Alors que l’Iranos reprenait la Taiyō en la taquinant, la jeune femme leva les yeux en poussant un soupire faussement exaspérer un sourire sur ses lèvres délicates.

‘’Roooh, en plus monsieur est pointilleux! Pourquoi de traîne avec toi déjà?’’ Les yeux de Ryūko brillait, elle accompagna sa dernière phrase d’un clin d’œil.

‘’ho, vraiment ?! Je crois qu’après ça tu vas avoir un admirateur. Bon, je ne sais pas s’il va parler de ses histoires favorites. Comme je te l’ai dit, Monsieur mon petite frère dit qu’il est rendu trop grand pour ce genre de chose. Toutefois, le connaissant, c’est possible qu’il me dise ça car, je suis sa grande sœur et qu’il ne veut plus que je traite comme un petit garçon. Mais tu sauras surement aborder le sujet de la bonne manière. Chez les Taiyō on reste des enfants dans notre cœur.’’

Lorsque que la main protectrice de Daiki se posa sur son épaule, Ryūko se sentie en sécurité. Soudain, elle se mis à pleurer à chaude larmes tel une fillette en faisant << non >> de la tête. Un poids conséquent venait de diminuer grâce au jeune homme. Elle avait enlacé Daiki de longues minutes avant que ses pleures ne cessent. Une fois calmé, La kazejin se redressa essuyant ses larmes avec son foulard, cependant elle devait clarifier la situation un minimum au près du Genin.

‘’ Ne t’en fait pas … Ce n’est pas quelqu’un qui me veut du mal. Mais comment je peux dire ça? Une… c’est une situation… qui me pèse et ce depuis très longtemps. Car, je n’ai pas voire plus ce qu’il faut pour la gérer à moi seule, j’ai des désirs, des questions, pour tout te dire, j’ai même pensé à en parler à Netsu, mais je n’ai pas envie de mettre un tel poids sur les épaules d’un gamin de 13 ans. Mais surtout, j’ai promis à ma mère, il y a 11 ans, de le cacher pour mon propre bien. C’est ce que je peux te dire pour l’instant…’’

C’est avec une voix nasillarde et le regard perdu sur le sol que la jolie rousse s’était confiée.
Elle se leva et pris une main de l’Iranos et plongea son regard humide dans ceux du garçon.

‘’ Allez on retourne chez moi! Tu vas mieux comprendre et moins te faire de faux scénarios!’’
La jeune Taiyō le suppliait presque du regard. Son regard humide montrait que cette dernière pouvait être sujette à un second torrent de larmes. ‘’ s’il te plaît’’

Toutefois, fidèle a elle-même, il s’agissait plus d’un avertissement sur ce qu’elle s’apprêtait à faire qu’une réelle demande. Elle entrainera le jeune homme à sa suite jusqu’à chez elle, s’il se laissait faire. Son but en tête elle resterai muette jusqu’à avoir atteint le domicile familial.

S’il y avait un truc clair avec Ryuko, c’est qu’elle était extrêmement volatile et sentimentale… quelque chose que Daiki ne pourrait jamais lui reprocher, car il était sensiblement pareil, du moins, aux yeux de plusieurs personnes qu’il a rencontrées. Du moins, c’est quand celle-ci se mit à pleurer sur son épaule qu’il se sentit investi d’un rôle de protecteur, pour le moment, même si les regards se posaient sur eux, au milieu du cœur marchand, sur cette fontaine. La Kazejine semblait si fragile d’un coup, comme souvent ceux qui portaient le poids du monde sur leurs épaules… toujours une façade très forte, devant une personne blessée.

Le foudroyant ne bougait pas d’un centimètre, laissant la jeune femme vider ce qu’elle avait sur le coeur avant de faire quoi que ce soit d’autre. Celle-ci commençait à partager des informations sur ce qu’elle avait à dire, son secret profond, mais il n’y avait aucuns indices dans ses mots… du moins, pas que le jeune homme puisse discerner. La Taiyo finit par se retirer de son épaules, et quelques instants plus tard, il se faisait tirer par la main, en direction de la maison de la jeune femme… Si les regards autour d’eux auraient pu croire à une demande en mariage, une pincée d’inquiétude passa sur le jeune homme… certe il était raisonnablement armé pour se défendre, mais une belle jeune femme d’un autre pays semblait s’attacher à lui, puis le ramener chez elle comme ça, après l’avoir bien attendri… ça pouvait être un piège…

Le silence entre les deux jeunes adultes était accompagné de la cacophonie de la ville en pleine essor, mais il y avait bel et bien aucun mot échangé entre les deux jusqu’à ce qu’ils reviennent à leur point de départ, le domicile familial de la famille Taiyo… quand ils firent arrivé devant le domaine, l’Iranos jetait un coup d’oeil à la maison en question… il ne semblait pas y avoir de trace d’autres gens… rien n’avait changé depuis qu’ils étaient partis… était-il paranoïaque de soupçonner quelque chose? Il ne pensait pas, son métier est shinobi après tout, des agents extérieurs pourraient en vouloir au peu d’information qu’il détenait… C' était une cible facile dans son état actuel.

Pourtant, il n'agissait pas… pas pour l’instant du moins… Il voulait croire en la bonté de cœur que lui avait démontré Ryuko, quitte à tomber dans un potentiel piège… après tout, il pourrait certainement s’en sortir… elle n’avait pas réellement idée de ses capacités, si? C’est ainsi que le jeune homme se laisserait entraîner dans la maison, sans un mot.

Une fois sur le chemin de sa demeure, la jeune femme regardais vivement au tour d’elle. Elle était dans la partie marchante d’Iwa, Il y avait de forte chance qu’elle tombe sur un des membre de sa famille . Ce qu’elle voulait ABSOLUMENT éviter! Même si explique la présence de Daiki à ses côtés serait facile. Son empressement, le fait qu’elle lui tienne la main et ses yeux boursoufler seront pour leur part embêtant à excuser.

En regardant une millième fois autour d’elle, Ryūko décida de mette son foulard comme elle le faisait dans une tempête de sable. Une partie sur sa tête, ses cheveux complétement mis à l’intérieur et l’autre partie sur sa bouche et son nez. La Taiyō avait manipuler le foulard rapidement d’une seule main et l’avait placé en un seul mouvement fluide duquel s’échappe un petite quantité de sable. Ryūko savait que se quasi-camouflage ne servirait a pas grand-chose. Même si son visage était caché, sa famille reconnaîtra probablement son teint de peau caramel et son style de vêtement, tut deux peu présent a Iwa, malgré tout ça la rassurait en quelque sorte.

C’est seulement sur le palier de l’entrée de sa maison que Ryūko lâcha la main de Daiki pour déverrouiller la porte du domaine familial. La jeune femme lui reprendrait sa main s'il se laisse faire et entraina le jeune homme à sa suite dans l’escalier en ‘’L’’ menant vers le sous-sol.

le sous-sol du domaine Taiyō ressemblait au reste de la maison : simple. Un couloir, 4 portes. La jeune femme ouvra la première, celle en face de l’escalier et s’y engouffra. Rapidement, Daiki pourrai comprendre qu’il se trouve dans la chambre de Ryūko. Il vit des murs pâles vide de décorations, un lit une place défait remplis d’oreillers et de coussins en tout genre, une douillette uni lilas qui repose sur une base en bois légèrement ouvrager de Lily et Un ciel de lit blanc survol ce dernier, probablement utiliser pour tenir les insecte éloigner la nuit. La chambre de la Taiyō n’avait aucun artifice. À part le lit, elle avait qu’une seule commode de six tiroirs agencer avec la base de lit, vers la quel la jeune femme extirpa du premier tiroir la fameuse jarre.

Ryūko déposa la jarre sur son lit et l’ouvrit cette dernière se révéla être entièrement vide. La jeune fille leva les yeux vers son accompagnateur loin d'être rassurée et pris une grande inspiration.

Le comportement de la jeune femme ne pouvait pas être plus louche même si c’étais son objectif de départ… elle marchait rapidement, cachant son visage tout en le tirant vers sa maison, comme si elle ne voulait pas être reconnue… ce qui serait forcément difficile vue son apparence exotique singulière au village caché de la roche… qu’est-ce qui pouvait bien causer ce genre de détresse à l’étrangère? Les questions dans la tête de l’Iranos défilaient à la même vitesse que la route qui les séparait du domicile des Taiyo… mais l’un des deux arrivait à destination plus vite que l’autre, alors que les deux immigrants arrivaient sur le parquet de la demeure.

Quelques instants plus tard, il filait, cette fois un peu plus lentement, vers le sous-sol de l’endroit, et finalement, ce que le jeune homme assumait être la chambre de Ryuko. Même pour lui, cette histoire semblait aller trop vite… heureusement que les agissements de la Kazejine ne laissaient pas entrevoir la possibilité que ce soit autre chose qu’une urgence. Ne sachant pas réellement où se mettre maintenant que la jeune femme avait libéré sa main, le jeune Iranos se posa sur ses jambes poliment près du litl, là ou la jarre qui semblait être au centre du mystère, allait être ouverte.

Et puis… rien. Ah ba ça, il ne l’aurait pas vue venir à des kilomètres! Il s’attendait bien à tout sauf à ‘rien’... son regard allait du fond de l’objet jusqu’aux yeux de Ryuko, cherchant visiblement une explication à tout ce qui se passait en ce moment… y avait-il eu une erreur dans la commande? Son hôte semblait particulièrement tendue… si cette histoire se finissait pas une plainte de mauvaise commande, ce serait la résolution la plus anticlimatique de l’histoire!

L’Iranos se racla la gorge bruyamment, avant de finalement laisser son regard reposer dans celui de Ryuko.

‘’ Si c’est censé contenir quelque chose, je peux contacter mon père… il a du y avoir une erreur.’’

Il dit tout bêtement, un peu niais, mais surtout sincère.

La jeune Taiyō secoua la tête de droite a gauche ce n’était pas ça. Mais c’était totalement normal que le jeune homme pense qu’il a eu une erreur dans sa commande. Elle-même aurait probablement évaluer la situation de cette façon a la place de Daiki.

La jeune femme remarqua la porte ouverte et se précipita pour la fermer et verrouiller. Elle prit une autre inspiration. Peu importe comment elle en prendrait. Rien ne serait capable de la calmer. Son cœur s’affolait dans sa poitrine. Révélé un secret de cette ampleur ne pouvait être facile…

‘’shuuuut… re… regarde okay?’’

Ryūko évitait le regard de Daiki. Une fois rassise, elle prit la jarre dans sa main gauche et plaça sa main droite à coter de l’ouverture comme si la kazejin était entrain d’y transvider quelque chose à l’aide de sa main. Rien, c’est après que la jeune femme eu pris une énième respiration que du sable sorti de la paume de la jeune femme et s’écoulait maintenant dans la jarre.

Ryūko regardait le sable s’écouler livide prise dans un étau de remord et de soulagement. Ne sachant pas si Daiki allais marquer le début de quelque chose ou la fin de sa famille. En même temps que la jarre se remplie, la kazejin s’émerveille encore d’être capable de créer du sable a même son corps.

Une fois la jarre remplit, le sable s’arrêta. La jeune femme posa finalement ses iris Lila sur le Genin. Les larmes coulaient le long de ses joues. La jeune femme tenta de calmer ses pleurs silencieux, elle avait beau les essuyer, elles coulaient à flot.

‘’ voilà’’

La jeune femme marqua une longue pause.

‘’ Ma mère m’a toujours dit que si j’en parlais a quelqu’un la famille Asaara viendrait me chercher, car seul eux peuvent produire du sable…’’

Ryūko regardait Daiki comme s’il pouvait avoir une réponse.

‘’ Je ne sais pas quoi faire’’

Il y avait de quoi s’inquiéter alors que la Kazejine s'empressa de refermer et même verrouiller la porte de sa chambre… bien que l’Iranos faisait confiance à Ryuko, il ne pouvait s’empêcher d’avoir une alarme dans un coin de sa tête, l’avertissant d’un danger évident devant lui… et pourtant, il n’y avait que la Taiyo et une jarre qui était vide, et qui apparemment était censé l’être depuis le début. L’étrangère faisait durer le mystère, se préparent probablement à révéler le ‘problème’ qui semblait travailler la jeune femme depuis longtemps, vue sa réaction. Néanmoins, le jeune homme attendait que quelque chose se passe… et c’est bel et bien le bruit qu’il entendit en premier.

Un bruit comme un sablier… mais en plus rapide. La curiosité fit approcher l’Iranos, qui regarda dans la jarre avant de voir la main de Ryuko qui semblait s’effriter, faisant tomber du sable dans la jarre, avant de se reformer… une assimilateure de sable? Alors ça, c'était une surprise qu’il n’attendait pas! Déjà parce qu’il ne croyait pas possible ce genre de chose, mais surtout car le secret de la Taiyo était en fait quelque chose que les deux partagaient! D’un geste simple, il présenta sa main à Ryuko, la tournant comme s’il présentait un tour de magie, avant que celle-ci ne se change complètement en foudre, à partir du bout des doigts jusqu’à son avant bras. Il continuait à la faire glisser de gauche à droite, comme pour faire un bonjour de la main.



‘’ On est pas à Kaze ici, les Asaara n’ont aucune juridiction. ‘’

Il lui dit avec un sourire confiant, aucun moyen qu’un clan sans village ne risque l’incident diplomatique pour un membre extramarital de leur clan. Et puis, Iwa était un endroit sûr, ça il en était convaincu. Il reprit alors la parole.

‘’ Que faire de ça? Ryuko, ça ne regarde que toi. Tu es assimilateure, mais rien ne te force à en faire quoi que ce soit… mais à l’inverse, tu n’as pas à t’en éloigner. Il y a un dojo au centre d’Iwa, construit à même un grand arbre… là, les gens comme toi et moi apprennent à maîtriser leur nature. Il n’y a aucun engagement à essayer, tu ne crois pas ?’’

Il laissa alors reposer ses mots, pas besoin d’insister ou de vendre l’idée de s'entraîner, c'était le choix de son interlocutrice. Après tout, elle n’avait peut-être pas envie d’être shinobi, mais apprendre à contrôler son don pourrait être utile dans la vie de tous les jours.