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Itinérance - Partie 4

Fuyumi
Fuyumi

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Mar 27 Déc 2022 - 19:30
Libérées de l’entrave du transport d’un chariot, les deux jeunes femmes purent reprendre leur route. Si leur voyage tenait son origine de la prime sur le corps du Nagamasa, il avait évolué avec le temps comme les volontés des deux amejines. Avec l’accomplissement de sa quête symbiotique avec Yuu, Fuyumi percevait sa situation et celle du continent au travers d’un nouveau prisme. Ce qui lui semblait jusqu’alors comme des dangers et des ennuis se transformaient peu à peu en sources d’opportunités potentielles. Se sentant pratiquement invulnérable dans ce monde qui lui était autrefois si hostile, l’Initiatrice entrevoyait un nouveau futur, une nouvelle volonté.

Le Pays de la Pluie, au centre géographique du continent, était pour beaucoup une étape inévitable de tout voyage international et le petit groupe n’y échappait pas. Cependant, si Fuyumi avait perçu cette étape comme pénible à l’aller, une simple route pluvieuse à parcourir rapidement, ses projets pour le retour étaient tout autre. Avant de les mettre en place, une étape restait sur son itinéraire et se situait par-delà la frontière de la Pluie où attendaient ses anciens compagnons laissés au pays de la Terre lors de son exil. Dans un courrier qu’elle avait adressé à Taiyô en quittant Hayashi no Kuni, elle avait indiqué son arrivée prochaine en les invitant à la rejoindre. Après plus d’un an d’absence de communication, elle espérait qu’aucun mal ne leur avait été incombé, surtout avec le réveil du démon volcanique, et qu’ils étaient prêts à la suivre dans cette nouvelle aventure.

Malgré l’appréhension qu’elle ressentait sur la possibilité de n’être attendue par personne, ce fut avec le cœur léger que l’Initiatrice traversa la frontière en compagnie d’Amiko et de Yuu. Si ce dernier connaissait déjà ce qui animait sa volonté, il était temps d’informer sa jeune protégée de ses aspirations et de s’enquérir de son avis.

— J’ai l’intention de rester plus longtemps à Ame que ce que nous avions prévu. Nous avions fui ces terres lorsque mon envie de vengeance fut dépassée par les risques que nous encourions, mais nous n’avons plus aucune raison de craindre les dangers de Murashigure. La vengeance ne me motive plus, mais je souhaite m’assurer que ce qui m’est arrivé ne se reproduise plus et libérer les jeunes filles de l’emprise de mon clan. Tu es libre de m’accompagner dans cette quête si tu le souhaites. Naturellement, si la volonté de t’en prendre à ton ancien clan t’anime, je t’apporterais mon soutien inconditionnel. Que cela soit pour te venger, les empêcher de s’en reprendre à toi ou n’importe quelle autre raison, nous éradiquerons tous ceux qui barrent ta route.
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Amiko
Amiko

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Mer 28 Déc 2022 - 17:15
Itinérance - Partie 4 Yjon

Itinérance. 4


Amiko avait redonné ce moment depuis qu’elle avait fui le pays de la pluie. Ces terres étaient si hostiles pour l’assimilatrice que même des tardigrades auraient des difficultés à y survivre. D’une décision commune, la Sakki avait décidé qu’il était temps d’affronter son passé et qu’elle n’était plus l’enfant d’antan. Ce fut pour cette raison qu’elle se montra bien silencieuse durant son voyage.

En effet, elle repensa à la lettre que Katsuko lui avait fait parvenir avant d’avoir déserté la Roche. Celle-ci faisait mention de son clan qui aurait quitté la capitale pour se réfugier dans un petit village, sa mère s’y serait réfugié et semblait finir ses jours avec bonheur et pleine santé. Rien que cette idée lui donnait la nausée et des envies de meurtre. Elle détestait sa mère plus que tout, pour avoir laissé son géniteur la torturer en toute impunité. Bien qu’elle avait expressément demandé à la Neiko de ne pas s’en prendre à elle, c’était parce qu’elle souhaitait avant tout l’affronter et comprendre.

De plus, la brune avait des difficultés à y croire, et même si c’était le cas, elle n’oubliait pas la malédiction du sang qui planait sur leur famille et donc sur sa mère aussi. La jeune femme avait remarqué avait d’ailleurs commencé à remarquer quelques marques sur son corps, lorsqu’elle ne s’alimentait pas depuis un certain temps.

Elle avait omis de prévenir sa précieuse amie pour ne pas l’inquiéter, mais celle-ci finirait bien par remarquer que quelque chose clochait chez l’ancienne iwajin. Une chose dont elle était certaine, il était impossible que l’entièreté de son clan ait quitté Murashigure, ces monstres étaient bien trop assoiffés de pouvoir et de violence pour simplement fuir. Ils devaient certainement se cacher comme des lâches et se reproduire pour faire perdurer leur secte sanglante.

Pour tous ceux qui avaient subi ces choses horribles, Amiko devait se relever et rendre justice. C’était fini de se cacher derrière Fuyumi. Aujourd’hui, elle marchait à ses côtés et comptait bien affronter son passé, comme elle s’apprêtait à le faire.

La pluie et la lave allaient s’affronter, à voir lequel céderait le premier.

Avant toute chose, le duo devait rejoindre sa nouvelle famille aux frontières du pays. Cela faisait bien longtemps qu’elles ne les avaient pas vu et du plus profond de son cœur, elle espérait qu’ils avaient réussi à s’en sortir. Peu importe s’ils seraient là ou non, la Sakki resterait aux côtés de Fuyu et la soutiendrait de leur entreprise.

La prise de parole de l’albinos la ramena à la réalité. Celle-ci avait ses propres projets et ne l’avait jamais vraiment caché.


« Réciproquement, je t’accompagnerai dans tout ce que tu entreprendras. Je dois t’avouer que je souhaiterais aussi rendre justice à l’enfant que j’ai été et aux autres. Mais je dois aussi récolter quelques informations sur ma… situation, mon état ne s’améliore pas tellement.»

Exprima-t-elle dans un premier temps en restant évasive.

« Chinoike Katsuko a été mon informatrice et a réussi à retrouver la trace de ma lâche de mère. Celle-ci aurait fui Murashigure pour se cacher dans un petit village non loin d’ici et y vivrait paisiblement. Mais je suis certaine que le reste du clan se cache à la capitale. Il ne peut en être autrement…

Peu importe ce que nous affronterons, je suis prête à répandre ma vengeance.
»

La petite Amiko n’était plus depuis un bon moment, notamment depuis qu’elle se rendait compte que son obsession était en train de la bousiller intérieurement. Ses yeux, bordés de quelques ridules de fureur, se posèrent sur ceux de sa précieuse amie.



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Fuyumi
Fuyumi

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Mer 4 Jan 2023 - 23:29
La jeune femme n’avait jamais cherché à pousser sa protégée dans la moindre direction, la laissant libre d’explorer ce monde avec sa propre volonté, mais leur séjour au pays de la Pluie nécessitait une clarté d’esprit inébranlable. Elle respectait son souhait d’éviter d’infliger à autrui toute violence gratuite, mais sa propre expérience avec la Pluie l’incitait à plus de précaution. Elle ne voulait pas voir son amie risquer sa vie avec une volonté frêle dans des situations où le moindre doute pouvait entrainer la mort.

L’heure de combattre n’était cependant pas arrivée. Avant la violence venait la joie et c’était bien cela que ressentait Fuyumi à chaque pas la rapprochant de l’auberge où elle avait invité ses anciens camarades. La route ne fut pas longue, cette dernière se situant à proximité de la frontière. Au coeur d’une petite bourgade paysanne, l’établissement vétuste ne laissait deviner aucune activité en son sein. Cela ne découragea pas la jeune femme qui ouvrit la porte avec un sourire.
La salle principale dans laquelle entra les deux femmes et le félin était pratiquement vide, quelques tables innocupées comblaient la vacuité de l’espace. Un comptoir mal nettoyé séparait la pièce des cuisines, mais aucun membre du personnel de l’établissement ne semblait y être posté. Seul un homme, accoudé à celui-ci, dénotait par sa simple présence. Les traits particulièrement marqués par l’âge, il sirotait un breuvage inconnu le regard perdu dans le fond de son verre. Quelques secondes passèrent sans la moindre réaction de sa part, préférant soulager sa soif que porter le moindre intérêt aux arrivants, ce qui ne manqua pas de faire naître une légère frustration chez l’Initiatrice.

— C’est comme cela qu’on accueille une amie de longue date ? scanda alors Fuyumi avec un rire narquois.

Son rire s’arrêta soudain lorsqu’elle réalisa que sa présence sans la moindre compagnie pouvait se justifier par des motifs dramatiques.

— Ne me dis pas que… Tu n’es pas venu tout seul ? Ajouta la jeune femme avec une voix tremblante.
Le vieil homme se retourna alors avec un grand sourire ridé qui ne manqua pas de rassurer aussitôt Fuyumi.

— Yumi ! Hurla-t’il alors sans prévenir. On a de la visite !

Sa voix tonitruante ressonna à travers tout l’établissement avant de céder sa place à des bruits de pas soudains provenant de l’étage supérieur.

— C’est un plaisir de te revoir, répondit finalement le vieil homme en se levant de sa chaise, et sans ton masque. J’en aurais oublié ce regard après tant d’années à en être privé s’il n’était pas si unique. Et je suppose que tu dois être Amiko, c’est un honneur de te rencontrer.

Alors que Fuyumi était sur le point de faire les présentations, une jeune fille d’une dizaine d’années dévala les marches de l’escalier en accourant vers l’amejine. Prête à lui sauter dans les bras, elle s’arrêta brusquement en apercevant le visage de la jeune femme.

— Fuyumi ? Demanda-t’elle avec une faible voix teintée d’incertitude. T’es trop belle comme ça ! Je sais pas pourquoi tu portais ce masque du coup, mais c’est mieux ainsi !
Pleine d’énergie, elle se tourna alors vers Amiko avec un grand sourire.

— Et toi c’est Amiko ? T’es trop belle aussi ! Je suis trop jalouse ! En plus t’as le droit de suivre Fuyumi dans ses aventures, t’as vraiment trop de chance ! Moi c’est Yumi et lui c’est Noboru, mon pap.. gardien !

La petite se jeta alors sur Amiko pour la serrer dans ses bras dans un élan d’affection.

— Taiyô est là aussi ! Mais il pouvait pas monter les marches sans les casser ! La dame lui a dit de dormir avec les chevaux, il était pas content, mais il passe ses journées avec eux donc je pense que ça lui va au final.


Dernière édition par Fuyumi le Mer 22 Mar 2023 - 17:24, édité 4 fois
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Amiko
Amiko

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Dim 29 Jan 2023 - 22:39
Itinérance - Partie 4 Yjon


Cacher ses véritables sentiments, avoir peur de faire ressortir de pire d’elle : c’étaient des facteurs qui faisaient d’Amiko ce qu’elle avait toujours été. Dans la timidité, dans la crainte de faire du mal. Elle n’était pas mauvaise, bien au contraire. Ce qu’elle voulait éviter par-dessus tout, c’était de se rabaisser à ce qu’étaient les monstres de son clan : des êtres mauvais qui n’avaient aucun scrupule à faire souffrir et torturer, si ça pouvait leur apporter quelque chose.

Cependant, plus elle affrontait le monde et plus la Sakki se rendait compte qu’elle leur ressemblait beaucoup plus qu’elle le pensait. Non pas qu’elle appréciait torturer les gens, mais se nourrir de sang humain, ce n’était vraiment pas quelque chose de bien. De plus, depuis toujours, elle avait masqué et enfouit la colère et l’injustice qu’elle avait subie. Contrairement à Fuyumi qui avait toujours fièrement assumé et revendiqué sa vengeance, Amiko ne l’avait jamais dit ou accepté : l’admettre, c’était accepter véritablement qu’elle ait été une victime et qu’elle était un monstre, un produit du clan Sakki et un véritable échec.

Aujourd’hui, alors qu’elle ressentait le manque de plus en plus et qu’elle sentait son corps en redemander et se fatiguer plus qu’il ne le fallait, elle se rendait encore plus compte des choses. Alors oui, l’amejin pouvait se montrer fière de la petite fille qu’elle a sauvé dans les rues de Murashigure. Amiko était prête à s’assumer et à accepter la soif de haine qu’elle éprouvait contre sa famille qui avait littéralement ruiné sa vie. Cependant, l’albinos fit comprendre à l’ex iwajin, que le pays lui aussi était concerné par leurs maux, ce qui n’était pas faux non plus. La jeune femme hocha de la tête, en accord avec les propos de son interlocutrice.

Le moment venu, elle ne devrait pas flancher, il fallait qu’elle soit certaine de quelle direction prendre. Sa volonté de faire du mal à autrui était elle réellement aussi forte qu’elle le pensait, ou est-ce cette petite voix au fond d’elle qu’elle ignorait depuis toujours allait enfin s’affirmer et prendre la place qui lui était due ? Ses dents serrées, ses mains fermées, elle avait presque mal au cœur d’enfin ouvrir les yeux sur ce qu’elle voulait éviter depuis le début : admettre que presque personne ne méritait sa clémence.


« Je me suis fourvoyée depuis le début. J’ai été trop gentille avec ce monde qui m’a beaucoup pris… Je n’arrive même plus à faire la différence entre ce dont j’ai vraiment besoin et ma dépendance au sang. Je n’en peux plus de cette vie, je n’en peux plus d’avoir peur, de douter. Merci Fuyumi, j’ai enfin compris. »

Bien sûr, tout n’était pas noir ou sombre, il y avait une part de lumière à laquelle Amiko souhaitait se raccrocher. Mais elle allait maintenant faire la part des choses en celles qui lui sont chères et qu’elle veut protéger et tout le reste. Et cela, la femme chat allait le lui rappeler très vite. Le trio s’approcha d’une auberge et y pénétra. La Sakki observait avec curiosité Fuyumi qui semblait contente. Trop occupée à la voir afficher ce type de mimique, elle ignora l’état pathétique des lieux et le fait qu’ils étaient presque vides. La jeune femme ne put s’empêcher de lancer des regards entre l’initiatrice et l’homme qu’elle observait, jusqu’à ce qu’elle prenne la parole en premier.

L’élue de l’humanité passa au travers de différentes émotions et l’assimilatrice ne savait pas sur quel pied danser. Devait-elle sourire ou être inquiète ? Pourquoi avait-elle si peur maintenant ? Yumi ? Qui était Yumi ? Et qui était ce vieil homme qui semblait connaître sa précieuse amie ? Et à entendre le buveur solitaire, il semblait la connaître aussi. Complètement abasourdie, Amiko ne prononça aucun son de sa bouche en dehors de :


« Je… Je ne suis pas sûre de comp…»

Elle n’eut pas le temps de s’exprimer sur ses interrogations qu’une petite fille déboula comme une tornade vers Fuyumi. Un sourire plus qu’angélique qui brisa le cœur de la femme de lave, qui n’avait jamais eu ce genre d’émotion sur son visage d’enfant. Et pourtant, sans savoir pourquoi, sans connaître cet être débordant d’énergie et d’innocence, elle s’y accrocha irrémédiablement.

Amiko sursauta presque lorsque l’enfant se tourna vers elle, comme si elle avait peur de faire disparaître cette joie dans les yeux pétillants de celle qui devait être Yumi. Elle semblait la connaître aussi et la complimenta même, ce qui la surprit grandement : elle n’avait pas peur ? Ses grands yeux roses s’agrandirent lorsque l’enfant se jeta sur la Sakki, qui tomba presque à la renverse, presque paralysée. Seuls quelques mots sortent de tout ce spectacle rocambolesque, le cœur d’Amiko s’exprima alors.


« Bonjour Yumi… Je suis enchantée de vous connaître… Toi aussi, tu es très jolie, tu sais. Si tu veux, on peut être amie, et comme ça, je te raconterai quelques-unes de nos aventures… »

L’ancienne genin de la Roche adressa ce genre de sourire tendre qu’elle avait rarement sur son faciès blafard. Ses deux petites canines étranges sortaient, mais étrangement, elle n’avait pas peur. Elle ne craignait plus qui elle était, cette Yumi semblait ne pas s’en inquiéter et c’était tout ce qui comptait. Savoir que Tayo se portait bien lui aussi rassurait Amiko qui pouvait se concentrer sur la dizaine de kilos qui la collait.

Grâce à Fuyumi, la douce pouvait se souvenir que des moments comme ceux-là existaient aussi et que tout n’était pas perdu. Dans tout ce qu’elle allait entreprendre, Amiko devait se souvenir de cela et ne pas totalement s’égarer. Ce fut sur cette idée qu'elle fixa de ses pupilles rosées celles de son amie et qu’elle lui offrit un regard empli de reconnaissance et d’amour.



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Fuyumi
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Lun 20 Fév 2023 - 16:40
Fuyumi se mit à sourire le cœur léger en observant la rencontre entre Amiko et Yumi. Un élan d’amour se propageait dans la pièce alors que les deux filles se croisaient finalement. L’Initiatrice ne pouvait y voir qu’une représentation parfaite des conséquences de sa lutte. Deux enfants prédéstinés à la servitude par leur naissance au sein de familles tyranniques où leurs volontés ne pouvaient qu’être écrasées par les traditions. Deux êtres tirés de leurs destins par une volonté inébranlable de liberté qui se retrouvaient, partageant bien plus en commun qu’ils ne pouvaient le concevoir.

Elle s’approcha alors de Yumi qui venait de libérer Amiko de son emprise et l’embrassa à son tour, profitant des débordements de joies de celle-ci pour remplir son propre cœur. Ce n’était pas courant pour elle d’être en compagnie de personnes aussi communicatives d’émotions positives et elle en savourait chaque instant.

— Tu vas pouvoir participer à ta propre aventure désormais,
répondit Fuyumi à la jeune fille, Amiko n’était pas plus vieille que toi lorsque nous avons quitté ce pays. Tu peux lui montrer ta chambre ? Elle va t’aider à préparer tes affaires, nous partons sans attendre.

Jetant un regard à l’assimilatrice pour s’assurer que cela lui convenait, elle finit par ajouter :

— Je vais prévenir Taiyô et préparer les chevaux. La capitale nous attend.

Sur ces mots, la jeune femme laissa le petit groupe à l’intérieur et replongea sous l’averse pour chercher l’écurie. Celle-ci se trouvait à l’arrière de l’établissement, protégée partiellement des précipitations par un toit de chaume vétuste. Un bruit familier de cliquetis métalliques attisa immédiatement l’excitation de l’amejine qui accéléra ses pas pour atteindre l’intérieur.

Recroquevillé sur un sol couvert de paille, le géant en armure avait les genous au sol et portait son attention sur le sabot du cheval dont il s’occupait. Couvert par la pluie et les hennisements des chevaux, l’arrivée de Fuyumi n’avait su parvenir à ses oreilles. Profitant de cet instant de grâce où son vieux compagnon ignorait sa présence, elle s’adossa contre la charpente, observant le moindre de ses mouvements avec une joie indescriptible.

Alors que Taiyô eut fini de nettoyer le sabot et s’apprêtait à passer au suivant, il leva finalement la tête. Apercevant alors enfin la jeune femme, il se figea aussitôt et en perdit son équilibre. S’écroulant au sol dans un fracas métallique, il effraya l’équidé à ses côtés qui cabra en réaction avant de s’enfuir à l’autre bout de la pièce. Relevant de nouveau la tête vers Fuyumi, il aperçut le bras tendu de la jeune femme qui l’invitait à se redresser.

L’Initiatrice ne ressentait ni le besoin d’adresser le moindre mot ou d’observer le visage de son compagnon. Le seul contact de sa paume avec l’armure immaculée de l’ancien samouraï suffisait à exprimer ses émotions et comprendre les siennes. Ce fut une longue accolade silencieuse qui réunit les deux êtres séparés depuis des mois.
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Itinérance - Partie 4

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