L’ordre de mission était donné.
Le rouleau déficelé encore en main, Satoshi avait décider de faire les beaux yeux à la secrétaire et avait ainsi mis la main sur une information de plus : L’adresse de son partenaire. Quelques compliments suffirent à lui faire rouler les yeux, apparemment cette information n’était pas secrète, elle la lui donna en insistant pour qu’il la laisse travailler.

Ici, tout le monde était assez ouvert d’esprit, pas comme dans le désert où il aurait surement dû menacer, soudoyer ou violenter quelqu’un pour avoir une adresse. Enfin bref, il rangea le bout de papier où on avait griffonné l’adresse d’Iranos Daiki, l’autre Genin qu’il devrait prendre comme son binôme pour cette mission d’infiltration. Il n’eut donc qu’à faire un arrêt par le premier commerce du coin pour trouver ce dont il avait besoin. Acheter des vêtements qu’affectionnait particulièrement les hommes travaillant dans les mines était son premier objectif et sa route se termina devant la porte de son collègue quelques dizaines de minutes plus tard. Il prit soigneusement le temps de déposer le colis avec une salopette trop grande, une chemise et des bottes de travail devant la porte avant de cogner.

Toc, toc, toc.

Reculant d’un pas, l’homme tatoué pris le temps de s’allumer un bon cigare aux saveurs de son pays natale. Il huma celui-ci et quand la porte s’ouvrit, il lança au brun le parchemin de la mission. Les deux hommes s’était déjà croisé après tout. Ils se savaient donc ninja et assez bien équiper pour faire face à une mission comme celle-ci. Il le laisserait donc se faire une idée avant de lui en dire plus. Mais grossièrement, son plan consistait à salir un peu ses vêtements pour les rendrais véridique, ensuite le duo irait se saouler au point d’attirer l’attention, faire parler les plus bavards et infiltrer l’organisation clandestine. À moins, que Daiki n’ai quelque chose de mieux à lui proposer, mais à son œil de guerrier, un Genin accoutré d’arsenal ninja, d’un bandeau frontal et de ses techniques aurait tout le mal du monde à intégrer la classe des travailleurs.

Soufflant la fumée de son cigare, un sourire naissait sur son visage alors qu’il voyait son partenaire le dévisager.