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Détruire, pour mieux reconstruire [Ft. Joo Jun]

Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Sam 6 Juin 2020 - 2:49




Car voici que les éclats d’âme d’une Natsumi brisée, se percutent,
Façonnés par les collisions, sculptés de main de maître en un être nouvellement né, docile, dévoué.

L’heure de la sieste, bientôt-bientôt, enfin. L’épuisement, je vous le jure. Ce que les entraînements au maniement du sabre, concoctés par maman elle-même pouvaient m’achever en un rien de temps ! Des heures et des heures à pratiquer, corriger, répéter, mémoriser à la perfection un unique kata à la fois, puis un nouveau, sous l’œil attentif et sévère de ma supérieure, qui scrutait chaque geste, chaque positionnement, à la recherche de la moindre faille, du moindre défaut possible qui m’empêchait d’exécuter correctement le mouvement à la perfection. Une quête de précision, de force, de discipline particulièrement demandant pour une jeune femme telle que moi, dans un état mental empreint d’une instabilité palpable, visible pour quiconque observait quelque peu mon comportement inhabituel et légèrement... régressif, pour une personne de dix-sept ans, bien-sûr. C’était là, cependant, tout le reflet de ce début de reprogrammation de ma personne, psychologiquement détruite par les épreuves, les humiliations, que dis-je, les traumatismes qu’avait pu me faire subir maman chérie depuis le départ de je ne savais plus où, un village à l’est d’ici, vraisemblablement. Une psyché déjà fragile, une perte de repères soudaine, la création d’une dépendance envers un être maintenant idéalisé, quelques coups durs en plus et un événement macabre et bien sanglant pour me faire chavirer vers le côté obscur de la force. Voilà la recette gagnante de maman. Me métamorphoser en une shinobi digne de ce nom, à l’écoute de ma mère, respectant au doigt et à l’œil chacun de ses ordres sans me plaindre ou tenter d’exprimer mon opinion, sans tenter de fuir ou de me révolter contre ses décisions, c’était l'un des objectifs de ce voyage en terre samouraï. Oui, créer une soldate forte, entièrement dévouée, fidèle, servir Jun devenant le seul et unique but de mon existence, du moins, jusqu’à ce qu’elle me dise autrement, hein.

Les yeux clos, le corps à moitié évaché contre les genoux de celle que j’aimais tant, j’y somnolais paisiblement - pour l’instant -, sans me soucier de ce qui se passait dans les alentours, ou des sensations physiques potentiellement désagréables en contrebas de mon ventre, impassible devant les horreurs de ce monde. Les cheveux en chignon, le corps vêtu d’un kimono pourpre aux motifs dorés, doublement sous protection (oui, oui!), un drôle d’objet bien flexible à mâchouiller ou suçoter entre les dents pour distraire mon esprit de la tentation des doigts dans la bouche avec, par-dessus, un demi-masque sombre aux détails teintés de rouge imitant le museau d’un renard - typique des guerriers du Fer – et couvrant la moitié inférieure de mon visage jusqu’au nez; j’étais heureuse, confortable, détendue comme rarement depuis mon arrivée ici. La douce pression d’une main sur ma chevelure, l’odeur dorénavant apaisante d’une cigarette qui s’infiltrait dans mes narines, je m’endormis finalement sous les paroles encourageantes de maman, qui me chuchota à l’oreille de me laisser aller, de ne plus résister, de laisser s’envoler les quelques derniers souvenirs d’une vie ancienne, pratiquement oubliée, remplacée par ces jours heureux en sa compagnie... Zzzz... Zzzz.... Zzz...

Bienvenue dans le royaume des songes, où seule Morphée règne, sans partage, sans compromis, mais où, malheureusement, parfois, les traumatismes aiment s'infiltrer pour effrayer les enfants égarées. Tue-le. Le cadavre dépecé du rônin qui se relevait, sans tête, baignant dans son propre sang. Des rivières carmin, des vêtements perforés, troués, la chair à vif, des morceaux manquants, un crâne aux yeux crevés sous le bras, me menaçant de son katana. Tue-le. Une vision de l’enfer, le Styx en arrière-plan, oui, un crocodile zombifié dévorant les âmes perdues et les barges pourrîtes avec leurs cadavériques ou squelettiques équipages, sans qu’ils ne se doutent de leur doublement funeste destin. Des flammes brûlantes, un hurlement, un rire guttural, un grognement à en faire dresser les poils, un coup de katana à mon endroit, puis un autre, et un autre, et un autre. Tue-le donc. Un choc.

Je me réveillai en sursaut, me redressant le haut du corps brusquement, paniquée par l’intensité de ce nouveau cauchemar, suffocant, tremblante, en sueur, déroutée par des images surréelles. Le traumatisme récent de cette boucherie sans nom bien en tête, je me retournai pour me coller une fois de plus contre maman, confuse, cherchant la sécurité entre les bras de la femme seule, la seule famille qui me restait. Je tentai de prendre parole, avec difficulté, par contre, du fait de cet objet toujours présent dans ma bouche et de cette plongée récente vers la démence qui avait quelque peu perturbée mes habiletés langagières.

« Ma... Maman... Mort... Tuer... Le mort. Je... partir comment ? » balbutiai-je péniblement, non sans fournir un ultime effort pour qu’elle puisse mieux comprendre ce que je désirais lui communiquer. C’était une épreuve en soi, de formuler des phrases claires, compréhensibles pour autrui. J’aurai, de toute évidence, besoin d’aide à ce niveau pour retrouver un usage correct de la parole. À moins que maman ne le souhaite point. Après tout, je lui appartenais désormais. Bonheur.
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Joo Jun
Joo Jun

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Dim 7 Juin 2020 - 6:43
-Ils ne partent jamais, on apprend à vivre avec.

C'était la vérité, les fantômes du passé, les morts ne disparaissaient jamais. Ils étaient toujours là, dans l'esprit de leur tueur. Parfois, lorsque la situation dérapait, que la santé mentale du pauvre damné ou que les nuits étaient agités, ils revenaient pour hantés celui qui avait prit leurs vies. Natsumi avait prit la vie et son état mental n'était pas la seule blessure qui la caractérisait à présent, Jun ne pouvait dormir plus de six heures sans que sa disciple ne la réveille, agitée et traumatisée en proie aux cauchemars et aux illusions de la folie lancinante emplissant les pensées de l'apprentie samouraï. Mais ces maux rongeant l'utilisatrice du Mistudo se retournaient également contre le précieux sommeil de sa tutrice, et cela n'était plus possible. Il était temps aujourd'hui d'avancer, et comme toujours enfin comme depuis le début de leurs aventures commune, ce serait la gradée qui dicterait le ton et la marche à suivre. La docilité était acquise, désormais il fallait reconstruire à son image. Natsumi était une originalité, une exception et pourtant à la fois une expérience enrichissante tant Jun devait depuis peu, s'occuper d'elle comme jamais l'errante n'avait eu à le faire pour quiconque être vivant ayant croisé son chemin.

-On rentre, mais avant.

La main droite de Jun plutôt son index, appuya sur l'objet au centre du masque de l'ancienne Kumojin pour obtenir le silence. Jun croisa les jambes en lotus, incitant son interlocutrice, si tant soit peu on pouvait qualifier les mots et ce qui sortait de sa bouche comme étant concrets et ayant du sens. Incitant la soldat à imiter sa supérieur, elle lui laissa deux chances et voyant l'échec et la catastrophe arriver elle saisit l'apprentie pour la forcer à s'asseoir sur elle. Recroisant les jambes en lotus, elle positionna la femme brisée de la même manière qu'elle. Lui faisant confiance et son talent Mistudo pour alléger son poids, surtout en dessous de son bassin. Mais cela pouvait attendre, après tout la déserteur de Kumo avait prit des précautions à ce niveau là, ce n'était pas pour rien. Elle ferma les yeux, appelant au silence avant d'entrer en communion avec le monde l'entourant, c'était ainsi que méditait celle ayant tant de fois fait couler le sang.

-Ferme tes yeux, mais on dort pas. Il est temps de t'apprendre à confronter tes peurs, avoir peur te permet de rester en vie, en revanche t'abandonner à ce que tu redoutes te ralentira et t'handicapera.

Une main sur la jambe de l'estropiée, l'autre dans son dos pour sentir son thorax et sa respiration. Elle devait être pure, en total harmonie avec ce qu'un samouraï, ronin ou non, adepte du Bushido ou renégat, devait ressentir. Faire le vide, plus compliqué dans le cerveau fracturé de Natsumi que dans celui de Jun. Mais le maître ne laissait guère son élève abandonné face à l'inconnu, un jour ce test aurait lieu mais pas encore. Lentement la main sur la jambe de l'handicapée se retira, enlevant le masque que portait Natsumi en imitation de la véritable identité physique de Jun. Elle voulait tant lui ressembler, l'errante lui donnerait ce qu'elle demandait. Ouvrant la gueule et le minois de son adepte, toujours les yeux fermés Jun jaugea la dentition impeccable de celle qui méditait ou somnolait. L'eau, l'eau pouvait être et limpide mais également agitée et à haute pression fendre en tout n'importe quoi. Alors tailler des dents, c'était amplement dans ses cordes, comme une créature mythique comme des canines acérés, Jun n'imita pas ses propres poignards après tout Natsumi n'avait pas encore mérité telle récompense, si s'en était une à ses yeux. Mais elle rendit plus acérés et en pyramide inversé, chacun des dents de sa colocataire du moment. Elle nettoya sa bouche et les impuretés, avec deux doigts l'eau suivait les mouvements que désirait Joo, puis avant de remettre le masque en place, un jet conséquent mais doux descendit directement de la bouche jusqu'à la gorge de la jeune femme et avant que la brisée ne puisse réaliser quoi que ce soit. Le masque et l'objet étaient de nouveau en place.

-Tu es vivante, il ne l'est plus. Trouve ta paix, ton sanctuaire forme le à ton image. Une fois ce havre de paix imaginaire dont tu es l'architecte créée, observe les ténèbres autour de toi. Tu es à l'abris, et si tu t'aventure dans la nuit ton temple intérieur te suivra. Tu diriges car tu es vivante, les morts ne parlent pas ils ne peuvent pas. La vie perdue ne t'offre guère le droit de faire autre chose que de tenter de tourmenter ceux arpentant encore les chemins et les sentiers de la vie.

Le souffle de Jun comme une brise mourru dans la chevelure en chignon de la femme sur ses jambes en Kimono, le calme et la sérénité voici comment les morts ne feraient plus de mal à celle lui donnant un rôle exalté. Pour Natsumi, Jun était transcendée au delà du simple rôle de mentor la guidant vers les horizons que sculptait la manieuse de katana. Lentement mais surement les deux femmes se synchroniseraient sur la même longueur d'ondes, ne faisant qu'un dans le tout les entourant.

-Plus de contrôle interne tu auras, plus tu tueras avec aisance. Le contrôle de la parole ne viendra qu'à ceux le méritant.
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Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Jeu 11 Juin 2020 - 2:42





Les morts ne racontent pas d’histoires.
Ou alors il nous suffit de les faire taire, à l’abri de leurs forces obscures, en notre spirituel sanctuaire méditatif. Parce qu’il vint un moment où confronter mes démons, mes peurs, mes angoisses, relevait d’une importance capitale pour la suite des choses, et, surtout, pour la sanité d’esprit de maman qui peinait à fermer l’œil, la nuit, tant mes cauchemars envahissaient jusqu’à nos moments d’éveils. Moi, je voulais le bonheur et le bien-être de maman à tous les niveaux, je vous jure, quitte à ne plus dormir du tout, s’il le fallait, pour empêcher les fantômes de revenir me hanter. Pourtant, maman ne l’entendit pas de cette façon. Me réveillant d’un je-ne-savais-plus-combientième mauvais rêve, suffocant, en panique, devant d’infernales visions de la toute première victime de ma folie meurtrière, Jun me prit aussitôt en charge, prête à m’enseigner la prochaine leçon du jour concernant la voie du samouraï, un élément essentiel à tous les guerriers qui se respectaient: la pratique de la méditation. Une manière nouvelle pour moi de faire face aux horreurs que ce monde cruel renfermait, de stabiliser mon état mental alors vacillant, de porter attention aux sensations physiques de mon enveloppe charnelle et des alentours, de maîtriser la lancinante folie qui s’accaparait depuis peu du moindre racoin de ma conscience ou de mon inconscient. Un apprentissage qui allait, sans l’ombre d’un doute, demander une pratique régulière, disciplinée et de plus en plus en profondeur de l’état méditatif, mais qui m’apporterait bien entendu nombre de bénéfices, pour peu que je laisse le temps faire son œuvre.

« Vi.... Vivre... morts ? » répétai-je, incohérente, tentant de saisir la portée de ses propos. Mes victimes ne me quitteraient donc jamais, hein...

Ainsi nous débutâmes la pratique de cet art immobile, zen, une unique symbiose entre la nature environnante et les jardins de l’âme, les sensations corporelles et les douces caresses des éléments du monde. Une posture spécifique symbolisant un lotus, un contact réconfortant, rassurant, sur maman, l’une de ses mains reposant sur ma jambe, l’autre à mon dos pour évaluer la justesse de mon implication. Les yeux clos, une respiration abdominale profonde, régulière, en cohérence avec les battements ralentissant d’un cœur ne cherchant qu’à se détendre, un état de pleine conscience face à moi-même, mes pensées, mon environnement. Je due combattre, pourtant, lutter contre la vilaine tentation de sombrer une fois de plus jusqu’au pays des songes, car là n’était point le but de l’exercice. Inspiration... Expiration... Inspiration... Expiration... Prisonnière d’une sorte de transe, je ne sentis que peu les actions de maman à l’endroit de mes jolies dents, l’ombre d’un chatouillement, à peine plus, je vous le jure. Un nettoyage de dentition, peut-être, ou une quelconque épreuve de concentration, de ne pas laisser de futiles distractions dérouter la direction de mes pensées, pensai-je brièvement. Cela ne serait pas inédit venant de Jun, elle m’avait fait le coup, sournoisement, plusieurs fois lors des entraînements au maniement du sabre, me balançant des carafes d’eau en plein visage pour tester mes réflexes et réactions vis-à-vis l’inattendu, l’imprévu.

« Hmm... Joo... Joon... Cha... touille... »

À l’écoute des enseignements de maman, je poursuivis la démarche entrepris plus tôt, sereine, dévalant les contrées perturbées d’une psyché brisée, en miettes, chaos sans non dévorant telle une répugnante coulée de lave les terres vierges de cet univers autrefois colorée, recouvert de prairies verdoyantes et de forêts luxuriantes regorgeant de vitalité. Au point central de ce triste paysage, un volcanique mont en irruption, hurlant à plein poumons ses colonnes de fumées toxiques empoisonnant la vie. La montagne y avait toujours régné en maître, certes, mais, n’avait que rarement produit pareilles ignominies de par son instabilité évidente. Le réveil d’une bête que l’on aurait préféré ne jamais déranger. La terre maintenant gaste s’étalant à perte de vue, quelques souches d’arbres desséchées, ou pourrîtes, une créature rôdant sans but non loin de ma personne, jetant de timides coups d’œil en ma direction. L’âme en perdition du rônin décapité de par ma main, une rivière ensanglantée, des vêtements déchirés et imbibés de la substance carmin. Et elle se tourna, se détourna, puis, visiblement confuse, s’approcha un pas lourd après l’autre, un bras accusateur levé, l’autre soutenant un crâne dégarni, au visage effacé, non, déformé par des blessures de guerre. La première victime de ma démence, la mort elle-même me pourchassant à jamais dans ce monde guidé par l’esprit.

L’heure de pratiquer la leçon de maman avait sonnée. Ding... Ding... Ding... Un sanctuaire, il me fallait un sanctuaire, impénétrable forteresse, une barrière spirituelle contre les horreurs qui déambulaient ici. Pour l’heure, cependant, peu de matériaux me permettaient de bâtir la charpente, la structure de mon antre protecteur. Je songeai, songeai, grattant jusqu’aux tréfonds de mes souvenirs, flous, désordonnés, incomplets pour certains, afin d’en ressortir les éléments qui composeraient ma réussite. Le bonheur passé avec maman, la fierté de la servir fidèlement, d’assurer sa protection. Les contours d’une cité d’autrefois, une cité de nuages et de surélévations rocailleuses, un jeune garçon rouquin... Ten... Ten... Go... ku... Une habile tentative de fusion, deux-trois coups de marteau, du jus de bras, quelques gouttes de sueur, voilà. La bulle se forma tout autour, illuminant jusqu’à ses propres limites ce racoin d’univers intérieur, d’une vie nouvelle, baignée de couleurs, contrastant avec le décor d’au-delà les frontières. Mais, alors que la Mort elle-même tentait d’y pénétrer, insistante, la geste dérangeante, nombre de fissures se formèrent à la surface, menaçant ainsi l’intégralité du sanctuaire d’un effondrement imminent. Mince ! N’allais-je donc jamais connaître le repos, la sainte paix, ici-bas ? D'un geste désespéré, je malaxai, dans un mouvement de panique, un chakra pourtant inexistant, avant de léviter, de fuir, oui, fuir le démon qui ne cherchait qu’à m’accabler. Et cette action se refléta réellement, provoquant une insufflation d’énergie non voulue partout en mon être de chair et dans celui de maman aussi. Nous voilà à un mètre ou deux au-dessus du niveau du sol, flottant hors d'atteinte des herbes et autres représentantes d'une flore locale, nos corps comme liés ensemble par une puissance que l’on appelait par ailleurs Mitsudo.

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