Aiko poussa un profond soupire, le soir venu, le soleil allait bientôt se coucher sur le village caché de la brume : Kiri. Il était l'heure de rentrer chez lui or l'envie ne se fit guère ressentir. Il ne voulait pas se renfermer dans sa petite maison même s'il avait de quoi s'occuper pendant une bonne partie de la soirée: Il devait encore faire du rangement dans son salon et dans sa chambre, s'occuper de toutes ses plantes ( il devait les arroser, couper les mauvaises branches, retirer les feuilles mortes ). Le prince de la nature préféra rester dehors, profiter de sa soirée pour continuer à découvrir Kiri. Il était loin d’en avoir finir avec elle malgré sa première année ici. La température était bonne et le temps était agréable, tout pour le pousser à découvrir la ville le soir. Aiko remarqua l’ambiance changeante, il avait peu l’habitude de sortir le soir vu qu’il se couchait et se lever au même rythme que le soleil, plus agréable d’ailleurs: Les gens semblaient plus détendu, moins stressé avec le sourire aux lèvres, se baladaient dans les rues. Le prince de la nature, comme souvent, les regardait de haut, sur l’un des toits d’une habitation. Il n’arrivait à se déplacer normalement comme les autres, à marcher dans les  rues. Il n y arrivait pas, c’était chiant, ennuyeux et il allait bien plus vite dans les “ airs”.

Ca allait bientôt être l’heure du repas, il l’avait deviné grâce à toutes ces odeurs qui lui chatouillaient le nez. Il était bien placé pour les capter, elles lui faisaient envie, finirent même pas le faire craquer. Il se laissa tomber devant l ‘un des restaurants de ramens du quartier, y rentra pour s’en commander un a emporter. Il allait le manger dans la rue en marchant, une bonne idée de sa part vu le monde dans la salle. AIko avait fait l’effort de garder un t shirt blanc mais il ne pu empêcher ces regards étranges sur lui quand certaines personnes remarquèrent le manque de chaussures chez lui. En guise de réponse, il leur hocha simplement les épaules avec un petit sourire au coin de la bouche.

Ce restaurant n'était pas si mauvais, le prince de la nature était entrain de se régaler avec sa soupe de ramen. Il était dans l’une des  grandes rues de la ville, faisait attention à ne pas bousculer quelqu’un . Une agitation attira son regard prêt du port du village, un groupement de gens y étaient rassemblés. Aiko décida d’y aller jeter un oeil, il n'avait rien d'autre à faire et ça lui avait semblé être amusant. Malheureusement, le cœur sauvage le regretta sur le champs. Il eut un soudaine peur envahir son esprit, son âme, il partie en panique total. il poussa un grand cri en faisant tomber ses ramens, s’était recroquevillé sur lui même, tremblant de toute part 
“ ..” 

En réalité, le pauvre  Aiko avait une peur bleu du feu. C’était une mauvaise symbolique pour lui, pour les loups en général. Ils n’aimaient pas ça, c’était synonyme de mort pour eux. Les gens autour de lui tentèrent de savoir ce qui pouvait bien se passer, essayèrent de le raisonner sans osez le toucher. Son aura bestiale les freinait un peu, ils avaient sans doute peur de sa réaction,