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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Jeu 12 Aoû 2021 - 15:40
Akagi se reveilla avec un soubresaut, la dernière chose dont il se rappelait était de se traîner vers Hideko, Bakeneko en arrière-plan, lui envoyer une dernière réplique et plus rien. Le trou noir. Enfin de-ci de là des visages masquées différents plafonds de l’hopital mais rien de concret. Akagi toussota demandant d’une voix faiblarde à une infirmière d’ouvrir la fenêtre de sa chambre afin de profiter de l’air frais du matin. Le vent caressa doucement sa joue lorsqu’elle se fut exécuter, puis il se rendormit.

Les brûlures, la perte de sang et la dépense de chakra l’avait poussé au bout de ses forces. Il se remettait difficilement et pendant deux jours il ne fit que se réveiller et se rendormir, à l’aube du troisième jour retrouvant des forces. Il avala quelques fruits au matin la fenêtre de sa chambre toujours ouverte désormais. Il arrêta une autre infirmière pour connaitre les résultats du tournoi genin. Celle-ci ne s'intéressait apparemment pas au combat lui disant que s'il n'y en avait pas elle serait heureuse de rendre son uniforme pour arrêter de soigné les blessées . Il dévora avec une ardeur retrouver son petit déjeuner. Alors que l’infirmière quittait sa chambre, elle lui indiqua qu’il avait de la visite. Le fils du fer fit signe d’autorisé les personnes à entrer. Son fils courut vers lui suivit de sa femme de sa démarche féline et agressive. Son fils sauta sur le lit et arracha un petit cri de douleur à Akagi.

« ça y est tu es réveiller. Va falloir que tu retournes à l’entrainement! »
« Ah bon!, accusa Akagi en haussant les sourcils et il rebondit, et toi tu t’entraines au moins. Tu as continuer à forger en mon absence… Ou alors.. »
« Mais c’est maman qui a dit ça… »
« Haha alors je n’ai rien.. comment m’opposer à tes paroles, finit Akagi sourire aux lèvres en levant les yeux vers sa femme »

Celle-ci le regardait d’un air qu’il ne lui connaissait pas. Un mélange de joie, d’énervement et d’agacement. Il la questionna du regard, celle-ci secoua la tête en signe d’attente. Elle laissa le jeune garçon raconter toutes les péripéties de sa vie d’enfant que son père avait manqué en deux jours. Akagi était étonné que le garçon ne lui parlait pas de son combat contre Hideko. Pour sur lui et Ylia avait regardé depuis les tribunes mais il omettait soigneusement d’en parler comme si, il ne s’était rien passé enfin quand il se tut. Ylia lança à Kaïto :

« Kaïto, il est temps pour toi de retourner à la forge comme on en a discuter »

Le garçon hocha la tête l’air déterminé, Akagi s’attendait à des plaintes mais rien, il obéit tout de suite sans se confondre en excuse pour pouvoir profiter plus longtemps de son père. Une partie du Metaru se sentit toucher par son acte mais une raison se cachait là-dessous. Enfin qu’en l’enfant quitta la chambre Akagi lança au bout de lui-même :

« Tu vas me dire ce qui se passe ? »

« Ce qui se passe ? Ce qui se passe c’est que tu as failli mourir sous ses yeux, sous nos yeux ! »

« Quoi ? qu’est ce que tu racontes, oui je me suis battu jusqu’au bout mais je suis juste tombé dans les vapes. Depuis quand tu fais tout un fromage de ce genre de chose ? Je te rappelle que tu m’as envoyé à l’hosto plus d’une fois en s’entrainant ensemble ou ?? »

« Tu ne te rappelles pas ? »

« Mais me rappeler de quoi ? Je trainais ma hache, j’ai encore tenté de montrer mon soutien à Hideko et après je suis tombé de fatigue et de mes blessures. Le combat était fini. »


Le silence fut tout d’abord la seule réponse qu’Akagi eut, il commençait à fulminer intérieurement. Ylia n’était pas du genre à tourner autour du pot pourtant. Elle semblait pourtant prendre des pincettes avant de répondre comme devant un sujet épineux. Les douleurs d’Akagi achevaient sa patience alors qu’il allait tonitruer son impatience, sa femme posa la main sur son avant bras et lança :

« Elle a essayé de te tuer ! »
« Que… »

Akagi ne comprenait pas le sens de cette phrase. Qui avait essayé de le tuer ? Sentant que son mari ne saisissait pas la gladiatrice ajouta :

« Hideko, elle t’a attaqué alors que tu étais à terre avec toutes sa force. Tu ne dois ton salut qu’à l’intervention d’Aizen. »

Le fils du fer ne pipa mots. Sa compagne le connaissait parfaitement, elle lui caressa encore le bras attendant les questions qui affluerait à n’en pas douter. Akagi réfléchissait. Ses mots n’avaient aucun sens. Pour quelles raisons sa cousine l’attaquerait alors qu’il était déjà hors de combat, non sa femme devait faire erreur. Hideko avait du lancer son jutsu alors qu’Akagi s’approchait pensant qu’il voulait encore combattre. Oui c’était tout à fait possible. Il exposa son idée.

« Non mon amour, tu étais déjà tombé… »

« Ne t’avise pas de critiquer… »

« Oui ta famille je sais ! quand est ce que tu vas arrêter de déclamer les paroles aveugles de ton père et grandir ? Cria sa femme,ta passion pour ton clan t’aveugle au point de ne pas écouter ta femme ?! Ne me pousse pas à bout sinon tu vas vite retourner dans ton coma »

Akagi se tut malgré le mal-être que cela faisait naitre en lui, il se devait de voir la véracité derrière les paroles de sa femme. Elle ne lui avait jamais menti. Elle ne le ferait surement pas sur un sujet si grave. Il hocha simplement la tête en signe de compréhension. Akagi commença les yeux dans le flou :

« J’ai besoin.. »

« Je vais te laisser réfléchir, d’autres son venue te visiter plus tôt mais tu n’étais pas en état si jamais ils reviennent demande leur, leurs avis. Pour moi, il s’agissait bien d’une tentative d’assassinat… »

Le Metaru la regarda à nouveau et comprenait désormais cet air qu’elle dégageait. Cet air qu’il ne lui avait jamais vu, elle avait eu peur. Peur pour lui, peur de le perdre, impuissante dans les tribunes elle avait cru assisté à sa fin. Il l’attira contre lui et lui susurra que tout allait bien. Elle sourit jaune mais resta contre lui quelques minutes, puis se releva.

« Reprends des forces et réfléchit. Quand tu reviendras, il faudra que tu t’entraines plus durement. Il est hors de question de te voir une nouvelle fois dans ce genre de situation, lui assèna-t-elle avec son ton autoritaire naturel.»

Akagi acquiesça en souriant. Sourire sans joie cependant sa tête n’y était pas. Il réfléchissait déjà aux mots de sa femme, alors qu'elle quittait la pièce avec grâce sans ajouter mot. Il avait besoin de s’éclaircir les idées. Peut être que d’autres visites l’aideraient à y voir plus clair.
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Dernière édition par Metaru Akagi le Ven 13 Aoû 2021 - 15:38, édité 1 fois
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Jeu 12 Aoû 2021 - 16:50

Une légère brise soufflait sur le village, caressant le feuillage qui dansait au rythme de ses aléas. Hideko, s’entraînait sur son terrain habituel, en bordure du lac, légèrement éloigné de l’académie. Là, elle arrivait à trouver un peu de solitude, loin de tous ces regards, de toutes ces messes basses dont elle était la victime. Loin de tous ces yeux qui la jugeaient. Face à un rocher, elle se déchaînait, le frappant encore et encore jusqu’à ce que la peau de ses poings se fendent, jusqu’à ce que le sang coule, jusqu’à ce qu’elle ressente autre chose que cette colère qui a consumait. Seule face à sa rage, contre cette injustice dont elle était la victime, encore, toujours.

Atsuo, du haut de son arbre, veillait sur sa camarade. Le caracal, habillé d’une robe brunâtre, était toujours reconnaissable de ses congénères grâce au long plumeau au bout de ses oreilles, dont le pelage noir descendait jusqu’à sa mâchoire, mais un détail avait changé : il avait grandi. Car bien que peu de temps soit passé depuis leur dernier combat, sa puissance, elle, avait cru et de fait sa taille.
Perché sur une branche, à l’abri des regards indiscrets, il l’observait sans jamais la quitter du regard et la peine qui était la sienne de voir ainsi Hideko perdre peu à peu pied ne saurait être mesurée. Son visage ne laissait transparaître aucune émotion, aucune qui ne serait perceptible par un humain. Pourtant, son cœur lui pleurait. A cela s’ajoutait l’appréhension des conséquences qu’elle allait devoir affronter, une punition qui, si elle tombait, ne ferait qu’empirer ce sentiment qui gangrénait déjà son esprit. Jusqu’où tiendrait-elle ? A quelle moment Hideko finira-t-elle pas perdre totalement pied et complètement sombrer vers l’ombre qui tapissait son âme ?
Cette pensée accaparait son esprit autant que l’état de son frère, Bakeneko, le faisait. Victime de son adversaire, il n’avait su esquiver son attaque et bien qu’ils aient, lui et Hideko remporté la victoire, elle avait coûté chère, très chère. Surtout, pour quoi faire ? Car rien, ce ne fut ni gloire, ni récompense qui les attendirent, mais seulement la solitude et la colère.
Tant de sang versé. A quoi bon ?
Atsuo ne fut guère surpris quand Hideko lui expliqua qu’elle avait décidé de se former à l’Iroujutsu, car il y avait directement vu une manière pour elle d’expier sa faute, de se rendre utile et d’aider son camarade. Minée par sa culpabilité, alors qu’aucun des deux caracals ne l’en tenait responsable, elle combattait seule face à un adversaire bien plus grand elle. Un ennemi qui, à chaque nouvelle journée, gagnait inexorablement du terrain. Un ennemi qui aurait tôt fait de la dévorer toute entière.


Ne pouvait-il donc que rester là pour elle ? Alors même qu’elle refusait son aide ? Non, il ne pouvait pas. Il réfléchit ainsi longuement, jusqu’à ce qu’enfin, une idée ne lui vienne à l’esprit, puis quand le moment opportun se présenta, il s’éclipsa, prétextant aller chasser et se mit en route vers l’hôpital. Bien que ne connaissant pas les lieux, il retrouva sans difficulté l’odeur de sa cible, de cet homme qu’il recherchait. Quand il fut arrivé en bas de l’imposant bâtiment, il huma l’air, puis suivit la trace jusqu’à une fenêtre ouverte. Il hésita quelques secondes, mais se décida et bondit jusqu’à la chambre d’hôpital.
Ainsi apparut soudainement, sur le rebord de la fenêtre Atsuo, qui fixa immédiatement Akagi, allongé sur son lit d’hôpital. Il le toisa du regard, puis descendit de son piédestal pour venir s’installer sur une chaise, posé à un coin de la pièce. Sans un bruit, sans un mot, il le fixa, l’observant ainsi avec insistance, jusqu’à ce qu’enfin il est décidé de son approche, car malgré sa proximité avec Hideko, il appréciait peu les humains. Surtout, il les comprenait mal.

– Hum, vous êtes bien amoché. S’exclama-t-il de sa voix féline, un brin condescendant.

Cette remarque était plus fort que lui, sa nature ne pouvant se délier de cette nécessité de jauger son interlocuteur.

« Comment allez-vous ? Vous remettez vous de vos blessures ?

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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Jeu 12 Aoû 2021 - 22:52
La nouvelle lui était venue. Mori s'empressant en entrant de le bureau au dernier étage de l'hôpital de Kumo. Prit dans ses divagations, dans ses recherches concernant les deux genins Ken et Minako, il n'avait pas oublié le pourquoi de sa présence continue au sein de ces murs. C'est donc avec une attention particulière qu'il accueillit la nouvelle que son amie et eisenin de talent venait de lui apporter : Akagi s'était enfin réveillé. Si la gravité de ses blessures avaient joué sur la durée de sa convalescence, il était devenu malgré lui l'exemple de ce que devient un shinobi, et plus largement un être humain, si il utilisait tout son chakra.

Chacun avait encore en tête cette fin d'affrontement décousu, tous les cris fusant au travers des gradins pour sommer à Hideko, pourtant membre de la même famille, de ne pas intenter à la vie d'un camarade déjà à terre et ayant déjà perdu. Il s'en était fallu de peu, ou plutôt d'une intervention de taille d'Aizen, pour qu'il s'en sorte avec le souffle de vie encore vivace. Remerciant sa camarade, le Genin s'élança dans les coursives du bâtiment médical, descendit les escaliers pour traverser un long couloir jusqu'à la chambre du forgeron, où sa famille était évidemment à son chevet.

Alors, calmement, il attendit son tour, ravi de le voir respirer, heureux de l'entendre en pleine prise de bec avec sa moitié. Son fils sortit de la pièce en premier, suivi quelques instants plus tard de sa femme, que le Céleste salua en s'inclinant respectueusement. Et alors qu'il voulait prendre place dans la chambre, auprès de son coéquipier, il entendit une voix connue s'en extirper... Sans faire de scène, sans montrer une hésitation quelconque, il entra après avoir frappé deux coups au centre de la porte. Un grand sourire illuminant son visage.

« Akagi. Et bien tu nous a fais une belle frayeur... »

Puis son regard se tourna vers l'animal ayant parlé précédemment. Atsuo était posté sur une chaise d'où il avait osé demander si il se remettait de ses blessures. Un rire sarcastique fit irruption alors que le Kentoku enchaina de suite.

« C'est quand même légèrement culotté de lui demander cela, non ? Atsuo, tu ne serais pas mieux auprès d'Hideko à veiller qu'elle ne ravage pas un terrain d'entrainement rempli d'académiciens juste par pulsion ? »

Puis sans attendre sa réponse, il recentra son attention sur son camarade, en s'approchant et en observant visuellement, sans l'importuner, les quelques blessures encore apparentes, pour la plupart désormais superficielles à la suite des soins efficaces apportés par les shinobi médecins du village.

Il prit une mine grave, pour pouvoir amorcer le sujet de sa présence dans la chambre d'hôpital, pour rebondir aux remarques aiguisées de sa femme.

« Il parait que tu as une petite perte de mémoire. Pour faire simple, tu étais hors combat par manque de chakra et à la suite des blessures. Alors au sol et inconscient, Hideko a voulu utiliser l'une de ses techniques majeures pour te tuer. Littéralement. Et ses amis fidèles, dont l'un est venu te voir... n'ont rien trouvé à y redire... »

Le regard noir lancé en coin vers le caracal ne laissait guère de place au doute. Si c'était la Métaru qui lui avait demandé d'être présent, cela s'apparentait à un acte irrespectueux au possible. Ils n'avaient pas levé le petit doigt pour arrêter la marche funèbre de leur maitresse.

« Aizen t'a sauvé. »

Akio lança cette dernière information en attrapant derrière lui une chaise afin de pouvoir s'asseoir auprès de son coéquipier et ami pour être en mesure de répondre à chacune de ses interrogations.
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Ven 13 Aoû 2021 - 15:28
Sa femme quittait à peine les lieux que deux personnages que tout opposait firent irruption dans la chambre du convalescent. Le premier, un caracal s’introduisant dans la chambre par la fenêtre ouverte se posa sur une chaise proche du lit d’Akagi et posa son regard fendu sur lui. Atsuo. L’un des félins que le genin avait dû affronter lors du combat contre Hideko. Akagi se demanda pour quelles raisons il était présent. Très critique l’animal ne mâchait pas ses mots. Sa première question cependant se tournait vers la santé du Metaru. Le deuxième n’était autre que l’indéfectible coéquipier et ami du fils du fer, Akio, le céleste. Par moment Akagi se demandait lequel d’eux deux avaient les poings de fer. Sa pommette se rappelait du gauche qui lui avait assené pendant leur combat. Celui-ci fidèle à sa répartie habituelle lança quelques piques bien senties en réponse au caracal après avoir sourit en direction de son coéquipier chaleureusement. Heureux de le voir se remettre.

Comprenant d’un regard qu’Akagi était en pleine interrogation et ayant probablement capté la fin de conversation qu’il avait eu avec sa femme. Le Taïjutsuka enchaina en renchérissant sur les paroles que sa femme avait proclamées précédemment. Ses dires rejoignant ceux de sa femme. Aizen l’avait sauvé d’une mort certaine. Hideko l’avait attaqué alors qu’il était déjà battu. Akagi garda tout d’abord le silence une nouvelle fois cherchant à comprendre les émotions que cette vérité faisait naitre en lui. Un membre de son clan l’avait attaqué pour mettre fin à ses jours. Pendant le combat et l’entrainement le Metaru avait pour ordre de penser qu’il fallait se jeter corps et âme. Si les combats d’entrainement ne sont pas durs comment la réalité pourrait être facile ? voilà son mode de pensée. Par contre son coéquipier et sa femme lui assénait coup sur coup. Que le combat était fini et qu’Hideko avait choisi de l’attaquer à nouveau et les deux affirmaient qu’elle l’avait fait avec un jutsu très puissant.

Akagi sourit en retour à son ami malgré sa mine déconfite par la nouvelle. Une réalité s’imposa à lui, Atsuo pourrait lui aussi lui apporter des réponses et si Akio le cherchait trop celui-ci pourrait décider de partir avant même qu’Akagi ne puisse en savoir plus. Le fils du fer répondit au deux:

« Salut Akio. Merci pour ces infos et ta visite. Bonjour Atsuo. Mise à part la blessure à l’épaule que les médecins ne pourront éviter la transformation en cicatrice apparemment, je vais très bien. Et toi comment va ton flanc?, questionna Akagi rappelant au Caracal qu'il n'était pas le seul en fin de combat à avoir été mal en point. »

Le Metaru marqua une courte pause :

« Une chose, j’ai l’impression qu’une certaine animosité règne entre vous et je la comprends en imaginant la scène probable à la sortie de…, Akagi ne savait pas encore définir ce qu’Hideko avait ou n’avait pas fait, de ce qui a pu se passer lors de mon combat contre Hideko. Par contre je vous serais gré de rester courtois entre vous. Vous savez pour m’éviter une crise cardiaque, dans mon état on ne sait jamais... »

Akagi finit sa phrase sur un sourire narquois qui disparut rapidement de son visage, son esprit trop occupé à digérer et analyser les informations reçus jusque-là. Si un membre de sa famille était prêt à de tel extrémité. Pour quelle raison il lui accordait sa confiance. Oui, c’était la première question qui venait à l’esprit à Akagi pour lui-même. Pourquoi faisait-il confiance à Hideko et par extension aux autres Metarus. Parce qu’ils sont ma famille son esprit répondit mécaniquement. Comme sa femme l’aurait dit, il s’agissait des mots de son père ancré dans son esprit. Sortant de sa transe il se focalisa de nouveau sur le moment présent et lança vers Akio :

« La finale ça a donné quoi ? Ato avait gagné en demie, il était en final ? »

Le fils du fer avait envie de connaitre la situation sur l’examen. Sa convalescence l'avait empêché de voir le resultat. mais il se mentait aussi intérieurement, aujourd’hui ce n’était pas les questions qui importaient le plus pour lui. Il renchérit toujours regardant Akio :

« J’étais réellement à terre lorsque Hideko m’a attaqué ? je veux dire. Il n’y a pas de possibilité qu’elle ait cru que je combattais toujours. Tu peux me décrire la scène précisément ? Quelles attaques a-t-elle utilisé ? comment Aizen est intervenu. Ma position etc.. Ne lésine pas sur les détails.»

Il tourna la tête vers Atsuo et lança :

« Je souhaite ton avis aussi Atsuo sur ces questions. Tu es dans cette salle la personne la plus proche d’elle. Je veux ton point de vue et de plus tu étais sur le terrain..»

Akagi voulait avant de rentrer dans le débat psychologique avoir bien compris la scène pour arriver à définir l’acte que sa cousine avait ou n’avait pas commis. Une autre question lui vint alors à l’esprit. Celle-ci était logiquement pour Atsuo. Etant le seul pouvant répondre. Un air soucieux se dessina sur le visage du Metaru toujours tourner vers le caracal :

« Comment va-t-elle ? »

A ce stade Akagi ne comprenant pas réellement la situation campait encore sa position concernant sa cousine et sa personnalité protectrice envers sa famille gardait le dessus. En serait-il de même avec les précisions que les deux êtres présents dans sa chambre allaient lui donner, rien n’était sûr.
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Ven 13 Aoû 2021 - 20:22

A peine eût-il le temps de poser sa question qu’un jeune homme qu’il reconnut sans mal apparut dans la pièce : Kentoku Akio. Lors de leur première rencontre, il avait eut une bonne première impression de ce shinobi qui semblait être clairvoyant et avoir des valeurs, mais bien que Hideko n’ait jamais parlé à quiconque de leur entrevue houleuse, il comprit sans mal qu’il était la source de nombre de ses mots. Une nuit, alors qu’il veillait près de son lit d’hôpital, il l’entendit médire son nom, comme si elle venait de se faire agresser par lui et après un peu de recherche, il entendu dire par des genins que Akio avait été vu dans les vestiaires après le combat contre Akagi « régler son compte » à Hideko.
Aussi que Akio aperçut Atsuo, il l’attaqua, lui et Hideko. Pitoyable comportement typique d’un humain, auquel il répondit par un regard dédaigneux et le silence.
L’ignorance était la meilleure chose à faire face à ce genre d’enfant.
Atsuo le laissa donc parler. Il fut agréablement surpris de voir qu’Akagi se soucia de son flan, blessure qui le faisait encore souffrir, bien qu’elle soit en cours de cicatrisation.

– C’est encore frais, mais ça guérira. Répondit-il simplement.

S’en suivit une question sur la finale du tournoi, qui bien que gagnée par Hideko, ne pouvait-être fêté ni par elle, ni par lui. Bakeneko, le plus puissant d’entre eux s’était retrouvé grièvement blessé ce jour-là. Sa patte, transpercées à de multiples endroits par les fils noirs de leur adversaire s’était infecté et l’immense Caracal se reposait tant bien que mal dans leur Sanctuaire de la forêt du nord. Cette peine qui était la sienne ne s’afficha pas, car son visage animal restait impassible, comme si rien de ses pensées ne transparaissait sur son corps. Rien de visible pour un être humain.
Bien qu’Akagi ait demandé son avis à Akio en premier, Atsuo en fit fi et prit la parole en premier.

– De nombreuses questions, auxquelles je vais tenter de répondre au mieux.

Atsuo se remémora alors l’arène de combat. Tous les 4 se trouvaient sur le champ, tandis que derrière eux la forêt était consumée par le brasier qu’ils avaient allumés et nourris tout au long du combat. Une légère pluie avait commencé à tomber, telles les larmes qui coulaient du cœur de ces deux humains.

« Vous étiez tous les deux sur la patte de Bakeneko, enhardi par ce combat que vous meniez avec acharnement, enhardis par ces visions opposés que vous essayez de défendre de toutes vos forces. Vous avez réussi à parer le déluge de lance de Hideko, puis vous avez enchaîné une série d’attaque avec votre hache, attaques qu’elle a paré. Le combat battait son plein et aucun de vous deux ne voulait abandonner. Vous étiez prêt à tout pour l’emporter, alors vous avez créé un pieu de métal, à l’aide de votre seconde paire de bras. Ce pieu a réussi à passer les défenses de Hideko et il est venu se planter dans sa jambe, la blessant gravement. Elle a donc perdu l’équilibre et a chuté au sol, puis a roulé sur plusieurs mètres, hurlant de douleur, avant de s’arrêter, quand le pieu qui dépassait s’est planté dans la terre, tirant ainsi ses chairs. Vous êtes aussi tombés au sol et vous y êtes restés quelques secondes, sonné, exténue, avant d’essayer de vous relever. C’est à ce moment que vous aviez prononcé ces mots… »

Il hésita quelques instants avant de continuer.

« Que vous n’abandonniez jamais votre famille, avant de définitivement tomber dans les pommes et c’est justement à ce moment qu’elle s’est relevée et qu’elle vous a attaqué de toutes ses forces. Elle a aussi répondu à ce que vous disiez, une réponse qui était toute prévisible la connaissant, car ce combat, cet acharnement ne pouvait mener qu’à cette seule et unique conclusion. Tout cela ne pouvait mener qu’à cette tragédie. » Dit-il de sa voix impérieuse.

Il décrivit ainsi précisément et sans aucune altération les faits qui s’étaient déroulés lors de leur combat, car contrairement aux humains, la vérité ne saurait être modifiée ou altérée pour défendre les arguments de chacun.

« Pour répondre à votre dernière question, elle va mal, mais ça vous le saviez déjà, n’est-ce pas ? »

N’était-ce pas les raisons qui avaient poussé cet homme à aider sa camarade ? Lui, un des rares qui essayait de lui apporter le soutien dont elle avait tant besoin, l’un des rares qui pouvait lui faire comprendre ce que voulait dire faire partie d’une vraie famille.

« Je peux vous donner mon point de vue de ce qu’il s’est passé, si vous le désirez. Je ne peux cependant pas vous parler d’elle, car cela ne concerne qu’elle. Tout du moins, je le pourrais, si cet humain partait. » Dit-il en désignant Akio d’un simple regard.

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Sam 14 Aoû 2021 - 18:19
Evidemment, la tension palpable, Akagi l'avait bien ressenti. Pouvait-il seulement en être autrement ? Akio portait son ainé comme un parangon de respect et le voir ainsi trainé aux portes de la mort par un membre des forces de Kumo, qui plus est de la même famille que lui, et que le Céleste estimait beaucoup, ça lui faisait mal. Il en était d'ailleurs particulièrement surpris. Mais rien qu'à la sortie du combat, il avait perdu son sang-froid, été rejoindre Hideko pour lui faire part de son ressenti, du ressenti de beaucoup de spectateur. Entendre donc parler comme de rien n'était le Caracal fidèle à sa maitresse l'exaspérait littéralement.

Pourtant si le Chunin devait reconnaitre quelque chose, c'était la clarté et la relative fidélité du résumé de l'animal. Il paraissait objectif et c'était tout à son honneur. Alors que son coéquipier alité lui demandait quelques renseignements sur la suite du tournoi, Akio laissa Atsuo terminer son discours, et finir sur la mise en place d'une condition sur la suite de son récit : le départ du shinobi aux cheveux blancs. Fixant sévèrement le quadrupède, ce dernier laissa échapper un soupir avant de répondre aux quelques questions qui lui étaient destinées.

« Ato' a été en finale mais il a déraillé... Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'il cherchait à perdre... Donc Hideko a gagné oui... »

Pas vraiment de rancoeur dans ces propos, tout au plus une vraie déception de ne pas avoir vu le troisième membre de leur équipe d'examen avoir été au bout de ses capacités. Ou peut-être les avait-il atteint ? Laissant son regard aller dans le vague il enchaina en donnant son avis sur le moment où Hideko avait perdu la tête.

« Concernant Hideko, impossible qu'elle ne t'ai pas vu hors combat. Tout le monde le voyait. Aizen est intervenu avec un sacrée défense, un Golem de Doton immense. Il fallait au moins ça. Elle t'a attaqué avec son jutsu de zone avec lequel elle fait apparaitre un déluge de lames depuis le sol. Tu étais un peu plus loin qu'elle. Face au sol. Impossible qu'elle ne t'ai pas vu hors combat, je te le redis. »

Machinalement, et devant la gravité du discours, Akio s'était redressé puis incliné, les coudes sur les genoux, les mains jointes tenant sa tête. La voix s'était faite grave, tandis que le regard fixait Atsuo avec une noirceur rare.

« Et les plus proches d'elle... À part lui dire de ne pas le faire, n'ont pas réagi... »

Puis il se leva de sa chaise, vint apposer une main solidaire sur l'épaule de son camarade avant de détourner les talons et se diriger vers la porte. L'ouvrant en actionnant la poignée, il tourna légèrement la tête pour que sa voix continue de porter dans la pièce, sans pour autant faire face à Akagi.

« Je te laisse avec lui, apparemment il y a des choses à raconter que j'ignore. Je reviendrais après son départ. Mais garde une distance salvatrice par rapport aux paroles qu'il utilisera. »

Puis Akio sortit, avant de refermer la porte derrière lui. Tournant la tête à droite, puis à gauche, il soupira. Qu'avait donc à lui dire l'animal de si important et privé qu'il ne devait même pas être dans la pièce ? Peu importait. Le Céleste se dirigea vers la salle d'attente à quelques mètres avant de s'y asseoir pour attendre que le Caracal retourne voir sa maitresse.

Spoiler:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Dim 15 Aoû 2021 - 20:47
Akagi fut attristé qu’Ato ait déraillé en finale, il ne savait pas exactement ce qu’il s’était passé mais le chuunin lui demanderait directement. En cet instant il avait plutôt la tête à sa propre histoire. Il écouta attentivement le caracal qui semblait mépriser Akio tout autant en retour. L’animal fut clair et direct, il ne chercha pas à embellir ou cacher certains éléments. Il ne dissimula rien du fait que le genin était bien au sol au moment de l’attaque de Hideko. Son céleste ami intervint dans la foulée, ne retouchant rien de la déclaration d’Atsuo ajoutant seulement des détails et appuyant une nouvelle fois sur le fait que sa cousine l’avait bel et bien vu au sol dans les pommes avant de lancer son jutsu. Sa femme, Akio et Atsuo. Les trois avaient le même discours. Au final le Metaru le savait depuis le début au moment où son épouse le lui avait annoncé. Sa raison, elle s’était déjà résignée. Mais son cœur refusait de le croire. Désormais, il ne pouvait plus nier l'évidence, les propos de ses chers compagnons recoupés par ceux d’un allié de sa cousine. Cette douloureuse vérité vint le poignarder en plein cœur. Lui qui suivant les préceptes durement appris dans sa jeunesse, plaçait les membres de son clan sur un piédestal. Prêt à tout faire pour eux, les considérants comme sa famille même s’il ne les côtoyait pas tous. Il se sentait depuis toujours l’envie de pouvoir entourer de ses bras protecteur l’ensemble des Metarus afin que rien ne leur arrivât. L’enseignement de son père sur les liens de la famille et le respect intra clan avait renforcé ce sentiment. Il s’imaginait les Metarus soudés, faisant front ensemble, envers et contre tout, lui était prêt à mourir pour qu’un cousin survive…

Akagi plaça une main sur son front cachant ses yeux à Akio et Atsuo. Des larmes montaient dans ceux-ci, des larmes de douleurs et de tristesses. Il se sentait trahi. Même si Hideko lui avait rabâché que les Metarus n’étaient pas sa famille. Lui, il l’avait toujours considéré comme tel. Simplement car elle portait le même nom. Quel idiot, pensa-t-il. Elle, lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait rien de lui. Akagi s’était entêté, convaincu du bien fondé de son action pour sa cousine… non pour Hideko. Sa raison comprenait cet écart et pourtant les larmes étaient présentes. Celle-ci au-delà de ce sentiment de trahison venait d’une prise de conscience. Akagi voyait en son fort intérieur les images de la place du clan, les images de tous ses visages familiers qui la peuplait, tous ses hommes et femmes qu’il considérait comme partie intégrante de sa famille. Il les voyait pour la première fois sous un nouveau jour… des visages méconnaissables, déformés par les traits de la malice. Il ne les connaissait pas… pas tous, tout du moins. Akagi remarqua qu'il ne les connaissait pas aussi bien qu’il ne le pensait. Comment pouvait-il accorder sa confiance, son indéfectible loyauté aveuglement à.. à.. Des inconnus ? Tant d’années à vivre dans une vérité biaisée. Au-delà de l’acte d’Hideko, Akagi ressentait un grand vide. Les préceptes de son père volaient en éclats. Le Metaru, affecté par ce geste de sa cousine, ne savait pas comment réagir et il noircissait le tableau. Il resta de marbre un instant de plus perdu dans son fil de pensée.

Il se rappela la présence d’Akio et Atsuo. Il se racla la gorge. Le fils du fer se fustigea intérieurement de cette faiblesse et respira un grand coup. Avant de retrouver un peu de contenance. Cependant la tristesse profonde qui l’avait envahi ne le quittait.
Akio finit son intervention et après la remarque du caracal, pris la direction de la sortie. Akagi trop affecté par sa prise de conscience ne réagit pas tout de suite. Le chuunin se sentait vidé. Alors qu’Akio arrivait sur le pas de la porte, Akagi le remercia d’accepter la requête du caracal.

« Merci pour ta patience et ta présence, mon ami. »

Lui-même voulait en apprendre plus sur la situation d’Hideko, afin de pouvoir à faire la part de ses propres sentiments. Le Metaru redevint maitre de lui-même. Il ne pouvait décemment pas rester ainsi devant Atsuo ou qui que ce soit. Il se racla une nouvelle fois la gorge et regarda d’un air sévère le caracal ayant retrouvé sa prestance habituelle, le chuunin ne parla pas de son instant de faiblesse se serait accepté qu’il ait existé mais relança simplement la conversation :

« J’ai toujours pensé l’aider, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés. Remarquant ne l’avoir jamais vu. Je... Elle me l’a dit. Qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec les Metarus. Tout du moins je l’ai compris. Pourtant je me suis entêté, j’ai vu cette rage en elle. Je voulais l’en débarrasser quitte à devoir lui servir de catalyseur. J’étais prêt à accepter qu’elle me déteste, qu’elle relâche sa fureur sur moi, si en contrepartie elle pouvait accepter le clan et jouir de sa protection et… Je ne pensais pas qu’elle irait si loin… Je voulais en quelque sorte effacer les cicatrices qu’elle porte en elle à défaut de pouvoir supprimer celles qui sont inscrites dans sa chair par la faute d’un homme qui se disait aussi sa famille… »

Sa voix mourut. Le Metaru discourait en toute honnêteté, il se parlait autant à lui-même qu’au Caracal. Comme s’il pensait à voix haute pour comprendre ce qui a mené à ce jour dans ce lit d’hôpital. Akagi se demanda ce qu’il ressentait pour Hideko en cette instant, De la haine ? de la rancœur ? du mépris ? Non… le Metaru ne ressentait rien de tout cela. De la tristesse, de la déception, de la culpabilité… Akagi se sentait triste de la savoir capable d’un tel acte, cela prouvait que sa rage pouvait tendre à la folie. Car même si l’ardeur du combat pouvait pousser à certaines extrémités. Frapper un homme à terre ne pouvait se défendre ne tenait plus du combat. De la déception autant pour elle que pour lui, car il n’avait su l’aider et car elle n’avait su faire l’effort de voir ce qu’Akagi faisait pour elle. De la culpabilité car au final, si lui-même n’avait pas continué à fouiller dans son passé, la kunoichi n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. Tout du moins peut être pas aussi vite. Le Metaru regarda une nouvelle fois Atsuo :

« Parle-moi donc d’elle comme tu le disais plus tôt… Je veux comprendre. »
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Metaru Hideko
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Sam 21 Aoû 2021 - 12:29

La réponse d’Akio fut immédiate : il le regarda l’air sévère, mais ne se plaignit point. Ainsi il pouvait faire preuve de retenu, qualité qu’il ne lui aurait pas attribué.
Bien qu’il soit effectivement capable de ce recul qui fut le sien, ses capacités d’analyses étaient tout sauf qualitatives. Hideko, remporter la victoire parce qu’Atorasu cherchait à perdre ? Après être parvenu en finale ? Sa haine pour la jeune humaine l’aveuglait-il temps ?
Il continua ainsi à parler, un discours fait d’imprécision, d’agression et de provocation. Au fond, peu importait, car Atorasu n’avait que faire de ce qu’il pouvait penser de lui ou de Hideko, tant qu’il restait à sa place, qualité qui lui faisait défaut.
Puis il se décida à partir, accédant ainsi à la condition d’Atsuo de le laisser seul avec Akagi, sans quoi il ne pourrait être pleinement sincère avec lui. En guise de respect, il eut envie de le remercier, mais les dernières paroles de Akio lui en ôtèrent tout envie et il se contenta de l’ignorer, ne lui témoignant ainsi pas le moindre intérêt.
Un humain comme un autre.

Débarrassé de sa présence, Akagi se lâcha, dévoilant sa pensée à nue, ses faiblesses et ses blessures. Atsuo le laissa digérer en silence, sans l’incommoder, jusqu’à ce qu’il ne l’ait à nouveau invité à intervenir.

– Je vous préviens humain, ce que je dirai ne vous plaira pas et je ne ferai preuve d’aucune pitié, ni d’aucune compassion, sans pour autant vous attaquer gratuitement. Dit-il, sans une once d’agressivité.

Car c’était là sa manière de faire et plus généralement de ceux de son espèce. Ni Hideko, ni quel qu’autre humain dont ils avaient accepté la présence ne dérogeait à cette règle. Seule la vérité méritait d’être donnée.

« Ainsi je me permet de revenir sur ce que vous venez de dire : vous dîtes que vous étiez prêt à accepter qu’elle vous déteste ? Qu’elle relâche toute sa fureur en vous ? Mais alors, si vous étiez prêt à l’accepter, pourquoi refusez-vous qu’elle ait pu agir ainsi ? N’est-ce pas vous qui lui avait permis ? »

Atsuo piqua l’incohérence de Akagi à vif, tel un pieu qu’il enfonçait dans son cœur, sans éprouver ni plaisir, ni regret.

« Vous vouliez effacer ses cicatrices en la poussant ? En nourrissant sa colère ? Donc vous avez tenté de soigner quelqu’un en laissant sa plaie ouverte, sans lui apporter aucun soin, puis en lui enfonçant une lame afin de l’encourager à faire de même ? Est-ce donc la manière de faire de tous les autres humains de votre clan ? »

Ses questions s’enchainèrent comme des coups qui pleuvaient, d’un ton lent, avec une précision chirurgicale et sans aucun détour.

« Ne vous êtes-vous, pas à un seul instant, interrogé sur les moyens que vous vous êtes donnés pour l’aider ? »

Dernier assaut, qui tel un point final, vint remettre en question tout ce en quoi croyait Akagi. Atsuo, conscient de la rudesse de ses propos, soupira longuement. Il ferma les yeux l’espace d’un instant, puis se releva et bondit vers le lit d’Akagi, afin de se placer à ses côté.

« Si je suis venu vers vous aujourd’hui, c’est parce que malgré vos erreurs, vous n’avez jamais abandonné. Dans votre aveuglement, vous avez aussi montré une détermination sans faille. Surtout, vous avez montré une capacité de pardonner, qualité rares chez les humains. »

Ainsi peut-être qu’il aurait la capacité de comprendre, tout du moins il l’espérait.


« Hideko… que voulez-vous comprendre sur elle exactement ? Pourquoi elle vous a attaqué ? Pour elle est ce qu’elle est ? Pourquoi est-ce que sa rage est un puit sans fond dans lequel elle est lentement entrain de sombrer, dévorer par ses flammes qui sont les siennes, au risque que bientôt, celle que vous et moi désirons aider n’ait disparu à jamais ? »

Car tel était leur point commun : leur désir d’aider Hideko, coûte que coûte.

« Car dans ce cas, votre ami risque d’attendre longtemps. »


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Metaru Akagi
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Dim 22 Aoû 2021 - 11:59
Le fils du fer assit sur son lit d’hôpital, ressentant la blessure vive de la trahison, resta de marbre durant l’allocution du caracal. Son oreille prêtant une attention distraite, son esprit vagabondant dans son subconscient à la recherche de réponse. Réfléchissant à ses actions et celles d’Hideko. Certaines questions relevées par le Caracal faisaient écho à celles qu’il se posait désormais intérieurement. Pourquoi refuser qu’elle ait pu agir ainsi ? Le Metaru se le demandait. Tout simplement car du haut de son expérience et l’amour qu’il portait à la famille et la camaraderie, Akagi concevait le besoin d’extérioriser. Cependant il ne s’imaginait pas que ce besoin pouvait pousser à de telles extrémités. Une colère, une haine suffisante pour attenter à la vie d’un membre de sa famille ou même d’un camarade. Le portrait familial érigé tel une relique précieuse dans les méandres du cerveau du Metaru se retrouvait brisée par de dizaine d’armes de métal comme son corps avait failli l’être.

Un constat simple s’imposa à Akagi alors que le caracal finissait son interrogatoire rhétorique qui ressemblait plus à un abattage en place public qu’à un réel point de vue sur la situation. Ce constat était simple, en ce jour où il avait failli mourir. Ça véritable famille était venue le voir à l’hopital. Ceux, pour qui le chuunin importait, s’étaient déplacés. Sa femme, son fils et Akio. Le Metaru ne pouvait compter Atsuo dans le lot car lui-même décrivait sa venue comme intéressée, et se connaissant trop peu, il soupçonnait que sa venue était plus dans l’intérêt d’Hideko. Voulant la protéger coûte que coûte, le félin voulait s’assurer que le seul homme, ayant cherché à la sauver de son destin noir -aussi maladroit soit-il – ait toujours la détermination d’y arriver. Ce constat explosa dans l’esprit du Metaru, lui ouvrant les yeux. Oui, il pouvait avoir confiance en trois êtres dans ce bas monde, de ceux-ci il en était persuadé. Sa confiance aveugle pour tout le reste du clan, disparue comme neige au soleil. S’en était fini de sa réalité voilée par les enseignements de son père. Cela l’attrista, un instant. Sa vision du clan qu’il portait en parangon de noblesse dans son cœur en était amoindrie. Akagi comprenait que s’il voulait un jour pouvoir retrouver l’image mentale qu’il avait perdu, remplacé par un portrait ne comportant que quatre personnes désormais, il devrait passer du temps avec les membres du clan à échanger et vivre à leur côté. A la lumière de cette vérité un sentiment de perte l’envahit, ajoutant à son mal.

Alors que le forgeron sortait de son introspection, il reporta son attention totale au caracal, qui attendait sa réaction. Akagi commença par répondre au dernier phrasé de l’animal voulant être clair sur un point :

« Non, l’homme qui est dehors n’attendra pas longtemps. Car comme tu le dis, lui.. Il est mon ami. »

Comprenant la valeur de ce mot plus qu’il ne l’avait jamais fait, le Metaru voulu bien faire comprendre à Atsuo que ça présence à lui était toléré dans le cadre de l’échange actuelle uniquement. Se répétant mentalement les mots qu’Atsuo avait utilisé, Akagi eu du mal à ne pas être agacé. Le caracal lui avait dit qu’il donnerait son point de vue mais il avait simplement remis en question l’ensemble des actions d’Akagi s’en parler de la situation globale. Le Metaru lui-même était capable désormais de constater que ses choix n’étaient pas les bons, après coup il était facile de se faire juge. Akagi souleva un sourcil broussailleux, il n’avait pas l’energie pour une bataille de sens, il soupira et répondit tout d’abord calmement au caracal :

« Atsuo… Je te remercie d’avoir fait le déplacement. J’entends tes questions rhétoriques. Seulement quand tu me disais me donner ton point de vue je ne pensais pas que l’on passerait à mon procès d’intentions… »

Le Metaru secoua la tête, repensant aux questions du caracal, la colère monta en lui. Il s’était évertué à tout faire pour aider Hideko, subir des coups, toujours lui offrir une main ouverte malgré ses piques et sa froideur, lui offrir la vérité pour pouvoir fermer le passé…. Le caracal se permettait de juger ses actions là où il avait proposé un point de vue, Akagi continua séchement :

« Comprends-moi bien, je suis sûr d’avoir fait des erreurs désormais, cependant je pense qu’il est facile de tirer une fois la cible à terre. Je ne connaissais et ne connais toujours pas la globalité de la situation. Comprenant que ma cou.. qu’Hideko était blessée par son passé j’ai choisi de lui offrir une possibilité de refermer celui-ci en apprenant la vérité. Vérité sortant de la bouche de ceux qui avaient participés à forger son avenir. Il est facile de dire que j’ai garder la plaie ouverte. Comment pouvais-je savoir que ce serait sa réaction ? Comment savoir à l’avance que cette vérité n’allait pas la soulager ? Vous auriez voulu garder le statu quo ?»

Reprenant à peine son souffle Akagi poursuivit, sa colère explosait sous l’effet de cet interrogatoire rhétorique mêlée à ce sentiment de perte qui l’envahissait. Tout cela parce qu’il avait voulu aider une personne soi-disant de sa famille :

« Je pensais ton espèce capable de plus d’objectivité. J’espérais que justement notre échange me permettrait d’obtenir une vision plus globale de la situation et tout ce que tu me proposes ces des questions quant à mes choix ? Qu’avez-vous fait avec Bakeneko pour sortir Hideko de ses démons ? Qu’avez-vous tenté ? Fais m’en le récit et je jouerais au même exercice. Si c’est ainsi que tu conçois un échange de point de vue sur la situation.. . Je pense que pour une fois je ne ferais pas l’effort de prendre sur moi et d’écouter. »

Akagi sentait que sa colère dépassait sa pensée mais les sentiments qui le tourmentaient l’empêchaient de raisonner avec sa clairvoyance habituelle, il finit :

« Passons ce simulacre d’échange et dis-moi clairement ce que tu penses. Des questions j’en ai plein la tête et pas le besoin d’en entendre d’autres. Donc tu me proposais ton point de vue sur la situation… Donnes le et retourne à tes occupations. Je suis capable d’encaisser, lâches toi. Dis moi où son mes erreurs mais apportes moi aussi des éléments que je ne connais pas sur les réactions d’Hideko des suites de mes actions. Par exemple à la suite de sa réunion avec les anciens. Cela sera rafraichissant de sortir quelque chose de notre échange.. »

Le Metaru avait craché un venin comme il n’avait pas l’habitude de faire, lui qui se considérait calme et aux manettes de ses émotions, se mettait rarement en colère. Rien dans son discours ne lui ressemblait, Atsuo le sentirait peut être. Pourtant aujourd’hui dans ce lit d’hôpital le tourbillon d’émotions négatives qui l’assaillaient l’empêchaient de garder son sang froid. D'un dernier coup d’œil vers le caracal, il ajouta :

« Pour ce qui est de l’état actuel d’Hideko. Je constaterais moi-même.»

Akagi sentait qu’il bouillait intérieurement, le Metaru ne comprenait pas réellement pourquoi malheureusement il compromettait ses chances d’avoir une conversation posée avec Atsuo. D’un autre côté en cet instant, il n’en avait cure. Une autre réalité s’imposa à lui, il n’éprouvait aucune rancune envers Hideko, elle-même. Elle lui avait ouvert les yeux sur certaine vérité de la vie. Explosant sa naïveté domestique. Sa dernière phrase pour Atsuo prouvait sans détour ce fait. Le Metaru ne s’y attendait pas mais tel était la réalité. Il n’avait aucune rancune pour la blonde platine car désormais elle n’avait plus sa place dans le portrait mentale de ceux qu’ils considéraient devoir protéger et aimer. ceux en qui il avait pleinement confiance.
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Metaru Hideko
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Jeu 26 Aoû 2021 - 10:55

Ses propos avaient été particulièrement durs et la réaction de son interlocuteur de ne le surprit point. Tel un animal blessé, il se recroquevilla sur lui-même, sur des positions qui le réconfortait, le rassurait, comme cet humain qu’il considérait comme son ami, car Atsuo n’était effectivement pas son ami, bien qu’il n’ait pas non plus été son ennemi.
La remise en question du comportement qu’Akagi avait eut avec Hideko passait mal, elle ne passait même pas du tout, considérée par ce premier comme un procès où Atsuo était à la fois juge et juré. Pourtant, ce n’était pas là son intention, car comme pour son récit du combat, il ne faisait là qu’énoncer des faits qui ne sauraient être contestés dans leur véracité. Akagi n’était cependant pas dans l’état d’entendre ces vérités, surtout, il ne voulait pas les entendre de sa bouche, car comme il le dit si bien, la seule raison pour laquelle il tolérer sa présence dans sa chambre d’hôpital était pour que Atsuo lui explique pourquoi Hideko avait agi ainsi.
Aussi, il le laissa relâcher sa colère sur lui, sans broncher, ni contre-attaquer. Comme il l’énonça si bien avec le ton tranchant qu’était le sien, telle une lame qui après avoir contré celle de Atsuo s’évertuait maintenant à lui rendre la pareille, lui et Bakeneko avaient aussi failli à leur tâche et cela il le savait. Pourtant la bataille était encore loin d’être perdue, Hideko pouvait encore être sauvée et c’était justement là la raison qui l’avait poussé à venir parler à Akagi. Il ne pouvait faillir et en continuant ainsi, tout cela n’aurait servi à rien d’autre qu’à le monter contre elle.

– Bien. Répondit-il simplement à toutes ces attaques.



Atsuo prit le temps de la réflexion, mettant en forme sa pensée, cherchant par où commencer, puis une fois trouvé, s’exprima à nouveau.

« Tu n’es pas sans connaître le passé de Hideko, tu es même celui qui, en dehors de nous, en connaît le plus, mais je vais quand même revenir sur le sujet. »

Car avant toute chose explication, il était important de vérifier que Akagi avait bien les bases.

« Le père de Hideko, Ken Metaru, était un homme particulièrement violent. C’était même ce que vous qualifierait de monstre. Quand ils vivaient encore à Kumo et que votre clan gardait un œil sur lui, les punitions se limitaient à quelques coups, mais dès qu’il dû fuir le village, à la suite de la menace de l’un de vos conseillers, la situation n’a fait que s’empirer. »

Atsuo ne désignait là aucun coupable, il énonçait juste les faits, comme il l’avait toujours fait.

« Plus le temps passait, plus elle souffrait. Il faut savoir qu’il avait toujours désiré avoir un garçon et qu’en ce sens, la nature même de sa fille était un motif de châtiment suffisant. Il l’a frappé, encore et encore et encore, mais ce ne sont là que les traces physiques, car son esprit lui aussi a été brisé, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’elle à part une coquille vide, lui obéissant au doigt et à l’œil et qui avait accepté son sort, quel qu’il ait pu être. »

Son ton se fit de plus en plus grave au fur et à mesure que son récit lugubre progressait.



« La jeune femme que tu as donc en face de toi est une âme brisée, qui essaye de recoller les quelques maigres morceaux qu’il restait d’elle depuis qu’elle est livrée à elle-même, pour le meilleur et pour le pire. Pourtant, cette jeune femme là n’a pas arrêter de se battre. Non, bien au contraire, plus le temps passait, plus elle a trouvé la force de se battre. D’abord pour survivre, ensuite pour vivre. Ce fut juste après son entrée dans l’armée que nous nous sommes rencontrés, car c’est une amie commune qui nous a présenté Hideko. Elle a passé nos épreuves et s’est montrée digne de se lier à nous. »

Résumé succinct, qui ne s’attarda aucunement sur les détails, car Akagi en savait bien assez déjà pour retracer les lignes qui le nécessitait.

« Pourtant, malgré tout cela, malgré toutes ces souffrances, malgré tous ces malheurs, elle n’a jamais cherché à faire souffrir les autres, pas par plaisir. Au contraire même, elle a souvent essayé de les aider, à sa manière certes, mais elle a essayé. Elle vous en a toujours voulu à vous les Metaru, mais elle ne vous a cependant jamais attaqué, ni même n’a jamais médit sur vous. Non, elle s’est contenté d’essayer de se reconstruire, ou plutôt, de se construire, sans aucun repère, ni pilier. C’est justement ce rôle de pilier que nous avons essayé de prendre. Ce rôle de soutien sans faille, un rôle que toi aussi tu as décidé de prendre. »

Akagi fut le premier humain qui prit conscience de la souffrance qu’était celle de sa cousine et qui avait accepté de l’aider, au risque de s’y brûler la main.



« Tu n’es pas non plus le seul à avoir souffert de la rage qui la consume, car nous aussi, nous en avons payé le prix. Pour autant, est-ce une raison de l’abandonner ? Mérite-t-elle vraiment d’être abandonnée de tous ? Livrée à son sort ? »

Au-delà même du fait que Hideko était puissante et pourrait, si jamais elle était ainsi abandonnée, devenir une menace pour tous, un être vivant ne méritait pas ainsi d’être laissée sur la chaussée, livré à lui-même, sans personne pour l’épauler.

« Nous avons tous deux pensé que non. »

Mais les récents événements allait peut-être changer la donne et cela il devait l’empêcher.



« Tu veux comprendre pourquoi elle a essayé d’attenter à ta vie ? Car à cet instant, elle ne t’a pas vu comme quelqu’un qui voulait l’aider. Elle ne t’a même plus vu comme un être vivant, aveuglée par sa rage, par sa colère. Non, elle t’a simplement vu comme un reliquat du passé, la figure paternelle qui était la sienne et qui l’a fait vivre un enfer, toute sa vie. »

Atsuo ne prit aucun détour : il ne chercha aucunement à atténuer l’action, le crime qu’elle avait commise.

« Et c’est toujours le cas actuellement, elle n’a toujours pas compris que ce qu’elle t’a fait est impardonnable. »

Il ne dissimula pas plus longtemps ses intentions, car ce serait là prendre Akagi pour un sot, ce qu’il n’était pas.

« Cette décision est la tienne et il ne tient qu’à toi de la prendre. Je ne compte pas non plus la défendre aveuglément, car ces actes ne sauraient être déformé, seule la vérité compte, seuls les faits comptent, mais justement, si ces faits là comptent, alors tout ce qui s’est passé, tout ce qui a amené à ce point critique de son histoire, de votre histoire, doit aussi compter, car que vous le vouliez ou non, vous êtes tous les deux liés et de par cet acte qu’elle a commis, vous êtes liés à jamais. »

Ce lien la détruirait-elle ? Le détruirait-il ? Seul l’avenir le dirait. Maintenant les faits donnés, ne tenait à lui que de donner son point de vue, ce qu’il pensait au fond de lui-même, car c’est seulement ainsi qu’il pourrait toucher Akagi.

« Je pense qu’elle n’a même pas idée de ce qu’est une relation amicale, ni une relation familiale saine. Elle n’a aucun repère sur ce que doit être une relation avec un autre être vivant, ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. Après tout, elle a subi des coups toute sa vie de son père et l’ignorance de sa mère. Elle a donc appris à frapper et à ignorer, mais aucunement à aimer, à chérir, à pardonner. En ce sens, tu es le premier qui essaye de lui apprendre ce que veut réellement dire le concept de famille. Ou plutôt, le premier humain. »



Kamui, bien que proche de la jeune femme, n’avait jamais essayé d’agir ainsi avec elle, car elle avait déjà sa propre famille de qui s’occuper et surtout, bien que gentille, elle n’était pas ainsi faite.

« Il y a donc toi, un homme qui se dit être de sa famille le premier après son père, qui disait lui aussi être de sa famille. »

Une conclusion qui vint mettre un point final à son discours, car il aurait été inutile d’argumenter encore sur une vérité qui devait maintenant apparaître clairement à Akagi. Pourtant, il lui restait une dernière chose à faire avant de partir, de laisser cet homme à ses réflexions et de retourner auprès de sa camarade meurtrie.

« Il n’appartient qu’à toi, Akagi, qui a une famille, des amis, qui sait ce que signifie le concept d’aimer, de chérir, que de lui enseigner. Je ne te demande pas de lui pardonner, car cela n’appartient qu’à toi. Simplement je te demande d’y réfléchir, de ne pas l’abandonner et sache que si telle est ta décision, alors je t’en serai éternellement reconnaissant. »



Des mots qui vinrent conclure des explications qu’il espérait avoir été claire. A défaut, elles avaient été complètement honnêtes.

« Je te laisse à ta famille, à tes proches, à ceux qui t’aiment. Seuls eux pourront panser les plaies qui sont les tiennes, eux et le temps et si pour ma part je ne suis ni ton ami, ni un membre de ta famille, sache que je te respecte pour ce que tu es, pour qui tu es. »

Atsuo bondit alors sur le rebord de la fenêtre, puis prononça quelques derniers mots avant de s’en aller.

« Je te souhaite sincèrement de te rétablir du mieux que possible.»

Puis il s’en alla essayer de panser celles de Hideko qui, tel un fleuve qui érodait la terre, creusant un canyon, prendrait plus d’une vie pour être apaisées.

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Kentoku Akio
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Sam 28 Aoû 2021 - 14:07
L'attente ne fut pas si longue finalement. Quelques minutes tout au plus. Assez de temps pour trouver les mots adéquats afin d'exprimer sa pensée à son camarade meurtri sans le braquer outre mesure ou perdre le semblant d'objectivité dont il voulait faire preuve. La voix du Métaru résonna jusque dans le couloir, signe que la Caracal avait terminé de débiter son flot d'information. C'était donc au tour du Céleste de faire son entrée en scène. Il se redressa, se recoiffant rapidement en passant la main sur son crâne, prit une grande inspiration avant d'entrer dans la pièce.

Lorsqu'il l'avait quitté, Akagi venait de laisser échapper des sanglots lourds de sens. L'homme dont il croisa à nouveau le regard était différent. Comme si un ménage intérieur avait eu lieu en présence du proche d'Hideko. Quoi qu'il avait pu être dit ici, ça avait été dans un sens unique. Fermant la porte derrière lui, il alla s'installer sur un fauteuil au confort sommaire qui était aux côtés du lit du patient. Akio prit soin de garder un sourire de circonstance afin de trancher net avec l'amertume évidente qui habitait le forgeron.

Il fixa quelques instants le blessé, semblant sonder le fond de son esprit, avant de prendre les devants de la discussion.

- J'espère que ce qu'il t'a raconté n'était pas là pour réhabiliter ce que Hideko t'a fait...

L'homme face à lui ne réagit pas de suite, au lieu de ça il plongea son regard dans celui de son visiteur, avant de lui poser une question lourde de sens qui fit hésiter quelques instants le Kentoku, bien placé pour être impacté par cette interrogation.

- Akio... Qu'est ce que la famille pour toi ?

Comme désarçonné par son coéquipier, il pencha la tête vers l'arrière, laissant cette dernière tomber contre le dossier du fauteuil. Ce questionnement sur la famille, il ne le connaissait que trop bien. Il prit une légère inspiration avant de se redresser pour répondre à son interlocuteur, sans trop réfléchir pour être le plus instinctif possible dans sa réponse.

- La famille, c'est les personnes qui ne te quitte pas, quoi que tu fasses, quoi que tu penses. C'est plus un sentiment d'appartenance qu'un réel état de fait. Ce n'est pas la naissance qui la fixe. Regarde moi, ils n'ont pas accepté mon choix, ils m'ont à moitié renié. Ce n'est pas ça une famille.

Il fixa la fenêtre par laquelle le caracal avait dû sortir. Au fond, par rapport à ce qu'avait dit Hideko lors de son affrontement avec Akagi, il la comprenait. Mais dans les faits, pourquoi en vouloir à un Métaru qui voulait lui apporter son soutien ? De part un simple nom on pouvait se permettre de catégoriser quelqu'un ainsi ? Entre ami et ennemi ?

- Hideko est incapable de faire cette distinction. Lorsqu'elle t'a attaqué, quand tu étais au sol... Aucun spectateur ne fut d'accord avec son action, d'autant plus car on vous savait de la même famille... Et je t'avoue que je ne me suis pas gêné d'aller la voir après la fin de votre combat.

Oui, lorsque fut annoncé la fin de l'affrontement, après l'intervention commune d'Aizen et de l'arbitre, Akio s'était glissé jusqu'aux vestiaires des combattants où semblait se reposer tranquillement la femme aux cheveux blancs. Les propos tenus alors étaient allés très loin. Peut-être trop mais les sentiments impliqués empêchaient clairement les prises de position calculées.

- Je lui ai dis ce que tout le monde pensait tout bas. Je lui ai fais comprendre que dorénavant elle serait seule et isolée, que son comportement n'était pas simplement autodestructeur mais qu'il revêtait un danger pour tous...

Il marqua une pause, comme pour annoncer la gravité des propos qu'il allait tenir alors.

- Que si je la voyais de nouveau entrer dans cet état... Je n'hésiterai pas à la tuer.

Après quelques secondes, il reprit une position plus confortable, son visage se décrispa et un sourire apparut de nouveau. Akio paraissait de suite plus apaisé, comme si le poids des mots avait disparu.

- Tu vois, c'est ça une famille : Se soutenir en toute circonstance et éloigner les dangers qui pèsent sur les siens.

Le Céleste sortit de sa poche un bandeau en forme de bracelet, comme celui que portait le Métaru à l'accoutumé. Il lui tendit alors en montrant une gravure sur l'intérieur qui nommait l'équipe une dont les deux protagonistes faisaient parti. Le petit bracelet d'Akio portait lui-aussi cette petite gravure.

- Tiens, pour ne pas oublier la notre. Il est personnalisé.

Il lui déposa sur le côté du lit. Ces objets, il les avait fait personnalisé juste avant le tournoi, car il savait que la fin de celui-ci marquerait possiblement la fin de leur équipe. Il voulait simplement graver dans le fer leur passé commun.
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Mar 31 Aoû 2021 - 20:00
Akagi resta muet durant le discours d’Atsuo. Recevant finalement ce qu’il attendait de la part du Caracal. Un point de vue clairement énoncé et les raisons sans détour de sa venue en ce jour. L’animal raisonné lui asséna plusieurs vérités qu’en s’on for intérieur AKagi partageait. Finissant sur une marque de respect et un souhait de rétablissement. Le Metaru hocha la tête en répondant simplement restant énigmatique quant à ses pensées :

« Merci Atsuo. »

Le futur répondrait aisément au caracal quant à savoir si ses paroles avaient fait mouche. Le Metaru, lui ne pouvait tout simplement pas à cet instant. Impossible de prononcer le verdict de son cœur alors que lui-même ne le connaissait pas encore. Le caracal levait de nouvelles interrogations en lui. Alors qu’il arrangeait les morceaux de ses convictions pulvérisées par Hideko en une nouvelle mosaïque, Atsuo mélangeait une nouvelle fois les tesselles la composant. Akagi passa la main dans ses cheveux tout en appuyant l’arrière de son crâne contre le coussin du lit d’hôpital. La migraine le guettait. Toutes ses interrogations le pesaient. Akagi se considérait comme quelqu’un de simple, il voyait les choses en noir ou en blanc. Sa cousine vivait dans cette nuance de gris qu’il ne concevait pas qu’Aizen avait tenté de lui montrer, elle était insaisissable pour lui. Les lumières d’Atsuo l’aidèrent à mettre à plat les informations qu’il avait déjà. Lui rappelant sa façon d’être primaire. Allait il l’abandonner ? Alors que son acte n’était autre qu’un appel à l’aide. Voilà, l’ultimatum qu’il se voyait imposer. Le Metaru resterait-il fidèle à ses convictions et malgré le geste d’Hideko, saurait-il une nouvelle fois pardonner. Ou Akagi fermerait définitivement la porte à sa cousine. A cet instant Le Metaru ne le savait pas. Qu’était ce donc la famille si ce n’était les êtres du même clan, comme son père lui avait toujours apprit ? l’esprit embué d’Akagi ne savait plus répondre à cette question. Le forgeron appela Akio ne souhaitant pas le faire attendre plus longtemps.

Celui-ci arriva rapidement, entrant dans la chambre un sourire aux lèvres que le Metaru ne rendit pas, son esprit se noyant doucement dans le tsunami de questions qui se levait en lui. S’asseyant à son côté le Céleste sembla surprit par la question que lui posa AKagi :

« Akio… qu’est ce la famille pour toi ? »

Son ami répondit comme instinctivement à cette question pourtant difficile. Sa réponse aida beaucoup, le géant de fer. Sans le savoir, le céleste rejoignait les propos d’Atsuo. Ses deux êtres tellement opposés tenaient pourtant un discours similaire. L’animal, en défendant son point de vue et son envie qu’Akagi n’abandonna pas Hideko et Akio en donnant sa définition de la famille. Le céleste avait raison. Comment pouvait-il se targuer d’être de la famille d’Hideko, si dès qu’elle agissait à son encontre il l’abandonnait. Etait il aussi faible ? Intérieurement le Metaru se défendit en se disant qu’il ne s’agissait pas de n’importe quels actes.

Akio enchaina en appuyant sa définition d’un exemple, celui de sa réaction face à l’action d’Hideko. Il faisait comprendre clairement au Metaru qu’il le considérait comme partie intégrante de la famille qu’il construisait. Non pas celle dont on écopait à la naissance. Celle que la vérité révélait en se basant sur des fondations solides qui résumaient la pensée du Céleste. Le soutien et la protection mutuelle. Le Metaru rejoignit cette pensée et jusqu’ici il soutenait et protégeait inconditionnellement l’ensemble des Metarus sans rien demander en retour. A cet instant la mosaïque de ses convictions reprit forme. Ses idées éclaircies par Akio et Atsuo, le regard du Metaru se figea. Il comprenait la réaction d’Akio suite à la finale, d’autant plus après ses explications sur ce qu’il estimait être sa famille.

« Tu as raison Akio. La famille n’est pas un dû. Elle se construit et se conserve à travers des actes quotidiens. Actes prouvant son attachement à ce cercle. Le soutien, la défense, la sustentation des siens en étant les piliers. L’acte d’Hideko, la place de ce fait hors de ce cercle familial où je la voyais.»

Akagi soupira. Seulement la réciproque était vraie et les paroles d’Akio raisonnaient dans ce sens :

« Depuis que je l’ai rencontré, je lui disais qu’elle était ma famille car appartenant au clan. Elle ne voulait pas l’entendre, mais j’ai insisté. Sentant sa colère, naissante d’un passé troublé, l’aspirer vers la haine. Tu n’as sûrement pas connaissance de son passé et il ne m’appartient pas de te le révéler. Ce passé a été causé par mon clan, ma famille en partie. Un passé de souffrance qui a forgé sa réalité et sa définition propre de la famille. Je pensais qu’il était de mon devoir de le réparer. J’ai manqué de recul, je l’ai forcé à accepter une famille sans prendre le temps de lui expliquer ce que c’était réellement.
Ne m’exclurais-je pas, moi aussi de ce cercle familial si dès la première difficulté je ne la soutenais pas. Ne véhiculerais-je pas tout le contraire de ce que toi-même tu décris comme une famille ? »


Le récemment devenu chuunin, s’arrêta une nouvelle fois pensif, la tête penchée en arrière à l’instar d’Akio plus tôt.

« Tout ça m’a ouvert les yeux. Le cercle que je considérais comme ma famille s’est restreint. Ma naïveté quant aux relations humaines a cessé. Jamais plus je considèrerais quelqu’un comme un camarade pour le simple port d’un blason ou d’un insigne. Il aura simplement mon écoute mais pas ma confiance.»

Arrivant à la conclusion, il regarda droit dans les yeux d’Akio et finit :

« Je ne me parjurerais pas. Je ne tournerais pas le dos à Hideko, pas après lui avoir dit que je la considérais comme ma famille. C’est ainsi qu’elle comprendra ce que représente réellement ce lien. Si cela ne suffit pas… je ne lui tournerais pas le dos mais elle n’aura plus ma main tendue. »

Akio lui offrit un bracelet avec l’inscription de leur équipe pour garder un souvenir précieux de cette époque bientôt révolue. Akagi l’accepta avec un sourire.

« Merci mon frère. Merci pour ton cadeau, ton soutien et tes lumières! »

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