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Entrée à Kiri

Seito
Seito

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Sam 12 Juin 2021 - 11:14

L’automne est bien là

Ce qui me le fit comprendre

C’est l’éternuement

Buson

Seito fronça les sourcils, et relut le haïku. Ce n’était pas exactement le genre de composition mélancolico-poétique à laquelle il s’était attendu, en feuilletant les pages de son recueil à la va-vite. D’habitude, il avait la main heureuse. Et il avait cru que, cette fois encore, le hasard le ferait tomber sur quelques vers pleins d’inspiration alors que, devant lui, les marécages que l’on disait maintenant brisés couvaient férocement leur brume.

Il y avait une semaine à peine qu’il était parti du monastère. Le souvenir de sa vie, qui était déjà celle d’antan, restait bien vivace dans son attitude, et dans ses habitudes. Il avait bien vite regretté sa cellule isolée lorsqu’il avait dû faire face aux chambres en désordre, encore pleines de l’odeur de leur précédent occupant, des auberges du Yuukan. Mais il avait déjà vu et expérimenté certaines choses qui lui étaient jusque-là bien étrangères, et que les livres qu’il avait lus semblaient avoir oubliées, si bien que ce voyage ne l’avait pas encore dégoûté. La vraie grande étape, cependant, était là, face à lui : ces marécages, et par-delà eux, Kiri.

« Hep ! Jeune homme ! »

Il se retourna, et vit s’approcher, moitié claudiquant, moitié trottinant, la silhouette de celui qui devait être son passeur. C’était un vieil homme, les cheveux sales, légèrement édenté d’après ce que son sourire laissait deviner, et qui portait au front un bandeau rouillé frappé aux armes de la Brume.

« Z’êtes mon client ? »

Seito acquiesça d’un hochement de tête. Il referma son recueil de haïkus, et le fourra dans une poche de son pantalon.

« Vous payez avant la traversée, hm ? »

Nouveau froncement de sourcils. Ce genre de pratique n’attirait guère sa sympathie. Et, à vrai dire, compte tenu du statut de soldat de la Brume du gaillard, il s’était attendu à ce qu’il fasse preuve d’un peu plus d’altruisme.

« Ca ne fait pas partie de votre travail d’aider les visiteurs à atteindre le village ? Pourquoi je devrais vous payer ? »

Cette fois, c’est l’autre qui fronça les sourcils. Tout ça commençait à se transformer en une bataille de grimaces, à qui aurait l’air le plus grognon des deux.

« Ecoutez mon p’tit gars, faut bien mettre du beurre dans les épinards … Kiri nous paye une misère, quand on sait tout ce qu’on doit endurer pour elle. Alors soit vous payez, soit vous restez là comme un couillon. »

Le dilemme était facile à résoudre. Seito était parti du monastère pour découvrir le monde, pas pour rester là comme un couillon. Il paya, donc, en se disant qu’il devait bien y avoir une façon plus honnête de rentrer dans ce village qu’en passant contrat avec des soldat véreux …

La traversée des marécages fut, à la vérité, bien plus tranquille que ce que Seito avait imaginé. Malgré ses mauvais airs, son guide savait de toute évidence où il posait les pieds. Il ternit cependant l’ambiance du trajet en se sentant obligé de raconter sa vie et ses déboires. Il s’était engagé dans les premiers temps dans l’armée de Kiri. Il n’avait jamais réussi à gravir les échelons, et avait fini par se réfugier dans l’alcool, après que sa femme l’eut quitté pour un Chûnin mieux bâti que lui. Il avait essuyé les affres des assauts de Sanbi, et y avait laissé quelques dents. Depuis, il gagnait sa vie le mieux possible, en grapillant des petits travaux, çà-et-là. Seito répondait poliment à chacune de ses plaintes, en sentant croître en lui l’angoisse à la pensée que la vie de soldat était bien rude, et surtout bien ingrate.

Finalement, les portes du village se présentèrent à eux, et leurs gardes avec. Le guide laissa là son client, et rentra sans encombre. Pour Seito, il y avait quelques formalités à remplir avant de pouvoir s’introduire dans le domaine de la Brume. Il s’avança vers les soldats, et se présenta, de même que deux lettres soigneusement pliées et cachetées qu’il venait de tirer de ses poches.

« Bonjour à vous. Je désire entrer dans votre village. Mes intentions sont bonnes, et je crois que ces lettres de recommandation vous le prouveront. »

Il était à la vérité très nerveux. Il avait l’impression que dire un mot de travers, ou faire un seul mauvais geste, pouvait attiser la colère des gardes et qu’en instant il serait réduit à l’état d’un tas de chairs informe.

La première lettre de recommandation, celle que son père lui avait fournie, disait ceci :

Citation :
Moi, Tokugawa Abe, recommande mon fils né Tokugawa Saburô et ayant pris le nom religieux de Seito aux bons soins de la Brume, en espérant qu’il pourra mettre sa force et ses connaissances au service du village.

C’était très concis, très sobre. Exactement dans le style du marchand d’affaires qu’était son père. La seconde était celle de son maître, le frère Muchi. Elle disait ceci :

Citation :
Moi, frère Muchi, prie le village de Kiri d’accueillir le jeune homme porteur de ces lettres en son sein. Ses qualités sont grandes, et sa soif d’apprendre l’est tout autant. Je suis certain qu’il pourra se montrer utile à la Brume, comme elle pourra se montrer utile à lui. Même s’il a beaucoup à apprendre, il apprendra, et le fera avec toute la perfection du monde. Ayez soin de lui. Je vous le demande bien humblement.

Elle était beaucoup plus personnelle, bien sûr.

Seito attendit donc, ses deux lettres tendues vers les gardes, qu’ils veulent bien les lire et, espérait-il, le laisser entrer sans encombre dans le village.

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Narrateur
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Dim 13 Juin 2021 - 18:13
Pas de bol, le pauvre Seito faisait face à la jeune recrue la plus motivée de la Kenpei. Lomo, fraîchement embrigadé dans la police militaire de Kiri, exécutait toutes ses tâches avec minutie. Alors que son poste de surveillance de l’entrée ne présentait rien d’intéressant depuis des heures, il se réjouit à l’idée de fouiller une tête inconnue. Jusqu’à maintenant, seuls des marchands habitués et des shinobis gradés avaient franchi les portes, rien d'intéressant pour faire ses preuves. Là, il avait l’occasion de faire un peu de zèle.

- Halte ! Qui va là ? Prononça-t-il de façon théâtrale.

D’un pas déterminé, presque clownesque, il s’avança vers l’inconnu, bien décidé à étudier la moindre trace de son identité. En arrivant près de lui, il commença par l’inspecter de près. De très près. Tel un chien renifleur, sa tête gesticulante fit le tour de l’anatomie de Seito. D’ailleurs, on aurait presque pu croire qu’il cherchait à sentir son odeur, à savoir s’il pouvait tirer quelque chose de cette information. Son travail d’identification olfactive terminée, il reprit sa position normale et l’observa droit dans les yeux. Affichant un regard de cow-boy prêt à dégainer, il joua adroitement de ses sourcils pour tenter de dénicher un soupçon de réaction dans celui de Seito. Une bataille de regards s’enclenchait. Au bout de quelques secondes, après avoir constaté que sa mise en scène ne portait pas ses fruits, Lomo arracha les lettres des mains de son propriétaire.

- Seito, hein ? Si tu crois que tu vas rentrer à Kiri comme ça, tu te mets le doigt dans l'œil mon p’tit… Ici, c’est l’élite de la Brume, la cité sanglante, la nation qui a vaincu Sanbi ! Y a pas de place pour les amateurs. Lança-t-il en frimant. Tu vois ça ? Il montra son bandeau kirijin. Bah ça se mérite. Bon, montre moi tes lettres.

Lomo plongea son nez dans les écrits. De toute évidence, le temps d’attente et ses va et vient entre ses yeux et les écrits démontraient quelques difficultés de lecture. Était-ce mal écrit ou était-il limité ? On ne le saura jamais. En tout cas, on pouvait lire sur son visage diverses expressions illustrant son sérieux face aux recommandations. Il releva la tête plusieurs fois vers l’inconnu puis la rabaissa.

- Hmm, mouais. T’as pas l’air d’être très dangereux. Il lui rendit ses documents. Allez, entre avant que je change d’avis.

Le torse bombé, il désigna la voie pénétrant dans le village de la Brume. Le sentiment du travail accompli, il retourna à son poste, fier comme un coq.
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Yuki Misaki
Yuki Misaki

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Dim 13 Juin 2021 - 19:57

Venant tout juste d'intégrer les rangs de la Kenpei, Misaki portait avec fierté son nouveau titre de Jiei-Kan. Bien que dans les faits, ça n'avait pas une très grosse valeur. C'était un peu comme si elle était devenue une SUPER genin. Autant elle ne pouvait rien faire sans être accompagnée de sa mentore dans son titre de genin, autant elle ne pouvait rien faire sans être accompagnée au minimum d'un soldat, dans son titre de stagi Jiei-Kan.

Dans tous les cas, elle débutait sa carrière au sein de cette organisation interne et elle visait haut. Souhaitant un jour rejoindre les prestigieux rangs du Shiden – bien que son identité serait cachée du village.- Enfin... il fallait bien commencer quelque part et à cet effet, Misaki avait été refourguée à la surveillance des portes du village. Accompagnée d'une multitude de soldats à la personnalité tous plus colorée les uns que les autres, elle apprenait tranquillement les rouages du système.

Elle aimait bien ses fonctions et tranquillement, elle apprenait à connaître ses collègues qui menaient tous une vie aussi unique que la sienne. C'était un drôle de sentiment que de se rendre compte de toute la profondeur de la vie et cette même impression se validait de plus en plus, à mesure de défilait devant elle les multiples marchants et les multiples gradés qui revenait de mission. Elle avait échangé ici et là des plaisanteries avec des bonshommes à la personnalité plaisante et quelques frustrations face à des femmes aux demandes plus exubérantes les unes que les autres.

Puis, son attention fut piquée par l'arrivée d'un homme un tout petit peu plus vieux que la genin. Il était seul, voyageant avec de bien maigres possessions. Ce n'était pas tous les jours qu'elle apercevait ce genre de profil aux portes du village et, on lui avait enseignée d'être méfiante de ce genre de personne. Elle ne croyait pas vraiment pertinent de douter plus des gens seuls puisque s'il souhaitait infiltrer le village, ça ne faisait absolument pas subtil.

C'est Lomo qui prit l'initiative d'aller à la rencontre de celui qui se nommait Seito. Pas de nom de famille ? Pas d'appartenance à un clan quelconque ? Elle trouvait cela bien étrange, mais rangea l'information dans un coin de sa tête. Doucement, elle s'approchait. Silencieusement, elle analysait la scène et les agir de son supérieur. Après tout, elle était là pour apprendre. Ce n'était pas sa place d'intervenir dans l'évaluation.

Il pouvait être particulièrement lourd par moment, mais il avait bon fond. Il était l'apogée même du concept de « l'intention noble ». Ses agir pouvaient être spéciale par moment, mais ses intentions étaient toujours de bien agir pour le village. Quoiqu'il bombait parfois trop le torse.

Dans tous les cas, Misaki laissait la scène se dérouler devant ses yeux. Essayant de glaner ici et là le contenu des lettres que ce voyageur venait de remettre aux autorités « compétantes » de la brume. Tandis que son homologue laissait le voyageur passé, elle s'approchait de lui.

[Misaki] - Bienvenue à Kiri ! D'après vos lettres, j'ai cru comprendre que vous souhaitiez intégrer les rangs militaires. Je vais vous laisser les indications pour rejoindre le complexe shinobi du village. Avec la brume constante qui plane sur le village, il n'est pas si simple de s'y repérer.

Prenant quelques instants, elle gribouillait sur un morceau de papier le chemin pour se rendre au complexe. Toujours heureuse de faire la rencontre de nouvelle personne, elle n'avait pu s'empêcher d'offrir un peu d'hospitalité ce qui, selon elle, manquait grandement son collègue Lomo.
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