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6/03. Tribale poursuite

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Dim 7 Nov 2021 - 16:19
6/03. Tribale poursuite 7uy2
_________________________________

Dernier combattant, celui-là se présenta avec son bâton et son masque tribal. Énigmatique, il ne fit aucun geste de trop, se contentant de marcher jusqu’à l’aire de combat qui avait été fixé sur une sorte de zone fracturée de multiples plaques telluriques enchevêtrées. Le plus exotique des membres de cet équipage se plaça, puis attendît, calme un vieux chêne, que son antagoniste se présente.
Dans ses yeux luisaient deux émeraudes de sagesse.

Quel secret cachait-il ?

Voici les règles et indications à suivre :

  • Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 48h pour répondre.

  • Vous pourrez demander jusqu'à deux délais de 24h durant tout l'événement.

  • En cas de non-respect des délais, votre tour sera sauté une première fois. Si cela se reproduit durant l'événement, vous serez exclu du combat.

  • Seules les techniques validées avant le dimanche 07 novembre inclus pourront être utilisées durant ces affrontements.

  • Respectez les règles présentes dans notre Système de combat et notre Guide du Combattant.

Règle(s) spéciale(s) pour ce groupe :
  • Ce combat est le troisième dans l'ordre chronologique et se déroule sur la partie gauche des surfaces d'entraînement. L'espace a été aménagé pour reproduire un terrain fracturé et désarticulé, comme s'il y avait eu un tremblement de terre.

Ordre de post :
  • Metaru Anzu

  • Narrateur
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Dim 7 Nov 2021 - 17:36
Alors que le sol semblait s'être effondré sur plusieurs endroits, comme s'il y avait eu un tremblement de terre, la silouhette de l'homme tribal qui l'attendait apparaissait dans la vision de la jeune Metaru. Anzu pouvait voir ce qu'ils appelaient "le pirate le plus exotique du groupe", mais pour elle, tout ces pirates sont exotiques. Ils ont tous des airs de barbares, mais ne s'étant pas prêté aux affres du chaos pour suivre la lumière de cette grande prêtresse que vénère leur capitaine. Elle est curieuse d'en savoir plus, surtout sur cet homme qui est bien énigmatique, mais elle ne pouvait pas se résoudre à oublier son but premier : leur montrer comment se bat les shinobis. Elle ignore s'il a du chakra, comment il se bat, ni même s'il connait des arts shinobis, mais si des samouraïs dépourvu de chakra pouvait être dangereux, un pirate avec moins d'honneur et plus d'imprévisibilité pouvait l'être encore plus.

- C'est donc toi mon partenaire.

Pour sa part, elle était comme d'habitude armé de son ombrelle qu'elle tenait contre son épaule, toujours dans son costume assez traditionnel. Elle avait pu le remplacer depuis le tournoi, et elle a pu récupérer de la puissance de la technique d'Aizen. Si certes elle paraissait moins ... paré au combat que l'homme qui se trouvait face à elle, il en était autrement, une Sendaï pouvait être aussi dangereux qu'un guerrier entraîné avec n'importe quel objet.

- Metaru Anzu, jonin et kunoichi de Kumo, j'attend beaucoup de vous tous. J'espère qu'après cette "démonstration", on saura trouver un endroit où parler plus en détails.

Après tout, toujours dans l'optique de récolter des informations pour la banque, des informations sur leur nouveaux alliés ne sera pas de refus. Elle place sa main au niveau de son oeil, activant ainsi le sceau qui se trouvait à l'intérieur, le faisant luire d'une lumière émeraude, puisse se prépare tout simplement à ses premiers assauts.

Résumé:
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Mer 17 Nov 2021 - 8:37
6/03. Tribale poursuite 7uy2
_________________________________

Au milieu du plateau déstructuré, le masque assombri par le crâne d’un animal mort qu’il portait en couvre-chef, l’inconnu attendait, silencieux, immobile comme un menhir, que le moment vienne de prendre les armes. Il ne fit pas un bruit, pas un geste : il se contenta d’observer, calme comme l’eau qui dort. Il jeta ses yeux dans ceux de la Metaru par alliance sans y mettre ni de haine, ni d’envie. Stoïque, comme une vieille statue figée dans l’espace, il écouta. Ses yeux énigmatiques verrouillés sur la fine silhouette de la kunoichi, il tenta de prendre en considération ses paroles puis, naturellement, jugea nécessaire de répondre.

« Bu sharafdir. Eng zo'r g'alaba qozonsin. »

Il tapa de son bâton sur le sol, puis porta sa main jusqu’au sommet de celui-ci. Un étrange orbe azuré, qui n’était pas sans rappeler le diadème sur le front de la Prêtresse d’Isonade, se mit à luire lorsqu’il récita des cantiques et que sa main passa autour comme un voile.

« Yoshlik shafaqi, yozgi kun.»

La lumière s’éteignît. Rien ne se produisit. L’étranger fit pivoter son bâton qui tournoya dans les airs, avant de le replacer en diagonale dans son dos, le faisant tenir par des hanses déjà intégrées à son costume.
Et puis, sans s’annoncer, il chargea le cœur tranquille en contournant les récifs déchirés de ce plateau dévasté. Il avala la distance qui le séparait d’Anzu avec une telle vélocité que vous comprîtes une chose : cet homme avait une grande maîtrise du combat à mains nues.

Spoiler:
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Ven 19 Nov 2021 - 17:02
Un langage indigène ou autochtone ? Voilà un étrange moyen de se présenter, mais cela intéresse tout autant la demoiselle. Un éclat de curiosité vient s'inséminer dans son œil en direction de l'étrange pirate, certes, elle ne risque pas d'avoir beaucoup d'information avant de réussir à décoder son étrange dialecte, mais cela est un défi qu'elle acceptera de tenter plus tard. En attendant, la violette observe son incantation, semblant concentrer dans son cristal, un cristal identique au diadème de la Prêtresse, sans doute un objet sacré ou qui a été sacrée par cette dernière, peut-être même que du chakra est contenu à l'intérieur, tandis que la Metaru utilise son oeil pour pouvoir un peu mieux observer le cristal qui a sans doute été infusé par du chakra. Dans tous les cas, Anzu pense qu'il ne s'agit pas d'une arme, ou alors tenta-t-il de faire un Iaï avec son bâton ? Rien ne la surprendrait si c'était vraiment le cas, ce qu'elle a déjà vu n'est pas commun.

- Un combat bien intéressant se profile.

Dit-elle en le voyant s'avancer à grande vitesse d'elle, tandis qu'elle manipule du chakra, puis lui envoie une grenouille composée de chakra dans sa direction ... sauf que cette grenouille qui saute vers elle se multiplie encore et encore, formant aux yeux du pirate une armée de grenouille qui vient entaché sa vision, rendant la perception de la demoiselle pratiquement impossible. Après, peut-être tenta-t-il de continuer de foncer dans le tas, ce qui est téméraire, mais pas impossible.

Ses mains jonglent différents jutsus avant de former un clone qu'elle disperse ici en même temps qu'elle se déplace dans une autre direction, tandis qu'elle envoie un parchemin explosif sur lui, le faisant d'étonner prêt de lui tandis que les différentes Anzu se séparent pour ne pas être cible d'une attaque groupée.

Bien qu'elle commence doucement, elle compte bien faire continuer le combat le plus longtemps possible, plus elle a d'informations, plus elle aura de la matière pour commencer une étude sur cet être déjà bien intéressant.

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Mar 23 Nov 2021 - 21:30
6/03. Tribale poursuite 7uy2
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Il courrait en tentant d’avaler la distance qui le séparait de la bibliothécaire. Son cœur battait à tout rompre, ses tempes se gonflaient d’adrénaline et il avait l’impression d’avoir avalé de la glace, tant son gosier était crispé. L’idée d’asséner des coups à cette étrangère n’était aucunement dérangeante d’un point de vue éthique, à contrario de certaines coutumes qu’on pouvait avoir dans le Yuukan civilisé. Il était en fait plutôt inquiet, étant confronté à la seconde femme de Kumogakure qu’on opposait à leur horde hétéroclite : que dire de la première, particulièrement violente, et qui avait criblé son arène de lames mortelles. Dans sa tribu, les femmes étaient toutes guerrières ou sorcières, et la plupart des hommes les redoutaient bien plus que ceux qui pouvaient être dotés d’attributs viriles : on ne taisait plus, dans leurs commérages tribaux, les récits glaçants de leurs ongles pareils à des griffes déchirant des morceaux de chair, de leurs mâchoires robustes se referment mortellement sur les gorges des gibiers qu’elles chassaient comme des lionnes, ni ces combats féroces grâce auxquels elles pouvaient choisir leur mâle lors des épousailles ritualisées de la Troisième Pleine-Lune.
Combien de fois avait-il vu ces folles s’étriper pour s’arracher les plus beaux spécimens.

Lui-même avait été marié, jadis. Sa femme était belle comme un menhir : une mâchoire parfaitement carrée, le menton bien en avant, les épaules larges et des mains plus solides que les pattes d’un ours. Pour l’avoir comme mari, elle avait écrasé plusieurs concurrentes avant d’avoir le bras disloqué sur son dernier combat. Elle en avait gardé une trace ad aeternam, une large cicatrice qui roulait de ses deltoïdes jusqu’à la moitié de son biceps gauche. Une splendide cicatrice qu’il se plaisait à contempler, car elle était symbole de force et de réparation : un peu comme lui, un peu comme son mantra. Mais c’était avant que l’équipage du Capitaine n’assombrisse l’horizon avec ses oripeaux noirs.
Depuis, de l’eau avait coulé sous les ponts.

Tandis qu’il continuait de fuser vers l’étrangère, il fut le destinataire d’un curieux projectile : l’inconnue, après avoir composé quelques symboles étranges avec ses mains, comme les autres, propulsa vers lui une créature batracienne pour la mettre en travers de sa route. Il ne se laissa pas impressionner, tout de même conscient d’avoir affaire à une sorcellerie comme on pouvait en faire chez lui, naguère. Alors il arma son poing et frappa, d’une pichenette pour le détruire. Mais de cette pichenette naquit des torrents de doute : le batracien se démultiplia en une série infinie de ses semblables et son poing, qui fut passé à travers, ne rencontra rien de consistant.
Il avait été dupé et il ne se rendit compte de son erreur qu’une fois que l’illusion se dissipa, pour qu’une autre arrive : l’inconnue s’était dédoublée. Il eut à peine le temps de se rendre compte de cette supercherie qu’un autre problème autrement plus important attira son attention : près de lui brûlait un étrange papier. Par réflexe, il voulut l’éteindre avec le papier mais à peine leva-t-il son appui que le parchemin explosa.

La détonation le propulsa plusieurs mètres au loin. Il fit plusieurs roulé-boulé en tentant de se rétablir ; pour se redresser, il dansa plusieurs fois sur le même pied avant de finir par trouver une stabilité. Toute la peau de son torse était criblée d’une brûlure modeste mais douloureuse. Son visage, en partie protégé par le crâne qu’il portait sur la tête, accusait également de larges rougeurs. Il était à part ça bien en vie, et plus qu’apte à prendre sa revanche. Il observa, à une certaine distance, la double réplique de son antagoniste. Ne sachant laquelle cibler, il décida d’employer une méthode singulière.

Il leva son poing dans les airs, brandissant son bras bien haut, avant de le faire retomber avec une puissance herculéenne sur le sol déjà fracturé. Naquît alors un séisme qui fit se lever, dans un large rayon autour de lui, d’imposantes strates de terre qui se percutèrent les unes les autres dans un fracas tonitruant et avec une violence monumentale.

Le public avait pu voir, au combat précédent, le large charpentier abattre sa masse sur le sol et propager jusqu’à sa cible une large onde de choc qui aurait pu balayer ce dernier. Mais là, c’était d’un tout autre niveau car le poing ne fit pas que ravager la terre : il déclencha un séisme destructeur qui puisa son l’ampleur de son potentiel de destruction dans une force colossale, extraordinaire. Telle que celle qu’on avait pu voir avec le pirate qui avait franchi le Cap Majeur du Détroit de Feu. Mais différente pourtant par nature.
Cet homme n’entrait pas dans une rage frénétique. C’était à l’inverse une force bien plus contrôlée, rationnelle, acquise au prix d’une formidable connaissance de ses propres fibres musculaires.
Et sa frappe, pour déclencher un tel carnage, avait quelque chose de… trop parfait. C’était d’une précision chirurgicale : il avait visé pile là où il savait qu’il déclencherait ce chaos, en utilisant une force monstrueuse.

« Ulardan qo'rqsangiz, chuqurliklar sizni yutib yuboradi. »

La façon dont il livra ses paroles était particulière, comparée aux précédentes. Ce fut une sorte de râle profond, comme un message subliminal ou très vague. Les mots venaient des profondeurs, mais chaque syllabe fut prononcée avec de tels soins que cela ne pouvait faire penser à une force venue d’autre part. Non. Ca venait bien de lui. Mais il avait appris, au sein de la tribu, à imiter la voix des secrets antiques.
Après tout, il était l’héritage d’une longue lignée d’indigènes.

Cependant que le sol devenait un enfer mortel, une vague impression de synchronisation prît Anzu au dépourvu. En activant ses sens chakratiques, elle pouvait voir en lui quelque chose de spécial : des créations qui n’en étaient pas. Tout cela se passait sur une sorte de plan dimensionnel inconnu, invisible. Comme s’il était au milieu d’une foule.
Comme si ses ancêtres combattaient avec lui.

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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Dim 28 Nov 2021 - 22:29
Passionnant ...

Alors qu'Anzu comptait juste observer comment il manipule son chakra et voir l'impact de ce dernier dans son bâton, elle remarque des tas et des tas d'ombres, une armées de fantômes composés de chakra qui semble venir l'accompagner, mais autre chose aussi. Devant ses yeux venaient de se jouer un moment de sa vie, un moment intime mais lui révélant beaucoup de chose sur lui, mais surtout qu'il ne compte pas la prendre à la légère car c'est une femme. Prendre une kunoichi à la légère n'est pas la meilleure des idées en même temps. Mais elle sait aussi quelque chose : il ne connaît rien à l'arcane du Genjutsu, et probablement des arcanes shinobis, ce qui fait qu'il tombe dans le panneau très facilement. Elle comprend alors qu'elle a un avantage certain qui va lui permettre de pouvoir contrôle le combat bien plus facilement.

Cependant, elle comprend bien vite qu'il ne se laisse plus se tenter à venir l'affronter au corps-à-corps, probablement que les deux clones le dissuadent de tenter de faire un coup qui a une chance sur deux de rater. Elle comprend cependant en voyant ses bras qu'il compte faire une attaque sur le sol, compte-t-il vraiment détruire le terrain pour tenter de la toucher ? C'est ce qu'il fait, et il semblerait qu'elle ne soit pas capable de tenter de faire une protection digne de ce nom.

Heureusement, elle peut tout de même éviter le plus gros des dégâts, manipulant les mudras pour se recouvrir d'une armure qui vient recouvrir l'entièreté de son corps. Difficile de savoir si ça va encaisser tous les dégâts, car elle voyait bien que l'homme semble aider par ces multiples apparitions spectrales. Elle comprend que ce n'est pas la meilleure défense qu'elle pourra mettre en place, mais soit, il faut bien souffrir pour le savoir.

Son armure encaisse une bonne partie des dégâts ... voire même l'entièreté alors que les grabuges du tremblement de terre monte jusqu'au genou. Elle ne peut plus bouger, ce qui ne l'avantage pas face à un pugiliste qui pourra en profité, du moins, tant qu'elle peut bouger les hanches, c'est encore possible. En tout cas, cela permettra de voir comment ces esprits vont pour l'aider à venir l'affronter de front.

Elle manipule les mudras, avant de concentrer dans sa main une grosse quantité de chakra, on va voir comment il se défend des projectiles maintenant. Elle abat son poing de le vide, et une immense quantité de projectile semblant à de la poudreuse émeraude vient s'abattre en direction du pirate shamanique.

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Mar 21 Déc 2021 - 10:56
6/03. Tribale poursuite 7uy2
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Le séisme gronda sur toute la zone, et même les gradins tremblèrent sous l’ampleur de ce micro-cataclysme. D’énormes blocs de roches émergèrent des profondeurs et se fracassèrent les unes contre les autres, pulvérisant au passage les clones de la Sendai. L’étrange autochtone avait prononcé des paroles, tout en sachant pertinemment qu’il risquait peu d’être compris par ce peuple d’un autre continent. Au milieu du tumulte, il fonça droit vers Anzu pour raccourcir la distance.

La Sendai parvint à sortir de son massacre tellurique. Il ne sut comment précisément, mais il avisa la robustesse de cette guerrière avec une déconcertante admiration. Cette adversaire était de taille : on ne lui avait pas menti sur le compte des ninjas. Il avait vu une sorte de peur dans les yeux des marins. Il comprenait à présent pourquoi.
Mais nul n’ignorait le talent de l’Exotique.

Il fonça, alors que les poussières diamantaires de chakra pur mitraillaient son corps. D’innombrables perforations vinrent frapper sa personne, passèrent à travers le cuir épais de son épiderme sauvage, fustigèrent ses membres en pénétrant ses muscles. Son visage écorché, son organisme déchiqueté, il continua néanmoins de tracer une course mortelle à contre-courant des rafales lacérantes qui pleuvaient sur lui, s’enfonçant à travers la technique de la Sendai pour la contraindre à consentir le combat rapproché.
Car oui, ce sacrifice était loin d’être idiot. En affrontant la douleur et par pure abnégation, il venait de refermer l’espace qui le séparait de la dame.

Les sens de la Sendai étaient encore activés. Et cela lui procura d’autres visions : le paysage fantomatique de l’indigène muta pour lui révéler une part de son histoire…

* * *

[New] Historique des Hordes d’Isonade – Le Diable
Il y a quelques années…

Dans une très large yourte, il continuait de plonger son crochet à travers le cuir épais d’un sanglier que sa femme avait abattu. Après l’avoir dépecé, il espérait tirer parti de l’épaisseur de sa peau pour réparer sa toile fragilisée par la dernière tempête. Coudre, il savait faire car non seulement il était accoutumé à faire ce genre de menue réparation, mais en plus il lui arrivait très fréquemment, en tant que guérisseur du village, de suturer des vivants.
Sa femme était à côté de lui, occupée à broyer des herbes pour faire des onguents, et surveillait attentivement les mouvements et les courses de ses triplés. Depuis qu’elle avait accouché de ces deux filles et de ce garçon, dans la même portée, elle ne cessait de jeter des coups d’yeux alertes à ce qu’ils pouvaient manigancer : à trois, c’étaient de vraies petites canailles. Ils avaient hérité de l’esprit vif de leur père, plutôt que de sa force à elle. Dire qu’elle préférait la castagne aux casse-têtes était un euphémisme : elle se bagarrait au moins une fois par semaine.
Mais ce jour-là, un adversaire peu commun s’invita.

Tout dérapa à une allure incontrôlable. Après des cris de terreur, elle sortît et vît les flammes envahir leurs peaux. Les pendoirs sur lesquels séchaient viandes et poiscailles avaient déjà été renversés et pillés, et des barbares envahissaient leur village en essayant d’attraper les plus jeunes et en charcutant les plus âgés. Son mari sortît et afficha un air de stupeur. Elle lui ordonna de se sauver avec les enfants, puis s’empara d’un hachoir, d’un bâton et d’un crochet sur lequel elle suspendait habituellement les carcasses qu’elle saignait.
La suite fut une littérale orgie de sang. Elle vomît toute sa haine à ces envahisseurs, tailla au vif en utilisant ses connaissances dans l’art de découper le gibier pour anémier ses ennemis. Elle planta son crochet dans des gorges, arracha des yeux, étrangla des voleurs, décapita un tueur ventripotent qui brandissait la tête d’un cousin, puis elle chargea, barouda si fermement avec d’autres défenseurs contre ces meurtriers qu’ils durent battre en retraite.
Alors ils dansèrent, ensembles, unis comme une seule et même famille, et intimidèrent leurs assaillants par une féroce coutume tribale qui consistait à se scarifier en hurlant des louanges aux ancêtres et en convoquant leurs forces. Son frère se rapprocha d’elle ; parmi les hommes, c’était un des plus braves.
Son mari, au loin, regarda avec un air terrorisé la cavalcade de ses pairs. Les barbares fuirent dans la direction opposée, ne laissant derrière eux que flammes et cadavres, alors que la danse guerrière continuait de barrer le passage et interdisait toute velléité de revenir pour poursuivre la mise à sac.

Mais soudain, les barbares revinrent. De l’autre côté, il y avait pire que la violence frénétique des indigènes. Ils hurlèrent et se fracassèrent sur les haches et les outils des autochtones dans un chaos de feu et d’acier. Ils brisèrent la danse tribale, mais la fureur des défenseurs du village les tint en haleine.
Et puis quelque chose siffla au loin. Une forme fugace jaillît des bois, puis disparût.

La femme du guérisseur, brave et farouche, se tourna et vit son frère tomber à genou en écarquillant les yeux. Il tendit les mains vers elle en signe de désespoir, puis s’effondra.
Devant lui se tenait une abomination. La créature possédait deux ailes noires, des orbites révulsées dans lesquels on aurait dit qu’une peinture noire s’était diluée et un sabre dans chaque main, le premier se délogeant à l’instant du corps de son frère. Son teint gris et sa peau qui se corrodait étaient déjà souillés du sang de ses congénères. Elle hurla en fonçant dans sa direction. Mais il était déjà trop tard.
Le guérisseur n’en crut pas ses yeux. Sa femme était réputée pour sa force, au point d’être capable de déraciner un arbre. Mais lui, il la tint en respect puis l’obligea à reculer, alors qu’elle tentait de planter son crochet dans son corps. Il ne lui donna pas cette opportunité. Alors qu’elle abaissait son bras vers sa tête, il fit basculer son sabre vers le haut et perfora le membre pendant l’attaque, l’empêchant d’aboutir. Elle tenta un coup du bras restant, mais il disparut de sa trajectoire puis, d’un geste vif et assuré, il sépara le segment du reste de son corps en réapparaissant.
Le guérisseur cria quand il vit le bras de sa femme tomber par terre. Mais c’était trop tard.

La créature battît des ailes, puis se hissa vers les cieux en emportant le corps de sa bien-aimée. Elle jeta des yeux désespérés vers son homme et ses enfants, laissant rouler le long de ses joues de longs sanglots de sel. Là, elle fut mise en pièce par les serres de ce monstre qui fit pleuvoir son sang sur tout le peuple indigène. Et puis il disparût de nouveau.
Une seconde plus tard, les yourtes volaient et son peuple mourrait. La présence du diable à l’épiderme écaillé, aux yeux noirs de ténèbres et aux veines bleuies, changea drastiquement la donne : les autochtones périrent par paquets en quelques minutes, alors que le monstre disparaissait et réapparaissait à différents endroits, toujours dans un tumulte ravageur et chaotique qui répandait des entrailles et faisait rouler des têtes. Les siens hurlaient de terreur en courant dans les taillis, poursuivis par l’ombre mortelle et insaisissable de cette mort sans âme venue de nulle part. Les barbares n’attaquaient même plus : ils se planquaient, car les rares qui étaient encore visibles succombaient aussi à cette furie destructrice, parfois eux aussi emportés par les serres de la chose. Cette engeance de la haine ne distinguait ni ami, ni ennemi : elle se contentait de massacrer sans regard sur ce qu’elle avait sous la main.
A la fin du carnage, il leva les yeux vers le ciel. C’est là qu’il vit, au-dessus des flammes, la forme funeste de ce fléau en train de contempler son propre chef d’oeuvre. Ce village était devenu un immense cimetière teinté d’hémoglobine et dévoré par les flammes.
Un barbare approcha d’eux. On le frappa lourdement sur le crâne, et puis il sombra dans le chaos.

* * *


Il ne fallut pas bien longtemps à Anzu pour comprendre après cette vision que l’autochtone avait été la cible d’un raid du Capitaine, qu’il avait ensuite dû servir en tant que serf, avant qu’on ne décide d’exploiter sa force et ses talents de guérisseur.
Et c’est bien parce qu’il savait soigner les autres qu’il marmonnait des trucs étranges alors que son bâton luisait une nouvelle fois et que les ombres fugaces des ancêtres le nappaient de leurs bras squelettiques.

Lorsqu’il arriva sur elle, ses plaies s’étaient refermées pour la plupart.

« Bu sizga qarshi emas. »

Il fit alors émerger de sa dextre une forme vaporeuse de quelque chose qui ressemblait à du chakra, et dont la teinte noirâtre ne présageait rien de bon.
Et puis il tenta de l’enfoncer à travers le corps dAnzu.

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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Ven 24 Déc 2021 - 20:08
Des choses, elle en découvre, elle en découvre même beaucoup sur cet homme. Ainsi, lui aussi a été victime d'une invasion, bien qu'elle ne soit pas présente lors de l'invasion de Kumo, elle pouvait comprendre comment il pouvait se sentir de subir la destruction et l'invasion de son village, mais lui n'a pas choisi la voie de la rébellion, probablement a-t-il eu trop peur de ce qu'elle semble penser être le capitaine. Ce dernier semble capable de se métamorphoser, comme les hommes-bêtes du désert devenus les hommes-bêtes de la Brume, mais l'animal en question ne lui vient pas. Est-ce au moins un animal ? Elle aurait d'abord misé sur la chauve-souris, les ailes semblent en tout cas en adéquation avec cet animal, mais il garde ses deux bras séparés de ces ailes. Difficile de dire si les Yasei ayant le même animal totem peuvent faire de même, elle n'a pas croisé de Yasei chauve-souris, mais cela pourrait intéressé les autres.

Mais c'est surtout cet homme qui semble être le plus intéressant pour l'instant, il semblait manipuler l'Iroujutsu, comme le faisait Sazuka, sa senseï, mais le chakra qu'il utilise n'est pas le même. Est-ce grâce à ces esprits ? A ces ancêtres qui lui confère cette force, cette capacité à soigner ses blessures et ce scalpel noir comme la nuit ? Elle a tellement de questions à lui poser, mais il allait falloir passer outre cette barrière de la langue ... et ne pas se faire poignarder sauvagement, ce qu'Anzu parvient à faire en frappant son bras et détournant la pointe vers l'organe qu'il visait pour passer loin d'elle.

Mais que faire ? Elle n'a pas envie de le blesser d'avantage en forçant trop, surtout que cette forme exotique d'Iroujutsu est intéressante, pareillement pour son histoire. Puis, elle se rappelle de comment son illusion batraciéenne a fonctionner, et comment ce pirate semble être prêt à tout encaisser. Il ne connait pas les arts shinobis, alors peut-être ... elle manipule les mudras, puis, feignant de venir donner un coup, Anzu vient tenter de poser sa main contre le pirate, et ainsi enfermé son esprit dans une illusion où il pensera être libre, mais où seul son esprit pourra se battre et pas son corps.

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Jeu 3 Fév 2022 - 19:13
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Anzu para le scalpel de chakra en inclinant son ombrelle pour dévier de la trajectoire la frappe incisive de l’Exotique. Pour quelqu’un d’accoutumé à l’art de l’Iroujutsu et qui plus est experte dans le domaine de la sensorialité, il ne fut pas difficile de déceler l’énergie tranchante qui se dégageait de cette paume et le potentiel des dégâts internes que cela pouvait causer. A ce titre le parallèle avec les techniques de l’Ancre Fantôme précédemment usée par l’Eclaireur avait tout lieu d’être fait : c’est comme si les Pirates s’étaient entraînés à passer à travers les diverses défenses de leurs adversaires, soit par la force, soit par des arts sorciers, vaudous.

Le guérisseur d’autrefois quant à lui ne fut pas surpris de voir une contre-attaque et dans la forme, Anzu manqua de soigner son approche pour pouvoir espérer établir le contact espéré avec sa main. L’Exotique se contenta d’esquiver sa paume, craignant d’être électrocuté comme avait pu l’être le Charpentier au tour précédent, ou de se laisser surprendre par une autre forme de « magie noire », ou ce qu’il estimait comme tel, ignorant bien des choses sur les arts shinobi.

Eclairé du fait qu’elle parait les coups avec son ombrelle, l’Exotique riposta. Il ne s’occupa pas de la main que la kunoichi envoya vers l’avant pour le toucher, non. Il se concentra sur celle qui tenait son arme, plus en arrière, en envoyant ses gros doigts rôdés par le labeur pour emprisonner sa main.

Cette fois, il lui serait difficile, même si elle échappait à sa prise, de bloquer son coup. Emportée dans l’élan de sa frappe, l’Exotique s’enfonça dans un timing tout à fait précis, millimétré : cette fraction de seconde qu’il restait à la kunoichi pour réagir. Pourtant, dans son regard, quelque chose de gris habillait son humeur. Il ne put le traduire, mais si elle avait pu le comprendre, elle aurait entendu ceci :

Ne m’en veux pas.

Cet homme ne voulait pas se battre. Il y était contraint. Quelque chose l’attachait à cette obligation et faisait que, en dépit de ses intentions pacifistes, il espérait l’emporter. Mais pourquoi ?

Impossible à ce moment pour Anzu d’essayer de le comprendre. Car au même moment où son bras droit se tendait, l’autre partait, toujours muni d’un scalpel. S’il la tenait, elle ne pourrait fuir. Et si elle tentait de lui échapper, il ajusterait son coup pour passer à travers ses défenses.
Sa stratégie de harcèlement pouvait officiellement commencer. Au corps à corps, il ne lui laisserait aucun répit.

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Metaru Anzu
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Sam 2 Avr 2022 - 20:22
Dommage, il a décidé de ne pas se laisser avoir, il allait falloir le blesser pour pouvoir discuter avec lui, dommage, elle qui espérait le fatiguer suffisamment pour qu'il puisse tomber dans les pommes et pouvoir attendre son rétablissement pour pouvoir l'interroger sur les esprits qu'elle voit. Mais soit, il allait falloir le blesser, ou alors le pousser à utiliser d'avantage de chakra, si du moins ces techniques consomment autant de chakra que ce qu'eux les shinobis. Enfin, elle préfère le fatiguer que le blesser, il ferait un bon sujet de test après tout, donc autant qu'il soit en vie. Enfin il allait falloir se motiver du coup à utiliser des techniques plus offensives. Mais d'abord, elle esquive la tentative de lui prendre le poignet, bougeant la main juste avant pour éviter de se faire saisir la main.

Il tente ensuite de la transpercer à nouveau pour lui faire une hémoragie interne, mais encore une fois, Anzu, qui profite de l'élan de sa main lorsqu'il l'a empêcher de lui saisir le poignet, vient parer à nouveau son scalpel, tapant dans son bras pour dévier son attaque se voulant précise, le faisant manquer sa cible. Elle avait une fenêtre d'ouverture pour pouvoir lui asséner un coup fatal avec son ombrelle, mais décide de s'occuper de lui autrement. Manipulant des mudras pendant qu'il se rend compte qu'il a manqué Anzu, elle utilise le sol se trouvant à leur pied pour former une nouvelle entité.

De sous terre, elle forme un golem de roche, constitué des débris qui lui bloque les jambes, pour qu'il vienne écraser le pirate shamanique entre ses deux mains. Cela fera d'une pierre deux coups, déjà cela poussera l'homme à se défendre, mais ça lui libère les jambes, lui permettant de pouvoir mieux esquiver.

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Mar 12 Avr 2022 - 19:36
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Faire des mûdra à une distance si proche était une chose très osée, pour ne pas dire inconcevable. Se rendre compte qu’il avait manqué sa cible prenait largement moins de temps que de composer les mûdra nécessaires à la création d’une technique de Ninjutsu. De plus, cela supposait de relâchait sa poigne sur l’ombrelle, qui n’était rien d’autre que son instrument de défense. Alors il profita de la fenêtre temporelle que la bibliothécaire crut sienne, mais qui en réalité appartenait à ce sorcier autochtone.

Il le brisa avant même qu’elle ne pusse le créer vraiment, et en éventrant cette créature de chakra il enchaîna la trajectoire de son coup dans sa direction. Une frappe monstrueuse, avec la même force dont il avait usé auparavant, déferla de son poing. Esquiver constituerait peut-être son unique chance : mais comment esquiver ce premier coup ainsi que le deuxième qui suivait, cette fois-ci des jambes, et le suivant encore ?

Elle n’aurait pas le temps de bondir, car il se trouvait déjà sur ses talons. Elle n’aurait pas le temps d’utiliser son ombrelle, car elle avait osé tenter des mûdra. Quelles solutions étaient encore possible pour elle, face à la déferlante de coups qui s’annonçait ?

Le remord passa à travers chaque poing et chaque pied qu’il envoya, comme celui qu’on a quand on abat son meilleur compagnon pour l’empêcher de souffrir jusqu’à son dernier souffle. Si tout cela le rapprocha de la victoire, cela l’éloigna aussi de son humanité et il entendît, tristement, les lancinants échos de ces fantômes qui chantaient à sa gloire et ses chances de réussite qui venaient de se multiplier tout à coup.

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Metaru Anzu
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Mer 13 Avr 2022 - 17:51
Peut-être a-t-elle été trop gourmande sur le coup, Anzu n'a pas eu le temps de faire son serviteur, cela lui a cependant permis de pouvoir se libérer ses jambes. Elle va pouvoir les utiliser pour esquiver de manière plus efficace, mais cela, c'est si elle parvenait à esquiver les deux puissants coups qui veulent tenter de la mettre KO, le premier visant sa mâchoire, l'autre ses hanches, il comptait cependant réellement la mettre KO ou la tuer sur le coup ? Elle était peut-être solide pour une femme de sa carrure, mais elle doutait de sa capacité à survire à ces deux coups de poing qui lui ont été destiné afin de pouvoir la tuer. Cependant, si ces coups sont lancés dans une situation où elle ne peut utiliser son ombrelle, ni user de mudras, il lui en fallait plus pour être sans défense.

Des coups précis avaient le mérite d'être destructeur, mais on pouvait plus facilement les éviter lorsqu'on bougeait rapidement sans faire de trop gros mouvement. Elle accompagne ainsi le mouvement du poing au niveau de sa mâchoire, bien que cela donne l'impression qu'elle se soit pris le coup de loin, elle a juste esquiver le poing qui manque de toucher sa cible. Cela lui laisse cependant une grosse trace douloureuse sur la joue, mais suffisamment tolérable pour continuer, mieux qu'une mâchoire brisée en tout cas. Ses pieds reprenant un appui, elle saute en arrière, manquant de se prendre un coup de pied qui lui vise les côtes. Elle n'était pas une personne très coquette, alors elle pouvait se plaire de pouvoir s'en sortir avec une grosse blessure à la joue.

Alors que sa joue continue de lui brûler, elle se rendait compte qu'elle n'avait plus son arme, il allait donc falloir se concentrer sur autre chose pour réussir à se défendre de ses attaques. Mais il fallait surtout lui répondre très vite avant qu'il finisse par revenir à la charge, elle libère donc un fumigène dans la face du pirate, histoire de lui laisser le temps d'incanter des mudras pour accumuler du chakra et créé une armée qui lui obéit, sauf qu'au lieu d'être des fantômes de ses ancêtres, il s'agit d'une des pires catastrophes qui existent dans ce monde, créant une ombre de sauterelles qui viennent s'envoler sur le pirate pour venir le dévorer.

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Mer 20 Juil 2022 - 19:18
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La bombe fumigène fut le subterfuge adéquat pour échapper aux griffes de l’Exotique. Tandis que la bibliothécaire prenait de la distance avec son adversaire, ce dernier commença à envisager d’autres solutions pour raccourcir à la distance. La tactique la plus simple, mais pas moins dangereuse, consistait à avancer tout droit. Il s’exécuta, délibérément.
Lorsque ses yeux sortirent de l’écran de fumée, il découvrit les cohortes de sauterelles stridentes qui entourèrent leur invocatrice. Des insectes nuisibles par centaines, tous faits de chakra, qui se jetèrent sur lui avec pour seul mot d’ordre celui de le ronger jusqu’à ce qu’il n’en reste que les os. Dans d’autres cas, ce florilège de prédateurs aurait pu venir à bout de lui. Mais ces atrocités dignes des présages apocalyptiques n’étaient pas que des prédateurs.
C’étaient aussi des traqueurs et il paraissait impossible de les esquiver. En exécutant cette technique, Anzu trouva une des failles de l’Exotique.

A part sa capacité de régénération, il n’avait rien de sérieux pour se protéger.

Il barbouilla quelque chose, mais déjà les rongeurs déferlaient sur lui. Les esprits se mirent en action, mais l’écran de chakra que les insectes diffusaient autour d’eux en se posant sur leur proie constituait presque un double épiderme, impénétrable pour ses forces de guérison.

Puis un cri descendît du ciel.

Plongeant depuis les sphères célestes, l’oiseau blanc piqua à une vitesse vertigineuse jusqu’à l’Exotique qui commençait à hurler de douleur, ses chairs déjà massicotées par les petites mâchoires voraces de ces créatures de chakra. Horreur que ce châtiment. Horreur que cette mort lente par grignotage.
Mais voilà que l’albatros fit des grands mouvements d’ailes qui firent louvoyer l’air sous sa position en envoyant des rafales puissantes. L’Exotique fut balayé par les vents et les insectes de chakra, dispersés. L’oiseau répéta ses lourds battements au moins trois fois avant que l’autochtone soit totalement débarrassé de ses envahisseurs, et au moment où le dernier insecte de chakra quitta l’épiderme du malheureux, les esprits lui apportèrent la couvade qui lui permit de régénérer ses forces.

Près du Raikage, le Capitaine était taiseux et pourtant, de l’or luisait dans ses yeux. Ces shinobi, leur force, tout cela venait de susciter une extraordinaire convoitise chez lui et ses compagnons. Il leur fallait apprendre tout cela. Il leur fallait maîtriser les arcanes secrètes des ninjas, pour pouvoir, à leur tour, prendre la place dans le giron des déités qui semblaient dicter les règles dans ce monde.

Une ovation accompagna la victoire d’Anzu. Mais l’Exotique, lui, s’exila sans un mot, ne laissant derrière lui que le souvenir d’une humiliation qu’il n’oublierait jamais.

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