Akane se prélasse dans ce trône de luxe, enfin, de luxe, il manquerait juste un coussin pour être mieux. Mais de là où tu te situe, tu peux voir sur les murs de l'arbre encore plus de détails sur le village de Kiri. On dirait que la personne qui a construit le mur et peins l'intérieur de l'arbre avait le mal du pays. Tu ouvrais le livre, et comme tu t'en doutais, il s'agit belle et bien de la sabreuse.

Le livre a écrit:

Jour 1, Mois 1

Cela fait je ne sais pas combien de temps je suis ici ... j'ai totalement oublié la notion du temps, mais disons qu'on est l'année X, après tout, qui s'est cogne hormis moi et toi ? Personne ne viendra me chercher ici ... ils m'ont abandonné. Je les comprend, moi, Kyappu Akako, j'étais une sabreuse de Kiri, et j'ai échoué mon épreuve.

J'ai perdu mon sabre sur cette île, mon sabre ... ma lame ... mon identité ... me faire désarmer de la sorte a été très insultant, pire quand mon arme s'est envolé. J'ignore où il est passé, après mon désarmement, et j'ai été assommé. Je n'ai pas retenu l'endroit où est passé ma lame, ou plutôt, je l'ai oublié. A vrai dire, je les ai même soupçonner de m'avoir déplacer, voire d'avoir pris mon sabre. Sauf que nous, ils ne l'ont pas pris, surtout le connaissant. Qu'est-ce qu'il en aurait fait de toute manière ?

J'ai abandonné le Kenjutsu, pas le choix, sans arme, j'ai dû apprendre à utiliser mes poings. Je ne suis même plus sûre que je puisse encore manière une épée ... mais j'ai tout de même réussi à tuer une de ses créature. Cette île est rempli d'insecte plus grand que la normale comme le reste du bestiaire animal de cette île, les animaux ne sont pas effrayés en ma présence, à vrai dire, je les trouve même téméraire. Mais ces insectes, c'est au-dessus, si je n'avais pas réussi à concocter ce poison ... je serais morte probablement et personne ne viendra écrire sur ces pages.

J'ai pris une journée à prendre ces sortes de griffes, ainsi qu'une partie de sa carapace, et j'en ai fais des griffes ... enfin, au début, c'était plutôt dur à fabriquer, je ne suis pas forgeronne après tout. J'ai dû m'y mettre plusieurs fois, tuer d'autre créature et revoir comment bien tenir l'ensemble de ma nouvelle arme. Que ça m'a fait plaisir de pouvoir trancher des choses ... surtout que le tranchant de ces griffes sont redoutables. J'ai réussi à percer un grand arbre dans lequel je me suis installée depuis un moment. Dommage que tu n'ai pas d'yeux, j'aurai pu te faire un tour de la pièce ...

Mais je dois avouer que, depuis que je suis ici, je suis devenue une empoisonneuse experte, cette île regorge de poison et je n'ai jamais vu autant de flore qui peut me faire tourner de l’œil si je ne fais pas attention. D'ailleurs, j'ai réussi à avoir des graines de "roses" ... ce ne sont pas vraiment des roses à vrai dire. Ça y ressemble, mais le poison a la propriété de paralyser tes cinq sens d'un seul coup ! Tu te fais piquer, tu es incapable de bouger et tu deviens de la viande gratuite pour les animaux dans le coin. Pas étonnant qu'après les animaux soient si calmes ... les carnivores n'ont qu'à mangé les animaux qui sont pris au piège par ses fleurs, et encore ... ce ne sont que des poisons mineurs par rapport aux poisons du reste des plantes présentes sur cette île.

Le livre continue, mais tu vois que Yami qui pensait qu'il y avait un étage te rejoins, sur ton nouveau trône. On dirait que ton premier sujet est venu te saluer ...

Enfin, Saji et Yami te rejoignent devant le trône de bois, tu peux leur expliquer ce que tu as lu, mais tu peux voir qu'il y a encore beaucoup d'infos dans ce livre. Heureusement pour Akane d'ailleurs, personne ne semble avoir toucher aux griffes dont tu te doute qu'ils s'agissent de celles dont parlent le carnet.

Le journal contenait beaucoup d'informations très intéressantes. Elle retint l'idée d'aller prélever un échantillon de ces fleurs et surtout de leur poison qui avait l'air très puissant. Et pourtant, il semblait qu'il y en avait d'autres encore plus dangereux. C'était donc bien cette femme qui avait planté ces fleurs afin de protéger son lieu de vie. Le malpoli ayant terminé de se mettre à dos son second coéquipier en remettant ses capacités en doute à son tour, entra dans l'arbre. Suivi par le sabreur muet. Confortablement installée dans le siège de bois, la kunoichi les regarda entrer et répondit à la question du gladiateur, ayant déjà mit de côté son irritation contre lui. Et n'ayant visiblement heureusement pas entendu ce qu'il avait pu dire sur elle à son amant.

- « La sabreuse dont parle le livre que j'ai emprunté à la bibliothèque a habité ici. C'est elle qui a aménagé cet arbre pour en faire une maison. J'ai trouvé son journal. »

Un instant d'hésitation, pendant lequel son regard alla des gantelets au berserker. Puisqu'il ne les avait pas encore remarqués, autant le garder à l’œil. Elle fit signe aux deux hommes de venir la rejoindre.

- « Venez voir. Il y a plein d'informations intéressantes là dedans. »

Et en se tournant vers Saji, elle s'adressa à lui plus particulièrement.

- « Elle s’appelle Kyappu Akako et parle d'une épreuve des lames pendant laquelle elle aurait perdu son arme. Tu sais ce que c'est ? Son sabre serait toujours perdu quelque part sur cette île, tu en as entendu parler ? »

En tant que sabreur émérite, cela le concernait tout particulièrement. S'il y avait un sabre légendaire perdu sur cette île, il était en droit de le savoir et il était peut-être même de son devoir de le récupérer. Elle lui montra le paragraphe en lui pointant du doigt, afin qu'il puisse lire à son tour. Avant de poursuivre.

- « Elle a l'air de s'adresser à quelqu'un. Mais je ne comprends pas de qui il s'agit. Quelqu'un resté à Kiri, peut-être ? Mais elle dit qu'il n'a pas de yeux... »

Peut-être que la suite du journal lui en apprendrait plus sur ce sujet. Et avec un peu de chances, elle pourrait y trouver la liste complète des poisons de la flore. Concernant les gantelets, elle les pointa du doigt.

- « Elle s'est fabriqué ça toute seule pour se défendre contre les animaux de l'île. »

La femme avait été abandonnée ici par ses pairs, et avait réussi à s'en sortir seule par ses propres moyens face à la faune et la flore hostiles. S'était construit une maison, une arme, et avait apprit à se battre à mains nues suite à la perte de son sabre. Une prouesse qui valait tout son respect. Mais malgré tous les efforts qu'elle avait mit dans la construction de ces gantelets fabriqués à partir de la carapace d'un insecte géant, elle les avait cependant laissés sur place. D'une voix moins assurée, elle s'adressa de nouveau à Saji, l'observant du coin de l’œil.

- « Mais elle les a laissés sur place, c'est qu'elle n'en a plus besoin, non ? C'est dommage, ils ont l'air solides. Ça pourrait servir à quelqu'un... »

Et elle attendit sa réaction en replongeant dans la lecture du journal, tandis qu'elle laissait les deux hommes lire en même temps qu'elle par dessus ses épaules.

Spoiler:

Faisant preuve d’une incroyable égalité d’âme pour ne pas trancher la langue de l’irrévérencieux suite à ses propos tenus envers leur coéquipière – qu’il fréquente aussi dans l’intimité, le sabreur préfère ignorer et rejoint le reste de l’équipe à l’intérieur de l’arbre sacré. Ou du moins, ce qu’il pensait être un arbre sacré, car il s’agit en réalité d’une simple maison, d’après l’aménagement de l’endroit. Résumé en une seule pièce, ce havre comprend tout le strict nécessaire pour qu’une personne puisse vivre au milieu de cet environnement hostile.

Siégeant au milieu de la pièce, un livre grand ouvert à la main, Akane semble absorbée par sa lecture. Le temps que les deux hommes arrivent sur les lieux, elle a pu parcourir une première partie du journal intime de la sabreuse, la même que celle mentionnée dans le bouquin qui a permis d’identifier les roses. Dans la continuité de leurs recherches, ce journal leur en apprend davantage sur le comment et le pourquoi de son installation au creux de cet arbre magistral. Une flopée d’informations qui permet de lier la présence de ces roses à la recherche obsessive de l’auteure, de moyens de survie pour palier à l’absence de son arme.

Un sabreur sans son sabre. Le Nobuatsu ne peut s’imaginer à quel point cette personne a dû se sentir humiliée et impuissante de ne pas avoir été capable de surmonter l’épreuve des Lames, une cérémonie-clé pour introniser les candidats du clan au cours d’un « combat » et leur permettre d’éveiller le pouvoir caché de leur lame légendaire. Naturellement, le maître de Baransu se souvient de la fois où il a été accompagné par Wutu-Fuku, dans une partie clairsemée de l’île. Loin des animaux hostiles et des plantes vicieuses, on l’a placé au centre d’un cercle de bretteurs combinant leurs forces spirituelles et une touche de fuinjutsu pour invoquer l’âme de Baransu.

Un esprit matérialisé sous la forme d’un guerrier en armure géant, contre lequel il ne pouvait vaincre par la force mais plutôt par la conviction, et la sincérité de ses valeurs. Car l’épreuve ne consiste pas nécessairement à combattre stricto sensu son esprit, mais à le dompter, à mieux le comprendre afin de créer un lien durable avec lui. Si le sabreur ne peut s’accorder avec l’esprit, impossible d’éveiller le pouvoir de celui-ci. Il ne tient qu’au candidat de s’aligner sur la personnalité spécifique de son sabre, ou alors le combattre physiquement si c’est ce qu’il souhaite, quant à Saji il a eu la chance de partager le même penchant pour la vertu que Baransu, l’esprit du Sabre Esprit.

Face aux interrogations de la Yasei, faisant mention d’une certaine Kyappu Akako, le sabreur ne trouve pas de réponse immédiate, puisqu’il n’est arrivé au sein du clan qu’en hiver 203, c’est-à-dire il y a plus de trois mois. Peut-être que sa cheffe de clan en saura davantage. En réalité, ce qui fascine davantage le Nobuatsu, c’est le travail artisanal qu’il a fallu à la sabreuse pour creuser cet abri à l’intérieur du fût colossal, planter ces défenses tout autour, utiliser les ressources naturelles disponibles pour survivre tout ce temps… D’ailleurs il serait intéressant de se rendre directement à la dernière page, afin de s’informer sur les derniers agissements de la sabreuse. Pour leur donner un éventuel indice sur sa dernière position. Curieux, Saji tourne les pages jusqu’à la fin pour en avoir le cœur net, avec le consentement bien sûr de sa partenaire.

A ce même moment, c’est une toute autre chose qui occupe vraisemblablement l’esprit de la kunoichi aux tendances kleptomanes - déjà observées sur l'île d'Asosan, qui demande avec beaucoup de subtilité au muet si elle peut récupérer les gants laissés par la sabreuse. Affichant une moue perplexe derrière son masque, il lui explique via le langage des signes que la propriétaire est peut-être toujours ici, qu’il serait plus prudent de ne pas toucher quoi que ce soit avant de s’assurer que la sabreuse est toujours en vie ou tout simplement partie pour une autre de ses chasses. Car si elle a pu survivre aussi longtemps en solitaire, suffisamment longtemps pour aménager une telle forteresse au cœur de la forêt, rien ne dit qu’elle ne va pas revenir. A moins qu’un autre danger l’ait prise au dépourvu, et que ce même danger les guette à présent…

Résumé du tour:

Si la demande de Saji de lire les derniers livres se limitent à du spoil, Akane peut voir que les pages restantes sont des détails sur les plantes présentes sur cette île, mais aussi de quelques anecdotes racontés ici et là. Passer quelques pages ne seraient donc pas une grande perte. D'ailleurs, voici ce qui est écrit :

Le livre a écrit:

J'ai vu lors d'une excursion vers la plage plusieurs navires approchés d'ici, mais aucuns n'a abordé l'île. Bon sang, ils savent que je suis là, ils doivent me narguer ... Ou alors, ils ont juste trop peur de cette île, ou bien il la trouve inintéressante. Je les comprend, cette île est la plus petite de l'archipel, il n'y a ni ressources stratégiques, ni poissons goûteux. Juste des insectes, forcément, ça n'intéresse pas les curieux. Tout le monde s'en fiche d'une sabreuse qui a perdu son duel sur cette île ...

J'y repense à cette épée, elle doit avoir perdu son pouvoir et doit être vachement rouillé, elle est inutilisable dans l'état où elle doit se trouver ... bon sang, un artefact comme cette arme, vaincu par dame nature et abandonné dans cette forêt, si le sabreur que j'ai affronté l'avait remarqué, elle serait sans doute dans de nouvelles mains. J'aurai aimé ça que de savoir cette arme rouillé et inutile ... un peu comme moi en quelque sorte ...

Je n'ai plus besoin de mes griffes, non seulement elles sont cassés, mais en plus les animaux ne m'attaquent pas, ils se sont fait à ma présence. Je suis devenue une bête, une femme de cette forêt, à vrai dire, pratiquement la reine de cette île. Enfin, qu'est-ce qui aimerait être roi ou reine de cette île qui grouillent d'insecte ? De toute manière, personne ne veut s'en approcher ...

Demain, je vais retourner sur la plage, avec un peu de chance, les navires que j'ai vu me remarqueront et me prendrons dessus ...

Le reste du livre est vide, vous émettez donc l'hypothèse que soit elle a été tué, soit elle a été repêcher par les fameux navires. Visiblement, personne n'est venu ici depuis un moment, vous êtes les premiers après le départ de cette sabreuse à vous être introduit ici.

Quand à Yami, tu peux voir toute l'île de là où tu es. Tu reconnais le champs de fleurs dans lesquels tu te roulais dedans ainsi que la marque que Saji à causer sur le sol, mais sinon, que des arbres et des champs de fleurs. Tu ne vois ici aucunes présences d'architectures humaine, juste la nature brute et sauvage de l'île d'Ue. L'endroit est parfait pour servir de terrains d'entraînement pour les shinobis de Kiri, et en effet, avec pas mal d'aménagement, cette arbre sera parfait pour servir de base. Juste éviter de déranger les insectes qui ont vécu créé leur nid dessus.

Tu ne vois ni ennemi, ni autre chose qui mérite de s'attarder plus que ça. Vous pouvez donc quitter l'île avec toute la crique en dormant sur tes deux oreilles, et ce coup-ci, tu penseras à te boucher le nez en passant près des fleurs aphrodisiaques.

L’idée était bonne pourtant, mais le narrateur refusant d’assouvir la curiosité du sabreur, celui-ci réalise que les dernières pages blanches du livre sont bel et bien vierges, n’indiquant pas la vraie raison de la disparition subite de la sableuse – comme aime à l’appeler Yami qui visiblement raffole des sablés bretons. Seulement un indice, qui pourrait les aider par la suite dans la conduite d’une éventuelle investigation : l’apparition de navires près de la plage, et l’intention de l’auteure de s’échapper d’ici une bonne fois pour toutes en leur demandant de l’emmener.

Plusieurs choses en résumé : la position de la sabreuse est inconnue à ce jour, elle se trouve soit sur cette île soit ailleurs après avoir embarqué sur l’un de ces bateaux, laissant derrière son foyer au creux de l’arbre, son arme légendaire et ses griffes abîmées. Un autre détail aussi : la personne à laquelle elle s’adresse dans son journal n’aurait pas d’yeux…

Rien ne dit qu’elle n’a pas été tuée sur l’île, ou que son plan de s’enfuir par la mer n’a pas échoué. En tous cas, le sableur – masculin de la sableuse – muet a pour devoir de retrouver cette arme, ne serait-ce que par devoir envers son clan, une fois que Kiri aura investi les lieux et aménagé le terrain de sorte à le rendre plus utilisable pour leur projet d’y construire une base et des terrains d’entraînements.

De retour, l’Hokkyokusei apparaît en contre-jour pour annoncer aux deux autres Kirijins que l’île ne présente aucune autre présence humaine, du moins aucune construction qui le laisserait entendre. Depuis la cime de l’arbre où il a pu avoir une vie complète et dégagée de l’île à 360°, impossible de manquer quoi que ce soit. Il n’a pas tort, cet arbre serait une bonne base pour commencer, en raison de sa hauteur et la possibilité qui est offerte de guetter toute approche hostile sur le rivage.

Sur ces entrefaites, le grossier personnage décide de se rattraper pour sa bourde de toute à l’heure en offrant un rouleau à la kunoichi, laquelle s’est sentie offusquée par le fait qu’il ait décidé de lui prendre son livre sans son autorisation et a fortiori d’y vérifier une information qu’elle avait déjà annoncé. Pour avoir fait la même erreur dans le passé, d’utiliser une technique de détection sur l’île d’Asosan après qu’elle ait elle-même vérifié, le Nobuatsu sait que sa partenaire peut prendre la mouche lorsque ses capacités sont remises en question de cette façon.

Cela promet une relation très tempétueuse, il le craint. Se tournant vers le meuble sur lequel sont déposés les gants à griffe mentionnés plus tôt, une très belle conception digne des artisans d’Aato, il explore du regard et manipule l’objet pour l’observer sous tous ses angles, admire la qualité de l’artisanat et la robustesse du matériau fait de carapace d’insecte. Malheureusement, l’arme est abîmée, mais devrait être réutilisable si réparée.

Il revient alors vers la reine de la forêt, qui a exprimé il y a quelques instants son souhait de récupérer l’arme. Tenant les griffes dans sa main, il les donne en personne à la kunoichi, qui comprendra qu’il la laisse en prendre possession, étant donné que Kiri s’emparera sûrement des biens à l’intérieur de la maison, ou bien les jettera, qui sait. Autant s’assurer que ces armes exotiques soient entre de bonnes mains, et quelles meilleures mains que celles de la Yasei ?

La remise des cadeaux étant terminée, le trio Kirijin peut enfin s’en aller. Alors qu’ils font leur chemin retour vers la plage, Saji voit le pollen encore accroché au vêtement de l’Hokkyokusei, se demandant ce qu’il se serait passé s’ils n’avaient pas réussi à intervenir avec succès.

Résumé du tour:

Assise sur son trône, la reine de l'île d'Ue consultait le journal de la femme qui avait admirablement réussi à survivre seule ici. Elle y trouva de nouveau quelques notes intéressantes sur les poisons. Yami souligna le fait que l'arbre devait être un bon point pour y placer un avant-poste. C'était vrai qu'il était placé en plein milieu de l'île, et c'était donc le meilleur endroit pour accéder au reste le plus rapidement possible. De plus, au vu de la taille de l'arbre, il y avait effectivement de la place. Il parti observer le reste de l'île , en leur demandant de « ne pas faire de bêtises ». Akane jeta un regard vers lui, sans trop comprendre, avant de lui répondre.

- « Appelez si vous avez besoin. »

Il partait tout seul en haut de l'arbre, peut-être il y avait-il encore d'autres dangers là-haut. Elle resta donc seule avec Saji. Qui ne répondit pas à ses questions. Sans doute n'avait-il pas de réponses à lui donner. Concernant sa suggestion, il refusa de lui laisser les gantelets, tout comme elle l'avait pensé. Arguant le fait que la sabreuse reviendrait peut-être récupérer ce qui lui appartenait. Elle fit cependant la moue, avant de replonger dans la lecture du journal dont il tournait les pages afin d'aller à la fin.

Ils virent au fil des pages tournées d'autres informations sur les plantes, que Akane prévoyait de lire avec plus d'attention plus tard. Arrivés à la dernière page, ils purent y voir que la femme avait certainement dû finir par être emmenée par les bateaux dont elle parlait. Ils n'y trouvèrent pas d'information concernant la personne à qui elle s'adressait. Concernant son arme perdue, elle parlait du fait qu'elle était certainement rouillée désormais, ce qui était certainement le cas. Comment une arme, même légendaire, pouvait-elle rester en bon état après avoir passé des années perdue dans l'humidité de la végétation ? Akane eut une pensée pour cette pauvre femme qui avait tout perdu, et avait même cassé ce qu'elle avait mit tant de temps à fabriquer. Et pourtant, elle n'avait jamais perdu espoir et était un vrai modèle de persévérance. Il suffisait de regarder l'endroit où ils se trouvaient pour s'en convaincre.

Yami revint vers eux, et leur fit part de ce qu'il avait pu voir en haut de l'arbre immense. De là haut, il avait pu observer l'ensemble de l'île : il n'y avait aucune construction humaine. Il souligna une seconde fois que l'arbre était l'endroit idéal pour y créer un avant-poste. Il permettait de voir tout le reste. Elle hocha la tête pour signifier qu'elle avait entendu, et était d'accord avec lui sur le choix du lieu de l'avant-poste. Puis il poursuivit en parlant de quelque chose de plus... Étrange. D'après lui, elle n'aurait pas su éviter seule l'attaque de Saji s'il ne l'en avait pas sortie. Ce qui était faux, elle en avait les capacités, mais n'avait pas forcément réagit à temps, ne se méfiant pas de son coéquipier. Elle garda ses pensées pour elle, laissant Yami enterrer la hache de guerre entre eux. Et prit son présent, gênée de ne rien avoir à lui donner en retour.

- « Merci, Yami. »

Elle n'oublierait pas ce geste désintéressé. Saji qui s'était éloigné revint à son tour pour lui donner quelque chose : les gantelets. Elle fut un peu surprise, puisqu'il avait refusé un peu plus tôt qu'elle les prenne. Elle avait cependant son consentement, alors elle les prit en le remerciant d'un sourire. S'il approuvait, alors ce n'était pas du vol. Elle les essaya et s'éloigna pour donner quelques coups avec, tranchant l'air. Ils lui allaient parfaitement, mais étaient effectivement cassés. Sans doute pourrait-elle les faire réparer par un forgeron de Kiri, peut-être même y apporter quelques améliorations ? Ou bien sur l'île d'Aato, réputée pour forger les plus belles armes de Mizu no kuni. Ravie de ses acquisitions, elle stocka le rouleau offert par Yami, les gantelets en écorce d'insecte ainsi que le journal contenant des informations précieuses dans un sceau. Avant de donner un dernier coup d’œil à la pièce, et de sortir. Là, elle prit avec de grandes précautions du poison que contenaient les roses entourant l'arbre, et le rangea à son tour. Avant de signifier aux shinobis qu'elle était prête. Et comme à l'aller, elle ouvrit de nouveau la marche, tous les sens de nouveau en éveil. Il valait mieux rester prudents, et elle avait pu se reposer. Elle reviendrait certainement étudier toute cette flore plus en détails. Ils n'avaient plus qu'à rentrer à Kiri faire part de leurs découvertes.

Spoiler:

Votre mission est terminée ! Félicitations, vous avez finalement explorer l'île d'Ue et vous n'avez plus qu'à envoyer votre rapport au Mizukage.

Akane, tu as emmené avec toi des griffes artisanales cassées. Cela signifie que tu peux les utiliser mais que tu vas devoir payer des ryos pour la réparer ( la moitié du prix d'une arme simple).

Saji et Yami, vous savez désormais qu'un sabre se trouve sur cette île mais qu'elle a perdu son pouvoir et qu'elle est probablement hors d'usage. Cependant, ce sabre peut avoir une grande valeur pour le chef de votre clan car il s'agit quand même d'une "relique".