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[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices

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Shinrin Hanzo
Shinrin Hanzo

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Mar 1 Fév 2022 - 0:31
[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices - Page 2 Headha10

L'on disait communément que la comédie était bien plus près de la vie réelle que tout drame, et bon Dieu que cela n'était que pure vérité. En cette journée grise c'était le destin de tout un peuple qui se jouait sur le sommet de cette bâtisse, haute parmi les hautes, qui s'effritait avec passion sous le glas des deux combattants féral et sylvestre. De la fine poussière qui lévitait aux quelques flammes éveillées par les javelots de foudre en passant par les monticules d'ébène disséminés ici et là, c'était une scène que l'on aurait dessiné pour représenter l'enfer qui se présentait sous le regard de quiconque aurait daigné approcher les lieux. L'empire n'était qu'un perpétuel royaume où les convictions de chacun s'opposaient sous des formes de rixes et de trahisons, de luttes et de mutilations. Et après toutes ces péripéties, qu'est-ce qu'il restait ? La misère, la souffrance, les traumatismes, le vide. L'Empereur savait tout ça, il se considérait comme éveillé sur ces choses qui façonnent sa terre d'accueil, et malgré qu'il s'était juré de briser ce cercle, d'utiliser violence pour imposer sa paix, il en était revenu à n'être qu'un pitoyable pantin aux prises des fils du destin qui se jouait de lui comme un enfant jouait d'un insecte sans poids ni libre-arbitre. Et impitoyable et comique était ce destin qui en pinçait d'ironie pour inculquer aux enfants-rois un peu trop arrogants le fardeau de l'humilité.

C'est alors avec une mine fatale et frappé par des visions de mort que l'Empereur put comprendre le jeu sarcastique des Dieux tragi-comiques lorsque, en proie à un énième assaut, dégainant de nouveau par sa main ses arcanes d'ébènes protectrices, l'entièreté de son corps se mortifia, ses muscles pétrifiés ne pouvant plus invoquer le moindre tonus, ses poumons criant le martyre, punissant le guerrier qui avait décidé d'être sourd face aux supplices d'une chair meurtrie par un combat contre l'Esprit-Samouraï aux conséquences lourdes et vengeresses. C'était là l'ironie, lui qui se voulait "maître-manipulateur" d'êtres exsangues, rendu à être manœuvré par ses propres infidélités, par ses propres entorses aux lois de ce qu'il était possible d'accomplir avec une carcasse plus proche du cadavre morne que du corps animé.

Simple vision fantasmagorique ou réelle intervention de l'Esprit séquestré, à ce moment-là l'Empereur jurerait discerner en son for intérieur les esclaffes funèbres d'un Asakura Yoshitsugu enchanté par la perspective de contempler la loi du Talion respectée.

[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices - Page 2 Blessz23

Des lampées de plasma s'exhalaient de son gosier tandis que ses courbes, son dos, son thorax, ses ailes et ses quatre pattes s'étiraient à l'unisson comme épris de spasmes. Sur le blanc de ses yeux déjà ternis par l'épuisement l'on pouvait deviner les zébrures de ses vaisseaux sanguins rompus qui enluminaient d'une teinte amarante et incandescente ces toiles blanches sur lesquelles trônaient au centre ces deux pupilles cuivrées et brisées avec lesquelles il guettait, impuissant, les foudres vengeresses de son archennemi qui menaçaient de faucher les quelques bribes de vie qu'il peinait à retenir.
"Merd-…"
Dès lors, le temps ne faisait plus son œuvre, accordant à cette âme se voyant déjà périr la faveur que l'on accordait à tous ceux qui eurent la fortune d'être spectateur de leur propre fin. Tout s'énumérait dès lors, comme si l'on feuilletait hâtivement et d'un seul jet le livre de sa vie, sans le lire, en ne pouvant ainsi qu'entrevoir entre les pages les quelques illustrations qui retraçaient ses instants les plus gais comme les plus austères. De son âge tendre de mômichon frustré de ne pas avoir reçu le don, à ses péripéties de boucher aux pantins en passant par son idylle avec la princesse Shinrin et en n'oubliant pas l'apparition de son rejeton pour qui il n'avait pas réussi à accorder l'attention et l'affection d'un père, toutes ces ressouvenances au goût occasionnellement amère et à l'effluve immuablement mélancolique éveillaient en lui un titre simple et concis pour récapituler ces 20 ans de péripéties tragicomiques : "Les remords d'un damné".

[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices - Page 2 Blessz22

Pourtant, il aurait eu été pertinent de prédire que les Dieux ne s'arrêteraient point à une seule malice, cette seconde prenant la forme providentielle du hérault de l'ombre revenu. Et quoi de mieux qu'une marionnette pour appuyer encore plus cette goguenardise, aussi bénie soit-elle pour le jouvenceau Jinchuuriki.
"Que… ?"
A ce début de palabre qu'il comptait cracher au visage de son chaperon se substituait l'élan de tourment d'un assaut qui avait tout de même fait partiellement mouche. Des glaviots rouges s'expectoraient de plus bel de ses muqueuses tandis qu'il criait péniblement et sourdement aux supplices que subissait sa chair indubitablement rancunière. Et comme comble de malheur, Kanshisha et puis… elle…

De tous les coups de théâtre qui se détaillaient cabalistiquement en ce lieu et tandis que de sa propre mort il était question, c'est sur les galbes de ce minois crayeux que laissait entrevoir les rhizomes du patriarche que l'intégralité de son attention fut happée.
""
De nouveau, les rouages du temps s'ankylosaient brutalement, non pas pour cette fois énumérer le passé mais pour dépeindre l'avenir qu'il aurait chéri si en cette nuitée du festival du riz il se serrait battu pour faire d'elle sa promise dulcinée et ne pas reléguer son image à celle d'une passion couarde et infidèle. Cette vision au bouquet parfumé se coupait dès lors pour que reflue cette réminiscence, ce stigmate, quand quelques semaines plus tôt il fit son retour pour prendre les reines de l'Empire et qu'il côtoya son regard chagriné pour la dernière fois.

[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices - Page 2 Ayuu10

Nuls mots ne filèrent de la bouche de l'Empereur alangui qui subissait les morsures hâtives et répétitives de sa pie qui, le voyant graduellement fermer ses paupières lourdes comme pour aller ad patres, tentait farouchement de le retenir de ce grand voyage. Mais même si il le guettait de près comme un vautour famélique et empressé, ce n'est point Mû le faucheur qui accueillit Hanzo dans ces ténèbres aveugles. Il en était rendu léthargique, ni mort, ni vivant, ni éveillé, ni endormi, simplement au seuil de toutes choses, à la frontière des deux mondes. Ainsi, il pouvait aussi bien entendre les élucubrations des anges déchus qui cédulaient les supplices à lui infliger à son arrivé au purgatoire que les affairements des "grands" de l'Empire qui troquaient son être pour son être désiré.
"Ayuu… Tu dois…"
Des murmures pour seuls témoins de son attachement à ce monde. Le maître-kabuki avait toutefois bien quitté la scène qui s'exécutait devant lui, rendu à n'être qu'un simple objet de décor et d'intrigue aux mains de ceux qui tenaient les cartes par le bout des doigts.

[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices - Page 2 Sans_t40

Cette guerre comme toute autre n'était qu'une galéjade pour ceux tout en haut qui en jouent, une affaire funeste pour ceux tout en bas qui la subissent. Là les malheurs de l'Empereur qui en voulait trop.


__________

Résumé

Portant préalablement sur sa chair les supplices de son combat contre l'Esprit de la Maladie qui se traduisent par des plaies et des problèmes respiratoires et pour lesquels il n'eut guère les soins et le repos nécessaires, devant également supporter la l'éreintement d'un affrontement qui s'étale sur la durée et qui a supplanter de nouveaux maux sur son corps, Hanzo est stoppé net tandis qu'il entamait ses manœuvres de protection pour s'abriter des deux assauts Raiton de Seimeiten, crachant ses poumons et comme épris de spasmes.

Il est toutefois protégé par l'intervention de Taizen Jiguro qui lui permet de se défausser d'une partie des dégâts. Il a toutefois atteint ses limites initiales et doit à présent supporter de nouveaux traumas qui le rendent dans un état critique. Dans ces derniers instants de pleine conscience, il prend connaissance de la situation puis pose son regard sur Ayuu, l'objet de ses désirs en proie à Kanshisha. C'est l'esprit envouté par des souvenirs et des regrets qu'il entre alors dans un état semi-léthargique, à moitié éveillé, à moitié endormi, rendu à n'être qu'un simple spectateur de la situation.
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Inuzuka Ayuu
Inuzuka Ayuu

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Jeu 3 Fév 2022 - 22:32
Le jeune soldat avait rapidement démasqué la supercherie. La dernière tentative balayée, il ne me restait plus que l’amertume d’un échec cuisant. Je maudissais ma faiblesse et mes états d’âme. J’observais non loin de ma position la canine silhouette tentant d’allonger mon bras ankylosé avant de le laisser tomber au sol. Nous étions à présent condamné, balloter entre le désespoir et la honte. Je laissais les racines me happer les racines, j’observais silencieusement la scène n’ayant guère la force de m’en dépêtrer. Je sentais alors l’étreinte de mon corps se resserrer. La vue se troubler et la conscience volage j’observais le visage masqué qui se présentait à moi. Je sentais l’effroi envahir une nouvelle fois mon être, l’approche du dénouement final.

J’entendais une voix appeler mon nom, chassant peu à peu les songes de mon esprit. J’ouvrais les yeux comme un second souffle, posant une oreillarde faiblarde sur les différents acteurs. Je sentais aussitôt les larmes couler le long de mes pommettes. Je faisais office de monnaie d’échange, une vie pour une vie. Je n’étais plus qu’un fardeau pour l’ensemble du clan, pour lui.
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Bakuhatsu Kenpachi
Bakuhatsu Kenpachi

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Sam 5 Fév 2022 - 13:57


Les derniers assauts du soldat impériale n’avaient pas eu le temps de faire de mouche, mais l’Inuzuka avait tout de même été neutralisé par l’intervention des membres du clan Shinrin qui chargeaient en direction du centre-ville clairement à ses trousses.

Suite a cela le Bakuhatsu sorti de terre de près de ce qui s’apparentais a un des leaders du mouvement, c’est d’ailleurs ce dernier qui avait stoppé la fuite de la Kunoichi et la tenait à ressent fermement dans ses boisé.

Une flopée de shinrin envahissaient alors le centre-ville en tentant de venir en aide a autant de monde que possible, Kenpachi y compris, mais le combat n’était pas encore terminé pour ce dernier, qui se défaisait de ses aides-soignantes en voyant le monarque de bois se diriger vers le palais impériale avec l’Inuzuka poursuivant le Kuchyose qui faisait demi-tour.

- Garuda.

Le jeune homme fit appel a son Kuchyose qui se défaussa des ses passagers, les confiants aux renforts pour prise en charge avant de s’envoler en direction de son invocateur, ce dernier s’envolant lui aussi a son grâce a ses pouvoirs claniques pour atterrir sur le dos de son Invocation.

Le binôme vola en direction du palais impériale pour n’y découvrir qu’un palais en ruine, alors qu’ils se posaient en hauteur observant la scène qui s’y déroulait d’une distance moyenne, le soldat découvrait l’empereur dans un bien piteux état, ainsi que celle qui semblait être à la tête du complot entouré de ses Kuchyoses.

Kenpachi était loin d’avoir tous les détails de ce qui tramait, mais la tension était à son comble et le soldat se tenait prêt à investir ses dernières forces dans le combat.
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Taizen Jiguro
Taizen Jiguro

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Dim 6 Fév 2022 - 10:47
A la jointure de ses phalanges, ses fils de chakra maintenait droite une marionnette si grande qu'elle enveloppait le petit corps du Troisième, si grande qu'elle aurait sans difficultés enveloppée la silhouette titanesque d'Akimichi Hayato, le Géant de Métal. Taizen Jigurô ne se montrait pas seulement comme le shuriken vicieux qui, silencieux comme une brise, se logeait dans une aorte pour y ôter son sang. Il était l'imprévisible, l'œil qui voyait tout mais qui n'agissait qu'à souhait, l'épée de Damoclès perchée sur le crâne de tout vicelard qui osait froisser les valeurs de son Empire et qui, d'un caprice, avait le pouvoir d'y voler la vie. Il était ce fer, la balance qui pesait l'équilibre, le marteau qui rendait justice et pire encore...

Il était le traqueur qui ne pouvait être saisi.

Le patriarche, sa trouvaille, le Soleil comme ses ombres qui pullulaient dans les couloirs encore indemnes du Palais, rien n'avait manqué. Son marché, avait-il pu le prévoir avant même qu'il ne se soit acté, le Shinrin avait beau imposer au gardien de son hôte la tentation de la trahison, rien n'était novateur. Le mal n'était inné, mais rongé par l'ardeur de la guerre et son teint impitoyable, Kanshisha s'était éprit pour ses formes. Les formes des vices, les vices du pouvoir, le pouvoir de gouverner et de conquérir sur tout ce qui était faible, si faible que rien ni personne ne pourrait hausser les armes pour s'y confronter. Là était sa grande qualité comme son pire défaut, l'assimilateur était laid, mais qu'il était simplet pour celui qui savait tout.

Seimeiten, quant à lui, avait failli, mais aurait-il pu plus faillir encore s'il s'était adonné à la tentation de la haine que lui avait suggéré Shinrin Kanshisha. Un coup de colère, véritable fruit de toute l'immondice du manipulateur des bois, un attrait si fort pour l'objet de ses convoitises qu'il en aurait oublié l'essentiel.

L'homme qui détenait la plus grande puissance de tout le Pays du Feu, c'était encore lui.

Alors la jeune Ayuu était la parfaite balance entre le tout et le rien, une si grande importance dans un être aussi impuissant. Le Gardien du Feu n'était pas des plus dupes, jamais ne s'oserait-il à oublier la valeur de son âme dans les mains de son sang, le futur des guerriers dans des paumes aussi pures. Là résidait tout l'enjeu de l'échange, l'existence même de celui qui avait le pouvoir de gouverner contre la vie de celle qui, inconsciemment, avait la responsabilité de la révolte de son clan. Rien n'était à sous-estimer, tout le menait à protéger l'hôte du Dieu Insecte là où tout le menait également à protéger l'Empire d'un prochain conflit interne. Le marché était audacieux comme il était fûté, mais de son vivant, jamais ne serait-il l'ébaubi.

-"Qu'il est dangereux de marchander lorsque vous avez tant à perdre, Patriarche."

Sa posture ne mouftait pas, elle criait même son calme pragmatique. Son sentiment de contrôle le plus total sur une situation qui paraissait pourtant si bancale.

-"Je n'ai pas le sentiment que vous soyiez en position de brocanter. Rappelez vous plutôt cette guerre civile, ne vous avais-je jamais avoué que j'étais celui qui avait occis tant des vôtres ?"

Ses lèvres, ayant pourtant déballées une vérité des plus camouflées, ne se risquèrent à montrer le moindre sourire. Le mensonge naissait de ces traits, il ne le savait que trop bien.

-"Ici, je serai celui qui décidera des règles, Shinrin Kanshisha. Je récupèrerai la jeune Ayuu saine et sauve, ce qui nous permettra d'éviter une nouvelle guerre civile dont l'Empire ne saurait se satisfaire."

Ses doigts qui maintenaient le pantin gesticulèrent, comme s'ils étaient en train de manipuler quelque chose. Ce quelque chose, l'ensemble de la salle le vit glisser lentement de la partie brisée de la marionnette... le corps encore atteint, tout juste recouvert de quelques bandages qui couvraient visuellement ses plaies, de Shinrin Hanzô. Ou du moins, sa reproduction à la perfection digne de l'habileté du Gardien. Ses genoux se fléchirent, sans que son visage et que ses yeux ne cessent de percer ceux de son opposant politique.

-"Et je garderai notre Empereur au pouvoir, il est le légitime qui s'est hissé jusqu'ici, jamais ne tombera-t-il dans les mains d'un opportuniste tel que vous. Sauf si vous souhaitez faire connaître aux Shinrin une nouvelle hécatombe ?"

Là était les cartes de l'ancien Capitaine de l'Impériale, de l'ombre de Yamanaka Rei, de celui qui s'était toujours sali les mains pour le bien de sa patrie.

Il s'agit du dernier tour de jeu avant de clôturer l'alerte Inuzuka, veuillez attendre encore deux réponses du Narrateur avant de pouvoir RP. Merci !
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Shinrin Kanshisha
Shinrin Kanshisha

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Dim 6 Fév 2022 - 14:14
Au moment où l’énorme pantin de Taizen Jigurô vomissait le corps dolent de Shinrin Hanzô, les yeux de Shinrin Kanshisha étincelèrent d’une convoitise démesurée. Il le tenait. L’Empereur, celui qui autrefois lui avait fait faux-bond, l’hôte de Nanabi, ce petit sacripant de félon qui avait osé lui tenir tête, était à la portée de ses doigts. S’il avait souhaité que Seimeiten se retourne contre l’ancien Capitaine de l’Unité Impériale pour lui voler son tribut, il vit avec une sorte de jubilation intérieure qu’en réalité, l’Inuzuka se résignait devant l’horreur que lui promettait le vrai Monarque qui méritait qu’on l’appelle ainsi : ainsi la belle Inuzuka Ayuu avait-elle valeur à ne point ignorer.

Les mots du despote des ombres qu’était Taizen Jigurô ne le laissèrent pas indifférent, et lui renvoyèrent en mémoire les images du passé. La période de la guerre civile avait été pour le chef du clan des maîtres d’écorce une ère de désaveu, de terribles pertes, de chagrins profonds, de tragédies répétées. Ces réminiscences lui donnèrent des frissons, et la lumière commença à écarter certaines zones d’ombre qui traînaient encore parfois, dans les brumes de son esprit. Le doute avait toujours plané quant à l’implication de Jigurô dans le massacre des dignitaires claniques autrefois : pour être celui qui conseillait le précédent Seigneur du Feu avant que naisse l’Empire, Taizen Jigurô n’avait sans l’ombre d’un doute pas été mésinformé et étranger à la politique de tabula rasa qu’Araho Masao avait décrété contre les clans shinobis.
Certains prétendaient même qu’il en était l’instigateur et d’après les propos qu’il tenait à présent, il y avait tout lieu de penser que oui : ce taiseux de marionnettiste était fort possiblement coupable de hauts crimes de guerre. Mais son talent dépassait l’opprobre qu’on pouvait jeter sur lui. Il avait l’art et la manière de disparaître quand il fallait s’évanouir, et d’apparaître aux moments-clés lorsqu’il fallait briller. Il n’avait jamais eu son procès, car jamais les accusations ne l’avaient vraiment ébranlé : il leur avait échappé, comme un poisson qui vous file entre les doigts. Pire, il avait été si habile en stratégie qu’il avait su garder ses privilèges même après un remaniement politique complet. Même sous l’œil mauvais de Yamanaka Rei, qu’il avait ou bien dupé, ou bien justement conseillé. Mais pourquoi révéler tout cela maintenant ?
Kanshisha fouilla dans son passé, encore perplexe des propos que pouvait tenir Jigurô. Il était indéniable qu’à un moment donné, la persécution dont avaient été victimes les Shinrin s’était calmée. Oui. Lui qui naguère sans cesse avait lutté pour protéger son peuple avait pu sentir cette légère inflexion, ce vent qui tournait alors qu’il permettait une fois de plus aux siens d’échapper au couperet. Il avait flairé le changement sans jamais avoir pu connaître les causes de ce virage.
Et si tout cela était du fait de l’amour que Jigurô avait éprouvé pour la mère d’Hanzô ? Et si…

Si tout cela était vrai, la perspective qu’il recommence glaça le sang du chef du clan Shinrin qui se mura dans un silence réflexif. Il flaira l’aube d’une nouvelle ère de chaos pour les siens. La menace du Marionnettiste premier de l’art, s’il perdait celui qui le rattachait à son silence militaire, n’était pas volatile. Il n’y avait rien de plus à craindre qu’un homme qui n’a plus rien à perdre, en particulier si cet homme se nomme Taizen Jigurô. Le Patriarche mesura, sagement, toute l’électricité dont l’air était saturé : la révolte des Inuzuka avait posé les bases d’une nouvelle guerre civile.

Lentement, les racines autour du corps d’Inuzuka Ayuu se rétractèrent. Mais sous terre, une autre tourmente se préparait.
Invisible aux yeux de tous.

« Il n’y aura pas de guerre civile, Taizen Jigurô. Car je m’assurerais personnellement que vos frivoles menaces ne soient jamais mises à exécution. Osez piétiner mes mangroves et vous apprendrez à vos dépends que nul ne défie le clan Shinrin. Je vous livre, vivante, l’âme de cette louve. »

Soudain, des racines émergèrent juste sous le nez de l’ancien Capitaine. Après avoir défoncé la surface du sol, elles enveloppèrent avec une vitesse inouïe le corps convalescent de l’Empereur qui sagement stagnait aux pieds de son possible paternel. Kanshisha ne savait trier le bon grain de l’ivraie, à l’heure présente : est-ce qu’Hanzo était l’héritier de Jigurô ou celui d’un de ses germains Shinrin, Kichiro ? Impossible pour lui d’établir la vérité. Toutefois, en révélant son attachement pour l’Empereur, Jigurô avait donné au chef du clan Shinrin une arme de dissuasion supplémentaire.
Il le regarderait se dérober à lui, disparaître dans les méandres de la terre et se faire emporter par son ennemi. Ce serait la vengeance de Kanshisha. Il emporterait tout ce qui était cher aux yeux du Marionnettiste premier de l’art, et il l’engloutirait, en même temps, dans des abîmes de désespoir. Il sombrerait avec son passé, avec ses fautes.
Et il verrait, dans cet enfer, que le vrai diable est un Shinrin.

« Mais l’âme de l’Empereur m’appartient. »

Un nouvel otage. Bientôt le corps de l’Empereur du Teikoku fut rapporté sous sa botte et, en levant la semelle, Kanshisha révéla que sa jambe devenue un réseau sylvestre souterrain avait fait son bonhomme de chemin alors qu’ils palabraient inutilement.
Il tenait cet Empereur. Il tenait l’hôte d’un Dieu, et la couronne du Teikoku. Il ferait de cet âme la coquille vide dont il avait besoin pour régner : il lui dicterait la voie, et en ferait un tout autre suzerain, pareil à son image et son ambition.
Il rétablirait l’ordre des clans, noierait les opposants dans l’océan de leur propre sang, et ferait de cette nation ce qu’elle méritait d’être : un volcan.

Déjà son bras déploya d’autres racines qui l’emporteraient loin de cette scène, loin des affres de la bataille. Il s’évada avec son butin sous sa botte, faisant voler dans le ciel d’Urahi la promesse d’une nouvelle ère.
Tout son corps, alors qu’il côtoyait l’azur, fut parcouru d’un frisson.
Dans son esprit cartésien naissait un nouveau rêve.

Hélas pour lui, la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre.

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Inuzuka Seimeiten
Inuzuka Seimeiten

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Mer 9 Fév 2022 - 22:30


Le regard du guerrier se déposa sur le fasciés de l'Empereur, dont les lèvres frêles tentaient quand bien que mal de formuler un mot, une phrase dotée de cohérence malgré la fatigue qui tiraillaient ses muscles et sa psyché poussée au sommeil par le choc qui avait meurtri son corps. Ni hautain, ni dédaigneux, il se contentait de l'observer, de le détailler comme un homme blessé à un autre, bien que leurs meurtrissures ne puissent être simplement comparables. Il souhaitait discerner, dans ses paroles, une quelconque adresse, un quelconque sous-entendu ; et peut-être vit-il, comme il avait pu il déclamer plus tôt, à quel point l'enfant de jade pouvait voir son cœur bercé de tendresse à l'égard de la future matriarche, encore aujourd'hui.

Ses prunelles d'or vinrent couvrir le visage de la demoiselle, prisonnière comme son partenaire canin d'un étau de bois et de sylve – une prison, qui lui serait bientôt ôtée par l'injonction d'un ancien capitaine. D'une promesse de ne commettre aucune offense en vint une autre : et s'il sembla que le corps de l'Empereur tomba au sol tandis que l'étreinte du Shinrin guidait doucement la silhouette de la jeune femme vers Taizen Jiguro, Seimeiten resta de marbre. Il n'agit point, se contenta de rester simple observateur de cet échange révélant à tous à quel point la coupe des lames de ses pantins avaient pu être abreuvé du sang du clan de la Forêt Millénaire.

Fondamentalement, les clans du bois et des bêtes étaient ô combien similaires – avaient subis, tous deux, le macabre souvenir d'un massacre ayant emporté bien plus des leurs qu'il n'en demeurait désormais – mais que les lois de cette terre réclamant vengeance les poussaient éternellement à se combattre, à défaut de s'allier et se comprendre.

Pour le guerrier Inuzuka, il n'y avait lieu à aucune compassion, aucune pitié. Les années avaient appris à sa chair comme aux siens à survivre, à battre et meurtrir pour arracher leur place sous la morsure avide de leurs crocs. Aujourd'hui n'en serait nulle exception.

Ce ne fut que lorsqu'il vit Shinrin Kanshisha profiter d'un battement de cil où l'âme de jade paru ne point prêter attention à l'Empereur pour obtenir son contrôle qu'il ne réagit ; car il le vit délaisser, dans son sillage, le corps de la jeune femme pour qui son échine ne fut pressée que d'un seul mot d'ordre – celui de protéger.
Il n'avait que faire de ce gringalet décharné, mais elle...

Alors, lorsque l'étau de sylve succéda à sa chair pour s'éprendre de celle de l'enfant du bois, Seimeiten bondit jusqu'à elle, cernant sa silhouette de son seul bras encore valide : devait-elle revenir à Taizen Jiguro selon les dires du patriarche de la forêt, il n'en avait cure. Il avait formulé une promesse ; celle de ne meurtrir quiconque tant qu'elle serait indemne. Le marionnettiste le savait. Il n'interprèterait pas son mouvement comme un assaut : il n'y avait que la volonté de la prémunir de tout heurt.

Sa poigne resserra finement l'ombre d'Inuzuka Ayuu près de son propre corps, comme pour soutenir son poids que la fatigue assiégeait de mille soupirs la priant de se laisser aller au sommeil : de ne la laisser sombrer au sol à aucun instant. Ainsi lovée contre son flanc, elle représentait le vœu qu'il avait formé envers elle, bien qu'elle l'ignore – que tant qu'elle demeurerait sous sa protection, aucun mal ne lui serait fait.

Et lorsque son attention trouva la figure de ses loups, que son odorat se laissa à son tour aller à humer l'air, il comprit.
Shinrin Kanshisha s'était fourvoyé, ô si lourdement.

Un murmure échappa à ses lèvres tandis qu'il jetait un regard vers les racines où l'intéressé avait fui.

« Cet imbécile ne s'est pas même rendu compte qu'il emportait avec lui un simple pantin... »

L'odeur de l'Empereur gorgeait encore en ces lieux : et ainsi, il ne put que laisser son regard darder les courbes arrondies de la marionnette dont les filaments bleutés de son vis-à-vis glissaient sur ses détours afin de lui imposer son contrôle. Sa mâchoire se serra, à peine, lorsqu'il se détourna de ce deux – trio – pour observer les traits de cette enfant destinée à devenir matriarche, là où Yuumagure était venu presser son museau tout contre son épaule.

Un sourire, discret, faucha les lèvres du guerrier lorsqu'il fut témoin de la loyauté de ses propres bêtes envers elle. Soutenue par son comparse, il put se permettre – un fragment de seconde – d'hisser ses doigts jusqu'à son visage où le sang d'un autre était venu s'installer, chassant sa trace rougeoyante du bout du pouce. Cela n'avait nulle importance.

C'était pour elle, pour leur clan, pour leurs traditions qu'ils s'étaient battus. Pour leur fierté. Leur dignité.

Le futur qu'elle leur promettaient, de sa seule existence.

« Vous avez fait un bien long voyage, ma chère. », sussura-t-il en rabaissant sa dextre sur l'aube de son bras, revenant soutenir son corps en lieu et en place de son invocation.

Lorsqu'il revint adresser un coup d'œil vers Taizen Jiguro, ce fut pour adresser un ordre, simple, à l'un de ses loups ;

« Amatsukami. Trouve ce que nous sommes venus recouvrir. »

La ferronnière. L'animal en connaissait la senteur au plus profond de son cœur – avait pu la percevoir, depuis l'enfance, affublée au front de la dix-huitième. Et lorsqu'il émit un fin hurlement, court, Seimeiten compris qu'elle ne s'était nullement éloignée.

Son bras vint entourer plus largement la taille de la jeune femme – une brève seconde, où il hissa son corps sur l'échine de l'astre du crépuscule, là où elle demeurerait sous sa garde lorsqu'il ne pourrait le faire. Ses muscles se contractèrent de nouveau d'un pique de douleur, la mâchoire tendue par les réminiscences de cet affrontement qui taraudaient ses nerfs comme ses chairs de leurs vestiges ; mais il devait en faire fi.

Alors, ses pas se détournèrent de l'ombre conjointe de Yuumagure et d'Inuzuka Ayuu afin de fendre l'espace qui le séparait de Taizen Jiguro. Sa paume vint gracier, sur son chemin, le crâne de ce chien d'ébène – Ruth – d'une caresse passagère ; comme la reconnaissance sourde de sa fidélité envers la jeune femme, de ses efforts pour l'avoir ainsi protégée plus que tout, au gré des contrées parcourues.

Et lorsqu'il se tint face à cette poupée au ventre gonflé par la présence d'un autre, il prêta une simple adresse à son manieur.

« Je dois accéder à l'Empereur. »

Du simple regard qu'il lui lança, Seimeiten compris qu'une fois encore, il ne pourrait se permettre nul faux pas : il n'y avait qu'à lire dans le regard de l'âme de jade toute la détermination qui animait son être si sa paume s'avançait trop près de sa gorge, si ses griffes s'approchaient trop près du cœur de l'enfant Shinrin. Il en était on-ne-peut-plus conscient.

Malgré tout, il accéda à sa demande, sous une attention redoublée de prudence comme de méfiance – et là, le guerrier se tourna une fois de plus vers son compagnon canin qui s'approchait à pas de loups du corps de l'Empereur.

Une fois de plus, son hurlement lui attesta ce qu'il comprit plus tôt tandis qu'il humait son ombre. Elle se trouvait sur lui.

Sa dextre s'éleva vers le buste de cet être de jade ; bafoua, finement, le revers du kimono qui couvrait son torse décharné par les ailes d'un Dieu habitant sa chair. Ses gestes étaient guidés par les interventions d'Amatsukami, d'une lenteur maitrisée par la menace que laissait placer Taizen Jiguro : mais bien assez tôt, sa poigne arracha de son tissu ce que cet irrévérencieux avait dérobé au nom de sa propre cupidité.



La main du guerrier se referma sur le bijou pressé au creux de sa paume, hissée au-devant de son torse comme pour le contempler, là, d'une victoire que de ne le voir siéger enfin entre ses doigts.

Son menton se redressa, d'une dignité propre à son clan, lorsque son regard se reposa sur les traits de cet Empereur et de son gardien... avant que sa voix ne déclame non pas une demande, mais une commande, imposée ; car s'il y avait bien une chose qu'il pouvait se permettre d'ordonner, en cet instant, ce ne fut autre que...

« À partir de ce jour, je reprends la place qui est la mienne au capitanat de l’unité Coloniale ; et si certains devaient la convoiter à leur tour, ils devront me livrer bataille comme je l’ai fait pour l’obtenir. »

Son pouce roula sur les dédales de la ferronnière, comme si elle portait à elle seule des souvenirs d'enfance ; de ceux de toute une vie, de toute une lignée. Son regard s'adjoignit à ses gestes pour parer l'objet de son poids tandis qu'il poursuivit ses dires, d'un ton empreint de la rémanence d'une éternité.

« L’empire a toujours été une terre où l’on gagne sa place par le mérite, et non pas par connivence. Même l’âme à sa tête ne pourrait changer sa nature. », glissa-t-il en accordant une œillade en coin à l'intéressé, sous le couvert de la mention sous-entendue du manieur de cendres.

D'un pas, puis deux, Inuzuka Seimeiten finit par se détourner de l'Empereur Shinrin, ses talons opposés de sa vue comme s'il n'éprouvait plus pour lui quelconque intérêt maintenant que l'objet avait trouvé son refuge : entre les mains du clan qui lui avait adressé tant de noblesse.

Sa voix, elle, ne se tarit pas. Elle s'exclama une ultime fois, lorsque son attention trouva les traits de celle à qui il reviendrait un jour de la porter fièrement.

« Encore une chose. »

Les pas du guerrier se stoppèrent au son de sa propre voix, ses ongles marbrés de sang se refermant sur l'objet au cœur de sa poigne, tandis que d'un coup d'œil, il vint darder à nouveau son attention sur les courbes de ces deux âmes, les yeux finement plissés.


« La prime qui gît sur la tête d’Inuzuka Ayuu en tant que désertrice de l’Empire se devra d'être révoquée, à effet immédiat. Tant qu’elle demeurera sous ma garde et celle de son clan qu’elle est amenée à diriger comme la vingtième Matriarche, elle devra, et sera considérée avec l’importance qui lui est due et non pas comme une fugitive. »

Son menton se redressa, finement, lorsque son regard forgé d'or vint trouver son écho dans celui du maître marionnettiste, traduisant son pesant de certitude comme de droiture. La mâchoire d'Hinode, affaibli par l'affrontement, vint cerner la nuque du compagnon de la matriarche en devenir afin d'élever sa silhouette dans sa gueule – à l'aube d'un départ qui ne saurait se faire attendre.

« Tant que ces conditions seront respectées, le clan Inuzuka sera fidèle à l’Empire. Vous aurez votre paix, Taizen Jiguro ; à nul autre prix. »


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Une dernière intervention du Narrateur aura lieu sous peu à la suite de ce post afin de clôturer l'Alerte.
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Jeu 10 Fév 2022 - 1:35
C'était sous la même averse qui avait vu naître le Réveil de la Meute que le calme revenait. Sans une accalmie céleste, démontrant les larmes que le ciel tenait à faire couler sur cette Capitale qui avait tant souffert, tous les conflits avaient été mené à se tasser pour ne laisser place qu'à la tristesse du constat. Le Pont Araho, détruit par le déserteur Sugimoto Kenzo qui avait ensuite été capturé par la cavale des Shinrin, s'était vu remplacé temporairement par le bois des techniques Mokuton qui, suite à l'intervention d'Aburame Fukuo, avait pu trouver leur place vers le centre-ville. Le centre-ville, lui, avait été le fruit d'une colère aveugle et démente d'un seul et même soldat, Nagamasa Kamiko, qui, pour une raison inconnue de tous, avait condamné tant d'innocents et d'habitations. Autour du Palais Impérial, sur des dizaines de mètres à la ronde, l'Empire pouvait pleurer ses défunts. Les ravages n'avaient épargné nul habitant, nul animal, toutes les maisons concernées étaient saccagées, ruinées, colorées par le rang de ceux qui étaient mort sous la pression de l'eau plutôt que par la noyade. Enfin, le Palais Impérial, pour une raison également inconnue des Hijin, avaient vu tout son premier étage effondré, fruit du combat entre le nouveau Capitaine de l'Unité Coloniale et le Troisième Empereur.

Vous aviez tous tant d'inconnus sur les causes et sur les conséquences de cette dévastation. D'où cela était parti, où cela vous mènerait ? Du calme plat environnant, vous aviez tous vu ces hommes-bêtes défiler armés dans les ruelles, abattant de leurs griffes et de leurs crocs ceux qui venaient tenter d'annuler le contrôle qu'ils avaient sur la Capitale. Vous aviez vu la situation s'envenimer, suite logique de maladresses répétées qui bafouaient la règle qui était telle qu'il ne fallait pas tuer. Mais comment les Inuzuka avaient-ils pu penser une seule seconde que nul Hijin ne se résoudrait, par énervement ou par plaisir, à occire l'un des leurs pour récupérer le calme ? Surtout, vous aviez vu le Palais Impérial exploser à son premier étage, s'effondrer, pour vous montrer à tous que même l'Empereur n'avait été exempt de toute attaque.

Avait-il était celui qui avait été prit pour cible ? Vous deviez mener l'enquête, alors que tout Shinrin était retourné dans son Domaine, alors que tout Inuzuka en avait fait de même, alors que Taizen Jigurô, Shinrin Kanshisha et Inuzuka Seimeiten, accompagnés ou non de leurs protégés, avaient quitté discrètement le Sommet.

Vous deviez mener l'enquête, comme vous deviez vous battre pour retrouver une vie normale, vous qui aviez connu l'horreur ou le désastre, vous qui aviez rencontré le conflit comme les dilemmes, ou vous qui aviez connu l'incompréhension la plus totale.

La vie reprenait son cours, sous les larmes d'un ciel pleureur, mais est-ce que tout pouvait redevenir comme avant ?

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[Alerte - Le Réveil de la Meute] 00. Les prémices

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