La grande bambouseraie vibre au gré du soleil de Hi. L'astre incandescent règne en maître sous un ciel parfaitement azur. Un calme séculaire émane du bois, bercé du chant des branches frétillant sous la brise et des oiseaux. Un océan de verdure, dont la sérénité contraste avec l'agitation constante du Pays du Feu et ses alentours. Un contraste qui s'accentue dès lors que l'on s'enfonce au coeur de la sylve. Là, les frontières vaporeuses d'un royaume mortifère se dessinent. Le vert chlorophyllien de la forêt se démarque péniblement au verdâtre de cet écran nocif qui fait s'évanouir les limites de la paisible bourgade forestière. Aux portes de cet enfer vaporeux, le bataillon de l'Empire débarque. Sous la bannière de l'oriflamme de jade, et menée par le suzerain du Feu en personne, l'armada prend ses quartiers. Elle découvre, à l'ombre des bambous, un imposant nuage moribond.
Pareille à une épaisse brume océanique, le chant de la nature s'étouffait sous les bras vaporeux de ce voile éthéré. A proximité du hameau, l'air est d'ores et déjà vicié. L'air vous pique au nez. Il vous agresse constamment, à chaque respiration. Il irrite votre gorge, sans pourtant la brûler. Un rappel perpétuel de sa présence. Impossible pour l'heure de deviner la nature de ce miasme aérien. Encore moins ses effets sur les vivants. Face à ce torii qui marque la frontière entre pureté et nausée, sous quelque hallucination, on pouvait presque lire sur son linteau inférieur : Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance.
Il faut maintenant agir. Sauver ce qui peut encore l'être. Il faut agir, pour éradiquer au plus vite cette tumeur qui naît au sein de l'Empire. Chaque seconde de plus étend davantage le règne de la peste en ces lieux. A vos pieds, vous distinguez la brume fétide s'étendre furtivement. Si le calme relatif des alentours faisait peser davantage la pression, un bruit persiste. En tendant l'oreille, vous percevez l'écho fébrile de lamentations et de cris de douleur qui se déchirent dans la brume empoisonnée. La douce grogne appelle à l'action.
Pour les sept agents de l'Empire, une évidence s'offre à eux, une unique solution : s'enfoncer dans l'enfer vaporeux, et y mettre fin.
Spoiler:
Ce post fait suite au lancement de la Calamité décrite dans le RP suivant : lien
Vous approchez de l'entrée de la bourgade, intégralement recouverte d'un nuage vert qui s'apparente à du poison. Au-delà du torii qui marque l'entrée vers le hameau, vous ne distinguez plus rien, uniquement l'écran de fumée vert. A proximité, vous sentez déjà que l'air vicié irrite vos voies respiratoires à chaque inspiration. Vous pouvez entendre au loin quelques bruits inquiétants en provenance de la bourgade enfumée.
Que se cache-t-il derrière cette brume nocive ? Quel est son effet sur les êtres vivants, qu'ils soient de chair ou d'écorce ? Comment faire pour arrêter sa propagation ? Qu'est-il arrivé aux habitants de la bourgade ? Tant de questions sont en suspens, et n'attendent que votre intervention pour être répondues…
Pour commencer, vous pouvez choisir de pénétrer dans le nuage et découvrir ce qui vous attend au sein du hameau, ou bien de rester en sécurité à l'extérieur du nuage. Pour ce premier tour, chaque participant dispose d'une seule technique.
Pour rappel : • Vous disposez chacun de 72h pour répondre • Vous pouvez demander un unique délai supplémentaire de 24h dans le topic dédié : Demandes de délai • En cas de question sur la narration, n'hésitez pas à utiliser le topic dédié : Questions à propos d'une narration
Bien, les équipes étaient définis, Les agents avaient l’air fin prêt, et Kenpachi lui commençait a s’impatienter, le Teikoku avait déjà mis suffisamment de temps a se pencher sur le cas du ténébreux nuage de mort, il ne comptait pas en perdre d’avantage alors même que sa cible se tenait a quelques mètres de lui.
La puanteur de l’opaque nuage de mort était telle qu’elle parvenait a irriter les voies respiratoires du commando même a distance de celui-ci, n’imaginons pas alors ce qu’il se passait une fois a l’intérieur. Les rapports mentionnaient d’ailleurs qu’en plus d’être toxique et nocif pour l’organisme, le Dokuton du mort-vivant était corrosif pour l’épiderme, le Bakuhatsu n’avait donc logiquement aucune envie d’inhaler ou même d’entrer en contact avec l’immondicité qui leur obstruait complètement la vision.
Le bakuhatsu qui était déjà prêt à passer à l’action était pourtant encore retenue par une sorte de barrière de mental, et cette barrière était le signal de de l’empereur qui mettait des lustres a arriver, le regard braqué, sur ce dernier, tel un prédateur sauvage appuyant la totalité de son poids sur la porte de sa cage, attendant le moindre mouvement de celle-ci pour déferler à l’extérieur.
Le lancement de l’opération sonné, l’écarlate retint sa respiration avant de s’avancer vers le nuage, sans y pénétrer toute fois, toute cette irritation commençait a être suffisamment chiante, il était temps de prendre une bouffé d’air frais, les soldats avaient bien droit a ce privilège au vu de toute la végétation qui les entourait.
Exécutant quelques mudras, le soldat éleva face à lui une bourrasque pour aller disperser le nuage toxique prônant autour de la bourgade.
Aux chevaux maigres vont les mouches comme il était commun de dire. Dans sa hâte, c'est sur une petite bourgade que l'ancien esprit avait jeté son dévolu, y trouvant certainement un havre propice à sa retraite, mais ce n'était que simplement retarder l'inévitable car qui cause préjudice aux enfants de la flamme devait en payer le prix, c'était inéluctable. Alors il n'y aurait nulle rédemption pour celui qui paraîtra devant Dieu pour la seconde fois.
La peinture qui se dessinait devant leur yeux prenait des allures de guêpier, la brume avait ça de néfaste d'occulter aux guerriers ce qui les attendait et c'est donc d'une certaine manière à l'aveugle qu'ils allaient devoir s'immiscer afin de se confronter à l'invisible. Mais pour sûr indiscernable n'était pas insaisissable, à partir de ce moment là ce n'était qu'une question de temps pour ce Samouraï d'outre-tombe.
Dévisageant de plus belle son assemblée, ce sont les vociférations qui provenaient de la bourgade qui alertaient l'Empereur qui se détaillait sous une face légèrement effarée. Se réveillait alors l'espoir de savoir que vie demeurait encore en ces lieux, un espoir mêlé de tourment qui rendait la situation on ne peut plus compliquée d'un point de vue stratégique. Mais nulle once de détresse ne pouvait érafler la volonté inébranlable d'un Dieu et de ses archanges, car nul mal ne pouvait résister ou même se dérober aux flammes ascétiques d'un Empire consacré : le sot revenant le comprendrait bien assez tôt.
Alors déployant ses ailes membraneuses tandis qu'il ouvrait ses bras vers sa cible, c'est avec l'air vindicatif et trempé d'une aura fielleuse que l'Empereur gagnait graduellement les airs, surplombant ses soldats de quelques mètres et s'octroyant une vue avantageuse sur la bourgade.
Saluant l'initiative du Bakuhatsu d'un simple signe de tête, il était l'heure de passer à l'action. Entamant une série de mûdras, une fois celle-ci faite, il récitait alors ses volontés tout en armant son bras de bois, marquant ainsi le début de la fin :
"Soldats, écoutez moi... Akemi, mâche la besogne de Kenpachi et résorbe les bribes de brume restantes je te prie. Akira, profite de cette ouverture et pars devant en compagnie de Yenno et Kakuzo pour le moment. Battez en retraite au moindre danger. Je me charge de localiser le Samouraï et de chaperonner notre action depuis les airs. N'ayez crainte, au besoin je veille sur vous."
Puis, comme s'il prenait appui sur l'air même, le Jinchuuriki fusait alors tel un rapace sur la bourgade, dominant le Torii et criant à s'en déchirer le nouveau cri de guerre d'un Empire ressuscité :
"LA FLAMME EST EN NOS CŒURS ! SOLDATS, MARCHONS ! SOLDATS, TRIOMPHONS !"
Résumé État de chakra : [0 S / 0 A / 1 B / 0 C / 0 D] État de santé : Parfait État mental : Stable
Résumé : 1) Hanzo utilise une technique de détection afin de connaître la position du Samouraï et des possibles survivants 2) Hanzo charge depuis les airs grâce à ses ailes (passif) en se tenant à une dizaine de mètres au-dessus du sol en profitant de la technique de Kenpachi
Techniques utilisées :
Équipement utilisé : //
Dernière édition par Shinrin Hanzo le Ven 25 Juin 2021 - 16:44, édité 1 fois
Chaque pas faisait grandir la colère sourde et pernicieuse que contenait son cœur. A mesure que la végétation qu’il chérissait tant perdait en couleur et en vie pour laisser place à un désolant spectacle de décrépitude, le capitaine sentait le danger approcher. Comme d’habitude, Akira se jetait lui-même dans la gueule du loup… pour le tuer de l’intérieur. S’il souhaitait vivre, le Kogami était toujours prêt à se sacrifier pour le bien commun.
“ … “
Arrivé au bout de la route visible, c’est à un nuage opaque et putride qu’ils firent face. Un nuage de mort englobant toute la zone pour sans doute ne rien y laisser en vie. Combien de vies innocentes sacrifiées ? Combien de tragédies les citoyens du feu allaient-ils devoir vivre avant de connaître la paix ? Serrant les dents pour ne point crier sa rage, le Kogami vit son visage se colorer de vermeil sous l’apanage de son indicible rage.
Mais alors qu’il pensait être arrivé au sommet de l’horreur en s’imaginant ne trouver aucune forme de vie rescapée, et ainsi pouvoir déchainer toute sa fureur sur l’ennemi qui les attendait, un détail vint contredire ses macabres pensées. Un détail qui, s’il accentuait une fois de plus sa colère, l’obligea à rester concentré sur sa mission. En effet… des cris humains s’élevaient au-delà du nuage. Des suppliques… de la douleur. La douleur des citoyens du feu.
“ Je ne laisserai plus personne faire de mal aux nôtres… “
Se répéta t-il à lui-même, ivre d’une terrible soif de vengeance. Ainsi, motivé derechef par le bref mais intense discours de l’empereur, le capitaine profita de la situation pour invoquer son partenaire félin, dont l’envergure et la férocité ne serait pour une fois pas une tare. Au contraire, le Kogami espérait bien le voir déchaîner sa fureur prédatrice sur celui qu’ils étaient venu annihiler. Sans même parler du fait qu’un animal d’une taille pareille serait efficace pour transporter les survivants ailleurs.
Ainsi, à la suite d’une brève série de mûdras, une gigantesque masse informe naquit depuis les entrailles terrestres dans une représentation titanesque de ce qu’avaient pu faire de mieux les terres du feu. Un jaguar, le plus grand et ancien de tous, le roi des félins.
“ Hmm… quelle odeur putride… “
Grogna-t-il, lorgnant du regard le petit rassemblement de toute sa hauteur. Pas le temps de de tergiverser, le Kogami avait reçu un ordre et aurait dans tous les cas agit.
“ Toriyama. Nous avons un ennemi de taille de l’autre côté de ce nuage. Transporte nous à l’intérieur. Priorité aux survivants. Mais si tu vois un samouraï…. dévore le. “
Un sourire carnassier se dessina sur la mâchoire du félin, dévoilant des dents aussi disproportionnées et aiguisées comme des rasoirs. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas dévoré quelqu’un.
“ Ça marche. “
Grimpant sur le dos du kuchiyose géant, le capitaine ordonna à ses subordonnés d’en faire de même tandis que le nuage commençait à se dissiper grâce à ses alliés. Pour l’instant, leur coordination fonctionnait.
“ Yenno, Kakuzo, montez derrière moi. “
Sa fiancée à ses côtés, Akira ne laisserait personne de plus mourir. Il en était hors de question. La seule victime… serait leur ennemi.
Résumé Chakra: 1S
Résumé: - Akira invoque Toriyama. - Il grimpe dessus et ordonne à ses compagnons d'en faire de même avant d'avancer dans le nuage dispersé (en partie ?) par ses alliés.
Émanant de la bourgade, entre les talons de la soldate ne se trouvait jusqu'à présent qu'une épaisse brumaille gazeuse qui lui chatouillait les voies respiratoires. Ce n'est qu'en levant les yeux pour tenter de repérer le point de départ de ces hurlements, qu'elle fît face à l'obscurité verdâtre. La nébuleuse n'avait que faire de la menace qu'ils représentaient, tous, pourtant unis dans la défenses de ses terres. L’immondice qui se dessinait doucement là-bas derrière ne pouvait que provoquer des tourments chez la brune, les poings recouverts de gants épais s'accrochant fermement au tissu de son habit. Les quelques œillades qui suivirent en direction de ses co-équipiers furent tantôt brèves et enragées, tantôt pensives. Puis, l'oiselle dirigea son regard vers le ciel en attrapant le manche cuiré de son arme, se rattachant à l'un de ses pilier premiers à savoir, son empereur. Si elle était déterminée à ne pas faire fléchir sa propre estime encore en construction, elle tenait précieusement à ne pas décevoir cet homme-là, qui se nourrissait manifestement lui aussi, de la bien belle-vie de son pays, de l'aura enchanteresse de cette élégante lorsqu'elle dévoile sa splendeur, ensoleillée sous les brassées lumineuse de graminées, caressées par les dieux.
Enfin, les iris rougeoyantes de la Soejima se joignirent à celles de son fiancé, pour finir leur course symboliquement. Enfermée aux portes de cet atmosphère putride devant laquelle elle ne reculerai pas, elle fût un instant, bercée d'un innocent amour isolé de toute la mort ambiante. Elle ferma les yeux, fourra son nez au creux de son coude recouvert d'une épaisse étoffe pour humer l'odeur de la neutralité. Malheureusement, les mailles commençaient déjà à s'imprégner de ces odeurs étouffantes... Glissa alors d'entre ses lèvres rosées un chuchotement, tout son espoir.
« Meramera avec nous, par les flammes et pour la flamme. » La main contre le pendentif dissimulé sous les couches de vêtements.
Le grand Shinrin prit ensuite parole, s'en suivi un échange dont elle ne manqua pas une miette. Tandis que certains prirent les devant pour éclairer le passage, Yenno s’exécuta sans attendre d'avantage, heureuse de se joindre au félin, au plus près du capitaine. Les jambes contre ce pelage impressionnant, elle profita de l'instant pour venir nicher une paume discrète contre le Kogami, une évidente manière de garder la tête sur les épaules et de se donner la force dont il faisait toujours preuve. Cela ne lui plairait assurément pas bien fort, si concentré était-il, mais elle n'en eut que faire, présentement.
Être digne . Kakuzo avait envie de répondre un truc bien cinglant à son chef du genre. C'est quoi l’utilité d’être digne si on est mort . Mais il n’eut pas le temps. D'un coup son autre collège de l’unité colonial s’approcha de la brume et envoya une bouraque pour dissipait la brume.
Cette brume qui ne s'amblait vraiment pas commode. Depuis son arrivait le jeune Aburame sentait bien que ce n’était pas là pour faire joli.
-Heu gamin crie-t-il à son binôme. Fais attention, t'es trop jeune pour ces conneries. Ta prévenue ta maman ?
Le jeune ninja avait envie de l’irriter un peu car il avait une tête pas très sympathique et ça amusé Kakuzo de faire chier les gens. Tout ça pendant le petit discours de l’empereur qui n’était pas d’une grande utilité ici. À part crié pour faire genre il était le chef, et encore. La flamme et dans no cœur blabla marchons blabla. Mais ferme là ce dit-il.
D’un coup Kakuzo fut aveuglé par un épais nuage blanc qui se dissipa assez vite. En son centre une immense créature qui ressemblait à une bestiole que le jeune Aburame n’avait jamais vu.
-C’est quoi ça ? Un gros chien ? Qui a un bâton pour lui donner ? Enfin bon vu la taille c’est plus un arbre qu'il faut. Salut moi C’est Kakuzo c’est quoi ton petit nom ? Tu aimes les croquettes ? Pas que j’en ai, mais au pire on peut en trouver quelque part. Tu ressembles plus à un chat. Un croisement peut-être ? Un chiat ? Chaien ?
Kakuzo fut coupé par son chef qui lui demanda de montait sur l’animal. Il s’exécuta et se positionna sur la chose. Kakuzo fit un signe à la fille qui arrivait aussi.
-Salut ma jolie. On ne se connaît pas. Ne dit rien, je vois que je te fais chavirer mais ce n’est pas le moment pour ça.
Le jeune soldat du teikoku leva sa main gauche et fit sortir un petit nuage d’insectes.
-Salut mes potes aujourd’hui on va faire un petit jeu. Vous allez partir un peu partout autour de nous et inspecter la zone. Vous nous suivez comme ça on ne se perd pas. Ok ? Vous êtes les meilleurs. Si vous êtes sage au retour je vous offre le resto
le nuage d'insectes fit un petit cercle autour du petit groupe avant de partir dans tous les sans...
Arrivant face aux méandres collants et immuables du village abandonné sous les miasmes de l'enfer. Des traits qui faisaient émerger des profondeurs du cervelet d’Akemi, de magnifiques souvenirs de son passé. Le champ chaotique qui s’imposait devant ses yeux n’avait de cesse de lui rappeler la mort qu’elle propageait à travers les contrées d'Hayashi durant ses pèlerinages de destruction pour les biens du clan Shinrin. Une scène qui réchauffait son cœur et son âme, éduquée dès la plus tendre enfance pour être une arme vivante, sans aucun sentiment, sans aucun remords.
Sachant que trop bien ce qui allait se dérouler dans cette future bataille, Akemi ne pouvait se sentir qu'exciter face à trouver un être capable de la mettre dans une difficulté constante. Cette sensation était pratiquement l’apogée des faibles panel de sentiment que pouvait avoir la jeune folle au cheveux d’azur. Rien n’était plus enclin à la faire sentir vivante et seul le fait de donner la mort pouvait surpasser cette perception du monde.
Ignorant volontairement tout ce qui se déroulait autour d’elle, Akemi ne remarquait même pas les efforts de certains à disperser ce nuage verdâtre et stagnant, ni même ses animaux apparaissant dans une explosion de fumée. Elle n'avait qu'un seul désir, celui de faire face à l'être divin et mauvais qui lui avait été promis.
Dans toute cette compagnie, le destin et la prudence d’un homme avaient fait qu’il était venu avec le groupe. La voix d’Hanzo était le seul dans toute cette garde à travers les ténèbres qui isolait Akemi du reste du monde et celui-ci ordonnant de faire disparaître ce miasme qui se tenait devant elle, elle n’avait plus d’autre envie que d’exécuter ses ordres qui sonnait comme divins dans son esprit.
Laissant un filet de sang sur ses mains, la jeune femme s'exécuta sans perdre un instant à suivre les mots de l'homme qu'elle admirait. Plaçant par la suite cette paume tachée de rouge sur un rouleau de bambou, Akemi relâchait le sceau dans une aspiration hallucinante. Et soufflant dans le purgatoire le jinx atmosphérique, la jeune femme dégagea une immense quantité du miasme putride qui s'était emparé du village, laissant celui-ci praticable sur plus de la moitié de sa superficie.
Se tenant prête à obéir aux moindres ordres de sa déité, Akemi n’attendait plus qu’à verser le sang de ses ennemis.
Spoiler:
Résumé : Akemi fait un fuin pour dissiper plus de la moitié du village du miasme. Chakra : 1B Technique :
Observant tranquillement l'organisation des troupes de l'Empire, Katsuko eut un petit sourire. Ils étaient plutôt efficaces malgré tout les bougres. Elle n'aimait pas le côté militaire des villages shinobis et de l'Empire, mais l'informatrice reconnaissait sans mal que cet aspect avait parfois du bon, notamment dans des situations tendues comme celle-ci. Cependant, son sourire fut vite masqué par son écharpe qu'elle enroula autour de sa bouche et de son nez pour respirer un peu moins ces éffluves nauséabondes. Elle ne se prémunirait certainement pas des effets véritablement néfastes de cette brume sordide avec cette technique de base, mais au moins l'envie de vomir qui montait petit à petit dans sa gorge cesserait de la taquiner. C'était toujours ça de prit.
Face au déploiement décidé, la demoiselle aux yeux carmin reprit son sérieux et d'un geste vif, se fit une fine blessure le long de son avant bras qui se referma immédiatement après que la quantité de sang souhaitée soit sortie. Désormais, à un mètre d'elle à peine, un double d'elle-même parfaitement identique lui faisait face. Sans attendre, Neiko lui tendit un bouclier circulaire en bois dont le pourtour était bordé de métal ainsi qu'un de ses katanas. Armé, le clone était prêt au combat.
« Suis le jaguar. En cas de problème, couvre leur retraite. »
Une assurance de plus qui lui permettrait d'avoir l'information immédiatement s'il venait à leur arriver quelque chose qu'ils ne pourraient voir, voilà ce que la Chinoike estimait envoyer à leur côté. Et éventuellement la possibilité de ne pas se mettre trop en danger dans l'immédiat. Autant ne pas se jeter tête la première dans un piège si elle avait un clone suffisamment résistant pour le faire à sa place. Et elle pourrait peut-être agir ainsi depuis les ombres son clone avait l'attention de l'ennemi, avec ses camarades. Après tout, elle restait une assassin plus qu'une véritable combattante et elle ne pouvait se permettre de foncer au coeur de l'action comme tant d'autres aimaient le faire.
Katsuko jeta alors un regard à Hanzo qui voletait dans le ciel avec des ailes étranges. Voilà bien un phénomène qu'elle n'avait jamais vu. Mais elle prendrait le temps de discuter avec lui après cet affrontement. Elle n'avait pas peur de lui après tout, elle ne lui avait rien fait, contrairement à lui. Au contraire, elle l'aidait même en cet instant à conserver ses hommes en vie. D'ailleurs, le regard et les réactions de certains lui faisaient se demander s'ils étaient véritablement expérimentés. Si certains comme Akira et Hanzo étaient sérieux et sûrs d'eux, le panache un peu trop grand de Kakuzo qui se permettait même de lui parler n'importe comment et la crainte qu'elle avait l'impression de lire dans les mouvements de Yenno ne la rassuraient pas totalement quant à leur expérience du combat. Et Kenpachi, le gamin a qui elle avait apprit une technique il y a peu ne lui semblait pas être l'homme de toutes les situations. Encore jeune, saurait-il s'adapter en cas de soucis majeur ? Ou devraient-ils tous compter sur Hanzo ?
Elle fit la moue. Elle n'aimait pas trop avoir des personnes qui manquaient d'expérience à ses côtés. Mais elle savait tout aussi bien qu'ils devaient agir pour gagner en maturité. Ils devaient combattre, aller au front pour espérer un jour être capables de rester mesurés dans leurs choix, leurs actions. D'agir en adultes en somme.
L'autre élément qui l'agaçait venait de leur adversaire. On lui avait parlé d'un samouraï immortel, mais pas d'un lâche qui se terrerait dans un nuage morbide. À quel point cet homme était-il encore lui-même ? Avait-il quoi que ce soit du bushido qui restait en lui ou devait-elle ne pas compter là dessus ? Maintenant qu'elle était mise devant les faits, elle qui croyait que le face à face serait direct, la vampire n'y croyait plus trop à cette utopie d'un adversaire vaillant, courageux, direct. Ce nuage a lui seul la menait à penser qu'il agirait en traitre, en assassin, en shinobi.
Juste à côté du jaguar, le clône tenait fermement son bouclier devant lui, katana dans sa seconde main, observant les alentours avec méfiance.
HRP:
Santé : Ok Chakra : 1A
Résumé : Katsuko crée un clone résistant rang A et lui donne un bouclier et un katana comme armes avant de lui demander de suivre Akira, Yenno et Kakuzo et de couvrir leurs arrières en cas de danger. Elle choisit quant à elle de rester en arrière du groupe, prête à dégainer ses griffes et à agir.
Aux portes de la peste, le bataillon exceptionnel de l'Empire avance sous les directives de son dirigeant suprême. La confrontation entre les soldats et la brume pernicieuse qui borde la bambouseraie parait évidente. Mais dès lors que Kenpachi fit usage du pouvoir du vent, un nouveau scénario se dessine. Plutôt que de traverser ce rideau empoisonné, il suffisait de le lever, moyennant le concours du ninjutsu. Le vent balaie l'immondice de toute part. Un large couloir se forme devant vous, lequel s'étire légèrement à mesure qu'il se propage, avant de se dissiper sur les hauteurs de la bourgade. On devine, malgré la force de la rafale, le poids du poison qui subsiste dans cette forme vaporeuse. Le gaz s'élève dans les cieux, mais vous comprenez qu'il retombera, tôt ou tard, sur vos têtes. En attendant la sentence venue des cieux, l'air devint plus pur, plus respirable. La vue apparaissait plus claire, mais pas moins insupportable que cet amas de vapeur verdâtre.
La bourgade offrait son plus triste visage aux voyageurs d'Urahi. Face à vous, vous distinguez clairement la toponymie du village caché dans les bambous. Le hameau, construit autour d'une colline, n'a rien d'extraordinaire. On y distingue de multiples habitations de taille modeste encerclant le sommet du promontoire rocheux. Les rues sont espacées, et seul l'axe principal duquel vous provenez est pavé. Au sommet du village s'élève un temple, accessoirement refuge du bourgmestre. Un escalier imposant mène à l'édifice religieux. Mais plus que l'agencement des bâtiments de ce village de province, c'est bien la population qui vous marque. Par-delà le torii, vous distinguez… une étrange peuplade.
Le sang imprègne leur sclère, accentuée par de multiples veines irritées. Leur regard est morne, dénué de toute volonté, presque asthénique. Leur peau est teinte par quelque jaunisse ou anémie, parfois écaillée, tantôt boursoufflée. Chez certains, un léger filet de sang s'écoule de leur bouche, de leur nez ou de leurs yeux. Certains toussotent. Pour d'autres, la quinte de toux est sanguinolente. Dans cette assemblée de moribonds, vous comprenez que les ruelles sont animées. Et pour cause… la bataille fait rage parmi les civils.
« S-sauvez-nous ! Ayez… p-pitié… kof, kof… de nous ! — Ils nous… nous attaquent ! Vite ! Eurgh, p-protégez-nous ! »
Les civils semblent appeler à l'aide. Mais ce qui apparait comme une demande formulée à votre égard, si tôt votre présence annoncée, révèle une toute autre réalité…
« L'ennemi ! l'est là ! Le kof… détruire… vite ! — Les Envahisseurs… doivent… mourir ! »
Depuis leur monture féline, Akira, Kakuzo et Yenno voient foncer sur eux à un rythme déconstruit une dizaine de ces villageois pesteux. Aucun n'a une approche de fuyard. Aucun ne semble ne voir en vous de potentiels sauveurs. En témoigne la présence de faux à la main, de faucilles, ou d'autres armes improvisées du quotidien qui vous sont adressées. A mesure que la distance se réduit entre vous et eux, il devient clair que leurs intentions sont hostiles à votre égard. La bourgade dégénère sous le signe de la violence maladive, et ces hommes et femmes ne font de votre cas aucune exception en désirant vous écharper.
Théâtre d'un chaos inédit, les ruelles s'agitent en permanence au gré des folies des uns et des autres. Grâce à la vue de la plupart depuis la voie dégagée par Kenpachi, aux insectes de Kakuzo, ou bien à la perception de Hanzo, vous distinguez des batailles destructurées qui s'agglomèrent aux quatre points cardinaux du hameau. Parfois, des corps inanimés jonchent le sol. Et des habitants de tout âge et toute origine s'affrontent au nom de la Pestilence. Le village entier a sombré dans la corruption, et pas même la douleur et la fatigue ne semblent les arrêter. Pas même l'absence de ce gaz putride n'affecte leur comportement. Et si certains continuent de nager dans la brume immonde, l'intervention de la Shinrin à la crinière azurée n'y change rien. Dès lors que son parchemin fait effet, elle peut observer en effet que l'air autour d'elle semble comme aspiré. Mais les rémanents de cette brume empoisonnée, eux, demeurent intacts. Leur condition surnaturelle les prémunit du même sort que l'éther banal qui constitue les cieux.
Mais s'il est une vue qui dérange le plus, c'est sans nulle doute celle proposée par la position de l'Empereur. Depuis ses hauteurs, tu distingues une silhouette macabre, trônant au sommet de cette léproserie à ciel ouvert. De tous les acteurs de cet ode à la corruption, il en est le plus fier représentant. Tu distingues sa chair rongé par le flot des temps, ses orbites creusées par la décrépitude. L'éclat fétide de sa lame met en exergue son bras manquant. Face à Hanzo, le Porte-Peste se relève depuis les dernières marches du temple. Son regard toise l'homme aux élytres un instant, avant de se poser sur les innombrables victimes de son aura moribonde, laquelle émanait de son souffle corrosif et se rependait en volutes à ses pieds avant de s'épandre à travers le hameau. L'Esprit de la Maladie se délectait de cette scène.
« Ils sont enfin là… Allez-y, mes Enfants. Accueillez-les comme il se doit. Répandez le Cadeau que je vous ai offert. »
Spoiler:
Grâce à la technique de @Bakuhatsu Kenpachi vous parvenez à lever une partie du voile qui pèse sur la bourgade. Elle révèle l'un des quatre grands axes de la bourgade, ainsi que le sommet de la colline autour de laquelle est construit le hameau. Du fait de la constitution du poison, et de l'aura de l'Esprit de la Maladie, la brume reprendra ses droits d'ici 3 tours, vous laissant le temps d'agir avant d'en subir ses effets.
Vous observez ainsi ce qui se tramait derrière le rideau de poison : une immense guérilla à ciel ouvert qui oppose l'ensemble des résidents, sans distinction d'âge, et que la brume a durement affecté. Quelques rares personnes sont déjà à terre.
@Shinrin Hanzo, ta détection de chakra te permet de déduire que les affrontements se concentrent sur les quatre points cardinaux de la ville, à mi-chemin entre la sortie du village et le sommet de la colline où se trouve le temple. @Aburame Kakuzo arrivera à la même conclusion une fois ses insectes revenus à lui. Tant que vous n'intervenez pas sur ces quatre zones, alors les combats continueront, et le nombre de victimes continuera de croître.
@Kogami Akira, @Soejima Yenno et @Aburame Kakuzo, alors que vous avancez dans le village, une dizaine de villageois vient à votre rencontre. Ils sont plus ou moins armés de manière rudimentaire, et ils tentent de s'en prendre à vous.
@Shinrin Akemi malgré ton initiative, l'aspiration des rémanents de poison au moyen d'un sceau ne fonctionne pas. En effet, ce poison étant issu du chakra, et ta technique ne s'appliquant qu'à des éléments en étant dépourvu, l'aspiration ne prend pas sur la brume empoisonnée (Ce point a été vu au préalable auprès d'un modo technique).
@Shinrin Hanzo, depuis ta position surélevée et avancée, tu parviens à distinguer un corps estropié qui se tient au seuil du temple au sommet de la colline. Tu devines facilement qu'il s'agit de l'Esprit de la Maladie avec le poison brumeux qui s'écoule autour de lui. Vous êtes séparés d'une dizaine de mètres environ.
Pour ce tour, vous n'avez aucune limite de techniques (veillez néanmoins à respecter les règles classiques dans un combat, à savoir 1 technique pour la première personne à poster, puis 2 pour la deuxième et enfin 3 pour le reste).
Pour rappel : • Vous disposez chacun de 72h pour répondre • Vous pouvez demander un unique délai supplémentaire de 24h dans le topic dédié : Demandes de délai • En cas de question sur la narration, n'hésitez pas à utiliser le topic dédié : Questions à propos d'une narration
Sentant la main de sa bien aimée se poser contre son dos, le Kogami répondit tendrement en entourant sa cuisse de ses doigts, l’invitant ainsi à rester proche de lui malgré la longueur du dos de son Kuchiyose. Malgré toute sa colère et la concentration dont il avait besoin pour mener à bien sa mission, Akira n’oubliait pas celle à qui appartenait son cœur.
“ Tout ira bien mon amour. “
Tendresse qu’il n’eut pas envers l’Aburame, un peu trop turbulent à son goût. Manifestement ne mesurait-il pas l’étendue de sa mission et de toutes les responsabilités qui l’incombaient. Un comportement… qu’exécrait véritablement le Kogami, attaché au respect des règles et de la hiérarchie.
“ Silence, imbécile. Nous sommes en mission, pas dans un bal masqué. Encore un mot de travers et je mets aux arrêts. “
Ce qui signifiait: le renvoyer immédiatement. D’ailleurs, le Kuchiyose ne fut pas plus tendre envers lui au vu de la manière dont il l’avait qualifié, touchant directement à l’orgueil du félin. Un orgueil démesuré qui l’aurait sans doute poussé à le dévorer si son maître n’était pas présent.
“ Je suis un jaguar. Les insectes qui vivent en toi t’ont grignoté la cervelle ou t’es con de naissance ? “
Grogna-t-il, serrant les crocs à l’idée même que cet idiot puisse se tenir sur son dos. Malheureusement, le quadrio n’eut guère le temps de se se chamailler plus longtemps. En effet, après quelques minutes de marche, le groupe tomba nez à nez avec une scène d’horreur. Une scène pire encore que ce qu’aurait pu imaginer le Kogami, qui aurait préféré tomber sur un champ de cadavres.
“ … “
Rendus fous, les villageois semblaient se battre entre eux. Un statut quo qui mena le Kogami à une simple déduction:
“ Nous ne devons surtout pas respirer ce poison, il faudra le disperser dès qu’il reviendra… au risque de finir comme eux. “
Hélas, ce n’était pas le seul danger à planer au dessus d’eux. En les voyant arriver, une paire de villageois décida de les prendre pour cible, forçant ainsi le capitaine à agir tout en évitant de les blesser. Décidément, ce satané samouraï savait comment semer le chaos et la mort derrière lui.
“ Ne bougez pas. “
Sautant du jaguar, le Kogami posa une main au sol, matérialisant immédiatement un large marécage sous les pieds de tous les villageois qu’il put englober. Ainsi, il leur serait impossible de se mouvoir et ne seraient plus un danger jusqu’à ce qu’ils puissent prendre le temps de s’occuper de leur cas. Hélas, le samouraï restait dans les parages…
Résumé Akira descend du jaguar et invoque un marécage pour immobiliser un maximum de villageois et ainsi couvrir l'un des quatre théâtre des affrontements tout en stoppant ceux qui tentent de les attaquer.
Montant dans les airs tel un volcan en éruption, le miasme putride rejoignait les strates les plus élevés de l’atmosphère libérant ainsi la voix à la légion disciplinaire qu’avait formé Hanzo.
Voyant celui qui hantait ses jours et ses nuits, Akemi n’avait d’écoute que pour celui qui planait tel un dieu sur le champ qui allait bientôt libérer des gerbes pourpres sur chaque recoin de ruelle et bâtisse. Et ne pouvant se défaire du lien qui les rassemblait, la jeune femme n’avait qu’une seule envie, celle de le rejoindre dans les cieux pour affronter cette calamité qui les attendaient.
Ne prenant guère attention aux hordes de zombie que l’homme au regard de braise arrivait très bien à gérer seul, la Yokai aux cheveux bleutés grimpait sur les murs pour rejoindre son rayon de lumière dans ce monde de chaos. Arpentant les toitures pour rejoindre en saut son sensei, la jeune femme voyait se rapprocher celui qui allait bientot mourir sous les coups du Teikoku. Prônant fièrement sur sa colline aux yeux fétides, un amas de mort descendait les pentes pour rejoindre ses fidèles soldats à la chair fondante.
Sous le joug de cette erreur de la nature, Akemi joignait une nouvelle fois ses mains à ses dents pour invoquer un lien transparent aux yeux des hommes qu’elle utilisa pour détruire de rage une tuile passant pas là.
A seulement une quinzaine de mètre devant lui et juste derrière son maître, la jeune femme composa des mudras pour invincer toute la fureur contenu dans son âme. Libérant des stricts d’éclairs et d’éclats, de multitude rayons pourfendant l’air se dirigeaient sur celui qui incarnait l'émissaire de Nurgle à son cœur.
Spoiler:
Résumé : En ayant les informations qu’Hanzo charge sans technique, ainsi que la vitesse de vol de son passif qui est décrite par le règlement comme étant lent sans technique. Avec également l’information que donne le Narrateur sur la position du Samouraï, en disant qu’il n’était qu’à une dizaine de mètres d'Hanzo (c’est à dire, rien du tout). Akemi voit parfaitement la cible en montant sans technique sur les toitures du village. Akemi fait ensuite apparaître un lien transparent (effet de dissimulation rang C) et frappe une tuile. Elle cible ensuite le Samouraï de la Peste avec une technique d'enchaînement Raiton.
Écharpe sur le nez, cette dernière amoindrissait plutôt correctement l'odeur insipide qui planait sur ce champ de mort avec cet épais nuage qui flottait désormais en hauteur, en partie éparpillé mais qui semblait déjà commencé lentement à se rassembler et à leur retomber dessus. Doucement. Dans un mouvement qui aurait pu sembler inarrêtable. Les villageois quant à eux... Étaient encore étonnament nombreux en vie. Les avait-ils gardés spécialement pour ce petit spectacle ? Ou était-ce simplement qu'il lui avait fallu du temps pour les contrôler ? Ou alors étaient-ils encore seulement en vie ? Peut-être n'était-ce plus que des pantins sans vie.
Alors qu'elle réfléchissait, son clone en vit arriver une dizaine sur lui et le petit groupe qui l'accompagnait. Se plaçant immédiatement juste à côté d'Akira pour évenntuellement le protéger pendant qu'il faisait sa technique, bouclier en avant, le double était prêt, qu'importe l'attitude des villageois qui seraient alors sans doute embourbés dans un véritable marécage.
D'ailleurs, s'il avait réussi à en engluer une partie en plus de ceux qui leur fonçaient dessus, il restait encore trois zones où les villageois s'affrontaient encore, s'entretuant tant qu'ils le pouvaient. Il fallait les arrêter. La vampire qui avait passé deux ans à Ame pour éviter au maximum les morts civils, plan qui avait été en partie endommagé par Hanzo mais heureusement pas assez pour que cela tourne au cauchemar avait désormais devant les yeux une des pires scènes qu'elle avait imaginé pour Ame. Les habitants qui s'écharpaient comme des sauvages, s'entretuant avec hargne et désespoir. Mais s'ils le faisaient ici, c'était bien sous l'impulsion de ce nuage. Genjutsu ? "Simple" poison qui leur avait fait perdre tous leurs repères ? Une technique autre peut-être ? Quoi qu'il en soit, c'était l'oeuvre du Samouraï qu'elle n'avait pas encore perçu.
Mais si elle même ne l'avait pas encore vu, une autre personne l'avait fait pour elle. Enchaînant les mudras tout en surveillant les mouvements d'Hanzo du coin de l'oeil, Katsuko déploya tour à tour deux larges marécages pour venir embourber deux autres points cardinaux où s'attaquaient les villageois, espérant ainsi réduire le nombre de morts au minimum possible.
Prenant ensuite son élan, Neiko fila à toute allure vers la cible d'Hanzo, qui était, elle n'en doutait pas, le Samouraï. Après tout, qu'est-ce qui aurait pu le faire foncer en ligne droite sur un point précis du champ de bataille sinon lui ? Courant à toute allure, Neiko s'arrêta cependant à bonne distance de leur ennemi pour ne pas se faire prendre trop facilement dans une technique qui ne lui aurait pas été destinée. Idéalement, s'il voulait les atteindre Hanzo et elle, le Samouraï devrait dépenser deux fois du chakra. Enfin, allez savoir si ça marcherait. Après tout il maintenait déjà en permanence un immense nuage chakratique au dessus de leurs têtes. Et ce depuis un moment. Avait-il seulement une limite à son chakra maintenant qu'elle y pensait ? Pas forcément.
HRP:
Chakra : 3A 1C Santé : Toujours impec
Santé clone : Impec
Résumé : Le clone se place juste à côté d'Akira pour le défendre au cas où il se fasse attaquer pendant sa technique ou juste après. Katsuko de son côté fait deux marécages des limbes sur deux zones différentes (3/4 prises dans des marécages donc) puis file dans la même direction qu'Hanzo pour y trouver le Samouraï e utilisant une charge. Elle reste cependant à une certaine distance pour éviter d'être prise par une technique de zone basique avec l'Empereur. J'utilise la charge pour contourner les villageois et le marécage d'Akira notamment.
Technniques : 2x
Dernière édition par Chinoike Katsuko le Jeu 1 Juil 2021 - 7:02, édité 1 fois
Un regard désespéré en direction du dompteur d'insecte. Les pauvres types de son genre, elle les connaissait parfaitement bien mais à cet instant précisément, une vague de doute remonta le long de sa colonne vertébrale. S'ils n'avaient tous, jusqu'à présent, eût un impact s'apparentant au désert des terres du sud sur l’effrontée ignorante qui leur faisait face, aujourd'hui il n'en était guère question. L'attitude peu sérieuse de ce qui semblait être alors son co-équipier ne l'amusait guère...
« Cesses de faire honte à l'empire, tiens toi prêts à te battre au lieu de faire le fanfaron. »
Levée de rideau.
Peu après sa prise de parole, le spectacle qui décorait la scène maintenant dévoilée sous leurs mentons n'était guère enchanteur. Pire que dans ces innombrables schémas de pensées, cette toxine vaporeuse semblait donc, prendre possession de l'âme des accablés ? Perdaient-ils leurs esprits sous l'emprise ou alors, sous l'effet de la folie ? En effet, de vulgaires morceaux de ce qu'il restait des Hijins habitants ces ruelles ensommeillées par le nuage, se présentaient hostiles entre eux, jusqu'à ce qu'ils perçoivent la présence du groupe à dos de Jaguar géant. Akira assurément, prit les devant afin de garantir la sécurité autour de ses co-équipiers. La soldate à cet instant, entrevoyait toutes les possibilités, tentait de passer en revue ses capacités pour désencombrer d'avantage la situation lorsqu'une inconnue attira son attention, elle ne faisait pas partie de leurs troupes de départ, Yenno ne l'avait jamais aperçu auparavant. Elle semblait pourtant avancer vers la destruction elle aussi, d'un ennemi commun. Gracieuse, elle fît à son tour le nécessaire pour bloquer d'autres ennemis alentours.
« Il sont trop nombreux, je n'suis d'aucune utilité... » Marmonna la brune dans son col, un brin frustrée.
L'éventualité de descendre de sa monture pour tenter d'immobiliser un à un ses adversaires de sang n'était pas intelligente pour l'heure, elle préféra rester perchée contre le pelage douillet du félin, les doigts entremêlant sa robe de jais comme une caresse automatique. Il valait mieux économiser ses forces pour la suite, que de dépenser son énergie inutilement. D'un œil vif, elle observait alors le théâtre de la rébellion emprise par cette maladie putride, tentant également de lever le nez vers son empereur afin de capter ses actions également. Il avait un regard global de là-haut, si bien qu'il pouvait agir ou alors aiguiller ses troupes comme personne.
Stagnant dans les airs, le va-t-en-guerre par son air impétueux et son regard dénué de toute effervescence se donnait des airs de faucheuse tandis qu'il lorgnait sur cette silhouette damnée en contrebas. Jamais n'eut-il à battre le fer contre un être d'outre-tombe, et pourtant cela ne semblait guère enrayer son acrimonie tant il ne voyait en ce samouraï qu'un mal de plus à enrayer dans ces terres. Hier c'était l'Inéluctable, aujourd'hui ce serait lui, demain ce serait Ono Ryushi, et sa litanie continuerait ainsi, car tant que du sang coulerait dans ses veines, il subsisterait en lui la volonté d'en faire exsuder des litrons et plus encore.
Alors agrippant d'un doigt son col qu'il ramenait au menton, ses pupilles céruléennes se plongeant dans celles du damné, l'Empereur invoquait par sa voie la sentence du spectre d'une voix rauque et torrentueuse qui baignait la bourgade de l'annonce impériale :
"Sot que tu es petit marcassin, tu crus bon de glisser d'entre les griffes du diable pour atterrir ici, mais tu comprendras que je ne suis point nanti de sa clémence et encore moins d'hospitalité à l'égard des revenants. Pour avoir osé souillé notre royaume, tu en viendras à regretter tes limbes, je te le promets, petite puterelle."
Minois orné de pugnacité, armant ses dextres qui allaient se mettre à l'œuvre, il restait néanmoins goujat de guerroyer sans s'annoncer :
"Mon nom est Hanzo, du clan Shinrin, Empereur du feu. Tu as attaqué mes gens. Prépare toi à subir un nouveau trépas..."
Ses paroles de convenance ainsi faites, il était l'heure de sonner le gong. De sa cape se dégageaient ainsi une paire de rouleaux ainsi qu'un fin filet de sang qui prenait racine depuis son pouce. Puis, sous une salve de pétarades s'exhalaient de fins et éphémères jets de fumées qui se dissipaient succinctement, laissant alors apparaître aux côtés de l'Empereur une nouvelle armée. Au nombre de 5, tous stagnaient dans les airs avec des allures macabres et annonciatrices de deuil.
Sur l'épaule droite de l'Empereur, son fidèle familier, Kurokokoro, la pie d'ébène qui croassait sous l'excitation du début des hostilités.
"C'EST LA GUERRE…. LA GUERRRRRRRREEEEEEEE !"
Devant lui, Alpha_021, l'automate subtilisé au Chapelier qui rappellerait à certains membres de l'assemblée l'effroi qu'il avait soufflé sur le pays des griffes.
"..."
Enfin, à ses côtés, c'est un tiercé de silhouettes toutes aussi équivoques que la sienne qui venaient jeter le doute sur la nature de cette arcane. Clones ? Illusions ? Au nombre de trois, ils étaient l'exact reflet de l'Empereur, à l'exception de l'un d'entre eux à l'allure rondelette.
Les 4 copies se craquant la nuque, l'une d'entre elles en venait alors à quitter le groupuscule pour se laisser tomber sur l'échine du jaguar, agrippant le dos de la Soejima comme un enfant aurait pu le faire avant de lui glisser au creux de l'oreille quelques instructions venues d'en haut :
"Là n'est pas venue l'heure de l'appréhension. Nul spectre en ce monde ne saurait faire face aux Héraults de la flamme. Conserve la foi en ton cœur et œuvre pour l'Empire en compagnie de ton époux, je suis là pour vous préserver de tout malheur."
Le discours se voulait clair et permettait ainsi au marionnettiste d'en haut de pouvoir manipuler les trois pantins restants avec aisance. D'un simple signe de tête, la corvidé d'ébène battait alors des ailes rejoignant les cieux avec hâte afin de se positionner à plusieurs mètres au-dessus du Samouraï qu'elle ceinturait, prête à se mettre à l'œuvre tout en conservant une distance suffisante pour se soustraire avec lâcheté aux arcanes du revenant.
L'automate métallique qui faisait front se disposait également entre l'Empereur et le Samouraï, prêt à faire front, tandis que les deux pantins de l'Unité Impériale restants filaient tels des rapaces vers les flancs arrières de l'Esprit de la Maladie, tous formant ainsi une formation aérienne aussi implacable qu'infaillible, cernant la cible de trois points équidistants ainsi que des airs.
Mais préparation ne rimait pas avec inaction, alors se permettait-il d'envoyer depuis les trois positions un tiercé de senbon vers le Samouraï qui annonçait le début de la fin. Il laissait alors la parole au belligérant, peut-être sa dernière.
Résumé État de chakra : [1 S / 1 A / 2 B / 0 C / 0 D] État de santé : Parfait État mental : BAGARRE !
Résumé : 1) Hanzo conserve sa position 2) Hanzo invoque : - Sa pie (A), sur son épaule - Alpha_021 (S), devant lui - L'Unité Impériale (B), à ses côtés (avec Pantin A (le gros), Pantin B, Pantin C) 3) Pantin C se laisse tomber sur le Jaguar d'Akira derrière Yenno, lui donnant quelques instructions 4) La pie se porte dans les airs à une dizaine de mètres au-dessus du Samouraï, afin de conserver une distance suffisante pour se soustraire aux assauts qui ne seront pas à longue distance 5) Pantin A (gauche) et Pantin B (droite) partent chacun d'un côté arrière du Samouraï, pour qu'avec Alpha_021 ils puissent totalement cerner le revenant à équidistances 6) Alpha_021, Pantin A et Pantin B lancent alors chacun un senbon (Arme simple) sur l'Esprit de la Maladie
La technique de l’écarlate fit muche, dissipant le nuage de toxine, quoi que temporairement. La constitution du nuage faisait qu’il continuait de planer au-dessus de la tête de l’escouade Teikokujin, les menaçant de venir les ensevelir très bientôt, il fallait donc être rapide et chirurgical pour en finir avec la peste en une offensive.
Le samouraï n’était pas la seule chose que le voile levé avait laissé transparaitre, il avait aussi dévoilé a la vue de tous, des villageois totalement zombifié et dénué de toute leur conscience, étaient-ils seulement encore récupérable.
Akira et Katsuko se chargèrent de changer en marécage la plupart du village, ce qui serait normalement suffisant pour garder immobile la plupart des infectées, les empêchant d’interférer dans l’affrontement avec le big boss, mais aussi les protégeant par la même occasion.
Face a tout ce spectacle digne des plus animé des champs de bataille, le Bakuhatsu n’était soucieux que d’une chose, en finir avec l’esprit de la maladie, et pour ce faire, l’écarlate invoqua a des côtes, deux parfaites copies de lui-même, dont l’un s’enfonçait dans le sol pour se rapprocher au plus vite du samouraï afin de le prendre par surprise, le second quant a lui s’élançait au pas de course Kunai a la main pour aller a la rencontre de l’esprit.
Recap:
santee : 100% Chakra : 1A + 1B + 1C
- Kage Bunshin. (discretement) - Un clone fait dissimulation terrestre et va vers le samourai. (discretement) - L'autre s'elance vers lui de face.
Après ses petites interventions auprès de chaque membre de son équipe. Kakuzo attendit avec joie les réponses. Imbécile, sans cervelle et fanfaron. De jolies sobriquées qui lui furent donné en un rien de temps. Vraiment faire chier son monde c’était vraiment un bonheur pour le jeune Aburame. Et il allait surement prendre du plaisir à taquiné la jeune soldate qui était aussi sur la bestiole géante.
En effet, que son supérieur et son invocation lui envoient des vacheries en retour et le menace passe encore. Mais l’autre demoiselle, pour qui se prend-elle ? À première vue, Kakuzo avait noté un lien proche entre le chef et elle, mais va savoir quoi. Une relation émotionnelle et physique sans doute. Mais ça ne donne pas une raison suffisante pour se sentir supérieur et prendre de haut les gens. Surtout que le jeune soldat était un amour avec elle.
-Faire honte ? dit-il ? lui répondit-il en effaçant bien vite son sourire. Ma grande ne prend pas tes grandes aires avec moi veux-tu ?
Les insectes arriveraient au même moment et sauveraient la petite soldate d’une injure ou deux qui ont fait la renommée de Kakuzo. Un petit groupe de villageois étaient en marche vers leurs positions Mais l’Aburame se contenta d’écouter ses insectes. S’il y avait combat, il n’était pas vraiment le premier à allait au front. Il n’était pas très bon pour ce genre de choses. Kakuzo ne fit pas non plus attention aux actions des autres mais remarqua l’action de son chef.
Après avoir eu les informations de ses insectes, kakuzo pencha la tête vers son chef pour voir un peu ce qui se passait. Après avoir jugé que celui-ci n’avait pas besoin de son aide, le soldat du teikoku lui cria les informations que lui avaient transmises ses insectes
--Bien alors mes insectes m’informent que ça se bat un peu partout dans le village. Nord Sud est et ouest il y a des petits groupes mais ils sont trop occupés pour nous avoir vu c’est déjà un bon point dans les mauvaises nouvelles. Par contre c’est une vraie boucherie là-bas. C'est un sacré bordel. Chef tu crois que c’est possible d’envoyer une unité de soins et des gens avec des techniques d’entraves pour stopper tout ça ?
Takenosato, le village des bambous, venait de sombrer dans la brume. Ses citoyens suffoquaient, impuissants face à la suprématie du nuage de jade. Et au milieu de cette tempête nocive, se tenait un homme. Depuis le sommet de Take, il contemplait le soleil dont l'éclat, filtré par cet air nauséabond, arborait une allure sélénite.
« Qu'il est bon de retrouver la lumière de la Lune… Comme lors de cette nuit où je croyais rendre mon dernier souffle. »
L'homme leva les deux bras au ciel, bien que l'un des deux manquait à l'appel, et invoqua la fausse lumière lunaire dans laquelle il baignait.
« Ils ont cru m'avoir, moi et mon fief ! Que leur poison m'emporterait sur la terre de mes ancêtres. Des années durant, ils ont tenté de m'atteindre, par la ruse, la tromperie, la trahison. Mais j'ai résisté. Mon corps a appris à vivre avec leurs venins. A s'en accoutumer. J'ai perdu des proches dans la bataille, des amis, des membres de ma famille, de fidèles sujets également… Ce n'était que pour mieux me fortifier face à l'envahisseur. »
Son souffle s'intensifia. Des tentacules vaporeuses s'étendirent tout autour de lui. Dans le dos du guerrier des temps anciens, le temple s'effondrait sous une chape de poison, aux allures de couronne mortifère. A ses pieds, la foule se figea, avant de trembloter en s'apprivoisant leur corps altéré. Une enveloppe charnelle moribonde, bientôt animée d'une pulsion… autodestructrice.
« Mais… c'est au final la maladie qui m'a emporté. Quelle ironie du sort ! Heureusement, la Providence m'a permis de me relever une seconde fois. Ni le poison, ni la maladie ne m'ont vaincu. Car n'est pas mort ce qui à jamais dort, et au cours des siècles peut mourir même la mort… Moi, Asakura Yoshitsugu, en suis la preuve réincarnée ! »
Le revenu d'outre-tombe prit alors place à l'entrée du temple. Il trônait fièrement au milieu de la bourgade infestée. Avec pour unique témoin l'éclat corrompu du soleil, il se préparait à accueillir ses invités dans l'antre de la décrépitude.
…
« Il est temps de reprendre ce qui m'est dû. Cette sorcellerie qui gangrène ces terres, ces sorciers de l'ombre… ils comprendront bientôt qui est leur véritable maître. Par mon souffle, j'étendrai le domaine qui m'appartient et le purifierai de ses imperfections. Je bâtirai un royaume où seuls les plus dignes, les plus forts, seuls ceux qui accepteront le poison en eux, comme je l'ai fait au cours de ma première vie, seront tolérés. Père, regardez-moi. Par votre lame, j'apporterai l'ordre et la justice. Mère… regardez-moi aussi. Car c'est depuis votre terre natale que je rétablirai l'hégémonie des Asakura ! »
L'Esprit de la Maladie, Asakura Yoshitsugu, l'un des Esprits des Anciens Samouraïs
L'homme, ou ce qui en restait, fixe ses proies. Les multiples pantins de bois et de métal qui l'entourent, et surtout leur créateur. En contrebas, il devine au loin les silhouettes de ses acolytes. L'un d'eux n'hésita pas à projeter quelques rayons d'énergie aux allures d'éclair. Sans aucun mal, le samourai s'écarte du passage de la foudre. Le bruit de l'air grésillant sous le voltage de cette attaque attire son attention. Le tonnerre laisse place à la foudre, et c'est tout naturellement que son regard invite le reste de sa carcasse à se dérober de l'éclair qui fuse sur lui. Son corps s'écarte sur la droite dans un geste parfaitement maîtrisé. Les traits de lumière se contentent alors de fendre la roche qui compose les bordures du plateau dominant sur Takenosato avant de finir leur course dans le ciel verdâtre.
L'investigateur de l'assaut sur Takenosato se présente quelques instants après l'attaque attentée sur l'Esprit de la Maladie. Le Porte-Peste fut vite la cible des pantins. Quelques aiguilles de fer foncent sur lui. Mais Asakura Yoshitsugu retrouve son flegme d'antan alors que les senbons se plantent dans sa chair putréfiée. L'homme ne bronche pas. Il accepte l'attaque, avant de se retourner pour confirmer qu'il est cerné de toutes parts. Sans sourciller, le samourai se déleste des projectiles qui se figèrent dans son enveloppe charnelle. Il ne craint plus la douleur. Il est la souffrance incarnée. Dans sa première vie, il avait appris à endurer le poison, avant de périr par quelque germe inconnu. De retour parmi les vivants, l'Ancien Samourait avait transcendé sa condition de mortel.
Au même moment, le chaos continue de faire rage dans les faubourgs de Takenosato. Malgré leur agressivité, les quelques villageois qui ciblèrent les soldats de l'Empire les plus avancés ne purent rien faire face au marécage qui prit place sous leurs pieds. Le groupe attroupé autour du jaguar massif peut alors voir les enragés s'embourber dans le sol, et lutter péniblement dans la gadoue. Leur simple condition leur empêche de tenir bien longtemps. Ils se débattent à s'en épuiser dans la fange. Leurs congénères, alors en pleine lutte intestine, subissent le même sort. Certains perdent l'équilibre dans la fosse de boue. D'autres perdent tout simplement leur souffle. L'entreprise du capitaine s'avère fructueuse. Du moins, en partie. Car si ces villageois ne représentent plus une menace pour leurs sauveurs, ils demeurent une menace… pour eux-même.
Si la majorité des citoyens du sud de Takenosoto se soumet à l'emprise de la terre, l'un d'entre eux reste malgré tout debout sur ses deux pieds. Figé sur place, certes, mais toujours mû de cette volonté inhumaine insufflé par l'air vicié qui règne dans les alentours. Ce même air qui doucement regagne les alentours, et menace à leur tour les troupes de l'Empereur. Au coeur du marécage des limbes, un unique homme menace dès lors le reste de ses proches. Armé d'une bêche, il profite ainsi de l'immobilisme et de la torpeur des siens pour leur asséner quelques coups. Le sang se mêle à la terre. Et bientôt, ce marécage pourrait bien devenir le tombeau de quelques habitants de la bourgade aux bambous.
L'apôtre de la pestilence resserre la poigne autour de son sabre. Allégé d'un de ses bras, il n'en demeure pas moins dangereux. Et ce handicap, Yoshitsugu ne tarda pas à montrer qu'il en avait fait une force. Avec un mouvement de rotation digne d'une danse rituelle, il commence à trancher à même la pierre qui s'étendait autour de lui. La danse s'intensifie. Le choc du fer et de la roche est brutal. Au point où des fragments de sol se décrochent et commencent à jaillir sur Hanzo et ses marionnettes. Quelques blocs déboulent des pentes du sommet de la colline, le tout dans un vif fracas. Même dépourvu de la faculté à composer des mudras, l'Esprit de la Maladie avait appris à faire usage de sa maîtrise des arts samourais pour compenser son handicap. Mieux. Yoshitsugu se place au-dessus des ninjas, ces sorciers du mal qu'il faut dompter.
Pour les valeureux désirant épauler leur chef, une nouvelle épreuve se dresse devant eux. Pour Kenpachi comme Katsuko, en grimpant la bourgade pour s'approcher du combat qui oppose l'Esprit de la Maladie de l'Empereur du Feu, un escalier de pierre les attend. L'unique accès vers l'antre du Porte-Peste. Vous distinguez quelques blocs de pierre qui dévalent la pente, et réduisent davantage l'accès du sommet ailleurs que par les marches sacrées du sanctuaire. Mais surtout, vous notez la présence des gardiens du temple au beau milieu du passage vers le samourai des temps anciens. Des hommes et femmes, recouverts d'une armure rituelle d'un noir de jais et équipé d'un long khakkhara aux allures de naginata. Seul leur regard transparaît, corrompu par le nuage céladon qui hante Takenosato. Ils sont six au total. Et si leur fonction première est de garder l'enceinte sacré du temple qui culmine au sommet de la bourgade, la brume nocive d'Asakura Yoshitsugu leur a conféré une nouvelle mission : détruire. Dès lors, si quatre des gardiens poursuivent leur lutte interminable, c'est deux gardes qui viennent à l'encontre des envoyés de l'Empire, la pointe de leur naginata braquée vers l'envahisseur.
Pour le reste du groupe resté au sud du temple, la situation est ambiguë. Si depuis leur position, les affrontements se tarissent, malgré quelques récalcitrants, les positions occidentale et orientale ont une autre configuration. Malgré l'intervention de Katsuko, la propagation des marécages se tarit à mesure qu'ils traversent de multiples habitations. C'est dès lors une portion de ces entraves terrestres qui surgissent sous les pieds des combattants hypnotisés. Fardeau pour certains, figés sur place, c'est une aubaine pour d'autres qui en profitent pour intensifier les combats. Certains considèrent même ce marais comme une menace, et se dispersent pour continuer de répendre le chaos. C'est ainsi que vous apercevez sur votre droite et votre gauche de nouveaux villageois bien décidés à en découdre avec la première personne qui tombera sur leur course frénétique. Qu'il s'agisse de Kenpachi et Katsuko, de leurs congénères de Takenosato, ou bien de vous. Ils s'éparpillent ainsi vers vous, armés ou non, pour en découdre, au nom du Cadeau offert par l'Esprit de la Maladie. Au loin, à l'autre bout du village, vous n'avez plus aucune idée de l'état des victimes du samourai fanatique. Seul l'écho des lamentations qui vous accueillait précédemment berce vos oreilles dans cet environnement hostile.
Celui connu des éons auparavant sous le nom d'Asakura Yoshitsugu se délecte de cette symphonie immorale. Après avoir déchiré la terre avec sa simple force et son katana, l'homme prend une grande inspiration en s'approchant légèrement du bord du plateau. Quelques mètres le sépare de la fin de l'escalier, mais déjà il distingue une seconde silhouette lui faire face sur les hauteurs d'une maison au pied de l'escalier. Son souffle infernal tourbillonne autour de sa lame. Puis, d'un mouvement sec, le sabreur élève son arme vers les cieux. Un large trait de toxine grimpe. Il s'élève haut, semble venir ronger le soleil pour le faire disparaître à jamais, avant de retomber dans une sinistre bruine. Le déluge qui s'abat sur vos têtes n'a rien de salvateur. Bien au contraire : sa teinte verdâtre indique très explicitement le caractère mortifère de cette pluie. Et cette averse ne fait d'ailleurs aucune considération entre envahisseurs et porteurs de la malédiction de l'Ancien Samourai…
Spoiler:
Santé de l'Esprit de la Maladie : Parfaite Chakra de l'Esprit de la Maladie : ??? Tours avant le retour de la Brume : 1/3
@Shinrin Akemi : L'Esprit de la Maladie esquive ton attaque en se déplaçant sur le côté. A noter que si tu t'es effectivement rapprochée de Hanzo, et que tu as gagné en hauteur, tu restes trop bas pour visualiser clairement la silhouette de l'Esprit. Par conséquent ton attaque est dans la trajectoire de l'Esprit, mais se heurte au rebord du plateau où se situe le temple avant de menacer clairement le Samourai.
@Shinrin Hanzo : L'Esprit de la Maladie encaisse sans broncher les trois senbons au moyen de son sabre pour dévier un tir, et encaisse le reste des projectiles avant de les retirer.
@Chinoike Katsuko : Les 2 marécages des limbes atteignent partiellement leur cible, du fait de la présence de multiples habitations qui freinent leur progression. Par conséquent, seule une partie des villageois est touchée. Du fait de la brume qui recouvre encore les deux zones, tu n'as aucune information sur le succès de tes 2 jutsus.
@Chinoike Katsuko / @Bakuhatsu Kenpachi (Via ses clones) : En vous approchant de l'Esprit de la Maladie, vous arrivez devant un grand escalier qui mène au sommet, au niveau du temple où se trouve votre cible. Une demi-douzaine de gardiens du temple armés s'affrontent sur les lieux, et deux d'entre eux dévalent les marches pour vous attaquer avec un khakkhara similaire à un naginata. Vous pouvez également distinguer sur vos flancs quelques villageois qui débarquent suite aux 2 techniques de Katsuko.
@Kogami Akira@Soejima Yenno@Aburame Kakuzo@Chinoike Katsuko (Via son clone) @Bakuhatsu Kenpachi : Le marécage des limbes fait mouche. Vos assaillants sont interrompus dans leur course, et la plupart des villageois s'empêtrent dans la boue. Si la majorité s'épuise en se débatant, vous distinguez néanmoins un homme armé d'une bêche qui agresse violemment les villageois autour de lui. Certains sont blessés et saignent, et si vous ne faites rien, il pourrait bien profiter de l'entrave de boue pour les achever. En parallèle, suite aux 2 jutsus de Katsuko, des villageois débarquent de chaque côté de la rue. Ils sont une dizaine pour chaque côté, et risquent de s'en prendre à Kenpachi, Katsuko, aux villageois, comme à vous, selon votre réaction.
L'Esprit de la Maladie, après l'esquive, emploie 2 autres techniques. La première menace surtout Hanzo et ses marionnettes. La seconde menace les cibles précédentes, ainsi que tous ceux à proximité de l'Esprit de la Maladie, incluant Akemi, Katsuko, et les clones de Kenpachi. La technique menace également les villageois et, dans une moindre mesure, les gardiens du temple.
Techniques employées :
Esquive majeure (A) Samourai ─ Bukijutsu - Simple L'utilisateur, après avoir pris appui et concentré son chakra dans ses pieds, effectue un bond très rapide sur une courte distance pour esquiver.
Horizon lunaire Rang A Doton – Kenjutsu – Simple L’Esprit de la Maladie cisaille le sol autour de lui au moyen de son sabre. La force des coups est telle qu’elle déchire le sol tout autour, provoquant une série de projectiles acérés qui se propagent dans toute la zone.
L’averse funèbre Rang S Dokuton – Spéciale / Kenjutsu – Simple L’Esprit de la Maladie lève son sabre vers le ciel et y déverse une grande quantité de poison. Le poison est projeté par l’arme dans les airs où il s’accumelera pour former un nuage couvrant la zone du terrain, avant de retomber sur ce dernier sous la forme d’une averse. Le poison utilisé possède des caractéristiques nécrotiques et infecte les tissus organiques en cas de contact, les rongeant progressivement.
Note : Pour vous aider, voici ci-jointe une représentation des lieux pour mieux vous repérer. Les points cardinaux représentent les zones de conflit, la zone dans le vert correspond logiquement à la partie du village encore sous la brume.
La première vague de foudre n'avait évidemment pas atteint son objectif, frappant le ciel, la roche était la seule à prendre les dégâts furieux du tonnerre. L'homme à qui Akemi faisait face, de la hauteur de son air hautain, s'était échappé avec aisance en esquivant sur le bord de son piédestal. S'agrippant à son katana, ce maître Nurgle affrontait la pierre comme si celle-ci était son ennemie, avec force et violence, projetant ainsi une immondice de roche dans toute la zone qui se trouvait devant lui. Des tas de décombres se dirigeaient tout droit vers son empereur, sur elle, sur Akira et sur tous ceux qui servaient de figures de cérémonie au combat.
Se levant et tourbillonnant autour d'elle, son lien de fer s'était mis en action pour protéger sa maîtresse. Le chakra enduit à travers les fibres métalliques enroulait entièrement Akemi pour dévier les milliers de projectiles, de tailles différentes.
La jeune Yokai avait plus qu’à attendre que les échos des chocs sur son dôme de filin cessent pour passer à l’action. Celle qui n’avait qu’une envie, depuis qu’elle avait pris la route avec son meilleur ami, allait pouvoir avoir ce qu’elle était venue récolter auprès de cette calamité qui d’après les murmures du pays était toute-puissante. Une force qui n'avait pas encore été mise en évidence. Ses techniques de possession, de poison et de Kenjutsu n'étaient manifestement pas au niveau d'une personne qui se croyait être le Seigneur de la peste.
Le rugissement n'étant plus entendu, Akemi, qui gardait toujours son autre maillon en main, vint tirer son arme de choix. Réfléchissant les derniers rayons de soleil qui arrivaient à pénétrer le nuage putride, une pointe s’échappait de la jeune femme, accrocher par un lien que peu de monde arrivait à voir.
Trépassant la distance qui les séparait entre elle et le démon de la peste, Akemi ne prêtait pas attention aux sbires qui l'accompagnaient. Seul Hanzo avait une réelle importance à ses yeux et étant devant elle, elle n’avait pas de mal à voir que celui-ci se portait toujours aussi bien après ses nombreuses préparations.
Résumé Résumé : Akemi se protège de “Horizon lunaire” (Technique A - Zone - Dégâts B) par un dôme personnel “Viou, Viouu, Viouu…” (Technique A - Dôme - Défense B) à l’aide d’un fil d’acier standard. Elle rétorque par “Appelle-moi : Maîtresse” (Technique A - Téléguidé - Immobilisation Total) à l’aide du câble de “Le ptit doigt à Casper” (Technique B - Lien Dissimulation rang C) lancé lors du tour 2 du combat.
Cet imbécile d’Aburame ne payait rien pour attendre à s’adresser ainsi à sa fiancée. Néanmoins, à chaque situation sa priorité et celle dans laquelle se trouvait la cohorte prévalait sur tout le reste. Néanmoins, le chaos ambiant sembla se calmer progressivement sous les assauts consécutifs du bataillon, bien que la majorité sembla bien plus concentrée sur le samouraï. Tant mieux.
“ Chacun est utile à sa manière. C’est le moment de faire de ton mieux. “
Adressa t-il à sa belle, frustrée par l’inaction qu’il avait lui aussi connue par le passé. Ces villageois étant plus un danger pour eux-même que pour le groupe, il était temps pour la jeune femme de s’occuper de leur cas. Pareil pour l’Aburame d’ailleurs, aussi impertinent était-il.
“ L’équipe de soins viendra quand le danger sera écarté. Pour le reste… à nous d’agir. “
Dit-il, échangeant un regard complice avec l’immense jaguar. Malgré une relation d’apparence conflictuelle, le duo avait su forger une véritable amitié et surtout une coordination indéfectible, Akira pouvant lui transmettre ses intentions d’un simple regard. Action qui se traduisit par un terrible rugissement du félin, qui plus est chargé de chakra, à l’encontre du fanfaron tentant d’achever ses semblables vautrés dans la fange. Aussi cruel était-il, Toriyama pouvait lui aussi sauver des vies.
Sachant ses alliés à l’abri aux côtés du jaguar mais aussi des clones de la manipulatrice de sang, laquelle savait manifestement faire preuve de bonté sous ses airs hautains, le Kogami se rassura de voir l’une des marionnettes du Shinrin rejoindre sa belle. Malgré la haine commune qu’ils vouaient tous à ce samouraï d’outre tombe, tous ou presque faisaient preuve d’un fort esprit d’équipe. Seule l’entraide leur permettrait de gagner, Akira en était certain depuis son retour de Tsume.
“ … “
Ainsi, commençant à s’avancer vers les marches menant au samouraï sans user de chakra, le Kogami renforça les rangs de deux clones supplémentaires. Un seul but: submerger le champ de bataille en comblant le surnombre par des clones. Clones qu’il envoya dès à présent contrer les villageois affluant de part et d’autres en leur entaillant jambes et bras pour les incapaciter à défaut de les tuer.
“ C’est quoi ce truc ? Un canard avec des dents ? “
Grogna le jaguar, dont la taille lui permettait aisément d’apercevoir le samouraï aux prises avec l’empereur.
“ Ne serait-il pas humain ? “
Murmura Akira à lui-même tandis qu’il assommait l’un des villageois à coup de fourreau dans l’arrière du crâne. Il était vrai qu’un homme revenu des morts ne devrait ressembler à rien de connu.
Toriyama, de son côté, s’affairait à saisir le plus de villageois possibles dans sa queue, évitant de leur broyer les os pour les jeter dans les marécages créés un peu partout dans le but de les immobiliser. S’ils pourraient, l’un comme l’autre, se frustrer de ne pas être en première ligne, aucun rôle n’était à négliger en temps de guerre.
Résumé Chakra Akira: 1S 1A 1B Chakra Toriyama: 1C 1D
Après avoir écouté, droit dans les yeux, le soldat aux insectes marmonner des inutilités, elle tourna le regard en direction de ce qui devait garder son attention première, sans sourciller face à cette sorte de menace déguisée. L'ignorance lui sembla pour l'heure, la meilleure réponse. Si l'hardiesse dont elle eu fait preuve lors de ses motivations précédentes et autres entraînements passés paraissait dissipée, elle s'en nourrissait pourtant au mieux, laissant grimper en interne, la rage sous les geignements alentours. Toute cette boue, créée par ses co-équipiers, semblait venir doucement à bout de la force des Hijins fantomatiques qui entouraient maintenant pratiquement le groupe. Il s'agissait actuellement, de stopper les autres. Les actions d'Akira et de son acolyte félin balayèrent une grand partie des plus en danger mais cet homme à la gestuelle fanatique, noircissait d'avantage la scène qui commençait à s'engluer sous le sang des habitants fous ou désespérés. *Sursaut.* La présence du pantin de l'empereur aux côtés de l'équipage fût d'abord une surprise, puis, eu un énième effet rassurant chez la jeune femme. Si la plupart de ses congénères ici, s'affichaient costaux et submergés d'ivresse combative, il n'en était pas rien du tout pour l'oiselle, seulement elle n'était ni habituée à un tel ennemi, ni à la gestion de tant d'infirmations offensives à la fois. Aussi ridicule puisse t-elle paraître, il lui fallait quelques instants de réflexion afin de foncer dans la marre ensanglantée qui l'attendait pour la suite des hostilités. Et les mots furent bénéfiques, comme souvent...
Dévalant le dos de l'invocation d'un saut maîtrisé en direction d'une parcelle pavée et dénuée d'entrave, la kunoichi remonta son col afin d'attraper l'espèce de foulard dissimulé dans son cou pour l'enrouler autour du bas de son visage, il n’apparaissait maintenant plus que les traits noirs dessinées autour de ses iris rougeoyantes, lesquelles se plissaient pour s'enfoncer dans le paysage.
Sans attendre d'avantage, la belle prit position face à ce gaillard dégénéré, manifestement désireux de ruiner le village tout entier de ses habitants. Elle effectua alors les mudras avant de diriger ses mains en direction de l'empoisonné pour illuminer ses pupilles d'un flash brûlant qui en explosant devant sa face, le rendra totalement aveugle sur le coup. Espérant lui faire lâcher cette bêche meurtrière, elle enchaîna avec une décharge électrique visant son bras armé. La disparition d'habitants Hijins devait cesser au plus vite, les dégâts à déplorer étant déjà bien trop nombreux et l'esprit de la maladie était pour le moment, encore bien libre de déployer envers le pays des tas de menaces. Mais, les assauts contre le vieillard surpuissant ne faisaient que commencer là-haut...
Il est en ce monde des tableaux désolants où s'étalent tels des aplats les humaines douleurs au teint les plus vifs. L'Empereur, quiet, dévisageait alors cet esprit qui n'était en lui-même plus qu'une ruine en pleurs qui semblait s'être traîné de sommets en abîmes pour finir ici, en ce village des bambous qu'il s'était fait fief pénétrant par son aura les fibres intimes des âmes des innocents. Mais dans son excès de zèle, le revenant qui profitait là d'un bonheur furtif en devenait aveugle au point de ne pas pouvoir appréhender cette escouade, métaphore d'orage, qui s'esquissant à ses côtés représentaient là les passeurs d'un outre-monde venus récupérer l'un de leur exilé.
La mer à quelques lieux au loin avait beau mugir et heurter ses rivages, c'était bel et bien au sein de ces terres que le typhon était annoncé : un cataclysme salvateur pour les enfants du feu et damné pour le damné.
"…"
Alors l'Empereur avait écouté le revenant, buvant ses paroles comme pour exaucer le dernier souhait du déchu. Nuls mots ne lui venaient alors en bouche, seule sa colère était perceptible à même l'air. Et tandis qu'il le voyait fracasser le sol par sa lame pour porter atteinte à son être et ses créations, ce sont ses ailes qui vinrent battre l'air avec fracas pour que de cette turbulence se manifestent une myriade de courants aériens qui vinrent envelopper l'espace entre le Samouraï et le trio afin d'excommunier les projectiles menaçant. Là l'arcane de l'Avatar du Ciel sanctifié par le pouvoir du Dieu du même nom.
Encore une fois, nuls mots… seule son ire humidifiait l'air.
"…"
Alors, il regardait cette émanation verdâtre se faire conquérante des cieux, prophétisant là de subir maléfice que celui des cul-terreux si nul ouvrage n'était envisagé afin de préserver la sanité de l'escouade impériale. Seul un nom venait alors à l'esprit de l'Empereur, celui d'un soldat qui pourrait représenter le salut de tout un Empire, le soldat déflagrant :
"KENPACHI !"
Avait-il besoin d'explications ? Certainement pas… et très probablement que même sans sa volonté, le preux soldat se serait mis à la tâche, accordant ainsi au marionnettiste le soin de pouvoir se concentrer sur l'instigateur de cette catastrophe qu'il ne manquait pas de maudire par le regard. Reposant alors toute confiance sur les siens, c'est avec un sourire qui lui pendait aux lèvres et une voix au timbre méphistophélique qu'il entamait la contre-attaque, bien décidé à en finir ici et maintenant.
"Ô entends-moi, Esprit de la Maladie. Crois bien que je n'ai cure du malheur que tu as pu subir avant ton premier trépas. Tu as osé attaquer mes gens, tu as osé souillé ma terre, tu as osé attenter à la flamme, et pour cela, je ne peux me suffire de juste te savoir refroidi à nouveau… Je ferai tout, absolument tout pour salir ton nom, les Asakura seront connus comme les plus grands forbans du pays, et ce jusqu'aux confins du Yuukan… Ce nom sera synonyme de chiure démoniaque, et qu'importe vos faits d'un autre temps, car tout ce que nos enfants et nos petits enfants sauront de vous ne sera que pure infamie, que pur déshonneur… et j'y prendrai le plus grand plaisir, me délectant de chaque affabulation que je porterai à votre égard. Même dans l'au-delà, les tiens subiront ainsi les affres de la déchéance, et tu erreras dans les enfers avec la solennelle assurance que tout ça… c'est de ta faute."
Et alors qu'il comptait bien avoir accaparé l'attention de l'esprit par ce flots de paroles machiavéliques, profitant que l'esclandre des combats puisse camoufler quelques battements d'ailes et que tous sens du Samouraï soient dirigés vers sa propre personne, c'est depuis le ciel et l'angle mort du revenant que la pie d'ébène se laissa tomber afin de décrocher de la dextre du Samouraï, avec ignominie et finesse, son plus grand trésor, son katana, qu'elle ramena alors avec hâte à son maître.
Et comme nul malheur ne se suffit à lui-même, son ample pantin profitant également des perturbations et de sa position arrière vint se porter dans l'ombre du damné afin d'exécuter sa manœuvre et venir, dans la plus grande discrétion et lâcheté, le cerner de fils de chakra afin de le ramener dans sa cavité et l'y emprisonner, peut-être pour de bon.
Deux manœuvres tragiques pour le prix d'une, tel était l'art du maître des bois.
Résumé État de chakra : [1 S / 3 A / 2 B / 0 C / 0 D] (Kuchi = 1C) État de santé : Parfait État mental : Mesquinerie
Résumé : 1) Hanzo protège sa personne et ses créations de la première attaque du Samouraï grâce à ses courants aériens (A) qui occupent l'espace entre le Samouraï et le trio. 2) Hanzo provoque par ses paroles le Samouraï afin de s'assurer de son attention. 3) Profitant de la provocation et du fait qu'elle est dans l'angle mort du Samouraï, sa pie exécute un désarmement (C) depuis le ciel, afin de ramener le sabre à Hanzo. 4) Au même moment, profitant également de la situation et du fait qu'il soit dans le dos du Samouraï, le Pantin A (le gros), exécute par derrière une tech de capture (A), immobilisant (peut-être) le Samouraï dans ces gestes, minimes puissent-ils être.
Bien entendu, une certaine partie du récit vaut uniquement si succès il y a, je précise sait-on jamais.
Beaucoup de choses se passaient sur le champ de bataille, un peu trop de choses même, l’esprit de la maladie en avait profité pour résumer l’histoire de sa vie a ses assaillants, tout en ayant une totale certitude en sa victoire, melon ou confiance en soi ?! La réponse se saurait très bientôt.
Des affrontements par ci, attaque par la, des zombies, le champ de bataille était beaucoup trop agité pour Kenpachi qui fixe sur place ne prêtait attention a rien d’autre qu’au samouraï, ne le lâchant pas du regard.
Le premier clone de l’écarlate toujours sous terre désormais a proximité du porte-peste n’attendait que le moment opportun pour surgir et le sanctionner, tandis que le second suivait Akemi par la brèche qu’elle avait créé au travers de l’offensive du sabreur d’outre-tombe, avant de se charger des deux gardes qui les menaçaient.
Lorsque le samouraï levait son sabre vers les cieux, le Bakuhatsu ne le quittait pas du regard de sa position basse sans broncher jusqu’à ce que le roi mort-vivant se mette à y insuffler de son chakra, les nuages se teintaient d’un vert menaçant et orageux.
Sans bouger la moindre articulation, une explosion retentit Du Bakuhatsu en même temps que son nom finit de sortir de la bouche de l’empereur, l’écarlate toujours napée derrière sa cape s’élevait dans les cieux jusqu’à l’extrémité sud du nuage avant de réitérer son précédent Ninjutsu de vent pour repousser vers le nord toutes les particules fines dans l’air, le soldat ne s’arrêtait pas la pour cette fois et revenait a la charge pour totalement débarrasser le village de la menace que représentait ces dernières.
Planant dans les aires sans bouger le moindre petit doigt, le Bakuhatsu gardait les yeux rivés sur le porte-peste, ses yeux écarlates derrière sa capuche brillant de leur rouge le plus terrifiant. Le soleil a son zénith derrière le jeune homme, soulignant sa silhouette, celui qui paraissait le plus calme du champ de bataille était pourtant celui dont l’esprit de la maladie devait se méfier le plus, la haine que lui portait ce dernier dépassant tout entendement.
Le clone caché du Bakuhatsu profitait des assauts de ses camarades pour surgir a quelques mètres derrière le samouraï en cherchant à se faire le plus discret possible, sans passer a l’action toute fois.
Recap:
santee : 100% Chakra : 3A + 2B + 2C
- Vu que Akemi bloque la tech du samourai, le second clone avance derriere elle puis s'occupe des 2 gardes. - King s'envole; - Puis utilise la tech de dissipation dans les airs, une fois puis deux fois pour souffler les particules vers les nord, donc le nuage de la S, et potentiellement celui du premier tour menacant de retomber. - Le premier clone surgit de terre quelques metres derriere le samourai en se faisant discret.
Katsuko observait encore la créature mort-vivante qui lui faisait face. Quelques gardes étaient sur sa route, mais ce n'était rien. Après un début calme, les paysans s'approchaient d'elle et des autres shinobis. Le samouraï attaqua lui aussi mais très rapidement ses deux tentatives furent bloquées. Sortant un fumigène de sa manche, Neiko se lança alors dans sa manoeuvre. Son clone commença immédiatement à courir vers elle, évitant les quelques embourbés sur le chemin.
De son côté, la Chinoike envoya son écran de fumée à mi-chemin entre elle et les gardes qui arrivaient vers elle avec leur naginata, bloquant également sa position à la vue de la calamité. Alors que son clone arrivait à son niveau, la vampirette enchaîna les mudras, plongeant ainsi dans la terre et commençant à s'avancer vers l'ennemi principal de cet affrontement. Toujours à l'abris des regards, elle continua ses enchaînements de mudras. De son corps, toujours sous terre, la nukenin fit partir une série de pics rocheux alors qu'elle continuait de courir vers son adversaire, invisible à ses yeux.
Alors que ses pics surgissaient et transperçaient ce dernier de toutes parts sans qu'il n'ait pu apercevoir la technique ne serait-ce qu'un instant, Hanzo terminait son discours et le clone armé de son bouclier et de son katana se jetait sur les gardes aux naginatas en criant de rage, combattante vive et dangereuse qui semblait inarrêtable. Restant sous terre, la vampirette gardait sa position à l'abris, prête à surgir de terre pour prendre leur ennemi par surprise.
HRP:
Résumé : Katsu lance un fumigène entre elle, le samouraï et les gardes pendant queson clone rush jusqu'à elle. Elle va sous terre puis lance sa tech de pics dissimulés pour transpercer le samouraï de toutes parts pendant que son clone traverse le fumigène et va se taper avec les gardes aux naginatas et que Hanzo termine son discours (avant sa tentative de capture). Katsu termine son tour proche du samouraibmais toujours sous terre.
Santé clone : ok Santé Katsu : ok Chakra : 1S 3A 1B 1C
C’était à eux d’agir d’après son chef. Kakuzo n’était pas très convaincu par les dire de son chef. Surement était -il en train de faire le beau devant la jeune fille. Mais franchement ce n’était pas trop le moment de faire ça.Enfin bref le jeune Aburame ne rétorqua pas et laissa le chef fanfaronnait et envoyé des techniques à tout va. En plus il était bien plus fort et expérimenté que lui donc ça allait être inutile et plus dérangeante qu'autre chose. Le soldat resta là, sur le dos du jaguar. Il regardait de haut tout ce beau monde faire son taff. Avec les villageois. Pourquoi être aussi au cœur de l’action quand l’ennemie est immobilisait ? Il semblait inutile de descendre de la monture.
Kakuzo jeta son mégot au sol. Il prit sa bouteille d’alcool qui se trouvait dans une de ses poches et prit une grande gorgée. Puis dans le plus grand des calmes il s’alluma une autre cigarette. On aurait pu croire que celui-ci était en balade mais pas du tout. En tant que jeune Aburame il n’était pas fait pour le combat au corps-à-corps. Il était plus fait pour de la reconnaissance ou de l’assassinat furtif. Il laissait donc les autres se battre.
La tranquillité de Kakuzo fut de courte durée quand il aperçut un homme avec une bêche entrait d’agresser d'autres villageois. Après un petit soupir, le jeune Aburame sorti son arme tout en regardant les actions de sa partenaire. Debout sur la bête il prit de la main gauche la tête de son grappin et de la main droite la corde. Il se donna du mout à la corde pour faire tournait le grappin avec sa main gauche. Celui-ci pris très rapidement de la vitesse dans un large cercle. Au moment où l’autre soldat fit apparaitre un flash aveuglant, Kakuzo lâcha le grappin qui partit en ligne droite vers le visage du villageois. L’Aburame voulait l’assommer direct. Ils n'avaient pas le temps de se battre contre tout le monde
Hrp:
- Kakuzo reste sur le dos de l'invocation et tente d'assommé le villageois avec la bêche.
Dans l'antre de la décrépitude, la lutte fait rage. Entre les sauveurs, désignés sous le voile de la démence comme envahisseurs, et les citoyens de Takenosato, l'Esprit de la Maladie se délectait de cette atmosphère délétère. Depuis le promontoire rocheux, il lorgnait sur ses adversaires qu'il abhorrait. Des émissaires de l'Empire à la flamme de jade. Des nuisances à son projet de rétablir le domaine des Asakura. Des ennemis, des empoisonneurs potentiels. Alors cette pluie salvatrice apparaissait comme le moyen idéal pour laver les pécheurs de leurs tords. L'homme au bras fantôme demeurait impassible, sabre à la main, alors que sa création entamait sa chute mortifère. L'un des sbires de cet Empire illégitime s'éleva dans les airs pour venir à l'encontre de cette bénédiction céleste. Curieusement, il usa de la même sorcellerie que ses comparses pour tenter de protéger les siens et les porteurs du Don de Yoshitsugu. Un vent violent tenta de disperser par deux fois l'averse funeste. Si la pluie fut effectivement soufflée un temps, et le nuage de poison vaporeux repoussé encore au loin, ce ne fut que provisoire. Quelques instants après la bourrasque, les gouttes d'émeraude liquide s'abattirent dans la zone. Une partie de cette pluie s'épancha effectivement plus loin que prévu. On peinait à distinguer au loin le râle de nombreux civils rongés par cette cataracte nocive, alors qu'ils s'affrontaient déjà avec véhémence.
Ceux derrière le soldat en suspension dans les airs subirent cette pluie. Pour les habitants de Takenosato comme pour les soldats proches de l'escalier conduisant au temple, le poison rongeait leur peau. La mort se rependait à la surface de leur enveloppe charnelle, qui commençait à décrépir. Pour certains, corrompus par le Cadeau de l'Esprit de la Maladie, cela ne les empêchait pas de poursuivre la lutte. Ainsi, au même moment, Kakuzo et Yenno parvinrent à neutraliser le villageois qui avec sa bêche, menaçait d'achever ses proches autour de lui. Aveuglé, sonné par le rugissement du grand félin puis électrocuté, l'homme céda à la surprise. Sa main lâcha son arme, avant qu'un coup de grappin ne vienne lui faire perdre l'équilibre et choir dans la boue parmi ses congénères.
Pour Akira, le champ de bataille revêtait une toute autre dimension. Si ses clones parvinrent dans un premier temps à neutraliser quelques villageois, ce fut au terrible prix de leur état. Exaltés par le souffle corrupteur du Porte-Peste, la douleur ne les effrayait pas. Il fallait briser les os, éprouver les chairs, pour qu'enfin ils puissent tomber. Quelques-uns tombèrent à terre, sonnés d'un coup dans le crâne morcelés. D'autres rampèrent avec leurs jambes ensanglantées, ignorant les taillades qui les pénalisaient dans leur mouvement. Puis vint la pluie. Le poison rongea les clones, qui disparurent peu après. Quant aux villageois, la toxine s'immisça sur leur peau, parfois dans leurs plaies. Une chorale horrifique prit naissance au pied du temple. Ses membres chantaient les louanges de l'émissaire de la pestilence dans de terribles râles de douleur, des lamentations de souffrance, des plaintes qui raisonnaient dans les oreilles de leurs sauveurs.
Dans cette symphonie macabre, l'orage grondait au loin. Si, en pénétrant dans la bourgade damnée, seul le nuage pestilentiel occupait votre attention, vous sentez dorénavant une menace peser davantage sur vos épaules. Même en l'absence de compétences pour la perception du chakra, vous sentez cette énergie lugubre s'intensifier. S'accentuer et vous traverser dans un étrange frisson prémonitoire. Bientôt, même vos comparses, postés alors en retrait autour de la bourgade, sont en mesure de percevoir cette émanation néfaste de puissance. Au cœur de ce concerto de clameur, orné de rideaux de vapeur corrosive, l'un de vous donna le signal pour le prochain acte. Peut-être le dernier.
Les mots de Hanzo font l'effet d'un poison. Plus qu'une provocation, la tirade de l'Empereur fait exploser de fureur le Samouraï des temps anciens jusqu'ici relativement calme. Vous percevez un chakra insondable, incalculable gronder et gagner en intensité à mesure que le blâme du réceptacle du Démon des Cieux frappe sa cible. L'homme empoigne très fermement la poignée de l’arme. Il ne peut encaisser davantage ce déferlement de fiel à son encontre. De son vivant, il avait lutté pour protéger ses terres, sauvegarder l'héritage de ses ancêtres. Défendre ses sujets. Mais maintes fois l'ennemi lui refusa la prospérité de son domaine. Maintes fois, il dut subir, perdre des siens, avant de se perdre lui-même. Et voilà qu'aujourd'hui revenu du royaume souterrain, un nouveau prétendant tentait de s'accaparer son héritage, de nuire à son grand œuvre. Au loin une fine mais longue aiguille le cible. Irrité par la rage, l'Esprit de la Maladie repousse le projectile qui lui fait face. Sa lame percute l'acier dans un mouvement horizontal, nette et sans bavure qui tranche avec les traits monstrueux de son visage. Loin de se douter qu'un fil invisible anime le projectile, ce dernier fut propulsé une dizaine de mètres plus loin devant lui sur sa gauche.
Dans le même temps, le clone de Kenpachi surgit du sol pour se placer derrière lui. Attentif, le Samouraï l'observe et se rend compte qu'il est cerné de toutes parts par d'étranges pantins animés par la volonté d'un homme. Ce même leader qui n'hésite pas à provoquer l'avatar de la décrépitude. Ce dernier fulmine silencieusement de rage, ses yeux noircis lui envoyant des éclairs. Alors que Hanzo ne cesse d'accabler son opposant à la force des mots, il peut sentir une puissance dangereuse croître dans son sillage. Les ronces de gaz infernal qui croissent à ses pieds tremblotent presque sous l'intensité de cette énergie invisible qui se manifeste dans le corps décharné d'Asakura Yoshitsugu. Soudain, l'impensable se produit pour lui : l'un des pantins du Shinrin aux traits aviaires parvient à extirper au Samourai l'emprise qu'il exerçait sur son sabre. L'extension de son corps. Son atout majeur dans la bataille. L'héritage ancestral de sa noble famille, également. Désarmer l'Esprit de la Maladie, cela revenait à l'amputer encore d'un membre ô combien précieux à ses yeux.
« … Comment ?! »
Le katana tombe aux côtés de l'Esprit de la Maladie. Asakura Yoshitsugu est pris d'une panique démoniaque, et tente de repousser de son unique main libre la pie scélérate qui tente de lui subtiliser son bien le plus précieux. Alors que le tintement de l'acier contre le sol exalte davantage ses pulsions, sans s'en douter, une autre menace surgit. Un, puis deux, et enfin toute une myriade d'épieux de terre acérés se braquent sous les pieds du Samouraï. De toute part, l'homme est cerné d'une armada de lances minérales. Impossible pour lui d'accéder à son arme. Il se contente d'observer son héritage à terre, alors que de multiples stalagmites recouvrent bientôt la vue de son arme, puis son corps tout entier. Le samouraï, alors qu'il tente de s'abaisser pour récupérer son arme, est pris de toute part dans le piège venu des tréfonds de Takenosato.
Pour le commun des mortels, le sort du Porte-Peste aurait été évident. Dans son tombeau de lances de pierre, les guerriers de l'Empire distinguent difficilement avec une odeur atroce un fluide foncé qui suinte d'entre les pieux. Son corps est transpercé de partout. Son torse comme ses jambes sont percées de toute part. Son abdomen laisse apparaître quelques tripes en décomposition. Un trou béant orne sa bouche. Chaque orifice nouvellement créé exsude d'un liquide autrefois carmin, dorénavant noirci par le poids de la putréfaction et de la mithridatisation. Son souffle mortifère continue de se répandre à ses pieds, et se mêlant à ce qu'il s'apparente à sa sueur, forme une aura nauséabonde. Pour Katsuko, restée sous terre, la seule proximité avec cette aura t'incite à prendre tes précautions. En effet, tu commences à sentir ta peau se mortifier en présence de l'ambassadeur de l'entropie.
« Comment osez-vous ! »
La voix de votre adversaire est affreuse. Si la déliquescence n'a pas aidé à entretenir sa voix d'antan, l'état actuel de son enveloppe charnelle accentue davantage la rugosité surnaturelle de son timbre. Elle ne fait qu'appuyer sur le caractère interdit de sa condition de non-mort. Maintenant revenu par quelque maléfice, Yoshitsugu ne craint plus la douleur. Quelques instants après l'amorce de ce champ de lances telluriques, un nouveau pantin du Shinrin tente de s'en prendre au guerrier des temps anciens. Avant qu'il ne soit alerté par le bruit de ses pas pour se retourner, il est déjà trop tard : la gueule abdominale béante de la marionnette tente d'engloutir l'architecte de cette cité corrompue par la folie. Dans un ultime réflexe, le Samourai tente de se saisir de son arme. Le désespoir envahit ses pensées. La douleur devrait l'accabler dans sa position, cerné de toute part par une myriade de lances. Mais l'urgence prévaut. Alors, ignorant cette douleur qui ne l'atteignait dorénavant plus, l'Esprit de la Maladie parvint à s'abaisser pour récupérer son arme. A mesure qu'il s'enfonce vers le sol, il peut sentir les épieux s'enfoncer également davantage dans sa chair. Qu'importe. Le Samourai est extirpé de sa prison de terre pour être extradé dans les entrailles du pantin. Quelques épieux se brisent dans son sillage. D'autres subsistent dans sa chair.
Finalement, le pantin parvient à accomplir sa mission. Et l'Esprit de la Maladie disparaît hors de votre vue. Pour le moment.
Confiné dans l'espace réduit de l'abdomen du pantin, l'Ancien Samouraï est acculé par ses ennemis. Touché une première fois par une pernicieuse technique surgissant des entrailles de la colline, il est à la merci de ses adversaires. Il n'a plus le choix. Son souffle corrupteur s'intensifie. Et une buée verdâtre émane alors de sa bouche, ou plutôt ce qu'il en reste. A l'extérieur, tout se passe comme si de rien n'était. Pourtant, lorsque vous êtes en capacité de voir quelques filets de vapeur corrosive se dégage des interstices de la marionnette, il est déjà trop tard. Au sein même du soldat sans vie, une masse inquiétante de poison s'accumule et ronge ses entrailles. Le poids de la toxine et sa dangerosité érode son enveloppe. Des craquelures apparaissent, discrètes, avant de se rejoindre en de plus grandes entailles. De la prépondérance de cet amas de miasme ou de sa nocivité, difficile de dire qui des deux parvient en premier à former une brèche inquiétante, suivie par d'autres toutes aussi préoccupantes. Toujours est-il qu'un nuage de venin s'échappe de ce premier trou, avant que ne surgisse un bras armé. Et de ce trou, émane une sinistre sentence…
« Envahisseurs… Envahisseurs ! Vous avez tenté de vous accaparer ma terre… Mon domaine. Mon territoire ! Comme les autres avant vous… vous méritez de périr, comme la vermine que vous êtes. Au nom de la Providence, disparaissez sous le fil de ma lame ! Périssez par mon souffle, béni par l'ombre de la Lune ! »
Sa voix déformée par ses plaies annonce la sentence. Il n'est plus question de s'amuser de la débâcle des civils. De déterminer qui sera apte à le suivre dans son entreprise. Seule l'exécution sommaire l'importe. Sa respiration devient plus saccadée. Depuis sa cage fêlée, vous hésitez à savoir s'il ricane, ou s'il s'emporte dans une quinte de toux maladive. Toujours est-il que dans le sillage de son souffle, un voile empoisonné s'étend dangereusement. Il n'a rien à voir avec la douce brume qui enveloppe la bourgade. Rien à voir avec la brise mortifère qui accompagne sa silhouette. Dans un mouvement sec de son sabre, porté par un bras cadavérique, le voile toxique s'anime, avant que son haleine fétide ne s'intensifie de plus belle. Un premier coup de sabre, infesté par ce fluide de jade, vient détruire définitivement le pantin qui le retenait captif en son cœur. L'homme tombe au sol entouré des débris du pantin, et se relève péniblement, accompagné de sa fidèle brume de jade en faisant tournoyer son arme. Vous devinez malgré le voile qui couvre sa silhouette que l'attaque de Katsuko a avili davantage son corps. Il est dorénavant couvert de cavités ensanglantées, parfois couvertes encore de lances de pierre.
Dans une démarche chancelante, et presque inquiétante, la lame du guerrier des temps anciens continue de s'agiter de plus belle, et emporte dans son sillage de multiples volutes pestilentielles. L'homme titube, mais tient bon. Ses jambes sont réduites à l'état de lambeaux. Ses pieds ne sont qu'un amas incohérent de chair en putréfaction qui se meut au rythme de sa volonté destructrice. Sa lame tournoie, encore et encore. L'homme tourne sur lui-même, dans tous les sens, et bientôt, c'est un cyclone de céladon qui jaillit à ses pieds. La force de cet ouragan d'acier et de poison est terrifiante. Le fluide empoisonné est si violemment projeté qu'il suffit à trancher la pierre dans tous les sens. Nul n'est à l'abri de l'expression la plus apocalyptique de la fureur de l'Esprit de la Maladie pour ceux qui se trouvent proche des marches dorénavant submergées conduisant au temple. Dorénavant, il n'y a plus que la tornade d'émeraude. Il n'est plus de Takenosato que le souvenir d'une bourgade autrefois paisible. Il n'est plus de lamentations de quelques civils agonisant dans la terre ou dans le fange. Seul subsiste le vrombissement insupportable de la lame, et du cri difforme de son porteur. Pour la plupart d'entre vous, votre maigre survie se joue ici, au cœur du pandémonium.
Spoiler:
Santé de l'Esprit de la Maladie : L'ensemble de son corps est durement transpercé par les lances de pierre sans pour autant le déchiqueter. Trou béant à la joue. Un sang souillé s'écoule de ses plaies. Ses entrailles s'échappent légèrement de son abdomen. Quelques fragments de pierre subsistent dans ses blessures. Chakra de l'Esprit de la Maladie : ??? Tours avant le retour de la Brume : 2/3 → 1/3 grâce à l'intervention de Kenpachi
@Bakuhatsu Kenpachi : Si ta technique permet dans un premier temps de repousser l'averse, elle demeure insuffisante pour t'en défendre, puisqu'elle ne fonctionne que contre des particules fines. La pluie est néanmoins dispersée autour du sommet de la colline, touchant les zones de conflit plus éloignées au nord, à l'ouest et à l'est. Le reste du groupe (Kenpachi, Hanzo, Akemi, Katsuko (clone), Akira et ses clones) ainsi que les civils à proximité sont touchés par le poison nécrotique. Par ailleurs, tu précises que ton clone se déplace sous terre et se retrouve à la fin du tour derrière l'Esprit de la Maladie. Or, tu utilises déjà 3 techniques dans le même tour (2 Fūton + la technique de vol). Par conséquent le déplacement souterrain prend fin à la fin de la seconde bourrasque. Le clone resurgit de sous terre devant le samouraï avant de se trouver derrière lui.
@Kogami Akira : Ton jaguar parvient à neutraliser quelques villageois avec sa queue, ainsi qu'à déstabiliser le villageois qui menaçait de tuer ses comparses. Tes clones parviennent également à neutraliser les premiers villageois qui leur font face, mais au prix de lourdes blessures incapacitantes, tant leur ignorance de la douleur les force à les endommager (fracture crânienne pour les uns, plaies importantes aux jambes pour les autres). L'averse funeste détruit tes deux clones, et accroit la douleur des villageois autour.
@Shinrin Akemi : Face à l'aiguille, l'Esprit de la Maladie décide de la repousser au moyen de son sabre via une technique de parade. L'aiguille est repoussée au loin devant lui. Si une téléguidée est utile contre des esquives, elle peut être contrée comme n’importe quelle technique en lui offrant un bloc dans lequel s’encastrer; ici son sabre.
@Shinrin Hanzo : L'Esprit de la Maladie, dont la puissance ne cesse de s'accroître, fulmine de rage suite à ta provocation. Le désarmement fonctionne, cependant ton oiseau ne peut pas dans le même temps récupérer l'arme et te l'amener ; une technique de désarmement ne sert qu’à faire lâcher le maintien de l’arme à son manière, et cette dernière tombe par la suite au sol. Pour la récupérer, des deux côtés, cela se fait en RP. Le Samouraï essaie de se débattre avec la pie pour l'empêcher de prendre son arme avant que des lances de pierre surgissent du sol tout autour de lui et qu’il n’échoue, condamnant par la même l'accès au sabre pour ton pantin. Ton immobilisation a donc fonctionné, mais le sabre ne t’est pas rapporté.
@Chinoike Katsuko : Ta technique fait mouche sur l'Esprit de la Maladie. En t'approchant de lui, tu sens son souffle qui s'accumule autour de lui agresser ta peau et tes voies respiratoires en commençant à la ronger doucement.
@Soejima Yenno@Aburame Kakuzo : Avec l'aide de l'invocation d'Akira, vous parvenez à neutraliser le villageois qui menaçait les siens avec une bêche.
Pris de désespoir, l'Esprit de la Maladie se joue des limites de la chair et, voyant qu'il est condamné à être capturé par le pantin, se saisit in extremis de son sabre en le ramassant au sol lorsque les fils de chakra entourent son buste. Cela occasionne au passage des dégâts supplémentaires, puisqu'il doit pour atteindre son arme se baisser sur place. Au cœur du pantin, Asakura Yoshitsugu utilise une technique de zone Dokuton. Sous le poids du poison et de sa dangerosité et exceptionnellement contenue entièrement dans la cavité de la marionnette, la technique parvient à l'endommager suffisamment pour permettre au Samouraï de dégager son bras, sabre au poing. Il en profite ainsi pour exécuter une des plus puissantes techniques de son répertoire, laquelle détruit dans son sillage le pantin avant de s'intensifier de plus belle dans toute la zone autour de la colline.
Techniques employées :
Parade Céleste Rang A Samouraï – Kenjutsu – Simple L’Esprit de la Maladie réalise un mouvement ample avec son arme en la renforçant de son chakra pour venir parer ou dévier un puissant assaut physique.
Dokugakure no Jutsu Rang A Dokuton – Spéciale / Dissimulation – Simple Après une longue inspiration, l’Esprit de la Maladie relâche un épais nuage de poison verdâtre autour de lui qui finit par se répandre sur une large zone empêchant toute vision au travers. Le poison composant le nuage a des caractéristiques nécrotiques et infecte les tissus (organiques ou non) en cas de contact, les rongeant progressivement. Le nuage se dissipe cependant rapidement à la fin du souffle dans un lieu aéré.
Gesshoku no Shike - Tempête de l’Éclipse Lunaire Rang ??? Dokuton – Kenjutsu – Simple L’Esprit de la Maladie exhale un poison très puissant, et tournoie avec son sabre dans une danse frénétique et meurtrière qui emporte dans son sillage le souffle mortifère du samouraï. Cette technique projette tout autour de lui des volutes de poison nécrotique, formant peu à peu une véritable tornade toxique. La force de cette tempête est capable de trancher les chairs dans la zone et d’imprégner les victimes de cette tempête d’un poison nécrotique qui infecte les tissus organiques en cas de contact, les rongeant progressivement.
Note : Pour vous aider, voici ci-jointe une représentation des lieux pour mieux vous repérer. Les points cardinaux représentent les zones de conflit, la zone dans le vert correspond logiquement à la partie du village encore sous la brume.
Suite à la technique de Kenpachi, le nuage est repoussé encore dans les airs, et la partie nord est, au même titre que la zone dans laquelle vous êtes, provisoirement libérée de l'emprise de la Brume.
Spoiler:
A titre informatif:
Etant donné que la défense proposée face à la pluie (Averse funèbre) n'était pas appropriée (même si elle l'avait été, cela aurait consisté en 2 techniques Fūton minimes considérant leurs deux effets qui n'aurait pas suffit contre la S de zone), vous subissez tous ses dégâts.
Le poison peut infecter un ou plusieurs membres laissés à votre appréciation et est progressif dans le temps. Vos muscles et votre peau seront boursouflés, couverts de tâches violacées, de cloques, rongés profondément. Ces dégâts s'amplifieront jusqu'à l'os et au reste de votre corps au fur et à mesure que le combat perdure (considérez que vous encaissez directement des dégâts sévères et qu'ils deviendront mortels si vous ne faites rien).
Vous avez le choix de vous amputer vous-mêmes pour arrêter la propagation du poison, ou espérer que vous parviendrez à endiguer la Calamité avant que le poison ne vous impacte au point où votre pronostic vital serait engagé (à noter que sans endurance suffisante, cela peut se révéler comme un K.O. progressif pour certains, car cela reste une technique rang S de zone totalement encaissée). Si vous avez une autre solution en tête, vous pouvez la tenter, toutefois, elle pourrait ne pas être concluante en fonction de ce que vous proposez.
Il n'est plus possible de s'en défendre puisque la technique a été faite au tour précédent, tour pendant lequel vous étiez attendus de vous défendre. Dès maintenant, vous ne pouvez que limiter les conséquences des dégâts du poison qui, encore une fois, est progressif mais très sévère.
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