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La sauvageonne et le renard - vol.4 (Yamiko)

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Tenma
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Jeu 18 Avr 2019 - 23:43
Les rumeurs des bars se frayaient un chemin jusque dans les rues. De pauvres bougres claudiquant ou rejetant le contenu trop rapidement ingéré. Un triste spectacle pourtant habituel pour ces fins de semaine généralement très arrosées. Le quartier « festif » regorgeait donc de bons nombres de profils, mais jamais les plus classieux. Les ruelles étriquées n’abritaient plus les gentils bonhommes un peu ivres. Un autre style de population y traînait. Les rejetés de la société. Des marginaux ou de petits truands à la recherche de marchandises peu recommandables. Un secret de Polichinelle. Tout le monde avait conscience de l’existence de tel trafic malgré son interdiction. Mais rien n’était fait pour réellement endiguer la chose. En même temps il n’y avait rien de prolifique. Quelques sachets par ci par là et de petits boulots de larcin proposés à droite à gauche. La Misère était la mère des lieux. Auteurs comme victimes.

Dans une de ses ruelles, un jeune homme très fier fit son entrée. Marchant d’un pas décidé, il arriva au niveau d’une poubelle ou un individu recouvert de draps tendit une main tremblotante. Le malheureux eut le droit pour seule réponse à un coup de pied dans le foie. Quelques coups répétés par la suite et le tyran sourit de son méfait en continuant sa route. Il se retrouva à l’autre bout de la ruelle, de là où il pouvait observer un bâtiment qu’il connaissait un peu. Le bar « Chez Chikamaru » était encore rempli à cette heure-ci malgré son lot de viande saoule. Le jeune tabasseur observa sa montre au moment où son rendez-vous s’approcha. Ils n’échangèrent comme interaction qu’une poignée de main. Un petit coup d’œil de chaque côté et les deux silhouettes se séparèrent, l’un retournant à ses occupations et l’autre se réfugia dans la petite allée d’où il venait.

Les mains aussi tremblantes que le clochard qui avait osé lui mendier quelque chose, il arbora avec une sorte de respect le petit pochon. La promesse qu’augurait son contenu le rendit jouasse et l’amena à reprendre la route qu’il avait empruntée en venant. Tellement absorbé était-il par son petit réconfort qu’il ne remarqua que trop tard l’absence du corps du mendiant. Ce dernier lui barra la route, faisant barrage de son corps, un coup d’épaule désarçonna le junkie qui laissa s’échapper sa petite pochette de plaisir. Une grille d’évacuation se tenait là et le réconfort prit la poudre d’escampette. S’étant mis à terre pour tenter de rattraper sa came, il glissa ses doigts abîmés à travers la grille. En vain. Toujours à genoux, il releva la tête pour fixer sa victime d’un regard ravageur. Ce qui n’était qu’une action susdite allait bientôt s’exécuter. Même sous cet angle, il n’arrivait pas à distinguer les traits de celui qu’il souhaitait éventrer. Il tira une lame de sa ceinture et son bras partit droit vers la carotide.

Un coup arrêté d’une poigne ferme et assurée dont il essaya de se défaire. Mais le clochard tenait bon. Une force qu’il n’aurait jamais soupçonné le tenait immobilisé et l’empêchait de récupérer son arme. Alors qu’il s’apprêtait à cracher au visage de son opposant, ce dernier le dévoila au grand jour. La capuche de Shiro quitta ses cheveux pour s’abattre dans son dos. Un sourire bestial et une pression de la main fit faiblir sa proie. De chasseur il était passé à gibier. S’accroupissant près du caniveau, il tentait de bégayer quelques mots. Le shinobi serra une nouvelle fois la main pour désarmer son adversaire. La lame partit rejoindre la marchandise du misérable qui se tenait maintenant agenouillé. Un simple doigt levé sur les lèvres de Shiro fut l’ultime vision du petit brigand.

Quelques minutes après, Shiro sortait de la petite ruelle déserte qu’il avait minutieusement choisie pour l’absence de passage. Un sujet d’expérimentation supplémentaire. Satisfait après une tâche rondement menée, il n’avait plus qu’à rejoindre son domicile pour bénéficier d’une bonne nuit de repos après cette récolte. Mais une rencontre inopinée risquait de le retenir. C’était un regard hypnotisant qui le stoppa. La silhouette d’une femme plantureuse et ses yeux fixés sur lui, Shiro se sentit cette fois à la place de sa dernière victime. Il comprit qu’elle n’était pas dupe et qu’elle devait se douter de son activité. Il n’allait pour autant pas la convaincre du contraire, et encore moins l’affronter. Il adopta une toute autre stratégie.

- Bonsoir. Connaissez-vous un lieu agréable pour terminer la soirée après une dure journée de labeur ?

Inadéquate comme demande au vu de l’endroit. Ce genre de demande bien formulée et polie faisait tâche dans le paysage. Mais peu lui importait. Il n’était clairement pas à la recherche de faux-semblant cette fois.
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Gentoku M. Yamiko
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Ven 26 Avr 2019 - 14:18
Voilà plusieurs jours que tu étais rentrée de cette mission qui avait durée plusieurs semaines à Hayashi. Voilà plusieurs jours que tu étais enfin de retour dans cette ville où tu avais hâte de rentrer dans l’espoir que ton train-train quotidien te ferait oublier ce qui s’était passé entre toi et Yaoguaï Senkû mais la morosité ne semblait pas vouloir de déserter. Tu avais couché, bu à l’excès, s’était battue à outrance mais rien à faire. Dans le feu de l’action, tu parvenais à retrouver celle que tu avais été mais dès lors que tu ne faisais rien, ton faciès se voilait de nouveau de cette tristesse incontrôlable. C’était comme si ton être ne se plaisait plus à être seul. Tu étais arrivée même à apprécier discuter avec tes semblables alors qu’autrefois tu faisais tout pour fuir la moindre conversation.

Senkû avait réussi à faire battre ton cœur que tu croyais jusqu'à présent être fait d'acier et malgré la réciprocité de vos sentiments, vous étiez à présent à des milliers de kilomètre de distance. Bien que là fût un choix que tu avais accepté, tout au fond de toi celui-ci semblait te laisser un arrière-gout amer. Une part de toi était insatisfaite de cette situation mais il était hors de question pour ta personne de retourner à Hayashi afin de retrouver le Yaoguaï. Ce n’était pas la fierté qui te faisait camper sur ce choix bien que celui-ci ne te satisfît pas mais tu savais pertinemment que tu n’avais pas ta place auprès de cet homme. De prime, tu avais des choses bien plus importantes à accomplir à Kaminari. Tu avais rejoint Kumogakure no Sato avec un objectif précis à atteindre et il était hors de question pour toi de tout abandonner juste pour une histoire d’amour qui n’avait même pas débutée. Ce que tu avais de mieux à faire était d’oublier le Yaoguaï. D’ailleurs, tu ne pensais plus autant à lui mais ce vide au fond de toi continuais à te réclamer ardemment à être combler mais tu ne savais pas par quoi le remplir. Un jour peut-être tu réussiras à trouver ce qu’il fallait ou mieux, le sentiment d’absence finira par s’effacer de lui-même. Après tout, le temps était le meilleur remède à certains maux.

Après avoir descendu un unique verre de saké, tu sors de « Chez Chikamaru », endroit malfamé qui était devenu ton repère et celui des nombreux autres sacripants du Village Caché des Nuages. La nuit allait encore être longue mais tu ne parvenais plus à supporter tous les boucans qui régnaient dans l’établissement. Ton être aspirait actuellement au calme. Tu décides même d’emprunter une ruelle sombre et peu fréquentée au lieu du chemin habituel et plus direct pour atteindre ton domicile. Seulement, à peine t’étais-tu aventurée dans la venelle que tu tombes sur une scène de bagarre. Très vite, un des assaillants finit par tomber.

Arborant un faciès totalement placide, tu te contentes de regarder le spectacle dans le silence jusqu’à ce que le vainqueur finisse par remarquer ta présence. Celui-ci te pose une question qui te fait plisser les sourcils tant celle-ci ressemblait à une plaisanterie railleuse. En guise de réponse, tu fonces vers le jeune homme et tente de lui asséner un coup de poing au niveau du thorax.

Ton acte tendait à faire croire que tu cherchais à venger le malheureux qui était tombé ou que tu étais vexé par les propos de ta cible mais en vérité, tu cherchais juste à savoir le niveau de combativité du jeune homme de blanc vêtu. Etant donné la facilité avec laquelle il s’était débarrassé de son adversaire, peut-être que celui-ci était suffisamment fort pour t’offrir un affrontement exaltant. Chose qui saura certainement sortir ton être de sa morosité …


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Tenma
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Sam 27 Avr 2019 - 1:19
Shirō observa bien la damoiselle qui lui faisait face. Des courbes voluptueuses auxquelles il ne fit que brièvement attention. Mais cela en disait long sur elle. Une femme avec une telle plastique se promenant l’air serein dans un quartier malfamé comme celui-là était soit trop confiante, soit trop stupide. Au vu du regard qu’ils échangèrent, elle n’était pas stupide puisqu’il se doutait qu’elle avait compris à quelle obscure besogne il s’était adonné quelques instants auparavant. Ce qui laissait la supposition d’une confiance un peu trop élevée mais Shirō ne comptait pas sur cette théorie.

Un tel minois attirait les regards et attisait les désirs insatiables de la gente masculine. Pour qu’elle soit aussi calme à progresser dans de tels endroits, elle devait avoir une certaine connaissance des lieux. Peut-être une habituée. Mais surtout une femme de caractère. Elle ne devait pas se laisser faire et cela devait expliquer l’absence de mâles abrutis en quête de plaisirs de la chair autour d’elle. Ils étaient face-à-face. Un instant qui sembla se figer dans le temps dans l’esprit du shinobi. Sûrement devait-elle être une collègue d’ailleurs au vu de ses premières observations basées sur le visuel.

Il lui avait à peine adressé la parole qu’elle émit une réponse plus directe qu’il n’aurait pensé. En effet, ce qui semblait être un arrêt dans le temps reprit très brusquement le cours de son existence. Comme s’il y avait eu une volonté de rattraper le temps perdu. Mais Shirō aurait préféré que cela soit sous une autre forme qu’une charge fulgurante suivi d’un coup assuré au niveau de son thorax. Totalement désabusé, il fut touché en plein dans la zone visée. Il ne sut rien faire. L’impact le fit reculer et même trébucher. Il prit alors conscience qu’il ne s’était pas trompé sur son analyse visuelle mais confirmant également une supputation qu’il s’était faite plus tôt : c’était une kunoichi.

Et d’un bon niveau en plus. Elle ne semblait nullement affectée par ce combo éclair contrairement à lui qui se tenait un genou à terre, main contre la poitrine là où elle avait frappé. Grimaçant très légèrement sous la douleur, il releva la tête pour la détailler. Elle ne semblait pas avoir bougé. Comme si elle s’était juste téléporté de quelques mètres entre le moment où il l’avait aperçue et maintenant. Il sourit à cette pensée en se massant la cage thoracique. Lui qui n’était guères un grand combattant, il n’allait pas pouvoir se lancer dans une rixe interminable, il devrait donc faire avec les moyens du bord. Sa respiration s’était faite plus difficile donc pas de course poursuite pour l’instant. Qu’à ne cela tienne.

Profitant de sa posture basse, il déplia soudainement sa jambe pliée vers l’avant pour tenter de la faucher. Il savait la manœuvre vaine mais au moins cela pouvait lui offrir une chance de se reculer un peu. Elle avait déjà prouvé en une seconde sa capacité à mener un combat rapproché. Décrivant un coup circulaire, il balaya le sol sans grand espoir de la faucher au passage. Mais au moins put-il bénéficier de l’inertie de son mouvement pour se relever, une lame à la main. Un simple scalpel guères impressionnant. Il ne souhaitait pas l’utiliser mais il pourrait peut-être en avoir l’utilité en cas de nouvelle approche rapide. Il songea un instant à faire usage de son don pour quémander l’assistance de sa victime du soir. Mais une telle utilisation risquait de l’affaiblir pour rien. Si elle avait de réelles intentions d’en découdre, c’était trop risqué pour lui. Il était sûrement plus sage d’encaisser quelques coups et peut-être de renouer dialogue avec cette sauvageonne. C’était son unique arme, en dépit de la modeste arme blanche dans sa main.

- Je vois. Navré si je vous ai offensé par ma demande précédente. Loin de moi l’idée de vous insulter. J’en conclus à votre réaction que le corps de notre ami derrière devait être un proche. Un…

Il prit un temps pour réfléchir au lien plausible unissant ces deux êtres.

- Petit-ami ? se risqua-t-il à demander.
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Gentoku M. Yamiko
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Jeu 2 Mai 2019 - 23:35
La déception se lisait sur ton faciès, constatant que ta cible n’avait même pas su bloquer ton attaque qui était pourtant de moindre puissance. L’offensive n’ayant été qu’un test pour évaluer le niveau de combativité de l'inconnu, tu t'étais alors retenue et pourtant celui-ci n’avait pas su éviter ton coup de poing. De toute évidence, ce n’était pas avec cet homme que tu allais pouvoir assouvir ton envie de se défouler physiquement ce soir et ce, malgré l’audace dont il avait fait preuve en tentant de te faucher ... vainement.

N’étant pas un être à s’acharner sur des plus faibles malgré ton amour évident pour la violence, tu ne tentes même pas de riposter face à la tentative d’attaque de l’étranger. Tu aurais poursuivi ton chemin sans lui prêter plus d’attention après avoir constaté que celui-ci ne pourrait pas de distraire mais la façon dont le jeune homme te tenait tête te force à lui imposer ta présence plus longtemps.

L’inconnu se révélait avoir du sens de la repartie alors, à défaut de ne pas pouvoir le combattre, peut-être pourriez-vous vous en découdre verbalement ? Tu n’étais pas certes une personne qui aimait bavarder mais la provocation orale faisait partie de tes spécialités. Et, par ses propos, cet inconnu venait de t'inviter en quelque sorte à s'engager dans une joute orale.

>> Il était plutôt un de mes précieux jouets.

Mensonge lâché avec sérénité comme si tu ne comptais pas t'en prendre à celui qui venait de tuer ton prétendu jouet alors qu'au fond, une idée plutôt salace frétillait dans ton esprit quelque peu dérangé. Pensée qui se dévoile rapidement alors que, sans crier gare, tu avales rapidement le peu de distance que l’inconnu avait cherché à mettre entre vous et dans la foulée, tu le choppes fermement au niveau du cou. Ton regard violacé ancré profondément dans celui du captif, tu inspectes le visage de celui-ci. Ce dernier se révélait être plutôt un bel homme exotique et la lueur de bête sauvage qui dansait au fond de ses prunelles ne te laissait pas indifférente.

>> Et vu que tu viens de le détruire alors tu vas devoir le remplacer !

Ton timbre froid et menaçant faisait comprendre à ton interlocuteur que tu ne lui laissais pas le choix et pourtant ta main qui se contentait de le maintenir sans lui faire mal discréditait ta fulmination. Mais, si le bellâtre refusait de se plier, tu comptais bien employer les moyens forts, passant outre ton principe de ne pas t'acharner sur des plus faibles car, ce soir tu étais prête à te rabaisser même aux actes les plus bas pour tenter d'évacuer cette morosité qui perdurait bien trop longtemps en toi …


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Ven 3 Mai 2019 - 23:40
La Vipère s’était rapidement glissée aux côtés de Shirō. Elle avait une nouvelle fois fait preuve d’une vivacité fulgurante. Ses compétences de corps-à-corps ne laissaient plus aucun doute. Si ça ne suffisait pas en prime, elle l’avait attrapé au cou. Tout ça parce qu’apparemment le malheureux qui avait tenté de l’agresser était un de ses « jouets ». Shirō ne comprenait pas vraiment ce qu’elle entendait par là et il ne tenait pas à le savoir. Il avait de plus grosses préoccupations sur l’instant.

Elle avait planté son regard mauve dans les yeux du shinobi. Même si leurs couleurs originales pouvaient être perturbantes, le rapport de force qui était en train de s’instaurer ne lui plaisait guères. Il lui rendit un regard froid mais pavé de mauvaises intentions. Elle semblait en être tout autant capable. De plus, elle avait la capacité physique de l’importuner. Tout cela lui déplaisait au plus haut point et commençait même à l’exaspérer. Il se prit à s’imaginer qu’elle décide de lui faire rejoindre son jouet. L’idée serait amusante puisqu’elle provoquerait une véritable guérilla contre sa sœur. Il ne connaissait pas la Vipère mais il ne donnait pas cher de sa peau si Yasue venait à s’en mêler.

Voilà maintenant qu’elle lui ordonnait de devenir le remplaçant de celui qui gisait au sol. Si c’était pour finir de la même façon, ce n’était même pas la peine. Shirō valait beaucoup plus que ça. Les propos de la dame le firent sourire. Un air sarcastique qui pouvait paraître déplacé au vu de la situation. Il n’était clairement pas en position de force. Mais ce n’était pas de si futiles techniques d’intimidation qui allaient avoir raison de son esprit retors.

- Pardonnez mais vos jouets semblent de bien piètre qualité. Je crains de devoir décliner.

Sans attendre, il coordonna l’action de ses deux mains afin de ne pas être surpris à nouveau. L’une attrapa la main vide de la Vipère alors que l’autre, tenant son scalpel, vint se ficher à un dixième de millimètre du bas-ventre de la jeune femme. Son sourire se renforça. Même si elle avait sûrement de quoi contrecarrer cette manœuvre, il avait un tant soit peu de pouvoir de décision. Si elle faisait un faux mouvement de travers, il n’avait pas qu’à légèrement avancer sa main pour tenter de l’en dissuader. Ce qui s’annonçait comme une simple nuit de récolte se transformait en vulgaire bagarre de ruelle. Néanmoins, il ne doutait pas de sa capacité à s’en sortir.

- Cela ne m'enchanterait pas que vous rejoignez votre jouet, tout comme ça m'est égal si vous y tenez. Je n’ai rien contre vous et je suis sûr qu’il y a bon nombre de clients potentiels ici qui accepteraient bien volontiers votre proposition.

Il avait à présent relevé un peu plus sa tête, malgré la forte poigne qui lui tenait le cou. Il n’avait pas quitté ces yeux améthyste de tout le long et il s’y plongea un peu plus alors qu’il conclut :

- Il serait encore temps de m’indiquer cet endroit agréable que je vous demandais plus tôt.
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Gentoku M. Yamiko
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Ven 10 Mai 2019 - 12:24
Tu réponds au sourire que t’adressait ton captif par un autre qui accentuait ta nature mauvaise.

Le jeune homme t’avait saisi la main libre et te menaçait à présent avec un scalpel au niveau du bas ventre. Geste qui ne t’avait même pas surpris ni te dissuader de le maintenir. Bien au contraire, pour lui faire comprendre que sa tentative d’intimidation n’avait aucun effet sur toi, tu avais resserré l’étreinte au niveau de cet endroit si fragile du corps. Une forte pression avec ta main entraînée à écraser les cranes de tes ennemis suffirait pour faire craquer les os fragiles qui maintenaient la tête du bellâtre. Et, tu y parviendrais avant même que ce dernier ne réussirait à en enfoncer sa bien pathétique arme assez profondément dans ton corps pour espérer t’arracher la vie.

Tu appréciais l’audace de cet inconnu. Si ta menace de faire de lui ton jouet n’était qu’un mensonge balancé pour tenter de l’intimité – chose qui n’avait guère fonctionné d’ailleurs – tu trouvais à présent l’idée plutôt intéressante. Mais, malgré ton apparence plutôt vulgaire, tu n’étais pas très portée sur la luxure cependant, cet homme pourrait t’être utile autrement qu’en tant que jouet sexuel. En vérité, tu n’aimais guère soumettre un autrui en dehors des ébats. Pour pimenter ton quotidien, ce qu’il te fallait n’était pas un jouet mais plutôt un complice qui accepterait d’assouvir tes appétences physiques de temps à autres. Cet homme paraissait le candidat idéal.

Dans l’optique de mettre en exécution ton nouveau plan, tu défais l’étreinte au niveau du cou du jeune homme puis, tu lèves la main libre en guise d’abandon.

>> C’est bon, j’abandonne ! Fais-tu avec le sourire alors qu’une lueur amusée dansait au fond de ton regard violacé.

Ton timbre ne reflétait la moindre terreur. Au contraire, celui-ci était plutôt teinté d’une trop grande confiance en soi. Si l’homme n’était pas un idiot, il comprendrait que tu abandonnais par ta propre volonté non par parce qu’il t’effrayait. Ne désirant pas le soumettre – tu doutais que cela fonctionnerait de toute façon, vu la nature insoumise de l’inconnu – tu tentais plutôt d’acquérir sa confiance.

>> Je veux bien t’amener à un endroit où nous pourrions nous divertir tous les deux.

Une invitation lâchée sans arrière-pensée. Ta voix n’exprimait le moindre désir caché mais une simple envie de passer du temps en compagnie de l’inconnu …
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Dim 12 Mai 2019 - 19:42
Malgré les mesures de défense désuètes de Shirō, sa tentative d’intimidation n’avait pas porté ses fruits. Au lieu de relâcher sa prise, la Vipère n’avait fait que resserrer son étreinte sur son cou. Si jusque-là il n’était que modérément inquiet sur l’issue de cette rencontre fortuite, il commençait à avoir des doutes sur sa finalité. D’abord prise pour une conquête du minable qui gisait à terre, il s’avérait que c’était elle qui tenait les rênes apparemment. Il comprenait pourquoi maintenant. Fortement indisposé par la prise de la jeune femme, son esprit se mettait à cogiter avec effervescence.

Elle avait d’importants réflexes et une bonne maîtrise du combat rapproché. Elle avalait les distances en un rien de temps, Shirō n’avait jamais la moindre chance de la distancer. Il était maintenant trop tard pour fuir. Il devait improviser une solution sur l’instant. Il s’interdit de regarder vers le cadavre dans la ruelle, de peur qu’elle ne suspecte sa stratégie. Il pouvait tenter une réanimation d’ici afin de la surprendre. Mais dans quel but ? Ce corps sans intérêt serait rapidement évincé et ensuite ? Shirō prendrait la fuite ? Pour se faire rattraper deux secondes après. C’était voué à l’échec. La lame avec laquelle il la menaçait ne risquait pas de lui être fatale. Au pire lui défigurer brièvement le bas-ventre. Ce ne serait pas ça qui la ferait lâcher. Il en était certain. Il se retrouvait à la merci de cette Vipère mais il ne se démontait pas. Son regard était toujours bien planté dans les yeux améthyste de sa taulière.

Qui finit par le lâcher d’elle-même. Elle prenait la chose avec le sourire. Autrement dit, elle abandonnait par « politesse ». Elle ne devait pas être satisfaite de cette entrevue et elle s’en était lassée. Fort heureusement pour lui. Levant la main avec laquelle elle l’avait attrapé, elle témoignait de son abandon définitif pour finalement obtempérer quant à la requête première du jeune homme. Même si le fait de retrouver sa liberté l’enchantait, il ne pouvait en dire autant de cette rencontre. Quel mal habitait cette Vipère si versatile ? Elle semblait bien prête à abandonner leur affront et elle l’invitait à poursuivre dans un contexte et un lieu plus agréable. Etait-ce réellement aussi facile ? Méfiant comme à son habitude, Shirō hocha néanmoins de la tête. Il lui laissa le soin d’ouvrir la marche et il lui emboita le pas.

Si le chemin se fit dans le silence, son esprit bouillonnait. Elle aurait très bien pu le balancer aux autorités compétentes, ou même l’achever elle-même pour qu’il rejoigne le misérable au fond de la ruelle. En position de force, elle avait abandonné son avantage pour les remettre sur un pied d’égalité. Dans quel véritable but ? Il n’arrivait pas encore à décrypter cette étrange créature. Sa silhouette généreuse et appétissante charnellement attirait les regards sur son chemin. Il était vrai que sa plastique devait rendre envieuse plusieurs femmes. Shirō n’y était pas particulièrement sensible. Son regard était plus calculateur que lorgneur. Ce n’était pas un grand adepte des plaisirs de la chair, aussi cherchait-il surtout à débusquer une potentielle faiblesse.

Même s’ils avaient convenu d’un cessez-le-feu, il ne pouvait s’empêcher de songer à une contre-attaque. Elle s’était montrée impitoyable et aurait très bien pu le défaire. Qu’est-ce qui l’empêcherait de recommencer à tout instant ? Pour le coup, il n’avait pas pris la peine de ranger son arme. Juste au cas où. Il était également vigilant sur le trajet qu’elle lui faisait prendre. Leur pérégrination les emmena jusque dans le quartier des Metaru. Elle n’avait pas eu besoin de se faire identifier ou quoique ce soit. Elle devait donc être du clan en question. Intéressant pour le coup. Il lui plairait d’étudier cette capacité pour ses projets.

Alors qu’il restait incertain quant à la tournure des évènements, il identifia les bâtiments comme des habitations. Au détour d’une rue, ils croisèrent un chat occupé à déguster sa proie. Le félin prit peur et laissa là son butin. Un oiseau. Mort. Effectuant un unique mudra de sa main libre, Shirō en profita pour réanimer le petit animal alors que sa compagne de route ne l’avait pas vu. Le volatile se releva et prit son envol, suivant l’ordre donné par son maître : effectuer des allers-retours entre ici et son appartement. Si Yasue était chez eux, et qu’il tardait à rentrer, elle saurait où le retrouver au moins.

Plus serein, il détendit ses épaules et finit par ranger son scalpel à sa place. Il semble qu’ils étaient arrivés. Ils pénétrèrent dans la demeure de la Vipère. C’est en tout cas ce qu’il supposait vu qu’elle était entrée sans prendre de précaution particulière. Il était peut-être temps de mettre fin à ce silence tendu.

- Charmant quartier. Au vu de ce dernier, je suppose que vous êtes membre du clan Metaru, je me trompe ? Oh et permettez que je me présente : Shirō.
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Mer 15 Mai 2019 - 17:13
L’homme accepte ton invitation par un hochement de tête avant de te suivre, délaissant le cadavre du malheureux délinquant dont il avait ôté la vie. Avant de disparaître, tu jettes un bref regard au corps qui gisait au sol se demandant pourquoi l’être de tout blanc vêtu avait tué l’importun. Y avait-il une réelle raison derrière ce meurtre ou bien avais-tu affaire à un simple meurtrier impulsif. Perspective qui pousserait les plus sensés à la méfiance et pourtant tu ne reviens pas sur ta décision mais ouvre plutôt la voie en direction du quartier des Metaru où se trouvait ton domicile. Lieu où tu désirais mener le meurtrier. Choix qui accentuait l’irresponsabilité de ton acte. Inviter un assassin chez soi et de prime sur qui tu ignorais tout était une initiative digne d’un fou mais c’était ce qui était au fond. La folie faisait partie de ton être. Elle était même la source de ton bien être et de ce fait tu appréciais l’entretenir.

Le chemin se fait dans le silence que tu ne cherches pas à briser car celui-ci te convenait parfaitement.

Une fois dans ta demeure, c’est l’homme qui rompt le calme qui s’était immiscé en identifiant l’endroit où vous vous trouviez avant de se présenter. Préférant une démonstration à la parole pour confirmer les propos de ton "invité", tu effectues rapidement des signes pour créer une arme faite entièrement de métal et se rapprochant d’un nodachi par sa grande taille et sa forme mais dénué de fourreau.

>> Pour ta défense, utilises au moins une arme digne de ce nom ! Lâches-tu au dénommé Shirō tout en lui jetant ta création et assez fort mais de sorte à ne pas le blesser car là n'était pas ton souhait.

Tu avais fait exprès de façonner l’arme avec du métal à très haute densité. Ce qui assurait la solidité de l’objet mais qui le rendait en contrepartie très lourd afin de voir si celui à qui tu venais d'offrir l'arme avait assez de force pour la manier correctement.

Tu avais conscience de la dangerosité de ton acte car Shirō pourrait très bien se servir de ton présent pour t’attaquer mais tu ne le pensais pas assez idiot pour oser t’en prendre à toi en ce lieu où le moindre désordre pourrait faire rappliquer ceux du clan Metaru. Et puis, tu avais remarqué que sous son air imperturbable, il n’était en réalité qu’un faible renard que tu pourrais certainement maitriser sans trop d'effort. Là était d'ailleurs la raison qui te retenait de le provoquer en duel. Cet homme ne pourrait certainement pas te satisfaire dans ce domaine. Tu ne doutais pas qu'il avait du talent caché mais certainement pas au combat au corps à corps au vu de sa démonstration que tu avais trouvé si peu convaincante lorsque tu l'avais agressé dans la ruelle.

Gardant la distance qui vous séparait, tu fixes sans gêne Shirō alors que tu tentais de desceller en lui une quelconque défaillance mais tu ne parviens à ressentir le moindre trouble émaner de lui. Ne ressentait-il réellement aucun sentiment de faiblesse ou bien était-il juste un bon acteur pour cacher ses émotions ? Peu importait car ce qui t'intéressait en lui était uniquement cette part d'ombre qu'il avait par contre bien du mal à dissimuler. En effet, plus que son côté indomptable, c'était le mauvais être qui paraissait se dissimuler sous les vêtements immaculés qui t'avait poussé à amener cet homme jusque dans ton antre. Tu avais le sentiment que lui et toi, vous n'étiez pas si différents.

>> Moi c'est Yamiko … Thé ou saké ? Finis-tu par lâcher tout en tournant le talon pour te diriger vers le meuble où était stocké l’alcool et les ustensiles pour le servir …
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Tenma
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Mer 15 Mai 2019 - 21:53
Les déductions de Shirō s’avérèrent fondées alors que la Vipère créa à partir de mudras, une lame d’une taille imposante qu’elle tint d’une main avant de la lui lancer. Le geste avait été sûr et vif, mais pas autant que leur précédent affrontement. Heureusement pour lui d’ailleurs. La lame était mise à nue, mais il put au moins avoir l’occasion de l’attraper de sa main droite. Ce fut à ce moment-là qu’il réalisa qu’elle n’était pas aussi légère qu’il pouvait y paraître. La lame était fine et laissait présager une densité idéale à son maniement. Shirō n’eut aucune honte à y ajouter sa deuxième main pour stabiliser l’objet et s’éviter un malencontreux accident. Après une telle soirée ceci dit, il n’était plus à ça près.

La remarque qu’elle lui avait lancée en même temps que sa création de métal lui avait au moins fait décrocher un petit sourire. Maintenant qu’il tenait l’arme, il put l’observer un instant avant d’en revenir aux yeux violacés de la Vipère :

- Une bonne défense pour qui a les réflexes de l’appliquer. Je vous mentirai si j’insinuai en être capable. Notre prestation de tout à l’heure en est la preuve.

Il n’était pas là pour se vanter mais il n’était pas non plus du genre à se laisser marcher sur les pieds, quelle que soit la technique d’intimidation. Il serait juste ridicule de prétendre être un bon bretteur alors qu’il n’avait pas été capable d’anticiper la course de la Vipère plus tôt. Il la voyait mal appuyer un peu plus ce point. Même si c’était le cas, il lui ferait comprendre que ce n’était pas pour autant qu’il était sans défense. Elle avait les compétences pour le surprendre. Mais il était certain que dans un tout autre contexte, il aurait pu en faire de même. S’il avait usé de son pouvoir pour réanimer sa victime par exemple. Le genre de phénomène qui faisait toujours son petit effet. Même si, à bien y repenser, il doutait que cela suffise à faire flancher la guerrière.

Shirō soutenait le regard améthyste de son hôtesse. Cette lueur et cette couleur étaient vraiment peu communes. Tout comme ce caractère. Jamais sur le papier une telle rencontre ne semblait possible. Et pourtant ils étaient là. Lui, assassin d’un camé en pleine crise de manque, et elle, amazone en quête d’un compagnon. Elle avait eu l’audace de l’inviter, mais elle ne prenait pas vraiment de risque au vu de la performance passée. Shirō restait persuadé que sur le bon timing, il pouvait la prendre au dépourvu. Mais bizarrement, ce n’était pas son intention. Il ne doutait pas que son messager mortuaire saurait avertir sa sœur. S’il venait à mourir ici, il espérait juste que ces histoires de vie après la mort existaient. Pour pouvoir assister à la vendetta orchestrée par sa sœur.

Après s’être toisé un petit moment, la Vipère proposa une boisson à son invité. Il n’hésita pas bien longtemps au vu de l’heure tardive.

- Saké s’il vous plaît.

Le temps qu’elle serve, il l’observa attentivement. Un petit reluquage dans les règles de l’art ? Une simple précaution surtout. L’identification attentive des verres et de la bouteille, au cas où il viendrait à l’esprit imprévisible de la jeune femme de le duper. Un homme comme lui finissant empoisonné, ce serait une honte. Il la laissa servir et s’enquit d’une dernière question avant de saisir son verre :

- Dois-je tout de même garder ça pour un troisième round ou cela vous a-t-il suffisamment occupé précédemment ?

Après qu’elle ait répondu, il déposa tout de même avec délicatesse l’arme qu’il tenait pour la troquer avec le verre. Déposée avec minutie sur la table, l’acier reflétait une version déformée de la scène se jouant sur son fil. Shirō leva son verre et suspendit son mouvement :

- A quoi pouvons-nous trinquer ?
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Gentoku M. Yamiko
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Dim 19 Mai 2019 - 1:29
Tu esquisses un sourire malgré toi face aux propos de Shirō.

>> Je t'accorde que tu es un bien piètre défenseur ... même pour ta propre vie.

Cet homme se révélait être honnête avec lui-même mais tu doutais que c'était le cas envers les autres. Derrière ce semblant de sincérité, tu parierais qu'il était en réalité un de ces sournois qui étaient prêts à inventer n'importe quoi pour parvenir à leurs fins.

Tu n'étais pas vraiment douée pour analyser tes semblables mais ayant vécu longtemps parmi des démons au milieu des humains, tu savais aisément en identifier un qui se présentait à toi. Ce n'était pas parce que tu l'avais surpris en train de tuer un homme sans la moindre hésitation que tu affirmais que Shirō était l'un de ces monstres mais tu parvenais clairement à lire sa nature mauvaise au fond de son regard que tu soutenais sans vaciller d'un iota. C'était d'ailleurs cette raison qui t'avait poussé à l'amener ici. Les "gentils" ne t'intéressaient pas et tu avais pressenti que cet homme n'étaient pas de ceux-là. Mais, avant toute chose, tu devais t'assurer que tu étais dans le vrai ; que ce Renard était réellement celui que tu pensais être.

>> Il n'y aura pas de troisième round … à moins que là est-ce que tu veux ?

Tout en parlant tu avais rempli deux coupelles de saké avant t'en tendre une à ton invité.

>> A notre rencontre, fais-tu ensuite tout en levant ton récipient, répondant ainsi à la dernière question du Renard.

D'une traite, tu vides ton verre puis aussitôt tu te ressers.

>> Que comptais-tu faire de ce cadavre ? Lâches-tu sereinement tout en remplissant ta petite coupe.

Tu lèves ensuite la tête pour fixer Shirô alors que de nouveau tu avais un récipient rempli en main mais cette fois, tu ne le vides pas de suite.

Ta question paraissait comme un piège mais il n'en était rien. Tu n'avais aucune arrière pensée. Par cette interrogation, tu désirais juste en savoir un peu plus sur ton invité. Souhait que ceux qui te connaissaient trouveraient certainement étrange car il n'était pas dans tes habitudes de s'intéresser à autrui. Il y a un mois tu ne te serais jamais intéressée à cet homme, ni à un aucun autre d'ailleurs mais ton séjour à Hayashi t'avait changé ; ou étais-ce parce que tu avais gagné en maturité tout simplement. Quelque fût la raison, tu étais aujourd'hui plus enclin à te rapprocher de tes semblables mais pas envers n'importe qui. Tu ne t'intéressais qu'à ceux qui te ressemblaient. Restait donc à savoir si cet inconnu que tu avais amené chez toi avait quelque chose en commun avec toi ou pas …
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Tenma
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Dim 19 Mai 2019 - 17:53
La Vipère y était allé de son petit commentaire quant à la prestation de combat de Shirō. Guères étonnant au vu du caractère qu’elle semblait posséder. C’était également la raison pour laquelle le concerné ne s’était pas manifesté. Attiser une nouvelle fois un contexte de confrontation n’était pas forcément nécessaire. La plantureuse jeune femme avait donc apporté réponse à son interrogation en levant son verre à leur rencontre. Shirō la suivit dans son geste et vida sa coupelle à l’instar de celle de la Vipère.

Elle n’avait pas laissé le temps reprendre son cours qu’elle revint immédiatement à la charge. Par une question perspicace, il fallait lui accorder. Ce qu’il comptait faire du corps. Ce qui s’avérait être un acte grave était quand même passer au second plan depuis qu’ils s’étaient croisés. Du moins ils n’en avaient pas vraiment parlé. La Vipère avait même pris la peine d’inviter un inconnu chez elle, alors qu’elle était témoin de son acte. Mais sa confiance l’emportait sur sa prudence. Shirō n’était pas désarçonné pour autant par cette question. Elle venait s’inscrire de manière quasi naturelle dans la conversation. A considérer que ses participants fassent partie de la norme. Prenant l’initiative, il prit la liberté de se resservir du saké à son tour. Son hôtesse en avait fait de même et elle avait gardé en suspens son breuvage. Dans l’attente d’une réponse sûrement. Le jeune homme garda donc son récipient en main également.

- Rien du tout, je tue par plaisir parce que je suis un monstre. J’ai assisté au meurtre de mes parents et depuis je suis rongé par des démons intérieurs qui me susurrent de mauvaises actions dans ma tête.

Il laissa volontairement deux secondes de blanc. Il ne put contenir son sourire plus longtemps. Il semblait malvenu de rire d’une telle blague quand certains souffraient de ces maux. N’étant pas directement affecté par la chose, Shirō prenait la liberté d’en plaisanter. Un humour certes douteux mais au vu de sa journée, il se félicitait de pouvoir se détendre un peu.

- Pardonnez cet humour douteux, ce n’est pas ma spécialité non plus. En revanche, la recherche l’est. Je suis constamment à la recherche de cobayes afin de mener mes expériences. Quitte à me fournir mes patients moi-même. Cela fait gagner du temps et…

Il hésita un instant à terminer sa phrase. Elle rentrerait en totale contradiction avec sa blague d’il y a une seconde, mais il se montrait parfaitement honnête pour le coup.

- …d’un côté, cela reste libérateur. Un acte jugé horrible mais qui nous permet de nous purger l’esprit de toute hargne emmagasinée. Mais ce n’est que mon opinion.

Son petit numéro avait de quoi déconcerter la jeune femme. Ou pas ceci dit. Du peu qu’il en avait vu jusque-là, il doutait très fortement que ce genre de déclaration la fasse faillir. Loin de là même. Il se permit de clore par un siphonage rapide de sa coupelle. Il reprit la bouteille et la garda en main, dans l’attente que la Vipère soit de nouveau à sec. Il n’avait pas rompu le contact visuel et, alors qu’il contemplait les astres améthystes de son hôtesse, il s’engagea lui aussi à une question.

- Pourquoi cette altercation si vous n’aviez aucun lien avec la victime ?

Car oui il était maintenant sûr de l’information. Qu’il se fasse attaqué de la sorte parce qu’il avait prétendument ôté la vie à son « jouet », il le comprenait. Que d’une simple menace, il fasse faire machine arrière à cette femme qui ne semblait pas prédisposé à ça, il en déduisait qu’il n’y avait pas un lien aussi fort que ce qu’elle avait prétendu. Et dans ce cas, pourquoi s’être interposée ?!
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Gentoku M. Yamiko
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Dim 26 Mai 2019 - 1:18
Blague ou vérité mais Shirō se présentait comme un victime de la cruauté de la vie. Un homme devenu mauvais après avoir assisté à la mort de ses parents. Une histoire classique qui te donnait presque envie de pouffer. Tu connaissais tant de mortels qui accusaient leur enfance malheureuse d'être responsable de ce qu'ils étaient devenus aujourd'hui. Peut-être que là était en effet la vérité mais, toi qui avait gâché volontairement ton enfance - qui aurait pu pourtant être joyeuse - pour finir dans le camp des "mauvaises graines" ne parvenait pas à comprendre ces martyrs du destin.

Tu as eu certes un père absent - parce qu'il avait été marié à une autre - mais tu as eu une mère et une grand-mère aimantes mais que tu avais rejeté volontairement. Tu les avais abandonné dans ton petit village natal, malgré l'amour qu'elles te témoignaient, afin de rejoindre Matshu pour atterrir dans une organisation mafieuse . Un groupe des mafieux dont tu avais fini par considérer le parrain comme un véritable père. Tu avais trouvé ta place parmi des mécréants alors que tu ne t'étais jamais senti comme chez toi dans ton foyer de naissance où tu avais été pourtant aimée. Et tout ça s'était déroulé ainsi parce que tu n'étais pas un être destiné à vivre dans la paix et l'amour. C'était ainsi que tu te voyais. Tu te considérais comme la seule responsable de ce que tu étais devenue alors entendre Shirō - comme des nombreux autres avant lui - dire que c'était un malencontreux incident de parcours de la vie qui les avait fait devenir "mauvais" te donnait envie de rire.

>> Assume le fait que tu sois tout simplement mauvais au lieu de t'inventer de prétextes pour t'adonner à tes … horribles activités.

Ton timbre était neutre, ton souhait n'étant pas d'accuser le Renard.

Tu avais eu donc raison. Shirō n'était pas un saint et tu appréciais cela mais il te restait encore à découvrir jusqu'à quel point il était mauvais. L'était-il assez pour mériter ton affection ?

>> Je voulais juste te cogner, lâches-tu avec franchise, révélant ainsi ta nature belliqueuse.

Tu attrapes une nouvelle bouteille de saké, laissant la première à ton invité, avant d'aller t'assoir en tailleur sur le tatami autour de la table basse.

>> Si je comprends bien, tu récupères des cadavres pour pouvoir les étudier ? Fais-tu tout en replissant ta coupelle qui se retrouvait de nouveau vide puis tu relèves la tête vers ton interlocuteur. A quelle fin donc ?

Tu étais intriguée de savoir ce que le Renard faisait exactement avec les morts qu'il récoltait. Curiosité qui, une fois de plus, prouvait que tu avais changé. L'ancienne toi ne se serait jamais intéressée à l'activité de cet homme. Le toi d'aujourd'hui se montrait bien plus curieuse en plus d'être plus encline à accepter les autres …
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Dim 26 Mai 2019 - 20:30
Apparemment le trait d’humour n’avait pas percuté la forteresse blindée qu’était la Vipère. Shirō était vraiment très mauvais dans l’exercice. Elle n’avait de toute évidence pas décelé le ton sarcastique et elle le pensait maintenant réellement tourmenté par de vieux démons intérieurs. Pour autant, elle ne lui sauta pas à la gorge comme au premier regard. Elle lui fit remarquer d’ailleurs qu’il devait simplement assumer qui il était plutôt que de se trouver des justifications. Il aurait pu revenir sur ses propos pour préciser le caractère pitoyablement humoristique de sa tirade mais il trouvait ça tout aussi amusant de la laisser avec cette fausse information sur son passé. Si ça ne la motivait pas à le mettre à la porte ou à lui faire subir un autre supplice, il pouvait laisser ça tel quel.

Elle expliqua également la raison de son hostilité. Une simple envie. La Vipère avait le sang chaud alors ?! Inhabituel pour un reptile. Mais il n’en était rien. Shirō pouvait le sentir. Elle faisait passer ça pour une pulsion mais elle avait su se contrôler. Ce qui la rendait encore plus dangereuse. Entre un parfait déséquilibré en quête de destruction permanente de son environnement, ou de lui-même, et un subtil psychopathe maître de ses actions : le second était celui capable du plus grand massacre. Une information que Shirō possédait déjà à propos de son hôtesse. Mais ses propos confirmaient une nouvelle fois cette nature impétueuse, pourtant si bien contrôlée.

Elle était repartie avec une nouvelle bouteille pour s’installer à sa table basse. Elle y prit place selon les conventions et se servit un nouveau verre. Elle s’interrogeait maintenant sur les raisons de la collecte macabre de Shirō. Dans quel but collectionnait-il des cadavres ?

- Excellente question, souligna-t-il en la désignant du doigt.

Il quitta sa position près de la table pour rejoindre le meuble auprès duquel elle avait pris place. Il l’imita et s’assit sur le tatami, juste en face d’elle. Il avait pris soin d’emmener bouteille et coupelle, qu’il déposa sur le bois.

- Le corps humain recèle des secrets que nous n’avons pas encore élucidés. L’un des faits scientifiques les plus connus étant notre utilisation de nos capacités cérébrales. Nous n’en utiliserions qu’un dixième selon certains. En partant de ce postulat, il y a donc d’autres mystères à résoudre. Principale raison qui m’amène à étudier l’être humain.

Il remplit un verre qu’il vida de suite après.

- Puis comme je vous le disais, je pense qu’il est nécessaire de ne pas réfréner nos pulsions violentes. Pour ne pas sombrer dans la folie ou régresser à notre nature primaire, nous devons parfois laisser la morale de côté. C’est comme ça que perdure notre monde après tout.

Shirō ne se voyait pas philosophe mais simple observateur logique de son environnement. Le système shinobi se convenait bien que certains fassent passer leur principe en second lieu lorsqu’il y avait besoin d’effectuer une tâche ingrate que la morale réprouverait en temps normal. Par conséquent, il y trouvait lui-même son compte et il n’en avait pas honte. Laissant la Vipère avec cette réponse suite à sa curiosité, il tourna la tête vers la table où reposait encore l’arme qu’elle avait matérialisée plus tôt. Quitte à être là.

- Si je vous inspire des envies violentes, accepteriez-vous de m’initier à quelques principes d’auto-défense ? Seulement quelques ficelles du corps-à-corps bien sûr.
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Gentoku M. Yamiko
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Mar 28 Mai 2019 - 13:23
Tout en buvant tranquillement, tu écoutais avec toute l’attention que tu pouvais accorder à ton interlocuteur. Ainsi donc, celui-ci récoltait des corps à des fins scientifiques ? Quelle déception pour toi qui s’attendait à une activité bien plus immorale comme le trafic d'organes.

Tu avais grandi dans un monde où les corps, vivants ou sans vie, étaient considérés comme des marchandises alors ce que Shirō te racontait ne te choquait point. Tu trouvais même son penchant plutôt honnête car d’après ses dires, il cherchait juste à comprendre plus profondément le fonctionnement du corps humain. Point de vue que tu ne manques pas de lui faire savoir.

- Je ne vois rien d’amoral dans le fait de vouloir en savoir plus sur le corps humain. Ce qui me déçoit fortement d’ailleurs … Je concède cependant que ta façon de récolter des corps n’est pas très éthique.

Naïvité de ta part ou confiance aveugle dans les propos de ton invité mais tu ne doutais point que derrière ses révélations pourrait se cacher un objectif bien plus abject. Tu ne voyais que la quête de savoir et non ce qui pourrait résulter une fois qu’il aurait acquis la connaissance convoitée.

Tu prends le temps de vider puis de remplir ta coupelle alors que le Renard venait de demander une chose plutôt inattendue mais loin d'être aberrante au vu de votre différence évidente d’aptitude physique. Écart de force que tu prends un malin plaisir à souligner.

- Si j’ai arrêté de te frapper c’est que tu ne m’inspires plus la moindre violence … J’ai horreur de taper sur un être incapable de riposter correctement !

Une fois de plus, tu prends le temps de boire avant de poursuivre, le regard cherchant à captiver celui de ton interlocuteur cette fois.

- Et pourquoi devrais-je t’apprendre à te défendre ? … En te donnant cette arme, j’espérais en vérité que tu te blesserais avec.

Tu venais d’avouer la vraie raison de ton prétendu cadeau. Tu n’en avais cure en réalité de la vie de cet homme, comme celle des autres d’ailleurs. Il pourrait crever aussi misérablement que cet infortuné dont il avait ôté la vie pour ses expériences que cela te laisserait de marbre.

- J’apprécie cependant cette lueur d’effronterie que je perçois dans ton regard alors je veux bien accéder à ta requête si en échange tu me laisses étudier ton corps. J'entends par là, t'examiner sur tous les angles.

Ton timbre était bien serein et tu ne faisais preuve d’aucune excitation car ce que tu demandais n’avait rien de sexuel. Observer un être nu n’était pas l’un de tes penchants mais cela ne te déplairait pas d’examiner chaque parcelle du corps de cet homme aux attraits de plus exotiques. Et puis, tu étais certaine que Shirō allait refuser ta proposition et c’était précisément ce que tu cherchais à obtenir …
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Mer 5 Juin 2019 - 22:35
La Vipère n’avait pas perdu l’occasion de souligner une nouvelle fois leur différence de force. Un trait qui n’étonnait pas Shirō qui commençait peu à peu à discerner ce qui se cachait derrière cette plastique plantureuse et ce regard violacé. Même s’il se doutait qu’il n’était que dans une modeste barque aux abords d’un iceberg. La partie visible n’était que minime par rapport à la réelle masse de l’obstacle. Il appréhendait Yamiko de cette façon. Il tâchait d’inspecter ce bloc de glace pour en comprendre la profondeur.

En vérité, il avait fait exprès de tendre cette perche histoire de sonder le caractère de cette femme qu’il connaissait à peine. Même si ses réactions semblaient impulsives et brutes de décoffrage, il percevait quelque chose d’autre. Une toute autre profondeur ou un abysse qu’il ne saurait expliquer ou justifier. Mais il était homme de science et par conséquent un homme curieux. Ce vilain défaut lui vaudrait sûrement sa perte. Ce petit jeu ne faisait qu’attiser sa curiosité à chaque propos. Il avait bien conscience de l’agressivité dont elle pouvait faire preuve, mais cela semblait cacher quelque chose d’autre. Il en ignorait la nature mais il restait captivé par cette mentalité si singulière. Pour quelqu’un qu’on regardait de travers à cause de sa fonction, et de sa passion.

Même si elle avouait qu’elle avait espéré le voir se blesser, il doutait que c’était une réelle intention. Sinon pourquoi avoir mis fin aux hostilités alors qu’elle aurait pu y mettre un terme d’une manière bien plus macabre. A l’instar de ce que le drogué avait subi de sa main. Mais si lui se justifierait de l’avoir fait pour faire avancer la science, en supprimant un élément inutile de la société, la Vipère semblait servir un dessein plus personnel et intuitif. Parmi ces mots, elle reconnut apprécier l’effronterie dont il faisait preuve. Il ne se serait pas qualifié de la sorte mais c’était semble-t-il la raison pour laquelle il n’était pas encore livré aux autorités, ou six pieds sous terre.

Elle acceptait de céder à la requête du scientifique. Cependant elle tenait à y poser une condition. Elle semblait fonctionner sur le schéma de l’utilité. Un service pour un autre. Ce qu’il ne pouvait lui reprocher. C’était un mode de fonctionnement parfaitement logique et légitime. Il prenait sur son temps pour une petite mise à niveau, ou plutôt une initiation. Il était normal qu’elle exige une forme de dédommagement. C’était en revanche la nature de cette dernière qui le laissa perplexe. Il se demanda s’il avait bien compris. Il n’était pas expert sociologique, aussi lui semblait-il louper un détail. Cependant elle avait fait preuve d’énormément de franc-parler jusque-là. Il était donc clair que lorsqu’elle souhaitait étudier son corps sous toutes les coutures, elle n’y allait pas par quatre chemins. La demande le désarçonnait malgré le fait qu’il s’évertua à ne pas l’afficher. Il accueillit la demande avec un petit sourire en coin malicieux.

- Je vois, murmura-t-il.

Il se leva et rejoignit la table d’où il venait à la base. Celle où reposait le sabre qu’elle avait créé de ses mains et de son chakra. Il apposa sa main sur le dossier de l’une des chaises, faisant tout de même face à son hôtesse aux réclamations étonnantes. Il avait profité du mouvement pour emmener sa coupelle avec lui. Il la leva dans la direction de la Vipère, comme pour sceller un accord.

- Vous semblez fonctionner sur le système de l’échange de services. Aussi j’accepte. Vous m’apprenez quelques bases de l’auto-défense et en échange je vous partagerai mon savoir sur le corps humain. J’en ai disséqué assez pour vous faire un cours entier sur le fonctionnement de ce dernier, déclara Shirō en déposant sa coupelle sur la table.

Il avait bien conscience de ne pas réellement respecter le contrat qu’elle avait proposé au départ. Ce qui induisait donc un possible mécontentement. Ce qui pouvait amener à une réaction immédiate. Il en avait fait les frais et il ne comptait pas se faire surprendre à nouveau. C’est pourquoi il profita que sa main tenant la coupelle soit sur la table pour pousser violemment l’arme blanche. Il l’envoya le plus loin possible de la Vipère alors que déjà son autre main s’était emparé d’un kunaï dans sa poche. Elle n’avait pas besoin d’arme pour le désarçonner mais il préférait s’éviter une mauvaise surprise. Si elle avait été entièrement honnête plus tôt, une lame fichée dans le ventre du scientifique ne la contrarierait pas. Bien campé sur ses positions, il était prêt à recevoir la contre-attaque potentielle. Toujours un petit sourire aux lèvres, pour le moment, il lui demanda :

- Cela vous convient ?
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Gentoku M. Yamiko
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Mar 11 Juin 2019 - 14:21
Tout en continuant de boire en toute sérénité, tu suis Shirō du regard alors que celui entreprit de se relever pour rejoindre la table où il avait déposé l’arme que tu lui avais offerte. Même un presque idiot aurait compris qu’il allait faire quelque chose de cette épée posée devant lui à un moment ou à un autre alors que tout en t’adressant la parole il levait sa coupelle dans ta direction, pour mieux te feinter assurément. Pourquoi donc s’éloigner en direction de l’arme alors qu’il venait à peine de te rejoindre autour de la table basse ? Ce que cet homme tentait d’entreprendre était si évident pour ta personne que cela t’amusait au point d’esquisser un léger sourire derrière ton verre alors que tu t’apprêtais à éviter son assaut à tout moment tout en gardant ta position.

Mais, ce qui se produit te surprend car au lieu de t’attaquer, en balançant l’épée sur toi comme tu le pensais, Shirō avait plutôt entrepris de la jeter loin de toi. Tu comprends alors qu’il avait plutôt cherché à te priver de cette arme. Une initiative qui, la surprise passée, te fait éclater de rire malgré toi alors que le Renard s’était armé d’un kunaï tout en gardant ses distances. Vraisemblablement, il ne comptait pas t’attaquer mais s’apprêtait juste à se défendre contre toi. Shirō avait certainement prévu que sa réponse ne te plairait pas et, il avait bien raison. Ce qu’il proposait n’était pas ce que tu avais réclamé mais contrairement à ce qu’il croyait, tu n’allais pas l’agresser pour si peu. S’acharner sur être aussi faible que lui ne te procurerait le moindre plaisir.

- Vu l’attitude que tu as adoptée, tu savais déjà que ta proposition n’allait pas me convenir.

Tu marques un silence après l'affirmation alors que sereinement, tu vides ta coupelle avant de reposer délicatement le récipient vide sur la table basse puis tu fixes Shirō dans les yeux.

- Tu as donc tout à fait compris ma demande, seulement tu ne veux pas la satisfaire … Dans ce cas, tu n’as qu’à te trouver quelqu’un d’autre pour t’enseigner.

Ce n’était pas des shinobi avides de transmettre leurs savoirs qui manquaient à Kumogakure no Sato. Shirō en trouvera un facilement et qui, contrairement à toi, ne lui réclamerait rien en retour. Tu détestais apprendre d’un autre mais tu abhorrais encore plus enseigner. Tu trouvais cela si lassant.

- Si tu n’as plus envie de boire en ma compagnie, tu peux t'en aller ! Ajoutes-tu ensuite alors que de nouveau, tu remplissais ton verre.

Tu n’avais pas pour habitude de boire à l’excès mais tu étais d’humeur à te saouler ce soir et ce, seule ou accompagnée. Tu n’avais rien d’important de prévu le lendemain et tu étais chez toi alors tu pouvais te permettre te t’écrouler ivre-mort sur ton sol …
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Dim 16 Juin 2019 - 20:07
Bien sûr qu’elle ne serait pas satisfaite. Le scientifique s’en doutait et s’il s’était armé, c’était en prévision d’une réplique de la part de son hôtesse si particulière. Au lieu de ça, la manœuvre la fit rire. Il est vrai qu’à sa place, la situation devait être divertissante. De tels moyens pour se défendre, c’était risible. Seulement Shirō n’avait pas vraiment le choix. Jeter l’arme sur elle pour la blesser aurait pu être une bonne option mais pour une experte du corps-à-corps, cela lui aurait juste permis d’être armé sans avoir besoin de se fatiguer. Une main tendue, un rattrapage et voilà la Vipère prête à frapper. C’est pour ça qu’il avait projeté la lame le plus loin possible d’elle. Egalement car il était curieux de voir si elle était capable d’attirer le métal à elle. En tout cas celui né de son chakra. La réponse à cette question ne serait pas pour tout de suite, peut-être même pas à l’ordre du jour.

Ayant décliné la part du marché que lui soumettait la Vipère, cette dernière annulait tout bonnement le contrat qu’il avait voulu conclure avec elle. Pas d’entraînement nocturne pour le combat rapproché, il devrait se débrouiller autrement. Ce qui en soit ne le dérangeait pas outre mesure. Il avait proposé cela sur l’instant mais ce n’était pas non plus un objectif personnel qu’il souhaitait atteindre. Shirō avait néanmoins un doute sur la suite des évènements. La tournure de phrase de son hôtesse avait beau inclure la formule précise lui intimant de partir, elle avait également précisé la condition. S’il ne souhaitait plus boire avec elle.

Il aurait tendance à remercier la Vipère puis à s’éclipser pour lui laisser de l’air. Mais l’araignée qu’était l’esprit de la kunoichi avait réussi à tisser ses fils. Il était en quelque sorte prisonnier. De sa propre curiosité. Son comportement, ses mots, sa façon de penser. Elle était intrigante. Le genre de beauté fatale qu’on sait dangereuse mais dont on ne peut se défaire. Même si le physique ne l’intéressait guère, il était captivé par cette rencontre et il souhaitait en savoir un peu plus. Il se doutait que ce ne serait pas une mince affaire cependant. La Vipère ne se laissait pas approcher si facilement.

- Votre compagnie reste amusante et votre alcool fort goûteux.

Sans ajouter de fioriture, il quitta de nouveau la table. Il avait rangé sa modeste arme de jet pour la remplacer par sa coupelle. Il retrouva sa place à table, près de son hôtesse, où il se resservit un verre. Il le porta à ses lèvres et engloutit le contenu du petit récipient. Lorsqu’il le reposa sur le bois vieilli par le temps, il jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Il reporta ensuite ses yeux sur ceux de la kunoichi, à la couleur si particulière mais toujours aussi envoûtante.

- Je vous propose un jeu pour la peine. Vous semblez être adepte du principe du prêté pour un rendu. Service contre service. Si je ne puis satisfaire votre envie anatomique, je puis me rattraper avec quelques informations personnelles. De la nature que vous souhaitez.

Il n’était pas facile pour Shirō de savoir à l’avance si ce principe conviendrait réellement à cette femme à la fois honnête mais mystérieuse. Elle avait un sens de la répartie brute de fonderie qui lui permettait de ne pas trop en dire sur elle-même. Aussi cette idée pourrait la rebuter. Il n’y a que ceux qui ne tentent rien qui n’ont rien.

- J’ignore tout de mes parents ou de mes origines. A vous ?
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Mer 19 Juin 2019 - 17:23
La Sauvageonne et le Renard

feat. @SHIRŌ

- Si tu veux me divertir, je préférais que ce soit physiquement, fais-tu en guise de réponse et calmement malgré ta requête plutôt osée.

Depuis tout à l’heure, tu te montrais comme une véritable dévergondée en réclamant à Shirō des choses plutôt du domaine de la perversion mais, en réalité, bien que tu ne le trouvasses pas repoussant et même plutôt séduisant, tu n’étais point animée d’une envie de copuler avec lui. D’ailleurs, tout en parlant, tu avais gardé les yeux rivés sur ta coupelle, alors que tu remplissais celle-ci pour la énième fois. Preuve que tu n’accordais pas vraiment d’importance à ce que tu avançais. En vérité, tu cherchais juste à changer de sujet de conversation. Tu n’aimais guère parler de toi, ni écouter un autrui relater sa vie.

De nature peu loquace, il serait fort difficile de t’engager dans une longue conversation. Shirō allait vite le comprendre, si ce n’était pas déjà le cas.

Si tu n’aimais pas bavarder, pourquoi donc avoir invité cet homme à te tenir compagnie ? La raison était simple : il émanait de lui quelque chose qui tu appréciais. Tu étais dans l’incapacité de définir ce que c’était exactement mais cela s’apparentait à une certaine attirance et, non pas physique mais plutôt spirituelle. Une attraction qui semblait être réciproque car tu doutais fort que Shirō était resté juste pour ton alcool. Il n’était certainement pas un homme à supporter la présence d’un autre juste par politesse ou l'envie de profiter de sa boisson.

- Si tu préfères papoter, dis-moi plutôt ce que tu fais exactement avec ces cadavres que tu récoltes ?

Tu prends le temps de soulager ta gorge avec un peu saké avant de poursuivre.

- Il n’y a pas besoin d’être clairvoyant pour comprendre que tu es un shinobi. Je suppose donc que ces corps sans vie ne servent pas qu’aux dissections afin d’étudier l’anatomie humaine … Je me trompe ?

Tu avais ancré profondément tes prunelles dans celles de Shirô avant de poser la question afin de guetter ses réactions.

Etant entourée depuis longtemps des shinobi qui œuvraient dans des domaines très variées, tu avais déjà entendu parler de la nécromancie. Une aptitude de réanimer des corps sans vie qu’avaient certains ninjas. Et tu soupçonnais Shiro d’être l’un d’entre eux …
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Sam 22 Juin 2019 - 1:33
Une fois de plus, la maîtresse de maison insistait sur sa requête. Shirō avait beau essayé de détourner le sujet de la conversation, elle en revenait toujours à ce seul moyen de distraction. Le Genin était presque tenté d’obtempérer ne serait-ce que pour clore ce débat une bonne fois pour toute. Mais c’était une échéance qu’il préférait éviter. Il ne voyait pas de raison d’accepter dans l’immédiat. Il préférait savourer l’alcool et en apprendre un peu plus sur la mystérieuse Vipère.

C’était un faible mot la distinguant. Elle semblait passer par toutes les humeurs et émotions. Difficile de la cerner. Le genre de personne jouant un rôle pour ne pas être percé à jour. Entretenir le mystère ne faisait que nourrir la curiosité et c’est ce qui devait lui offrir beaucoup de succès auprès de la gente masculine. Après les courbes généreuses bien sûr. Ce genre de comportement pouvait également dissimuler des troubles bien plus intenses qu’il valait mieux garder pour soi. Il n’était pas aisé, même impossible, de définir laquelle de ces situations collaient le mieux au caractère de la Metaru. Au moins son hérédité ne faisait aucun doute.

Après s’être plaint de la non coopération de Shirō sur sa demande, elle préféra enchaîner avec une question. Pour quelqu’un préférant le langage du corps à celui de la prose, elle devenait de suite plus bavarde. Bien sûr elle devait aussi s’interroger sur le légiste. Elle n’hésita pas à remettre en doute sa curiosité soit disant médicale. Elle avait bien vu que son invité était plus qu’un simple médecin. Sa fonction de shinobi ne lui avait guère échappé et elle semblait déjà faire le lien toute seule. Le pouvoir de Shirō n’était pas exclusif. Il y en avait eu d’autres avant lui et la rumeur de cette capacité avait fait le tour du Yuukan.

Shirō aurait par conséquent pu renvoyer son hôtesse à ses pensées comme il sentait qu’elle avait déjà le fin mot de l’histoire. Il se le serait permis s’il n’avait pas été chez elle en train de profiter de ses bouteilles de sake. Il termina d’ailleurs son verre avant de plonger ses yeux dans ceux de la Vipère.

- Je récolte des corps afin d’en apprendre plus sur l’anatomie et le fonctionnement de notre organisme. Mais une fois le travail terminé, ils ne sont plus d’aucune utilité à quiconque. Des êtres mutilés et minutieusement étudiés pour la science. Par conséquent, je leur offre littéralement une seconde vie.

Shirō ne pouvait pas être plus clair. Si la Metaru avait des doutes, ils venaient de se confirmer suite à ces propos. Ayant dissipé son doute et s’étant confié dans la foulée, le scientifique se voyait mal ne pas exiger un retour des choses.

- Cela fait déjà deux choses que je vous avoue. Aussi si vous tenez vraiment à ce que nous nous divertissions, autant que ce soit de manière réciproque.

Shirō n’exigeait pas nécessaire de se montrer plus précis. Son interlocutrice avait suffisamment de jugeote et d’esprit pour voir où il voulait en venir. Il se montra néanmoins bon prince en ôtant la veste qu’il portait habituellement pour la déposer à ses côtés. Dévoilant ainsi un simple haut au tissu fin.
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Lun 24 Juin 2019 - 22:54
La Sauvageonne et le Renard

feat. @SHIRŌ

Shirō confirme tes pensées. Il était bel et bien un de ces shinobi qui maîtrisaient l’art de la nécromancie. Une discipline qui te laissait totalement neutre. Tu n’étais ni pour, ni contre cette pratique que beaucoup considéraient comme immoral.

Tu prends le temps de descendre entièrement un énième verre de saké puis de reposer avec délicatesses la coupelle vide avant de plonger de nouveau dans regard dans celui de Shirō. Ce dernier venait de te proposer un « marché » que tu trouvais loin d’être équitable. Son geste t’invitait à ton tour d’ôter ton haut mais contrairement à lui, tu n’avais pas plusieurs couches de vêtements sur toi. Si tu enlevais ton unique haut alors tu te retrouverais les siens à l’air car tu n’avais aucun sous-vêtement à ce niveau-là, ton vêtement étant assez serré pour maintenir ta poitrine - qui avait encore toute sa fermeté de la jeunesse - en place.

- Ne me prends pas pour une idiote, veux-tu ! Si tu veux que l’échange soit réellement réciproque comme tu dis, mets-toi donc entièrement torse nu et seulement après je ferais de même.

Même si le Renard venait à accepter ta proposition, d’un point de vue général et moral, cela ne serait toujours pas impartial. En effet, si un homme pouvait se balader torse nu dans les rues sans craindre de représailles, une femme serait accusée d’outrage public à la pudeur en agissant pareil. Mais, n’ayant aucune pudeur, l’offre de Shirō ne te dérangeait pas, du moins s’il décidait d’appliquer la règle que tu venais d'imposer.

Tout en parlant, tu t’attèles à remplir de nouveau ta coupelle, les yeux rivés sur ton verre.

- Et pour que nous soyons vraiment sur un pied d’égalité je vais te dire deux choses sur moi.

Tu reposes la bouteille de saké puis prend en main le verre plein mais tu ne le vides pas de suite.

- Je sais qui est ma maternelle mais pas mon géniteur. Je sais juste que ce dernier est un Metaru. Et je suis une chuunin de Kumogakure no Sato et je cherche à m'améliorer en fuinjustu en ce moment.

Tu avais répondu à la question que t’avais posé précédemment Shirō puis tu lui avais partagé le domaine dans lequel tu désirais progresser actuellement. Tu trouvais que cette dernière information équivalait à celle qu'il t'avait fourni sur sa pratique de la nécromancie. Tous deux cherchaient à vous perfectionner dans votre domaine respectif. Les données partagées étaient donc équitables selon toi même si, à bien y réfléchir, tu avais beaucoup plus dit que lui ne l'avait fait. Mais, ce que tu venais de lui partager n'étaient point des secrets alors tu ne t'attardes pas sur ce point que tu qualifiais de bien futile.

D'une traite, tu vides enfin ton verre avant de reposer la coupelle de nouveau vide sur la table basse. Tu ancres ensuite bien profondément tes prunelles dans celles de Shirō alors qu'une certaine lueur d'impatience dansait au fond de ton regard violacé. Allait-il s'exécuter ? Telle était la question qui trottait présentement dans ton esprit …
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Mar 9 Juil 2019 - 9:42
Même si son hôtesse s’était montré froide par ses réactions ou propos, elle semblait cette fois plus encline à parlementer maintenant que le scientifique avait émis l’idée d’obtempérer à son petit jeu anatomique. Lui-même ne comprenait pas vraiment l’intérêt qu’elle pouvait trouvé à vouloir déshabiller un parfait inconnu. Enfin il n’était pas naïf au point de ne pas en comprendre les éventuelles retombées, simplement il voyait mal ce qu’elle pouvait attendre de lui. Elle l’avait maîtrisé en un rien de temps et n’avait pas manqué de lui faire remarquer son échec. Elle était cependant restée assez curieuse pour l’inviter chez elle et lui proposer cet échange. Même si Shirō était d’un naturel réservé, il succombait ici à la curiosité.

La Metaru s’indigna faussement, l’accusant de la prendre pour une imbécile. Ce qui n’était pas son intention. Il n’avait ôté sa veste que pour lui faire comprendre ses intentions. L’argumentaire de la Vipère était limpide et partagé par le légiste qui ne comptait pas déséquilibrer leurs rapports. Elle avait néanmoins accepté de se confier un peu plus sur elle-même, après s’être resservi une coupelle de saké. La suggestion de Shirō avait au moins eu le mérite de titiller la curiosité de la kunoichi. Ce qui ne devait pas être chose aisée, devinait-il avec le peu d’éléments qu’il connaissait sur cette étrange femme. Elle acceptait donc de lui confier deux informations à son sujet.

La première concernant sa famille. Elle avait au moins la chance de connaître sa mère. La seconde étant plus orientée sur sa condition de kunoichi. Elle était donc une Chûnin. Ce qui expliquait l’écart de force entre les deux partis. Elle lui avoua également être à la recherche d’amélioration dans ses compétences en matière de sceaux. Lui qui s’y connaissait que très modérément, il avait néanmoins un nom en tête. Celui d’une autre famille importante du village.

- Le Fûinjutsu est un domaine de compétences intéressant mais complexe. Néanmoins sa compréhension permet bien des choses, toutes aussi intéressantes. Vous devriez essayer de vous rapprocher du clan Suzuri, leurs prouesses en la matière sauraient satisfaire votre envie de progression.

Il descendit à son tour la coupelle posée devant lui. La sensation de l’alcool descendant dans sa gorge, lui réchauffant le gosier, lui permit de se détendre un peu maintenant que la Vipère semblait plus posée. Mais toujours aussi farouche, comme en témoignait la lueur intrigante au fond de son regard. Une intensité que Shirō lui rendit alors qu’il se resservait.

- En tant que Chûnin, vous devez avoir la charge d’une équipe j’imagine. Vous leur demandez tous de se déshabiller la première fois que vous les rencontrer ?!

Sa demande avait bien sûr était tournée sur le ton de la dérision. Il était néanmoins interrogatif sur le fait qu’on ait confié à la Vipère l’enseignement de jeunes pousses. Même si elle semblait particulière, elle n’en restait pas moins une redoutable guerrière du peu qu’il avait encaissé. Son enseignement pouvait en guider certains. Peut-être même certains visages que Shirō connaissait. Mais ayant conscience d’avoir posé une question personnelle, et au vu de sa réaction précédente, le scientifique se doutait bien que son hôtesse ne se contenterait pas de répondre simplement à sa question. Sans contrepartie du moins. Il retira donc son haut, dévoilant son torse au grand air. Un jeu peut-être dangereux mais s’il fallait ça pour une réponse. Ses quelques bleus masqués par son teint de peau devraient lui attirer quelques railleries de la part de la Vipère. Même si cette dernière devrait également jouer le jeu à son tour, si elle respectait ses propos précédents.
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Sam 13 Juil 2019 - 20:36
La Sauvageonne et le Renard

feat. @SHIRŌ

Tu étais au courant de l’expertise du clan Suzuri dans l’utilisation des sceaux mais tu n’étais pas du genre à quémander l’aide d’autrui, quand même tu savais en avoir grandement besoin. Lorsque l’aide était proposée par l’autre, tu ne la refusais pas, si tu jugeais en avoir en effet besoin mais, il t’était très difficile d’aller solliciter le soutien de quelqu’un par toi-même. Et ceci s’appliquait aussi bien dans le domaine d’apprentissage que dans ta vie en générale. A titre d'exemple, tu ne crierais jamais au secours quand même tu serais en grand danger et incapable de t’extirper toute seule d'une situation. Attitude qu'on pourrait attribuée à un orgueil trop haut placé et pourtant c’était loin d'être ton cas. Bien au contraire, malgré ton air hautain vu de l'extérieur, tu ne te considérais pas comme au-dessus des autres ou quelqu’un de suffisamment puissant pour n’avoir besoin de personne.

La réalité était que dès que tu as eu l'âge de la conscience, tu n'as jamais apprécié l'idée d'être dépendant d'un autre. Dès ton plus jeune âge, tu avais appris à te débrouiller seule et le fait d'avoir été rejetée par tes camarades - aussi bien dans ton enfance que plus tard à cause de ton côté belliqueux - n'avait pas arrangé les choses. Depuis que tu avais intégré le Village Caché des Nuages, tu avais cependant commencé à faire l'effort de te laisser aider car tu savais que c'était le moyen le plus rapide pour atteindre l'objectif qui t'avais mené à Kumo, plus exactement chez le clan Metaru. Pour espérer maîtriser rapidement ton pouvoir héréditaire, tu avais même accepté d'avoir une sensei officielle qui était, bien évidemment, une personne issue du clan des manieurs de métal. Mais, si tu avais accepté de te faire aider dans la maîtrise de ton kekkei genkai, tu préférais cependant te débrouiller seule dans l'apprentissage du fuinjutsu. Et pour ce faire, tu te reposais beaucoup sur des données écrites, bien que la lecture n'était pas vraiment ta passion. Tu n'avais même pas besoin de se rendre à la Grande Bibliothèque pour te documenter. Tu avais trouvé assez de parchemins et livres sur le sujet dans la bibliothèque personnelle du clan Metaru.

- Je peux me passer des Suzuri. Il y a suffisamment des documents à disposition sur le fuinjutsu que n'importe quel shinobi doté d'un minimum de volonté pourrait parvenir à maîtriser cet art tout seul.

Tu savais que quelqu'un qui maîtrisait parfaitement le sujet pourrait t'aider à progresser plus vite et mieux mais tu n'étais qu'au début de ton apprentissage et, pour l'heure, tu préférais avancer seule.

- Je ne peux pas répondre à cette question car je n'ai jamais été chargée d'encadrer une équipe.

A vrai dire, tu n'as jamais compris pourquoi tu avais monté en grade. Sans doute pour récompenser tes efforts de bonne conduite et pour te motive à continuer. Après tout, malgré ton absence évidente d'esprit d'équipe et ta mauvaise manie à n'en faire qu'à ta tête, tu avais accompli toutes les missions qu'on t'avait confié. Ceux d'en-haut avaient connaissance de ton "sale" caractère et c'était certainement pour cette raison qu'ils ne te poussaient pas à prendre des novices sous ton aile. Ils craignaient sans doute pour la santé physique et mentale de ces derniers car si tu ne les tuerais pas, du moins pas volontairement, ils risqueraient fort d'avoir la vie dure avec toi. Et le fait de n'avoir personne à ta charge te convenait parfaitement alors tu ne faisais rien pour changer la situation.

Sereinement, tu remplis de nouveau ton verre vide, délaissé sur la table basse, que tu prends ensuite en main une fois pleine mais tu ne le portes pas de suite à tes lèvres. Le regard toisant sans gène le torse nu de Shirō, tu semblais ravie de cette scène qui s'offrait à tes yeux.

- Pour respecter la règle, je suppose que je dois enlever mon haut mais j'ai la flemme alors tu n'as qu'à me le ôter toi-même !

Tu vides enfin ta coupelle, et d'une traite cette fois encore, avant de jeter le récipient vide derrière toi pour faire comprendre à ton compagnon de boisson que tu avais terminé de boire et qu'il était temps de passer à autre chose. Désir qui se reflétait dans la lueur de ton regard améthyste qui dévorait l'homme qui se tenait en face de toi.

Effet pervers de l'alcool ou pas mais tu te sentais étrangement d'humeur à flirter avec le Renard alors que ce n'était pas quelque chose que tu affectionnais particulièrement. En général, tu sautais sur celui que tu avais choisi pour satisfaire ton besoin sans chercher à rendre le moment plaisant pour l'autre. Shirō semblait avoir un effet innovant sur ta personne. Avec lui, tu étais disposée "à jouer" au lieu de se contenter de vouloir se satisfaire …
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Dim 14 Juil 2019 - 23:10
Shirō avait maintenant une meilleure idée du personnage qui se présentait à lui. Même si elle préservait beaucoup de parts d’ombre et de mystères, leur entretien qui durait maintenant depuis une paire d’heures lui permit d’édifier un rapide portrait. Une certaine impulsivité couplé à un manque de patience, qu’il ne pouvait encore classé comme étant réel ou un simple réflexe inconscient visant à se protéger. Il doutait même d’en avoir la réponse en restant une vie entière à la faire parler. En dépit de la curiosité qu’elle suscitait pour lui, il n’irait pas jusque-là. Chacun avait besoin de son jardin secret. Il préservait le sien et elle en faisait de même. Leurs jardins avaient une superficie importante par rapport à d’autres et il suffisait de ne pas marcher sur les parterres fleuris pour que tout se déroule dans la plus stricte cordialité. Au premier regard, il ne s’était pas imaginé finir la soirée ainsi.

Elle marquait d’une poigne de fer son indépendance en refusant de quémander l’assistance des gardiens de la Grande Bibliothèque. Un esprit qu’il pouvait aisément comprendre. Lui-même étant autodidacte de son art obscur. Même si pour le coup, la situation était différente puisque cet arcane ne comptait pas d’ouvrages précis ou détaillant tous les rituels possibles. De brèves évocations de dangereux personnages capables de violer la loi sacrée de la vie. Shirō avait apprécié cette formule au détour d’une de ses lectures. A la fois très poétique et très amusante à ses yeux. D’un côté ce qu’elle lui avait répondu n’était pas faux. Des lectures approfondies pouvaient se suffire à elles-mêmes pour passer à la pratique mais les difficultés rencontrées seraient par conséquent plus difficiles à surmonter. Il ne comptait pas insister sur le sujet dans tous les cas.

Il apprit par la même occasion, suite à sa question plus personnelle et tournée à la dérision, qu’elle n’avait jamais eu à encadrer un groupe de Genin. Malgré son rang, le village ne lui avait pas confié de jeunes pousses à former. Ce qui était un peu stupide. Pourquoi accorder le grade supérieur à une personne si c’était pour ne pas lui attribuer des personnes moins expérimentées. L’argument avait quand même dû être abordé. Kumo ne manquait pas de recrues novices à former, Shirō en étant un des exemples. Il concevait que la personnalité particulière et le fort caractère de la Vipère augurait des entraînements ardus pour quelconque élève mais dans ce cas il aurait fallu la laisser au grade de débutant. Une décision administrative de plus qui passait au-dessus de la tête du scientifique, même s’il ne se considérait pas comme doté des outils intellectuels pour comprendre.

Son hôtesse se servit un énième verre. Il n’avait pas réellement fait le compte mais il savait en revanche qu’elle avait bu plus que lui. Il n’était pas habitué à boire énormément même s’il y prenait parfois plaisir. Le genre de loisirs qu’il s’accordait. Après trois quart de sa vie passé dans une prison, il avait pris la liberté en sortant de s’essayer à toute sorte de plaisirs. Afin de se faire une idée. Il n’avait pas tout exploré, car pas du tout intéressé par certains attraits comme la drogue ou la prostitution. L’alcool fut en revanche l’un d’eux et il tâchait de ne pas s’y réfugier pour autant. L’homme de science connaissait les effets et limites de cette substance qu’il dosait avec autant de précision que ses produits en laboratoire. Mais il n’était pas suffisamment naïf pour ne pas remarquer l’œil violacé où dansait une soudaine lueur amusée. Un regard très observateur de son intimité dévoilée. Elle semblait divertie, si l’on puit dire.

Néanmoins elle se montra réticente à obtempérer. Elle préféra lui laisser le soin de la dévêtir de son haut. S’il y avait eu le moindre doute suite à leur échange de regard précédent, cette demande n’y laissait plus aucune place. Etait-ce un jeu dangereux que de se laisser séduire par de telles suggestions. Shirō songeait aux plaisirs découverts lorsqu’il avait pu quitter son cocon carcéral. Le plaisir charnel était l’un de ceux qu’il avait découvert. Là encore la science ne pouvait qu’encourager ce genre de divertissement à la fois sain pour le corps et l’esprit. Il émit donc un petit sourire alors qu’il quittait sa place pour se rapprocher de la Vipère.


- Si cette flemme est si importante, peut-être ferais-je mieux de m’en aller, proposa-t-il.
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Lun 15 Juil 2019 - 17:11
La Sauvageonne et le Renard

feat. @SHIRŌ

Lorsque l’homme quitte sa place pour venir à tes côtés, tu te demandes si c’était finalement une bonne idée de l’avoir invité à venir ôter lui-même ton haut. Tu n’aimais guère être touchée si ce n’était pas pour chercher à te faire du mal. Violence à laquelle tu prendrais bien sûr plaisir à répondre et équitablement si ce n’était pas avec plus de fracas. Mais, présentement, la situation se s’apprêtait pas à un combat, du moins, pas à un véritablement affrontement qui t’octroierait le plaisir de frapper le provocateur à ta convenance.

Lorsque Shiro commence à te toucher, ton corps se crispe malgré son geste plutôt tendre. Tout en soutenant son regard qui dévorait le tien, tu retenais l’envie de le rejeter violemment. Tu étais l’initiatrice de votre jeu mais ton être refusait de s’y soumettre. Si l’alcool t’avait donné la volonté de s’amuser avec cet homme, ton corps refusait cependant de se laisser faire. Ce dernier n’était pas habitué aux attouchements délectables. Le moindre geste qui allait dans ce sens, poussait celui-ci à réagir avec violence. Chez une autre, les initiatives du Renard pourraient éveiller le désir mais chez ta personne, ils ne faisaient que faire naître une vive envie de le brutaliser. Chose qui ne serait pas très correcte de ta part car, après tout, c’était toi qui avais ouvert ce jeu que tu qualifiais à présent de vraiment ridicule.



Dernière édition par Gentoku M. Yamiko le Mer 17 Juil 2019 - 9:33, édité 2 fois
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Lun 15 Juil 2019 - 22:01
Que ce soit par les actes ou les mots, Shirō semblait avoir déclenché quelque chose au sein de son hôtesse. Elle si réservée, assez froide et presque stoïque, elle avait l’air de s’être éveillée. La Vipère n’était plus lovée dans sa tanière, elle passait à l’acte. Si le scientifique s’était attendu à une réaction aussi brusque, il aurait peut-être été moins entreprenant en besogne. En même temps il n’avait fait qu’obtempérer suite à la demande de cette dernière. Derrière cette soudaine impulsivité, il ressentit autre chose. De moins agréable.

Ce ne pouvait être de la gêne puisqu’elle semblait en être dépourvue. Peut-être était-ce une façade qu’elle tentait de se donner pour se réfugier mais il en doutait fortement. Elle semblait réellement à l’aise avec son corps. Sa plastique très avantageuse ne pouvait la classer parmi les femmes qui se sentaient mal dans leur peau. Même s’il s’agissait d’une information erronée. Des courbes trop généreuses qui attiraient trop l’œil pouvaient également avoir un effet de pression sociale qui poussait au mal-être. Certains bouquins de psychologie traînaient toujours à l’hôpital non loin de la morgue mais ça restait encore un sujet obscur pour le légiste. Tout comme les femmes, mais il était certain de ne pas être seul dans cette galère.

Rien de tout ça ne semblait qualifier le comportement sous-jacent de la Vipère. C’était presque imperceptible mais Shirō gardait en tête cette impression sans réussir à s’en débarrasser. Peut-être lors de ce bref contact physique auquel il était à l’origine, un réflexe micro-musculaire capté par ses mains habituées à la manipulation du corps. Il ne saurait mettre une étiquette sur ce sentiment. Ce qui n’avait pas empêché aux choses de se corser dans le sens désiré par la Vipère.

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