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Augures de souffre et de plomb — ft. Yashigare Masumi

Shimaenō
Shimaenō

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Dim 13 Mar 2022 - 10:29
Augures de souffre et de plomb
ft. yashigare masumi



Automne 204, Académie de Joheki.


La courbe du regard d'ambre et d'éther cernant la chair de l'Alchimiste s'éleva sur les détours antiques de cette Académie, où tant d'ouvrages et de savoirs se dérobaient au monde comme aux plus simples d'esprit. D'un carnet finement glissé entre ses doigts rendus amers par la trahison d'une âme de la veille, elle paru s'attarder à le contempler ; à retracer les lignages de ses propres écrits. Il n'y avait pour elle plus belle orfèvre, plus belle relique de ce qu'elle serait amenée à laisser derrière elle lorsque des muscles ne seraient que la poussière d'un divin sacrifice.

Le son de l'objet refermé sur ses pages tinta la clôture de cette douce lecture lorsque d'une œillade, l'on vint l'informer de la disponibilité de sa chère entrevue. Un sourire affable se dessina sur ses lèvres comme si l'on l'eut peint d'un art gorgé de malice et de délice ; celui-là qu'elle avait tant apprit à adresser aux êtres dont elle désirait obtenir le concours ou les possessions. Pour plaire, détenir ce qu'elle convoitait ultimement, elle n'avait que ces charmes et ces apprentissages forgés dans sa silhouette au fil des âges. Elle en ferait usage, encore et encore – il n'y avait que cela qu'elle avait jamais connu.

Ses pas trahirent la tonalité de sa démarche, enjoignirent celle de ce garde qui accompagnait ses flancs telle une sentinelle bienveillante, mais dont la morsure était à redouter ; comme chacun de ses confrères qu'elle avait pu croiser aux portes des Remparts. Elle ne s'oserait à nulle infâmie – pour le moment. Elle n'y trouverait aucune utilité.

Bien assez tôt, ce fut l'ombre d'une salle qui se présenta à elle, où, agencée comme les rouages d'un mécanisme bien huilé, une silhouette se trouvait en son cœur à l'image du cadran organisant toute chose. Et face à Yashigare Masumi, la jeune femme redoubla son ouvrage : plia finement son échine, courba l'arche de son bras au-devant de son buste telle une noble révérence.

Son sourire pouvait bien séduire, adoucir ; mais son regard, lui, resterait animé de sa fanatique ferveur.


« Ma dame. », sussura-t-elle en se redressant. Ces neuf jours avaient été bien trop longs. « C'est un plaisir d'enfin vous rencontrer en personne. »


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Yashigare Masumi
Yashigare Masumi

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Lun 21 Mar 2022 - 4:51

Alors que les jours s’écoulaient, pas un seul jour n’avait passé sans que Masumi soit occupée. Proche du surmenage sur certaines facettes, elle guidait d’une main douce, mais suffisamment ferme les moindres rouages faisant tourner ce pays. De la frontière à l’Académie jusqu’aux différentes Seigneuries, rien n’était laissé au hasard si ce n’était du hasard lui-même.

Ainsi, en ce jour, Shimaeno était attendue, une jeune femme s’étant illustrée dans le sauvetage de nombreux Johekijine face à une menace des plus uniques. Accompagné de membres d’un groupe auquel elle n’avait à priori aucune appartenance, devant sa requête, Yashigare n’avait pu refuser une telle demande si poliment faite.

C’est donc sous escorte qu’avait été guidée la fameuse visiteuse dans une très grande salle qui servait de lieu d’audience. Ressemblant à une pièce digne de la royauté, Masumi n’était cependant aucunement sur un piédestal, se tenant à une hauteur similaire à autrui. En dehors de sa chaise d’une qualité phénoménale, seul un gigantesque bureau était présent.

Suffisamment grande pour y accueillir un volume de personnes conséquent, les murs étaient parsemés de vitraux rappelant un lieu de culte. Laissant entrer la lumière divine de l’extérieur, les fenêtres étant toutefois très hautes et beaucoup trop petites pour laisser entrer la moindre créature vivante.

Susceptible de semer des doutes, cette salle impressionnante était pourtant le bureau de Yashigare Masumi. Visible de par les nombreuses bibliothèques reposant contre murs, cet endroit était bel et bien là où se passaient bien des discussions, parfois secrètes parfois anodines. C’était aussi là où étaient accueillies de nombreuses personnes dont Shimaeno en faisait dorénavant partie. Or, elle n’était pas seule.

En effet, un homme échangeait avec la Daimyo au moment de son arrivée. Murmurant quelques paroles pour y terminer leurs discussions, celui-ci s’arrêta alors que sa cheffe recevait de la visite.

Spoiler:

Se tenant droits en posant calmement ses mains sur le pommeau d’une épée de haute qualité attachée à sa taille, ses traits semblaient décontracter. Pourtant, cet étrange personnage dégageait quelque chose d’intéressant ou de mystérieux qui demeurait masqué sous son armure accompagnée d'une cape d'un fourrure imposante.

Or, dans tout ce brouillard, il suffit de quelques paroles en provenance de Masumi pour effacer totalement la présence d’autrui alors qu’elle dégageait un magnétisme hors norme à travers les moindres mots qu’elle prononçait avec légèreté.

-Dame Shimaeno

Se levant calmement, Masume comme son compatriote se courbèrent respectivement en guise de salutations avant que la Daimyo regagne son siège.

Dès lors, plusieurs gardes quittèrent les lieux alors qu’une poignée demeura au niveau de la porte d’entrée. Étrange pour un lieu aussi sécurisé, les hommes ayant quitté les lieux ne semblaient émettre aucune méfiance alors qu’ils semblaient pleinement en confiance du niveau de sécurité dans la pièce.

-Le plaisir est partagé. Ce n’est pas tous les jours qu’il nous est donné de rencontrer une personne de l’étranger ayant contribué au maintien de l’ordre au sein de mon pays. Sachez que la population de Joheki et moi-même en sommes reconnaissants.

Appuyant ses dires, le soldat aux côtés de la Daimyo agréa ses propos d’un simple mouvement de la tête avant de se reculer de quelques centimètres. Adossant légèrement son dos contre le mur en posant un pied contre celui-ci, il observait la scène et la discussion. Si ce geste pouvait paraître peu conforme pour un garde, la fresque devenait de plus en plus claire.

Au milieu, Masumi représentait la parole tandis qu’à sa droite se situait son katana. Réel trésor, celui-ci reposait sur un support. À sa gauche se situait cet homme qui représentait un autre ordre de pouvoir ou du moins, quelque chose d'aussi pertinent que le sabre qui lui servait de comparaison.

-Dites-moi, avant que je ne puisse vous céder la parole et répondre à vos questionnements, permettez-moi de vous poser trois questions. Parlez-moi un peu de vous et dites-moi ce qui a attiré votre présence à Joheki et plus important encore, d'où vous vient le surnom de l’Alchimiste ?

Ramenant sa main à son menton avant de déposer son coude sur la table de chêne, on pouvait y dénoter un signe réel d’attention. Ayant piqué sa curiosité, un intérêt sourd était visible sur ses lippes qui ne prononçaient jamais aucune parole pour ne rien dire.

-Vous aurez ensuite le luxe de poser vos questions bien entendue.

Au même moment, une nouvelle personne entrait dans la salle avant de se présenter.

-Mesdames, monsieur. Mes excuses pour le retard.

S’adressant à Shimaeno, Masumi et l’homme à ses côtés, armé d’un gigantesque livre et d’un bâton, il se déplaça calmement pour se positionner à côté du Katana du Daimyo afin de compléter le trio d'acceuil.

Spoiler:

Dans un silence, aucune attention particulière ne fut addréssé au nouveau venu tandis que les deux membres déjà présents continuaient d’observer Shimaeno, comme s’ils n’étaient pas étonnés de l’arrivée tardive du retardataire…

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Shimaenō
Shimaenō

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Dim 24 Juil 2022 - 23:19


Le regard d'ambre et d'éther de l'Alchimiste longea les formes de cet homme qui lui avait alors détourné le dos, pour les maigres secondes où ses pas avaient foulé ce sol marbré sans que sa présence dans cette salle de s'y adjoigne. Inconnu à son esprit comme à ses connaissances, elle se contenta de détailler chacune de ses actions dans ses prunelles avides de savoir ; à entrevoir la rareté de sa lame qui siégeait sous ces couverts de métal, sous cette armure qui ne laissait à son expérience que peu d'interstice où glisser son poison. Il n'aurait été nulle illusion que de dire que ses yeux ne s'étaient parées des plus belles allures de l'avidité lorsque ses reflets d'or avaient trouvé ceux de son âme – mais jamais trop. Elle qui manipulait ses émotions comme elle fomentait les mouvements de ses pantins, elle savait à quel point le paraître avait son rôle ici : elle n'entendait nullement gâcher ses chances pour un simple orfèvre, quand bien même elle regrettait de ne pas avoir pu s'emparer de la lame de la Montagne. Elle... c'était bien un échec qu'elle regretterait.

Son attention suivit, du coin de l'œil, le départ des nombreux gardes par-delà sa position, glissés dans son dos pour mieux rejoindre les lames de bois cette porte de sylve dans son ombre. Les lèvres de l'Adepte revêtirent leurs plus beaux atours de cette souveraineté sourde qui gonflait son orgueil comme sa chair ; celle qu'elle devait aujourd'hui troquer pour toute l'ampleur de sa reconnaissance, de cette salutaire « preuve » de confiance pour laquelle elle devait éprouver de la gratitude. Elle ne se fourvoyait pas. Leur absence n'était nul synonyme de sécurité ou de hardiesse – elle était celle du pouvoir.

« Vous me flattez, ma dame. », son regard se déposa sur son adjuvant, placé aux côtés de la maîtresse des lieux comme la sentinelle silencieuse que cet homme était amené à devenir, à incarner : le rempart face à l'épée. Elle fit taire la gourmandise qui s'élevait dans sa gorge à la seule vue des lueurs de la lame vernie de la protection du verre. Son attention, elle, revint se lover sur Yashigare Masumi de tout ce charme féminin qu'elle n'en laissait transparaître la faiblesse, la fébrilité, son inoffensivité. Elle ne serait pas menace, aujourd'hui : elle serait négoce. « Je regrette simplement de ne pas être parvenue à sauver le chef des mineurs avant que la Montagne ne s'écroule sous le poids de la colère de son Esprit. »

La douce langueur du miel sur ses lèvres n'avait d'égal que l'inimité de son mensonge. Elle limiterait l'arsenic de ses pensées pour faire trôner l'immobilisme, l'accalmie de la Terre, du granit : la gangue qu'elle transformerait en la plus belle prière de richesse.



« Bien sûr. », sussura-t-elle. Elle comprenait son intérêt comme il ne pouvait trahir cette volonté de savoir sur son prochain, de connaître l'inconnu qui taillait ses veines de la même discrétion que ses ambitions fanatiques. Le bout de ses doigts vint se loger sur le sommet de sa poitrine, là où un cœur battant d'avarice se dénouait à tout rompre des secrets qui pourraient lui être dévoilé, sous couvert de bonne conduite. « Mon âme est entrée dans ce monde sur les reflets arides des dunes du Désert, là où le soleil m'a élevé comme l'enfant de ses mirages. »

Il y avait toutefois un être qu'elle ne pouvait se résoudre à bafouer sous le prisme de faux-semblants – ses paroles ne pouvaient se muer en ce blasphème qu'elle abhorrait chez ces ignorants à son pouvoir. Elle ne le mentionnerait pas : éviterait de s'engager dans cette spirale divine dont elle vénérait tant l'existence.

« Ce n'est autre que la quête de savoir et l'avidité de connaissance qui m'a guidé sur le chemin de vos terres. Je crains que les ouvrages cernés par le sable n'aient pu tarir cette soif qui m'anime : d'entre tous, c'est votre Académie qui resplendit par les trésors qu'elle peut détenir. Je n'ai d'être que celui de l'apprenti, du disciple aux myriades de secrets que ce monde recèle ; et si je me dois de vous concéder un aveu, c'est la mysticité qui entoure ce pays fermé au continent qui n'a fait que titiller davantage cette curiosité qui m'anime. »

Sa main se dénoua des reliefs de chair de son corps pour s'offrir au vide de ces lieux – elle la plaça telle une offrande de sa confiance dans un geste presque dénué d'intérêt, glissée lâchement sur le côté comme un signe de paroles qui n'avaient de plus banal que leur honnêteté.


« Quand à ce surnom... »

Sa voix fut coupée par l'écho d'une entrée dont elle ne soupçonnait pas même la possibilité, tant les gardes avaient scellés derrière eux la sylve de l'entrée religieusement. Tiquée par l'intérêt comme par la surprise, son regard ambré épousa la courbe de son épaule pour trouver le fasciés de l'intéressé : mais jamais n'eût-il plus de valeur que l'ouvrage qui siégeait entre ses bras comme s'il fut le plus impie joyau qu'il ne lui ait jamais été donné de contempler. L'espace d'un instant, l'Adepte se laissa aller à ce savant mélange de conjectures et d'hypothèses qui auraient eu le don de lui faire perdre la tête, si la raideur de sa position ne la poussait pas à la retenue. Serait-ce...

Ses lèvres tinrent un tout autre discours, le poignet finement retourné contre elle et son visage arqué par l'intérêt lorsqu'elle se retourna à demi.

« ...il n'a certainement rien de plus intéressant que le plaisir de votre entrée. Peut-être aurais-je commencé trop tôt ? », s'inquièta-t-elle faussement par preuve factice de politesse en accordant de nouveau sa pleine attention à dame Yashigare.

Son sourire fin tâcha de tenir l'envie bouillonnante qui s'efforçait de dévorer ses entrailles de toute fibre qu'il ne lui serait offerte à la simple vue de ce livre. Était-ce un test ? Se pourrait-il que ce visage de marbre ayant pendant tant de temps régné sur les secrets des Remparts n'ait eu vent de son fanatisme ? Épié, malgré elle, la discussion partagée avec cet Empereur dont le nom n'avait d'autre appétit que celui du dégoût sur sa langue ?

Sa poigne vint trouver le col de sa cape, finement nouée pour chasser le vent de ses flancs ; et d’un simple geste qui se voulait nouvelle preuve de confiance et d’inconfort pour elle-même, elle prit à revers cette tentative qu’elle pensait méfiante de tester ses réactions. À l’attente de la gourmandise et de l’exaltation, elle répondrait par cette transparence dont elle avait si peu côtoyer la compagnie.

Son vêtement d’obsidienne vint trouver les reliefs de son bras pour mieux dévoiler l’absence de toute arme dans ses revers, et d’une voix dotée de tout le charme de sa condition, elle susurra :


« Mon alchimie est celle des potions et des poisons, de cet héritage des maîtres des pantins qui est gravée dans ma chair comme il ne l’est dans mon sang. Il est d’or à mes yeux toutes ces concoctions et ces hypothèses propres à la recherche, et l’adage que la transmutation n’est que celle des pensées des hommes devenues pouvoir lorsque l’on leur en donne des moyens. De sorcier ou d’archimage, je n'ai en ma possession nulle magie que celle que me confère le chakra. »

Son regard se voila des aurores de la malice qu'elle ne savait que trop dissimuler à sa vis-à-vis ; celle d'une infâme destinée à parer le monde de pourpre et de carmin pour ramener à la vie les dorures du sables, à la souveraineté de leur Dieu. Dans son allure, Yashigare Masumi ne trouverait que l'aube d'une bienséante qui succéderait tôt ou tard au rougeoyant crépuscule d'une furie.


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Yashigare Masumi
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Lun 8 Aoû 2022 - 23:03

Masumi n’était pas du genre à se laisser aisément tromper par de belles paroles mielleuses et un regard de chat botté, mais la directrice de l’académie en avait vu bien d’autre et devait reconnaître que son interlocutrice était compétente en la matière, pas trop de miel, pas trop d’expression vulnérable, juste la bonne dose qui venait se mélanger dans un parfait mélange alchimique. Sa prose n’en restait pas moins un vrai labyrinthe pour un esprit commun, mais celle que l’on surnommait la dame de fer n’avait visiblement aucune misère à discerner le superflu de l’important.


Alors que la dame qui lui faisait face retirait sa cape, Ryuushi, en bon capitaine de la garde, s’avança d’un pas pour se positionner entre Masumi et l’inconnu, une main nonchalamment déposée sur la garde d’une lame pendant à sa ceinture, visiblement prêt à dégainer au moindre signe d’hostilité. Heureusement, celui-ci ne vint pas et l’homme reprit sa position aux côtés de la maîtresse des lieux, conservant malgré tout une main sur son sabre.


Les explications de l’alchimiste au sujet même de ce surnom ne tardèrent pas à suivre cette démonstration qui, avec le recul, se voulait être une marque de vulnérabilité et non d’agression et celles-ci semblèrent redonner une certaine confiance sur les intentions de cette alchimiste qui quoiqu’encore inconnues, ne semblaient pas être malveillante.


Soutenant le regard mielleux de son interlocutrice, la directrice laissa volontairement s’écouler de très longues secondes avant de finalement enchaîner avec sa deuxième question, mais avant, elle se devait de lancer un simple avertissement ou plutôt énoncer un simple fait, elle n’était pas si aisément manipulable.


-Je ne puis douter que votre prose mielleuse ne vous attire les grâces de bien des âmes, mais, malheureusement, elle ne vous servira en rien ici.


Alors que les derniers mots quittaient ses lèvres, son regard se fit dur avant de reprendre, quelques instants plus tard, une aura neutre tandis qu’elle reprenait parole.


-Malgré tout, vous avez répondu à ma première question alors permettez-moi d’enchaîner avec une seconde question. Vous affirmez ne pas être ici pour nuire, mais plutôt servir. Toutefois, vous comprendrez que je ne peux simplement me fier à vos paroles sur ce point alors, qu’avez-vous à offrir pour apaiser mon esprit sur ce sujet ?


Le ton de la directrice trahissait sa curiosité et le léger sourire en coin qu’elle arborait alors qu’elle terminait sa question ne fit que trahir celle-ci un peu plus, mais peut-être était-ce justement son but ? Il ne restait plus qu’à voir ce que son interlocutrice allait faire de cette information…


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Shimaenō
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Mer 17 Aoû 2022 - 18:36


Une mimique faillit trahir les traits de l'Alchimiste lorsque l'individu tenta un pas en sa direction, d'une main fervente apposée sur son sabre comme s'il suffisait de le tirer pour renverser le monde. Elle ne fléchit pas, ni en apparence, ni dans la profondeur de son âme : elle n'avait que faire de celui qui n'était que la sentinelle, du protecteur face au trésor. Sa mâchoire se tendit à peine, toutefois – de cette amertume simple que de constater que rien ne serait aisé. Les Remparts étaient loin d'être cette bombe à retardement qui tambourinait dans sa poitrine, d'être les braises crépitantes d'un Empire qui n'attendait qu'une seule flammèche pour embraser le sol de leurs conflits. Ils n’étaient nullement l'immobile Roche, cette contrée au-delà d'une forêt affublée d'autant de mythes et d'espoirs qu'elle ne comptait de sylve. Ils étaient ce savant mélange de ces deux atours : robustes, fermes, diligents.

La jeune femme suivit cet impudique des yeux, détailla l'écrin de peur qui s'était dessiné dans son regard lorsqu'elle eut soulevé sa cape, s'enivra minutieusement des habitudes qu'il démontrait – de l'aveuglement servile que sa loyauté avait placé sur ses iris. Elle le haïssait, peut-être, au fond d'elle : il était ce reflet infâme de droiture et d'assujettissement qui paraient les esclaves des meilleures qualités. Elle le dédaignait – en silence, en infâme remontrance à cette liberté qu'il offrait sans détour, sans retour.

Ses prunelles adorant l'ambre et l'éther se détournèrent de sa silhouette pour mieux révérer celle de la maîtresse de ces lieux, un fin sourire affublé sur ses lèvres perfides, loin de la rancœur et de l'acerbe qui tiraillait ses pensées à la seule vue de ce laquais. Là, elle y vit l'attente, berceau de l'impatience : elle y vit le mutisme, créateur d'inconfort. L'adepte reconnaissait son œuvre – elle l'avait vue, éprouvé, apprise. Elle était loin des dunes, loin des ordres, loin de la boue dans laquelle l'on trainait les inférieurs.

À son silence, Shimaenō répondit langueur, inclination et miséricorde. Elle ferait mine d'être mise à nu sans ses fausseries, d'être incapable sans ses mensonges, sans ce miel qui recouvrait ses lèvres des délicieux mots dont la foule tardait tant d'entendre.

« Allons, ma dame. Vous dites cela comme si je cherchais à vous tromper par le simple écho de ma voix., sussura-t-elle doucement. Comment le pourrais-je, lorsqu'elle n'a été qu'assurance et docilité ? »



Ô, qu'elle pouvait aduler ces instants où son vis-à-vis était dépourvu de tout appuis pour valser ; où son attitude, son être même trahissaient toutes ses paroles sans que nul ne puisse prouver la véritable nature de ses intentions. Ces éclats de sophisme où son regard se faisait l'égal des dorures du miel, délectant autrui d'une attention tant de fois espérée pour tenter de s'assurer de sa propre valeur et que ses mots reflétaient l'amertume d'un poison dosé à fines gouttes sur leurs langues. Où, sinueux, ses yeux se faisaient l'égal des serpentaires tandis que sa bouche susurrait la langueur et la tendresse d'une alliée. L'inconfort perpétuel de l'hésitation, de ne savoir à quoi s'en tenir : de manipuler, faire danser chacune de leurs réactions comme elle ne venait de le fomenter avec ce gardien défenseur de l'intégrité de sa dame.

Il n'avait suffit que d'un revers de tissu pour qu'il ne lui avoue à demi-mots tous les doutes et les troubles qui l'animaient en sa présence, à quel point il avait vainement élevé sa garde. Il lui avait montré ses réflexes, avec quelle main il se munissait de son arme, quelle action son instinct le pousserait à fomenter en premier : surgir, de face, en dévoilant son échine au plus offrant – et la mort était la plus avare de toutes ces femmes.

Son attention entreposa ses lettres de noblesse sur l'égide lettrée de l'ouvrage qui n'avait su quitter les paumes de son second servant, d'une curiosité qui ne cessait jamais de la tarauder jusqu'à percer ses viscères de son envie. Elle devait demander, savoir, obtenir – elle était impatience et patience tout à la fois, brute et méticuleuse, avare et dépensière. Elle érigeait les hommes les uns contre les autres pour son désir : bientôt, elles les feraient alliés, connivences, deviendrait réceptacle pour mieux offrir et vénérer.

« Je n'ai à vous offrir nulle autre chose que vous ne m'avez déjà donné : que vous avez déjà montré, offert à vos propres hommes. »

Son attention s'effondra sur la sentinelle muée de son sabre, dont l'urgence l'avait déjà poussé à s'avancer sans nulle raison – quel fou avait-il fait de lui-même – tandis qu'un fin sourire se muait sur son visage, entre la fierté et l'amusement de le voir ainsi s'éparpiller dans ses pas. Le regard de l'Alchimiste se planta dans le sien, presque affolant comme ensorceleur, de cette fine pincée de moquerie qui ne saurait être retournée contre elle tant elle pouvait être naturelle à se lire dans ses yeux.

En l'observant ainsi, elle mena sa dextre sur l'égide de sa senestre : releva, de toute la lenteur qu'il ne lui fallait à dévoiler sa peau, le tissu qui la recouvrait jusqu'alors comme un savant gardien de sa pudeur. Là, sur sa chair, trônait le plus bel orfèvre des Remparts – celui-là même dont il se tarait tant d'orner ceux qui avaient acquis la confiance des gardiens pour pénétrer en son sein sans nulle crainte.

Ô que le protocole avait été rigoureux, que Joheki pouvait se féliciter d'un tel tri, d'une telle attention au détail : voilà aujourd'hui qu'elle servait aux propres fins de l'Alchimiste. La sentinelle allait-elle de nouveau sursauter pour un simple geste ? Allait-il dévoiler davantage sa crainte qu'il ne l'avait si honnêtement peinte sur son visage ?

« Vos hommes ont attestés eux-mêmes de mon entrée, gravé sur ma chair les sigles de votre contrôle. Vous le savez déjà, comme vous connaissez la hauteur de mon implication dans le cataclysme qui a fauché vos terres au Domaine des Vallées. Sachez, ma chère, que je ne place nullement ma vie en gage inutilement : elle est ma plus précieuse possession et ma plus belle monnaie d'échange. Apaisez votre esprit en sachant que j'avais bien plus à perdre qu'à gagner en venant au secours des mineurs habitants la maîtresse d'argent. », déclama-t-elle sur un ton franc, bien qu'empreint de la langueur de ses charmes. « Périr face au surnaturel d'un être ramené à la vie il y a des centenaires de cela aurait certainement fait un merveilleux spectacle pour mes yeux mourants, mais j'aspire à en contempler un bien plus grand avant de m'éteindre. »

Sa paume tâcha de rabaisser finement son vêtement sur son bras, où se dissimulerait alors une nouvelle marque qu'elle haïssait comme si son encre contrôlait son âme et son corps sous la volonté de cette femme. Nul objet n'était-elle pour elle : Shimaenō se voyait comme son égal, discuterait et marchanderait comme telle.

Son visage se peignit d'un sourire fervent : celui d'une adepte dont la foi gonflait ses veines et sa poitrine sur les plus hauts plateaux de cette terre.



« Je pourrais vous offrir le spectacle de mon cher pantin désarticulé, écrasé, pourfendu au point où je dusse le rebâtir pleinement au gré de mon temps et de mon effort, mais je crains que cela ne soit pas au goût de votre second., dicta-t-elle sur un ton à peine amusé : un mélange de complaisance et d'agrément comme si elle louait sa loyauté – là où elle l'exécrait. Je ne vous ferais pas l'affront d'avancer à quel point certains matériaux peuvent être chers ou détenir de la valeur. Il est mon plus bel ouvrage – et pourtant, le voilà qui fut sacrifié face à la Montagne. »


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Yashigare Masumi
Yashigare Masumi

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Sam 27 Aoû 2022 - 14:03

Ryuushi allait de nouveau s’interposer lorsque la dextre ferme de Masumi vint lui bloquer le passage, le rappelant immédiatement à sa place, derrière la maîtresse de l’académie sans même que celle-ci n’est à émettre le moindre son et cela resta ainsi jusqu’à ce que l’Alchimiste eût terminée sa prose, une expression fervente lui peignant le visage que la dame de fer n’eut aucun mal à percevoir. Puis, une fois que les dernières paroles de la dame eurent résonnées dans la pièce durant de longues secondes, la directrice reprit enfin la parole.


-Les dommages subis par votre pantin lors de vos actions héroïques me navres, c’est aussi pour cela que Joheki aimerait vous offrir compensation pour les sacrifices que vous avez fait face à la Montagne.


Masumi fit un signe en direction de l’arrivant tardif qui ne put s’empêcher de sourire bêtement tandis qu’il extirpait une bourse bien pleine de ryôs de l’une de ses poches avant de tendre celle-ci en direction de la marionnettiste qui, lorsqu’elle l’ouvrirait pourrait y découvrir une somme de cinq millions de ryôs. Puis, une fois la bourse ayant quitté ses mains, l’érudit se replaça en retrait, guettant discrètement les faits et gestes de celle qui se surnommait l’Alchimiste.


-En plus de cette somme qui, je l’espère, couvrira amplement les dommages que vous avez subis, je vous offre ce que je crois être l’objet de vos désirs, je vous offre le savoir de notre bibliothèque.


Alors qu’elle prononçait ses mots, la directrice fit un large geste de la main dans la direction approximative de la grande bibliothèque de Joheki puis, après avoir laisser couler quelques secondes de silences supplémentaires, elle reprit enfin la parole, posant sa troisième et ultime question.


-Il ne me reste plus qu’une unique question pour vous avant que vous puissiez me poser les vôtres, qu’attendez-vous de Joheki ?


La question était posée avec une fermeté qui ne laissait aucunement place à l’interprétation et l’on pouvait aisément traduire la prose de la directrice par un énoncé bien plus simple, que pouvais faire Joheki pour s’assurer que l’Alchimiste ne chercherait pas à nuire au pays une fois le savoir de la bibliothèque obtenue et est-ce qu’une simple somme de ryôs serait suffisante pour acheter ses bonnes grâces ? Dans tous les cas, la balle était maintenant dans le camp de la marionnettiste et tous se demandait ce que celle-ci allait répondre.


Résumé

@Shimaenō Masumi t'offre 5.000.000 ryôs ainsi qu'un accès à la bibliothèque de Joheki. Elle te pose ensuite son ultime question et, une fois répondu, tu seras libre de poser tes questions immédiatements.



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Shimaenō
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Dim 27 Nov 2022 - 20:14


Les prunelles incisives de la jeune femme s'attardèrent sur l'impudence d'un homme au goût bien trop prononcé pour la sujétion et l'infantile devoir de bien faire. À se parer de tous les atours du jeune dévot à la lame chevaleresque, l'incrédule s'affichait sous tous les regards de sa grotesque prudence. Elle n'eût qu'à exister en un lieu où sa dame l'avait ainsi conviée de ses mots pour les dévoiler au grand jour, ainsi entourée de tant d'âmes à ses côtés pour prévenir à chacun de ses malices : mais peut-être l'Alchimiste devrait-elle trouver dans ces sursauts un fragment de fierté d'être ainsi considérée comme un danger. Ses lèvres se pincèrent du poison du silence, lorsqu'elle vit cette main se lever pour avorter son geste, pour intimer les détours d'une retenue qu'elle imposait face à une confiance aussi loin d'être acquise qu'une menace ne serait prononcée. Et quand bien même un fragment de son être trépignait de laisser s'écouler un mot vénéneux à ce garde si inénarrable, elle se tût.

La maîtresse des Remparts était ce savant mélange de prévoyance et d'attention ; et si elle ordonnait à ses hommes, elle paraissait bien loin de commander comme permettre l'irrespect d'autrui à leur encontre – il n'était nullement l'un de ses désirs de s'approprier ses foudres pour quelque chose de si futile.

Le fiel trouva à sa place la douceur d'un sourire qui accueillit son geste avec la noblesse du bienpensant, laissant courir les sons de son discours jusqu'à ce qu'il ne trouve sa fin ; et davantage, une rétorque des plus incongrues. Ses yeux s'écarquillèrent finement au travers de cils épousant l'obsidienne comme l'argent... avant de s'effaroucher des lueurs de l'espièglerie. Elle ne s'attendait pas à trouver les reliures de l'or dans les paroles qui lui furent adressées, mais elles étaient tout autant bienvenues que le murmure qui les suivirent.

Une œillade vint trouver le minois de cette sentinelle lorsqu'elle s'approcha de sa dame avec toute la langueur que son inoffensivité apparente laissait paraître à ses yeux ; et d'un simple geste sibyllin, elle tendit sa paume vers celle que lui proposait la maîtresse de ces lieux... jusqu'à ce que toucher délicat du tissu ne vienne épouser ses contours.


« Je dois vous avouer être surprise par votre geste, ma dame : mais elle est aussi bienvenue que ne l'est votre sollicitude., murmura-t-elle à son adresse en pensant malgré elle le poids de cet or au creux de sa dextre. Je vous en remercie. Les savoirs de votre Académie sauront sans nul doute répondre à mes attentes. »

Elle affubla ses dires d'un sourire ravissant ses mirages pour une once de leurs vérités, tant à elle qu'à ce garde proclamé dont la stature ne devait quitter son ombre sans s'aventurer aux abords de sa silhouette. L'Adepte aurait pu demeurer ici, au plus près de la demoiselle de fer pour le simple fait d'attiser son imprudence chevaleresque – mais elle s'y refusa. Son pas l'emmena hors de sa portée, mais jamais trop loin : elle ne pourrait la toucher de là où elle se tenait, bien qu'elle gardât une certaine proximité qui trahirait la familiarité de leur accord.

Ses iris arborant les trésors de sa curiosité revinrent se loger dans ceux de sa vis-à-vis lorsqu'elle laissa s'échapper l'écho de son ultime question – celle qui taraudait tant sa langue dans la crainte qu'elle n'use de leur gratitude à un bien trop grand prix. Qu'elle se rassure donc, pensa-t-elle : il n'y aura d'autre prix que celui de son profit. Les Remparts n'en seront que peu éclaboussés – elle avait tout à gagner à les maintenir de son côté, et à se dresser dans les dorures du leur. La bourse d'argent vint trouver les reliefs d'obsidienne de sa cape tandis qu'elle laissa sa voix porter sa première demande – celle qui ouvrirait le bal de toutes les autres.

« Je n'attends que très peu de chose des Remparts, dame Yashigure : c'est davantage en vous que je trouverais l'objet de mes aspirations. Bien que j'imagine que votre prestige tende à faire coexister vos deux existences sous une même entité. », souffla-t-elle, finement amusée

La jeune femme glissa un bref coup d'œil au garde pour attester du bienfondé de ses paroles, avant de ne lui dédier de nouveau toute son attention.

« Votre prestige et votre droiture vous honorent dans l'ensemble du monde. J'aimerais mettre à contribution ces deux qualités pour honorer ma contribution à l'affrontement qui a eu lieu au Domaine des Vallées : par une simple lettre de votre part. »

Un rictus affubla ses lèvres de ses attraits de minauderie et miel discret dont l'oratrice avait remarqué la présence naturelle bien plus tôt. Elle lui avait pourtant clamé qu'ils n'auraient aucun effet sur son jugement : mais là n'était pas son objectif. L'Alchimiste n'avait d'autre but que d'apparaître comme celle qu'elle était, égale à elle-même – comment pourrait-il y avoir de ruse dans ce qui lui était le plus acquis ? De plus connu ?

« J'entends me rendre prochainement sur les Territoires de la Foudre afin d'en rencontrer son Ombre : Meikyû Raizen. Je ne suis toutefois pas incrédule quant à l'ampleur de l'attirail que Kumogakure peut convoquer à sa défense ou à la sélection des allées et venues entre ses murs, à l'image de vos terres – bien que votre rigueur ne saurait être égalée. Je n'ignore pas, non plus, l'importance de son rang qui impose le nombre d'audiences offertes à des âmes inconnues à ne reluire que d'un très faible nombre. Si j'entends pouvoir échanger avec le Salvateur, mon seul nom ne suffira à m'accorder une entrevue. »


« Contrairement à la recommandation de la seule âme en ce monde dont personne ne saurait remettre en question la moralité. »

Elle tint ses lèvres, les empêcha de se rouler sous les augures d'un rictus de triomphe ou de victoire – elle ne pouvait encore les revendiquer. Sa demande était innocente, pourtant incisive : comment pourrait-elle refuser une maigre attestation de sa bonne foi envers celle qui avait mis sa vie en gage pour celles de ses sujets, en lui assurant un départ prompt sans nulle offense faite à ce pays ?

« Voici donc mon troisième vœu, ma Dame : une simple lettre que j'emporterais avec moi pour sillonner une autre terre à la recherche de connaissances. »

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Augures de souffre et de plomb — ft. Yashigare Masumi

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