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[Mission/B/Teikoku] Les armes d'un empire - partie II.

Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Jeu 11 Aoû 2022 - 18:38
Ce rp fait suite à la première partie : clique sur moi.

Les Armes d'un EmpireAkibara Naosuke était un forgeron d'exception fournissant des armes de qualité pour l'effort de guerre. Son talent était si reconnu qu'il a rameuté de multiples disciples qui, petit à petit, on établit un village de faible envergure autour de l'apprentissage des arts de la forge. Pilier dans la création d'équipement pour l'armée de l'empire, il est malheureusement décédé d'un malaise cardiaque, léguant son héritage et son rôle à sa fille unique, Akibara Sanako.

Depuis la mise en place de cette dernière, la qualité des armes produites par le village a grandement diminué, mais la production est beaucoup plus efficace. Ciblant clairement la quantité à la qualité et permettant à l'empire de pouvoir équiper davantage de soldats beaucoup plus rapidement. Cependant, cette pratique n'est pas acceptée de tous, en particulier de Muramayasa Masu l'apprentie qui était le plus près d'Akibara Naosuke.

En compagnie des plus réfractaires, Muramayasa Masu s'est séparé de la pratique de Sanako afin d'aller créer son propre village à quelques mètres seulement de cette dernière. Criant haut et fort que Sanako n'a pas sa place dans un métier tel que la forge et que ses nouvelles pratiques entache le nom de son mentor.

Depuis cette séparation, les deux camps semblent se saboter les uns et les autres, ayant autant un impact sur la qualité des armes que sur ce qui parvient à sortir de production. Il est désormais temps pour l'empire d'agir et de mettre fin à cette situation.

Rencontrer Akibara Sanako et entendre sa version de l'histoire.
Rencontrer Muramayasa Masu et entendre sa version de l'histoire.
Régler le conflit entre les deux parties et/ou prendre parti pour l'un des deux camps.
(Facultatif) Acquérir le rouleau détaillant les pratiques d'Akibara Naosuke et le ramener à l'empire qui se chargera de mettre en place ses propres forgerons.



Cette mission est réservée :
  • À trois personnages maximum. Au moins un membre de l'unité de Recherche doit être présent.

  • Aux personnages ayant créé des techniques sur leur Fiche Technique.

Pour vous inscrire, postez à la suite de ce message.


« L’action est musique. »
De Charlie Chaplin.

J’écoutais d’une oreille la proposition de Yoshiko. Du monde, il y en avait dans cette taverne. Certainement un peu trop. Je ne savais pas par quel bout débuter notre enquête. De plus, l’heure tournait. Nous ne pouvions pas nous permettre de ne pas être au rendez-vous. Je ne voudrais pas que Chi se fasse des idées sur nos intentions. Pourquoi cette idée de la confiance revenait-elle encore et toujours ? Pourtant, cette place auprès de demoiselle Akibara, il l’avait bien mérité. Avais-je du mal à lui pardonner ce qui était arrivé la dernière fois ? Peut-être… En tout cas, je n’oubliais pas.

« Moui… Cela pourrait être une idée. Encore faudrait-il trouver le moyen pour que Sanako et Masu acceptent de parler pacifiquement autour de la tombe de Naosuke. Je pense qu’ils ont tous les deux du respect pour cet homme. Dans le cas contraire, ils ne prendraient pas le risque d’aller bafouer sa tombe. Ils auraient bien trop à perdre… »

Un grand sourire s’afficha sur mon visage lorsque l’une des serveuses vint placer un grand bol de viandes et autres mets appétissants devant moi. Je la remerciais, attrapais mes baguettes et lançais à mes deux compagnons un joyeux :

« Bon appétit ! »

Allez ! Du nerf ! Je ne pouvais pas m’avouer vaincu aussi facilement. J’engloutis rapidement mon assiette. Ce n’est qu’après l’avoir vidée que je constatais le mal-être de Meisho. Quel imbécile ! J’aurais dû le remarquer bien avant. Je n’étais pas assez concentré. Je ne pouvais personne, hormis moi-même. Comme le disait si bien le proverbe, je devais balayer devant ma porte avant de demander aux autres de le faire. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que le ninken était déjà sorti de l’établissement, la queue entre les jambes. Sans le vouloir, le canidé venait d’ouvrir le prochain round.

« Yoshiko ! »

Je savais qu’elle ne laisserait pas Meisho tout seul. Je ne comprenais certainement pas tous les enjeux qui liés un Inuzuka à son animal. Cependant, je savais que ce lien qui les unissait était bien plus important que ce que je pouvais imaginer.

« J’avais préconisé que nous restions groupés. Néanmoins, la tournure que prennent actuellement des évènements ne nous permet pas de maintenir cette stratégie. »

L’idée de me retrouver seul ne m’enchantait guère. Toutefois, le succès de la mission ne tenait guère compte de mes états d’âme.

« Je vais avoir besoin d’aide. Meisho et toi disposaient de compétences qui vont nous être utiles. Comme tu as pu le constater durant notre entrevue avec demoiselle Sanako, sa demeure était très bien gardée… sans doute un peu trop pour une maison d’un petit village. Elle cherche à se protéger. Je pense qu’elle donnera plus de détails à Chi. Passons. Ce n’est pas ce qui m’intéresse pour le moment. »

Je laissais passer un groupe de jeunes gens - certainement des amis. Je me levais et vins m’asseoir à côté de Yoshiko. Si la cheffe du village était suspicieuse, je l’étais tout autant. Je baissais un peu la voix, histoire que seule mon interlocutrice puisse m’entendre.

« Avec l’aide de Meisho, essaie de te faire une idée de la superficie du village. Tente également de dresser une carte, notamment avec les passages et les ruelles qui pourraient nous permettre de battre en retraite si la situation s’envenime. Si tu trouves des bâtiments désaffectés, n’hésite pas à les signaler. Mais, le plus important… »

Je baissais encore un peu plus ma voix.

« … Il faut que vous en appreniez le plus possible sur les forces armées engagées par demoiselle Sanoko. Nous devons nous préparer à toutes les éventualités possibles. Si le plus gros des forces est dans sa demeure, tant mieux. Néanmoins, si le village dispose de troupes conséquentes ou de guerriers aguerris, nous devons prendre en compte cet élément pour la suite des négociations. »

Mon regard vint se planter dans celui de mon interlocutrice.

« Est-ce que je peux compter sur toi pour cette partie du plan ? »

Nous échangeâmes encore quelques instants pour régler les derniers détails.

« Rendez-vous dans quarante-cinq minutes devant le restaurant où Chi déjeune avec la cheffe. »

Avant qu’elle ne quitte la taverne, je lui lançais :

« Prenez soin de vous. »

Me concernant, j’avais à faire dans cette taverne. Je me levais et me dirigeais vers le comptoir pour payer nos consommations. J’interpellais le tavernier.

« Salutations sur vous, monsieur. Je vous prie de m’excuser pour le dérangement, j’aimerais régler les consommations de mes compagnons et moi. »

Je lui indiquais la table où nous nous trouvions tous les trois quelques minutes plus tôt. Il retrouva sans problème la facture dressée par la serveuse qui nous avait servi. Alors qu’il était en train de m’encaisser, je lui demandais d’un air un peu inquiet :

« Dites-moi, j’ai entendu dans la salle des personnes affirmant qu’elles allaient quitter le village pour la capitale. N’étant pas vraiment du coin, je ne pus m’empêcher de voir sur le chemin venant à votre taverne, qu’il y avait pas mal de maisons inhabitées. Il y a quelques années, lorsque je suis passé avec la caravane de marchands dont je dépendais, il n’y en avait pas autant. Ça manquait même de logements ! »

J’étais détendu. Je me sentais bien plus dans mon élément que dans la demeure de demoiselle Sanoko. Il faut dire que, plus jeune, j’en avais écumé des tavernes. J’avais toujours apprécié discuter avec le personnel des établissements : en règle générale, ils étaient une mine d’or en termes d’informations.

« Qu’est-ce qui est arrivé ? »

Je comptais dévoiler ce que je savais petit à petit. Il fallait toutefois admettre que je ne savais pas grand-chose.

« Est-ce que c’est vrai que monsieur Akibara est mort ? Quand j’en ai parlé à ma grand-mère, elle n’a pas voulu me croire. Selon elle, ma voisine - dont je tiens l’information - raconte vraiment n’importe quoi. Qu’un homme comme monsieur Akibara ne peut pas mourir d’une crise cardiaque. »

Surtout, ne pas trop s’avancer avec des hypothèses. Il ne faudrait pas que le tavernier prenne peur non plus.

Résumé:

Partenaires:
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Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Jeu 11 Aoû 2022 - 21:11
Je me suis dépêchée de finir de manger, parce que je peux très largement sentir le stress de Meisho. Le bruit ambiant était si désagréable pour nos oreilles que mon ninken du sortir de lui-même : son instinct primitif étant de fuir afin de trouver un certain calme sonore. Au moment où je me suis levée pour le rejoindre, Kentaro m'a interpellé pour me faire part de sa requête.

« Mes excuses, Meisho n'aime point tout ce bruit. J'serai bien restée avec toé mais lui et moi ne faisons qu'un.»

Au final, il m'expliqua son plan qui n'est nul autre que de comprendre ce village en voyant la taille qu'elle fait, de faire une cartographie et de comprendre à quel point Sanako est protégée, et comment. Ces derniers points, je pourrai tenter en écoutant les potentiels ragots. Pour le reste, j'avais une idée. Quoi de mieux que l'odorat pour comprendre un lieu ?

« On peut faire ça ouais ! J'peux toujours compter sur mon fidèle Meisho. »

Je n'avais rien de plus à dire sur le sujet. Non pas que je n'aime pas la compagnie de mon camarade, mais l'idée que mon ninken soit seul me glace le sang. Avant de le quitter pour le moment, je lui lançais :

« Ok, dans 45 minutes on attendra Chi ! Ne vous inquiétez point si nous sommes en retard, notre odorat nous permet de ne point nous perdre. »

Je filais à toute vitesse et j'ai pu rejoindre mon chien. Mon doux ami canin. Nous commençons à faire le tour de la ville et, je lui demandais silencieusement de bien marquer son territoire surtout dans les zones par lesquelles nous pourrions tous deux discrètement fuir les lieux. Car oui, j'y pensais, à cette liberté dont je rêve depuis qu'on m'a forcé à intégrer les forces armées de Urahi. Cette liberté de découvrir des lieux, inventer des pièges, des armes,vagabonder où on voulait…

Je le sais, Meisho aussi le souhaite. Mais avant, on doit continuer à soutenir les personnes qui ont besoin de nous en ville. Pour ça, je dois faire un effort et continuer cette mission qui m'incombe. Nous deux, nous nous contentons simplement de nous promener, comme de véritables vagabonds. Nous restions silencieux alors que nous zieutions s'il y avait les gardes et la manière dont ils se comportent de manière générale. S'ils avaient des ordres à respecter, si nous étions dans leur collimateur depuis que Sanako nous a chassé de sa demeure, s'ils étaient si attentifs que ça.

Nous rôdions non loin de cette forteresse centrale afin d'en comprendre la manière dont ces routes ont été construites, les entrées et la manière dont les forces de l'ordre de Sabetsu peuvent monter la garde. Peut-être que nous serons vus comme des parias auquel cas on ferait comme si on s'était tout simplement perdu et qu'on aimerait partir de cette ville.

Résumé du tour
· Meisho fuit de la taverne au vu des bruits ambiants qui le stresse.

· Yoshiko accepte le plan de Kentaro et fait le tour du village.

· Meisho marque son territoire au fur et à mesure afin de ne pas se perdre.

Technique utilisée :
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Narrateur
Narrateur

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Mar 16 Aoû 2022 - 16:00
En allant régler l'addition, tu profites du moment pour échanger un peu avec le tavernier. Écoutant ton récit et sa multitude de détails, ce dernier soulevait un sourcil, posant son regard brunâtre dans le tien. Ramassant les quelques pièces pour payer votre facture, il te sourit.

Akibara-sama est mort. C'est bien vrai. Y'a eu une cérémonie pour lui, puis les gens ont commencé à partir. Voilà ce qui est arrivé. Sa fille et son apprentie se font compétition sans se rendre compte de l'impact de leur querelle sur les citoyens. Le village est en train de mourir.

Déclarait-il en faisait clairement référence à ton commentaire sur le départ des gens vers Urahi.

Une vrai tragédie. Personne n'est à l'abri d'une crise cardiaque. En plus, il toussait tout le temps. La fumé des forges qui auraient ruiné ses poumons.

Sur ses mots, tu pouvais voir qu'il faisait de l'œil à ta bourse. Le village se vidait, soit pour se rendre vers sa copie ou bien simplement pour aller trouver fortune ailleurs. Bien qu'en cet instant et en ce moment, la taverne soit pleine, c'est de moins en moins le cas.

De son côté, Meisho et sa maîtresse parcouraient les dédales de la première cité. Marquant son territoire ici et là, la bête venait déposer un repère olfactif. À la demande de Kentaro, cette dernière analysait l'endroit, à la recherche d'informations. Information qui n'était pas si simple à récupérer en si peu de temps.

Au final, de par les agissements de Yoshiko, cette dernière pourrait désormais facilement vous montrer le chemin et avait une connaissance suffisante pour se déplacer dans la ville. Faire une carte physique, cependant, ce n'était juste pas possible avec un délai aussi court, en plus d'observer les gardes, en plus de rechercher les bâtiments abandonnés qui, sachant que ça ne fait pas très longtemps qu'ils le sont, ne sont pas du tout identifiable en un simple coup d'oeil.

Parcourir l'entièreté de l'endroit afin d'identifier tous les tenants et les aboutissants pour générer une carte suffisamment complexe et fidèle de l'espace prendrait facilement une bonne journée. En 45 minutes, c'était tout juste si elle avait eu le temps de parcourir le village.

Résumé:
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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Mer 17 Aoû 2022 - 15:36
« Ne jamais confondre mouvement et action. »
D’Ernest Hemingway, écrivain américain.

Les informations livrées par le tavernier me laissèrent perplexes. J’étais en train de prendre conscience du réel impact qu’avait cette querelle sur le village. Le bourg était dans une étape transitoire importante. A la vue de ce que venait de me révéler mon interlocuteur, je dirais même que si nous n’intervenions pas rapidement, Sabetsu sera dans un temps relativement proche une ville fantôme. La baisse de production des armes n’était pas directement liée à la querelle. Elle n’était qu’une conséquence de la bêtise humaine. La fuite des populations était un réel problème et expliquait en grande partie la diminution du nombre d’épées en circulation.

La dispute - aussi importante soit-elle aux yeux des grands - était, certes, gênante, mais ne remettait pas réellement en cause la création de nouvelles armes. En revanche, la diminution du nombre de forgerons au sein du bourg était problématique. Cela pourrait même devenir une conséquente source d’ennuis pour l’Empire. Si les forgerons de Sabetsu se déplaçaient dans d’autres lieux de production de Hi no Kuni, la capitale pourra mettre en place un nouveau réseau. Toutefois, si l’Administration ne contrôlait pas un minimum ces migrations, les artisans risquaient de s’éparpiller aux quatre coins de l’Empire… ou pire : ils pourraient aller louer leur service à d’autres pays. L’approvisionnement deviendrait alors très compliqué.

« Excusez-moi, tavernier… »

Son regard en direction de ma bourse ne m’avait pas échappé. Je sortis quelques pièces supplémentaires que je posais sur le comptoir.

« … Je suis prêt à tripler la somme pour quelques informations supplémentaires. »

Mon interlocuteur était un homme qui se devait d’avoir de la suite dans les idées. Cette compétence, il l’avait affinée au fil des années. Son métier de tavernier l’avait grandement aidé dans cette démarche. Il devait savoir jauger au premier regard un individu se trouvant devant lui et agir en conséquence. De ce fait, je pouvais affirmer sans trop me tromper qu’il m’avait déjà analysé. De par mon uniforme, il savait que j’appartenais aux forces armées de l’Empire. Dans un village de cette taille, les informations circulaient vite. Il devait donc déjà être plus ou moins au courant que j’étais en mission. Même si demoiselle Sanako tentait de contrôler les informations, elle aurait bien du mal à garder certaines d’entre elles secrètes sur le long terme.

« Je ne suis pas certain de comprendre. Pourquoi la fille et l’apprenti de monsieur Akibara sont-ils entrés en compétition à sa mort ? N’ont-ils pas tous les deux étaient formés par le même maître forgeron ? »

L’exode avait commencé sans même que les principaux chefs de faction s’en rendent compte. Enfin, je ne parlais que pour demoiselle Sanako. Je ne pouvais pas être aussi catégorique pour monsieur Masu comme je ne l’avais pas encore rencontré. Dans d’autres circonstances, peut-être que j’aurais pu apprécier l’héritière d’Akibara. Pourtant, plus j’en apprenais sur sa personne, plus les perspectives de lui présenter mes excuses s’amenuisaient.

Elle était cheffe de village et descendante directe d’un grand forgeron. En acceptant ce poste, elle avait consenti à prendre les fonctions qui allaient avec. Du peu que j’avais vu d’elle et les quelques déductions que j’avais pu tirer de l’ensemble de mes observations, de sérieux doutes concernant ses compétences s’installèrent dans mon esprit. Je ne pouvais guère juger ses capacités de forgeron. En revanche, je ne pouvais nier l’évidence : son incapacité à diriger le village était flagrante. Qu’attendais-je vraiment d’une narcissique de sa trempe ?

« La mort de monsieur Akibara a été si soudaine… »

Ma voix se voulait toujours posée. Il n’y avait aucune animosité dans celle-ci. A croire que c’était mademoiselle Sanako en personne qui me créait des crises d’urticaire. Lorsque je mentionnais le maître-forgeron, un profond respect se faisait entendre. Je ne le connaissais pas mais il avait fait beaucoup pour l’Empire.

« Un homme de sa trempe a dû prendre des précautions. Sabetsu et ses forges ont été l'œuvre de toute sa vie. Il a su s’imposer en tant que maître dans ce milieu et a réussi là où beaucoup d’autres ont échoué. »

Les questions que je m’apprêtais à poser étaient délicates. Pourtant, elles étaient nécessaires pour la bonne avancée de mon enquête. Contrairement à l’attitude que j’avais adoptée avec demoiselle Sanako, celle que j’avais envers le tavernier était bienveillante et calme.

« Qui a déclaré officiellement la mort de monsieur Akibara ? »

J’étais suspicieux de nature. Que cet homme meurt d’un cancer des poumons, je n’aurais pas posé de questions. Comme l’avait si bien souligné mon interlocuteur, les fumées des forges avaient un effet néfaste sur la santé. Il en avait respiré pendant des années : cela n’était donc guère étonnant qu’il toussait régulièrement. En revanche, même si un arrêt cardiaque pouvait tout à fait être la cause du décès, je ne devais écarter aucune piste. Pour être forgeron, il fallait tout de même une condition physique qui n’était pas à la portée de tous. Je priais donc intérieurement pour que cela soit un médecin ou autre praticien médical qui ait fait les constatations.

« Savez-vous si monsieur Akibara avait eu le temps d’écrire ses dernières volontés ? »

J’espérais sincèrement que cet homme avait pris ses précautions auprès d’un homme de loi. Là encore, ce n’était que pour une vérification de routine. Je n’avais d’ailleurs aucune compétence dans ce domaine et ne possédais donc aucun moyen pour faire appliquer quoi que ce soit de ce côté-là. Toutefois, j’étais curieux de voir comment se positionnait ce maître-forgeron par rapport à ses proches. Son testament pourrait nous en dire long. Je gardais néanmoins dans un coin de ma tête que je n’avais aucun droit de regard sur celui-ci. Si ce document existait vraiment, il faudra que nous trouvions un moyen d’y accéder.

« Monsieur Akibara, vous le connaissiez ? Je n’ai jamais eu l’occasion de le rencontrer. Pourtant, il était très connu : son nom circulait régulièrement au sein des unités. Vous le décririez comment ? Il paraît que c’était un excellent professeur. »

Quoi de plus normal que le nom du maître-forgeron circule dans nos rangs ? Il fournissait des armes très réputées pour leur qualité et beaucoup rêvait de posséder une lame fabriquée par Naosuke Akibara en personne. Par cette question, j’espérais comprendre la relation qu’il entretenait avec sa fille, ses élèves, ses proches et, plus généralement, les gens de Sabetsu.

« Dites, j’aimerais pouvoir aller me recueillir sur la tombe de monsieur Akibara. Pourriez-vous m’indiquer son emplacement ? »

Peut-être aurions-nous dû commencer par là ? Rendre hommage à nos aînés et nos anciens était important. Était-ce le cas pour tout le monde ? Demoiselle Sanako s’entendait-elle bien avec son père ?

Résumé:
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Inuzuka Yoshiko
Inuzuka Yoshiko

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Jeu 18 Aoû 2022 - 18:19
Je fini par m'éloigner des lieux pour continuer ma ronde afin de ne pas avoir trop froid. Un bâtiment à la périphérie de la ville me semblant abandonné, j'ai demandé à Meisho d'y marquer son territoire. Il en va de même pour une ruelle qui marque un passage vers une sortie de Sabaru. Je ne pensais pas avoir fini en trois quarts d'heure mais je continuais, même si je pouvais très largement dépasser l'heure de rendez-vous, parce que je n'ai qu'une parole et je veux bien faire mon travail afin de ne décevoir personne.

Cela dit, je commençais à m'y ennuyer. Je me demandais si j'allais réellement être utile en ces lieux : Chi se débrouillait seul de son côté d'autant plus que Sanako ne voulait pas nous revoir, et Kentaro avait l'air assez imposant pour savoir se faire écouter. Et il y a moi, facilement impressionnable, fuyant la violence à tout prix, ayant beaucoup d'appréhension pour l'être humain qui a plus d'une fois fait du mal aux animaux , aux soldats ayant chassé une première fois le clan Inuzuka, au peuple aujourd'hui nous voyant comme des ennemis comme ils auraient pu voir les Nara comme les leurs à un moment donné.

En revanche, étant donné que je déteste la trahison, j'ai l'idée de demander à une patrouille où se trouve le cimetière afin de me recueillir sur la tombe de quelques personnes. Au fond, je voulais trouver celle de Naosuke, mais je pensais que ça allait leur paraître étrange que je leur demande cela, alors je masquais cette demande sous un joli mensonge qui ne pouvait se lire sur mon visage innocent.

« B'jour messieurs, j'cherche le cimetière afin de me rendre sur la tombe de membres de ma famille éteins depuis quelque temps, pouvez-vous m'aider s'il vous plaît ? »

En vérité, cette demande cachait ma volonté de fuir les lieux et d'abandonner la mission étant donné que je ne m'y sens pas à ma place. Ainsi, les personnes pourraient témoigner du fait que je me rends à tel endroit, ainsi j'y vais et disparais afin de retourner dans mon lieu de vie naturel qu'est la forêt.

Résumé du tour
– Yoshiko demande à Meisho de marquer le territoire d'une bâtisse semblant être abandonnée.

– Yoshiko lui demande de faire de même pour la ruelle vers la sortie de Sabaru.

– Yoshiko demande, seule sans son chien, ou se trouve le cimetière afin de se recueillir sur la tombe de certaines personnes.

NB : Ayant respecté la règle de 1 technique au premier tour même s'il s'agit dans le cas présent d'un hors combat, on estimera que la technique du marquage de territoire a été utilisée au lieu de rendez-vous.

La technique en question a été utilisée de nouveau devant un bâtiment abandonné à la périphérie de Sabaru dans ce tour, ainsi que dans une rue afin de marquer une sortie vers l'extérieur.

Technique utilisée :
(X2 pour ce tour-ci)
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Narrateur
Narrateur

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Mar 23 Aoû 2022 - 21:07
Les... rumeurs... disent que les deux ne s'entendent juste pas. Enfin... Plus qu'une querelle d'apprentie. De la vraie haine. Et puis y'a Masu qui n’arrête pas de dire que Sanako a empoisonné son père pour reprendre le business... Mais c'est que des rumeurs.

Déclarait-il en glissant les quelques ryos offerts sous le comptoir. Posant ensuite son regard dans le tien, il s'avance délicatement vers ton oreille, sans menace et en attendant que tu fasses de même. Il s'apprête à te révéler tout bas une information qu'il ne voulait clairement pas que les autres entendent.

Sanako. C'est une vraie garce manipulatrice. Faut croire absolument rien de ce qu'elle dit. Tu veux mon avis. Elle l'a peut-être vraiment empoissée.

Bien entendu, il ne s'agissait là que de l'avis d'un simple tavernier face à une femme au tempérament explosif auquel vous avez vous-même pu goûter. Si si peu d'action de votre part là mit dans un si gros état, vous ne pouvez que vous imaginez l'intensité de ses interactions avec des gens qu'elle considère inférieurs. Après tout, n'était-elle pas elle-même la meilleure ? Ne se considérait-elle pas ainsi ?

L'homme se reculait et écoutait la suite de ton discours.

Ne vous méprenez pas. Akibara-Sama n'a que faire de Sabetsu. Tout comme il n'a que faire de sa propre fille ou des querelles entre un apprentie et elle. Akibara-sama était obsédé par ses armes. Rien d'autre ne l'intéressait. Forgé des lames d'exception. Non... Forger une lame légendaire. C'est tout ce qui l'intéressait. Le reste... Ce n'était qu'une façon de faire du profit pour acheter de meilleurs matériaux.

Il vous révélait quelques détails sur le passé de cet homme aujourd'hui décédé.

Je ne sais pas qui l'a déclaré. Désolé. Je n'ai pas non plus d'information à vous donner sur ses dernières volontés, il faudrait voir directement avec Masu ou Sanako.

Puis le regard des gens dans la pièce semble se poser sur vous. D'un seul coup, il se recule et te répond, beaucoup plus fort.

Vous voulez payer vos respects à Akibara ? Sa tombe est dans la grande forge. C'est un bâtiment au nord d'ici, près de la demeure de Dame Sanako. Malheureusement, il est fermé au public.

De ton côté @Inuzuka Yoshiko, tu parviens sans la moindre difficulté à marquer tes divers territoires. Tout autant que tu ordonnes à ton chien de se séparer de toi avant d'aller à la rencontre de quelques citoyens qui posait un regard inquisiteur sur ta personne, attendant de savoir pourquoi tu venais ainsi les déranger. Écoutant attentivement ta demande, ils te reçurent avec un sourire et de la bonne humeur.

Ben là ma petite madame, fallait le dire plus tôt qu'vous étiez des nôtreuh. Allez v'nez, j'va vous y conduire au cimetière.

Déclairait-il en commençant à marcher dans une direction complètement à l'opposé de ton futur point de rendez-vous. De par ta connaissance de l'endroit, il t'apparait évident que le cimetière semble être installé à l'extrémité complètement du village, rejoignant d'ailleurs Sabetsu II.

résumé:
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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Jeu 25 Aoû 2022 - 10:26
« Dans un monde où l’information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime. »
De Jacques Attali, artiste, économiste, écrivain, homme politique et scientifique.

Les réponses apportées par le tavernier soulevèrent plus de questions qu’autre chose. J’aurais aimé pouvoir continuer cette discussion, mais les regards qui pesaient maintenant sur notre duo mirent fin à notre entretien. Je ne pouvais me permettre de me mettre à dos la population. Je n’avais jamais imaginé qu’Akibara Naosuke puisse être ce genre d’homme. Mon esprit l’avait conçu comme un père aimant et attentionné, prenant soin des populations que son savoir avait amenées à lui. Je m’étais laissé berner par ma propre expérience. Quel idiot !

Je glissais sur le comptoir les ryos supplémentaires que j’avais promis à mon interlocuteur. Après tout, même si ce n’est pas ce à quoi je m’attendais, il n’avait pas rechigné à me renseigner. Les regards insistants de certains clients me firent comprendre que ce lieu ne me délivrerait plus d’informations. Je ne tenais pas à m’imposer. Du moins, pas pour le moment. Je me devais de trouver de nouveaux témoignages pour corroborer - ou non - la version du tavernier. Dans cette histoire, je ne pouvais pas me jeter dans la bataille avec, pour seule preuve, un témoin et quelques convictions personnelles.

« Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé. Je vous souhaite bon courage pour la suite ! »

Je le saluais d’un signe de tête et quittais la taverne. Je n’avais pas le temps de pousser plus loin mes investigations si je souhaitais être à l’heure au rendez-vous. J’espérais que Chi et Yoshiko avaient réussi à récolter des informations de leur côté. Je me dirigeais alors d’un bon pas vers le restaurant où se déroulait l’entretien avec demoiselle Sanako. Rien que de penser au fait que j’allais de nouveau me retrouver en sa présence me hérissait le poil. Cette femme était exécrable. Qu’on ne s’étonne donc pas que je préfère les hommes ! Bon, d’accord… jugement un peu hâtif de ma part : tous les membres de la gente féminine n’étaient pas de cette trempe.

Revenons sur les informations dont je disposais. Si le tavernier ne m’avait pas menti, Sabetsu n’avait jamais été fondé sur des bases saines et solides. L’obsession de Naosuke pour une arme légendaire, le peu de considération qu’il avait pour autrui (et notamment pour sa fille), la haine viscérale entre Sanako et Masu, la possibilité que Sanako ait empoisonné son propre père, le narcissisme de Sanako la Manipulatrice… Tout ça… Ce n’étaient que des ingrédients pour créer une bombe à retardement gigantesque.

Bizarrement, j’étais partagé entre l’excitation d’un enquêteur et l'abattement face à temps de sentiments négatifs. La réalité était que Sabetsu, malgré son positionnement de pilier au sein de l’Empire, n’était qu’une horrible désillusion. Naosuke n’avait créé ce bourg que pour atteindre son but ultime. Son but ultime… Cette arme légendaire… Elle seule avait de l’importance à ses yeux. Masu et Sanako s’entretuaient depuis le début. Ce village… Rien n’était sain ici. Comment avait-il fait pour tenir aussi longtemps ?

Je devais absolument me reprendre. Des informations. Toujours plus d’informations pour pouvoir en tirer les conclusions les plus justes possibles. Alors que je me trouvais à quelques minutes à peine du restaurant, je croisais une patrouille. Je les saluais d’un signe de tête avant de continuer mon chemin. Je me figeais quelques mètres plus loin. Peut-être que… Mademoiselle Sanako devait avoir prévenu ses « collaborateurs » de notre présence. J’espérais que cela soit le cas. Cela ne me prendrait que quelques minutes. Aucune chance que je sois en retard au rendez-vous !

« Excusez-moi ! »

Je venais de héler la patrouille. Je revins en arrière pour faire face au chef du bataillon.

« Salutations sur vous. Pardonnez-moi de vous déranger durant votre ronde… »

Je devais absolument tenter ma chance. Il pourrait peut-être me fournir l’une des informations qu’il me manquait.

« Hagiwara Kentaro, soldat de l’Empire. »

Tsss. Présentation inutile. Les individus qui me faisaient face n’étaient pas idiots : ils avaient dû faire le lien entre mon uniforme et les forces armées d’Urahi.

« Suite à une demande de demoiselle Sanako, je fais partie de la délégation d’Urahi pour aider Sabetsu et ses habitants dans les problèmes qu’ils rencontrent actuellement. Et… euh… »

Un air gêné plus vrai que nature apparut sur mon visage. Il était tout à fait hors de question que je m’excuse de quoi que ce soit auprès de cette femme. Toutefois, j’avais besoin de sa coopération pour mettre un terme à tout ça. Elle était une nuisance certaine pour le village. J’espérais que Masu soit un peu moins timbré qu’elle mais il semblait également être un sacré personnage.

« … Il se trouve que ma maladresse légendaire face aux femmes a encore frappé. Je souhaite me faire pardonner auprès de la dame pour que les négociations reprennent sur des bases plus saines… »

J’estimais ne rien avoir à me faire pardonner, mais ça, mes interlocuteurs n’étaient pas censés avoir connaissance de mes débats intérieurs.

« Du coup, je voulais savoir si vous saviez à qui je pourrais m’adresser pour lui faire un petit cadeau. Je n’aimerais pas me tromper dans le choix de cette offrande. Vous savez si demoiselle Sanako est proche de quelqu’un ? »

Voilà la finalité de cette discussion : connaître les proches du cheffe de Sabetsu.

« J’aurais bien demandé directement à mademoiselle Sanako, mais c’est une femme perspicace ! Elle risquerait de me démasquer tout de suite. J’aimerais que cette démarche reste une surprise jusqu’au bout ! »

Il y avait beaucoup de zones d’ombres. Si elle était aussi manipulatrice qu’on le disait, c’était une très mauvaise idée de l’attaquer de front. Dans ce genre de village, il était important de s’entourer de gens de confiance… surtout à la vue de la tournure que prenaient les évènements. Il en fallait du courage pour faire le sale boulot de l’héritière de Naosuke, mais également supporter son caractère imbuvable.

Résumé:
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Inuzuka Yoshiko
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Ven 26 Aoû 2022 - 18:14
Quelle ne fut pas ma joie lorsque les personnes à qui je m'adressais me montrèrent le chemin vers le cimetière. Plus j'avançais, plus j'avais l'impression de m'éloigner de Sabetsu I et de me rapprocher de Sabetsu II. Je trouvais cela effrayant d'avoir un cimetière entre les deux villes mais mon idée initiale de faire discuter les deux concernés devant la tombe de Naosuke ne faisait que de s'installer au sein de mon esprit. Il est évident que selon la majorité des personnes, le respect des défunts incitent à la bienveillance et au calme.

Je voulais chercher le nom de Leiko, ma sœur, car depuis le temps qu'elle a disparu, je n'avais plus aucun espoir quant à sa survie. Ceci est réel et me faisait intérieurement souffrir. Mais aussi, je voulais trouver la sépulture du forgeron Akibara. Il était évident selon moi qu'il y ait au moins un mausolée en son nom ; et si jamais le corps n'y était pas, il y aurait au moins une stèle commémorative en son nom. Le tout aurait eu tout simplement un but symbolique et j'espérais d'une part réussir à trouver l'objet de ma recherche, et d'autre part faire en sorte que mon plan fonctionne.

Meisho était en retrait mais il n'était pas loin. Notre lien particulier ne pouvait se briser que par la mort de l'un d'entre nous. Cela dit, il pouvait très bien sentir l'odeur de Kentaro et se rassura, ainsi il s'y approcha de manière amicale, remuant sa queue afin d'exprimer à quel point il était content de voir le rouquin devenu notre ami. Rien ne pouvait indiquer un danger de mon côté, mon ninken pouvant guider mon camarade vers moi si jamais je n'arrivais pas à temps. Et ce pour éviter une once d'inquiétude dans l'esprit du céleste.

De mon côté, je ne voulais pas revenir sur le lieu de rendez-vous sans trouver ne serait-ce qu'un lieu de commémoration en la mémoire de Naosuke. Curieuse et surtout obstinée, il m'est impossible de revenir voir mes frères d'armes sans une quelconque information de ce genre. Si je trouve un pareil édifice, je trouverai un moyen de marquer une odeur sans mon chien mais je n'ai aucune idée de la réalisation de cela, à part pisser moi-même, mais… Le manque d'élégance et le fait que je sois une femelle ne peut être une solution viable.

Resumé du tour– Yoshiko suit les personnes au cimetière.

– Yoshiko jette un regard au lugubre endroit afin d'y déceler une quelconque chose pouvant attiser sa curiosité et ce sans voir l'heure passer, voulant lire le nom de Akibara Naosuke sur l'une des tombes.

– Meisho rejoint Kentaro et montre un faciès calme et content, comme pour le rassurer sur la situation de Yoshiko.

P.S. pour ne pas éditer mes post précédents pour cette petite info hrp par respect pour la mission narrée, ma consommation actuelle de chakra est donc la suivante :
Total : 3D (Tour 1 = 1D / Tour deux 2 = 2D)
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Narrateur
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Lun 12 Sep 2022 - 18:16
Acceptant rapidement ton don monétaire, le tavernier retourne vaquer à ses simples occupations, tandis que tu le remercies et quitte son établissement. Il te répond simplement d'un signe de tête et alors que tu marches vers la sortie, tu peux sentir son regard soutenu se poser sur toi. Le sien, mais aussi celui des quelques clients qui semblent déprécier la curiosité de tes questions. Tes sens de soldat ne t'alerte d'aucune mauvaise intention, mais l'atmosphère est clairement plus lourde qu'à ton arrivée. Est-ce que le soldat vient de faire déranger une routine déjà bien établie ? Très certainement, mais seul l'avenir te révèlera si ça te sera problématique.

Arpentant les dédales de la cité forestière, tu cherches activement la présence d'éventuels membres de la milice locale et souhaites les questionner subtilement. C'est sans trop de difficulté que tu parviens à tomber sur deux hommes au coeur d'une ronde. Le village n'est visiblement pas le plus défendu de l'empire, mais tu peux juger sans trop de difficulté que l'équipement qu'ils portent est à prendre au sérieux. Des armures et des armes aux décorations aussi importantes que le tranchant de leurs lames. Des armes de qualités, sans aucun doute.

Arrivant vers eux, tu leur vends ta salade et semble n'être accueilli que par des sourcils levés et un sourire sur le coin de leurs lèvres.

Sanako. Proche de quelqu'un ? S'exclamait le premier
Proche de son miroir peut-être... rigolait-il, ne prenant visiblement pas au sérieux ta demande.
Oublie ça. Si tu la froisses. Y'a rien à faire. Tu pourrais lui donner un diamant qu'elle te cracherait au visage.
As tout les coups, elle lui a peut-être même déjà craché dessus... rajoutait-il en essuyant une larme sur le bord de son oeil.

Sur cette conversation, le rigoleur se remit directement en marche, suivi rapidement de son partenaire qui hochait simplement la tête et t'offrait quelques mots d'encouragement.

Bonne chance avec ça.

Rejoignant finalement le point de rencontre, tu tombes sur Chi quelques minutes plus tard.

Spoiler:



Suivant finalement les deux civils en direction du cimetière, Meisho rejoint sans trop de problèmes autant Chi que Kentaro. Tu es visiblement seule, accompagnant deux êtres enjoués qui parlent franchement de tout et de rien. Du beau temps, de bonnes odeurs, de la vie, de l'univers et le reste. Portant tes fines oreilles sur leur conversation, aucune information ne semble particulièrement exploitable. C'est vraiment deux êtres bien simples ayant décidé d'accomplir une bonne action en guidant une femme perdue au coeur de ce village qu'ils aiment tant.

En choisissant de les suivre, il t'est simplement impossible d'être présent aux points de rencontre avec tes partenaires, quoique tu y seras à moitié, par la présence de ton ninken. Arrivant finalement au point tant désiré, tes deux accompagnateurs te saluèrent avec un énorme sourire réconfortant sur ton visage. Quelques mots positifs pour la suite et tu étais laissé à toi-même dans cet endroit dédié aux morts.

Arpentant à ton tour les dédales des pierres tombales, tu lisais attentivement les noms inscrits sur celle-ci. Tu étais à la recherche de la tombe d'Akibara Naosuke, mais malheureusement, tu ne savais pas que cette dernière se trouvait ailleurs complètement. Son nom et son honneur avaient été préservés au coeur même de la forge à laquelle il avait dédié sa vie, cependant, ton parcours n'était pas sans trouvaille.

Au coeur des tombes, tu reconnais le nom du clan de Masu ; “Muramayasa”. Cependant, le nom inscrit sur cette dernière est celui d'une Nanao et les dates inscrites te révèlent qu'elle serait décédée dans la dernière année. Une femme âge d'une vingtaine d'année, frôlant la trentaine. La tombe est accompagnée d'une plus petite et sur lequel tu peux lire le nom de “Muramayasa Katsuo”, âgé seulement de quelques jours. Impossible d'en savoir plus pour le moment, mais peut-être que ça pourrait éventuellement t'être utile en discutant avec Masu.

Résumé:

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Inuzuka Yoshiko
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Mar 13 Sep 2022 - 16:36
Aucune présence d'un quelconque édifice au nom de Naosuke. Cela dit, mon coeur s'emietta lorsque je compris la présence d'une toute petite tombe aux côtés d'une plus grande, sans doute s'agit-il d'une mère et d'un nourrisson, dans tous les cas les deux êtres décédés récemment portent le nom de famille de Masu. Peut-être y a-t-il un lien auquel cas je pourrai en discuter avec le concerné au cas où il mettrait le sujet sur la table. Je saurai le comprendre étant donné la déchirure que procure la perte d'un proche. Je garde en mémoire ce que j'y ai vu dans tous les cas, et, alors que j'étais dans mes songes, j'ai cru voir un chien noir passer. C'était sûrement un effet visuel de paréidolie, ce qui est assez courant. Je n'allais pas me précipiter en pensant avoir vu le ninken de ma sœur alors que la créature a disparu de mon champ de vision, d'autant plus qu'elle n'avait aucune odeur.

J'en avais finalement fini avec ce lieu lugubre, alors j'ai tourné les talons et je me suis décidé à partir du cimetière. Mes camarades ont déjà dû se rejoindre et m'attendaient certainement. J'avais une boule au ventre, je n'avais pas spécialement envie de me faire sermonner ou quoi que ce soit, sachant à quel point j'ai potentiellement fait échouer la mission. Je ne sais s'ils vont accepter de travailler de nouveau avec moi ou s'ils m'abandonneront à leur tour en se montrant plus ou moins violents. Je pris un bon souffle puis je repris ma route. De toute manière, Meisho était avec mes comparses et j'en suis certaine. Pour lui, je ne fuirai pas la mission, pour lui qui me donne le courage d'accomplir des choses auxquelles je n'aurai jamais pensé. Au moins, il pouvait les rassurer à sa manière.

Résumé du tour
  • Yoshiko garde en mémoire les noms qu'elle a réussi à lire.

  • Yoshiko part des lieux après son tour, n'ayant pas trouvé de traces de ce qu'elle cherchait. Il est improbable qu'elle ne puisse les rejoindre directement pendant ce tour.

  • P.S. J'autorise Kentaro à parler de Meisho dans son post à la partie 1 de la mission si nécessaire.
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    Narrateur
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    Dim 2 Oct 2022 - 0:00
    Perdu au coeur de tes pensées, ton être percevait ce que tu croyais être une bête noir. Mythe ou réalité, tu ne savais pas trop, mais cette mélancolie portait tes pas au coeur de cet endroit où reposait les morts. Sabaku I n’avait pas été fondé il y a très longtemps et pourtant, le nombre de tombes qui arborait cet endroit inoubliable trahissait la dangerosité de travailler dans les forges. Les maladies liés au travail du métal n'étaient pas douces et pourtant, cet art noble guidait tant de chemin. Poumon démoli à cause des fumés, fièvre persistante à cause de la toxicité des matériaux qui pénétrait leurs organismes. Cécité dûe à une exposition constante avec les étincelles des armes qu’ils forgeaient. La vie de forgerons était sans doute tout aussi mortelle que celle que tu faisais. La tienne, cependant, t'enlèvera sans doute la vie beaucoup plus rapidement, peut-être même avec moins de souffrance, si tu es chanceuse.

    Quittant cet espace dédié aux morts, ton regard se posait sur une autre bête canidé. Réelle, cette fois-çi, il s’agissait de ton fidèle compagnon qui suivait les ordres donnés par Kentaro. Séparée une nouvelle fois du groupe, il avait eu pour mandat de revenir en ta présence afin de te guider, si tu le désire, jusqu’à tes partenaires. Tu possédais en ta mémoire la triste réalité de ce qui semblait être la famille de Masu. Serait-ce une information utile dans le cadre de votre mission, tu ne le savais pas trop. Mais ici reposait la mémoire des siens, sans doute n’accepterait-il pas facilement de quitter le lieu de repos de ceux et celles qui comptaient le plus pour lui ?

    Dans tous les cas, le choix s’offrait à toi. Tu as moulte possibilité pour la poursuite de cette mission, bien qu’un chemin s’ouvrait à toi pour rejoindre relativement rapidement tes partenaires. Bien entendu, rien ne t’empêchait de dévier de cette voie et de t’atteler à une tâche différente. Tu avais, après tout, encore en mémoire les odeurs des lieux que tu avais marqués. Poursuivras-tu ta quête pour retrouver la tombe de Naosuke ? Peut-être aimerais-tu partir à la recherche de ce fameux rouleau trahissant les secrets de celui qui aura donné sa vie pour son art ? Ou bien préfères-tu faire autre chose, tout simplement ?

    Résumé:
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    Inuzuka Yoshiko
    Inuzuka Yoshiko

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    Lun 3 Oct 2022 - 21:19
    Je n'eu pas à faire longue route avant de retrouver Meisho, mon fidèle ninken. Je su que mes deux coéquipiers de dirigeaient maintenant à Sabetsu II et qu'ils ne sont pas loin. Je n'aurai qu'à les rejoindre facilement, mais… en ai-je vraiment envie ?

    Je n'ai pas spécifiquement d'attache vis-à-vis d'eux. Je pourrai très bien déserter la mission maintenant car je n'avais pas envie de rester éternellement un boulet pour eux. Mais, je veux faire mes preuves avant de partir de Hi, et pour ça, je veux au moins offrir quelque chose à l'Empire pour prouver une once de loyauté pour le pays qui m'a vu naître. Et pour ça, il me fallait découvrir les secrets de la forge. Paraît-il que Naosuke a écrit tout ça sur un rouleau. Mais je ne savais pas par où commencer. Je fixais mon compagnon canin du regard pour qu'on réfléchisse à ce qu'on doit faire pour trouver ça. J'espérais que Kentaro et Chi ne prendraient pas mal mon comportement, mais ma curiosité vis-à-vis de ce secret qu'on peut récupérer, l'étudier et le mettre au profit de l'empire ne se faisait que plus gros et j'avais besoin de le trouver. Ils feraient donc diversion avec la mission principale pendant que je vadrouillais pour le rouleau.

    « Tu vas pouvoir marquer le territoire, juste là pour qu'on retrouve le cimetière rapidement. On va à Sabetsu II pour visiter le village, marquer tes odeurs et faire du lèche-vitrine pour trouver des infos sur le secret de Naosuke ? »

    Il me répondit d'un simple wouf à l'oreille humaine normale. Mais pour moi, c'était une approbation totale : il était d'accord qu'il fallait qu'on soit dans les bonnes grâces de notre armée avant de disparaître et vagabonder comme on l'a toujours fait avant d'être obligé de rejoindre leur rang, et ce sans même que ceux qui semblent m'apprécier ne remarquent que je veux être totalement libre.

    On s'y dirigeait afin de visiter les ruelles marchandes et les axes principaux en tout cas. Le tout pour marquer le territoire des axes de sorties de ce village là au cas où je réussissais à mettre la main sur ce rouleau qui renforcerait les rangs de notre armée. Je pouvais tout de même voir au loin, je pense, un pont, sûrement au sud au vu de la position de la lueur du soleil, qui semblait relier les deux villages. Un gros balourd qui passait par là bas en tout cas, mais je m'en fichais, de ma petite taille je n'allais être visible de personne dans le cimetière. Et je ne veux pas rejoindre tant d'humains que ça, je m'en fiche actuellement. J'avais qu'un objectif et je m'y tenais.

    Résumé du tourYoshiko fit un choix spécifique : elle va partir en quête du fameux rouleau. Pour ce faire, Yoshiko procède ainsi :
    – Elle demande à Meisho de marquer l'une des sorties du cimetière.
    – Elle va à Sabetsu II pour faire du repérage (ou du commérage pour épier les conversations intéressantes) et par extension, trouver des zones à marquer.

  • Chakra
    4D (tour 1 = 1D, tour 2 = 2D, tour 3 = 1 D)

  • Techniques utilisées
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    Ven 14 Oct 2022 - 16:41
    Ainsi, ordonnant à ton fidèle compagnon de marquer une fois de plus son territoire, tu pris la décision de ne pas rejoindre tes deux partenaires de missions. Vous séparer te permettait de couvrir un autre objectif, bien que ton désir ne naissait pas d’une intention aussi tactique, mais plutôt du désir de faire un don conséquent à l’empire avant de le déserter.

    En choisissant de te rendre à Sabatsu II, tu choisis les arts de la subtilité et de l’écoute. Tes oreilles attentives te permettaient d’entendre même de très léger murmure, bien qu’elle n'équivaut pas du tout celle de ton ninken. Posant ton regard sur les habitations, il t’était évident que le conflit ayant séparé les deux villages ne datait pas de très longtemps. Les habitants de cette ville étaient davantage des tentes et constructions de fortune se rajoutant bien souvent aux chantiers des maisons en construction.

    Ici, les marteaux frappent le bois des chantiers et non pas les enclumes des forges. Le tintamarre de l’acier frappant l’acier existait quand même, en particulier provenant de là où tes compagnons sont partis, mais il s’agissait plutôt d’un bruit étouffé par la vie qui venait avec la création d’une nouvelle cité.

    Malheureusement, si ton esprit se frappait aux multiples conversations des environs et que ton oreille attentive en captait tous les secrets. Aucun message n’avait été échangé au sujet d’un quelconque rouleau, d’un quelconque secret ou de quelque chose qui te mettrait sur une piste. Ce n’était simplement pas le genre de sujet qui apparaissait naturellement de la bouche des habitations de Sabetsu II. Peut-être allait-il falloir pousser les conversations dans ce sens ? Dans tous les cas, il t’était évident que d’errer avec tes oreilles ne te serait pas suffisant.

    Cependant, en faisant le choix de te déplacer dans cette ville, tu parviens à identifier des endroits clés où ton partenaire pourrait laisser sa marque. Le début de cimetière de ce côté de la rivière, la forge principale du domaine - et là où tes partenaires sont au moment de ton passage (temporellement, leurs conversations auront déjà commencé quand tu pourras marquer cet endroit) et une taverne de fortune pourtant bien installée. Tu sembles être capable de percevoir le début de création de différence “cartier” - habitation, industriel, etc - indiquant que celui qui planifie cette ville semble le faire en prévoyant adéquatement son expansion.

    Résumé:
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    Sam 15 Oct 2022 - 16:53
    Je n'avais rien de spécial à me mettre sous la dent. Mais c'était évident que l'on n'allait pas me servir des informations sur un plateau d'argent comme ça. Cela dit, je laissais mon ninken marquer son territoire ça et là à trois points clés : la forge, la taverne et près du cimetière.

    Je réfléchissais à ce que j'allais faire ; soit j'allais à la forge rejoindre mes camarades, soit je les attendais dans la taverne. J'hésitais car j'allais avoir honte de mon retard, et j'allais salir l'honneur de mes camarades, et j'avais peur de ne pas réussir à avoir ce rouleau. Mais… dans une taverne, personne n'aurait la réponse, alors qu'auprès de Masu, j'aurai peut-être ce que je veux. Et puis, Meisho m'a clairement indiqué que je devais revenir à la mission principale.

    Après qu'il ait fait sa petite commission près de la forge, nous allions ensemble nous présenter à l'entrée. Meisho aboya comme pour signaler notre présence, il espérait ainsi que Kentaro sache que nous arrivons. J'interpelle une personne de passage pour avoir son aide.

    « Mes excuses, nous sommes des envoyés de Urahi et nous sommes en retard. Nous devrions voir m'sieur Masu, pouvez- vous nous aider s'il vous plaît ? On s'est recueilli au cimetière et on n'a point vu l'temps passer. »

    J'espère ainsi que si je suis avec eux, je peux quand même avoir la main mise sur le rouleau. Après tout j'avais une information non négligeable, sur la mort d'une femme et de son nouveau-né de la famille de Masu.

    Résumé du tour· À la demande de Yoshiko, Meisho marque respectivement le territoire dans une partie du cimetière, dans un coin pas loin de la taverne et près de la forge.

    · Yoshiko se dit qu'elle n'a pas le choix, elle doit rejoindre ses camarades. Elle demande donc à rentrer pour les rejoindre en s'excusant pour son retard.

  • Chakra7D [ T1(1D) – T2(2D) – T3(1D) – T4(3D) ]

  • Technique utiliséex3
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    Sam 29 Oct 2022 - 15:25
    @Inuzuka Yoshiko : Tu seras introduite directement dans la narration de la première partie. Tu n'as plus besoin de répondre ici.
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