Premier tour : METARU G. YAMIKO contre SETSUNA KURAI

Alors que tu regardes les autres participants qui patientaient en attendant leur tour de rentrer dans l'arène tout comme toi, tu te disais que tu aurais mieux fait de ne pas participer à ce tournoi dont la finalité ne t'intéressait guère. Malgré ton amour pour le combat, tu n'aimais pas te donner en spectacle. Les cris des spectateurs qui parvenaient à tes oreilles attisent ton incertitude. Tu étais divisée entre l'envie de rester afin d'étancher ta soif de baroud et le désir de partir pour ne pas t'offrir en spectacle tel un animal de cirque.

Adossée contre un mur du vestiaire, les bras croisés sous ta poitrine, tu fermes les yeux pour mieux réfléchir sur la décision à prendre mais une voix qui t'interpelle pour t'annoncer que ton tour était arrivé te fait comprendre qu'il était trop tard pour faire marche-arrière. Si tu te désistais maintenant, il y a de forte chance que tu seras considérée comme une lâche. Tu avais cure des opinions d'autrui mais tu ne tenais pas à être considérée comme une couarde. Tu abandonnes donc rapidement l'idée d'abdiquer et tu te diriges vers l'arène des pas fermes.

Les cris s'élèvent à ton entrée et tu fronces les sourcils d'exaspération. Tu serres les poings pour réprimer ton envie de les inviter à se taire mais vainement.



>> Vos gueuuuuuuuuuuules !


Tu avais crié de toutes tes forces et ta voix a été entendue car un silence s'installe soudain dans le colisée. Un silence pesant et qui ne dure pas bien longtemps car à peine tu reprends ton chemin pour te rendre au centre de l'arène plutôt idyllique que des brouhahas s'élèvent de nouveau. Des médisances fusent sur ta personne accompagnées d'une huée. Tu étais habituée aux railleries et ordinairement tu les accueillais avec le sourire car tu appréciais être détestée mais présentement tu avais du mal à te contrôler. Tu avais envie de sauter dans le gradin et massacrer le plus des spectateurs possible mais une lueur de raison te pousse plutôt à ignorer toutes ces personnes qui allaient certainement jouir de ta défaite.

Une fois arrivée en face de ton adversaire, tu fermes un bref instant les yeux pour reprendre le contrôle de ton être. Tu fixes ensuite ta rivale qui se révélait être une jeune femme aux apparences plutôt banales mais tu n'étais pas tombée de la dernière pluie pour ne pas savoir qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Au contraire, tes expériences te poussaient plutôt à te méfier d'un frêle personnage que d'un tas de muscle.

L'arbitre annonce l'ouverture du combat puis s'écarte avant que la joute ne commence. Des pas tranquilles et un regard froid fixé sur ton ennemie, tu avances vers elle, réduisant petit à petit le peu de distance qui vous séparait …

Pourquoi était-elle là ? Il lui avait suggéré que cela serait une bonne idée, et Kurai l’avait écouté sans chercher plus loin. Elle qui était de nature lasse et blasée ne changeait rien à ses attitudes, le pas nonchalant, la Setsuna s’invitait dans l’arène, déjà plus très certaine de comment elle avait réussi à se qualifier pour ce premier tour. Elle qui était plus une médecin qu’autre chose, habile pour jouer les supports en combat, pas les mener. Le blond lui avait dit qu’il était grand temps pour elle de s’assumer toute seule si elle voulait le rejoindre dans ses projets. C’était peut-être un test pour Kurai, mais au final, est-ce que ça la rendait plus mordante ou anxieuse ?

Non, la Setsuna se fou de tout, tout le temps, tout simplement.

Elle agissait instinctivement sans réfléchir et c’était amplement suffisant. Une voix portait, force et férocité de la part de l’adversaire en face, l’irou n’y réagissait même pas, continuant son avancée, dans sa bulle, ses yeux sont plissés parce que le soleil la gêne, elle a un peu chaud, mais ce n’est pas tellement gênant. L'atmosphère sèche de Kaze lui fait des vacances de la brume incessante de Mizu. Ce n’était pas désagréable, du moins en fin de journée.

Son visage était inexpressif, mais quelque part, elle avait un peu envie de grimacer, l’arène lui rappelant terriblement le drame de son examen Chunin qui a viré au fiasco en battle royale fatale pour bien du monde. La brune était déjà lasse, mais maintenant qu’elle y était. Depuis combien de temps Kurai n’a plus mener un combat d’ailleurs ? Elle n’était pas certaine que la distribution de gifles à laquelle elle avait assisté la veille- avant de venir achever les restants qu’elle regardait s’entretuer, chacun sa méthode; comptait vraiment pour tel, en affrontement.

La fille qui s'avère son adversaire, se rapproche l’air dédaigneuse, la Setsuna n’a aucune réaction si ce n’est qu’elle sort les mains de ses poches en poursuivant sa trajectoire, elle est en combat quand même. Enfin, elle croit. Oui oui, elle l’est. Alors simplement, un geste vif puisque l’imprudente s’avance trop et une seringue prête à diffuser sa drogue menaçait de se planter dans la belle cuisse de la Kumojins. Voilà qui allait bien l’embêter si elle ne remuait pas ses fesses pour l’esquiver.

Quoi ? Les salutations étaient faites, assez perdu de temps, l’irou malaxait déjà son chakra pour la suite.

C’est bientôt l’heure du goûter, faut pas exagérer.

Spoiler:

Alors que tu continuais d'avancer vers ta rivale, cette dernière vient à ta rencontre et sans se presser tout comme toi. Tu te demandes alors si elle était une adepte du combat au corps-à-corps car dans le cas contraire il était bien impudent de sa part de ne pas garder ses distances.

Lorsque vous êtes enfin assez proches l'une de l'autre, elle ouvre l'hostilité en balançant un projectile - dont tu ne parvenais pas à identifier la nature à cause de la vitesse de la lancer - vers tes jambes. Tout en continuant de t'avancer dans sa direction, tu ignores totalement son geste et pour cause, tu venais de protéger tes membres inférieurs par une fine couche de métal contre lequel le projectile se brise. Un regard rapide par terre te fait constater qu'elle t'avait visé avec une seringue. Un objet qui jusqu'à présent tu pensais n'être utilisé que dans un cadre médical. Tu supposes alors que cette jeune femme que tu affrontais était de ce domaine et que cet outil avec lequel elle t'avait visé contenait certainement du poison, ou du moins un produit qui ne devrait pas te faire du bien.

Tu n'as pas le temps de pousser plus loin tes réflexions car tu jugeais qu'il était temps de contre-attaquer. Tu avales alors rapidement le peu de distance qui vous séparait pour viser le faciès de la brunette avec ton poing droit puis tu enchaines avec un coup de pied au niveau de son ventre.

En s'approchant, tu avais bien analysé ton adversaire et tu avais vite remarqué son côté inexpressif. Elle t'avait rappelé cette kumojine aux cheveux dorés que rien ne semblait pouvoir sortir de ses gonds. Un personnage qui semblait indifférent à tout. Attitude que la provocatrice que tu étais n'aimait guère car ces gens là étaient difficiles, voire impossible à vexer ; hors c'était ce que tu cherchais généralement à faire. Te disant qu'il serait donc vain d'essayer de titiller ta rivale, tu n'avais lâché le moindre mot. Une première pour toi qui avait pour habitude de provoquer verbalement tes ennemis avant d'engager le combat dans l'espoir que ceux-ci donneraient le maximum pour essayer de t'abattre et ce, même si tu savais qu'ils étaient plus forts que toi car tu aimais jouer avec la mort …

Pas grand effet de la piqûre, étonnant que son matériel se casse, mais la Setsuna se dit que son adversaire à la couenne solide, bonne chose, cela lui permettra de tester à quel point un corps humain peut être résistant, il n’y a jamais de mauvais moments pour apprendre. La femme avale la distance, la Setsuna attend, rien de plus normal pour une passive comme elle qui préfère saisir les moments pour se fatiguer le moins possible plutôt que se donner la peine de les créer. Il est évident que l’échange suivant sera au corps à corps, l’expression de Kurai ne change pas, elle n’a pas l’air surprise d’encaisser les coups en les parant tout simplement.

Faut croire qu’elle est plus résistante qu’elle en à l’air, enfin ça elle le savait déjà, mais avait elle envie de montrer qu’elle sait aussi distribuer les coups ? On dirait que non, quand la furie se calme dans son combo ou du moins en donne l’impression la kirijins tente de se saisir de la main de la belle en jouant de leur proximité et du lancer du dernier coup de la kumojins. Elle ne tient pas á lui porter un coup avec violence, non au contraire, elle accompagnera le mouvement de sa cible pour maintenir le contact le plus longtemps possible avec sa paume et surtout les doigts qu’elle veut meurtrir pour que le katon qu’elle diffuse l’esquinte au mieux possible.

Ce n’était pas du sadisme ou quoi, Kurai est une enfant d’instinct, elle n’à pas de stratégie de prévu, improvisé sous l'inspiration du moment et cette dernière lui à dicté ceci, à tort ou à raison. En tout cas, elle ne lâchera pas sans laisser quelques séquelles, quitte à perdre quelques plumes. C’est une irou après tout, elle est parfaitement apte à canaliser douleurs ou se soigner. Pratique quand même. Qu’est-ce qui pourrait l’inquiéter ? Un trop plein de vigueur de son adversaire qui ne se laissera pas faire, au pire à cette faible distance…

Non Kurai, ceci est un match amical. En plus la Setsuna n'a pas d’ambition pour la victoire. Elle reste sur la réserve, comme sa partenaire de danse, elles sont là pour offrir un spectacle avant tout pas vrai ? Halala, comme son intérêt pour la kumojins sera grand quand elle comprendra qu’elle maîtrise le métal à même sa peau à sa guise. L’irou est une créature curieuse observatrice, pas très joueuse ceci dit, alors elle attend, encore et toujours. C’est l’histoire de sa vie après tout.

Hrp:

La brunette te surprend en parant tes attaques. Tes lèvres finissent alors par esquisser un léger sourire malgré toi. Ton adversaire se révélait avoir du répondant et cette idée te faisait jubiler. Il fallait peu pour te faire exalter. Ses simples parades avaient suffit pour te redonner le sourire.

Ton être habitué au combat au corps-à-corps constate que ta rivale cherchait à te bloquer une main après avoir paré ton dernier coup de pied. Tu la laisses faire au lieu d'esquiver mais par précaution tu couvres tes membres supérieurs du métal. Vu ce qu'elle avait tenté de te planter dans la jambe, elle pourrait très bien cacher des aiguilles empoisonnées entre ses doigts ou cacher une autre seringue dans la manche.

Tu étais consciente de prendre un gros risque en laissant ton ennemie te capturer mais tu ne désirais pas rompre votre proximité qui pour toi était un avantage. D'ailleurs, à peine avait-elle empoigné ta main que tu profites qu'elle soit si proche pour fermer ton autre membre qui était libre au niveau de sa gorge. Il était hors de question pour toi qu'elle t'échappe.



>> Souris un peu ou ta mâchoire va finir par rester bloqué !


Des propos lâchés avec le sourire alors que du métal entourait la gorge de la brunette que tu tenais toujours fermement …

La kumojins se laisse attraper, c’est trop facile cela sent le piège, mais au moins maintenant Kurai est fixée en observant la peau de son adversaire devenir métallique. Enfin, on dirait du moins. Le regard de la Setsuna se plisse, elle ne prête pas vraiment attention aux dires ou mimiques de son adversaire dans un combat, la kirijins est pragmatique. Puis sa légendaire flemme ne lui donne pas vraiment envie de creuser ses neurones pour une joute verbale inutile. Ainsi donc son katon est inutile contre cette fille ?

Elle lui fait plaisir tandis qu’elle se saisit de sa gorge : elle lui sourit.

Ou presque, disons qu’il y a eu un mouvement de bouche de sa part y ressemblant un peu. Ou alors elle grimace parce que son cou se fige avec le métal ? Possible. Dans tous les cas la kirijins typique de sa contrée va punir l’affront d’une main réellement portée à son encontre, la proximité avec elle est rarement à l’avantage de son adversaire. La brune en face d’elle se présente comme résistance, elle en use même de l’atout en faisant preuve d'insolence, petite étude de l’érudite s’engage alors, voyons à quel point elle est capable de l’être.

La main de Kurai relâche le métal qu’elle voudrait rougir, certes, mais brûler de la peau lui est plus saillant, de plus, le métal l'empêchant de bouger son cou l’agace fortement. La Setsuna n’était partie pour jouer à la base, donc elle continue dans sa lancée.

Elle compose ses mudras:

Un cataclysme endiablé de flamme se répand autour d’elle à peine quelques secondes après les premiers désagréments sur son cou, instinct de survie face à cette zone si précieuse ? Pas vraiment. Kurai n’est pas joueuse, son genre est plutôt studieuse. Montre nous Metaru à quel point votre résistance est légendaire… ou non. Le katon se répand, la déflagration veut propulser tout autour de sa maîtresse avec violence, les flammes dansent, s’élève en hauteur, embrasse l’espace. Ce même soudain bourreau des enfers force sur ses sens pour suivre l’évolution de son adversaire, en bonne irou évidemment, elle a déjà en main un parchemin permettant d’arrêter ses propres flammes sur sa cible si cette dernière se retrouve dépourvue. Déformation professionnelle sûrement.

Mais Kurai est surtout curieuse de la résistance de la kunoichi en face d’elle, la victoire ou la défaite ne veut rien dire pour elle.

Résumé:

Tu crois avoir aperçu les lèvres de la brunette bouger mais il se peut que ce fût plutôt ton esprit désireux de la voir réagir qui te jouait de tour.

Elle ne te laisse pas le temps d'analyser son expression plus longtemps car elle te lâche afin de libérer sa main pour effectuer des mudra. Supposant que quelque chose d'imminent aller certainement se produire, tu ne cherches donc pas à la rattraper. Tu l'avais même lâché prise puis tu plonges sur le côté pour esquiver de justesse une bourrasque de feu qu’elle te crachait dessus. Malheureusement pour toi, la puissance de celle-ci est telle qu'elle te projette encore plus loin et, malgré la distance entre toi et ton assaillante, la flamme parvenait à t’atteindre et ne semblait pas vouloir s’éteindre.

Prise au dépourvue et un genou à terre, tu croises les bras au niveau de ton visage afin de protéger tes yeux. Chose qui te semblait la plus précieuse à protéger présentement. Du métal avait de nouveau recouvert des membres supérieurs mais le reste de ton corps était resté vulnérable. Tes vêtements commencent à s'enflammer puis tu ressens que ta peau commençait à brûler ici et là.

Malgré ta sale position, que tu étais sur le point de brûler vive, ton visage rayonnais d’exaltation. Le danger ou la mort ne te faisait pas peur, au contraire, ils provoquaient en toi une montée d’adrénaline qui t’octroyait la force de braver l’impossible. Tu trouves donc la force de te redresser tout en continuant de protéger ton faciès avec tes bras. Péniblement, tu commences à avancer vers ta rivale. Les cris du public devenaient de plus en plus intenses. Ils clamaient ta défaite mais c’était mal te connaître. Même atrocement brûlée, tu n’abandonnerais pas tant que tu avais encore une once de force pour riposter ou ne serait-ce que pour provoquer ton ennemie.

Tu t'en fichais de perdre ou de gagner ce combat voire même de mourir mais l’amoureuse de la guerre que tu étais n’abandonnait pas aisément une bataille. Bien au contraire, plus tu frôlais la mort, plus tu devenais féroce. Pourtant, à peine tu avais fait deux petits pas que tu ne parvenais plus à avancer. La chaleur et la douleur commençaient à t’écraser mais soudain les flammes s’étouffent et finissent par disparaître complètement. Tu te rends alors compte que la brunette venait de lancer une technique qui avait mis fin à sa propre attaque.

Tu te remets bien droite tout en la fixant dans les yeux. Tu étais brûlée ici et là mais rien de bien grave grâce à l’étrange technique de la brunette.



>> Gentille fille. J’espère que tu ne vas pas regretter … ta gentillesse.


Tout en parlant tu avais exécuté rapidement des signes puis tu inspires profondément avant d’expirer longuement visant la brunette. Des bris de métal acérés sortaient de ta bouche pour harceler ta cible.

Le public se met à te huer une fois de plus parce que tu venais d’attaquer quelqu’un qui venait de t’éviter de se consumer vivante. Mais tu ne lui avais rien demandé. Chose que tu n’aurais jamais fait d’ailleurs car jamais tu ne réclamais secours même dans la détresse la plus extrême. Et puis, bien que tu ne fusses pas attirée par la victoire, tu aimais jouir de la défaite de tes opposants et pour assouvir cette envie malsaine, tu mettais tout en œuvre, même les plus viles des actions, pour écraser ton adversaire. Contrairement à la brunette, tu n’étais pas une gentille fille mais une parfaite égoïste. Tu ne connaissais ni la pitié, ni la gratitude …

Preuve est faite qu’elle n'a pas assez développé ses compétences pour son katon, alors la Setsuna annule sa technique, elle a bien fait d’être prévoyante. Fougueuse jeunesse devait bien se faire, mais qu'apprenait on donc aux recrues Kumojins. Miser sa vie n’est pas un jeu. Au moins elle est combative, faut d’être pour le moment suffisamment intéressante, petit regard échangé avec le prince de ses songes et sa subordonnée se sent jugée à juste titre. Oh elle sait ce qu’il va lui dire à la suite de ce combat. Elle ne prend rien au sérieux, n’a pas joué le jeu. Au moins le public lui en a eu pour son argent on dirait qu’il aime ce qu’il voit, ce qui afflige encore plus l’irou qui ne porte pas réel attention à tout cela, elle sait rester concentrée sur son affrontement, même si cela ne paraît pas.

La distance est établie volontairement. Voyons de quoi est capable la brunette en face maintenant qu’elle sera méfiante pour venir l’approcher.

Le sourcil de la Kirjins s’arquait, quelle gentillesse ? Elle a juste une éthique, en combat réel, cette sotte, elle l’aurait tué depuis longtemps visiblement et cela la désole un peu, pour Kurai, la vie est vraiment quelque chose de précieux, quelque chose qu’elle chérit et protège. Un soupir bruyant lui échappe, cette fille parle trop, ne se concentre pas assez. Le public est mécontent des représailles, mais c’est loin d’être le cas de l’irou qui espérait au moins un peu de respect en obtenant ce dernier fissa.

Cette fois le sourire est sur ses lèvres, un vrai.

Kurai voit les projectiles, mais ne semble pas décidé à se mouvoir plus que cela pour les esquiver, elle court d’ailleurs vers sa rivale pour réduire la distance en protégeant ses points vitaux, se fait lacérer tandis qu’elle prépare un sceau sur un simple kunai, qui une fois lancé sur sa cible paraît anodin, mais va exploser à proximité pour créer une diversion ?

Difficile de savoir ce que Kurai à dans la tête, mais il y a bien quelque chose qui s’y trame. De la fumée s’élève sur le terrain, voilà désormais qu’elles sont quatre contre une. Ses vilaines plaies sont douloureuses, la font paraître en mauvais état, elle laisse alors un peu le public s’affolait de la situation, faisant le choix de se soigner avec retardement pour créer l’émoi. Halala Kurai aime la scène on dirait. L’empereur regarde après tout, elle veut le divertir, c’est le minimum qu’elle lui doit.

Résumé:

Tu remarques, et clairement cette fois, que la brunette avait esquissé un sourire en réponse à ta provocation verbale. Ton exaltation augmente alors d’un cran alors que tu interprètes sa réjouissance comme un signe qu’elle t’acceptait enfin comme une rivale digne de sa personne. A présent, elle allait certainement te prendre au sérieux et ne se montrera plus aussi clémente envers toi. Idée que la névrosée que tu étais plaisait fortement alors qu’elle avait déjà failli te brûler vive.

Elle court vers toi sans chercher à éviter ton souffle tranchant, se contentant d’une parade qui se révélait peu efficace contre tes projectiles acérés. Elle se fait transpercer de toutes parts mais ne s’en soucie point. L'ivresse du combat lui ferait-elle donc oublié la souffrance tout comme toi ?

Elle te jette un kunai que tu évites par un petit saut en arrière mais à ta grande surprise celui-ci explose. Le souffle de l’exposition était de moindre mais t’oblige à protéger les yeux d’un bras alors que des grains de sable se soulèvent pour piquer éparsement ta peau. De la fumée mêlée à de la poussière s’était également levée. Tu plisses alors les yeux pour voir à travers et tu remarques que ta rivale n’était plus seule. Tu devines qu’elle avait eu recourt à cette technique que tu haïssais tant car elle t’ôtait ce plaisir d’affronter de tout ton être un adversaire. Avoir plusieurs assaillants à la fois te poussait à te concentrer sur plusieurs cibles or ce que tu appréciais dans un affrontement était le face à face.

A peine le constat fait, tu exécutes promptement des signes avant que la fumée ne se dissipe totalement. Trois êtres éphémères à ton image apparaîssent alors à quelques mètres derrière ta rivale et ses clones. A peine surgis, chacun d'entre eux effectue une pichenette en direction de chaque représentation fragile de ton adversaire. Une action qui paraissait insignifiante mais en réalité tes doubles venaient de viser ceux adverses par des morceaux de métal acérés. Tu savais que les clones étaient des êtres fragiles qu'un moindre choc fesait évaporer.

Tu n'aimais pas imiter ton ennemie mais tu savais que tu serais totalement acculée dans un combat à une contre quatre.

Tu n'appréciais pas la technique de multiclonage mais la fourberie de tes adversaires passé t'avaient poussé à la maîtriser afin de ne pas te retrouver dépourvue lorsque l'un d'entre eux faisait appelle à ce jutsu que tu reconnaissais fort efficace. Un arcane très efficient mais que tu usais uniquement pour contrer la sournoiserie de tes ennemis. Présentement, tu n'aurais jamais eu recourt à celui-ci si ta rivale ne l'avait pas utilisé ...

Les clones n’étaient qu’un support de plus pour la kurai, juste le temps pour elle de sortir d’une poche un parchemin qui déroulait des bandelettes auto-placables, venant d’elles-mêmes pansaient ses plaies pour lui permettre de poursuivre son affrontement sans attendre. Pratique quand même ces tours de passe-passe d’irou parfois, même si Kurai avait plus l’habitude de se servir de ça sur ses alliés ou patients. Il y avait une première à tout, quand la douleur lui serait insupportable, elle aurait encore quelques tours dans son sac, si toutefois son adversaire lui laisser le temps jusque là.

La riposte adversaire ne se faisait pas attendre, la brunette l’imita, ce qui eu le don de faire encore rire la kirijins qui n’usait de clone pour soigner ou occuper l’ennemi ailleurs que sur elle. Au moins la kumojins était dégourdie, ceci dit, alors qu’elle vu les projectiles partir sur ses doubles qui ne se défendaient même pas, la médecin s’étant rapprochée de la cible principale la remettait à l’épreuve des flammes, cette fois moins conséquentes, le souffle de dragon était plus destiné à calmer ou détruire les clones adverses qu’autre chose, tandis qu’elle prendrait pour cible la femme en face d’elle. Son lance-flamme visait le quaduro, comme ça pas de jalouse et la vraie de toute façon disposait encore de l’effet ignifuge de son précédent jutsu.

Aussi, finissant sa course, taquine, elle tenta avant tout de la balayer d’un coup pied dont le mouvement lui faisait serrer les dents de douleurs malgré ses plaies compressées.

Au corps à corps, elle ne ferait pas long feu, mais c’était l`à tout le charme de la chose, elles étaient après tout dans une arène non pas pour se projeter des projectiles de loin non ? Son action finie et ressentant les effets néfastes de sa fougue, Kurai ne regrettait pas cette dernière, toujours d'aplomb pour la suite même. On dirait bien qu’elle commençait à s’amuser. Mais la kirijins n’était pas dupe, cette partie ne pouvait plus durer encore bien longtemps...

Résumé:

Au contact de tes bris de métal, les doubles de ton adversaire s'évaporent sans même chercher à de se défendre. Tu venais de réussir ce que tu cherchais à faire, à savoir se débarrasser de ces clones qui étaient susceptibles de t'empêcher de savourer pleinement ton duel. Ton objectif étant atteint, tes propres doubles ne cherchent donc pas non plus à se protéger lorsque ta rivale balaye la zone où vous vous trouviez avec un jet de flamme craché de sa bouche. Leur devoir étant accompli, les êtres éphémères qui te ressemblaient se laissent effacer du terrain alors que toi, tu te protèges avec tes bras recouvert une fois de plus de ton élément.

La puissance du feu de la brunette était beaucoup moins puissante que celui qui avait failli te consumer vivante. Était-ce parce que cette fois, celui-ci n'était pas concentré que sur toi ou bien était-ce parce que ton assaillante commençait à se fatiguer tout comme tu l'étais ? En effet, bien que tu paraissais en meilleur état que ta rivale, bien qu'elle s'était soignée - chose qui confirmait d'ailleurs sa maîtrise de la médecine - tu ressentais l'épuisement te gagner. Mais, tu étais aussi résistante qu'un cafard. Tant que ton adversaire se tiendra débout, tu résisteras à ses assauts et tentera de la faire tomber avant toi, quitte à t'effondrer d'épuisement voire mourir. Oui, ta vie t'importait peu. Tu étais prête à la sacrifier même dans un combat le plus futile tant que tu y puisais du plaisir comme présentement.

Une fois que tu fusses à sa portée, la brunette te balaye les jambes. Une attaque que tu qualifies de désespoir et que tu aurais pu éviter aisément mais tu te laisses avoir en maîtrisant ta chûte. Alors que tu tombes, le visage tourné vers ton assaillante, tes lèvres s'étirent pour un large sourire alors que de chaque main tu fais une pichenette dans la direction de la brunette, visant chacune de ses cuisses. Tu roules ensuite rapidement sur le côté puis tu te redresses s’apprêtant à intercepter ce qui pourrait bien être l'ultime assaut de ton adversaire. Celui qui te fera peut-être perdre ou gagner si jamais elle te ratait. Il y avait aussi la possibilité qu'elle s'effondre avant vu son état et dans ce cas, tu t'apprêtais à la réceptionner. Et ça ne serait pas pour lui infliger le coup de grâce car bien que tu aimasses t'acharner sur ton adversaire, tu appréciais moins te défouler sur un être incapable de se défendre ...