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[Mission D] Un souvenir du port [ft Eyana]

Mikami Fuso
Mikami Fuso

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Lun 8 Aoû 2022 - 19:52
Un Souvenir du Port[Conquête+] Malgré les récents échanges entre Yuki et Mizu, qui tendent à apaiser les tensions entre les deux nations, le château d’Ukiyama connaît encore assez mal la région. Votre mission consiste donc à vous rendre sur le Port du Souvenir afin de faire du repérage : identifier les zones sensibles, les points très fréquentés, les cibles d’intérêt. Ne cherchez en aucun cas à attirer l’attention, encore moins à provoquer une bagarre. La discrétion sera de mise pour cette mission.

Se rendre au Port du Souvenir
Effectuer un repérage des points d’attention stratégiques
Faire preuve de la plus grande discrétion sur place



Quelque part, sur la côte du pays de la neige.

« Arrête le navire, jette l’ancre. » Pas de réponse, le ninja s’impatiente auprès de son collègue. « jette l’ancre, maintenant ! Sinon on va se heurte aux plaques de glace de la côte.
-Je me dépêche, la chaîne a gelé.
-C’est maintenant ou jamais Takami !
-On y arrive, mollo… »
L’énorme crochet de métal s’échoue au fond de l’eau, emportant avec lui une lourde chaîne, un instant plus tard, le navire s’immobilise, à quelques mètres de la banquise, « c’est pas passé loin. »

Nous reprenons notre souffle.
Je ferme les yeux, soulagée que nous soyons saines et sauves. Les voyages dans cette région sont toujours périlleux, surtout en hiver où l’épaisseur de la glace peut atteindre plusieurs mètres, raison pour laquelle Kiri veut se doter de plusieurs brise-glaces aux dernières nouvelles. Le gel nuit au commerce, mais aussi aux activités locales. L’absence de trafic maritime rend difficile toute incursion sociale, où nous aurions la foule pour nous dissimuler. Suite à une densité de population assez faible, nous devons tout faire en discrétion et de loin pour éviter d’attirer l’attention sur nous. Une tâche plus difficile qu’il n’y paraît, tant le froid, mais aussi les habitants peuvent nous trahir d’une manière ou d’une autre. Mais surtout, c’est le vent qui rend difficile de tenir : chaque bourrasque nous rappelle qu’une chute dans l’eau se soldera par une hypothermie au mieux et au pire, par la mort. Je descends lentement par l’échelle de corde déployée par le capitaine du navire, puis Eyana me suit.
Nous faisons quelques pas sur l’eau, puis rejoignons la banquise locale. La météo est clémente aujourd’hui.
Pourtant, j’aurais préféré une tempête de neige : ici tout est blanc, la réverbération du soleil sur la neige et la glace me brûle les yeux, je dois plisser le regard pour ne pas être aveuglée. Dans cette ambiance aussi gelée que brutale, nous trottinons jusqu’à la côte, afin de profiter du couvert des arbres. Le plan est simple : trouver un bon point d’observation et mettre à jour les cartes militaires : on cherche les points d’intérêt (hauteur, maison forte, pont), les points fréquentés (le marché, le port) et les points sensibles (demeure du chef de village, du seigneur local, inventaire des livres de comptes et de douanes). Ensuite, se rendre sur place et confirmer tout ce qu’on a pu voir de loin. Consignes importantes : ne pas attirer l’attention et surtout, s’en aller au plus vite.

« Un instant Eyana, »
je retire mes moufles en peau de lapin, « j’ai besoin d’un moment pour déplier la carte et m’y retrouver. » Forcément, les bateaux en provenance de Kiri attirent l’attention ces derniers temps, ils ont préféré nous déposer un peu avant, dans une baie gelée où personne ne va jamais. « Voilà… » Je consulte la carte. « Triangulation pour les nulles, » je dis ça pour moi surtout, j’ignore comment se débrouille Eyana avec une carte, mais j’ai toujours aimé décrire mon raisonnement. « Nous sommes à l’Est d’un sapin millénaire, il est affiché sur la carte. » Je trace une droite à la ligne de plomb, « nous sommes au Sud de Port-du-Souvenir, mais nous ignorons où exactement. Cherchons un autre point de repère. » Autour de nous, il n’y a que la baie, qui n’est pas affichée sur la carte, et un bras de terre qui s’enfonce de la mer et est affiché sur la carte. Je me fie aux graduations sur ma boussole avant de me rendre compte que l’aiguille faiblit déjà. « Une minute, » je sors une pierre de magnétite avant de frotter l’aiguille contre la roche, on récupère le magnétisme et elle pointe de nouveau vers le Nord. « Si je place un point sur le bras de terre et que je me réfère aux graduations, » je trace une autre droite à la ligne de plomb, « nous sommes là. » Je marque d’une croix notre position sur la carte.

Je range mon matériel de cartographie et pointe vers la droite du port. Nous n’allons pas directement en ville.

« Nous attirerions l’attention si nous venions en longeant la côte, si on s’enfonce un peu dans les terres avant de venir dans la zone par un chemin, nous serons plus discrètes. On nous prendra pour des voyageuses, nous aurons toute légitimité à repartir par là où nous sommes venues, ou à défaut, par la côte au motif de l’exploration des forêts. » De toute manière, nous n’allons pas parler aux locaux, le patois local nous démasquerait vite. « Viens, on passe par la forêt, il y aura moins de vent et nous arriverons forcément à un chemin. Je garde un œil sur la boussole. C’est quand même sympa la cartographie, je vais prendre en note les points d’intérêts éventuels pour d’autres groupes qui passeraient après nous. J’ouvre la route si ça ne te dérange pas, je vais marcher lentement pour prendre en note ce qu’il y a autour de nous. »

Et forcément ça ne manque pas.
Au bout de même pas une lieue de parcourue, je me prends un arbre.

BONK
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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Jeu 11 Aoû 2022 - 1:02
Abandonnée sur un bout de glace pour une approche furtive, la mission avait d’ors et déjà plus vraiment une apparence de mission de rang D. Quitter le pays, une traversée chaotique à travers un désert de neige, de l’espionnage en territoire hostile. Voilà qui était bien dangereux. Mais c’était probablement là le Kyoi qui plaçait ses pions, préférant récupérer toutes les informations nécessaires pour les prochaines interventions de la Brume en dissimulant cela comme étant une mission routinière. Quoi de moins suspect que des individus que ne pensent pas l’être.

Fuso développait tout un attirail de technique d’orientation à base de triangulation et de cartes approximative laissée par un Capitaine un peu trop agacé par cette mission probablement trop peu payé au vu des risques initiaux déterminé par le bureau d’ordre et d’emploi de la Brume. Une vague de compassion, se changeant en une certaine colère d’être les tributaire d’une frustration extérieure. Une coéquipière qui en faisait une fois de plus un peu trop, alors qu’il suffisait de demander si par hasard, Eyana connaissait le terrain.

Eyana : « Toute ton histoire me semble bien compliquée. La côte vers le Port du souvenir est dans ce sens, ok on ne la longe pas, mais au moins, on connait la direction générale. »

Une pause, un silence, une réponse à toutes ses manipulations hasardeuses étant donné qu’elle n’était pas elle-même une grande exploratrice aux dernières nouvelles, plus expérimentée pour trouver le chemin de la taverne et des restaurants de la ville que sa route en mission extérieure.

Facile à dire, Fuso ne sortait jamais du village.

Eyana : « Tu sais que je suis déjà venue plusieurs fois ici, non ? »

Une évidence divine pour la Céleste, comme la convocation d’une vérité trop difficile pour une empoisonneuse déterminée à être sûre de la route. Un simple haussement d’épaule en réponse et une écharpe qui venait se rabattre devant le visage de celle qui n’avait pourtant jamais froid. Mais sous régime hivernal où la morsure du zéphyr du pays du glace pouvait s’avérer mortel, il n’y avait pas de place au conditionnement physique extrême.

Eyana : « Mais bon, termines ton bazar si ça peut te rassurer. »

Fuso venait ouvrir la route, compléter sa carte, développer un nouvel amour pour un petit esprit d’explorateur. Peut être qu’au final, elle aurait sa place sur un navire, si l’hydrographie et la manoeuvre des voiles et des cordages était l’affaire de l’Anaï, peut être que la Genin inexpérimentée profiterait de tout ce temps pour aiguiser des talents de survie et de cartographie.

Après tout, qui de mieux que l’empoisonneuse pour dire quelle baie est comestible ?

Eyana : « Bonne idée, surtout que j’ai pensé à prendre la longue vue du Capitaine. Je la lui rendrais s’il est toujours là pour nous récupérer. »

[…]

Le nez dans son bazar, le papier venait se tordre et se déchirer après un contact direct avant que ce ne soit le crâne de l’apprentie qui vienne se fracasser sur le bois d’un sapin. Une chute au sol, de la bobologie que la Céleste n’irait même pas prendre en compte.

Eyana : « Ahalala, ces jeunes, tous le temps le nez dans leurs cartes et leurs livres. »

Un trait d’humour, cette dernière étant de un, plus jeune, et surtout, appréciant beaucoup la lecture également. L’experte en corps à corps venait reprendre la tête de l’expédition alors que peu à peu, elles arrivaient en vue du port du souvenir. D’un coup d’œil, le duo repère une colline couverte de neige sur laquelle réaliser une première approche.

Eyana : « Donc surtout, notes bien tous les angles d’approche du port, que ce soit terrestre ou maritime, réfléchit de façon tactique et surtout, les moyens les plus simples d’accéder, le nombre de personne maximale dans chaque accès, bref, notes tout avantage ou désavantage stratégique. »

La Céleste n’était pas folle, c’était encore une des nombreuses missions en rapport avec Yuki et si elle ne pouvait affirmer qu’une action militaire était imminente, elle pouvait au moins être sûre que Kiri ou le Daimyo prospectait la possibilité. Pour quelle raison ? Cela, elle l’ignorait complètement. Mais elle viendrait aider Fuso à noter tout ce qui pouvait être d’intérêt et surtout, bien préparer un schéma tactique pour un Maître de guerre.

Une fois en haut de la colline, la Chef déployait la longue vue et commençait l’analyse du port.

Eyana : « Bon… Un Phare, et puis surtout de nombreuses tentes, visiblement les Hyosas vivent dans des conditions très spartiate, mais il nous reste à analyser les points d’intérêt dans tout ce bazar de chalet, cabanes et tente. »
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Mikami Fuso
Mikami Fuso

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Jeu 11 Aoû 2022 - 10:40
« Eh bien, désolé Eyana, mais quand je suis devenue ninja, j’avais signé pour explorer des îles sauvages et découvrir le moindre recoin du pays de l’eau. Pas pour me geler le cul dans un putain de pays de merde, enneigée jusqu’aux genoux, pour une foutre mission commandée par un bougre dans un bureau qui n’a pas confiance en les cartes. » J’ai un soupir, j’ai fait ma crise, je suis de nouveau calme. « J’arrive. » C’est d’un ton défait que je me relève et suit ma comparse plus expérimentée.

J’allais mettre un coup de hache dans le sapin pour me calmer les nerfs, mais ça ne serait pas pro. Quand bien même je viens de me taper l’arbre en question. Je presse le pas pour rejoindre Eyana qui ouvre la voie.
Lorsque nous arrivons à hauteur du port, elle me fait un petit rappel de ce qu’il y a à noter : les points d’accès, le nombre de personnes qui peuvent s’y engouffrer, les désavantages et avantages de chaque entrer. Je reprends mon papier à ce moment-là et commence à prendre en note, un peu en arrière d’Eyana, afin de consigner tout ce qui est utile de préciser.
Des chalets traditionnels, mais aussi des cabanes et des tentes. Si les premiers sont des classiques intemporels qu’on retrouve un peu partout, les cabanes sont différentes : la plupart partiellement enterrées, avec des toits en branches et recouvertes de mousse ou de chaume pour préserver la chaleur. Les tentes me font vaguement penser aux yourtes dessinées dans les parchemins, pour représenter les nomades des temps immémoriaux dont plus personne ne se souvient. Peut-être s’agit-il de populations semi nomades qui vivent ici une moitié de l’année et le reste du temps, vaquent ailleurs ?

« Regarde la grande maison centrale vu village, à proximité du temple : elle est bâtie comme une forteresse, se doit être la maison du chef de village. Plus loin, deux maisons en dessous : la grande baraque extrêmement large, c’est probablement un entrepôt pour la pêche. » Je continue mes recherches en quête d’une cible d’intérêt. « Hey, avec ta longue vue, regarde la maison forte un peu à l’écart du village. » Il y a une sorte de grande demeure à la périphérie du village, avec des murs et une étable, une sorte de village miniature. « La maison d’un riche samouraï peut-être ? »

Il y a un ours qui grogne derrière-nous, curieux de voir deux nouvelles tête non loin de sa forêt personnelle.

« Allez, chou ! » Il s’enfuit lorsque j’esquisse un geste dans sa direction. Ce n’est pas passé loin quand même. Je reprends là où j’avais laissé le dialogue, « en tout cas, le village a l’air d’être assez rural, avec peu de points forts. J’ai du mal à voir avec la neige, mais je crois distinguer une sorte de remblais qui fait office de mur tout autour de la colonie non ? »
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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Jeu 11 Aoû 2022 - 16:27
S’enfonçant dans une neige en haut de la colline, les deux mains de la Céleste viennent en premier lieu dégager tout cet amas blanc qui vient lui obstruer la vue. Elle prend alors le temps d’examiner l’ensemble des alentours à l’aide de son outil de reconnaissance.

Eyana : « Le village semble être avant tout séparé en deux parties. Celle des peuples Tanuki et celle des Hyosa. Il y a en effet, encore à part, sur des hauteurs, ce qui semble être la tente du meneur local, pile au milieu. Les Hyosas semblent être plus au niveau de la mer, sur la façade nord, dans un renfoncement et c’est la seule partie du village qui jouit d’une défense naturelle. »

Elle dicte lentement, pour laisser le temps à sa camarade de tout griffonner, de bien noter les différentes appréciations, voir de réaliser un début de schéma si le cœur lui en dit. De toute façon, le duo va probablement se relayer au vu de la pénibilité de la tâche. L’œil se porte alors ensuite sur les défenses visibles du Port du souvenir. Ou plutôt l’absence de ces défenses, quelque chose qui avait déjà été remarqué à plusieurs reprises par les Kirijines venu ici.

Eyana : « L’ensemble du village n’a pas de palissade, comme s’il ne craignait pas de raid. C’est étrange au vu de la nature barbare des Yuki, comme si le port du souvenir était préservé des assauts externes. La façade sud est dont nous provenons est clairement le meilleur point d’attaque pour un assaut militaire. Les Ashigarus peuvent soutenir les samourais sans les mettre en péril en mêlée grâce aux collines. Cela fait de la partie Tanuki clairement le point d’entrée. »

Le grossissement s’accroit quelque peu jusqu’à aller plus loin, sur la partie opposée du village, pour y trouver des points d’entrées mais aussi d’éventuels autres éléments stratégiques pouvant être intéressant.

En effet, la réflexion était d’avoir une idée détaillée des différents points d’attention, des éléments stratégiques éventuels sans se faire remarquer. C’était une véritable mission de Ninja, presque dans la lignée des ambitions des deux Genins. La réflexion se portait également sur plusieurs plan d’attaques, loin de celui évident, car au-delà des intérêts stratégiques, il fallait prendre en compte les menaces stratégiques, et les Hyosa étaient sans aucun doute possible la plus grosse menace au Port du Souvenir.

Eyana : « Par contre, si on passe par un assaut via la mer, cela serait plutôt sur la partie Hyosa, qui est étirée le long de la côte dans le renfoncement. Difficile de prendre un autre point d’entrée, ils ont soit le port qui fait barrage ou bien les Tanukis. Une petite équipe pourrait par contre facilement s’infiltrer. »

Un autre point à prendre en compte, surtout si le sabotage ou le siège est anticipé, ce sont les ressources. Ces dernières peuvent présenter aussi un avantage dans une terre aussi hostile où l’on s’inflige directement à soi même la politique de la terre brûlée.

Eyana : « Ici, on peut voir les silos, clairement les réserves de nourritures se trouvent dans la partie Sud Est, chez les Tanukis, de même que le bois de chauffage. On peut observer également que les enclos à bêtes ainsi que les petites embarcations se trouvent chez eux également. »

Le dernier élément est celui du matériel militaire et aussi de l’éventuel point de rassemblement des forces armées. Quand on parle en technique shinobis, les frappes d’envergures sont une éventualité et donc raser un quartier ou un bâtiment pour tuer immédiatement des dizaines de guerriers.

Eyana : « Les casernes militaires semblent se trouver sur le port par contre et une autre sur la colline, autour de ce qui semble être la maison de leur leader. Il faut cependant prendre en compte que la neige peut dissimuler de nombreux pièges en cas de défense prévue de leur part. »

Un dernier petit tour à l’aide de l’outil afin d’être sûre de ne rien oublier, de longues et vastes étendues de neige, rien d’original, à perte de vue autour du village, plus on s’éloigne, aucun point d’intérêt particulier ne semble être entrain d’émerger sur le dernier coup d’œil.

La Céleste vient alors arrêter sa reconnaissance et tendre la longue vue à Fuso, se tenant prête à son tour à prendre des notes.

Eyana : « Je distingue difficilement ce qui semble être une forge et de l’artisanat du côté Hyosa, cela en fait possiblement une armurerie secondaire et donc un point d’intérêt. Tu veux la longue vue pour analyser le reste ? »
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Mikami Fuso
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Jeu 11 Aoû 2022 - 19:18
Je prends scrupuleusement en note tout ce qui est dit, n’omettant aucun détail alors qu’Eyana observe à travers la longue vue tout en étant allongée dans la neige, occupée à regarder le village sans être vue par les barbares locaux. Elle énonce les points d’intérêts liés aux deux clans qui se partagent le port, l’endroit idéal pour mener un assaut terrestre, mais aussi pour diriger un débarquement en force sur le port via la mer. Les Hyosa sont étirés le long de la mer, néanmoins, je peine à comprendre la justification derrière : qu’ils soient étalés ne rime pas forcément avec une faiblesse quelconque. Clairement, le village, à défaut d’être bien organisé, semble lourdement équipé, ce qui paraît cohérent avec la réputation barbare des Yukijins. C’est ce qui arrive quand il n’y a pas vraiment d’État, mais beaucoup de barbares qui cohabitent ensemble dans un pays au tempérament rude et à la population rustique. Je m’allonge à côté d’Eyana et observe le village à la longue vue tandis qu’elle prend ma place, je repasse sur les points d’intérêts qu’elle a souligné afin de les voir de mes propres yeux, avant de poursuivre la surveillance ailleurs.
La nourriture et les armes : c’est fait. Le bois de chauffage aussi. Nous avons les lieux politiques et militaires. C’est un tour d’horizon assez complet que nous avons fait, j’essaie tant bien que mal de trouver un autre endroit qui mérite notre attention et merci aux longues heures passées à la bibliothèque, je distingue une similitude.

« C’est un plan centrique. » Je me tourne vers Eyana, « la ville, elle est organisée en cercles concentriques, c’est plus simple pour la défense : sur la colline aux casernes, avec la maison du chef, elle est au centre du dispositif. Ça va être difficile de s’y infiltrer : c’est d’abord des toits en chaume, en périphérie du cercle. Ensuite, plus on se rapproche du centre et des casernes, plus les toits se renforcent. On peut exclure le fait de sauter de toit en toit pour le début des manœuvres je pense. Ça va être chaud d’attaquer tout ça s’ils ont le temps de s’organiser, mais l’avantage, c’est que le bois et la chaume brûlent bien. » Même en hiver.

Je continue d’observer au travers de ma longue vue, en quête d’un détail que j’aurais manqué, mais je ne vois rien d’autre, si ce n’est de la neige, de la neige et encore de la neige. J’ignore quels pièges pourraient être déployés sous cette épaisse couche de neige, mais une chose est sûre : je ne veux pas m’empêtrer dans ce désert blanc.

« D’ailleurs, la guerre, c’est pas un truc qui se fait au printemps ? Les armées qui marchent sur leur estomac, tout ça tout ça ? »
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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Ven 12 Aoû 2022 - 2:02
Fuso ne relève aucun détail supplémentaire depuis leur point de vue dissimulé. De légers flocons de neige commencent alors à chuter du ciel sur le duo. Au même moment où l’empoisonneuse mentionne un détail de stratégie militaire intéressant qui mérite d’être noté dans un coin du schéma et des notes.

Une fois le tout terminé, la Céleste vient effectuer un mudra puis stocker les notes d’espionnages dans un des sceaux présents sur son corps.

Eyana : « Si c’est une prospection de guerre qu’il y a, alors, aucun doute que ce sera pour le printemps plutôt que l’hiver. Du moins, s’ils ont le moindre sens tactique je suppose. »

C’était logique, combattre à Yuki en Hiver, c’était comme vouloir combattre la nation de Mizu dans le domaine naval, ce n’était pas impossible, mais c’était affronter l’adversaire sur ses forces alors qu’une bonne stratégie voudrait que le sage capitalise sur ses faiblesses.

Mais il y avait eu plus illogique et les récents essais de perce glace laissait peut être présager que l’eau comptait prendre par surprise le Pays des Neiges, qui s’attends à tout sauf une invasion en plein hiver.

Eyana : « Bien, la reconnaissance est terminée, allons faire un tour tout de même à l’intérieur du village, voir si on remarque quelque chose d’inhabituel. Si on te demande, nous sommes simplement deux marchands venu d’Obon pour prospecter un éventuel commerce de blé et d’orge pour le printemps venu »

Les deux mains de l’être Céleste venait replier la longue vue qu’elle dissimulait de nouveau dans un sceau. A défaut de maîtriser l’art de la Sensorialité, le corps de l’Anaï était un énorme contenant scellé où seul un expert en Fûinjutsu serait capable de récupérer ce qui se trouvait à l’intérieur. Et c’était largement autre chose qu’un pickpocket.

Eyana : « Allons-y, essaye de voir si on distingue d’autres détails, mais on fait rapide, on ne s’attarde pas sur place. »

Les deux mains se posaient dans la terre glacée, le buste de redressait en arrière et les deux genoux se fléchissaient pour permettre au corps de se redresser dans son intégralité. Une main amicale se tendait en direction de Fuso, comme pour l’aider à se relever et poursuivre cette mission de renseignement.
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Mikami Fuso
Mikami Fuso

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Ven 12 Aoû 2022 - 11:10
Le sens tactique et la politique ne font pas bon ménage, je pince les lèvres, consulte Eyana d’un coup d’œil puis porte mon regard sur le village : définitivement, il y a des chances pour que nous soyons confrontés à une guerre hivernale. Déjà que j’ai en horreur la guerre, durant la saison froide, c’est un coup à mourir de faim et de froid sans avoir vu l’ombre d’une bataille, c’est peut-être pour le mieux ainsi. Je ne dis rien, réfléchit aux implications de cette guerre et me mure dans le silence.
C’est un long frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale, alors que l’idée de partir à la guerre me terrorise : des gens meurent en masse, dans l’indifférence absolue. On massacre des types parce que sinon c’est l’inverse qui se produit, on se sent vivant à l’extérieur tout en étant mort à l’intérieur, on voit des choses horribles et par-dessus tout, ça ne s’arrête jamais vraiment.
J’accepte la main fort aimable d’Eyana pour me relever. Il est l’heure de visiter le village, officiellement en tant que commerçantes pour prospecter du blé et de l’orge, mais on ne s’éternise pas sur place. Une attitude qui me convient amplement.

« Ça va aller vite, c’est un petit village. »

Le trajet jusqu’au port est assez court, c’est l’occasion pour moi de visiter un peu l’endroit. Les habitants y sont différents, plus rustiques, moins souriants. Très vite, certains nous tancent de mauvais regards, les étrangers n’ont pas l’air d’y être le bienvenu et si d’autres ne semblent pas choqués de notre présence, j’ai toujours cette impression d’être en terrain hostile. Les étalages des commerçants sont vides ou presque, avec l’hiver et la fin des récoltes, la plupart sont occupés à faire les corvées du village : rénover des fossés, couper des arbres, déblayer la neige. Certains navires ont été mis au sec sur la berge pour éviter qu’ils ne soient bloqués dans la glace. Il émane du village une ambiance un peu morte, la saison hivernale est déjà ruse à Kiri, à Yuki elle doit l’être encore plus.
Les réserves de blé et d’orge semblent être abondantes néanmoins : les silos à grains sont peu surveillés. Le poisson aussi : les fumoirs regorgent de harengs et de saumons. Néanmoins, si la nourriture ne manque pas, j’ai l’impression que l’activité est au ralentie et l’ambiance morne. Y aurait-il des dissensions internes au sein du port ?

« C’est une drôle d’atmosphère, tu ne trouves pas ? »

Comme s’ils n’allaient pas attendre Kiri pour partir en guerre.
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Anaï Eyana
Anaï Eyana

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Ven 12 Aoû 2022 - 11:57
Le lieu regorge de discussions politiques, Tanuki d’un côté, Hyosa de l’autre, la différence est assez rapidement frappante. Certains ressemblent à des Mizujines, d’autres à l’idée commune que l’on peut se faire des barbares de Yuki. Rien de choquant pour la Céleste qui voit dans ces deux tribus des modes de vie différents mais inlassablement incompatible si l’un ne prends pas le pli sur l’autre.

Les discussions présentent laisse penser qu’il y a eu un changement dans le leader depuis la dernière fois. Une certaine Hyosa Eirika aurait pris la tête du port, à la place de son père. Cela reste le même clan au pouvoir au final. Le duo laisse traîner ses oreilles mais ne s’implique surtout dans aucune conversation. Il n’est pas question de se faire remarquer.

En examinant d’un peu plus près la partie du Clan Hyosa, il est possible de voir qu’une partie semble être en reconstruction, comme si le village avait récemment subit les affres d’une guerre, au cours de l’année dernière du moins. C’était des petits détail que la Céleste avait manqué lors de ses passages. C’est le genre de chose qu’on ne voit qu’avec un examen attentif des lieux tant les points de passages des voyageurs est concentré sur le port.

La maison du leader se trouve sur une colline dont le point est facilement défendable, comme le baraquement principal, même sans palissade, l’accès ne sera pas facile et il y a fort à croire que c’est un point de retranchement. Si le village est loin d’être aussi protégé d’un village caché ou la capitale des différents gouverneurs de Mizu, il est quand même bien mieux pensé que les villages ruraux de l’archipel. Selon l’élément de surprise, cela peut être ou non, une prise difficile.

Si c’est bien là une prospection guerrière qui a lieu.

Quelques détails supplémentaires sont notés dans un coin de la tête pour être rajoutés plus tard sur le carnet, quelques points d’intérêts qui n’étaient pas visible depuis la colline.

Eyana : « Oui, l’ambiance est particulière, ils doivent avoir peu de visiteur en hiver et pourtant, nous ne semblons pas vraiment les interpeller. Ils ont l’air d’avoir l’esprit ailleurs. »

Un coup d’œil en direction des fumoirs et des silos avant d’échanger un regard avec sa camarade de mission.

Eyana : « Par contre, ce sont de sacrées réserves, sûrement pour l’hiver, mais cela peut servir de très bon stock sur place pour une armée qui viendrait prendre pied ici par exemple. »

Des chuchotements, lorsque personne ne se trouve autour afin de s’assurer de la confidentialité de leurs échanges. Un dernier petit tour au niveau du port, probablement l’endroit le plus connu. C’est aussi principalement le lieu le plus fréquenté avec la colline où se trouve le leader. Le gros de l’activité se trouve dans ce point. Ce qui reste assez surprenant, c’est que même durant la visite du lieu, aucune personnalité d’intérêt semble avoir émergé. Personne avec une escorte, semblant donner des ordres ou autre signe particulier. Seraient-ils tous en déplacement ?

Eyana : « Bien, je pense que nous avons vu ce qu’il y avait à voir. Dès qu’on peut, on s’éclipse. »

Ce qui signera la fin de la mission.
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Mikami Fuso
Mikami Fuso

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Ven 12 Aoû 2022 - 14:52
Aucune personne d’intérêt, aucune agitation particulière, un trafic important au niveau du port, une ambiance maussade. C’est un bien étrange tableau qui se dessine sous mes yeux : j’imaginais autre chose de Yuki, je songeais à endroit violent, barbare, avec des habitants méfiants et une ville en ébullition. Au contraire, c’est une ambiance vide, avec peu de couleurs, un paysage terne et des gens qui semblent apathiques. Même Eyana fait ce constat, lorsqu’elle me murmure que les gens sont absents, avec un esprit concentré sur autre chose. Très vite, elle donne le signal du départ et nous repartons sans susciter aucune attention, c’est étrange comme sensation. Celle de partir sans avoir rien acheté, sans avoir discuté, nous sommes venus, nous avons vu, nous avons disparu.
Le chemin de retour se fait dans un calme qui témoigne de l’étrangeté de notre mission, je n’ai pas cœur à dire grand-chose, si ce n’est que nous marchons dans nos traces pour économiser nos forces et que la forêt du pays de la Neige est aussi belle que glacée. Un peu morose, je ne trouve pas grand-chose à dire pour alimenter une discussion, le port du Souvenir doit avoir déteint sur moi, car c’est sans grande conviction que je marche jusqu’à la baie où nous avons mis pied à terre.

« Quand même, » c’est mon sens de l’humour qui déclenche la conversation, « tout ça pour ça. Je savais que les gens des pays froids avaient un tempérament violent et austère, mais là, je me croirais dans un pays sauvage… Iwa ? Ce n’était pas le pays de la terre qui écope de tes sarcasmes à chaque fois qu’il faut citer un comportement répréhensible. C’est si terrible comme endroit ? Ou alors c’est une blague entre ninjas confirmés ? »

N’empêche, ce doit être un beau village si on est amateur de minéraux.
C’est la remarque que je me fais alors que nous trottons sur l’eau pour rejoindre le navire. Le capitaine a un soupir de soulagement en nous voyant de retour. On embarque sans attendre et le maître du navire fait signe à ses hommes de lever l’ancre, retour express à Kiri sans attendre. L’un des hommes fait souffler le vent dans les voiles et nous repartons vers le village caché de l’eau sans plus attendre.
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