Soutenez le forum !
1234
Derniers sujets
» Fangs & claws | Raizen
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyMar 5 Sep 2023 - 6:50 par Meikyû Raizen

» Dernier voyage solitaire vers l'avenir
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyLun 7 Aoû 2023 - 23:31 par Chinoike Katsuko

» AOS et son futur
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyVen 21 Juil 2023 - 3:05 par Yuki Misaki

» Higure Onkyou ✘ L'écho du crépuscule
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyMer 31 Mai 2023 - 21:17 par Zaiki Minako

» La Revanche d'Hayashi ? [Yamiko]
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyLun 29 Mai 2023 - 5:28 par Meikyû Raizen

» [Alerte] La Marée de Buntan
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyMer 24 Mai 2023 - 19:24 par Imekanu

» [Mission D] Stand en Péril [Ryuma]
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyMar 23 Mai 2023 - 16:40 par Nagamasa Ryuma

» [MinaYoshi] ✘ Carnet d'absence
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyDim 21 Mai 2023 - 15:08 par Unagi

» [Mission B] Subarashiiiii [Equipe Zenmetsu]
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyMar 9 Mai 2023 - 23:08 par Yuki Mamoru

» [Mission D] Théâtre du Silence [Kenpachi+Guest]
[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 EmptyLun 8 Mai 2023 - 14:27 par Ibara Keshi

Partagez

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I.

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
Narrateur
Narrateur

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Dim 12 Mar 2023 - 18:21

Votre groupe se trouve finalement dans une situation des plus complexe, pour ne pas dire dans l’impasse. Vous aviez été envoyé sur place pour résoudre un conflit important qui mettait en péril les besoins de l’Empire et jusqu’à présent, vos interventions n’avaient fait qu’empirer les choses. Pour autant, dans un sursaut de lucidité, vous aviez compris que rien n’était encore perdu et qu’il était possible de redresser la barre, même si cela serait compliqué.

Chi, ayant prit la direction de Sabetsu I, alors que tu déambules dans les rues, scandant le nom de Sanako à la grande surprise de plusieurs habitants des lieux, un homme que tu reconnais, un proche de la jeune femme que tu cherches s’approche de toi et te demande de bien vouloir calmer cette volonté expansive de rencontrer ta nouvelle amie au nom de la tranquillité nocturne des lieux. Pour autant, malgré cette approche cassante, il t’invitera à le suivre dans un petit restaurant où se trouve la jeune femme qui t’offrira un visage amical à ton arrivée. D’un geste clair de la main, une seconde place à la table fut dressée et après t’avoir invité à t’asseoir, c’est elle qui entamera la discussion.

« Alors ? Votre intervention au prêt de Masu s’est-elle bien passée ? A-t-il décidé de redevenir raisonnable et de fermer sa forge ? S’il respecte mon père tant que cela, il ne peut qu’accepter sa décision. N’est-ce pas ? »

Yoshiko, de son côté cherchait un endroit ou passer une nuit relativement tranquille en se dirigeant de prime abord vers la taverne locale. Cette dernière, le soir venu, était bondée de monde. L’ensemble des ouvriers de Sabetsu II ou presque devait s’y retrouver et passer du bon temps et se prélasser après de longues heures d’un travail rude et acharné. Mais de prime abord, ce qui t’attire ce n’est nullement la foule assoiffée, mais la petite écurie à proximité dégageant une odeur bestiale qui t’es familière et qui t’incite à poser tes valises pour la nuit. Sans mal, tu t’aménages une place dans le foin et d’un chouinement de Meisho, tu tends l’oreille, témoins d’une discussion entre deux personnes qui attèlent leur monture.

« Masu aurait dû répliquer. La garce à tentée de la tuer après tout. »
« Il est pas comme ça, c’est pas ce qu’il veut pour nos deux villages. »

Kentaro, dernier du trio, tu t’étais retrouvé finalement seul alors que tes deux comparses sont partis vaquer à leurs occupations respectives. Déambulant ici et là, tu te rends rapidement compte que tu n’es pas seul dans ta solitude. Sans moyens plus poussés que ton sens de l’observation entrainé en tant que shinobi, il te sera difficile de savoir qui ils sont et combien ils sont, mais tu peux au moins présager que deux personnes sont dans ton dos à t’observer. La suite n’appartient qu’à toi.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Mer 15 Mar 2023 - 22:10
« Dans la colère, on prend feu, on s’enflamme, on devient impulsif. Il faut éviter l’explosion, se rafraîchir la tête, laisser passer et agir en conséquence. »
De Mazouz Hacène, médecin généraliste.

La réaction de Chi ne m’étonna point. Il partit en direction de Sabetsu I. Il avait une idée derrière la tête, j’en étais certain. Pourtant, je ne cherchais pas à le rattraper. Cela serait une perte de temps pour tout le monde. Je savais pertinemment bien que lorsque l’Akimichi avait un plan en tête, il était impossible de le dissuader. Il était prêt à aller jusqu’au bout. Je considérais cela comme une qualité. Oui, oui. Je venais d’admettre que le petit homme dodu avait une qualité. Parmi tous ses défauts, il fallait bien qu’il en ait une. Je me gardais bien de faire une telle réflexion à voix haute. Comme je m’y attendais, Chi ne voulut pas répondre à mes questions. Je ne lui en tins pas rigueur : j’obtiendrai les informations dont j’avais besoin autrement.

Quant aux remarques de Yoshiko, j’avoue que son franc-parler me fit mal. Je ne m’étais jamais permis de l’insulter d’une quelconque manière. Je comprenais et admettais que mon comportement avait été déplacé vis-à-vis de Masu et Sanako. Était-ce pour autant une raison de me traiter de la sorte ? De plus, je n’avais pas cherché à donner des ordres. Simplement des suggestions. Nous étions tous à cran et espérions sincèrement que cette mission se termine bien vite. Je profitais de cette altercation pour garder le silence : j’avais promis d’accepter toutes leurs remarques. Je ne comptais pas revenir sur mes propos.

Je pris note d’un fait intéressant : des tombes portant le même nom de famille que Masu avaient été érigées dans le cimetière. Entre ceux-ci et le père de Sanako, cela faisait beaucoup de morts. J’avais de plus en plus de doute quant au bien fondé des actions de la jeune femme. Quelque chose me chiffonnait vraiment dans toute cette affaire. Toutefois, je ne pouvais pas me permettre d’accuser l’héritière sans preuve. Je devais réfléchir à la situation et tout reprendre depuis le début. Emboîtant le pas à l’Inuzuka et son ninken, je ne fis aucun commentaire concernant ses déclarations. Comme l’avait souligné la jeune femme un peu plus tôt, il était pertinent qu’un « mâle de mon genre ferme sa gueule de cabot ».

Finalement, je m’étais trompé sur son compte : elle ne valait pas mieux que toutes les autres femmes. Même si j’avais trouvé son comportement assez enfantin jusqu’à présent, je l’appréciais parce qu’elle ne m’avait jamais pris de haut. Même si je savais que j’étais un mec assez chiant, je ne pensais pas lui avoir manqué de respect… ni l’avoir traité comme une moins que rien. Contrairement à Chi, elle ne m’avait jamais parlé comme une merde… jusqu’à maintenant. Peu importe. Je devais passer outre les considérations de ce genre. Nous avions une mission à finir. Mes camarades s’arrêtèrent dans une écurie pour y passer la nuit. Je les quittais donc à ce moment.

« Mademoiselle Yoshiko, monsieur Meisho. Je vous souhaite une bonne nuit. »

Je fis une légère révérence et partis sans demander mon reste. C’était ma façon de prendre de la distance vis-à-vis de la situation. Bien que calmé, les mains au fond de mes poches étaient bel et bien fermées : elles étaient des poings prêts à frapper. Si l’avis de Chi me concernant ne me faisait ni chaud ni froid, ce n’était pas le cas concernant Yoshiko. Lorsque je leur avais demandé mes quatre vérités, je ne pensais pas que la jeune femme me rabaisserait autant. Je pensais que nous étions amis. Même en colère, je ne me serais jamais permis de l’insulter comme elle l’avait fait avec moi.

Je finis par arriver devant l’auberge. Je pris une grande inspiration : je n’avais aucune envie de rentrer à l’intérieur. Je décidais donc de partir en direction du cimetière pour voir de mes propres yeux les tombes dont l’Inuzuka avait parlé. Au fur et à mesure que je m’éloignais de la foule et de mes camarades, mon rythme cardiaque se calma. Ma respiration se fit plus lente. Le poids sur mes épaules se fit plus léger. C’est alors que je les entendis. Oui. Des pas autres que les miens résonnaient dans la ruelle que je venais d’emprunter. Ils étaient au moins deux. Gardant mon calme, je continuais à marcher en direction de mon objectif.

Arrivé à l’entrée du cimetière, j’observais les alentours. Il serait très irrespectueux de ma part de troubler le repos des morts. Non loin du portail se trouvait un vieil arbre sous lequel trônait un banc en fer. Je vins poser ma carcasse sur ce dernier. Je sortis de mon sac ma pipe et la bourrais. Ce n’est qu’une fois allumée que mon regard se porta sur les individus qui me suivaient. Je tirais quelques bouffées de fumée. Avec la pénombre, j’avais un peu de mal à identifier les formes. Pourtant, je savais qu’ils étaient là, quelque part. Je pris alors l’initiative. De ma place, je lançais d’une voix calme mais forte pour qu’ils puissent m’entendre :

« Salutations sur vous ! »

Sans la présence de mes compères, j’avais retrouvé ma contenance. J’étais calme. Mon corps ne faisait aucun geste brusque. Je ne pensais pas que les gaillards qui m’avaient emboîté le pas me voulaient du mal. Enfin, je n’avais aucune certitude. Toutefois, cela serait stupide de leur part de s’attaquer à un soldat de l’Empire. D’un autre côté, ils pouvaient très bien être là pour défendre l’honneur de Sanako et / ou Masu. Il est vrai que je leur avais manqué de respect. J’admettais même l’avoir fait intentionnellement, bien que certaines phrases relevaient plus de la réalité que de la fiction. La politesse était une chose. L’impertinence pouvait révéler un tout autre visage. C’est cet autre visage que j’avais tenté de découvrir. Je n’attendais pas à ce que l’on comprenne cette stratégie.

« En quoi puis-je vous aider ? »

J’ouvrais la discussion. Dans la mesure du possible, je voulais éviter un affrontement physique.

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t13047-hagiwara-kentaro-termine https://www.ascentofshinobi.com/t13160-hagiwara-kentaro-dossier-shinobi#116194
Akimichi Chi
Akimichi Chi

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Mar 21 Mar 2023 - 23:27
Se faisant interpeller et ne manqua pas de se faire réprimander pour le bouquant qu’il mettait l’Akimichi rouspéta à son tour.
« Ça va, ça va ! »
Après tout il faisait nuit noire et il ne connaissait pas très bien les lieux. Malgré son immense liste de qualité le sens de l’orientation n’en faisait pas partie. Ainsi hurler le nom de la personne qu’il recherchait et étant la plus connue du coin, il avait choisi la facilité et elle avait payée.

Un grand sourire s’empara du visage de Chi et ses yeux devinrent aussi gros que son ventre (c’est difficile pourtant). Il prit place et se lécha goulûment les lèvres en posant son regard sur toute la nourriture qu’il pourrait lui être présentée. Il montra clairement qu’il attendait qu’on lui serve de quoi bien se substanter avant de répondre.
« Hum.. Ah ? »
Dit Chi ramenait à la réalité entre deux bouchées alors qu’il aurait tout simplement préféré rester à manger ce repas.

L’idée lui traversa l’esprit. Kentaro se plaisait tellement à vouloir être celui qui dirige. Il pourrait très bien se faire un gros repas et partir siester jusqu’à que l’affaire soit résolue ? Mais il lui suffit de deux bouchées supplémentaires pour savoir que c’était impossible. Kentaro n’avait pas les épaules.
« Il s’est montré très peu coopé… coopéra… »
Un mot qu’il aurait bien voulu maîtriser mais dont la diction lui échappait dans son entièreté.
« Il n’a rien voulu savoir. »
Chi mangea de nouveau. Comme s’il avait fini et qu’il n’avait rien d’autre à dire. Au bout de quelques secondes il comprit qu’il devait en dire plus et que cela ne suffirait pas à la rassasier elle.
« On ne pourra pas lui faire comprendre. Sauf par la force. »
Il dit cela en mangeant, dans une grande froideur. Ça en devenait intimidant une telle distance, même pour Chi.
« Écoute on va organiser une rencontre pour soi-disant trouver une solution qui convient à tous. A ce moment-là, on s’occupera de lui. »
Pas d’interrogation, le plan était déjà ficelé. Pourquoi refuserait-elle après tout ? elle tenait là sa meilleure chance de se débrasser de lui.

Chi continua de manger car s’il avait finit son annonce il n’avait pas terminé son énième mais toujours aussi jouissif repas.

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t12697-akimichi-chi-fini#111597 https://www.ascentofshinobi.com/t12884-akimichi-chi https://www.ascentofshinobi.com/u1378
Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Mer 22 Mar 2023 - 17:04
En effet, les lieux bondés d'humains, emplis d'odeurs alcoolisées, ne m'attiraient guère, alors qu'au contraire, les écuries étaient beaucoup plus calmes et familières. Ces effluves de foin, de bovins et autres équidés me rassurèrent au point où je voulais m'y installer pour la nuité aux côtés de Meisho. Il m'était ainsi aisé d'aménager ces mottes de foin pour que chacun de nous deux puissions nous reposer dans le plus grand des conforts, jusqu'à ce que mon fidèle ninken ne se mette à pigner. C'est là que je les entendis, les deux passants discuter entre eux.

« Masu aurait dû répliquer. La garce a tenté de la tuer après tout. »
« Il est pas comme ça, c’est pas ce qu’il veut pour nos deux villages. »


Peut-être en saurais-je davantage en discutant avec lui demain, cela dit, si je pouvais avoir leur point de vue sur la situation pour apaiser ce peuple de forgerons, ça m'aiderait grandement à y voir plus clair. De toute manière, Meisho ayant chouiné, je me suis sentie obligée de me montrer, si jamais le duo l'eût entendu. Je pensais ainsi qu’ils auraient eu peur et auraient tenté de le chasser, et ce dernier se serait défendu en ayant ce sanglant goût dans sa gueule.

Je ne voulais en aucun cas voir ce spectacle. C’est pourquoi j’osais m’approcher d’eux, car de ma curiosité naturelle, il me fallait tout savoir pour me faire une idée plus grande de la situation, de savoir pourquoi les armes fournies à notre empire sont de si piètre qualité alors qu’un grand nombre de soldat en a besoin pour défendre son peuple.

Bonswuar m’sieurs ! J’me permet d’vous interrompre !

Meisho se tenait à mes côtés, fidèle à son poste, un peu en retrait pour ne pas leur faire peur. Ou du moins atténuer celle-ci.

En tant qu’voyageuse de Hi j’voulais découvrir l’histoire de la forge mais j’vois qu’il y a des conflits, j’peux en savoir plus sur la personne qui a voulu tuer m’sieur Masu s’il vous plaît ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t12708-chapardeuse-de-urahi-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/t12944-dossier-de-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/u222
Narrateur
Narrateur

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Sam 8 Avr 2023 - 12:27

Au sein du premier village, la soirée était tranquille. Tranquille oui, jusqu’à l’arrivée impromptue de l’Akimichi qui une fois installé à la table d’honneur de Sanako faisait suer de crainte les cuisiniers du restaurant où il était attablé. Les lieux n’étaient qu’une gargote, les chefs loin d’être les plus grands ou les meilleurs et voir le retour de celui qui avait tant mangé la dernière fois mettait leur savoir-faire et leurs nerfs à rude épreuve. Si le shinobi avait l’appétit de plusieurs hommes, comme à son habitude, la jeune femme mangeait modérément et comme souvent lorsqu’elle discutait autour d’un repart, elle mangeait encore moins, picorant dans son assiette, attendant fréquemment que ses interlocuteurs ne lui répondent. Cette fois encore son attitude ne changeait guère, cependant une surprise certaine s’installa dans son regard devant les propositions du dodu. Elle savait déjà que Masu n’entendrait rien. C’était une tête de mule. Cela avait toujours était le cas bien avant le décès de son père et ce n’était pas maintenant qu’il changerait. Cette surprise venait de cette intention proférée à l’encontre du mentor de son paternel. Repoussant son assiette devant elle, c’est d’un ton calme bien qu’un peu crispé pour ceux la côtoyant suffisant qu’elle répondit à l’Akimichi.

« Si j’avais voulu la mort de Masu, je n’aurais pas attendu tout ce temps, d’autant plus que mon père a passé une partie de sa vie à le former. Le tuer reviendrait à sacrifier une partie de son héritage, de sa mémoire et de son savoir-faire. C’est inenvisageable. Si c’est uniquement pour me proposer cela que tu es revenu ce n’était pas la peine de faire le déplacement. »

Sur ces mots, la jeune femme se leva et commença à quitter la pièce, suivie de prêt par ses gardes du corps.

Autre lieu sur un temps similaire, une jeune femme témoin de quelques discussions sortait de sa cachette et abordait les deux indiscrets qui regardaient la jeune femme d’un air suspect. Passant leurs œillades de Meisho à Yoshiko et inversement, les deux bougres devaient se sentir quelque peu contraints et commencèrent à parler. Le molosse, sans le savoir, avait jouer un rôle déterminant dans cette soudaine envie de discuter. L’un des deux s’en alla alors à une longue explication.

« C’est que … ça fait plusieurs fois que Masu est attaqué et qu’on cherche à le tuer. Au moins deux fois. C’est cette garce qui engage des hommes pour le faire, c’est certain. Sauf que Masu il nous l’a dit, lui il veut pas que les deux villages s’entretuent, il veut que l’héritage de Maître Akibara soit préservé. C’est pour ça qu’on l’a suivi, même si ça plait pas à sa fille et c’est pour ça qu’il continue à travailler comme le Maître nous l’a enseigné et pas comme sa fille veut que l’on fasse. Mais bon, nous on a rien dit, c’est pas nous, on sait rien de plus, on est juste là pour forger et pour suivre Masu parce qu’on croit en ce qu’il fait. »

Sur ces paroles les deux hommes s’inclinèrent plusieurs fois devant l’Inuzuka, jetant quelques regards au chien mastoc avant de s’éclipser dans la taverne la plus proche.

Finalement, au cœur de la nuit au sein du cimetière, Kentaro se savait suivi et se retourna faisant face à la menace qui se profilait. Deux hommes l’avaient suivi. Le bas du visage masqué par quelques tissus, leur faciès n’était pas reconnaissable en l’état. Vêtus de cuir et de peau, les deux énergumènes faisaient plus état de brigands que de réels assassins. Cependant, le plus costaud des deux pris la parole en premier et d’une voix grave interpela le shinobi, sortant sa lame et le pointant de cette dernière.

Couple de brigands:

« En mourant. T’as mis ton nez dans les mauvaises affaires. On a rien contre toi gamin, mais tu déranges. »

A peine la discussion fut terminée que les deux hommes se lancèrent dans un premier assaut, chacun d’eux passant par la droite et la gauche de Kentaro, armés de leurs dagues ils tentèrent de frapper le shinobi et d’en finir avec lui. D’un point de vue militaire et stratégique, bien que la réalisation semblât grossière, il y avait tout de même une certaine coordination entre les deux hommes, preuve qu’ils agissaient ensemble depuis suffisamment de temps et qu’ils savaient ce qu’ils faisaient.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Mar 18 Avr 2023 - 21:47
« Il y a différentes manières d'assassiner un homme : par le pistolet, par l'épée, par le poison ou par l'assassinat moral. C'est la même chose, au définitif, excepté que ce dernier moyen est le plus cruel. »
De Napoléon Bonaparte.

Les deux énergumènes qui me firent face étaient dignes des individus des quartiers les plus malfamés des contes de Shéhérazade. Le bas de leurs visages respectifs était caché par quelques bouts de tissus. J’en déduis donc qu’ils n’étaient là ni pour plaisanter ni pour bavarder. Dans d’autres circonstances, je me serais plié à l’usage qui voulait que l’habit ne fasse pas le moine. Néanmoins, à la vue des derniers évènements, je n’étais pas très optimiste quant à la situation actuelle. C’est le plus grand des deux qui me donna quelques éléments de réponse en prenant la parole. Enfin, façon de parler. Ce n’était que quelques miettes de pain au milieu d’un océan. Et encore, j’étais gentil.

« Bien que l’idée fusse tentante… »

Hum… Ils étaient organisés, les gaillards. Même si ce n’étaient point des professionnels, ils étaient suffisamment ordonnés pour coordonner leurs attaques et faire des dégâts conséquents. Je me redressais, comprenant bien qu’ils allaient me prendre en tenaille. Mes petites cellules grises se mirent au travail. Je n’allais pas pouvoir les éviter tous les deux. Rester ici mettait également ma vie en péril. Je ne disposais toutefois pas des techniques nécessaires pour pouvoir les mettre hors d’état de nuire. De plus, cette histoire méritait quelques éclaircissements. J’allais devoir ruser pour obtenir des informations et me tirer de cette sale affaire.

« … je n’ai pas prévu de mourir ici ce soir. »

D’abord, se dégager. J’esquivais l’attaque du maigrelet (technique n°1) d’un mouvement sur place. Je pris soin de ne pas exposer mes points vitaux au plus robuste des brigands. Une vive douleur me lança à l’endroit où mon corps et la lame du couteau entrèrent en collision. Étant plus costaud, donc plus lourd que son acolyte, il allait être statistiquement plus lent dans ses gestes. J’enchainais par un double coup de poings rapide (technique n°2) en direction de la grande asperge. Mon objectif était de briser sa garde pour pouvoir passer. De force, s’il le fallait.

Je ne sus dire si je l’avais réellement touché ou s’il avait pu éviter les coups, mais je pus me dégager de leurs tenailles. Mais pour combien de temps ? Je n’étais clairement pas rompu à ce genre d’affrontements physiques. Je devais donc me tenir à une certaine distance d’eux… sans pour autant être trop loin. J’aimerais autant éviter d’être canardé de couteaux. Je suis certain qu’ils seraient capables de me prendre pour une cible mouvante. Je ne m’étais enrôlé dans l’armée pour finir comme cobaye dans un numéro de lancés de poignards ou autres bistouris du même gabarit.

« Messieurs… »

Gagner du temps pour que je trouve une idée géniale… ou que je réussisse à briser le lien qui unissait ces deux hommes.

« Vous semblez bien déterminés à en finir avec moi. Je ne peux donc pas lutter contre vos profondes convictions. »

Quel beau mensonge que voilà.

« Cela paye bien, comme métier, brigand ? »

Je me tenais à une distance raisonnable de mes deux adversaires. Je faisais tout pour ne pas me retrouver une nouvelle fois pris en tenaille par leurs macabres manœuvres.

« S’il s’avère que je dois réellement mourir ce soir… Est-ce que je peux savoir de quelle affaire on parle ? »

Un petit sourire narquois vint se figer sur mon visage. Oui, oui, il était bien là pour les provoquer.

« Cela n’a pas dû lui échapper, n’est-ce pas ? »

Je laissais le silence flotter quelques secondes.

« Je l’avoue. Je suis coupable de foutre des grands coups de pieds dans les mauvaises affaires. Que voulez-vous ? On ne refait pas les petits merdeux dans mon genre… Dommage tout de même que je sois payé par l’Empire pour justement mettre de gros coups de lattes dans les mauvaises affaires… Surtout lorsque ces dernières menacent la stabilité du pays. C’est tout de même fort dommage qu’il ne soit pas venu régler ce malentendu en personne… Bah… Après tout, il n’est pas aussi fou qu’il en a l’air… »

Je n’avais toujours pas d’idées brillantes. Cela commençait à sentir un peu le roussi… pour moi.

« Je parle du commanditaire, hein. Dur tout de même d’envoyer d’autres faire le sale boulot à sa place… Surtout que si je venais à crever dans de telles circonstances, pour sûr qu’une enquête serait ouverte. J’ai beau être remplaçable, on ne s’attaque pas impunément à l’Empire. Et si celui-ci doit faire un exemple, qui paiera pour les pots cassés ? »

Ok, tentons un premier coup de bluff.

« J’suis certain qu’il aura couvert ses traces. Actuellement, rien ne le relie à vous deux. Et il niera certainement toute implication dans le drame qui se sera joué ici. Vous balancez à l’armée ne fera que lui faciliter la tâche et éloigner l’armée de ses petites affaires. Vous gagnez quoi à crever pour lui ? Si ce n’est pas maintenant, ce n’est qu’une question de temps pour que cela arrive… »

S’ils ne se retournaient pas contre le commanditaire de cet assassinat, j’espérais au moins qu’ils lâchent des informations pour aider mes petites cellules grises.

Résumé:

Remerciements:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t13047-hagiwara-kentaro-termine https://www.ascentofshinobi.com/t13160-hagiwara-kentaro-dossier-shinobi#116194
Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I. - Page 3 Empty
Ven 5 Mai 2023 - 22:53
Je fis un regard perplexe à Meisho une fois les deux hommes partis, lorsqu’ils m’eurent expliqué la situation. En effet, si je comprends bien, Sanako aurait envoyé par deux fois des hommes attaquer monsieur Masu, mais que mieux que ça, il ne veut aucun conflit avec ses pairs ou contre celle qui semble tant le mépriser. Je n’eus pas le cœur de leur demander si l’une des agressions qu’a subi leur chef à cause de piètres sicaires avait un rapport avec les deux pierres tombales devant lesquelles je me suis recueillie, quelques heures plus tôt. Je préférais rester discrète, bien que mon apparence contrastant avec celle de mon fidèle compagnon canin puisse mettre à mal mon idée. D’autant plus que mes deux interlocuteurs ont vite pris la poudre d’escampette suite à leur discours, très certainement du fait de la présence du molosse qu’est mon ninken, je n’aurais rien de plus à en tirer.

Je n’avais plus qu’à aller dans la taverne, à contrecœur je l’admets, afin d’écouter les ragots. Je m’y dirigeais avec Meisho, et je me suis installée sur une chaise à l’extérieur, ne sachant pas si les chiens étaient autorisés à entrer dans l’établissement. Je pouvais ainsi potentiellement écouter ce qu’il se dit alors que j’attendais qu’un serveur n’arrive pour nous demander ce qu’on souhaite diner étant donné que mon ninken serait très mal à l’aise en intérieur, d’autant que je ne sais pas si cette taverne autorise les chiens en son sein. J’essayais de paraitre neutre bien qu’au fond de moi-même, tristesse envahi mon âme parce que je pouvais comprendre l’envie de Masu de bien faire pour avoir un semblant de paix. Il me fallait juste une once d’information supplémentaire afin de mieux le comprendre…

Résumé du tour
  • Yoshiko écoute attentivement les paroles de ses interlocuteurs sans dire un seul mot, tandis que Meisho restait sagement assis à ses côtés, comme s’il écoutait lui aussi.
  • Yoshiko s’assied à l’extérieur de la taverne, ne voulant se séparer de son compagnon canin, et écoute un peu les alentours en attendant le service afin que le duo puisse manger un peu avant de se reposer.
  • Revenir en haut Aller en bas
    https://www.ascentofshinobi.com/t12708-chapardeuse-de-urahi-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/t12944-dossier-de-inuzuka-yoshiko https://www.ascentofshinobi.com/u222

    [Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie I.

    Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
     Sujets similaires
    -
    » [Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie II.
    » 05. Teikoku, l'Empire du Feu
    » Dans notre Empire [Teikoku]
    » [MISSION/B/KIRI] Frères d'armes d'Asosan
    » [MISSION/B/KIRI] Frères d'armes d'Asosan

    Ascent of Shinobi :: Territoires du Feu :: Hi no Kuni, Pays du Feu
    Sauter vers: