Le pollen restait collé aux vêtements et à la peau du gladiateur malgré ses efforts pour l'enlever. Sans doute la sueur de l'homme associée à l'humidité ambiante jouait-elle un rôle là dedans, rendant plus difficile sa tâche. Peut-être qu'il pourrait aller se laver dans une des rivières qu'elle avait entendue au départ, mais il se résigna finalement. Concernant la phrase qu'il prononça en se « réveillant » de ses rêves érotiques, personne ne la releva. C'était certainement bien trop gênant pour que ses deux coéquipiers y fassent allusion. De toutes manière Saji était muet et pour sa part Akane prit grand soin de ne croiser le regard de personne à ce moment-là, feignant surveiller les environs.

- « Vous vous êtes roulé dans les fleurs et on vous a sorti de là. On peut reprendre la route, maintenant. »

Elle répondit tout de même à sa question et repartit devant, après s'être assurée que les deux autres étaient prêts. Mais elle n'eut pas le loisir d'aller bien loin car son ouïe l'avertissait de quelque chose qui approchait. La métamorphe se concentra sur les sons en s'arrêtant, obligeant les deux autres à en faire de même. C'était un son bien caractéristique.

- « J'entends des insectes. Un grand nombre d'insectes. On dirait qu'ils se rassemblent. »

Ils devraient faire preuve de prudence s'ils ne voulaient pas tomber nez à nez avec un essaim. Reprenant la route vers l'arbre gigantesque qu'ils avaient vus plus tôt, ils arrivèrent bientôt face à lui. Et en le voyant ils purent se rendre compte qu'il abritait ce qui semblaient être des ruches, puisque plusieurs insectes se posaient dessus. Yami - qui s'était auto-proclamé chef du groupe des trois chûnins - ordonna à Saji de « S'en occuper ». Celui-ci semblait comprendre ce qu'on lui demandait, et vint se placer devant ses deux coéquipiers. Avant de sortir ses deux lames de son fourreau.

* Mais qu'est-ce que... ? *

Avant même qu'elle n'ait put protester, le guerrier avait lancé deux tigres enflammés faire le tour de l'arbre afin de brûler toutes les ruches. Le barbare pour sa part avait sorti son arme à deux mains. Quant à elle, la druidesse croisa ses bras sous sa poitrine, restant à l'écart de tout ça, peu ravie qu'on s'en prenne de cette façon à une nature restée sauvage jusque là et n'avait pas demandé à ce qu'on la dérange. Elle était aussi inquiète de voir du feu aussi proche d'un arbre si majestueux, qui devait être très âgé. À moins que ce ne soit pour l'homme qui allait au devant du danger, risquant fortement d'énerver ce qui se trouvait là-dedans si ça en réchappait. En espérant qu'il ait une spé tank...

Spoiler:

Résumé de la situation:

Les deux bêtes de feu percutent les ruches positionnées de de chaque côté de l’arbre majestueux, et l’impact des attaques manquent de détruire complètement les maisons des abeilles. Les dernières ne semblent pas avoir apprécié le tour de pyromancie du muet, lequel s’est attiré le courroux de toute la nature environnante. Un grondement, une cacophonie de cris faisant trembler la terre et lever le cœur des imprudents. Mère nature se réveille soudain, le Kirijin vient de troubler le repos de ses enfants. Un simple coup d’œil au-dessus de son épaule lui suffit pour voir arriver des bêtes enragées de toutes les espèces charger dans sa direction, prêtes à le déchiqueter comme une vulgaire proie.

Que les insectes cherchent à défendre leur territoire soit, mais que des ours et des loups aussi se joignent à l’attaque par solidarité? Il semblerait qu’une force invisible, une intelligence qui leur échappe cherche à coincer nos trois explorateurs en herbe. Constatant le péril dans lequel il vient de se placer, il comprend aussi qu’il est en train de se faire encercler… Mais il a une solution, extrême certes mais qui le garantirait presque de s’en sortir. II n’a pas le temps de regarder vers ses deux partenaires que déjà, il lance son fidèle Baransu devant lui, et à la force de son esprit, lui commande de terrasser ses ennemis.



Flottant dans l’air et tournant autour de lui, le Sabre Esprit gravite, encore et encore, gagnant une vitesse folle difficile à suivre à l’œil nu. Une technique que l’Hokkyokusei reconnaîtra, pour l’avoir combattu avec la même technique lors de leur dispute au Grand Dojo. Une attaque qui a manqué de détruire le bâtiment tout entier, mais cette fois-ci, le Nobuatsu ne montrera aucune pitié. Si les animaux de la forêt veulent sa peau, qu’ils viennent la chercher. Pendant que son sabre tournoie autour de lui, le dernier des Sabreurs compose une rapide série de mudrâs avant d’enclencher…



Combinée à la tornade de lames, inutile d’en expliciter les effets dévastateurs. Au milieu de sa course, la lame rougeoie d’une intense aura enflammée qui la recouvre, jusqu’à prendre la forme d’une épée flamboyante géante, terrifiante par sa taille et son potentiel destructeur. Difficile d’imaginer ce qui restera de la forêt ou des animaux avec une telle force de frappe. Mais dans des situations de vie ou de mort, l’instinct reprend le dessus.

Une tempête de lames et de flammes entoure alors le sabreur masqué, bien décidé à éliminer les créatures hostiles qui oseront se mettre en travers de son chemin. Il aurait préféré que les choses en soient autrement, mais la subtilité n’est certainement plus de mise désormais. Il lance un regard rapide vers la position de ses coéquipiers, en espérant qu’ils aient eu le temps de s’écarter, que Yami ait tout de suite compris l’intention du Nobuatsu. Certes, ils ne se portent pas mutuellement dans le cœur, mais ils se respectent, reconnaissent la valeur au combat de l’autre. Tout ce que Saji espère, c’est qu’une personne en particulier, devenue chère à ses yeux, se soit échappée.

Inarrêtable, le déchaînement tranche et embrase tout sur son passage. Les flammes s’ajoutent aux entailles laissées sur les cibles, comme si la profondeur des blessures ne suffisait pas, les très importantes brûlures les rongent et s’assurent que leur agonie ne soit que de courte durée.



Ce n’est qu’après que le sabreur flamboyant ait causé terreur et ruine dans son environnement, qu’il prend une impulsion, pour s’enfuir loin du lieu des hostilités et rejoindre ses partenaires, ou du moins esquiver toute attaque imminente d’un éventuel survivant de l’apocalypse enflammé.

Comme elle l'avait craint, les survivants ne furent pas très ravis d'avoir été dérangés. Mais pourquoi Yami avait-il donné cet ordre d'agresser les insectes qui n'avaient rien demandé ? Et surtout, pourquoi le sabreur avait-il obéi bêtement ? Comme elle l'avait déjà vu faire à plusieurs reprises, il se laissait aller à la violence. Ce qui était aux yeux de la jeune femme, plutôt... Inquiétant. Car elle le connaissait depuis plusieurs mois, et le prenait comme repère de moralité afin d'adapter son propre comportement. Son passé criminel planant toujours au-dessus d'elle comme une ombre. Alors si elle ne pouvait pas se fier à lui, qui était la personne en qui elle avait le plus confiance et de qui elle était la plus proche, avec qui pourrait-elle le faire ? Toujours était-il qu'il avait énervé la nature qui jusque là les avait laissés tranquilles. Attaquer cet arbre n'était vraiment pas une bonne idée, car d'une manière ou d'une autre, il semblait être relié au reste de la forêt. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle entende la faune s'éveiller, menaçante.

- « Attention, ils arrivent ! »

Elle n'eut pas vraiment le temps de donner d'autres explications, car bientôt une nuée d'insectes ainsi que des ours et même des loups arrivèrent de toutes parts, et commencèrent à vouloir encercler le sabreur. Uniquement lui, car il était le seul à avoir attaqué les ruches. Ou l'arbre majestueux ?

* Fait chier ! *

Serrant les poings et les dents, elle se mit sur ses gardes, prête à intervenir. Même si elle n'avait pas le cœur à se battre contre des animaux, elle aurait certainement pu surpasser ça pour venir en aide à celui qui était au milieu de tout ça. Mais il ne semblait pas en avoir besoin car il sortit sa fidèle lame de son fourreau, avec son calme habituel. Elle n'eut pas vraiment la possibilité d'en voir d'avantage car elle sentit quelqu'un l'agripper, avant de se faire rapidement emmener. Peu encline à se faire porter comme un vulgaire objet, sa réaction ne se fit pas attendre.

- « Mais qu'est-ce que vous faites ?! »

D'autant plus que c'était la seconde fois qu'il lui faisait le coup, même si la première avait eu lieu lorsqu'elle était... En chat. Elle chercha à se dégager mais ne fut libre que lorsqu'il la reposa. Elle avait beau être forte, Yami restait un grand gaillard de deux mètres, dont la carrure suivait la taille. Il s'adressa à elle comme si de rien n'était alors qu'elle cherchait à reprendre contenance, honteuse d'avoir été trimbalée de la sorte. Son attention se portait cependant à l'endroit d'où elle venait, et elle ne put apercevoir qu'avec inquiétude du feu. Reportant son regard vers Yami, elle releva quelque chose qui l'étonna.

- « C'est vraiment écrit ça dans mon dossier ? »

Le projet donné par Shiori quelques jours plus tôt avait-il eu tant d'impact ? Comment les autorités de Kiri auraient-elles pu savoir ça, sinon ? L'homme d'ébène revint à leurs côtés, et c'est avec un soupir de soulagement qu'elle accueillit son retour, ravie de voir qu'il semblait aller bien. Même si elle n'osait pas regarder ce qui se trouvait derrière lui. Puis leur fit finalement part de ses observations.

- « Aucun de ces animaux de nous a attaqués tant qu'on les a laissés tranquilles. Mais ils nous ont tous regardés. Absolument tous, comme s'ils nous surveillaient. »

Elle se tourna vers Yami, et le ton de sa voix semblait plus ferme, comme si elle lui reprochait quelque chose.

- « Et il n'y a qu'une fois que vous avez ordonné à Saji d'attaquer ces ruches que la nature s'est mise à gronder. Comme s'il y avait eu... Un déclic. Je crois qu'ils sont tous reliés à quelque chose. Quelque chose qu'ils protègent, peut-être. »

Akane pointa du doigt l'arbre majestueux.

- « C'est le plus grand de tous. Et il se trouve en plein cœur de la forêt. Au milieu de tout. Alors soit cet arbre magnifique abrite quelque chose de précieux qu'ils protègent, comme ces deux insectes beaucoup plus grands que les autres, soit il est facilement visible pour attirer volontairement l'attention. Et dans ce cas, nous sommes tombés dans le piège. »

Prenant un air grave, elle poursuivit.

- « Ceux qui t'ont attaqués, Saji. Ce n'étaient que les plus proches. Il y en a d'autres qui viennent, beaucoup plus nombreux. Je les entends, ils arrivent. »

Et elle n'avait aucune envie de le perdre. Ni même de devoir massacrer toute la faune de la forêt. Aucune des deux options ne lui plaisait. Réfléchissant un peu, elle proposa d'une voix hésitante :

- « Peut-être que tu devrais envisager de te camoufler le temps qu'ils se calment ? »

Il en avait certainement les compétences. Mais en avait-il l'envie ? C'était autre chose. Elle se tourna de nouveau vers l'autre homme.

- « Vous n’aurez pas le choix seulement si elles vous attaquent, on est bien d'accord ? Il n'y a pas besoin de faire d'autres victimes. Ni de nous attirer leurs foudres. »

Puis elle se dirigea de nouveau vers l'arbre duquel on l'avait éloignée, afin d'en faire le tour et de voir s'il avait quelque chose de spécial en dehors de sa taille impressionnante. Et sur le chemin, sans se retourner, elle s'adressa de nouveau au gladiateur.

- « Et merci de m'avoir demandé mon avis. »

Ce qui semblait être plus important à ses yeux que le fait de l'avoir sortie de l'attaque du sabreur, afin de la protéger.

Spoiler:

Après ta puissante combinaison de technique, il n'y a plus grand chose qui reste autour de toi, juste un sol séché par les flammes, ainsi qu'un chemin de braise vers l'arbre. Félicitation Saji, tu as triomphé des animaux autour de toi, mais bien d'autres arrivent comme t'a prévenu Akane. Mais tu vois les autres se diriger vers l'arbre qui est bien trop loin pour ton épée géante, tu les rejoins, mais l'essaim est bien plus proche maintenant. Mais Akane pouvait entendre que les animaux sont maintenant bien plus furieux envers toi, et vu ce que tu as envoyé déjà, il a beau te rester assez de réserve pour réitérer ce combo une deuxième, tu verras que tu ne tiendras pas longtemps à ce rythme.

BZZZZ ! BZZZ !

Le bruit est plus fort, plus puissant, ils sont bien plus proche et bien plus nombreux que vous le pensiez, mais surtout, vous voyez que l'arbre est tellement grand que le palais de votre Mizukage la jalouserait, comme le palais des autres villages d'ailleurs. Visiblement, l'arbre est entouré de rose, des roses d'allures ordinaires, mais assez nombreuses pour certainement empêcher que des créatures non volantes s'en approche trop.

Vous êtes encore trop loin pour voir l'arbre plus en détails mise à part que, depuis là oû vous vous trouvez, les ruches sont bien plus gigantesques, aussi grande que des manoirs. Cependant, vous avez l'air de voir une feinte au loin, difficile de dire si vous pouviez passer ou non, vous devez vous approchez pour ça.

Cependant, les animaux sont toujours aussi rancunier envers Saji, il peut continuer à se battre, mais pour combien de temps ? Il peut aussi se cacher le temps que les animaux se calme, mais difficile de dire comment bien se cacher dans cette forêt.

Résumé:

Relâchant autour de lui le courroux de son épée colossale, à l’image de ses ennemis le sabreur s’emplit d’une fureur bestiale. Les créatures qu’importe leur taille se font terrasser par la violence de la lame écarlate. Habité par rien d’autre que son instinct de survie, le Nobuatsu a laissé le tranchant de sa lame parler plutôt que sa compassion, contre des animaux qui n’avaient qu’une hâte, le tuer.

Ce n’est qu’après coup cependant qu’il constate l’ampleur des dégâts, ne voyant à ses pieds que les corps gisants et découpés des créatures qu’il a annihilé sans l’ombre d’une hésitation. Il n’avait pas le choix dans cette situation. Sa vie ou la leur. Un arrière-goût de culpabilité lui vient avec le recul, mais l’intérêt supérieur de la mission prime sur son ressentiment. Par la force de sa volonté, Saji fait disparaître les flammes derrière lui afin d'éviter que la catastrophe environnementale n'empire.

Retrouvant un semblant de flegme, il rejoint ses coéquipiers qui déjà prennent le chemin de l’arbre dont ils se rapprochent à grands pas. Maintenant qu’ils se trouvent tout près de leur objectif, la taille du fût impressionne davantage, une montagne sylvestre qui n’attend qu’à être escaladée. Une forteresse naturelle s’élève néanmoins et fait barrage, des douves de roses suspectes par leur positionnement stratégique empêchant les animaux non volants de les traverser.

Si elles sont ici, ce n’est probablement pas seulement pour embellir le paysage. Ayant eu affaire à des fleurs maléfiques capables d’envoûter un homme à la volonté aussi forte que l’Hokkyokusei, le Nobuatsu se demande ce qu’il se passerait si jamais ils osaient s’en approcher ? Nullement pressé de découvrir les périls que réservent les défenses de l’arbre maudit, il se tourne vers ses partenaires dont l’un suggère de se cacher, pour laisser la vague d’ennemis passer.

Après tout, la cible qu’ils visent n’est autre que le Nobuatsu qui a brûlé les ruches qu’ils viennent de rencontrer. Il a exécuté l’ordre qui lui a été donné certes, et a accepté, mais il est tout aussi responsable que l’Hijin, si ce n’est plus, puisque c’est lui qui guidait la lame, et personne d’autre. Le stratagème proposé : modifier son apparence et masquer son odeur à l’aide de la cendre de cigarette émise par l’Impétueux.

Perplexe, Saji ne sait si un camouflage aussi simple suffirait à tromper la vigilance de cette armée d’animaux féroces. Qu’importe, c’est toujours ça de pris. Toutefois, si le plan échoue, ils devront reprendre la confrontation. Et d’après ce que lui annonce sa partenaire sensorielle, sa démonstration de force a enragé davantage la faune environnante. Ainsi, il ne serait pas sage de la provoquer une nouvelle fois. Ou du moins pas pour l’instant, ils doivent aussi passer à travers la barrière de roses, sauter par-dessus ? Ou bien se frayer un passage ?

Se pliant à la consigne donnée par le chef d’équipe, le sabreur masqué effectue un mudrâ pour prendre la forme de son mentor Wutu-Fuku, qu’il a suffisamment fréquenté pour assimiler son apparence et sa gestuelle. Avec ce nouveau visage, il imite l’expression stoïque du Kaguya et fait un signe de tête à ses deux coéquipiers. Prenant une grande inspiration en entendant déjà des bourdonnements s'approcher, il est sur ses gardes. Il est venu le moment de vérité.

Résumé du tour:

Saji avait échappé à cette première attaque grâce à une puissante combinaison de techniques. Elle était ravie et soulagée qu'il aille bien. Mais ne pouvait pas s'empêcher d'être attristée pour les animaux qui avaient périt sous ses coups. Peut-être certains avaient-ils survécu ? Ça ne coûtait rien de vérifier. Ses sens en alerte, comme depuis leurs arrivée sur l'île, lui donneraient cette information.

Yami approuva les paroles de la Yasei, expliquant qu'il ne ferait plus de mal aux animaux de l'île, sauf si c'était pour se défendre. Il était temps. Dommage qu'il ait fallut ce massacre avant d'arriver à ce résultat. Les pauvres ours, loups, et insectes géants auraient certainement bien aimé ne pas être dérangés et surtout rester en vie. Le regard attristé qu'elle portait sur le sordide spectacle suffisait pour comprendre ce qu'elle ne disait pas. La métamorphe garda donc ses pensées pour elle, et se mura dans le silence, comme souvent. Si on ne lui les demandait pas, elle les exprimait rarement à voix haute.

Sauf avec les personnes avec qui elle se sentait à l'aise. C'était donc pour ça qu'elle avait suggéré à Saji de se camoufler. Proposition qui fut reprise par le berserker, mais cette fois-ci sous forme d'un ordre. Il proposa aussi au sabreur de l'imprégner de fumer afin de camoufler son agréable odeur, qui deviendrait ainsi infecte. C'était certain qu'avec ça les animaux ne s'y frotteraient plus, et elle non plus, d'ailleurs. Mais il s'agissait d'un cas spécial, et peut-être qu'avec un peu de chance ce stratagème fonctionnerait. Le muet prit alors l'apparence de Wutu-Fuku, un Kaguya qu'ils respectaient beaucoup tous les deux. Yami reconnut son erreur, ce qui lui valut de remonter dans l'estime de la Yasei. Et ils reprirent ainsi leur course vers l'arbre gigantesque.

Celui-ci était entouré d'un magnifique champ de roses, créant ainsi un semblant de piège afin que personne ne puisse s'approcher du centre de l'île. Était-ce le fruit du hasard ou celui d'une intervention ? Pourquoi toutes ces roses poussaient-elles ici précisément, et en aussi grand nombre ? Les attaques de Saji avaient cependant offert un chemin qui avait l'air aux trois shinobis, afin qu'il puissent traverser ce champ et se rendre jusqu'au millénaire.

Devaient-ils s'y rendre, ou rebrousser chemin ? Après tout, ces animaux semblaient vouloir le protéger. Les laisseraient-ils tranquilles s'ils en faisaient de même ? L'arbre gigantesque était cependant une énigme que la métamorphe voulait percer, étrangement attirée par le végétal. Et tout en courant vers lui, elle pouvait entendre les insectes se rapprocher dangereusement. Elle espérait que le stratagème fonctionnerait, afin de ne pas avoir à détruire de nouveau la faune. À cette pensée, elle reporta son attention sur bêtes vaincues au sol. Cherchant à savoir s'il en restait encore pouvant être sauvées.

Spoiler:

Le corps transformé et l'odeur camouflé, lorsque les renforts arrivent sur place, ils sont bien incapables de trouver où se trouve Saji. Et encore heureux, si les animaux sauvages n'ont rien à envier des ours et loups que le muet a transformé en steak tartare trop cuit et que les insectes, bien que très gros - au moins de la taille d'un melon -, reste des insectes, donc avec les faiblesses des insectes ordinaires, c'est bien les deux immondicités qui leur servent de reine qui vous auraient posé problème. Leur reine sont facilement de la taille d'une voiture et pourvu d'une sacrée carapace et d'un arsenal naturel qui est pas mal optimal pour le combat rapproché. Bourriné comme Saji avait fait aurait été une mauvaise idée et votre camouflage, bien que très simple, suffit à dupé les animaux qui ... restent des animaux. Ils se basent sur leur odorat et leur yeux, alors un camouflage optique et odorant suffit amplement à les perdre. C'est avec beaucoup de soulagement que vous voyez les animaux repartir et les insectes regagner leur nid, ou ce qui reste de leur nid.

Quand à Akane, elle est la première à se retrouver devant l'arbre, et devant le champ de rose qui entoure l'arbre. La feinte se révèle cacher quelque chose derrière et être assez grande pour se faufiler au travers sans problème. Le problème reste qu'il y a un champ de rose, comme tout ce qui est ici, les roses sont plus grandes et font presque la taille des tulipes qui ont hypnotisé Yami à l'aide de phéromones. Il est probable que se lancer dedans sans vérifié si elles vont vous empoisonnés ou autres soit une excellente idée. Après, ça reste que des roses ... empoisonnées ou non.

Résumé:

Tous les animaux autour d'eux étaient bel et bien morts. Elle se sentait peinée pour eux, car c'était de leur faute. S'ils n'avaient pas attaqué les bêtes n'auraient rien eu à défendre. Elle avait déjà eu l'occasion de voir des dizaines de cadavres, mais sans que ça ne l'atteigne. Sans doute que le sort des animaux la touchait plus que celui des humains. Ils étaient à ses yeux comme des enfants : innocents, et donc à protéger.

Elle fit cependant abstraction de tout ça pour se concentrer sur la mission. Ses sens toujours en alerte, elle s’inquiéta des renforts venant chercher Saji. Mais sa ruse consistant à se transformer en un Kaguya qu'ils respectaient tous les deux eut l'air de marcher. Il sentait désormais mauvais mais au moins n'était-il pas de nouveau attaqué. Ce fut donc soulagée qu'elle se retourna afin de hocher la tête à son attention, signifiait que le subterfuge avait fonctionné. Les bêtes repartirent donc bredouille, confirmant le fait qu'elles ne faisaient rien si on ne les attaquait pas. Elle pouvait encore les entendre s'éloigner.

Akane reporta son attention sur les fleurs ainsi que l'arbre gigantesque. Se demandant bien quel pouvait être son secret. Pourquoi les animaux le protégeaient-ils ? Comment le ressentaient-ils ? Quels pouvaient bien être ces immenses constructions dessus ? Pourquoi ce champ de fleurs devant ? Comment et pourquoi l'arbre communiquait-il avec les animaux ? Qu'était donc ce qu'elle avait l'impression d’apercevoir derrière la fente ? Beaucoup de questions dont elle aimerait bien obtenir les réponses.

Toute à son questionnement, ce fut plutôt surprise qu'elle se rendit compte être partie seule devant. Elle se retourna pour voir les garçons au loin. Elle avait été attirée comme un aimant vers cet arbre. Lui faisait-il de l'effet à elle aussi, de la même façon qu'il en faisait aux autres animaux de l'île ? Après tout, elle n'était qu'à moitié humaine et une partie d'elle pourrait très bien être touchée par ce qui avait poussé les animaux à attaquer Saji. Pourvu qu'elle ne doive pas en faire autant... Cette pensée la fit frémir, et bien que l'envie soit forte d'aller vers cet arbre qui semblait l'appeler, elle s'arrêta pour les attendre.

Akane en profita pour jauger de la distance la séparant de l'arbre. Pourrait-elle franchir cette barrière de fleurs d'un seul bond ? Sa Bête lui offrait cette possibilité. Mais qu'en était-il des deux autres shinobis ? Non, s'ils voulaient l'atteindre – qui semblait désormais être devenu leur objectif, plus que la découverte de l'île -, ils devraient passer au travers des roses. Méfiante, elle les observa afin de voir si elle pouvait les reconnaître. Et sorti le livre de la faune et la flore de l'île d'Ue, emprunté à la bibliothèque, afin de voir si elle y trouvait une quelconque information. Des roses géantes, ça ne devrait pas être difficile à trouver.

Spoiler:

Une goutte de sueur perle sur le front obscurci par la mèche emo du maître du Shikotsumyaku, - ou du moins sa doublure – qui se tient sur ses gardes, voyant la horde bestiale arriver sur les lieux du carnage enflammé. Si une nuance d’inquiétude se lit sur son visage, et que sa main empoigne fermement sa tsuka, il prie intérieurement pour qu’il n’ait pas à dégainer de nouveau de peur d’empirer la situation dont il a été l’élément déclencheur… ses partenaires l’ayant averti sur son acte agressif, qui a eu pour effet de générer cette hostilité de la part des créatures de la forêt. Pour le bien de la mission et de la mission seulement, le sabreur vaillant a accepté de se faire recouvrir de la déplaisante odeur de cigarette, laquelle s’exhale également de la gueule pestilentielle de l’Hokkyokusei.

Un bien simple subterfuge mais suffisant qui leur a permis d’éviter l’affrontement, et évitant ce faisant, d’attirer l’attention d’encore plus d’ennemis dans leur périmètre. La fortune leur souriant cette fois-ci, le muet se tourne vers ses deux coéquipiers, constatant à sa grande surprise que la kunoichi leur a faussé compagnie. Scrutant le chemin vers l’arbre, il remarque le dos de la furtive qui a vraisemblablement décidé de prendre les devants. Un acte de défiance ou de témérité, Saji ne sait comment l’interpréter, pourquoi les a-t-elle laissé derrière et s’est isolée loin du groupe ? Un bref échange de regard avec Yami, lui-même ne semble guère comprendre.

Ensemble, ils reprennent la marche pour rattraper la Yasei, profitant de cet intermède où ils ne sont pas menacés par la faune environnante, pour engager un dialogue sur les palabres proférées par la bouche de l’Hokkyokusei, alors qu’il était envoûté par le pollen des vicieuses tulipes. Des mots qui n’ont eu aucune résonance particulière à l’oreille du sabreur, dont l’attention s’est néanmoins attardée sur la mention d’une intention de « coup d’état » à Kiri. Que cette rumeur soit avérée ou non, impossible pour le Nobuatsu de retenir le frisson et l’appréhension d’un tel événement à Kiri.

Ne pouvant échanger avec lui par le langage des signes, il se contente de son traditionnel moyen de communication avec son partenaire de mission. Peut-être acceptera-t-il de lui en dire davantage, mais se souvient-il seulement avoir laissé échapper ces informations ? Quoi qu’il en soit, il préfère en avoir le cœur net, et ce moment de tranquillité est le moment idéal pour aborder le sujet.

Saji a écrit:

« Pendant que tu étais dans ton rêve éveillé, tu as parlé d’un coup d’état, par un certain Kewashiioke. Est-ce la vérité ? Quelqu'un cherche à renverser la Mizukage? »

Résumé du tour:

Alors que vous rejoignez Akane, Yami et Saji peuvent voir que les insectes qui rentrent chez eux ne font pas plus attention que ça à la Yasei qui inspecte les fleurs avec délicatesse. Vous pouvez conclure que ces bêtes sont devenus aggressifs qu'envers Saji, et qu'il vaut mieux qu'il reste sous l'apparence du beau, sexy et majestueux Kaguya pendant un bon moment. Et pendant que Yami déroule ce qu'il sait du danger que cours Kiri et de son plan pour contre-carrer cela, Akane, elle, observe attentivement les roses.

Si tu étais restés à ta première impression, tu aurais cru avoir affaire à des roses ordinaires, juste plus grande, mais tu remarque grâce à ton instinct et ta connaissance sur les plantes te permet de voir qu'il s'agit d'une mutation d'une rose ordinaire. Tu voyais même que du poisson était présent sur les petites pointes des racines, mais malgré le livre, tu ignores totalement l'effet du poison, mais tu remarques qu'il y a un témoignage à propos d'une ancienne kirijin, une ancienne sabreuse qui serait venu sur cette île, aurait perdu son sabre suite à un défi et serait rester des années sur cette île. Mais il n'y a aucunes traces concrètes de ses dires, juste des témoignages de cette femme.

Ce coup-ci, c'est bien plus dur d'avoir un échantillon à cause des épines empoisonnés de cette "rose". Mais tu voyais que sauter ne serait pas suffisant : le champ s'arrête pile devant la faille et cette dernière n'est pas assez large pour que tu puisses te rattraper, enfin, pas sous cette forme ...

Et sans doute que lancer à nouveau un incendie ne soit pas très ... convenu vu ce qui s'est passé.

Le message écrit du muet à destination de l’Hokkyokusei fait l’effet d’un pavé dans la mare – ou d’une bombe nucléaire wutufuesque, troublant la quiétude du fumeur dont le visage interdit trahit une certaine gêne à l’idée d’avoir révélé une information confidentielle au milieu de son délire érotique. La nouvelle d’un coup d’état à venir, par un certain Kewashiioke qui ne serait autre que le père de l’Hijin. Un dilemme cornélien – ou itachien – dans lequel il doit choisir entre suivre le complot de son clan, ou alors avertir le village de Kiri qui les a accueillis après avoir été chassés de leurs terres du Feu à cause de la guerre.

Devançant les suspicions du muet qui ne peut de toute façon pas répondre au milieu de la tirade de l’Hokkyokusei, celui-ci explique sa position dans l’affaire, qui s’il se concrétise, risque de mettre en péril le village de Kiri, ne serait-ce qu’avec l’éventualité d’une guerre civile, dont la seule pensée suffit à faire trembler le Nobuatsu. Les grandes instances de Kiri sont-elles au courant ? A commencer par la Mizukage ? Il semblerait que non, d’après les dires du Kenpei no Torikui, qui aurait jusque-là confié le secret à Yamamoto Nâam le lieutenant général, et son maître Kagai Inja, le Shireikan en personne.

S’il a bel et bien informé ces personnes-clé du village, il ne devrait y avoir aucun doute sur sa loyauté, dont la ferveur serait fermement ancrée dans le fait qu’il ait à trahir sa propre famille – adoptive certes, pour servir la grande Kiri. Ce n’est que si l’on part du principe qu’il dit la vérité. Il se pourrait bien aussi que Yami ait menti s’il travaille de pair avec son père. Or le Sans-Visage peut voir aux signes donnés par son interlocuteur qu’il ne ment pas. Nulle expression du faciès, nul geste ou intonation de la voix ne révèle ne serait-ce qu’une ombre de faux-semblant.

Rassuré sur les intentions de son collègue qu’il respecte malgré certains désaccords qu’ils aient pu avoir dans le passé, d’une inclination mesurée de la tête il met fin à la conversation, plutôt satisfait par la réponse qui lui a été donnée. Il poursuit le chemin avec lui comme si de rien n’était, se souvenant qu’ils ont toujours une mission en cours, et un arbre au secret bien gardé. Mais ils réalisent l’impasse au moment d’arriver à la hauteur de la Yasei.

Cette dernière leur confie à partir des informations extraites de son bouquin que l’espèce de rose se trouvant devant eux est spéciale, en ce que les épines parsemant leurs tiges sont imbibées de poison. Un poison dont l’effet demeure inconnu… Toutefois, il est évident qu’aucun d’entre eux ne souhaite se risquer à en connaître la réelle teneur, et préfère réfléchir à un plan d’action pour ne pas se faire toucher par ces plantes, surtout quand on se rappelle de l’envoûtement jeté par les tulipes maléfiques.

En outre, la kunoichi botaniste leur révèle une information intéressante, à savoir le passage d’une sabreuse, laquelle aurait perdu son arme légendaire sur l’île. Qu’elle a dû rester sur celle-ci pour la retrouver. Rien n’est dit sur le dénouement de ses recherches, laissant imaginer la possibilité qu’elle ou l’arme se trouve toujours dans les parages, une nouvelle qui ne manque pas d’intéresse le très éloquent porte-parole des Sabreurs du nom de Nobuatsu Saji. Ce dernier apprend que l’un de ses prédécesseurs a posé pied sur l’île d’Ue, il aurait tout intérêt à récupérer cette arme pour la remettre au Clan dont elle est la propriété.

Suite aux question du chef d’équipe demandant à ses compères quelle approche adopter pour entrer dans la fente de l’arbre, le muet ne dit mot, se contente de quelques signes à l’adresse de la kunoichi pour qu’elle traduise le fait qu’il s’apprête à lancer un jutsu sensoriel pour voir s’il ne peut pas trouver un passage secret ou quelconque indice pouvant leur permettre de traverser cet obstacle naturel.

Résumé du tour:

Akane écoutait toujours les alentours tandis qu'elle observait les plantes. Si bien qu'elle n'entendit bientôt plus les insectes ainsi que les animaux, qui repartirent comme ils étaient venus. En revanche elle entendit tout ce que raconta Yami. Et, faisant mine de s'intéresser aux roses, elle restait concentrée sur ces paroles graves. Il s'agissait d'un coup d'état, qu'il disait être organisé par son père adoptif, dont le prénom ne lui disait absolument rien. Lui aussi avait été adopté enfant par un homme afin d'en faire un enfant soldat et mieux pouvoir l'utiliser. Elle comprenait désormais mieux pourquoi ce clan gérait l'orphelinat du village. Depuis quand cet homme opérait-il à Mizu no kuni ? Que ce serait-il passé s'il l'avait recueillie avant son propre père adoptif, Tatsuzô ? Qui l'avait étrangement trouvée quelques semaines après le décès de sa mère. Seraient-ils devenus comme des frères et sœurs, Yami et elle ?

Ce Kewashiioke voulait renverser Shiori., dans l'unique but d'obtenir toujours plus de soldats afin de faire la guerre. Yami mentait-il ? Elle écoutait chaque parole, chaque battement de cœur, chaque vibration dans sa voix afin de savoir la vérité dans ce qu'il disait. Et ne perdit rien de sa conversation, ni de ses réactions. Et lorsque les deux shinobis la rejoignirent, elle l'observa étrangement durant quelques secondes. Mais ce n'était pas le moment pour ça, ils devaient se concentrer sur la mission en cours.

- « D'après ce que je vois, il s'agit d'une rose qui aurait muté. Elle est quasiment identique à une plante classique, mais celle ci est bien plus grosse. Il doit y avoir quelque chose de spécial sur cette île qui joue sur la croissance de la faune et de la flore. »

Puisqu'il ne fallait pas oublier que les animaux croisés un peu plus tôt étaient eux aussi de taille anormale. Elle pointa ensuite du doigt un liquide suintant sur l'épine d'une des fleurs.

- « Vous voyez ça ? Ça ressemble fortement à du poison. Je n'ai aucune idée de l'effet qu'il fait, mais il ne vaudrait mieux pas s'y frotter. »

Surtout que du simple pollen pouvait rendre fou n'importe quel mâle, alors elle n'imaginait pas l'effet que pourrait avoir du poison. Plus pour elle-même que pour les autres, elle poursuivit.

- « Je me demande quand même pourquoi des simples roses en sont venues à être empoisonnées. »

Généralement, leurs épines suffisaient à dissuader quiconque d'approcher. Alors pourquoi s'être adaptées à ce point-là ? Yami souligna le fait qu'ils n'allaient pas réussir à traverser. Elle ne répondit rien, pas vraiment certaine de cette affirmation. Eux, non. Mais elle... Peut-être. Le gladiateur pourpre s'empara du livre afin de lire à son tour. Se tournant vers le porte-parole muet du clan du sabreur, du DC et du PNJ, qui avait actuellement l'apparence du beau, sexy et majestueux Kaguya dont le prénom ne signifiait rien, elle reprit.

- « Saji. Le livre fait mention d'une arme qu'une sabreuse aurait perdu sur cette île suite à un défi. »

Les trois shinobis se retrouvaient désormais face à un obstacle qu'ils ne pouvaient pas franchir. Et Yami leur demandait s'ils avaient des idées.

- « J'imagine qu'aucun de vous deux ne sait voler. Saji fait savoir qu'il va essayer de chercher un quelconque indice permettant de traverser. »

Non, ils ne pouvaient pas voler. En revanche, elle pouvait sauter, et cette idée lui trottait dans la tête depuis quelques minutes. Elle rangea précieusement le livre sorti avant de tourner autour du champ de fleurs, comme si elle cherchait quelque chose. Ou comme un prédateur autour de sa proie, tout en jetant de temps en temps des coups d’œils aux shinobis. Était-ce une bonne idée ? S'éloigner des deux autres n'était sans doute pas très prudent... Peut-être valait-il mieux qu'elle attende de voir si Saji trouvait quelque chose, avant de tenter le coup.

Spoiler:

Saji inspectait l'arbre, et il pouvait voir des feintes plus petites, mais contrairement à la feinte que vous avez vu qui semble naturelle, comme la plupart des autres feintes, les autres semblent avoir été taillé par un humain, un ou des humains d'ailleurs. Mais la plupart sont situés proches des nids, une mauvaise idée pour toi de venir voir tes amis les insectes qui ne demande qu'à te transformer en engrais pour faire repousser tout ce que tu as brûlé. Bon, ce ne sont que des insectes, donc tu doutes qu'ils ne pensent pas à ça.

Difficile de voir d'ici pour le moment lesquels sont piégés et lesquels ne le sont pas, il faudrait soit se concentrer un peu plus pour le savoir, soit il fallait juste entré à l'intérieur pour voir lesquels mènent à une sortie. Mais seule Akane pouvait à la limite passé dans ce trou sans risquer de finir dans les roses ... littéralement ... et figurativement peut-être. Mais en tout cas, il va falloir être discret vu que les ruches - ou ce qu'il en reste - sont en train de s'activer pour reformer leur nid, ça va leur prendre des mois à tout refaire et mieux vaut ne pas les déranger. A moins que vous voulez les aider ? Mais vous vous y connaissez pas en construction de ruche, vous pouvez sans doute faire un Dôton pour les aider, mais ce sont des bestioles, donc ils risquent de prendre ça pour une attaque, et aucun de vous ne parle le langage des insectes - quoique, on a des doutes pour la miss du groupe -.

Le livre ne dit pas où se trouve l'épée malheureusement Yami, c'est un bouquin sur des plantes médicinales, c'est à peine si on parlait de la sabreuse. Tu ne sais même pas son nom, juste qu'elle a perdu son épée sur cette île, mais aussi qu'elle a vécu un bon moment sur cette même île. C'est soit pour rechercher son arme, soit pour une autre raison, mais visiblement, si c'est pour la première raison, il semblerait qu'elle ne l'ai pas retrouvé. Vu la date du commentaire, il y a de fortes chances qu'elle soit vivante cependant.

Comment passer de l'autre côté sans se blesser au passage sur les épines empoisonnées, ni détruire la nature une nouvelle fois ? Pour sa part elle savait très bien qu'elle pourrait se rendre auprès de l'arbre. Elle connaissait ses propres capacités – ou les capacités de sa Bête – et son instinct lui disait qu'aucun danger ne l'attendait là-bas. Mais pouvait-elle laisser les deux garçons sur place ? Il s'agissait d'une mission en équipe, et elle se devait donc de rester avec eux.

Elle resta donc une nouvelle fois silencieuse, plongée dans ses pensées. Un peu frustrée de rester là à attendre alors qu'elle pourrait traverser. Les bras croisés sous la poitrine, elle observait Saji, qui cherchait s'il y avait une autre entrée, ou un quelconque autre indice quelque part leur permettant d'y parvenir en groupe. Puis elle s'intéressa à la faune. Les pauvres insectes s'étaient remit à la tâche, il réparaient les dégâts causés par le sabreur – sous les ordres de l'impulsif -. Elle n'entendait désormais plus du tout les autres.

La métamorphe se tourna vivement vers Yami lorsqu'il lui tendit son livre qu'elle venait pourtant de ranger. Est-ce qu'il avait vraiment fouillé dans ses affaires ? Pour lui montrer des choses qu'elle venait de dire, en plus de ça ? Il n'avait pas confiance ? D'accord en arrivant à Kiri elle savait à peine écrire, mais elle savait quand même lire ! Elle avait déjà dit tout ce qu'il y avait à trouver, alors pourquoi avait-il cherché derrière elle ?

- « Non mais ça va, vous gênez pas surtout ! Je l'ai déjà regardé ce livre, et j'ai déjà dit ce qu'il y avait à savoir ! »

Elle lui prit l'ouvrage des mains avant de le ranger une nouvelle fois, cette fois-ci dans un sceau – en un geste rageur sur son avant-bras, ressemblant étrangement à un bras d'honneur - . Ce livre n'était même pas à elle, elle comptait le rendre intact à la bibliothèque. Il fouillait dans ses affaires, fumait alors qu'on lui avait demandé de ne pas le faire – sans se soucier que ça gêne ou non les autres -, s'imposait en chef de groupe alors qu'ils avaient tous le même grade, se permettait de la toucher et même de s'emparer d'elle sans son approbation, la tutoyait, et vérifiait son travail derrière elle. Il était vraiment détestable.

En plus de ça il venait lui parler, n'attendait même pas qu'elle lui réponde avant de partir discuter avec quelqu'un d'autre. Comme s'il se fichait complètement de ce qu'elle pouvait avoir à lui dire. Un sale macho misogyne qui croyait certainement qu'elle n'était pas capable de grand chose, surtout qu'il avait vérifié ses dires et avait cru bon de l’attraper pour l'emmener plus loin tout à l'heure. Et quand Saji leur indiqua qu'il n'avait rien trouvé d'intéressant, elle leur adressa quelques mots d'une voix toujours emprunte d'une pointe de colère.

- « Bon. Moi, j'y vais. »

Puisqu'il l'avait énervée, autant que cette colère soit évacuée quelque part. Elle se positionna face à la fente, avant de courir sur quelques mètres afin de prendre son élan et s'appuya sur ses jambes pour sauter par dessus le champ de roses. Une fois de l'autre côté elle se réceptionna avec souplesse, et jeta un regard noir à l'homme détestable, puis un regard plus doux à celui qui était adorable, et entra dans la fente afin de voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Ainsi que tenter de trouver une autre issue pour les garçons restés à l'extérieur.

Spoiler:

Inspectant de son œil affiné au chakra les contours de l’arbre aux mille secrets, le ninja sensoriel remarque la présence d’autres fentes taillées dans le bois, mais de tailles plus humaines, si bien qu’on pourrait imaginer qu’elles aient été faites de la main de l’homme. Passer par ces trous, une idée très vite balayée par la présence d’autres ruches à proximité, à côté de celles déjà brûlées par les flammes du sabreur masqué.

Inutile de proposer à ses comparses de prendre un tel risque, ils n’ont pas envie de réitérer l’expérience de tout à l’heure, où ils ont manqué de se faire sauter dessus par la faune de la forêt tout entière. Ils, ou plutôt lui. Car après tout, c’est à lui qu’ils en voulaient. Son acte, son choix. Non celui de l’Hokkyokusei. A ce dernier, le muet écrit une note afin de l’informer du résultat de sa recherche.

Saji a écrit:

« D’autres cavités creusées dans le bois, mais d’autres ruches les gardent. Il me semble qu’il n’y ait pas d’autre issue que celle que nous connaissons déjà. »

Son travail terminé, il se tourne vers sa partenaire Akane dont le faciès agacé – n’enlevant rien à sa beauté – fait suite au geste roublard du chef d’équipe, lequel s’est permis de reprendre le livre qu’elle avait pourtant rangé. Confus, le sourcil arqué, le sabreur muet lui n’a rien vu de cette scène, puisqu’il était en train de chercher un moyen plus sûr de passer à travers le champ de roses dont la toxicité a été confirmée par la Yasei. Il se résout donc à ne pas poser de question sur cette déconvenue et réfléchit sur un moyen de répondre à cette difficulté a priori insoluble.

Croisant les bras pour se donner une contenance, se donnant l’air de réfléchir alors qu’il est en réalité à court de solutions, il appréhende l’idée qu’ils soient obligés de sauter à travers ces douves de fleurs dont le potentiel de danger est beaucoup trop élevé pour être ignoré. Tenter un tel exploit d’agilité serait de la folie, même pour des shinobis de la trempe des trois chuunins. Alors comment passer sans mettre tous les animaux de la forêt en alerte ?

Pensant avoir épuisé l’ensemble de ses idées, le Nobuatsu est pris de stupeur lorsqu’il tourne le regard pour voir la kunoichi s’approcher seule du parterre de fleurs toxiques. Une sensation de froid parcourt son corps, comme une peur atroce qu’elle ne prenne des risques insensés, et s’il le pouvait, il l’aurait interpellé avant que n’arrive l’inévitable. Toutefois, en la voyant sauter avec sa grâce féline, élancée dans l’air avec légèreté, Saji se maudit d’avoir douté de sa partenaire. Non pas qu’il doutait de ses capacités – qu’il réalise ne pas connaître dans leur entièreté – mais pour des raisons plus évidentes au lecteur avisé.

Maintenant que la Yasei leur a faussé compagnie, les deux hommes se retrouvent quelque peu embêtés. Ayant chacun conclu qu’il n’y avait d’autre moyen de pénétrer l’arbre que par le passage principal, ils décident de faire confiance – même si celle-ci a été forcée – à la kunoichi qui a pris les devants, pour montrer à ses partenaires masculins que tous les protagonistes féminins ne sont pas des Sakura ou des Tenten.

Résumé du tour:

Akane finit par entrer à l'intérieur, visiblement, l'endroit est aménager pour devenir une sorte de maison ... une grosse maison de plus est. S'il n'y a certes qu'une seule pièce, Akane peut voir qu'il y a un lit, un bureau, visiblement une partie cuisine et un trou - et tu ne veux absolument pas voir à quoi il sert -. Tout est fait main avec les moyens du bord, mais tout ces meubles sont répartir autour de ce qui semble être une sorte de trône fait avec du bois, en plus milieu de la pièce et surélevé par rapport aux autres ameublements et solidement attaché à un escalier d'une dizaine de marche autour de lui, toujours dans le bois. Visiblement, cet endroit semble être un "château" et c'est juste ici que doit s’asseoir "le roi ou la reine de l'île".

Sur les murs, hormis les fissures qui sont faîtes pour passer la lumière et éclairer correctement la salle, tu peux voir des peintures représentant Kiri il y a quelques années, il y a donc soit une kirijin qui est déjà passé par ici, soit est-ce une personne ayant visité votre village qui s'est échoué ici.

Tu peux voir d'ailleurs que, de l'autre côté de l'arbre, il y a une entrée, plus grande, ouvrable uniquement de l'intérieur. Ça devrait permettre à tes collègues d'entrer dans cet arbre. Mais tu voyais sur le bureau un genre de livre, jaunit par le temps mais visiblement qui a été épargné par toutes sortes d'insectes mangeurs de papier. Il n'y a aucun titre dessus, mais ce qui attire ton attention, c'est des sortes de gantelets fabriqués avec des sortes d'écailles sur lesquels se trouvent des griffes. Tu peux toujours faire attendre l'autre fumeur qui t'a manqué de respect et observer d'un peu plus près cet ouvrage et cette étrange arme, mais l'autre kirijin ne mérite pas de subir le même supplice.

Au pire, tu peux toujours pousser Yami dans les roses, juste pour voir l'effet du poison.

Laissant les deux shinobis derrière elle, la kunoichi entra dans la fente qui menait dans le creux de l'arbre. Pour s’apercevoir avec surprise qu'il avait été aménagé en une maison. Elle resta quelques instants sur le pas de la « porte » pour laisser courir son regard sur les lieux. Ainsi il y avait bien eu au moins un être humain ici. Et qui avait vécu assez longtemps sur l'île pour s'y installer et créer tout ça. Sans doute cette sabreuse disparue durant plusieurs années dont parlait le livre. Mais si un livre rapportait ses témoignages c'était qu'elle n'habitait plus ici et que cet endroit était donc à l'abandon. Ce qui confirmait le fait qu'elle ne sentait aucun danger.

Elle fit quelques pas à l'intérieur et parcourut la pièce, se demandant comment ça pourrait être de vivre au cœur de la forêt. En harmonie avec elle. Ça ne pouvait être que bien, sans doute. Elle avait déjà eu l'occasion de le faire durant les quelques années où elle était complètement libre, mais en fuite. Si bien qu'elle n'avait jamais pu s'y poser, devant sans cesse partir et être en alerte. Sans tout ce... Confort. Mais pour le peu où elle avait goûté à cette vie au cœur de la nature, elle avait apprécié. Le seul problème étant la solitude...

Akane poursuivit son exploration et se dirigea vers les fresques. Ça ressemblait à Kiri, ce qui confirmait son hypothèse que le lieu où elle se trouvait appartenait autrefois à la sabreuse. Un village shinobi où elle-même avait trouvé refuge, lassée de fuir. La femme y était-elle retournée pour parler de son voyage, avant de repartir vagabonder ailleurs ? Et pourquoi était-elle partie d'ici ? L'ancienne voleuse reconvertie en kunoichi se dirigea ensuite vers le bureau qui avait attiré son œil d'experte. Ou plutôt sur les objets posés dessus. Et fit courir ses doigts sur les écailles des gantelets. Avant d'en prendre un et de l'enfiler. Puisqu'ils avaient appartenu à une femme ils devraient être à sa taille. Les griffes plus grandes que les siennes lui donnaient de l'allonge, et se battre avec ça devait être plutôt facile pour elle. C'était comme avoir des armes intégrées, bien plus imposantes et redoutables que les naturelles qu'elle possédait. Même si pour donner des coups de poing ça devenait plus compliqué, ses griffes rétractables étaient pratiques pour ça. Avait-on vraiment besoin de donner des coups lorsqu'on pouvait couper la peau et blesser encore plus l'adversaire ?

Elle n'avait cependant plus le droit de tuer, et ne l'avait plus fait depuis son arrivée à Kiri. Et puis, que dirait Saji s'il la voyait s'en emparer ? Même s'il n'était pas obligé de le voir ni d'être au courant... Mais la dernière fois qu'elle avait voulu prendre quelque chose sur quelqu'un qui n'en avait plus besoin – puisqu'il était mort -, il s'était interposé. Alors que dirait-il concernant des affaires de quelqu'un qui était probablement encore en vie, et qui plus était, sabreur comme lui ? Se fiant à la moralité du muet, elle soupira et reposa avec regrets le gant en place. En espérant que personne d'autre ne les prenne, et elle ne visait aucun shinobi en particulier capable de s'emparer des affaires des autres en pensant ça. Elle épousseta le livre, avant d'en ouvrir quelques pages. Il serait intéressant de le lire. Mais elle le referma, avant de se diriger vers la porte. Ils devaient s’inquiéter de ne pas la voir revenir. Elle ouvrit donc avant de les appeler d'une voix forte :

- « Ohé les garçons ! Faites le tour ! »

Et de se tourner vers le « trône ». Se demandant bien où pouvaient être les sujets... La sabreuse s'était-elle amusée à croire qu'elle était la reine de l'île ? Avait-elle sombré dans la folie à vivre seule ici, ou s'était-elle inventée des mondes où elle était une princesse, comme Madoka ? Les escaliers l'intriguaient aussi. Mais elle allait d'abord attendre que les shinobis la rejoignent avant de poursuivre. Et puis, elle commençait à être fatiguée et devait songer à prendre une pause. Il fallait dire qu'elle avait ses sens en alerte depuis leur arrivée sur l'île et que ça puisait en continu dans son chakra. Alors elle se dirigea vers le bureau et prit le livre. Avant de se rendre, hésitante, vers le trône. Quelle femme n'avait jamais rêvé d'être une princesse, après tout ? Et dans le cas d'Akane, celle d'une forêt magnifique ? Elle y prit alors place, un léger sourire sur les lèvres, afin de se reposer un peu et de consulter le livre qu'elle tenait entre les mains.

Spoiler:

Pendant ce temps-là, n’ayant pas pu franchir le champ de roses à la façon de la gracieuse kunoichi, nos deux héros demeurent à l’extérieur sans trop savoir que faire. Circonspects, ils viennent de réaliser à leur plus grand regret que leur coéquipière s’est séparée du groupe sans les prévenir, sûrement à cause du geste culotté de l’Hokkyokusei qui s’est permis de subtiliser le livre de la Yasei afin de le consulter lui-même. Scène dont le sabreur n’a pas été témoin, trop occupé à examiner l’arbre afin d’y déceler la moindre entaille.

Le résultat il le sait déjà, aucun moyen depuis ce côté-là de franchir le champ de roses, malgré leur agilité de shinobi, mais insuffisante pour accomplir un tel exploit, à la façon de la kunoichi dont la performance reste toute de même surprenante. Comme la fois dans le Grand Dojo où elle l’a dominé au corps-à-corps, dissimulant derrière la minceur de ses formes une force bestiale redoutable. Décidément, ses compétences physiques le surprendront toujours.

Curieux de savoir si l’autre homme en sait davantage sur le comportement étrange de la Yasei, le muet inscrit quelques lignes sur son carnet afin de lui demander de façon concise :

Saji a écrit:

« Que s’est-il passé ? »

Ecoutant la version du chef d’équipe, il hausse les épaules, préférant ne pas débattre sur son geste et risquer d’attiser d’inutiles tensions au sein du groupe, déjà qu’ils sont menacés par la faune et la flore environnante, il ne manquerait plus qu’ils se disputent et perdent de vue leur objectif de mission. Après tout, tous trois sont chuunins, et doivent avoir un minimum de respect vis-à-vis des autres. Au moins, le sabreur sait désormais pourquoi la kunoichi a pris la mouche. Il commence à la connaître. Et justement en parlant du loup, une voix émerge du silence, interpellant les deux hommes.

Akane. Il semblerait qu’elle ait trouvé une issue de l’autre côté de l’arbre. Parfait. Ils se mettent donc en route pour voir si le champ de roses y est moins large. Si la fente qui s’y trouve est aussi grande que la principale.

Résumé du tour: