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Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ

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Narrateur
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Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ Empty
Lun 13 Jan 2020 - 23:48
Les conflits, qu’ils soient internes ou non, sont presque devenus une habitude, à Kiri. Depuis l’union des trois clans, le nombre de dirigeants de ce village caché dans la brume n’a cessé d’augmenter, et le sang n’a cessé de couler. Plus récemment, les événements tragiques ont frappé le village avec une proximité alarmante, menant presque Kiri la Grande à sa propre perte. Kewashiioke, le traître, qui nous a pris la belle Shiori, ou encore Sanbi et la Déesse, avec cet infâme Ao et une mystérieuse Fanatique, qui ont bien failli à eux seuls raser jusqu’au dernier mur composant cette force militaire maritime. Il est temps que cela cesse, et au milieu de ce vacarme incessant, les citoyens ont le droit d’entrevoir de l’espoir.

De l’espoir, il y en a dans l’intronisation autoproclamée de Naragasa Shingen au poste de Daimyô de l’eau, laissé vide bien trop longtemps. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas suffisant, et le guerrier qu’est Inja semble l’avoir compris. C’est pour cette raison qu’il a décidé de reprendre un projet imaginé par son prédécesseur, la Mizukage au visage aussi doux que sa poigne était ferme, et une certaine Chuunin qui n’a eu de cesse de penser au bonheur de ses camarades, malgré les difficultés que son état a engendrées. C’est ainsi que se dévoile, à la tombée de la nuit, les premières lueurs de ce qui s’annonce comme la plus grande fête jamais organisée ici : le Festival d’Automne.

Devant les ruines du Palais de la Brume se tient une grande place, qui a subi des dégâts lors de la guerre civile, mais à l’inverse de la tour qui lui sert de voisine, cette grande étendue rectangulaire a pu rapidement être déblayée, et c’est donc en contrebas du lieu symbolique où a péri la Godaime que se tient l’Akimatsuri. Au milieu de la place se tient une estrade assez grande pour y faire tenir une dizaine de personnes au maximum, et tout autour sont répartis des dizaines de petits stands de marchands locaux leur permettant de vendre leurs produits aux citoyens Kirijins ainsi qu’aux éventuels touristes en présence. Par endroits se tiennent de plus grands stands, vendant des produits plus rares, et plus traditionnels de Mizu no kuni, venant directement des différentes îles de l’archipel.

Le nombre de ces plus grands stands est de sept, comme les sept îles encore habités, Ue étant trop hostile pour que quiconque puisse s’y installer, et ce depuis des années. Le stand de Kaiba propose des articles et des informations sur ce qui touche à la marine, aux bateaux et à la piraterie. Du côté du stand d’Hakari, on retrouve plutôt des bijoux, des ornements, tout un tas d’accessoires à usages divers et variés, mais aussi des plats typiques. Pour le stand d’Obon, il faut surtout s’attendre à retrouver des produits alimentaires issus de l’agriculture de l’île. Non loin de là se trouve également le stand d’Asosan, qui ne propose rien à la vente, mais un ensemble de jeux d’adresse, comme le fameux Chamboule-tout, ou des jeux de tir à l’arc, de fléchettes, mais encore plein d’autres, ce stand étant le plus étendu et prenant tout un côté de la place, à l’opposé de l’emplacement du Palais de la Brume. Le stand de l’île d’Aato comporte des produits d’artisanat orienté sur la métallurgie et la joaillerie. Il est à préciser que grâce au travail héroïque d'un trio de shinobis, ces bijoux n'ont pas été dérobés par des voleurs. Enfin, le stand de Buntan propose des ateliers culturels autour de la peinture, la calligraphie, la confection de porte-bonheurs, les danses et les prières, entre autres chose.

La soirée commençant aux alentours du coucher du soleil, environ six heures avant que la date ne change, les festivités seront nombreuses, et au-delà de la nourriture proposée dans certains stands, un grand banquet se tiendra juste devant l’estrade, sur des tables déjà mises en place. Tout le monde aura à boire et à manger, et une place pour s’assoir avec les siens – ou pas, si les personnes en question sont des étrangers, mais ceux-ci sont les bienvenus – afin de profiter de cette nouvelle fête annuelle. Ce que ne savent pas les habitants, c’est que le coût sera ajouté à leurs impôts locaux.

La foule s'est amassée en nombre, et les festivités vont être nombreuses, mais ce qui importe est la présence chacun, qui va rendre cette fête importante ou plutôt banale. Peut-être que des visages connus interviendront au cours de cette soirée ou dans la nuit, peut-être que des choses se produiront. Sinon, cela sera peut-être une nuit calme et sans rebondissements, sans guerre civile à la clé, sans Dieu de l'eau libéré... Enfin, la foule remarque assez vite la démarche souple et élégante d'une jolie jeune femme, dont l'apparence ne laisse rien paraître de sa récente maladie, et qui a désormais la lourde tâche de rendre cette soirée inoubliable pour tout le peuple Kirijin.


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Hayame Atsumi
Hayame Atsumi

Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ Empty
Mar 14 Jan 2020 - 13:04
A peine sortie de son lit d’hôpital qu'elle se voyait déjà confier de lourdes responsabilités. Bien qu'en convalescence depuis déjà plusieurs semaines, l'ensemble de l'équipe médicale en charge de son cas avait accueilli la nouvelle avec un froncement de sourcil général et des réticences non dissimulées. En ce qui concerne la jeune femme, elle n'y voyait là qu'une aubaine, ainsi que d'un excellent moyen de se remettre dans le bain.

Convoquée par l'actuel Mizukage lui-même, Kagai Inja, elle s'était longuement entretenu avec lui au sujet de l’événement. Ce projet, c'était le sien, ainsi que celui de la défunte Godaime. Personne d'autre qu'elle ne pouvait assurer la mise en place de la première édition, et elle comptait bien se prêter au jeu.

Certes, les grandes lignes étaient déjà prêtes, mais la logistique et l'organisation de ce festival demandaient à la kunoichi un travail colossal qui l'occupa pendant plusieurs jours. On pouvait l'apercevoir ici et là-bas, à faire des aller retour dans le village, une tonne de papiers et de parchemins sous le bras, saluant occasionnellement d’éventuels amis ou connaissances, avant de reprendre son chemin en marmonnant toute seule.

Commerçants, Emplacements, Nourriture, Sécurité, Musique, Emploi du temps, Discours … Elle enchaîna ainsi les divers plans et propositions, attendant l’approbation de l’exécutif pour chaque minutieux détail. Elle se frotta évidemment à de nombreuses problématiques, mais petit à petit, l’événement prit forme, et Atsumi fût en mesure d'annoncer pouvoir assurer le festival à la date prévue.

Restait le détail et la mise en place le jour même : Cette fois encore, difficile de rater Atsumi qui, plantée au milieu de la grande place de Kiri, donnait ses directives d'une rhétorique acérée, en pointant du doigt chaque recoin de l'endroit. Chaque détail comptait, du moindre bouquet de fleur à l'emplacement de la grande scène.

Néanmoins, tout était prêt à temps lorsque petit à petit, le soleil entama sa lente descente vers l'ouest. Méconnaissable par endroit, le village de Kiri avait fière allure, aux couleurs de l'automne !

Un ensemble de lanternes d'un orange foncé pouvait être aperçu partout dans le village. Un grand nombre de façades de maisons abordaient également cet éclairage aux lueurs capucines. La place en elle même inspirait aussi la saison à venir. Pétunias, Dalhias et Fusain agrémentaient l'ensemble du lieu, tandis que des guirlandes lumineuses éblouissaient déjà les enfants et leurs grands yeux ronds. Les tables, astucieusement disposées devant la grande scène, étaient recouvertes d'une nappe blanche, le couvert y étant déjà présent.

Mais que serait le festival sans son monumental marché nocturne ? En effet. Installés depuis le matin, les commerces s'étendaient à perte de vue dans les rues adjacentes, et le brouhaha qui y régnait garantissait déjà de bonnes recettes. Pour le moment, seuls les grands stands dédiés à l'archipel demeuraient fermés.

Dans le palais, près de la place, Atsumi se préparait. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de s'apprêter ! Et cette fois, c'était pour s'exprimer devant tout le village. Si elle n'avait aucun trac, une fois encore, chaque détail de son apparence comptait à ses yeux, l'erreur était impardonnable.

Pour ses cheveux, elle avait fait le choix d'une longue natte qui venait se poser sur le coté droit de sa poitrine. Relativement peu maquillée, le rouge sur ses lèvres ainsi que les tons sombres sur ses yeux indiquaient toutefois une touche d'attention à son visage. En ce qui concerne ses vêtements, la blonde avait longuement hésité : Devait-elle faire honneur à sa condition de shinobi, et apparaître en tenue de guerre, ou à l'ambassadrice de cet événement qu'elle était ? Finalement elle opta pour un tour de passe passe de sa confection qui allait certainement faire son effet, mais pour l'heure, c'est dans une élégante robe rouge qu'elle fit son apparition, le bruit de ses talons noirs se noyant dans la foule lorsqu'elle grimpa enfin les marches pour arriver face au micro placé sur la scène à son attention. Armée d'un grand sourire, elle laisse le temps aux villageois de faire le silence, écoutant le bruit disparaître tout doucement, pour ne devenir qu'un murmure à peine perceptible. Ceux qui connaissaient Atsumi pouvaient remarquer que la jeune femme n'était pas aussi rayonnante que d'habitude. Mais qu'à cela ne tienne, ce soir, elle prendrait sur elle. Digne, droite, et élégante. Atsumi dégageait comme à son habitude une sérénité et un calme admirable.

« Bienvenue, bienvenue, bienvenue. » Dit-elle en d'une voix étonnamment claire et chaleureuse. Elle laissa un silence, balayant la foule du regard. Légèrement troublée d'entendre sa voix résonner partout dans le village, via hauts-parleurs dans les rues. Elle fut néanmoins satisfaite devant toutes ces paires de yeux relevés vers elle, la jolie blonde poursuivit donc :

« Bienvenue à la première édition du festival d'automne de Kirigakure no Sato. Je me présente, Hayame Atsumi, Chunin. Je suis la co-fondatrice et l'ambassadrice de cet événement. Comme vous le savez sûrement tous, grâce aux différentes affiches sur les murs et tracts distribués depuis quelques temps, c'est donc un projet de longue date qui se concrétise ce soir. Ce festival se place avant tout sous le signe de l'unité et de la paix, puisse le souhait de Godaime-Sama soit respecté. » sa voix se fit plus grave et ferme sur cette dernière phrase, et une fois encore, elle marqua un silence, pour permettre à l'ensemble des villageois et shinobis présents de se remémorer ce grand personnage.

« Mais pour l'heure, attaquons les festivités. Je déclare l'Akimatsuri officiellement ouvert ! Les grands stands de l'archipel situés tout autour de la place entreront en activité d'un instant à l'autre. Quant à moi, je vous souhaite un excellent début de soirée, et vous dis à tout à l'heure ! Pour toute demande ou problème, je suis disponible, moi ainsi que mon équipe, au poste de renseignement devant le palais ! ».

Saluant la foule sous les applaudissements, elle descendit de l'estrade, et s'appuya un instant sur une rambarde, prise de léger vertiges, puis se redressa comme si de rien était, avant de se diriger vers ledit poste de renseignement, véritable point relais où elle et une poignée de bénévoles géraient en temps réel l’événement et ses éventuels imprévus tout en communiquant avec la sécurité. Peut-elle être allait-on passer lui dire un bonjour ? Ou peut-être que les premières mauvaises nouvelles allaient pleuvoir d'ici peu ...


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Dernière édition par Hayame Atsumi le Mer 15 Jan 2020 - 11:24, édité 3 fois
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Ashida Ryuji
Ashida Ryuji

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Mar 14 Jan 2020 - 13:33





Premier Festival



Il s'étira dans son lit, baillant de tout son être en se levant ensuite, se grattant un peu ses cheveux relâchés, il ouvrit ses rideaux, après avoir au moins enfilé un pantalon. Il regarda dehors, des décorations un peu partout, ce genre de choses.. C'était assez sympathique comme rendu.. Il avait bien vu depuis quelque jours une certaine agitation, mais n'y prêtait pas plus d'attention que ça, se disant que c'était une simple envie des villageois, ou quelque chose dans ce style. Calmement, il s’en alla donc prendre son petit déjeuner en se réveillant lentement mais sûrement, émergeant d'une nuit de sommeil revigorante, d'ailleurs, vu l'heure ça n'avait plus de petit déjeuner que le nom. Il s'étira ensuite une nouvelle fois, allant débarrasser sa table pour s’habiller comme à son habitude, mais cette fois un kimono rouge, en accord avec les diverses décorations dehors, mine de rien. Il ouvrit ensuite la porte, décidant d'aller s'entraîner un peu. Pour se faire, il passa par la grande rue, se disant qu'ainsi, il pourrait profiter du chemin pour réveillé les muscles de ses jambes encore un peu comateux. Il sourit toutefois en voyant les diverses décorations, quand soudain, une voie résonna, le faisant sursauté. Il faisait déjà nuit, et pourtant quelqu'un s'amusait à hurler ? Il se dirigea alors vers le marché, voir un peu se bordel nocturne. Il sauta sur un toit, se déplaçant ainsi plus efficacement dans les rues inhabituellement bondées ce soir. Il s'installa alors en hauteur, sur un toit, une jambe dans le vide tendis que l'autre se replia contre son torse. Il observa, calmement, et écouta surtout les diverses explications.

- Un festival ? Ceci explique cela...

Il faut dire qu'il ne s'accordait pas vraiment de temps pour se renseigner sur la vie du village et les événements qui y viennent.. Il passait plus de temps à s’entraîner en fait. Sans un mot de plus, il écouta les explications de la femme mise en avant sur une estrade, parlant dans un micro. Ainsi c'était une Chuunin, portant le nom d'Atsumi ? Elle n'avait pas trop l'air d'une shinobi pour le coup, mais cela dit, c'était peut-être lui qui était hors du thème de cette soirée.. Il soupire donc un peu, secouant légèrement la tête en continuant de la regardé, sans rien dire, la laissant simplement finir son discours. Un festival de l'unité et de la paix hein ? Ce serait bien que certaines personnes soient conscientes de ces mots... Ça semblait presque inimaginable pour lui, tenir un festival à l'aube d'une éventuelle guerre mondiale.. Enfin, ce n'est pas si grave, il fallait bien une lueur d'espoir pour le peuple, quelque chose qui les tient éloignés de cette fameuse guerre prête à explosée... Ce n'était donc peut-être pas une si mauvaise idée au final. Il sourit alors et bondit de son toit par la suite, se retrouvant par la suite calmement devant le fameux point relais, saluant d'un geste de la main les bénévoles et la dites Chuunin.

- J'aurais une petite question.. Ça signifie que le dojo est fermé durant le temps du festival ?

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Hotaru
Hotaru

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Mar 14 Jan 2020 - 17:35

La soirée était enfin là. Toute la journée, Hotaru avait vu le village s'apprêter pour les grandes festivités. Elles commençaient le soir même. Depuis quelques temps déjà, Kiri se parait de ses plus beaux atours pour régaler ses habitants de ses joyeusetés les plus diverses et les plus alléchantes. Maintenant, l'heure était venue de laisser exploser tout ça. Une sorte de fébrilité s'était emparée de tout le village tout au long de la journée. Hotaru l'avait bien remarqué - qui ne l'aurait pas fait, à vrai dire : durant ses promenades du jour, il avait respiré un air chargé non seulement de l'habituel embrun, mais aussi des relents d'effervescence, de ce bouillonnement tout particulier qui précédait les grandes fêtes.

Et maintenant, il y était. Le village se couvrait de son manteau de crépuscule, les lanternes rouges commençaient à rutiler de bonheur dans les rues, et la bonne humeur se faufilait en chacun des Kirijins avec autant de facilité que l'air marin. Tout semblait aller parfaitement bien à Kiri. Pas de monstre géant, pas de destruction du village en vue. Pas même un ennemi qui se serait annoncé pour proclamer la fin de la Brume avant même que les festivités aient commencé. Tout semblait devoir se dérouler sous les meilleurs auspices. Et c'était sans doute tant mieux. Après tout, les Kirijins avaient bien besoin de se faire plaisir, après tout ce qu'ils avaient mangé en terme de catastrophes diverses ...

Hotaru sortit de chez lui, Sanbi sous le bras. Sanbi son chaton adoptif, pas le démon scellé qui dormait bien sagement sur la moitié du pays. Il n'aimait pas laisser le bestiau tout seul. Et puis, ce soir-là, il ne savait pas quand il allait rentrer, ni même s'il allait rentrer. Mieux valait le laisser vivre sa vie, aller à la rencontre du monde, et se dégourdir les patounes. Le chaton ne tarda pas à feuler et à griffer pour se libérer de l'emprise de son maître. Avec un sourire amusé, celui-ci le laissa se faufiler dans le dédale des ruelles, pour disparaître rapidement. Il reviendrait au bercail quand il aurait faim et qu'il se sentirait trop seul, aussi sûrement que la Brume de Kiri n'était pas prête de se dissiper.

D'un pas léger, Hotaru se mêla à la foule des badauds et se dirigea vers la place principale, là où les festivités allaient vraiment se dérouler. Il devait retrouver Liuqin, cet étranger dont il avait fait la connaissance quelques jours plus tôt, et avec lequel il avait convenu de profiter du festival. Mais rien ne pressait. Ils se trouveraient bien, une fois sur place. Hotaru avait noué, plus par précaution que par véritable fierté, son bandeau de shinobi autour de son bras gauche. Mieux valait être prudent, compte tenu du passif de Kiri à voir ses moments de joie interrompus brutalement ...

La place était bondée. Tout un marasme de curieux enjoués s'étaient bousculés là, et on entendait à peine, depuis le point reculé où se tenait Hotaru, Hayame Atsumi ouvrir les réjouissances. Il applaudit néanmoins de bon coeur, et de concert avec les gens autour de lui, lorsqu'elle eut fini son discours. La soirée allait être belle. Un sourire heureux flottait sur ses lèvres. Il ne lui restait plus qu'à trouver Liuqin. Et qui sait, peut être que d'autres connaissances croiseraient son chemin ?

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Shuku
Shuku

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Mer 15 Jan 2020 - 9:53
Il repéra les emmerdeurs, et les empêcheurs de tourner en rond en quelques instants. Il savait qu'il y'avait quelque chose à faire, un coup à jouer, mais depuis Sanbi, ses effectifs étaient réduit, et la sécurité était renforcé de plus belle dans tout l'archipel, et surtout à Kirigakure no Sato, là où se trouvait le coeur du festival. Il ne doutait pas que toutes les îles, à leur manière, s'était investis d'une missions sacrée pour faire de cet événement fondateur du village, une grande fête de la réconciliation et du respect. Les grands mots, les grands remèdes, comme aurait dit sa dévote de mère devant tant de silence et de calme tandis que la jeune chunin ne faisait son discours d'ouverture.

Il tapota deux doigts contre sa paume gauche, en signe de participation à l'ovation que lui faisait la foule. C'était injuste de voir des personnalités se perdre sur le devant de la scène, tandis que d'autre, comme lui par exemple, était toujours inconnus de tous et dans le devoir de faire ses preuves.

- Après tout, c'est la fête ... Murmura-t-il en placardant un sourire espiègle sur son visage, et en se rapprochant de la jeune fille blonde, mais se faisant couper l'herbe sous le pied par un imbécile à la coupe de cheveux approximative, et au style tout aussi bourrus. Lui, il avait ramener ses cheveux longs en un catogan complexe et bien serré. Il avait tout d'abords plaqué ses cheveux en arrière, puis avait fait une sorte de tornicoti autours d'une baguette, ce qui lui donnait un air un peu féminin. Il portait également un kimono, son plus beau, noir et or, qui lui prenait tout le corps comme s'il était empacté dans de la soie sauvage. Ce qui était le cas. Ses immenses getas complétaient l'arsenal, qu'il déployait pour être le plus visible possible.

C'était ainsi que l'on devenait discret.

Il s'approcha comme un prédateur de la jolie Blonde, Chunin de son état, et lui sortis son plus beau sourire.

- Et vous m’accorderiez une danse ce soir par tout les hasards ?

Mission accomplie, il avait réussit à l'aborder. Il contint un sourire mauvais, tandis qu'il se mangeait les lèvres avec ses dents, ce qui n'était pas vraiment la meilleur manière de commencer l'hiver, ni une conversation, après tout.
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Hokazuka Liuqin
Hokazuka Liuqin

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Mer 15 Jan 2020 - 17:15
Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ R03710

Cela faisait un peu plus de deux semaines que Liuqin avait posé le pied pour la première fois sur un quai du port Naragasa. Encore un peu de patience et il pourrait devenir Kirijin à plein temps. En attendant, la Kenpei surveillait toujours ses actions, enfin c'est ce que Yasei Zeref lui avait dit, car lui-même n'en avait pas encore été témoin. Il pouvait très bien s'agir d'un habile stratagème psychologique que de persuader un individu que ses faits et gestes seraient épiés par une organisation policière, après tout. Si ça se trouve, personne ne le surveillait. Mais l'absence de témoignage d'Officiers le scrutant était le résultat d'un savant mélange entre talent de la Kenpei et insouciance du Cervalier. Le jeune homme n'avait rien à se reprocher. Et il savait très bien qu'il lui fallait aborder les choses avec détente et calme s'il souhaitait que tout se passe bien.

Ruse ou non, s'il y avait bien une journée où il pouvait être certain d'être surveillé c'était celle-ci. Aujourd'hui avait lieu le Festival de l'Automne à Mizu. Poids d'une capitale, la majorité des activités se concentreraient à Kiri. Pour le plus grand bonheur de l'Hayashijin. L'objectif principal de ce dernier, durant ce mois où il ne pouvait faire grand chose du fait de lourdeurs administratives liées à son arrivée dans la nation, était de s’empiffrer de lectures sur l'Histoire de Kiri et ses traditions afin de mieux comprendre la Brume. Et lorsqu'il n'avait pas de livres à lire, c'était sur le terrain qu'il allait. Le Festival était une aubaine, le timing de son arrivée dans la Cité était parfait. Il allait assister à un condensé de ce qu'était le Village.

Dans sa quête, quelques jours plus tôt, il avait également fait la rencontre d'Hotaru, un Shinobi de la Brume, par hasard. Les deux hommes ont eu la chance de jouir d'une connexion assez rapide, faisant naître une sympathie réciproque entre eux. En effet, ils abordaient le monde de la même manière : tournés vers l'horizon sans oublier un seul instant qui et pourquoi ils étaient. De cette rencontre résultait une invitation, les deux devaient se retrouver en ville ce soir.

L'envie d'emmener Otsuno, son compagnon cervidé, avec lui fut forte. De plus, l'animal servirait de signal incontournable et observable de loin pour aider Hotaru à le repérer dans cette foule. Mais se faire accompagner d'un cerf au milieu d'une masse urbaine serait dangereux et sain pour personne. Liuqin était assez certains que quelques personnes seraient capables de confondre l'animal avec une attraction du festival. Sans oublier que plusieurs civils pourraient très bien se faire emporter par l'euphorie générale des événements et se sentir mus d'un besoin d'importuner un danger plus grand qu'eux pour prouver on ne sait quoi. Sans parler de l'imprévisibilité d'éventuels soulards de rue. Non, Otsuno resterait en sécurité.

Arrivé sur place, le Cervalier rejoint la foule sous des applaudissements. Cette ovation lui était-elle destinée ? Il ne le pensait pas. Mais l'applaudie était en train de quitter l'estrade lorsque le jeune homme rejoint l’attroupement kirijin, il ne put donc constater de qui il s'agissait. Mince, si ça se trouve il venait de rater Kagai Inja, le Mizukage. De la milliseconde qu'il disposait pour apercevoir la silhouette quittant le podium il en déduit qu'il s'agissait sûrement de lui. De là où il était, le corps avait l'air imposant, au pas lourd et bien assurément tout sauf féminin, c'était notre homme. Il savait à quoi ce dernier ressemblait, mais le voir en vrai ça devait être différent. Non pas qu'il l'adulait, mais il se devait de connaître les bons visages à Kiri.

Bien. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à trouver Hotaru.
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Yasei Mia
Yasei Mia

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Mer 15 Jan 2020 - 20:23
Un festival donc ? Un festival d'automne, chose que Fuu n'a jamais fait dans son pays, enfin, pas dans cet état d'esprit de réunification. La Kazejin se demande de ce fait à quoi cela pourrait bien ressembler dans leur pays, mais histoire de bien prévoir les choses, Fuu décide de se montrer présentable, et si possible assez chaude, donc un compromis entre la chaleur et la beauté, voire de l'élégance vu que les deux autres employés semblent plus préféré cela à de la beauté, et ils insistaient sur ça ! Il fallait donner une image sérieuse de la banque, pas se promener comme une enfant déguisée en princesse, et donc, c'est avec regret qu'en demandant leur avis sur quel code vestimentaire, elle s'est retrouvé embarquée dans du shopping au frais de la banque ... il fallait qu'ils préservent une bonne image publique après tout ! Et donc c'était partie pour allez présenter plusieurs tailleurs et se retrouver avec un kimono qui correspondait aux tons sombres qu'elle portait habituellement, mais portant le symbole de la banque directement imprimé sur une partie du tissu qui se trouve derrière une sorte de grosse ceinture qui maintenait son kimono, ce qui ne la gênait pas en tout cas.

Enfin, dans ce kimono qui a été rembourré pour donner chaud, elle se diriger vers l'endroit où se passera l'ouverture du festival, ou plutôt sa confrontation. La jeune kazejin écoute ce que dit la blonde qui présente le festival, ce festival est sous le signe de l'unité et de la paix, donc c'est plutôt une bonne occasion de présenter quelques projets, non ? Peut-être devrait-elle juste en profiter un peu au lieu de directement penser au travail ... après tout, ces deux collègues sont déjà partis parler de la banque tout en profitant des stands ... de vrais panneaux publicitaires sur pattes.

L'Asaara se retrouve donc seule, essayant de trouver une personne qu'elle connait dans cette masse de gens ... comme un certain loup par exemple ou bien d'autres personnes qu'elle a rencontré lors de son arrivé ici, et cela même si elle peut ressembler à une petite fille ayant perdu de vue ses parents ...

Infos RP:
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Narrateur
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Jeu 16 Jan 2020 - 19:37
La fête bat son plein depuis un moment déjà. Les invités, venus de nombreux horizons, sont loin de se douter ce qu’il va se produire. Le bruit est important, et la Kenpei est bien occupée à surveiller les lieux, alors les flammes ne sont pas vues longtemps à l’avance. Depuis le port Naragasa, une foule avance, une quinzaine de personnes maximum, et personne pour les arrêter. Que comptent-ils faire avec ces torches dans les mains ? Avec ces armes dans leurs fourreaux ? Leur allure ne parlera pas aux locaux, sauf ceux assez courageux, qui l’ont été suffisamment pour les rencontrer et en revenir. Ils ne sont pas pourtant venus de loin, et ce qu’ils s’apprêtent à faire ne va pas passer inaperçu. Le sang pourra couler, tout dépendra de la rapidité de réaction des combattants. Leur nombre n’est pas grand, pourtant ils avancent comme s’ils étaient chez eux, comme si rien n’allait les arrêter dans leur entreprise.

A quelques centaines de mètres, les stands ont fini d’ouvrir, les habitants de la Brume profitent de l’ambiance, confiant en leurs soldats pour ne pas craindre une nouvelle attaque, ce soir-là, celui qui est censé être un simple réconfort, celui qui doit leur permettre justement d’oublier les attaques subies qui ont traumatisé bon nombre d’entre eux. Le discours de la blonde est achevé depuis quelques instants, et elle se dirige vers sa loge, toute l’attention est donc portée vers la scène. Même les gardes en présences ont préféré suivre les déplacements de la Chuunin plutôt que surveiller ce qu’il peut se passer en dehors de la place. Les bruits des lames commencent à se faire entendre, une sorte de rituel guerrier, les flammes sont déjà visibles, et l’assistance n’est pas rassurée en se retournant vers la grande rue d’où la quinzaine d’envahisseurs viennent. Aucun ne les arrêtera, ils ne sont pas des combattants mais des civils.

La milice non plus, n’intervient pas, et tranquillement, le groupe d’inconnus finit par arriver jusqu’à l’estrade, dans une haie d’honneur involontaire causée par la peur des gens. Quelques cris sont entendus, par-ci, par-là, mais une attaque semble un peu bizarre, et même si une partie des forces de police se trouve ici, le reste devrait surveiller toutes les entrées et sorties, privées de ce plaisir annuel et inédit. Alors qu’est-ce ? Ils n’attaquent pas, ne font qu’avancer avec intimidation, et montent sur cette grande esplanade de bois sur laquelle Atsumi se trouvait quelques secondes auparavant. Ils se positionnent deux lignes, les uns en face des autres, un seul se détachant du groupe et levant son flambeau bien haut. Il pousse alors un cri à faire frissonner même les plus vaillants présents sur la place. L’un des autres s’avance alors, et vient se placer en face de lui. Leurs postures changent, et ça, la Hayame le sait bien, depuis sa loge, car tout était prévu, elle a même réussi à faire venir des gladiateurs d’Asosan. Les dessous des négociations sont inconnus de beaucoup, et n’ont pas à être révélés, mais tout est pour le spectacle, ce soir. Que le combat commence, que les spectateurs en aient plein les yeux…

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Ashida Ryuji
Ashida Ryuji

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Ven 17 Jan 2020 - 10:41





Premier Festival



Tatsuya s’apprêtait à partir, peu ou pas du tout à l'aise avec ce genre d’événement, allez savoir.. Quand soudain, un groupe bien étrange fit son apparition, commençant à se donner en spectacle devant la foule avec leurs armes en se combattant mutuellement. Drôle d'idée de spectacle, mais au fond ça collait bien avec l'idée qu'il se faisait de Kiri et puis... Un sourire s'étira sur son visage, tendis qu'il s'empara de son katana à sa ceinture, s'approchant de l’estrade, il bondit dessus avec un grand sourire, explosant de rire, tout en faisant craquer sa nuque d'un simple mouvement de tête sur le côté. Il sourit alors, pointa son arme vers le groupe en les fixant droit dans les yeux ?

- Super, ça devient enfin intéressant... Je peut venir m'amuser moi aussi ?

Il resta ainsi, regardant le groupe en attendant une invitation, ou mieux encore, une attaque. Son sang bouillonnait.. Il n'y avait pas photo, il avait envie de se battre contre eux, à défaut d'avoir pût combattre le mizukage, il fallait bien une substitution, en espérant qu'ils soient à la hauteur, bien que avec son niveau limité en taijutsu et en kenjutsu, c'était peut-être lui qui ne serait pas à la hauteur maintenant qu'il y pensait. Il sourit d'avantage, non, ce n'était pas un problème, au contraire, c'était même encore mieux ! L'idée d'être poussé dans ses derniers retranchements, de devoir tirer le meilleur parti de ses technique.. Aaah il était déjà aux anges rien qu'en imaginant la bataille qui s'annonçait, et puis la restriction dans l'utilisation de ses techniques n’était pas plus mal, ça évitait non seulement le destruction du quartier, mais en plus une morte inopportune. Oui... Il était plus qu'impatient.. Il désirait si fort combattre que tout le reste était totalement éclipser, il se fichait bien du regard des autres à ce moment là, des pensées qu'ils pouvaient bien avoir à son égard, non, la seule chose intéressant actuellement était l'idée de combattre pour se mettre en appétit avant de partir s'entraîner de son côté. Ouai, un délicieux mise en bouche de ce qui se trouvait finalement devenir une soirée intéressante. Il avait bien vu des personnes intéressantes, des malotrus qui ne savaient pas vraiment ce que signifiait le mot politesse, et même des femmes plutôt belle à regarder, mais il avait devant lui quelque chose de bien plus intéressant que tout cela réuni, la perspective d'un combat inégal, d'un défi à relever. Pour le coup il se fichait bien de l’ouverture ou non du dojo...

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Shuku
Shuku

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Ven 17 Jan 2020 - 12:29
Il ne sait comment il se retrouva avec une bouteille de saké à la main, peut être la portait-il à la ceinture en chaque occasion de fête qu'il lui était donné de participer. Il but une longue gorgée après la réponse de la jolie blondinette, et sourit de plus belle en faisant demi-tour.
Il se retrouva nez à nez avec une troupe de gladiateur à l'aspect farouche, portant des flambeaux dans la nuit naissante du festival. Cela collait tellement à l'idée qu'il se faisait d'une petite sauterie, que son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, et que sa main se précipita jusqu'à sa ceinture, où Kyameru était pendu comme un homme condamné à la sentence ultime par le jury expéditif de Kirigakure no Sato.

- Les choses sérieuses commencent enfin, il était temps ... Il fallait bien canaliser toute la violence dont était capable de le Genin le plus sanguinaire de tout le village. Sa réputation n'était plus à faire, et certains regards se tournèrent vers lui comme pour le sommer de bondir sur l'estrade, rejoindre le chunin qui s'était donné en spectacle avant lui.

- Attendez moi, Akiyama-dono, je vais vous rejoindre et je vous propose un petit duel entre nous ? Une exhibition pour tout les autres ninjas du village, comme pour le civil lambda. Enchaînons les combats et voyons lequel peut aller le plus loin possible ... C'est ce que je vous propose. Fit-il avec son accent du sud, ses bras s'agitant dans les airs pour ponctuer ses phrases de petits mouvements circulaire, horizontaux ou bien verticaux.

Il rejoignit le combat sous une foule en liesse, qui n'attendait qu'une chose : du sang et des jeux. Kiri avait fier allure, elle tournait à l’adrénaline et à l'hémoglobine depuis des temps immémoriaux, avant même de porter le nom du village de la brume. Après tout, la population avait toujours connue qu'une criminalité grandissante, et des militaires ravie de combattre au nom d'une cause plus juste que leur petit confort personnel.

Il sortit son sabre de son fourreau, bien conscient qu'user de Kyameru à son plein potentiel serait comme triché. Il ne pût cependant pas empêcher la température de monter entre les deux groupes ; D'un côté Akiyama et le sanguinaire, et de l'autres les gladiateurs de Asosan. Il fit jouer sa lame dans les airs, passant de la main droite à la main gauche comme s'il était ambidextre, et sourit d'un air farouche au premier de ceux qu'il devait combattre.

Le festival était lancé, le jeu pouvait commencer.

- Je vous en prie Akiyama-dono, si vous voulez bien commencer ? A moins que vous ne refusiez ma petite exhibition ?
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Aditya
Aditya

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Dim 19 Jan 2020 - 21:10
L’Akimatsuri

ft. Kirijins


Automne 203, Place centrale, village de Kiri.


Partout où l’on osait poser le regard, des lanternes déclaraient leurs couleurs chatoyantes à la lumière d’une lune blafarde, si terne que leurs reflets rougeoyants parviendraient presque à la peindre de tous leurs secrets. Et sous son égide, une myriade d’âmes abandonnées se retrouvaient au travers d’un tendre manteau brumeux, au travers duquel des senteurs épicées et séduisants parvenaient à se frayer un chemin. Quelques éclats de voix, d’abord timides, s’éveillèrent par-delà la foule ; graduellement, ils prirent en ampleur, en nombre, se mêlant les uns aux autres pour ne devenir que des exclamations de joie et d’allégresse, en cette première soirée de l’Akimatsuri. Le crépuscule avait emporté avec lui doutes et rancœurs, afin de les remplacer par des accolades chaleureuses et des mots de confiance. Des instants de répit comme l’on en voyait rarement dans une vie de shinobi, mais qui étaient pourtant ô combien importants.

À cela, Aditya ne faisait pas exception. Sa discrétion naturelle, son désir de ne pas s’élever au-dessus d’un autre semblaient s’être absout aujourd’hui par la présence pétillante de sa comparse, dont la simplicité avec laquelle était noués ses brins rougeoyants tranchait avec la splendeur de son vêtement. Son regard longeait les courbes des échoppes avec attention, revenant, par intermittence seulement, auprès d’elle pour témoigner de sa splendeur. D’un geste entretenu par l’habitude, il resserra l’emprise de ses doigts fins sur l’arche d’acier qui retenait la lanterne en sa possession. En ces périodes de fête et de doléance, l’ascèse avait pour lui-même ses propres traditions ; celle d’éclairer au cœur de la Brume une pensée pour les siens qui arpentaient encore les dédales de la Forêt Millénaire. Hayashi lui manquait terriblement, c’était là une pensée indéniable. Pourtant, lorsque ses yeux s’échouaient sur la silhouette de Junko, il lui semblait que ses doutes et ses maux s’effaçaient, ne serait-ce qu’un instant. Alors, pour l’accompagner à son rituel, elle s’était parée elle-aussi d’un lampion ; une attention qui valait tant de mots qu’il n’aurait jamais pu en prononcer pour la remercier.

Néanmoins, la rougeoyante faucha son œillade d’un air téméraire. Elle stoppa la course de ses pas, et, flânant, elle lui accorda un air soupçonneux.

« Pourquoi est-ce que tu me regardes comme cela ?, déclara-t-elle, en décelant la pointe d’un sourire amusé chez son comparse.
Ton obi. Il est sur le point de se dénouer., expliqua-t-il d’un ton étouffé.
Vraiment ? Pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt ?
Je viens seulement de le remarquer. »

D'une enjambée limpide, le blond rejoignis son flanc et laissa glisser l'anneau de métal au creux de la paume tendue de la jeune femme. De ses deux mains libres, il tenta tant bien que mal de déficeler le tissu qui menaçait de retomber sur ses hanches à tout instant, en la cachant tant bien qu'il le pût des regards insistants ; pour chance, la proximité qu'ils partageaient ne semblaient pas être l'objet de toutes les convoitises de cette foule anonyme ; la nourriture et ses effluves tenait cette place en reine, ce soir. L'esprit tranquillisé, Aditya poursuivit son œuvre jusqu'à ce que le nœud complexe de l'obi ne retrouve sa solidité passée, bien que son apparence tranche avec celle qu'il détenait à la sortie de la demeure de Junko, comme marqué de l'empreinte d'une autre époque.

« Je me demande ben où tu as appris à nouer cela comme ça. M'aurais-tu caché des choses ?, glissa-t-elle sur un ton taquin.
L'obi est certainement l'un des seuls vêtements que mon village et la Brume partagent en tradition. Ma mère a l'habitude d'en porter un la plupart du temps ; et à défaut de maîtriser le clonage de l'ombre comme nous tous ici, il lui fallait une paire de main pour l'y aider.
Je vois. »

Quelques instants plus tard, le blond délia ses mains du tissu et replaça sa main orpheline là où elle avait demeuré depuis le début de cette soirée ; dans le creux de l’un des pans de son haori. S’il avait troqué son habituel sari contre une tenue plus équivoque aux mœurs kirijines, un symbole d’Ensō ne le quittait jamais. De l’autre, il s’empara à nouveau du métal froid de sa lanterne que Junko lui rendit et reprit sa marche le long de l’allée principale, en veillant d’un coup d’œil à ce que l’obi de la jeune femme soit fermement relié.

Quelques instants plus tard, alors que le calme des rues adjacentes avait été troqué contre l'effervescence qui régnait au cœur du festival, tous deux purent être témoin de l'avancée d'une silhouette qui, pour l'un, était on-ne-peut-plus familière. Au cœur d'une masse humaine articulée autour d'une estrade de fortune, aussi bien Aditya que Junko ne dardaient leurs regards intéressés sur Atsumi, qui commençait d'ores et déjà à déclamer quelques mots chaleureux à l'adresse de ses compagnons d'infortune. En un éclair, il semblait que sa voix avait su dompter la cacophonie qui régnait dans cette esplanade, une prouesse qui ne laissa pas la rougeoyante de marbre ; un sourire espiègle trônait sur ses lèvres en voyant ainsi cette assemblée réduite au silence par ses seuls paroles. L'ascèse devina qu'elle lui plaisait, par son comportement qui tranchait pourtant avec le sien. Quant à lui, il ne pouvait être plus heureux que de la voir en pleine santé. Bien qu'elle ait toujours gardé sa dignité naturelle, que ce soit durant sa maladie ou dans ses souvenirs, l'éclat d'intérêt qui avait ravivé ses pupilles était une chose qu'il ne lui avait pas été donné de voir depuis bien longtemps.

Au fil de son discours, le blond pouvait sentir à quel point ses pairs semblaient galvanisés par ces promesses d'un temps apaisé ; jusqu'à ce qu'à sa fin, des applaudissements chaleureux ne replacent son timbre de voix pour la saluer alors qu'elle descendait de l'estrade. S'il la suivit du regard pendant le bref instant où elle ne fut pas engluée par la marée humaine au-delà de laquelle il ne pouvait distinguer ses traits, la présence d'un groupuscule enflammé ne tarda pas la fendre en deux.

Dotés de torche et de vêtements qui faisaient sans aucun doute références aux accoutrements des gladiateurs d'Asosan, ils avançaient avec une fierté non dissimulée jusqu'à leur nouvelle arène ; l'esplanade qu'occupait la blonde auparavant. Instinctivement, Aditya glissa une œillade vers sa partenaire et décela sur son visage le somptueux mélange d'une colère sourde et amer et d'une profonde douleur qu'elle tentait par tous les moyens de chasser. Alors, tendrement, sa main se délogea de son haori pour venir trouver la sienne et l'entourer de son étreinte chaleureuse. Si la jeune femme remarqua son geste en lui répondant avec la même fermeté, elle ne dit rien, ni ne détacha ses yeux flamboyant des braises crépitantes qui trônaient aux mains de ces hommes. Ce ne fut qu'après un long silence, forgé par l'admiration de certain et le dégoût d'autres qu'elle ne laissa libre court à ses pensées.

« Comme je les tiens en pitié., elle marqua un temps d'arrêt, qu'Aditya ne devinait avoir de sens que de celui de contenir sa colère. Se donner un spectacle dans le Colisée ne leur a visiblement pas suffi. »

À cela, le blond ne répondit rien, si ce n'est par le biais des arabesques illusoires que son pouce dessinait sur la surface de la peau de sa main ; et cela, jusqu'à ce que la peine s'efface de son regard, substituée à une surprise étouffée et à la reconnaissance.

« Qu'y-a-t-il ?, demanda l'ascèse en suivant la courbe de ses iris jusqu'à une chevelure ébène qui se mêlait à la foule, perdue.
Je crois avoir aperçu quelqu'un.
Une connaissance ?
De ces eaux-là, oui. Je peux te laisser seul, quelques minutes ? »

Il se contenta d’acquiescer d'un hochement de tête équivoque, déliant ses doigts des siens. Pour autant, avant qu'elle ne parte à la suite de cette silhouette, il décela la gratitude qui se lisait dans son regard, dédiée à ses gestes de plus tôt ; en guise de réponse, elle trouva son écho dans le sourire discret qu'il lui rendit. Quelques instants plus tard, elle s'était volatilisée à sa vue, introuvable. Aditya darda son attention sur l'étoffe d'une bannière qui, au loin, déclamait les kanjis du poste de renseignement. Dans l'absence de sa partenaire, que pouvait-il mieux faire que rejoindre une connaissance familière à son tour ?

Alors, en gardant en mémoire le lieu de leur séparation, il laissa ses pas être rythmés par les tintements sourds des gongs et des éclats de fers se heurtant l'un à l'autre. Bientôt, l'affluence de visages inconnus se fit bien moindre, jusqu'à ce que l'air frais de la nuit ne remplace les effluves épicés des échoppes de nourritures ; et devant lui se dérobait Atsumi, toujours aussi magnétique qu'à son habitude. Un sourire simple prit place sur son visage alors qu'il la rejoignait, et, lorsqu'il fut face à elle, déclara les premiers mots de leur échange ;

« C'est un très beau festival, Atsumi. Tu peux être fière de toi et de l'héritage que t'as laissé Dame Watanabe., glissa-t-il en lançant une œillade à la foule. Les habitants du village ont l'air ravi. »



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Kaguya Shitekka
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Lun 20 Jan 2020 - 22:38
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Domaine Kaguya — 10h20
« Tiens, prend ça. Et porte-le pour le festival.
C'est quoi ?
T'es con ou tu le fais exprès ?! Ah… Ta mère aurait aimé que tu le portes, je pense.
Fallait commencer par là, tu sais.
Tu le prends, alors ?
Bien sûr, que je le prends. »
Seidou no Shinden, sanctuaire Urumi — 13h48
« Euh… je pensais que ça pourrait t'intéresser alors… Kiri organise un festival, une grande cérémonie si tu préfères, ce soir. Est-ce que… tu veux m'accompagner ? »
Kokushimusou no Jansō, parloir de mahjong — 17h22
« Tu étais vraiment obligé de venir ici pour ça ?
Rah, Washizu, t'es le seul que je connaisse qui peut me dépanner pour ça. Tu peux au moins faire ça pour ton client favori, non ? … Sinon, j'ai l'air de quoi ?
A un parfait petit Kaguya bien fringué pour l'occasion. Je suis sûr que ton grand-père serait ravi de te voir habillé comme ça, haha !
….
Ça te va très bien, Shitekka. Ta mère aussi serait heureuse de te voir le porter.
Merci, Ojisan.
Ne me remercie pas pour si peu, gamin. À ton âge, tu devrais savoir comment porter des habits de cérémonie. Et puis, tu te débrouilles déjà bien tout seul avec ton kaba… ton kama…
Kaparamip.
… Voilà. Mais dis-moi, tu m'as pas encore dit avec qui tu allais au festival !
J'ai jamais dit que j'y allais avec quelqu'un.
Shitekka. Washizu adopta un ton ferme, le regard inquisiteur, débordant de curiosité et de malice. Regarde-moi droit dans les yeux et répond-moi: est-ce que tu viens accompagné ce soir ?
… … … oui. »

Grand Place de Kiri — 18h03

Le discours d'inauguration avait été prononcé autour d'une impressionnante foule. Kiri revêtait une toute autre allure. Les éclats chaleureux de l'automne changèrent la Brume, autrefois austère, comme une ville accueillante, pareille à une vieille amie que chacun ici connaissait depuis des lustres. Au cœur du nuage de lampions flamboyants, Shitekka trainait lentement, aux côtés de sa comparse Urumie. Sa démarche hésitante contrastait avec son apparence soignée. Un cadeau familial, ajusté sous la supervision du gérant du parloir des Treize Orphelins.

Pour l'évènement, on lui avait offert un haori traditionnel. Malgré la sobriété des couleurs et des motifs, le vêtement se parait de lignes discrètes mais élégantes. Le tout taillé dans un tissu de grande qualité. Ainsi vêtu, Shitekka avait tout du noble Kaguya, à cheval sur les principes et les traditions du clan. Cette impression, accentuée par l'emblème arboricole du squelette Kaguya au dos de l'habit, gênait Shitekka qui essaya de concilier au mieux la fierté de ce don maternel avec la honte d'être affiché en public en pseudo-sympathisant des Kaguya.

Ce malaise fut vite dissipé lorsque son regard se jeta sur la silhouette d'Imekanu. L'enfant de Saroruncasi s'était décidé à l'inviter en sa compagnie au Festival d'Automne. Il souhaitait lui faire découvrir les joies du monde des sisams. Une manière de passer un bon moment ensemble, et de braver leurs à priori sur cette société dans laquelle ils avaient eu du mal à s'intégrer. Le tandem d'Urumis arriva bientôt à proximité des stands incarnant chacun un des six joyaux de l'archipel : Kaiba, Hakari, Obon, Asosan, Aato et Buntan. Peu intéressé par la présence des saltimbanques aux allures de gladiateurs, Shitekka se tourna plutôt vers sa plus fidèle amie pour s'enquérir de ses volontés pour cette soirée. Quand bien même il lui expliqua sur le chemin du sanctuaire jusqu'à la place centrale les circonstances et le programme du festival, le balafré ignorait encore ce qui ferait plaisir à la jeune kunoichi.

« Alors… euh, Imekanu ? Tu veux qu'on aille voir quel stand, pour commencer ? »
De son côté, il ne savait plus où poser son regard, tant le choix abondait. Pour ainsi dire, la décision revenait entièrement à Imekanu, tant il était impossible pour Shitekka de trancher. Les jeux d'adresse d'Asosan éveillèrent sa fibre de chasseur, et de grand enfant aussi. Les chants et prières de Buntan lui évoquèrent les rituels Urumis. Les denrées d'Obon lui mettaient l'eau à la bouche. Et la foule compacte l'entourant entravait sa vision sur les autres stands, coupant certainement d'autres possibilités. Mais s'il était une possibilité à laquelle il n'avait pas songé, c'était sans nulle doute celle qui se présenta dans son dos, une main apposée sur son épaule.
Spoiler:

« Ah, te voilà enfin. J'te cherchais depuis tout à l'heure ! T'es beau comme un fier Kaguya sapé comme ça ! Son regard s'arrêta un instant sur Imekanu, presque méprisant. Et elle, c'est qui ? Tu m'la présentes pas ? C'ta cousine, c'est ça ? »
À cet instant, il aurait certainement préféré l'apparition soudaine du Sanbi, du retour de Kewashiioke, de l'irruption de l'Homme au Chapeau, voire des trois en même temps. Mais le destin en décida autrement : sa tante Seika se tenait à ses côtés. Et la compagnie d'Imekanu ne fit qu'empirer la situation. Shitekka, faute de vouloir répondre à la sœur de sa mère, de peur de prolonger la conversation sans pouvoir la maîtriser, plongea désespérément son œillade dans celle d'Imekanu. La détresse qu'il exprimait traduisait avec peine sa volonté de s'échapper au plus vite d'ici pour profiter de la soirée loin de l'influence de Seika…


Tenue de Shitekka:
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Imekanu
Imekanu

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Mar 21 Jan 2020 - 11:32

Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ Jsf1




Seidou no Shinden, sanctuaire Urumi — 13h48

« Une cérémonie, avec toi ? Je… Ce serait une grande joie de pouvoir t’accompagner. Merci Shitekka.»

Il partit aussitôt, laissant une Imekanu rouge pivoine. C’était la première fois que le Kaguya lui proposait une telle chose. De nature plutôt réservée, ce n’était pas le genre d’individu à s’afficher en public de la sorte, et encore moins avec une jolie demoiselle dont il était très proche. Un fin sourire naquit à ses lèvres. Ses pensées se dirigèrent lors de leur rencontre, où le balafré lui avait promis de l’aider à s’intégrer. Voici une bonne chose de faite qu’en invitant l’archère à ce festival, elle aura l’occasion de se montrer et se fondre dans la masse en même temps, histoire de comprendre l’ambiance qui siégeait à Kiri. Si en plus, elle pouvait partager ce moment avec le brun, qu’elle appréciait tout particulièrement, que demander de plus ? C’était peut-être une occasion aussi de revoir les quelques personnes qui eurent la chance de se lier de près ou de loin à Imekanu. En tout cas, qui dit cérémonie, dit présentation plus soignée. Pour changer, elle quittera sa cape en fourrure et son kimono violet pour une tenue plus claire. Son kimono était immaculé et les bordures devant sa poitrine était brodée des symboles Urumis sur du tissu améthyste. Cet habit était très précieux pour la manipulatrice du feu, parce qu'il appartenait à sa mère. C'était un moyen de montrer qu'elle était devenue une femme et qu'elle était fière de l'être. La jeune Urumie comptait aussi sur les divers bijoux de sa génitrice pour lui rendre un plus grand hommage.

Grand Place de Kiri — 18h03

Si la traqueuse avait écouté attentivement le discours de cette jolie blonde qui parlait dans un objet qu’elle ne connaissait pas, son visage ne pouvait s’empêcher de regarder dans tous les sens. Bougeant son buste, on pouvait entendre les cliquetis de ses bijoux qui offraient une parure et égayée. Les perles saphir qui tenaient compagnie au grand médaillon argenté et gravé d’une fleur, étaient aussi belles que ses pupilles. Le plus important, était qu’elle représentait la femme Urumie dans toute sa splendeur et Imekanu était heureuse de pouvoir montrer à tous que son cœur appartenait à la tribu. Aux côtés de Shitekka, elle se sentait rassurée et à l’aise, la musique et le nombre de participants au festival pouvait donner le tournis. En parlant de l’Urumi… Lorsqu’elle était tombée sur sa silhouette soignée pour l’occasion, son cœur avait manqué de flancher. Si en toute occasion, ses iris océaniques appréciaient se poser sur son visage balafré, aujourd’hui, il était encore plus beau. Imekanu se surprenait à apprécier ce qu’elle voyait et avait du mal à le cacher, au vu de ses rougissements fréquents.

Le kiri de la brume qu’elle connaissait depuis quelques mois avait complètement changé. Les décorations et les lueurs chaleureuses aspiraient à l’euphorie et à la festivité. Ces couleurs chaudes et rougeoyantes étaient intenses et impressionnaient la native du Mata kotan qui dévorait des yeux les fleurs qui agrémentaient le tout. Ses narines étaient comblées de sentir autant de bonnes odeurs dans un même lieu où se regroupaient différentes saveurs qui feraient saliver le plus hésitant.

Leur tranquillité et leur curiosité furent interrompues par de multiples torches et des bruits de fer qui s’entrechoquaient. Des grognements masculins qui se battaient résonnaient alors que certains visiteurs s’exprimaient avec stupeur. Impressionnée et intimidée, Imekanu attrapa instinctivement le tissu du haori grisâtre de Shitekka. Si elle avait parvenu à dompter le ramat du feu, en voir autant ici était troublant. Celui-ci ne se laissa pas atteindre par ce spectacle et porte son attention sur sa tendre amie. Elle lui sourit de manière embarrassée pour son attitude craintive et timide. Intérieurement, la brune était vraiment contente d’être là, un peu apeurée par certains comportements, mais découvrir le monde du Yuukan en une soirée et sous différentes facettes rendait le tout très entraînant.

Il lui demanda ce qu’elle voulait faire. Ce moment était si spécial qu’elle ne sut quoi répondre sur le moment, bégayant des mots incompréhensifs avant de rougir de nouveau. Elle laissa ses sens influencer ses choix, tandis que son nez sentait une odeur appétissante. Un petit filet de bave coula le long de ses lèvres ornée de son tatouage en charbon. Alors qu’elle allait lui répondre, le jeune homme fut interpellé par une ravissante albinos aux pupilles sanguinaires. Celle-ci semblait connaître le Kaguya, lui parlant de manière très familière. Son attention se porta alors sur le saphir qui avait l’impression de ne pas être la bienvenue… La détresse dans les ambres perçantes du jeune homme lui fit comprendre que ce n’était pas vraiment le moment pour faire les présentations. Mais Imekanu n’était pas quelqu’un de malpoli, autant elle comprenait Shitekka, autant, il fallait qu’elle le sauve de cette situation de la meilleure des manières, sans le mettre dans l’embarra. L’archère offrit un beau sourire à l’inconnue qui la toisait du regard avant de prendre la dextre réchauffante de l’urumi.


« Je suis Imekanu, l’amie de Shitekka. Vous avez de très beaux yeux, enchantée. Veuillez nous pardonner, mais nous sommes demandés quelque part. Ce sera avec plaisir de pouvoir faire votre connaissance dans un lieu plus calme ! »

Main dans la main, l’enfant de Saroruncasi tira doucement le bras du brun pour l’emmener à travers les passants dans une direction hasardeuse. Sa petite course les mena devant un stand qui éveillait les papilles de l’Urumie. Après avoir posé un discret regard au chunin, elle quitta sa main et s’approcha de l’homme qui préparait de curieuses brochettes de poulpes caramélisés. Sous la lumière et le feu qui les réchauffaient, les pupilles de la jeune femme s’illuminaient tandis que sa bouche s’ouvrait en grand.

« Je veux goûter à ces choses Shitekka ! »

Ce désir n’avait pas atteint l’oreille d’un sourd, tandis que le cuisinier offrit un grand sourire à l’azurite avant de lui tendre deux brochettes.

« Tant d’engouement pour mes takoyaki de poulpe ! Voici pour vous et votre amoureux jeune demoiselle, passez une bonne soirée ! »

Imekanu piqua un fard, complètement désarçonnée par les mots spontanés du vieil homme qui semblait s’être fait des conclusions hâtives. Pourtant, même elle ne savait pas comment appeler ce qu’elle vivait avec le balafré. Timidement, elle tendit alors l’autre met à Shitekka pour qu’il y goûte aussi, après avoir payé gracieusement le marchand. Pour sa part, la chasseresse souhaita un bon appétit avant d’englober le poulpe dans sa bouche. La texture était étrange, un peu caoutchouteuse, mais les saveurs qui remplissaient son palais étaient harmonieuses et délicieuses. Ses joues gonflées, elle souriait tout en mangeant cette découverte fort agréable.

« Hinna Hinna ! »

Elle laissa l’urumi se faire son propre avis puis posa son regard azur sur ce qui l’entourait. La genin cherchait un visage qu’elle connaissait, en vain. Beaucoup de stands, beaucoup de choses à voir, mais par où commencer ? Elle ne savait pas, se sentant un peu désorientée.

« Je ne sais pas où aller Shitekka, il y a beaucoup de sisam, je suis un peu perdue… Je vais te suivre pour la suite ! Oh en parlant de sisam, qui était cette femme aux cheveux blancs ? J’ai l’impression qu’elle n’appréciait pas trop ma présence… »

Petite moue déçue. Si Imekanu était là, c’était aussi pour découvrir d’autres personnes, pas pour tomber sur quelqu'un qui lui lançait des foudres, sans même la connaître… La jeune femme tatouée aux lèvres préféra oublier cet épisode et se concentrer sur la musique entraînante et joviale qui berçait ses oreilles.


Imekanu:
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Mawehara Miyuki
Mawehara Miyuki

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Mar 21 Jan 2020 - 14:21
L'agitation battait son plein. Que ce soit les préparations des stands, des activités ou des danseurs et autres combattants qui s'échauffaient, les rues étaient déjà actives alors que le festival n'était pas inauguré. La kirijine était accroupie sur un toit, dans sa tenue de combat, toute en armure. Elle revenait d'une mission en compagnie d'un chunin et d'un genin, une petite escarmouche avec des pirates au large de Mizu pendant l'escorte d'un navire, rien de grave. Enfin, pour eux. Les pirates étaient soit morts, soit enfermés dans les geôles des Yuki à l'heure qu'il était. Un sort sans doute moins joyeux que celui des marchands qui avaient pu ramener à bon port toutes leurs richesses.

Alors qu'elle observait cette vie insouciante -autant qu'elle pouvait l'être à Kiri du moins- Miyuki aperçut une silhouette connue parmi la foule. C'était Kamiko qui était en train de parler avec un homme aux cheveux blancs et longs que la sabreuse avait déjà vu. Il lui fallut quelques minutes pour reconnaître celui qu'avait affronté Shitekka lors de l'Agni Kai quelques jours plus tôt. Elle ne perdait pas de temps celle-là.

Demeurant sur les toits, la kirijine blonde s'éloigna de cette petite scène de vie en souhaiutant bonne chance intérieurement à sa camarade proactive. Déjà, la plupart des personnes qui se tenaient là étaient en groupe. En couple, entre amis, en famille. Cette remarque intérieure lui arracha un sourire un peu triste alors que ses pensées s'envolaient vers ses parents, puis vers Sayuno. Elle aurait aimé pouvoir marcher dans les rues du festival avec eux. Pouvoir être insouciante, probablement même ne jamais combattre et se concentrer sur tel ou tel instrument. Devenir musicienne, marchande ou danseuse. À bien y penser, ça aurait sûrement été cette dernière occupation qui l'aurait fasciné, au vu du seul entraînement qu'elle avait pu suivre à ce sujet. Et maintenant, elle hésitait. Est-ce qu'elle y avait sa place ? Est-ce que ce genre d'évènement festif était fait pour elle ? Est-ce qu'elle n'allait pas juste gêner une fois sur place, y être mal à l'aise ou juste s'ennuyer une fois sur place, à chercher désespérément mais sans réelle envie une occupation qui l'intéresserait ? Au fond, les festivals de ce genre, ça restait pour les fêtards. Les gens qui aimaient la foule, qui aimaient tout relâcher. Pas vraiment son style à elle. Elle hésitait.

Soupirant, elle finit cependant par descendre de son perchoir après avoir traversé quelques rues, tombant au sol avec une roulade parfaitement maîtrisée dans la ruelle qui longeait le bâtiment de son appartement. Rentrant dans la bâtisse, elle y grimpa rapidement pour y trouver son armoire à vêtements. Est-ce qu'elle devait y aller ? À vrai dire, elle n'en était pas certaine. Mais si on lui posait des questions genre où elle était pendant le festival et qu'elle répondait juste chez elle, c'était d'une tristesse qu'elle ne voulait pas assumer. Elle préférait y aller, faire cet effort. Et qui sait, peut-être y rencontrerait-elle des gens sympathiques. Ou peut-être qu'il s'y passerait quelque chose d'intéressant.


Puis si tu peux y trouver quelqu'un, peut-être que tu passeras moins de temps à m'engueuler...
Quoi ? Mais t'as pas bientôt fini de dire des conneries comme ça ? T'as qu'à dire que je te frappe pendant que tu y es.
Ouais ouais...
Quoi ouais ouais ?
Rien voyons, calme-toi, c'que t'es susceptible ma pauvre fille...
C'est quoi ton problème à la fin ? Et je t'ai même pas sonné d'ailleurs, je vois pas pouquoi je t'accorde du temps comme ça. Allez, tais toi un peu, je dois me préparer.
C'est ça, enfile ton kimono.


Les yeux au ciel, la sabreuse détacha sa ceinture d'armes puis ôta son armure pour se baigner rapidement afin d'enlever de sa peau la sueur qu'elle avait accumulé pendant la journée. Une fois sèche et parfumée, elle choisit d'enfiler un yukata léger, son yukatana bleu à petites fleurs jaunes, son préféré. Elle s'ajouta une épingle à cheveux ornée d'une fleur bleue pour coiffer sa chevelure en un chignon avant de remettre sa ceinture d'arme à ses hanches. Même en yukata, même en festival, lorsqu'elle sortait, la Mawehara gardait son vieux katana ainsi que Senritsu à ses côtés. Elle espérait juste que la soirée ne serait pas perturbée par l'esprit de son arme légendaire, ne voulant pas devoir réargumenter avec cette peste.

Sans maquillage comme toujours, la Danseuse sortit à nouveau dans les rues. Non pas qu'elle ait prit très longtemps pour se préparer, mais le festival s'était déjà lancé. Elle avait trainé à se décider après tout. Commençant à marcher tranquillement dans les rues à la recherche de quelque chose d'intéressant à faire, son regard fut happé par l'arrivée des gladiateurs. Des combattants ? Elle eut un premier mouvement pour s'avancer vers eux et rejoindre ce groupe qui correspondait à sa passion, le combat au corps-à-corps, mais elle préféra se retenir. Elle n'avait pas la tenue pour et ne voulait pas vraiment s'exhiber en petite tenue pour ne pas être gênée par le vêtement confortable mais limitant qu'était le yukata.

Soupirant doucement, Miyuki se contenta donc d'observer la scène ainsi proposée, discrète, fondue dans cette foule aux cent visages.
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Hayame Atsumi
Hayame Atsumi

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Mar 21 Jan 2020 - 16:33
Indéniablement satisfaite, la jeune blonde contemplait la foule et les alentours avec attention. Jusqu'ici, tout allait bien, mais Atsumi gardait à l'esprit qu'un événement d'une telle envergure comportait également des risques non négligeables. Un sourcil arqué, elle écoutait attentivement les rapports réguliers qu'un ninja sensoriel bénévole recevait de la part de la garde, avant de continuer à assurer son rôle au poste de renseignement avec deux autres personnes.

D'ailleurs, elle n'eut pas le temps de s'ennuyer qu'on venait déjà la solliciter ! Un jeune homme aux cheveux sombres vint à sa rencontre pour lui poser une question. Souriante, Atsumi répondit d'une voix claire.

« Non ! Le dojo reste ouvert durant le festival, même si il risque d'être un peu moins fréquenté. Tu peux t'y rendre si tu le souhaites. »

Saluant le jeune homme en lui souhaitant une bonne soirée, elle s'occupa immédiatement d'un autre garçon un peu plus vieux qui attendait son tour derrière. Ses vêtements étaient somptueux, elle devait bien le reconnaître. L’intéressé l'invita à danser. Pour le moins prise au dépourvu, l'espionne marqua un temps de silence, la bouche légèrement entrouverte, tandis que ses deux camarades pouffaient discrètement dans leurs bras.

« Eh bien … Je … J'ai beaucoup à faire en ce début de soirée vous savez, mais je serais ravie de faire quelques pas en votre compagnie après le repas ! Par ailleurs, il est d'usage de se présenter lorsqu'on rencontre une aînée.» dit-elle, avec un rapide clin d'oeil.

Embarrassée mais pas déstabilisée pour autant, la jeune femme salua également le jeune homme en lui souhaitant à lui aussi une bonne soirée, accompagné d'un « A tout à l'heure, peut être ! » qui arrachèrent des nouveaux rires aux bénévoles. Les fusillant d'un regard, elle se contenta d'un « Vous alors ... ».

Les requêtes et questions s’enchaînèrent ainsi pendant un long instant, si bien qu'Atsumi n'eut même pas le loisir d’apercevoir correctement le groupe de gladiateurs auquel elle avait fait appel. Qu'à cela ne tienne, elle trouvera bien un moment pour aller faire un tour de toute façon. Néanmoins, le bruit du fer que l'on croisait indiqua à Atsumi le succès de son attraction.

La soirée s’enchaîna sur une bonne surprise (quoique, peu surprenante, mais pour autant agréable) : la venue d'Aditya. Par le passé une bonne connaissance, les liens qu'elle partageait avec l'irou-nin s'étaient drastiquement resserrés au cours de son hospitalisation. Elle lui devait la vie, ce n'était pas peu dire. Si il n'avait pas su trouver une utilisation dérivée de son acide, ses chances de survies n'auraient pas été aussi hautes. Si bien qu'à la vue de son très cher ami, la blonde passa les petites portes battantes du stand pour aller directement l'enlacer délicatement.

« Oh Aditya, merci d'être venu. Tu as raison, Shiori-sama tenait à ce projet, et c'est vraiment un honneur de pouvoir le concrétiser. »


En même temps que l'Hayashin, Atsumi balaya des ses yeux bleus la foule.

La nuit était tombée à présent, et les lanternes par centaines donnaient à la grande place de Kiri un air rassurant et chaleureux. Ironique, si l'on se rappelait les événement qui s'étaient produit ici même il n'y a pas si longtemps. Ravie, tout simplement, un sourire pour le moins sincère fendit le visage de la blonde, tandis qu'elle poussa un long soupir nostalgique en repensant à son arrivée au village, il y a là quelques années. En effet, elle était fière du chemin qu'elle avait parcouru.

Reportant son attention sur l'irou-nin, Atsumi attrapa avec tendresse le bout des ses longues mèches blondes. Elle avait toujours apprécié la chevelure de l'Hayashin.

« Encore merci d'être passé Aditya. J'aurais aimé faire un tour avec toi, mais on a besoin de moi ici, tu t'en doutes bien … Peut-être plus tard, lorsque tout sera un peu plus calme ? »

Une bonne heure passa ensuite. Rien a signaler côté sécurité … pour le moment. Quelques ennuis côté stands pour des commerçants mal organisés, mais rien de bien méchant.

Enfin, vint l'heure pour Atsumi d'intervenir à nouveau. Se rapprochant une nouvelle fois de la scène, elle fit signe aux gladiateurs que leur présentation était terminée. Ils libérèrent la scène immédiatement, se dirigeant tout droit vers un stand de débit de boissons. A son approche du micro, la musique diffusée dans les hauts-parleurs baissa progressivement, rétablissant le calme dans Kiri, et laissant surtout le temps de comprendre à chacun que la blonde allait parler à nouveau. Partout dans le marché, les discussions allaient bon train, mais l'ensemble des personnes présentes sur la grand place se turent pour écouter la chunin.

« Re-bonsoir, j'espère que tout se passe bien pour vous. Le soleil est couché depuis maintenant un bon moment, et je suis sûre que nos estomacs commencent à crier famine. Vous l'avez bien compris, le buffet sera rendu accessible à tous dans quelques minutes, mais avant ça … J'espère que vous réaliserez un bon accueil à Rokudaime-sama, qui souhaite prononcer quelques mots. »
dit-elle d'une voix douce, avant de tendre son bras vers l'escalier de l'estrade ou le massif Kagai Inja avançait déjà. Se décalant sur le côté, légèrement en retrait pour laisser une place au colosse, elle se contenta d'applaudir le 6ème Mizukage avec la foule, après lui avoir jeté un regard amical.

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Yasei Zeref
Yasei Zeref

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Mar 21 Jan 2020 - 20:16
Un festival. J’ai été parmi les premiers informés de cet événement, en tant que membre de la Kenpei, pourtant, je n’ai à aucun moment eu l’intention de m’y rendre. La bonne nouvelle, la seule qui m’a fait ressentir une faible chaleur au sein de mon cœur – celui-là même qui n’arrive plus à ressentir grand-chose depuis quelques temps – est l’annonce de l’organisatrice. Si l’idée était venue de Shiori, c’est bien Atsumi, mon ancienne Sensei, qui s’est occupée de la plupart des détails de cette nuit se voulant inoubliable. Cette partie-là, je m’en fiche, néanmoins, apprendre que la blonde est parvenue à vaincre sa maladie m’emplit d’une joie que je n’avais pas connue depuis mon histoire avec Kaelia. Pourtant, alors que tout le monde commence à se regrouper sur cette place mythique, celle qui se trouve devant l’ancienne tour du Mizukage, où a eu lieu un combat dont personne entre ces murs ne peut ignorer l’existence, je me trouve à l’hôpital. Car les lumières brillent avec force, dehors, dans la nuit tombante, mais la lueur dans les yeux de Saeko, cela fait longtemps qu’elle a laissé place à des ténèbres impossible à chasser. Malgré son état végétatif, la jeune fille reste paisible, sa chevelure brune entourant son doux visage fermé, montrant une innocence totale, qui rajoute un peu au côté dramatique de cette situation.

Je saisis sa petite main avec la mienne, sentant cette maigre chaleur suffisant à prouver qu’elle n’est pas morte, mais pas assez pour prouver qu’elle est vivante. Je regarde par la fenêtre, voyant une troupe avancer au gré des rues, flambeaux en main, vers la place. Ils ont l’air hostile, vus comme ça, mais je me doute bien que la Kenpei les aurait arrêtés depuis longtemps s’ils comptaient semer le chaos lors de la fête. On n’envahit pas Kiri comme ça, ce n’est pas un village de faibles, et les récents événements l’ont montré. Mes yeux reviennent sur le visage de Saeko, les larmes manquant de couler dans ce moment me faisant sentir si seul. Une voix s’élève alors dans mon dos.

« Monsieur, les visites seront terminées dans quelques instants, je vais vous demander de quitter les lieux. »

Je me retourne, comme pour espérer que l’infirmière me laisse rester, je ne fais de mal à personne, et je ne suis pas bruyant après tout. Mais son visage montre quelque chose d’inattendu. J’ai déjà vu cette femme, elle me répète souvent de ne pas m’apitoyer, et je devine ce qu’elle se dit. En effet, elle aurait adoré aller à ce festival avec moi, la jeune Kurayami.

« Allez-y pour elle, et racontez-lui ce qu’il y avait là-bas, je suis sûr que ça lui fera plaisir… En tout cas plus que vous voir pleurer sur son sort. Et qui sait, peut-être qu’elle reviendra à elle en sachant ce qu’il se passe dehors ? »

Le sourire de la vieille dame se veut rassurant, elle doit avoir vu beaucoup de personnes comme moi, dans sa carrière, et elle sait quoi dire, même aux plus bornés d’entre-nous. Je me lève, après avoir déposé un baiser sur le front de cet être que je chéris tant, et quitte les lieux. Vêtu de manière très classique, avec un pantalon et un sweat tous deux noirs, je risque de faire tache là-bas, mais si c’est pour Saeko, je ne peux refuser. Une fois hors de l’hôpital, je me déplace assez vite, et de toit en toit, vers la tour du Mizukage en ruines. Je ne m’attarde pas sur les décorations, car je les ai déjà vues un peu plus tôt, et que je ne vais pas m’émerveiller pour si peu. Lorsque je parviens à proximité de la zone employée pour la fête, je peux clairement entendre la musique. En fait, je l’entendais depuis un moment, mais cette fois elle est différente, comme si les organisateurs voulaient inviter les participants à se rapprocher les uns des autres pour des danses un peu plus intimistes. J’évite de me rendre sur la place, et contourne plutôt l’endroit par les toitures sur lesquelles je me trouve, et viens escalader les ruines de la tour, qui n’est pour autant retournée à la terre, et surplombe encore largement le village. Je m’assois donc sur un rebord, à une bonne quinzaine de mètres du sol, d’où je peux apercevoir un poste de renseignement. Cela me rassure un peu de savoir que je peux garder un œil sur ma Sensei, et je ne regrette pas d’être venu. Pour ce qui est de me mêler à la foule, il faudra repasser, tant que je ne verrai pas de visage familier, je ne risque pas de bouger. Je préfère regarder de loin, trop loin pour justement distinguer les visages, ce qui m’arrange, et surveiller la zone en tant que membre de la Kenpei. Je peux d’ailleurs remarquer de très loin du mouvement, aux abords d’une des entrées du village. D’ici, impossible de définir ce qui se trame, mais nous serons fixés sous peu, et ce n’est pas n’importe qui, qui arrive, à première vue.

Mon regard est attiré par un mouvement un peu inhabituel. Une blonde qui s'avance vers l'estrade - et il n'y en a pas deux des comme elle - et fait partir les gladiateurs, invitant une personne connue de tous à monter sur scène. L'homme de légende qu'est Kagai Inja ne refuse pas, ce qui a l'air d'étonner bon nombre de personnes. Que va-t-il donc dire aux fiers Kirijins ?


Spoiler:
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Hotaru
Hotaru

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Mar 21 Jan 2020 - 23:11

Hotaru continuait de scruter la foule à la recherche de Liuqin. Il ne le voyait pas, et pourtant, s'il s'était tourné dans la bonne direction, il n'aurait eu aucun mal à distinguer, parmi tous les badauds, le seul d'entre eux accompagné d'un cerf. Manque de chance, le regard de Hotaru ne fit que scruter la mauvaise partie de la tourbe humaine qui s'était rassemblée auprès de l'estrade principale. C'était maintenant un cortège d'hommes en armes qui l'occupait. Des combattants, c'était évident. Le jeune homme fouilla dans sa mémoire, et crut bien se rappeler qu'il y avait une île de l'archipel réputée pour les prestations de ses gladiateurs. Asosan, sans doute. Celle qui était peut être la plus sauvage, d'après les rumeurs, après Ue.

Il avait repéré une silhouette familière, cependant, parmi les curieux. Deux, à vrai dire, mais si tendrement enlacées qu'elles ne semblaient former qu'une seule entité. Il n'alla pas les déranger. Il en aurait été gêné, et eux aussi, sans doute. Il resta à sa place, un léger sourire attendri aux lèvres. C'était la seconde fois qu'il se prenait à contempler avec rêverie la belle union de son nouveau maître et de sa coéquipière. Il aurait sans doute l'occasion d'aller les saluer plus tard. A moins que ...

Ils se séparèrent, pour une raison qu'il ignorait bien sûr, et Date Junko partit dans une direction qui était sur sa route. Il s'empressa de fendre la foule, jouant des épaules et lançant quelques excuses distraitement, pour se mettre sur le chemin de la jeune femme.

"Bonjour !"

Tout sourire, il avait fait barrage de son corps à sa coéquipière. Junko leva son regard froid vers cet obstacle, et ne tarda pas à reconnaître son nouveau "coéquipier". Potaru, ou quelque chose comme ça. Elle n'avait jamais été très bonne avec les noms.

"Oh. Bonjour."

Elle n'était clairement pas aussi souriante que son camarade, qui ne se décourageait cependant pas. Remarquant sa tenue d'un coup d'oeil, Hotaru dit:

"Je ne savais pas qu'il fallait venir dans une tenue particulière. Maintenant que je le remarque, je dois dire que je fais un peu tache ..."

Il avait bien raison: avec sa chemise blanche ample et son pantalon noir, il était comme un moucheron sur la délicate peinture des yukatas, kimonos et autres costumes de festivités que tous ici arboraient. Il avait des airs d'officiel, sans même avoir cherché cet effet. Junko se garda bien, cependant, de faire une réflexion. Elle aurait voulu se débarrasser de ce gêneur rapidement, pour aller rejoindre celle dont elle avait distingué la silhouette, plus loin. Mais voilà que Hotaru posait une main douce sur son épaule.

"Comment vous êtes-vous remise de votre blessure ? J'avais cru comprendre qu'elle était assez grave.

-Très bien, merci. Excusez-moi, mais ...

-Ne me haïssez pas, s'il vous plaît. Je pense que nous savons tous les deux le mal que fait la haine, alors épargnons-nous ce genre de relations entre nous, non ?"

Il avait dit ça de son même ton guilleret et léger que d'habitude. Pourtant, cette fois, ses paroles firent mouche, et avec une remarquable habileté. Junko resta muette, surprise, les sourcils froncés - ce qui ne rendait son visage de vénus du feu plus beau encore. Elle avait pris ce jeune homme pour un simplet, un idiot. S'était-elle trompée ?

Hotaru venait de voir Liuqin, qui se distinguait finalement remarquablement dans la foule. Il agita un bras dans sa direction, et l'appela. Il n'était pas très loin, il entendrait sûrement bien.

"C'est un ami à moi. Il s'appelle Liuqin, il vient du Continent. Restez un peu avec nous, j'aimerais bien que vous le rencontriez."

Et il adressa un sourire encourageant à Junko. Il avait bien conscience du fait qu'elle était d'une froideur de glace. Et il ne connaissait aucun autre remède à cela que la chaleur humaine. Il était bien déterminé à en faire usage jusqu'à ce que sa coéquipière laisse s'effacer ses abords sévères. Elle haussa les épaules à sa proposition, mais ne semblait pas disposée à partir. Pas tout de suite, en tout cas. Quelque chose l'intriguait en lui. Sans qu'elle eût su dire pourquoi, elle se sentait liée à lui comme à un parent, presque, encore que ce sentiment lui soit inconnu. Un vieil ami, alors. Une connaissance oubliée. Une sorte de parent lointain, né d'une autre branche d'un même arbre. Et cela alors qu'il était exactement l'opposé d'elle, semblait-il.

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Kaguya Sesshū
Kaguya Sesshū

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Mer 22 Jan 2020 - 10:54

Sesshū n’était pas particulièrement enjoué par l’évènement. Il avait bien d'autres tâches à accomplir, plutôt que de flâner au gré des stands en tout repoussant au lendemain ; mais ce fut sans compter sur l'insistance exemplaire de la jeune Chihiro qu'il dût plier le genou et promettre de prendre une pause pour l’y accompagner. Tandis qu'il ne voyait cette balade que comme une brève fenêtre dans son emploi du temps déjà trop chargé, son apprentie, quant à elle, s'était retroussée les manches pour mettre en œuvre le conte de fée au travers duquel elle allait devenir princesse. Un rêve qu'elle effleurait du bout des doigts.

Ainsi, en plein milieu de l'après-midi, à l'aube de l'ouverture de l'Akimatsuri, la jeune maîtresse du Shikotsumyaku vint toquer à la porte du Prédicateur pour lui présenter la tenue d'office qu'il allait devoir porter. Le Kaguya avait déjà essayé - il était presque impossible de tenir tête à la bêtise de la fillette. Loin de ses atours habituels, le déguisement qu'on lui avait apporté était parsemé de motifs de fleur automnales, dans une mosaïque de jaune et d'orange au coût de teinture exorbitant. Sesshū préféra passer outre le lot de questions auquel n'importe quel esprit sain aurait pu s'adonner, afin de savoir Chihiro avait pu mettre la main dessus, par exemple ; et il se résigna aussitôt à enfiler son fardeau de la journée, en s'avouant peu à peu que cette journée pouvait être splendide.

Lors du festival, cependant, il faillit regretter son choix. La fougue de sa jeune apprentie le valdinguait de tous les côtés, le trainant d'un stand à l'autre pour goûter aux spécialités de l'archipel, et contempler les arts plastiques de sa population. Sourire aux lèvres, Sesshū joua le jeu, jusqu'à retrouver un semblant de son enfance sacrifié pour son clan. De nombreuses connaissances avaient pu ainsi le croise, méconnaissable, au détour d'une énième animation, une confiserie dans la main, et le bras de Chihiro accroché au sien.

De quoi rendre nombre de petite filles jalouses.
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Hokazuka Liuqin
Hokazuka Liuqin

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Mer 22 Jan 2020 - 15:04
Premier Festival d'Automne de Kiri [Akimatsuri/Libre] TERMINÉ Gauge11

Les bruits se succédèrent. Après les applaudissements, le cliquetis de la maille et des armes prit le dessus. Un groupe de gladiateurs fit irruption sur l'estrade. Apparemment prévue, cette animation arrachait une arche à un sourcil de Liuqin. Avec cette intervention, son esprit déduisait qu'une culture guerrière animait le Pays de l'Eau. Si ces hommes pouvaient éventuellement venir d'une île spécifique de l'archipel et ainsi faire penser que la culture martiale n'est pas répandue sur toute l'île, le fait que celle-ci soit célébrée lors d'un festival au sein de la capitale prouvait l'inverse, faisant montre d'une reconnaissance et d'une célébration par tout le pays.

Une cité fortifiée, des shinobis presque prosélytes, une démonstration guerrière lors d'un festival, l'attaque d'un Démon, l'Hayashijin commençait à assembler des éléments de plus en plus utiles pour l'aider à cerner le Village de la Brume. Des gens accueillants, bienveillants, instruits et curieux qui rencontrent une société célébrant la force et qui encourage la démarcation au combat. De là d'où il venait cette conjugaison était inconcevable, deux valeurs opposées. Et pourtant, jusqu'ici, Liuqin avait rencontré tant de personnes qui étaient ces deux choses : des érudits et des guerriers.

En parlant du peuple de Kiri qu'il avait pu côtoyer, il rejoignait enfin Hotaru. Enfin Hotaru l'invitait à le rejoindre, plus précisément. Les deux avaient prévu de passer le Festival ensemble. La paire était fraîchement devenue complice et ce, en très peu de temps. Il existe ce genre de personnes avec qui la connexion est immédiate. À mesure que le Cervalier dénudé de son compagnon à ramures s'avançait il notait la silhouette d'une seconde personne aux côtés de son camarade. Une jeune femme, un peu plus petite, pas bien imposante physiquement. Sa présence, par contre, n'était pas aussi discrète que le volume de son torse. Il n'oserait dire qu'elle avait l'air désagréable, mais assurément elle n'était pas avenante. Qu'importe, qui n'a jamais connu une mauvaise journée ? Les présentations étaient faites, Liuqin s'efforçait de paraître pour quelqu'un de sympathique, lui :

"Hokazuka Liuqin, comme Hotaru a dit. Ravi de vous rencontrer"

Le jeune homme souriait en plus de tendre sa main. Il était sincèrement ravi de la rencontrer. Mais de toute façon, il était ravi de rencontrer qui que ce soit. Il n'était pas allé jusqu'à lui demander son nom au travers d'un "Et vous êtes?", mais cela lui démangeait. Au-delà de son nom, il se demandait qui était-elle vis-a-vis d'Hotaru. S'agissait-il d'une amie ? D'une cousine ? Et puis qui sait, on rencontre souvent une amie en étant d'abord l'ami d'un ami. Peut-être que ces trois personnes réussiraient à former un trio de fiers camarades ?

Puis, le temps d'un instant, L'Homme au Cerf laissait son regard peser sur son bienfaiteur.

"Ah, tiens. Je remarque que je ne suis pas le seul à ne pas porter les habits traditionnels, au final."

Il souriait, embarrassé, en tirant un bout de son haut tenu entre son pouce et son index.

"J'ai vu que tout le monde était habillé d'une façon particulière pour le Festival. J'avais pas vraiment ça dans mes affaires quand je suis arrivé..."

Il continuait de se frotter l'arrière de son crâne avant de revenir sur Junko :

"Mais dans les cas tu le portes très bien, je trouve !"

Il lui adressait un sourire se voulant amical, encore. Il a même tenté un audacieux tutoiement. Ça passe ou ça casse. Certaines personnes étaient plus à l'aise lorsqu'on prenait rapidement un air plus personnel avec elles. Si ce n'était pas le cas de sa nouvelle connaissance, il allait démarrer sur un très mauvais pied. Il ne restait plus qu'à prier.
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Aditya
Aditya

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Mer 22 Jan 2020 - 19:00
S’il dû admettre avoir été surpris par le geste familier de la jeune femme, Aditya ne se refusa pas pour autant à son contact chaleureux ; bien au contraire, son bras trouva à son tour les contours de son dos pour lui rendre fermement son étreinte, ne serait-ce que pour le court instant durant lequel elle subsistât. De l'autre, il veilla à ce qu'aucun brin du lampion qu'il tenait encore n'effleure ses vêtements : un accident tel que celui-ci n'aurait su passer au-travers de sa prudence. Bien vite, l'enfant du bois put retrouver à nouveau le pétillant regard de sa comparse, teinté par toute l’euphorie que l’événement éveillait en elle. Être témoin de sa réussite, d’autant plus lorsque l’on était celle qui en était l’organisatrice et gardienne des volontés de celle qui fut un jour leur Godaime, ne pouvait qu’alléger son cœur de tous les tourments qu’elle avait du affronter ces derniers mois. Depuis toujours, il lui avait semblé qu’Atsumi n’avait jamais cessé de traverser des eaux troubles qui remettaient en cause sa volonté, pourtant de fer.

Mais aujourd’hui, en cette soirée où l’astre solaire montrait son déclin face à la nuit qui était le domaine de la blonde, où elle se sentait le plus en sécurité au monde, elle n’aurait pu lui apparaître plus en paix. Reposée. Reprenant enfin son souffle dans la boucle inlassable des devoirs d’un shinobi. Et ce sentiment, cette liberté, elle était parvenue à l’offrir à tous les enfants de la Brume, ce soir. Sa main demeura quelques instants sur l’avant-bras de la demoiselle, une réminiscence de leur embrassade avant qu’elle ne rejoigne à nouveau la douce compagne de l’air frais.

« Je t’en prie. Je n’aurai pu rater cet événement, tu le sais. », glissa-t-il.

Alors que leurs deux regards se perdaient dans cette masse informe, les lumières du jour se tapissaient graduellement, si bien qu'en quelques minutes, seules les lueurs chatoyantes de la lanterne qu'il tenait encore entre ses doigts n'éveillaient les mornes couleurs de la lune. Pour autant, la jeune femme tâcha bien vite de ramener son attention sur celle à laquelle il était venu rendre visite, en nouant lâchement ses doigts autour d'une des nombreuses mèches de cheveux qui baignaient les épaules de l'ascèse ; et à ses nouvelles paroles, il ne put que répondre par un rire léger qui acquiesçait à ses dires.

« Je m'en doutais, ne t'inquiète pas ; je voulais simplement venir te voir quelques instants. Toutefois, ce serait un plaisir de te recroiser plus tard dans la soirée si tu parviens à avoir un peu de temps. », répliqua-t-il avec un sourire serein. « N'hésites pas à venir me trouver lorsque tu le pourras. »

Ainsi, Aditya laissa la Chûnin aux occupations qui la tiendraient en joug pendant une bonne partie de la soirée, bien qu'elles ne semblent en rien lui poser de tracas. Au contraire, il lui parût, alors que ses pas retraçaient à nouveau le chemin le menant à la foule et qu'il avait osé un dernier coup d’œil en sa direction, qu'elle ne pourrait plus apprécier le rôle qu'elle tenait en cette soirée. Cette victoire était sienne, après tout.

Sa cadence désormais rythmée par le bruit sourd des tambours, les sens d'Aditya furent à nouveau happés par les effluves épicés des stands entourant les avenues artificielles alors qu'il s'enfonçait un peu plus au cœur de l'esplanade. Bientôt en plein centre de la foule, le blond la balaya à nouveau des yeux, plus par curiosité que toute autre chose ; et ce fut avec surprise qu'il retrouva une fois encore les ambres perçantes de Junko, à quelques mètres de lui. Sous l'égide sourde d'un regard partagé, il lui semblât qu'elle mimât sur ses lèvres les détours d'un appel à l'aide afin de la sortir de la situation dans laquelle elle se trouvait ; accaparée par Hotaru, le jeune homme qu'il avait rencontré avant son départ et futur membre de leur équipe, qui semblait désireux de forger de francs liens de camaraderie. L'ascèse retint un rire à cette pensée : il avait là bien de la ressource, de vouloir dompter le ressentiment de la rougeoyante. Lui-même n'avait pas échappé à son tempérament d'acier. Pour autant, Aditya lui refusa sa demande muette d'un d'un seul geste des sourcils, et peut-être, d'un sourire amusé ; à la place, il l'enjoignit même à profiter de la présence de celui qui serait désormais son coéquipier, avant qu'elle ne se fasse entraîner par la volonté d'Hotaru et qu'ils ne fendent à nouveau la foule. Il n'eut que le temps d’apercevoir la moue affligée de la demoiselle et le geste de la main du brun avant qu'ils ne disparaissent au cœur de ces silhouettes anonymes.

Pendant quelques instants, Aditya garda les yeux rivés sur leurs anciennes positions, jusqu'à ce qu'un fin souffle proche du rire ne s'échappe de ses lèvres et ne ramène son regard sur le sol. Il espérait que tous deux pourraient s'amuser, ce soir. Contrairement à ce qu'elle laissait penser à ceux auxquels elle ne déroberait jamais sa carapace d'acier, Junko lui semblait éprouver un profond désir d'avoir un chez-soi. Quelque part où elle pourrait appartenir. Peut-être que l'engouement de son nouveau partenaire saurait participer à cet effort. Tout du moins, il l'espérait ; et s'il n'avait pas encore eu la chance de rencontrer la jeune Mawehara, il était certain qu'elle se montrerait tout aussi prometteuse. Peut-être même la croiserait-il.

Pourtant, alors qu'il trônait encore entre tous ces visages inconnus, son regard courut une nouvelle fois sur chacun d'entre eux, comme s'il cherchait à y trouver celui d'une autre personne chère à son cœur, en vain. Aucun tintement familier de parvint à ses oreilles, ni aucune parure ou magatama ne reflétèrent leurs lueurs dans ses prunelles éthérées. La féline n'était pas là. Pas encore. Peut-être ne viendrait-elle tout simplement pas. Mais se parant d'un frêle sourire, le blond se laissa aller à l'espoir que sa présence ne tarderait pas à s'adjoigne à celle des autres enfants de la Brume.

Alors, doucement, ses pas migrèrent vers l'un des nombreux stands de nourriture et, y troquant quelques pièces contre une paire de brochettes – met fétiche de la métamorphe – laissa ses yeux parcourir les échoppes qui trônaient aux côtés de celle-ci, plus par attente lasse que par réel intérêt. Mais l’éclat de divers bijoux le ramena à la réalité, issus d’Aato, l’une des îles de l’archipel connue pour ses talents de maître en ce qui concernait la métallurgie et la joaillerie. Il ne manqua alors pas de s'en approcher, intrigué, et, saluant l’homme qui lui faisait face d’un simple signe de tête, il déposa sa lanterne près de ses getas. Lentement, ses doigts effleurèrent les contours d’un kanzashi, peut-être un peu plus longtemps qu'il ne l'aurait dû ; il s'agissait-là d'une épingle à cheveux, qui trônait parmi tant d’autre parures.

D’un regard, il avisa le marchand.

« Pourriez-vous me la mettre de côté ? », demanda-t-il en entendant d’ores et déjà l’écho de la voix d’Atsumi présenter le prochain événement de la soirée.


[...]


Quelques instants plus tard, la silhouette d'Aditya trônait à nouveau auprès de l'estrade principale, l'air interdit. Son attention demeurait rivée sur les traits du Kagai, avec lequel il avait eu l'occasion d'obtenir une entrevue quelques jours plus tôt. Aujourd'hui, son rôle était tout autre : celui d'adresser quelques mots à la Brume, en cette soirée des plus festives, et surtout, placée sur l'égide du calme et de la paix. Patiemment, il attendit l'orée de son discours en se délectant des mets qu'il avait acquis plus tôt.

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Yasei Reikan
Yasei Reikan

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Jeu 23 Jan 2020 - 1:10
➜ Automne 203, Village de Kiri, aux abords de la Place centrale

Aux yeux de la Tigresse blanche à peine libérée des Neiges, le Festival d'Automne de la Cité Brumeuse constituait une occasion rêvée pour s'attacher un peu plus au peuple de l'Eau et contribuer à cette unité entre des corps et des esprits bien différents. Kiri était devenue la patrie de son cœur, en ce qu'elle abritait des êtres que la Fille du Vent chérissait plus que tout au monde. Bien plus encore, la Brume était vouée à devenir le nid de bon nombre de ses plus grands souhaits. Une armada de raisons qui l'avaient poussé à troquer son habit de combattante contre une élégante tenue destinée aux festivités, qui ne passa d'ailleurs pas inaperçue dans les artères bourrées d'échoppes et de stands en tout genre.

Yasei Reikan avait eu à cœur de mettre un point d'honneur à sa tradition vestimentaire, en portant un kimono d'un blanc si pur et si éclatant qu'il pouvait en faire râler de jalousie les monts enneigés de Yuki no Kuni. Elle avait même tenu à étoffer ses épaules de lourds ornements en têtes de félin, faites d'or et de pierres précieuses. Et sa longue chevelure de nuit, incarnation d'une bestialité si singulière, n'avait pas été épargnée par l'Akimatsuri ; si bien que la métamorphe avait fait le monstrueux effort de l'attacher à l'aide d'une épingle des plus raffinées. Sous de tels atours, difficile de croire que la Fille du Lion n'était pas la descendante d'une noble famille riche de terres et de couronnes, mais bien une enfant des bêtes habituée à la rudesse de l'itinérance.

Dans cette divertissante bulle d'allégresse où baignaient les enfants de la Brume, les cliquetis des boucles d'oreilles griffues de la métamorphe avaient répondu à l'appel de la première édition du festival, après s'être fait longuement désirer. Reikan n'était pas venue accompagnée. Pourtant, son arrivée attirait presque plus de regards qu'un cortège militaire, et ce même compte tenu de sa légendaire discrétion. À mesure que ses pas la promenaient entre les stands de nourritures et de babioles variées, la changeforme prit le temps de s'acclimater. Si sa nature préférait les chants d'oiseaux et l'écoulement des rivières à cette vague de voix et de bruits superficiels, elle trouva tout de même la force d'y dénicher une forme de satisfaction intérieure, en plus de remplir sa tâche de surveillance au plus près des citoyens de l'Eau.

Ces festivités nocturnes étaient parvenues à souffler au visage de la Yasei une nouvelle image du village de Kiri ; l'image d'une heureuse civilisation. Le bonheur enfin concrétisé d'un peuple que Reikan s'était jurée de protéger venait de lui sauter aux yeux, jusqu'à lui arracher un petit sourire, cependant loin de retranscrire une certaine béatitude de sa part. Car quelque chose ou quelqu'un manquait à la féline, pour réchauffer son cœur et entretenir le feu de ses émotions qui avait été allumé, au détour d'une tasse de thé. Peut-être qu'elle espérait apercevoir, dans son radieux mutisme, un visage familier au milieu de cet essaim de portraits inconnus?

Au rythme des cris des lames qui s'entrechoquaient sur l'estrade, l'éther de ses pupilles migra entre les individus sur son chemin, sans manquer la familiarité de celui qui s'était posté dans les hauteurs du Palais de la Brume. Une silhouette que la métamorphe pouvait reconnaître entre milles même en marchant, bien que son attention fut aussitôt harponnée par la toison d'or qui se dressait devant elle, à la cessation même des duels au milieu de la foule. Si elle savait déjà qui se cachait derrière des cheveux blonds aussi atypiques, la divine odeur de brochettes de viande qui s'en échappait lui rappela bien des souvenirs, jusqu'à avoir raison de son silence lorsqu'elle se mit aux côtés de son plus grand ami.

« Je vois que tu as pensé à moi, Aditya. »

La Fille du Vent se révéla de la sorte à l'enfant du bois sans faire de manières, son unique sourire faisant l'affaire. Reikan était une jeune femme bestiale et gracieuse en temps normal, et bien plus encore en cette soirée marquée d'une empreinte de paix. Mais se vêtir de la sorte n'était décidément pas venu à bout de son amour pour les mets que l'ascèse avait entre les mains. La jolie brune s'était donnée la peine de surprendre par cette poignée de changements, mais cela n'avait en rien entaché son immuable fidélité envers elle-même et envers ceux qu'elle estimait.[invisible_edit]

Une fidélité qui, alors même que les gladiateurs avaient laissé la vedette de la scène au Rokudaime, fut piquée à l'entente de la voix claire et enfantine de Chihiro dans les parages. Un don du ciel tombé non loin d'elle, qui eut vite fait de tiédir ses pensées et d'affoler son regard, voué à bondir discrètement entre les silhouettes en espérant y dérober cette chevelure nivéenne qui l'envoûtait tant.


Dernière édition par Yasei Reikan le Jeu 23 Jan 2020 - 18:17, édité 2 fois
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Kagai Inja
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Jeu 23 Jan 2020 - 1:54


Plus tôt dans la journée…

"La Seigneurie?"



Il accepte le parchemin tendu par le courrier-nin, quittant le bureau. C’est avec une certaine appréhension que le Mizukage défait le sceau royal du Daimyô avant de dérouler complètement le message sur la surface de la table. Ses yeux parcourent le contenu du message en diagonale avant de s’arrêter sur une ligne en particulier. La réponse tant attendue à sa lettre envoyée il y a de cela plusieurs semaines.





Marchant d’un pas lourd et bruyant, une silhouette aux larges épaules et à la taille impressionnante se manifeste quelques temps après l’annonce de la kunoichi à l’origine de l’idée du festival d’automne, gérant d’une main de maître son déroulement. Les gladiateurs passent le relai au Kagai. Comme prévu, il se présente sur l’estrade et il suffit de le voir du haut de la plateforme pour que les regards se tournent progressivement dans sa direction, comme si son aura seule suffisait pour happer leur attention. De son regard acéré il explore l’allée marchande et détaille les stands sans dire mot pour commencer, et ce n’est qu’au moment où les badauds se taisent qu’il élève la voix sans avoir besoin de trop forcer, il parvient à se faire entendre jusqu’au fond de la place… Prenant un air plus grave qu’il ne devrait pour un festival où il est question de s’amuser et profiter d’un bon moment, il prend alors une longue inspiration avant de commencer.


"Kirijins, kirijines.

Votre présence aujourd’hui à la première édition de l’Akimatsuri est la preuve que le village est plus soudé que jamais sous le signe de la Brume.

Comme vous le savez, vous étiez là, beaucoup d’événements ces derniers mois ont perturbé la paix de notre village, mais notre esprit guerrier nous a permis de défendre notre position avec courage et fierté. Toutes ces fois, Kiri aurait pu tomber, mais toutes ces fois nous avons tenu bon.

Aujourd’hui, nombreux sont les projets en cours afin de lancer notre village, la plus grande puissance militaire au monde, sur la voie de l’expansion. Parmi ces projets, le premier examen chuunin de notre histoire qui nous permettra de compter sur la force de nos futures générations.

En attendant, profitons de la présence des uns et des autres à ce festival et du buffet qui a été préparé à l'occasion, et n’oubliez jamais que tout cela n’est possible que grâce à vous."



Le discours terminé annonçant le début du repas, le Rokudaime s’éclipse afin de retourner aux côtés du lieutenant de la Kenpei, Yamamoto Naâm, échangeant quelques mots avec lui sur la sécurité du festival, puis revient s'asseoir en bout de table afin de commencer à manger.



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Narrateur
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Jeu 23 Jan 2020 - 20:31
Les portes s’ouvrent, sans que les gardes ne comprennent pourquoi ce déplacement se fait. Une vingtaine de gardes pénètrent le village, une bonne moitié restant aux portes du village tandis que le reste suit le carrosse orné des couleurs du Daimyô actuel. Il est évident qu’aucun ninja de Kiri ne peut manquer ces armoiries, et que ceux gardant l’entrée n’ont pas hésité, voyant la troupe de soldats présente ici, à ouvrir la porte pour laisser passer ce cortège exceptionnel. Il est difficile de se remémorer la dernière fois qu’une telle éminence a posé les pieds à l’intérieur de ces murs, d’une part à cause de l’absence de seigneur de l’Eau, et d’autres parts parce que beaucoup des familles régentes de Mizu ne sont pas à l’aise à l’idée que cette cité militaire dotée de soldats aux pouvoirs fantastiques existe, tout simplement. L’arrivée de Naragasa Shingen au pouvoir a peut-être changé la donne, il est difficile de se décider quant aux idéaux de cet homme, qui en plus d’être de sang royal, est un commandant et un combattant hors pair.

Dans un fracas digne d’une vraie armée, les dix épéistes accompagnent le convoi au travers des rues du village, comme l’ont fait les gladiateurs venant de l’autre direction, il y a environ deux heures, et sans qu’aucun autre son que celui des armures, des sabots des chevaux et des roues du véhicule ne se fasse entendre, le petit groupe finit par parvenir à l’endroit le plus éclairé du village en cette belle soirée d’automne : la place du palais de la brume. Certains passants se rendent vite compte de l’arrivée de prestige qui vient d’avoir lieu. L’étonnement laisse rapidement lieu à l’excitation pour certains, le questionnement pour d’autres. Quoi qu’il en soit, le message se propage plus vite que prévu, et il ne faut pas plus d’une minute pour que toute la place ait pu déjà entendre l’information même en laissant simplement traîner une oreille indiscrète. Mais qu’attend le seigneur de l’eau pour sortir ? Il prend son temps, comme une demoiselle qui se laisserait désirer.

Les gardes, ayant tous la main sur le fourreau de leur lame, viennent alors se placer devant la porte d’où sortira l’éminence, formant ainsi une haie d’honneur parfaitement droite. La porte finit par s’ouvrir, devant une foule qui semble ne plus en pouvoir d’attendre, laissant une seule et unique personne en sortir, sous les regards médusés de l’assemblée. La carrure imposante de Shingen n’est pas de la partie, et à sa place se trouve une femme d’une beauté à couper le souffle, qui fait à coup sûr bondir les cœurs des hommes en présence alors même qu’elle pose son pied, qui est simplement protégé par une sandale Geta assez simple, sur la première marche de son carrosse. Sa tenue n’a rien d’extraordinaire, comme si la femme de sang impérial s’était prêtée au jeu, et souhaitait se fondre dans la masse. Son kimono rouge et jaune est en partie caché par un haori de couleur bleu qui se marie parfaitement avec sa coure chevelure brume parsemée de reflets violâtres. Outre les traits de son visage lui donnant des airs de gentille fille très polie et respectueuse, ce qui tranche – littéralement – dans son apparence est le sabre qu’elle porte à la ceinture. Belle, influente, mais surtout dangereuse, de quoi plaire à la majorité des Kijijins, au fond.

Naragasa Azami:

« Mademoiselle Azami, du clan Naragasa, nièce de Naragasa Shingen, est arrivée au festival. Merci de garder une distance raisonnable avec son altesse, sauf si celle-ci vous autorise à vous approcher. »

Commente l’un des gardes. Il s’agit de Tenkatsu, le plus âgé des miliciens, mais aussi le plus sage et le plus fort. Il est assigné à la protection de la princesse depuis sa naissance, et n’a failli qu’une fois à sa tâche, lors d’une sombre journée au palais du Daimyô. Le groupe commence alors à avancer, sous les regards médusés du public, qui en oublie totalement le festival l’espace d’un instant. Les hommes sont bouche bée, les femmes mitigées entre jalousie et émerveillement. Même dans une tenue si basique, la jeune femme fait tourner les têtes, décidément.

Le rythme de la troupe est assez élevé, et il ne leur faut pas longtemps pour rejoindre l’emplacement de Kagai Inja. Le chef du village caché de la brume s’incline devant la princesse, qui en fait de même. Si le Mizukage semble un peu las de ce genre de protocoles, il n’est pas pour autant indifférent à la beauté de la jeune femme. Celle-ci finit alors par prononcer quelques mots :

« Bonsoir, cher Mizukage ! Je trouve cela ingénieux d’organiser ce festival pour célébrer l’arrivé d’un nouveau Daimyô, même si je trouve que la réaction des personnes présentes sur cette place m’a un peu étonné, comme s’ils ne s’attendaient pas à ma venue. Peut-être alors avez-vous profité de cette soirée pour l’autre annonce ? »

Le regard du gladiateur montre le contraire. Les oreilles indiscrètes auront entendu deux informations : la nouvelle concernant le nouveau Daimyô, mais aussi une autre information qui ne semble sue que de peu de personnes. Mais que pourrait bien avoir à faire la seigneurie de l’eau dans les affaires du village caché de la brume ? Peut-être que la mobilisation récente des troupes du Palais de l’eau y est pour quelque chose… Une guerre ? Eh bien, tout le monde le découvrira tôt ou tard, et chacun peut déjà se faire son avis. Quoi qu’il en soit, avant de prendre place aux côtés du barbu dirigeant du village, la brune vient se placer sur l’estrade. Une nouvelle annonce, pour une information connue de par les rumeurs, mais jamais réellement officiellement annoncée. Ses dix gardes se plaçant dans son dos, toute l’attention se dirige directement vers elle. Certes, elle n’est pas aussi imposante que le Rokudaime, mais une belle femme accompagnée de dix épéistes ne passe pas inaperçue, surtout lorsque celle-ci porte les armoiries de sa famille.

« Mes chers amis Kirijins, je suis venue ce soir pour assister à ce festival en votre compagnie, envoyée par mon oncle en personne : Naragasa Shingen. Son but, en faisant cela, est tout à fait politique, et je ne compte pas le cacher. Longtemps, il y a eu des tensions entre la seigneurerie de Mizu et sa capitale militaire, Kiri. En tant que nouveau Daimyô, mon oncle souhaite apaiser les tensions, car l’ennemi ne se trouve pas dans nos rangs, mais bien de l’autre côté de la mer. Maintenant, je vous laisse profiter du festin, tout ceci est un cadeau d’oncle Shingen. »

L’information peut surprendre certaines personnes, car la seule dans toute l’assemblée qui était au courant de l’origine des fonds ayant servi à préparer autant de nourriture n’était autre que le chef des armées : Kagai Inja. Une belle preuve de bonne foi de la part du nouveau Seigneur de l’Eau. Il est donc l’heure de manger.

Spoiler:



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Higure Mafuyu
Higure Mafuyu

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Jeu 23 Jan 2020 - 21:12
La tête légèrement abaissée, le samouraï écumait les stands présents sur le lieu, un bon moyen pour lui de se faufiler au sein de la masse qui s'était réuni pour participer à l’événement. La brouhaha semblait ne plus s'arrêter et pourtant, Mafuyu restait attentif à tout ce qui pouvait survenir, il était là pour des informations avant tout, comme chacune des fois qu'il se baladait au sein de la Brume. Ses compétences en infiltration et en recherche de données lui avaient déjà jusque là fait rencontrer plusieurs des soldats du village, pour dire, la totalité des personnes avec qui il a pu converser, sans que l'instant soit lié à une quelconque mission ou obligation, avaient croisé son chemin grâce à sa manie pour l'information. Mais alors que le premier discours résonnait toujours au sein de son cerveau, une nouvelle personne se mit à parler, accueillie par des bruits distinctifs, ceux de gardes faisant places à une personnalité importante. Son dos se tourna lentement pour écouter ce que la personne avait à dire, imitant chacune des personnes présentes en ces lieux. Bien que son regard balaya la foule à la recherche d'une quelconque réaction de la part des gens. Une chose était sûre, si la direction de ses yeux croisait le regard d'une nouvelle personne, c'est que celle-ci n'avait aucun attrait pour les paroles de l'arrivante. En jargon shinobi, il s'agissait soit d'un infiltré, soit d'une personne déjà au courant des événements, que de bonnes informations dans tous les cas.

Les mots fusèrent, distincts, il y avait un nouveau Daimyo à Mizu no Kuni.

Le visage de Mafuyu changea de couleur, perdant de ses couleurs vivantes pour ne rien cacher de sa réaction. Depuis tout petit, le samouraï visait le grade de Daimyo, prêt à tout mettre en oeuvre pour gravir les échelons et saisir sa chance lorsque celle-ci pointerait le bout de son nez. Plusieurs nouvelles lui traversèrent l'esprit, la première était qu'il était bien plus difficile de prendre la place d'un Daimyo arrivant, sa force et son influence se solidifiant toujours au cours des premières années, avant de décroître ou continuer de monter selon ses agissements. Mais plus que tout, une nouvelle politique allait ébranler Mizu no Kuni, probablement une nouvelle organisation, de nouveaux groupements d'armées à surveiller, de nouveaux patterns à apprendre... De nouveaux gradés desquels se méfier.

Qu'adviendrait-il de la Brume ? Ce fut la deuxième idée qui lui était venu qui lui servit à ce moment de pilier de réflexion. Le village de la Brume semblait renouer ses liens avec la seigneurie, du travail de moins à faire une fois qu'il serait lui-même Daimyo, mais surtout l'ouverture à de nouvelles possibilités de découvrir des informations sur le Daimyo et sa famille. Plus de personnes au village seraient en lien et au courant des agissements de la seigneurie, meilleure serait la position de Mafuyu pour mettre à exécution son plan final.

Le Samouraï se contenta d'imiter les autres, le visage toujours légèrement baissé, prenant soin que son chapeau masque les traits de son visage. Il n'était pas temps de se faire interpeller. Les hommes du nouveau Daimyo étaient sûrement déjà parmi la Brume. Ici, autour, dispersés dans la foule, au sein du peuple, voire même déjà au beau milieu des hauts gradés du village.

*Kagai Inja. C'est une terrible entreprise que tu as démarré pour toi-même. Mais de nouvelles possibilités pour ma propre destinée*

Les informations durant les prochaines heures, les jours suivants, voire les minutes qui suivent, détermineraient la route que prendra le samouraï.


Dernière édition par Higure Mafuyu le Dim 26 Jan 2020 - 21:51, édité 1 fois
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Hayame Atsumi
Hayame Atsumi

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Ven 24 Jan 2020 - 8:34
Après avoir quitté la scène en compagnie du Rokudaime, la blonde était immédiatement retournée à son poste, où ses collègues l'attendaient. Pas le temps pour elle de s'attarder sur le repas, elle était de toute façon bien trop concentrée sur sa tache pour avaler quoi que ce soit. Une fois sur place, on lui proposa néanmoins quelques mets ça et là, qu'un des bénévoles du poste de renseignement était allé récupérer pour tout le monde. D'un air distrait, elle grignota un tempura en regardant l'ensemble du village s'agiter autour du buffet. Certains prenaient déjà place sur les tables, relativement peu nombreuses face à l'écrasante foule qui les assaillaient.

Enfin, peu après, elle reçu un rapport du ninja sensoriel chargé de la tenir informée des événements en temps réel. Il s'agissait d'un rapport du Kenpei, une escouade basée aux portes du village.

« Elle est arrivée. »
lui dit-on.

« Bien. » dit-elle simplement. « Dis leur d'attendre mon signal et de n'ouvrir qu'en ma présence sur place. »

Ceci étant dit, elle quitta le poste de renseignement d'un pas actif, faisant claquer ses talons dans les rues du village caché de la brume. Enfin, après un court trajet, elle arriva aux portes, où tous l'attendaient pour ouvrir. Elle lança un regard au point d’observation, en hauteur, et leur confirma d'un signe de tête qu'ils pouvaient y aller. Dans un grincement singulier, l'unique accès au village s'ouvrit, laissant y pénétrer un convoi de haute instance, à une allure relativement lente. Assez lente pour que la demoiselle puisse le suivre sans trop de difficultés. Enfin, arrivés sur la place, le carrosse se stoppa. Et après ce qu'il sembla une éternité à Atsumi, l'invitée de marque fit son apparition.

Aussitôt évidemment, la blonde s'inclina, puis se redressa.

« Bienvenue Azami sama. Je suis Hayame Atsumi, la kunoichi ayant prit contact avec le palais en vue du festival. Je suis ravie que vous ayez pu venir, bienvenue à Kirgakure no sato ! Je vous en prie, prenez place sur l'estrade. »
dit-elle, désignant de sa main ladite scène à quelques mètres.

Sa beauté était indéniable, et rivalisait avec un grand nombre de femmes ici présentes, à commencer par Atsumi elle même.

Ainsi, elle prit place aux côtés de Kagai Inja, tandis que l'espionne retournait une fois de plus à son poste. Le discours de la fille du daimyo s'implantait parfaitement dans l'optique de paix et d'apaisement du festival, ce qui soulagea grandement Atsumi qui ne savait pas à quoi s'attendre.

L'annonce d'un nouveau daimyo était inévitable, la présence même d'Azami ici étant témoin d'un passage de flambeau. Néanmoins, les discussion allèrent bon train lorsque celle-ci termina sa tirade.

Pour sa part, Atsumi avait un peu de temps libre. Le Kenpei était sur le coup, et ils assuraient la sécurité. Avec un soupir, elle posa sa main sur l'épaule du ninja sensoriel, lui transmettant un peu de son chakra par la même occasion. Étant un Yamanaka, il pourrait ainsi la reconnaître plus facilement.

« Je vais faire un tour, contacte moi directement si il y a le moindre soucis, d'accord ? »


Ainsi, elle passa une fois de plus les portes battantes sans trop savoir quoi faire. Elle pourrait tout autant retrouver le jeune homme lui ayant proposé une danse, ou bien alors chercher Aditya dans cette immense foule ? Mais la demoiselle n'était pas bien grande, même perchée sur ses talons … Elle se contenta d'avancer vers le buffet pour se servir en quantité raisonnable, après tout, elle finirait bien par trouver quelqu'un non ?
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