Boumeisha se tenait debout devant les portes d'Urahi, le regard perdu dans le lointain. Elle était impatiente de pouvoir entrer dans le centre névralgique du Pays du Feu, mais elle savait qu'elle devait d'abord passer par les formalités de contrôle des soldats du Teikoku.

Mains croisées derrière le dos, elle tapotait nerveusement du pied, tandis qu'elle attendait l'arrivée des gardes. Elle était un peu nerveuse, car elle savait que cela pouvait être un processus long et fastidieux, et elle voulait être sûre de ne rien oublier ou, pire, qu'elle soit refusée aux portes de l'entrée. Ce qui serait un comble après un aussi long chemin du Pays de la Griffe pour venir jusqu'ici.

Elle jeta un coup d'œil à son sac à dos, qui contenait ses effets personnels. Aucune arme, ni bombe fumigène, rien qui ne pourrait blesser. Non ce qu'il contient, au contraire, des bijoux ainsi que des breloques ayant plus une valeur affective que monétaire. Elle espérait que tout serait en ordre et qu'elle pourrait passer les contrôles sans encombre.

Enfin, elle vit arriver les soldats de l'Empire du Feu, qui se dirigèrent vers elle d'un pas déterminé. Elle prit une profonde inspiration et se prépara à répondre à leurs questions. Elle espérait que tout se passerait bien et qu'elle pourrait enfin entrer dans la capitale de ce nouveau pays qui l'attendait.

- Bonjour soldats du feu. Je suis Boumeisha, une marchande de bijoux qui vient pour vendre, et acquérir, de nouveaux biens au sein d'Urahi. Je suis à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

De garde !

Être de garde aux portes du village, il n’y a rien de plus ennuyeux. Cela dit, Kisara ne va pas s’en plaindre d’un tel calme, au moins, il n’y a pas de risque qu’Urahi se fasse attaquer et que des innocents y perdent la vie. La soldate attend patiemment que son dossier soit vu, lu et accepté par le Capitaine Usuegi Kotaro afin d’intégrer l’unité coloniale. Pour le moment, la Shinrin devra se montrer patiente pour une réponse et autant continuer à enchaîner les missions ainsi que les entraînements. Il ne fallait pas se relâcher malgré l’attente. Pour le moment, elle n’a rien remarqué d’anormal depuis qu’elle a pris son poste de garde. Des civils voulant visiter Urahi, aucun écart de conduite, des marchands, des soldats également revenant de mission ou d’autres activités en équipe. Même les départs d’Urahi se sont bien passé. Une journée bien calme et ça risque de devenir ennuyant, en tout cas, elle est bien contente de ne pas faire la journée à ce poste. D’ici quelques minutes, elle devra partir pour laisser sa place à un autre soldat. La femme contrôle un marchand de poisson, l’odeur n’est pas des plus agréables, mais cela fait partie de son boulot.

Après avoir contrôlé le marchand de poisson et honnêtement, Kisara avait fait assez vite, car l’odeur n’était plus supportable. Au loin, son coéquipier remarque une nouvelle arrivante, une femme à la chevelure rose. Faisant signe à la Shinrin d’aller la voir afin de la contrôler. D’un pas sûr et déterminé, la Daishizen s’avance vers cette dernière afin de pouvoir la contrôler, savoir si elle va passer ou non les portes de la Capitale. Arrivant assez près de cette dernière, la jeune femme prend la parole afin de se présenter et de donner les raisons de sa venue. Boumeisha, marchande de bijou, elle vient pour vendre des objets de valeurs et d’en acquérir d’autres au besoin. Pour une marchande, elle n’a pas beaucoup de marchandise, c’est étrange. Cela dit, il est risqué de se balader avec des bijoux dans le Yuukan sans escorte. Peut-être qu’elle prend le minimum afin de s’assurer qu’on ne lui vole pas toute sa marchandise. Peu importe, Kisara allait voir si tout est en règle et fait signe à l’autre garde de s’occuper du prochain qui arrive. Autant faire vite et être efficace par la même occasion.

« Enchantée, Boumeisha. Je suis Shinrin Kisara et c’est moi qui vais m’occuper de vous. Vous vous dites marchande de bijoux d’après vos dires, puis-je voir le contenu de votre sac ? Et savoir pourquoi pour une marchande, vous disposez de si peu de marchandise, comparer à ce que j’ai pu voir traverser par ici ? » Dit-elle d’un air calme. Elle suppose que c’est par sécurité, mais soit, il faut toujours prendre la peine de demander, au cas où, ça pourrait être pour d’autres raisons. « Est-ce que vous savez utiliser le chakra ? Et avez-vous eu un apprentissage aux arts ninja ? Sachez que ce n’est rien de bien grave sauf si vous avez de mauvaise intention. Cela dit, vous serez vite neutralisée si vous faites le moindre faux pas dans la capitale. Est-ce que vous avez compris ? » Demande-t-elle avant de laisser la jeune marchande prendre la parole. Il était inutile de la bombarder d’une cinquante de question à la suite. Ceux-là étaient amplement suffisant pour le moment. Maintenant, à voir ce qu’elle va lui répondre.

@Boumeisha

L'élémentaliste en herbe se sentit très mal à l'aise lorsqu'elle vit que le marchand de poisson se trouvait devant elle dans la file d'attente de contrôle pour pouvoir pénétrer au sein d'Urahi. Elle n'avait rien de particulier contre les marchands de poisson, mais elle n'appréciait absolument pas du tout l'odeur qui émanait de leur chariot. Depuis combien de temps il devait transporter sa marchandise ? De plus, on est loin de la mer, donc vaut mieux espérer que ce sont des poissons de rivières ou d'eau douce sinon bonjour la future indigestion !

Elle avait du mal à respirer et se sentait étouffée par la puanteur qui l'entourait. Elle avait envie de se couvrir le nez et la bouche pour se protéger de cette odeur nauséabonde, mais elle savait que cela pourrait être mal interprété de la part des soldats de l'Empire du Feu dont, le but est de protéger la ville. Un simple comportement suspect ou une phrase de travers peut lui coûter l'accès à Urahi et aux mystères autant sociologique qu'élémentaire qu'elle peut potentiellement refermer.

Se sentant encore plus mal à l'aise lorsque le marchand de poisson se tourna vers elle et lui adressa un sourire. Elle ne savait pas comment réagir et finit par lui rendre poliment son sourire avant de se retourner, faisant mime d'avoir aperçu quelque chose derrière elle au loin, pour éviter son haleine tout aussi putride que son poisson.

Priant discrétement les éléments, En espérant que le poissonnier se ferait vite contrôlé par les gardes et qu'elle pourrait enfin respirer un peu d'air frais. Elle se dit que cette mésaventure ne lui arriverait sûrement pas deux fois et qu'elle serait plus attentive la prochaine fois qu'elle se trouverait dans une file d'attente quitte à devoir patienter un peu plus longtemps mais, au moins, dans de meilleurs conditions.

- Enchantée, Mademoiselle ou madam... Shinrin ?

Venait-elle de commettre un impair ? En essayant d'être polie, et de mettre les politesses, elle semble s'être mise dans le pétrin. Après avoir vécu quelques temps à Tsume lui a vraiment fait oublier son savoir vivre. Elle tente d'enchaîner vite sur les questions qui lui sont posées pour faire oublier ses premières paroles tout en montrant dans son sac les bijoux en question.

- Je suis heureuse que vous ayez posé la question ! Un bijou n'est pas comme du pain. Il se juge à la fois à la rareté de matériau utilisé mais également au savoir-faire d'un orfèvre. Ici, vous pouvez le voir, que ce ne sont pas n'importe quels bijoux !

Si la Shinrin s'y connait un petit peu en bijouterie, ainsi qu'en luxe, elle peut aisément voir que les bijoux sont, pour ainsi dire, plus que quelconque. Ils ont toutefois de la valeur mais clairement pas celle vendue par la prétendue marchande.

- J'espère vous avoir convaincu de la qualité de ces petits bijoux. Pour le reste de vos questions : Je maîtrise le chakra, le chakra du vent pour être exacte, cela me permet de voyager rapidement et en sûreté sur les routes périlleuses du Yuukan. Je n'ai pas suivi d'apprentissage de ninjas et n'ai jamais eu l'occasion de pouvoir visiter un village shinobi.

Mais, son optimisme naturel semble se calmer tandis que la garde lui donne ses avertissements elle se tait, en un coup, et ne fait plus que des lents hochements de tête face à la "menace" de son interlocutrice. Elle aimerait lui poser plus de questions comme sur la vie à Hi. Comment les non-chakrateux font pour vivre avec les chakrateux mais, elle se doute, que son rôle est de protéger et pas d'informer.

Spoiler:

De garde !

Le marchand de poisson de fait, la Shinrin pouvait à présent s’occuper du reste qui ont une meilleure odeur. Elle se retrouve face à une femme à la chevelure rose et qui s’appelle Boumeisha. Elle se dit d'être marchande de bijou, même si là-dessus, Kisara eut un doute à cause de sa faible marchandise sur elle. Ceci dit, peut-être qu’elle en prend le minimum, en guise de moyen de sécurité afin de ne pas tout perdre d’un coup, en cas d’attaque de brigand. Dans tous les cas, Kisara doit la contrôler et chose qu’elle fait assez rapidement afin de ne pas perdre de temps. Après tout, ce n’est pas la seule que la blanchâtre doit gérer sur ce pont avec son collègue. « Madame, mais ce n’est pas important. » Dit-elle en souriant, cherchant à se montrer aimable et ne pas stresser la jeune marchande. La soldate se met à lui poser des questions sur diverses choses afin de se renseigner un peu plus sur elle et sa marchandise. Boumeisha semble s’y connaître, elle ne lui ment pas sur ce qu’elle est. Et les bijoux qu’elle lui montre, ils n’ont pas l’air d’être des faux. La femme n’est pas une experte, mais elle sait reconnaître un vrai comme un faux bijou. « En effet, ce ne sont pas de simples bijoux. Cela dit, continuez à les cacher de la vue de tous. Urahi semble calme, mais comme partout dans le Yuukan, un vol est vite commis si on ne fait pas attention. » Dit-elle d’un ton calme.

Pour la suite, Kisara voulait savoir si Boumeisha savait utiliser les arts ninjas. Question, de sécurité, après les derniers événements survenus au sein de la Capitale. Cela dit, cette marchande ne semble pas être indiquée dans le bingo book donc en priori, elle ne risque pas d’être un danger. Or, il faut bien se renseigner et voir son honnêteté. D’après ses dires, elle utilise le Futon, l’art du vent, mais sinon, elle n’a jamais appris à être un kunoichi d’après ses dires. Difficile de prouver quoi ce soit, mais bon, elle a été honnête en dévoilant qu’elle utilise le ninjutsu. Cela dit, elle l’utilise sans doute, comme elle le dit, pour se protéger durant ses voyages. Kisara l'avertit des risques si elle utilise le ninjutsu ou autre lié au chakra, au sein de la capitale. « Hum…Vous semblez être apte à entrer au sein d’Urahi. N’oubliez pas mon avertissement et tout se passera bien. En cas de besoin, n’hésitez pas à aller vers les autres et si par chance, on se croise en dehors de mes heures de service, je serais honorée de partager un moment avec vous. Sur ce, je vous laisse pénétrer dans la Capitale, je vous souhaite de passer de bons moments parmi nous. Bonne journée, Boumeisha-san. » Dit-elle en lui ouvrant le passage vers Urahi.

Spoiler:

Boumeisha était soulagée d'avoir l'autorisation de passer les portes d'Urahi. En effet, elle avait été très stressée par l'attente, car elle savait que sa vie pouvait être en danger si elle était arrêtée, mise en prison ou que les gardes décident de se débarrasser d'elle de la manière la plus brute qu'il soit.

Elle avait eu du mal à répondre aux questions aux gardes , car elle était terrifiée à l'idée de se faire prendre. Son cœur battant la chamade, elle avait l'impression que tout le monde pouvait lire à travers elle comme un livre ouvert.

Elle avait finalement réussi à convaincre les soldats de l'empire du Feu de la laisser passer, et elle était soulagée de pouvoir enfin respirer. Elle avait l'impression d'avoir échappé à un grand danger, et elle était reconnaissante envers particulièrement envers la Shinrin.

D'ailleurs cette dernière semble présenter un intérêt pour la jeune élémentaliste. Mais difficile de savoir si la garde des portes a un crush sur Boumeisha sans plus de contextes ou d'indices. Il est possible qu'elle souhaitait simplement être sympathique et veuille être agréable avec l'Exilée, ou qu'elle ait un autre motif pour lui proposer de peut-être partager un moment avec elle. Peut-être que, tout simplement, elle souhaite approfondir son enquête à son sujet lorsqu'elle sera prise au dépourvu ? Mais, pour l'heure, il est temps de répondre.

- Urahi a de la chance d'avoir des gardes aussi attentionnés et rassurants. Ce serait avec plaisir que nos routes se croisent. J'imagine que je serai aux alentours du quartier marchand.

A présent, la balle est dans le camp de la Shinrin et Boumeisha n'aurait plus le poids de cette décision. Elle l'a informée de sa position dans les environs à elle de décider où patrouiller à présent.

- Je n'ai aucun doute en la qualité des moments que je vais passer à la capitale du pays du Feu. En vous souhaitant, également, une excellente journée. Et, surtout, bon courage.

Jetant un oeil derrière elle, elle pu voir que d'autres marchands de nourritures faisaient la file. Espérant pour la garde qu'il n'y ait pas d'autres marchands de poissons.

Impatiente de découvrir ce qui l'attendait de l'autre côté des murs, et elle était déterminée à profiter de chaque instant de sa vie. Elle savait que rien n'était gagné d'avance, et qu'elle devrait lutter pour réussir, mais elle était prête à tout affronter pour trouver une solution alternative à celle de l'homme au chapeau.

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