Aussitôt que son compère eut parlé, elle avait brandi son poing avec hargne et l’avait dépassé de quelques mètres. Avec une fougue que peu pouvaient lui disputer, la Capitaine de l’Unité Coloniale s’était montrée en égide de pouvoir, si vigoureusement qu’elle déclencha à cette première impression le sentiment que le trône lui était dû.
Derrière, son Ninken au pelage anthracite et argenté avait retroussé ses babines, poussé quelques grognements en guettant que nul ne s’en prenne à la Matriarche, cheffe du clan Inuzuka, Prédatrice hors-pair. Les yeux fauves de son compagnon étincelèrent dans le jour gris, et sous un pâle reflet d’automne on put sentir toute la férocité latente de cet animal prêt à dépecer vif l’impudent qui oserait s’en prendre à elle. Il était son chien de garde, son ange-gardien, sa bête de guerre, son abattoir sur patte.
Les muscles crispés, les yeux emplis de fougue, la Matriarche escalada la rambarde du pavillon pour se dresser plus haut que n’importe lequel ; comptant sur une agilité extraordinaire pour tenir l’équilibre. Ses mots dépassèrent la clameur de la foule ; l’Inuzuka était sensationnelle.
« Moi, Inuzuka Inuko, Matriarche du clan Inuzuka, Cheffe de Meute et Capitaine de l’Unité Coloniale, me déclare candidate pour devenir votre future Impératrice ! Que ceux qui veulent me voir à l’œuvre me suivent ou me défient au Hall des Héros ! »
D’un trait, elle bondît dans les airs mais avant même que ses pieds ne touchent le sol, son fauve se faufila sous elle pour amortir sa chute ; elle devint cavalière au galop, son animal traçant parmi la plèbe. Un morceau de la foule se détacha de la masse et suivît le mouvement, pourchassant la Louve vers son nouveau défi.
Il était temps de redonner du panache à cet Empire ; de l’armer de griffes et de crocs afin de pouvoir déchiqueter toute adversité. Devant la plaine de stèles en marbre noire, elle se dressa en guerrière, prête à égorger quiconque oserait lui tenir tête.
Inuko fut la première prétendante.
Contexte
Inuzuka Inuko se déclare candidate au titre d'Impératrice du Feu. Vous connaissez donc le premier des trois Prétendants qui se sont déjà manifestés.
Rappel des règles et indications à suivre :
Les candidats au titre d'Empereur disposent de 72 heures pour poster dans ce sujet s’ils souhaitent intervenir ici. Un joueur-candidat ne peut poster dans un sujet déjà occupé par un autre joueur, à moins que tous les sujets soient déjà remplis.
Le premier post d'un candidat consistera à tenir un discours officiel devant la foule.
Les joueurs non candidats disposent, après les 72 heures laissés au joueur candidat pour son discours, de quatre jours pour réagir à la suite d'un joueur-candidat, soit en tant que spectateur, soit en tant que sympathisant, soit en tant que détracteur.
Chaque joueur ne peut choisir qu'un sujet, et choisira le rôle qui lui correspond (spectateur, détracteur, sympathisant). Le nombre de détracteurs/sympathisants influera sur l'opinion que le peuple aura du candidat : ainsi, de nombreux détracteurs décrédibilisant l'Empereur feront que ce dernier aura mauvaise réputation une fois élu. A l'inverse, de nombreux sympathisants louangeant l'Empereur lui offriront une bonne réputation.
La réputation de l'Empereur, en fonction de ses sympathisants/détracteurs, aura des incidences dans le contexte du Teikoku (d'un dévouement total du peuple à de possibles mutineries, rendant l'Empire du Feu plus ou moins stable).
Le combat
Après s'être présenté et avoir reçu les critiques positives/négatives, le joueur sera opposé à un adversaire contre lequel il devra faire ses preuves. Chaque adversaire est un candidat potentiel au titre d'Empereur.
Si aucun Candidat au titre d’Empereur ne se présente face à Inuko, un joueur aura l’opportunité d’être son adversaire afin qu’elle dévoile sa force.
L'heure est donc venue. Le moment le plus attendu par un Empire en souffrance depuis la perte de son empereur est enfin à la porte du Feu battant. En tant de guerre, il est nécessaire pour les terres de Hi no Kuni de se trouver l'Homme qui saura faire face aux dangers représentés par l'homme au chapeau comme des grandes nations. En ce jour fatidique, l'Uzumaki observe les quatre capitaines se tenir face à tous comme les héros de cette nation alors qu'ils n'étaient même pas là lorsque les hommes de l'ennemi public numéro un envahissaient les Ruines de Shîto.
« Quelle belle connerie ... »
Une pensée des plus destructrices envers ses supérieurs montrant sa détermination à devenir l'homme qu'ils veulent voir à leur tête. Ces "jeux" pour montrer qui sera le plus fort est un aspect bien traditionnel de l'empire et pour cela, Gozen s'y consignera mais en aucun cas, malgré sa soif de combat, il n'appréciera combattre l'un des siens. Mis à part si ce dernier est un Kaminarijin souhaitant ou du moins, espérant d'une forte utopie devenir le second Empereur du Feu.
Indéniablement, le Balafré devait choisir un lieu pour exposer ses idéaux aux présents. Quoi de mieux que se rendre là où les véritables héros de cette nation reposent, là où les véritables Hijins viendront écouter celui qui a le plus de légitimité afin de devenir leur nouvel idole. Toutefois, une fois sur place, l'homme au manteau ébène pu apercevoir la capitaine de l'Unité Coloniale effectuer un tour de force ou du moins, jouer au clown sur le dos de son bontoutou. Une situation burlesque laissant un sourire non amusé à l'élémentaliste, voyant en toute cette mise en scène de la stupidité pure.
« C'est donc comme ça qu'aboie les Inuzuka ? Que c'est bien triste ... »
Une légère pique ironique pouvant déstabiliser le grande Inuko, laissant la foule se regroupant autour d'elle s'écarter aux mots de l'Uzumaki. Par cette même occasion, le Balafré emboîte le pas alors que la foule entoure les deux candidats face à face, pour se présenter.
« Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je me nomme Uzumaki Gozen, lieutenant de vôtre Empire et je candidate pour le tire d'Empereur du Feu ! »
Regardant un à un chaque personne composant la foule, les iris ambrées du guerrier s'embrasent, tout comme sa volonté.
« Je ne prétends pas être l'homme le plus parfait qui soit à ce poste et je ne pense pas que le parfait Empereur puisse exister. Mais n'en avez-vous pas marre que le monde entier puisse nous mettre au même niveau que ce Sakaze Tôsen ?! N'en avez-vous pas marre d'être pris pour des barbares aux yeux de ces Grandes Nations se permettant toutes ces actions à nôtre encontre, cette considération minime de sous-peuple ? Rappelez-vous de ce génocide car ces grands hommes n'ont pas aimé que le Daimyô qu'ils ont aidés à prendre le véritable contrôle de ce pays les a mit à la porte pour, COMME EUX, diriger les terres du Feu à sa guise. NON car ils souhaitaient avoir la main mise sur nos faits et gestes tout comme posséder la terre de nos ancêtres ! De VOS ancêtres !
C'est avec ces mêmes nations, qu'aujourd'hui nous formons cette fameuse coalition pour combattre l'Homme au Chapeau. Non mais est-ce une blague ?! Avons-nous donc oublié ce qu'ils nous ont fait ? AVEZ-VOUS OUBLIE ! Qui ne nous dit pas que ces mêmes nations en profiterons pas pour, une fois cet ennemi vaincu, s'allier pour nous éliminer ? Je souhaite tout comme vous la mort de cet homme qui menace notre monde, notre culture mais aussi ce que nous sommes en chacun de nous ! Mais tout ceci ne doit pas tenir en ce mensonge que représente la coalition ! Cela ne doit affecter vôtre jugement ! Soyez fier d'être Hijin et ne prêter pas vôtre attention sur ces hommes et ces femmes qui prétendent le bien d'une nation qu'ils ont en horreur ! De plus, je sais qui parmi nous, se trouvent d'anciens membres de ces mêmes pays. Doivent-ils rester parmi nous, s'ils sont pour la flamme de nôtre volonté, bien évidemment ! Mais est-ce normal que certains puissent penser que le mieux pour nôtre empire, pour nôtre nation serait d'être allié avec ceux qui ont tués nos pères, nos mères, nos frères ainsi que nos sœurs ?!
Levez-vous contre l'oppression Hijin ! Demain sera le jour où le Feu embrasera le monde mais non pas par la force physique et les armes, non ! Je bâtirais un empire qui sera le protecteur de ces pays mineurs qui tout comme nous JADIS, subissent l'oppression et l'épée de damoclès des Grandes Nations ! Nous les rallierons à nous en leur offrant une régence légitime et un protectorat certains pour, si jamais la Terre, la Foudre ou l'Eau tente de les nuire, pourrons compter sur nôtre soutien ! Nous serons juge et bourreau de ce monde pour unifier le Yûkan tout entier.
C'est ce en quoi je crois ! POUR L'EMPIRE, JE SERAIS L'INÉLUCTABLE FACE AU YUUKAN ! »
Son regard se tourne vers l'Inuzuka prêt à en découdre si toutefois cette dernière souhaite lui porter atteinte. Il la défera devant tous pour leur prouver une bonne fois pour toute que la place d'Empereur du Feu lui revient de droit.
Deux conditions parfaites réunies en une. D’une l’occasion de défendre son candidat favori, le seul légitime à ses yeux… de l’autre, voir déchoir cette capitaine aussi inutile qu’absente occupant malgré tout le poste visé par le Kogami. Il n’appartenait donc qu’à lui de tirer son épingle du jeu, chose qu’il n’avait jusqu’ici pas beaucoup eu l’occasion de faire, n’étant pas fin négociateur et encore moins opportuniste. Jusqu’à très récemment, Akira n’était qu’un soldat. Un soldat anonyme et paresseux, soudainement devenu figure de proue en ayant eu l’audace de se tenir face à l’homme au chapeau. Pas seulement figurativement comme tant d’autres, mais bel et bien dans un face à face pourtant perdu d’avance. Aujourd’hui, le lieutenant, le valeureux, mettrait ses actes au service d’Uzumaki Gozen.
“ Sentez-vous ces vibrations, peuple Hijin ? “
Dit-il, élevant la voix et la main, laissant dépasser son imposante silhouette de la foule. Akira n’était pas qu’un simple spectateur… mais un barreau de l’échelle qui permettrait à l’inéluctable d’atteindre le trône impérial.
“ Entendez-vous le vrombissement passionnel qui résonne en chacun de vous ? Telle est la marque du meilleur choix de votre vie. A vous, à nous se présente enfin l’opportunité de rendre à l’empire ses titres de noblesse ! Laver les affronts subis, élever notre peuple au rang de nation indépendante comme elle aurait dû l’être depuis ce sanglant massacre ! “
Le Kogami était lancé. De nature discrète, effacée, il lui fallait pourtant aujourd’hui laisser parler la passion ardente brûlant en son coeur. Car au fond, le massacre, la conquête de Kumo, la trahison de Rei, chaque élément aurait dû, depuis bien longtemps, nourrir le patriotisme de chaque Hijin vivant au sein de ces terres…. et le désir de revanche.
“ Ne laissons pas la corruption s’immiscer au sein de notre belle nation. Ne laissons pas des villages bien trop différents de nous s’installer à nos côtés ! Certes, nous sommes tous unis contre le même adversaire. Mais une fois vaincu, quid des relations internationales ? Le Yuukan n’a jamais connu la paix, qui pourrait m’assurer ici que nous sommes à l’abri ?! La coalition s’effondrera d’elle-même, quittons le navire avant qu’il ne soit trop tard ! “
Si ses mots restaient certes durs, le jeune homme veillait cependant à ne pas nourrir d’ambitions guerrières à l’encontre de leurs voisins. Du moins… pour l’instant. Car au fond, sa haine pour Kumo ne pourrait jamais le quitter.
“ Certains d’entre vous me reconnaîtront peut-être. J’ai rencontré Sakaze Tôsen. Je lui ai fait face, et je me tiens pourtant aujourd’hui à vos côtés. Ce n’est pas en tant que lieutenant que je vous parle aujourd’hui, mais en tant qu’homme. En tant qu’Hijin. Si j’ai combattu la plus grande menace du Yuukan et si je suis encore la aujourd’hui, c’est parce que je crois en vous, et en cet homme ! “
Pointant du doigt l’Uzumaki, Akira lui adressa un regard solennel. Sa vision ne changerait pas.
“ Faites le meilleur choix pour vos familles, pour vos ancêtres, pour votre nation ! Soutenez Uzumaki Gozen, l’inéluctable. Préféreriez-vous un homme capable de perdre son bras pour protéger les portes de votre cité, un homme brûlant d’une passion ardente pour ses convictions, ou une capitaine aussi absente qu’inutile ?! Il n’appartient qu’à vous de faire ce choix ! “
Sa longue tirade terminée, Akira n’espérait qu’une chose. Assurer l’avenir de sa nation.
Résumé:
Akira est sympathisant et soutient donc Gozen. Mais bon faut lire quand même.
J’étais en charge de soutenir la candidature de la célèbre Inuzuka Inuko cheffe de clan et capitaine de l’Empire du feu. J’avais le cœur lourd à l’idée de briser la promesse que j’avais faite à Yahiko, mais les affaires de clan étaient au-dessus de mes envies personnelles. Je me devais d’être pertinente pour montrer ma dévotion auprès des miens, dans l’ultime espoir d’attirer les faveurs de mes parents à mon égard. Je voyais en ce jour une chance de retrouver les miens, ceux que j’ai aimés et chéris même après qu’ils m’ont tourné le dos.
J’allais paraître bien différente de l’image que l’on pouvait me donner, celle de la petite Ayuu candide et fragile. Je voulais plus que tout voir la fierté dans les yeux de mes parents, je n’avais pas abandonné ce rêve, après tout ce temps… Je restais une enfant tourmentée. Je ne voulais pas m’opposer à des personnes que j’ai rencontrées et aimées, à des amis et frères/sœurs d’armes, mais ma première famille n’était pas l’Empire. Quelle pâle soldate je faisais, j’aspirais pourtant à être une bonne fille pour ma mère, mon père et mon clan en ce jour. Je serais une Inuzuka comme le veut mon sang, je me dresserais contre les opposants d’Inuko et ce qu’importe mon lien avec ses adversaires. Je ne veux simplement pas m’opposer directement à Yahiko, si seulement je pouvais éviter ça… j’étais allée jusqu’à lui promettre des choses que dans l’état je ne pourrais pas tenir, du moins pas complètement.
J’avais opté pour me dissimuler dans la foule en prenant soin de me couvrir la tête à l’aide d’une capuche cousue à ma cape. Je ne voulais pas me faire apercevoir au premier coup d’œil, j’avais dans l’espoir de pouvoir fuir cette responsabilité si l’occasion se présentait. Ruth était à mes côtés montrant ainsi mon appartenance au clan Inuzuka sans devoir montrer ma frimousse, je restais alors attentive à ce qui allait suivre.
Je m’étais contentée d’écouter la courte élocution de la prestigieuse matriarche, sa tirade n’était là que pour intimider quiconque d’assez fou pour la défier sur son territoire. Il y avait toujours des personnes dont l’audace était assez grande pour les condamner, le lieutenant Gozen semblait être l’un d’eux. Il avait la réputation d’être fidèle aux traditions, il était capable de toucher le cœur du peuple par ses convictions. J’avais de l’estime pour cet homme, mais sa première intervention m’avait légèrement fait tiquer. Il était courant de rabaisser ses adversaires pour capter l’attention de la foule, mais il s’attaquait à plus grand que lui. En insultant Inuko c’était tout le clan qui l’avait été avec elle et cet affront ne pouvait être ignoré. Du reste, son discours était digne de ce que l’on pouvait attendre de lui : poussant le peuple à le suivre dans sa folie des grandeurs.
Il voulait ranimer la flamme des conquêtes de l’Empire, redonnait l’image d’un Empire qui écrase plus qu’il ne donne. Je n’aimais pas cette manière de penser, je ne m’étais jamais vraiment sentie chez moi au sein de ce pays. J’avais des espérances… bien différentes de ce qui était proposé. Seulement… pourquoi tenter de déchirer le peuple à cause d’une origine qu’il juge illégitime ? Je ne pouvais comprendre cette motivation, se couper de la coalition signifiait qu’il nous proposait de faire face – seul – au reste du monde ET à l’Homme au chapeau… alors pourquoi chercher à créer des tensions internes ? Il était évident que les quelques soldats Kumojins ne seraient pas les seuls, beaucoup on fuit leurs pays pour rejoindre nos rangs. Il n’y avait peut-être pas que des ninjas et civils de Kumo. Comment allons-nous différencier les « imposteurs » qui nous ont prêté allégeance avec pour témoin leurs accomplissements des « légitimes » qui n'ont réalisé qu'une naissance dans nos murs ? Ce grand homme avait-il peur d’être évincé par une poignée d’hommes et de femmes ayant partagé nos valeurs allant jusqu’à abandonner leur propre patrie ?
Après c’était au tour d’Akira de prendre la parole cherchant à soutenir la candidature du prétendant Gozen. Il avait le mérite d’essayer de donner de l’appui aux propos de son favori. J’étais partagée entre deux sentiments, mon amitié pour cet homme et ce que je pensais du fond de son acclamation. Puis c’était au tour de la déception, déçue de ressentir cette perte, déçue de voir l’amitié que je portais à Akira s’éteindre avec des simples mots énoncés. S’agissait-il du même homme ? Celui qui avait eu l’audace de défier l’homme au chapeau avec des pairs renommés dans le Yûkan. Comment pouvait-il s’opposer à la coalition, lui qui avait pu survivre grâce au soutien de ninjas d’élites des différents villages : Tenzin dont il a ramené la dépouille, Okiko et Shinpashi dont il avait sauvé la vie en les ramenant avec lui. Avait-il oublié comment avait-il obtenu ces informations précieuses qui lui avait permis de devenir un lieutenant, par quels sacrifices ? La mort de Tenzin, l’état critique de Shinpashi et les blessures d’Okiko. Légitimement, je me le demande, seul qu’aurait-il pu faire ? Il a simplement été épargné car jugé trop faible sans doute, ou dans l’espoir de le voir délivrer volontairement des informations. Se targuer d’un tel « exploit », quelle ironie venant d’un homme que j’estimais. Je salue sa candeur d’âme d’avoir sauvé ses acolytes, mais quoi de plus naturel…
Ayuu, désabusée par la situation – Vous voulez savoir ce qui est bien triste d’entendre de vous prétendant Gozen ? Je suis également une Inuzuka et vous demande de respecter la figure emblématique de mon clan, la cheffe de clan Inuzuko Inuko que vous tentez de rabaisser. Je suis étonnée de vous voir prôner ainsi, vous proposez un gouvernement qui ne respecte pas un des clans reconnus de l’Empire ? Qu’en sera-t-il pour les Shinrin et les Aburame ? A quoi nous attendre si vous passez aux commandes d’un Empire qui compte en partie sur nos pouvoirs claniques ? Nous représentons une bonne partie de la force de cet Empire, Lieutenant Gozen. Je vous le redemande, respecter les clans qui vouent allégeance à cet Empire si vous pensez sérieusement à en prendre la tête.
J’avais levé la tête au ciel pour me découvrir de ma capuche, ne manquant pas de lâcher un long soupir pour témoigner de l’agacement qui m’habitait. Je n’avais pas envie d’être là, mais les enjeux m’y obligeaient. Alors que je m’avançais pour rejoindre les côtés de la prétendante que je soutenais, je continuais d’articuler encore quelques phrases sur le sujet.
Ayuu, incitant les Inuzukas à suivre son appel – Où avais-je la tête ? J’en perds la base de toute communication d’entendre de telles calomnies venant de Lieutenants de l’Empire envers un supérieur hiérarchique. Je ne vois là qu’un manque de sagesse pour ce qui est du respect de la hiérarchie et des clans principaux, ironiquement c’est avec cet état d’esprit que vous vous présentez comme candidat au titre d’EMPEREUR. Pour ce qui est de moi, je suis simplement Ayuu et je représente l’espoir de la nouvelle génération du clan Inuzuka. Alors pour vous répondre Lieutenant Gozen, les Inuzukas n’aboient pas… ils HURLENT en chœurs avec leurs frères et sœurs d’armes en l’honneur du peuple Hijin !!
Image d’Ayuu:
J’adressais une révérence en signe de respect à ma matriarche avant de continuer mon monologue. Il me fallait bien souligner les quelques incohérences qui me sautaient aux yeux, à moi, une soldate parmi tant d’autres. Tout d’abord, je m’étais adressée à son sympathisant qui par la suite allait me permettre d’enrichir mon argumentaire.
Ayuu, soucieuse – Lieutenant Akira, vous n’étiez pas seul. Votre exploit ne repose que sur le soutien de ninjas d’élite de d'autres horizons menant à la mort l’un d’eux. Qu’avez-vous accompli si ce n’est qu'avec l'aide de la coalition et de ses ninjas ? Vous avez même sauvé la vie et la dépouille de ces mêmes soldats que vous pointez du doigt aujourd’hui, mais je loue tout de même vos mérites et la candeur de vôtre d’âme. Les informations que vous avez rapportées sont d’une importance capitale, votre combat n’était pas vain, mais vous n’étiez pas seul et c’est grâce à cela que vous avez pu survivre. N’insultez pas ces ninjas en vous en accaparant les mérites.
Mon regard s’était alors tourné vers le prétendant du titre et l’homme qui avait sans doute l’envie de continuer l’œuvre du précédant empereur, Rei. Il était inutile de parler de la trahison de ce dernier, bien qu’il souhaite lui ressembler le lieutenant Gozen n’était pas cet homme. Je voulais juste comprendre pourquoi il voulait à ce point chasser les étrangers qui sont devenus nos alliés, nos amis, nos frères et nos sœurs d’armes. Il y avait bien des Hommes qui nous avaient trahis, mais étaient-ils tous d’un sang étranger ? Non, les déserteurs et les traitres n’étaient pas exclusifs aux villages ninjas nous en avions compté dans nos rangs. Alors que faire ? Pourquoi inciter le peuple à se déchirer dans une situation de crise sans précédent ? Les enjeux étaient bien trop grands, l’homme au chapeau représentait une menace pour l’équilibre de ce monde en souhaitant retirer le chakra de tout être. A quel avenir nous attendre si nous décidions de tourner le dos aux autres nations pour faire front à un tel homme ? Je ne pouvais l’accepter, alors… avec tout le respect que je pouvais avoir en mon ainé je voulais le questionner sur ces problématiques.
Ayuu, d’un ton solennel – Alors, Lieutenant Gozen comment comptez-vous vaincre la menace que représente l’Homme au chapeau tout en menant d’une main de fer un pays que vous tentez de diviser de l'intérieur ? J’ai une réponse à soumettre mon Lieutenant, nous ne pouvons pas nous séparer de la coalition tant que notre ennemi commun respire le même air que nous. Comment assurer la sécurité du peuple face aux menaces des pays à présent soudées par la coalition et de l’Homme au chapeau qui a réussi à blesser mortellement des ninjas d’élite ?
J’avais ainsi imposé ma main sur la poitrine -côté cœur- pour que dans un ultime espoir je puisse prouver toute la sincérité de mes inquiétudes. Ruth me suivait d’un long hurlement comme s’il incitait ses semblables à en faire de même. Je ne pouvais définitivement pas imaginer un Empire sous les ordres du Lieutenant Uzumaki Gozen. Je risquais peut-être ma vie dans ce plaidoyer, mais je ne pouvais plus fuir mes attaches. Il était temps de ne plus trahir mon cœur.
Spoiler:
Ayuu se place en détracteur face à Uzumaki Gozen ♡
Les choix devaient être faits désormais. Tous connaissait la décision du Yamanaka à trahir les siens en rejoignant ainsi l’Homme au Chapeau, il y avait une énorme déception pour le soldat qu’il était mais... ses récentes conversations avec un homme lui avaient permis de croire en un renouveau possible. Quelque chose de neuf, il était ce qu’il fallait pour que le Teikoku brille de mille feux.
Sans surprise, les pas l’amenèrent là où tout avait commencé entre les hommes. Il n’en pouvait pas être autrement tellement il s’agissait là d’un endroit fort important dans le cœur de la majorité, si ce n’était de tous, des Hijins. Alors, évidement il s’y trouvait bel et bien, écoutant les propos de la Matriarche Inuzuka.
Inutile. Totalement. A part se présenter, que faisait-elle de plus finalement ? Rien, il n’y avait rien et tout était vide. Elle était totalement une coquille vide. Un long soupir alors que l’Ineluctable se présentait.
L’homme tant attendu... Son discours touchait évidemment bien plus le soldat que ce que venait de dire l’Inuzuka. Il savait déjà qu’il était force de propositions, d’idées et qu’il avait un avis bien tranché a l’instar du balourd.
Tournant son regard vers la foule, la voix qui reprit derrière ne lui était pas inconnu et il fut bien heureux de savoir que son ami le plus fidèle jusqu’à présent partageait les mêmes idées. Il suivait également l’ambition de l’Uzumaki.
Alors, à la fin de son discours, les mains de l’Akimichi se joignirent pour applaudir fortement avant qu’il ne vienne à faire craquer ces servicales.
— Foutaise que de vous écoutez, Capitaine. Vous n’êtes que vide de sens, vous présenter sans tenter de convaincre le peuple mais que croyez-vous ? Que ce soit par la force ou bien la parole, vous êtes bien mauvaise et jamais vous ne serez un Empereur digne de ce nom pour nous, les Hijins.
Répondait-il en premier lieu. Peu importait s’il manquait de respect, il savait que Gozen passerait alors peu lui importait sur ce sujet là. Il tourna son regard vers Ayuu, un sourire fin aux lèvres. Pauvre petite fille qui allait se manger le gourou du ventripotent.
— La nouvelle génération des Inuzuka ? Et bien... je dois avouer que je suis déçu de leur niveau dans ce cas, rappelez vous de notre dernier entraînement accompagné d’Akira et de Shinrin Hanzo. Incapable de se défendre seule. Akira n’a pas survécu seul, mais quand sait-on réellement ? Rien si ce n’est qu’il nous a porté des informations capitales et est revenue vivant! Gozen ne respecte pas les clans ? Mais qu’en est-il lorsque votre Matriarche n’est pas capable de passer sans une pseudo force ? Les Akimichi sont aussi présents, ceux que j’ai amené jusqu’à rallier le Teikoku. Et Gozen n’a jamais manqué de respect à l’un de nous, contrairement aux nombreuses moqueries que nous avons subi!
Ceci dit, il montra son dos à ceux concurrents pour être l’Empereur. Son regard balaya la foule, levant son poing vers le ciel puis l’amenant à sa poitrine, sur son cœur plus précisément.
— Je suis un Hijin. Un pur, je suis né et ai grandi dans ce pays comme vous tous, vous tous ! J’ai vécu ce qu’il s’est passé à Shîto et j’en ai perdu des proches, enterrés ici-meme ou nous sommes tous. Vous avez compris que je soutiendrai celui qui sera l’Ineluctable, il l’est d’ailleurs déjà à mes yeux, aux yeux de certains déjà présents mais voulez-vous continuer ainsi ? À nous parjurer, à nous entourer d’hommes ayant tué les nôtres ? Peu importe si ces Kumojins nous ayant rejoint n’ont pas participé à ce massacre, qu’ont-ils fait ensuite ? Se sont-ils retournés contre eux ? Non! Ils ont attendu que nous nous relevons, construisons cet Empire pour venir nous rejoindre ! Aucun d’eux nous a porté leur aide, aucun d’eux nous a soutenu ! Ou étaient-ils ? Dites le moi ! Sendaï Yahiko se presente... est-ce la une vile plaisanterie ? Comptez-vous élire un traitre en tant qu’Empereur ? Comme l’a été Yamanaka Rei, ou le Capitaine de la Territoriale, Saryo HIKO, apprenons de nos erreurs mes frères et mes sœurs ! Ne suivez pas cet homme, seulement suivi par ces anciens Kumojins seulement, ne suivez pas cette femme qui n’a rien de digne. Nous n’avons besoin que d’un seul homme et il se trouve juste la.
Il continua de regarder la foule, puis se retourna alors vers Gozen. Pour la seconde fois, l’imposant soldat ploya le genou.
— Envers et contre tout, je fais de vous mon Empereur, l’Ineluctable. Vous êtes bien le seul à faire briller l’Empire et à nous donner un véritable espoir!
Le hall des héros, là où on enterre le soldat mort au combat afin de glorifier leur exploit et honorer leur mémoire. Yuna ne connaît personne de son entourage qui était enterrée en ces lieux, mais il y avait des Yamanaka. Elle ne les connaissait pas personnellement, mais elle aime beaucoup son clan. Du coup, elle s’y rendait pour prendre soin de leur tombe surtout que dernièrement, elle avait appris que Yamanaka Rei avait trahi l’empire en se joignant à Sakaze Tozen. Ainsi, elle s’assurait que personne n’osait dégrader les noms des membres de son clan sur les stèles. On peut haïr un homme pour son acte de trahison, mais pas ceux de sa famille n’étaient pas complices ni criminel. D’ailleurs, Yuna a été surprise lorsqu’une femme se présente comme candidate pour le poste de l’Empereur. Inuzuka Inuko, la violâtre avait entendu parler d’elle, elle est la Capitaine de la Coloniale et chef du clan Inuzuka. Elle est vraiment quelqu’un d’important au sein de l’armée impériale et donc, elle était clairement légitime pour le poste qu’elle convoitait. Peut-être qu’elle n’était pas la seule dans ces cas-là et que d’autres allaient en faire autant, peut-être ici pour s’opposer à elle ou ailleurs. En tout cas, la soldate allait rester pour observer et se joindre à la foule de civils. D’ailleurs, elle se met à côté d’une jeune fille et de son chien, un membre du clan Inuzuka ? Après tout, ça ne serait pas surprenant vu que la matriarcale se présente en tant que candidate. La Kazejin se met à écouter ce qui se passe surtout après l’arrivée d’un opposant, Uzumaki Gozen, un lieutenant de l’Empire même si son arrivée commençait par un manque de respect à son adversaire.
La dame Inuzuka n’avait certes pas de discours accrocheur pour assurer sa place d’Impératrice, cependant, Gozen n’est pas mieux. Pourquoi ? Ce dernier vit encore dans le passé et ne voit que pour l’avenir que vengeance et discrimination envers les étrangers. Il n’avait rien de bon à apporter au Teikoku que de la peur et de la colère à alimenter envers le peuple Hijin. Dernièrement, le Teikoku avait obtenu vengeance contre Kumo quand Rei a tué la Raikage et certains Kumojins ainsi qu’à prendre Kaminari et Kumo sous occupation militaire. En vrai, il n’y avait plus à se tourner vers cette phase de leur vie. Or, il souhaite rendre les villageois paranoïaques ainsi que les soldats qui pourraient le soutenir. Pour la Yamanaka, il est plus préoccupé par l’idée de vengeance et de méfiance envers les villages Shinobi que pour l’avenir de son peuple pouvant vivre en paix. Ne plus les condamner à ce cycle de guerres. Or, ça ne dérange pas trop Yuna vu qu’elle pourrait mettre à profit son côté assassin, mais la violâtre ne pense pas qu’à elle pour autant. Par la suite, certains sortirent du lot pour adresser soutiens à Gozen ou à Inuko. Kogami Akira aka le lâche prend la parole donc encore un qui vit dans le passé, sans trop se tourner vers l’avenir. Pour ce qui était de la coalition, il n’avait pas totalement tort dans le sens où rien ne garantissait la paix dans le monde s'il parvenait à vaincre l’ennemi public numéro un, Sakaze Tozen. Sa question sur l’avenir post-coalition était légitime. Mais la quitter avant la défaite du méchant, ce n’était pas la meilleure des idées qu’il soit. Par contre, la suite de son discours est totalement illogique et faisait doucement sourire la Yamanaka, voyant à quel point, il était arrogant et se donnait en spectacle en se donnant du mérite non mérité. Enfin le blabla continué de plus belle, la Yamanaka ne prend pas la parole pour l’instant, laissant une jeune fille du nom d’Inuzuka Ayuu prendre la parole. De sage parole comparait à Akira qui par la suite, un certain Akimichi se permit de rabaisser devant tout le monde. C’est quoi cette mentalité barbare et débile ? Gozen ne veut pas que les autres nations les prennent pour des barbares, mais ils agissent comme tels. En plus de cela, ça manque totalement de respect à la Capitaine de la Coloniale. Impossible pour elle de rester passif et faire qu’écouter.
Yuna fait un pas en avant, toujours en restant au côté d’Ayuu et se met à regarder les deux candidats pour le poste d’Empereur avec un air neutre. « Je me nomme Yamanaka Yuna, soldat de l’Empire et je suis donc un membre de la famille du traitre Yamanaka Rei. J’ai écouté vos propos, vos discours et vos échanges à tous. Je ne suis pas du genre à prendre la parole ni à exprimer mes émotions, or je vois des comportements indignes de Lieutenants et soldats que ce soit vous, Uzumaki Gozen, Kogami Akira et Akimichi Katsuo. Sommes-nous là pour écouter des enfants manqués de respect à une Capitaine et chef du clan Inuzuka ? Ou êtes-vous là Uzumaki Gozen pour être candidat au poste d’Empereur ? Et pour vos sympathisant, sont-ils là pour donner leur soutien à votre candidature et donner une bonne image de vous ? Pour le moment, je suis déçue par vos comportements et il m’est difficile de me ranger de votre côté, Uzumaki Gozen. Et je vais vous dire le pourquoi du comment. » Dit-elle en faisant une courte pause avant de reprendre la parole. « Inuzuka Inuko n’a certes pas développé ses idées pour quand elle sera impératrice pour nous convaincre, c’est un défaut qu’on peut lui reprocher. Or, elle n’a pour le moment manqué de respect à personne. Cependant, vos idéologies, Uzumaki Gozen ainsi que ceux de vos partisans sont dignes de chaos et de vengeance. Vous vivez tous dans le passé en voulant instaurer peur, paranoïa et colère encore plus grande envers les autres villages ninjas sans vous préoccuper d’une quelconque paix pour que les villageois ici présents, puissent quant à eux, vivre sans le sentiment de peur qu’une guerre éclate. Tout ce que j’ai retenu, c’est que vous n’acceptiez pas qu’on nous voit comme des barbares, mais ce que j’ai pu entendre de vous et des deux soutiens que vous avez, on risque de nous prendre réellement pour des barbares, voulant guerre, violence et vengeance. Je suis d’accord avec la question de Kogami Akira sur l’après-coalition si nous venons à vaincre Sakaze Tozen. Rien ne nous garantir une stabilité sur le long terme avec les autres villages en guise de paix. Or, quitter le navire tout de suite serait très mal vu et sera vu comme une trahison envers les autres villages. Cela leur donnera donc une raison de nous demander des comptes ou une guerre selon la mentalité de leur dirigeant. »
La violâtre regarde autour d’elle avant de reporter son attention sur Uzumaki Gozen, à nouveau. « Il est clair que votre position sur le monde extérieur est celui qui est énormément méfiant et ne semble pas chercher une sorte de paix. Pourtant, l’ancien Empereur a conquis Kaminari et Kumo en éliminant Metaru Reiko, Raikage à l’époque et l’une des responsables du massacre. Notre vengeance a été effectué et pour le bien d’éviter une nouvelle guerre, l’ancien porte-parole Kaguya Kosuke a décidé de libérer Kumo et son pays pour entretenir une meilleure relation pour un avenir meilleur dont le but du Teikoku est de protéger les petits pays contre leur oppresseur. Là, tout ce que je vois, c’est faire machine arrière, au lieu de continuer à marcher vers l’avenir. Et le pire, c’est qu’aujourd’hui, vous n’attaquez pas que le monde extérieur, mais aussi des Hijins et soldats de l’Empire pour une raison totalement inconnue. Je soutiens les propos d’Inuzuka Ayuu quant à votre manque de respect envers un clan fidèle au pays du feu. Est-ce que tous les clans liés à notre pays vivront avec un tel manque de respect ? Katsuo semble être satisfait de ne pas avoir eu encore le manque de respect envers son clan et c’est tant mieux, mais peut-être que ça peut changer, or venant d’un homme manquant cruellement de respect à un Capitaine et chef de clan, ce n’est pas trop crédible de sa part et de même pour Kogami Akira. Et plus tard ? Au vu du comportement d’un lieutenant et d’un soldat vous soutenant, doit-on s’attendre à un tel manque de respect envers les hauts gradés voire même les simples soldats comme moi et Ayuu, au sein de votre Empire ? J’ai bien peur que ça risque d’être chaotique au sein des rangs de l’Empire si vous permettez de tel comportement au sein de vos troupes, Uzumaki Gozen. Ainsi que de votre comportement auprès d’un chef de clan et d’un Capitaine qui est un allié fidèle à l’Empire avec le doute que vous en aurez tout autant envers les autres clans au fil du temps. »
Cependant, ce n’était pas terminé et c’était bien la première fois qu’elle prend autant la parole. C’était tout nouveau pour la soldate, mais il fallait qu’elle s’exprime, car le comportement de certains n’était pas exemplaire et indigne de leur fonction. « De plus, je tiens à signaler aussi, est-ce que dans votre Empire, on laissera un soldat humilié un autre en la rabaissant sur le fait qu’elle n’a pas brillé durant un entraînement ? Ayuu est une simple soldate tout comme moi, mais Katsuo ne semble pas être quelqu’un de respectueux de base à ce que je vois. Ce genre de comportement de la part de vos sympathisants qui sont là pour vous représenter et aider à gagner le cœur du peuple semble démontrer que plus tard, tout soldat risque de se faire rabaisser comme des sous-merdes sans l’ombre de respect ni même dans le but de progresser. Sera-t-il autant des villageois en cas d’erreur de leur part ? Cela dit, en restant dans cette vision des choses que peut-on dire du lieutenant Akira qui a fui tel un lâche un combat contre moi ? Lui qui a été dans une mauvaise posture, en difficulté face à un simple soldat comme moi en sortant juste l’excuse qu’il avait quelque chose d’important à faire ? Je rappelle qu’il est lieutenant et que ce dernier s’est permis d’avoir du mérite en ayant fait face à Sakaze Tozen, mais lui a-t-il réellement fait face ou s’est-il caché lâchement pendant que Shinrin Shinpachi, un Kirijin et un Iwajin ont combattu l’ennemi et ressorti dans des états critiques pour l’un et mort pour un autre tandis que lui, il semble s’en être sorti indemne ? Certes, il a pu délivrer deux informations importantes, mais à quel prix ? Du coup, excusez-moi de mes doutes envers Kogami Akira quand ce dernier a eu peur de perdre face à ma personne alors qu’il se dit avoir fait face à Sakaze Tozen. Pour en revenir à Ayuu et Katsuo. Donc de là à rabaisser un simple soldat comme Inuzuka Ayuu tandis qu’un lieutenant fuit un combat d’entraînement face à moi et que son implication face à l’Homme au chapeau reste douteuse, n’est pas très glorieux surtout pour quelqu’un possédant le titre de Valeureux. Du coup, Uzumaki Gozen, est-ce cela l’image que vous souhaitez de l’Empire ? Oppression, vengeance, lâcheté ou chaos au sein de votre rang ? Vous semblez donner un avenir sombre pour le peuple Hijins, même si je comprends que cette tragédie reste marquée au fer rouge dans le cœur à tous ayant vu ma famille se faire massacrer devant moi à Kaze. Cependant, doit-on en vouloir à ceux nous ayant rejoint nos rangs pensant que l’Empire vaut mieux que leur ancien village Shinobi ? Non, c’est bien la preuve que l’Empire est donc au-dessus d’eux pour qu’ils décident d’y venir. L’exemple de Sairyo Hiko est un bon exemple pour la trahison, mais il est mauvais dans le sens où tout le monde parmi les étrangers ayant rejoint l’Empire ne sont pas forcément des traitres. Yamanaka Rei est un traitre et c’est un Hijin, pourtant, le reste de mon clan n’a jamais attaqué Urahi ni des Hijins ni rejoint Rei dans sa trahison ou rejoint Tsume. » Dit-elle en les regardant tous.
Croisant les bras et fixant le candidat, Uzumaki Gozen, elle reprend la parole. « Sachez que je n’ai nullement de l’irrespect à votre égard, mais vu que vous vous présentez pour être Empereur, en plus du comportement indigne de vos sympathisants, il m’était impossible de rester à ne rien dire. Après tout, l’avenir de mon pays est entre vos mains comme entre celle d’Inuzuka Inuko. Et le comportement d’Inuzuka Ayuu a été des plus sages et respectueux, m’aidant donc à soutenir la matriarche du clan Inuzuka. Même si je ne sais pas ses projets, mais les vôtre ne semble pas à l’image d’un Teikoku fort et uni au vu de comment vous et vos soutiens traitent les autres avec tant d’irrespect. J’en ai fini avec la prise de parole. »
La foule était rassemblée, une centaine de mètres avant les plaines remplis de stèles noires se dressant là en mémoire à tous ceux qui naguère avaient payé le prix de leur vie pour la gloire d’un Empire qui brillait d’une flamme plus dévorante que jamais. Que de temps avait passé depuis le Massacre de Yugure que ces tombeaux rappelaient sans cesse ; et depuis lors, le Teikoku avait fondamentalement changé de visage. Une armée digne de ce nom s’était érigée, bâtie par un homme qui tourna ses ambitions vers d’autres idéologies, mais qui parvint du reste, au long de son règne, à redresser tout un pays qui jusque-là n’avait connu qu’une guerre intestine douloureuse pour sa population.
Et personne n’avait visiblement oublié cette douleur. Pas même la Louve qui vit, devant elle, la foule pousser une clameur en faveur de Gozen qui se fut illustré en tant que concurrent direct à sa propre renommée, ce qui ne manqua pas de la faire grincer des dents. Elle vit les têtes sourire, les bouches hurler, certains scander le nom de son antagoniste ; une fièvre embrasait l’atmosphère, pour l’autre, et donc contre elle. En prédatrice, l’Inuzuka observa cet adversaire avec un air particulièrement farouche, guettant la moindre faille ; contrairement à d’autres, elle se savait peu civilisée, peu habile en discours. Trouver le beau Verbe ne lui était pas chose habituelle, car toute sa vie avait été celle des grandes étendues sauvages, des cris, des aboiements, des canines plongeant dans une chair imbibée d’hémoglobine.
Elle n’était pas faite pour la polémique, mais pour l’attaque.
« FERMEZ TOUS VOS PUTAINS DE GUEULES !!! »
Hurla-t-elle comme si elle rugissait, d’un cri barbare que sa Bête accompagna de plusieurs aboiements glaçants ; pas de ceux qui alertent, mais de ceux qui menacent. L’animal crachait sa haine, sa férocité naturelle, glaçante ; et sur lui, sa Maîtresse tendait tous ses muscles, laissant traîner sur son faciès l’empreinte d’une voracité qui n’avait plus rien d’humain. La Terreur de l’imaginer saisir la gorge de n’importe lequel des gibiers qui s’étalaient autour d’elle pour se venger fit sensation. Le silence s’imposa, la foule lorgnant sur la dictatrice froide. Vorace. Cruelle. Elle fut monstre, panthère noire, cauchemar cannibale, et son cri fut comme une morsure létale.
Le fauve qu’elle était s’imposait en Alpha non par la séduction des foules, mais par la menace. Sa dangerosité était sa force.
« A commencer par toi, Lieutenant Akira ! Ecoute ma jeune Louve ainsi que celle qui a accompagné ses paroles par de sages arguments, et obéis à celle qui te commande en tant que Capitaine, avant que je ne t’étripe et que mon compagnon arrache de ton corps ce qui fait de toi un mâle ! Inutile de faire pendre ta langue baveuse entre tes dents quand tu reviens sans séquelles comme l’ont relevé mes défendeurs, et que l’Homme au Chapeau gambade toujours dans le Yuukan comme dans un jardin ! Où sont les blessures du héros que tu prétends être, hein ?! Tu n’as rapporté aucune preuve de cette fameuse bataille sinon de mielleuses paroles et des carcasses, et te faire passer pour glorieux survivant est aussi facile que de nous faire croire que tu n’as pas fui ; or c’est ce qu’il s’est passé, n’est-ce pas ? Ooooh oui… je flaire quelque chose… la lâcheté ! »
Elle asséna cette sentence en laissant ses narines frétiller, mais sur un air railleur qui en disait long sur sa volonté de lui nuire et de le tourner à la dérision. C’était là sa technique : accabler son adversaire de honte, et le harceler jusqu’à ce qu’il cède. Et tandis que son nez continuait de se frimousser comme pour respirer le parfum d’une fleur, elle se figea d’un bloc, dardant des yeux cette fois-ci l’Akimichi qui eut, après Akira, tenté de faire l’éloge de Gozen ; et ayant permis, avec les deux autres, de reporter la clameur de la foule vers quelqu’un d’autre qu’elle.
Quelques centaines de mètres au loin des tombes endormies, la joute verbale, odieuse, prenait vie. Et entre les dents aiguisées de cette Louve, les mots étaient tel des couteaux avec lesquels elle n’avait d’autre ambition que de lacérer des gorges.
« Quant à toi, arrête de chialer comme un môme et retrousse un peu tes babines. Depuis tout à l’heure je n’ai fait qu’écouter vos jérémiades en serrant les dents devant tant de faiblesse, et je poursuis dans la même lignée que mes obligés pour faire le procès de votre misérabilisme. Vous me faîtes sourire, à tous pleurer les douleurs d’hier. Vos cicatrices sont si grandes et mal guéries qu’elles se rouvriront dès la première incartade. Que voulez-vous, bande de misérables ?! Passer votre temps à faire mémoire de ceux qui dorment sous les tombes là-bas, pendant que nos ennemis grandissent ? Si c’est là votre façon de voir l’avenir, vous n’avez qu’à les rejoindre ! L’Empire doit continuer avec son esprit de grandeur et n’a pas à s’embarrasser de vos sanglots ; sortez plutôt vos crocs, et avancez avec ceux qui se battent, camarades ! »
Tel était sa vision du monde. La vie était supérieure à tout ; en cela, la survie avait primauté sur la mort. Inuko, pourtant, avait autrefois appartenu à ce rang qu’elle associait désormais aux pleutres : elle avait pleuré la mort de sa mère, puis celle de son père, ainsi que toutes celles de ses proches qui, massacrés durant la guerre civile de Hi no kuni, avaient trop vite quitté son quotidien. Elle y resongeait parfois, en secret, laissant son âme grise le temps d’un soir. Mais elle avait perdu tant d’êtres chers qu’elle n’était plus capable de les regretter ; à avoir trop vécu l’abandon, elle s’était détachée de tout.
Ses sentiments étaient enterrés avec tous les tombeaux qui saillaient tristement au loin ; avec ses proches étaient partis tous les sanglots de son cœur, à tel point qu’elle n’accordait plus d’importance qu’à sa propre vie.
Tant pis pour les morts.
« Moi, Inuko, ne suis pas tel ce cloporte d’Uzumaki qui se dresse en face de moi ; qui se dresse en face de celle qui doit vous diriger comme quelqu’un qui sait diriger une Meute ! Nasillard et démagogue, ce vendeur de sandales achète votre crédulité avec de belles paroles, des espoirs caduques, des modes dépassées, une politique arriériste et vous offre une voie qui ne mène nulle part sinon vers la fange dans laquelle il baigne ! Il vous déshabille ensuite de vos souvenirs et croit bon de se servir de votre passé, de notre passé pour atteindre nos cœurs et le tendre vers ses propres ambitions. Mais foutaises ! Pesez bien les choses, parcourez les méandres inertes de vos esprits lobotomisés pour attraper les souvenirs d’un passé qui n’existe plus : étreignez vos remords une bonne fois pour toutes et enterrez-les avec vos morts, puis réveillez-vous pour un monde qui respire, Soldats du Feu ! »
En disant ces mots, elle ouvrît grand les bras et expira un long souffle, comme si l’effort était d’une intensité extraordinaire. Sa prise de parole avait un quelque chose de bestial, de sportif, d’immensément sauvage. Tout son front était en sueur, et son faciès se déchirait dans une expression de colère frénétique. Plus qu’elle parlait, elle grognait, elle rugissait : ses mots terrifiaient plus qu’ils n’encourageaient à la suivre. Gouverner par la méthode de la Terreur : ses canines en avaient le pouvoir.
« Jetez cet utopiste dans nos fosses septiques, et ne doutez pas une seconde que mes chiens iront uriner sur sa tête pour embellir son destin ; et tournez-vous enfin vers de plus sérieuses conquêtes. Qu’il continue de gesticuler dans sa fange avec son discours de dramaturge des caniveaux ! Mon projet n’est pas foutaises idéologiques comme celles qu’on vous assène à la volée ; ma politique sera celle de la transparence. Nous aurons l’esprit de Meute ; ensemble, nous irons chasser les mêmes proies. Sous mes ordres, vous saurez qui, quoi, quand chasser. En des mots simples, je vais vous expliquer quel doit être notre ambition ; celle que vous devrez suivre, si vous ne voulez pas que mes chiens vous dépècent. »
Il ne fut pas difficile de deviner quel sort elle réserverait à tous ceux qui tenteraient de lui faire faux bond : ils seraient dévorés vifs.
« Voilà ma position : nous possédons un Dieu, il nous faut conquérir les autres. »
L’affirmation jeta un froid dans l’assemblée, alors même qu’elle continuait d’agiter ses bras comme si elle faisait danser des sabres ; des sabres qui se trouvaient être en fait au bout de ses doigts, ses ongles étant aussi aiguisés que des lames de rasoir. Comme s’ils étaient là pour déchirer tout ce qui ne lui plaisait pas ; pour arracher des cœurs à travers la peau.
Ou pour arracher des Dieux à travers le sceau qui les maintenait dans des corps qu’elle ne voulait pas nécessairement garder dans sa Meute.
« Capturons tous les hôtes, et construisons une armée reposant sur la domestication des antiques puissances qui les habitent ! Remplissons notre armée avec des Dieux, et surpassons toutes les autres nations ! En Matriarche du clan Inuzuka, je peux vous l’assurer sans crainte : tout se dresse… »
Debout sur le canidé, elle attrapa les deux pans de la tunique en cuir dissimulée sous le tissu qui flottait au-dessus de son corps comme un drapeau sur un mât, et qui lui servait de brassière ; la matière étanche qui s’éteignait par-dessous ce maillot craqua et sembla geindre dans un bruit de cuir tiraillé. Les ficelles qui brodaient les deux bords se délièrent ; apparût alors un fabuleux symbole qu’elle avait tatoué sur son poitrail.
Un unique sceau sur lequel elle plaqua lourdement sa main.
« … même les hommes qui veulent se prétendre Empereur à ma place. Trêve de paroles : démonstration ! »
Diffusant du chakra à l’intérieur de ce dernier, elle fut comme happée par une force invisible. Un déferlement extraordinaire jaillît alors de son torse ; des pattes bardées de griffes frayèrent leur chemin à travers le symbole, écartèrent encore l’espace pour faire la place, jusqu’à laisser dépasser des museaux farouchement garnis de crocs, des gueules baveuses et glapissantes en petits aboiements furtifs et affamés qui zigzaguèrent jusqu’au dehors comme pour s’enfouir dans le monde réel. Quitter la tanière en se frayant le passage jusque-là où ils pourraient se repaître.
Eux, les lycaons de l’horreur. Une dizaine de petits canidés dont le pelage se colorait de moult motifs noirs et dorés jappèrent en fêtant leur libération et foncèrent tout de suite vers la cible désignée par le doigt que pointait désormais l’Inuzuka, fière d’être devenue la mère d’une meute révélée, pleine de chiens guerriers n’ayant pour seul objectif que de vider l’importun de son sang.
Ils coururent en bondissant sur les côtés en poussant des aboiements sauvages, et atteignirent leur proie à une vitesse qui ne donna qu’un très court laps de temps à Gozen pour répondre à la diatribe de l’Inuzuka, qui se voulut derechef plus offensive que lui. Ils se jetèrent à corps perdu vers lui, ouvrant leurs gueules dangereuses pour plonger leurs crocs dans sa chair et le forcer à abdiquer.
Inuzuka Inuko entame le combat.
Les Joueurs Candidats (@Uzumaki Gozen) peuvent disputer le combat. Ils disposent de 48h pour poster après chaque intervention du Narrateur ; ainsi que de 2 jokers de 12h.
Les Joueurs Non Candidats peuvent calmer la foule ou créer une émeute à tout moment du combat, mais ne disposent que d’une intervention possible durant ce dernier. Pour ce faire, ils peuvent solliciter les techniques disponibles dans leur Fiche Technique ou créer une émeute de façon purement narrative (par la parole, par exemple) ; il n’est pas possible, toutefois, d’attaquer directement un Joueur ou PNJ Candidat (ceci afin de ne pas créer de désavantage trop important). Dans tous les cas, une émeute tendra à désavantager celui qui est ciblé par cette dernière par un effet aléatoire (ex : gêne empêchant d’effectuer des techniques de zone, dégâts physiques liés à des lancers de pierre, charge menaçant de déséquilibrer quelqu’un pour le faire tomber d’un pont, …). Un apaisement, à l’inverse, pourra avoir un effet bénéfique adapté à la situation (ex : retenir un personnage qui tombe d’un pont ou d’une chaise roulante, …).
Le Combat n’empêche pas les Candidats de poursuivre leur débat. Seuls les Non Candidats sont limités à 1 post sur l’ensemble du combat.
Informations:
Inuko se montre très offensive tant dans la parole que dans les actes. Après avoir reproché à ses antagonistes de ne pas s’être montré assez agressifs, elle décide d’engager elle-même les hostilités et active un sceau d’invocation qui lui permet de faire apparaître une meute de lycaons noirs tachetés de touffes sablées qui forment des bulles dorées sur leur pelage. Ces canidés foncent en sautillant et en bondissant de tous côtés vers Gozen afin de mordre tous ses membres et de l’immobiliser physiquement grâce à ces multiples attaques.
Sceau de la harde des enfers (S) Kuchiyose supérieur – Invocation Kuchiyose – Unique Sur la poitrine d’Inuko est peint un sceau qui provoque, par une diffusion de son propre chakra permettant son activation, l’apparition d’une meute de lycaons qui peut compter jusqu’à une dizaine de spécimens. Sitôt qu’ils sont invoqués, ces fauves n’ont pour seule vocation que de foncer vers leur cible avec une course non linéaire souvent agrémentée de petits bonds de côtés, la meute paraissant alors très éparse et désordonnée mais se dirigeant pourtant vers une cible unique qui, lorsqu’elle est atteinte, devient l’objet de toute leur férocité. Ils enfoncent dès que l’occasion se présente leurs crocs dans les bras puis les jambes de leur proie, et mordent cette dernière avec une hargne et une férocité qui l’obligent à batailler pour ne pas chuter ; ainsi, ils immobilisent totalement leur cible comme s’il s’agissait d’un gros buffle attrapé par une meute impitoyable.
Le grand jour était enfin arrivé, l’évènement tant attendu depuis la pseudo disparition de l’ex empereur Yamanaka Rei qui s’avérait en fait être une désertion. En ce jour serait marqué le renouveau de l’empire du feu, un nouveau départ sous un tout nouveau leadership, un nouvel empereur qui déciderait selon sa vision des futurs projets de l’empire.
A l’occasion de cet évènement, King s’était rendu au Hall des Héros, l’un des 3 lieux stratégiques ou devraient se présenter les candidats au poste d’empereur pour faire face au peuple Teikokujin. Le pont Araho et le hall des héros étaient des lieux emblématiques pour le peuple du feu, quoi de mieux comme scène pour s’adresser à ses habitants. Malheureusement il n’était pas possible de se retrouver partout à la fois, a moins de…
- Kage Bunshin.
Au moins comme ça King pourrait suivre les débats sur tous les sites, même si les informations ne le reviendraient qu’une fois ses clones détruits, et donc potentiellement à la fin des débats. Par contre conformement aux consignes, seul lui s’autorisait à influencer le débat, ses clones lui serviraient juste a avoir une retranscription fidèle des évènements.
Si le blondinet avait une idée très claire de la direction qu’il voulait voir emprunter l’empire du feu, au moment de l’appel des candidats, il ne se sentait tout simplement pas encore les épaules assez solides pour assumer une telle responsabilité. En plus de ses belles convictions, le Teikoku avait besoin que son empereur soit une personne puissante, capables de faire pencher la balance a elle seul sur un champ de bataille, et pour le moment le Teikoku comptait dans ses rangs bon nombre de personnes renfermant une telle puissance.
D’abord Inuzuka Inuko. Quel ne fut pas la surprise du jeune lieutenant lorsque la capitaine de son unité se présenta pour devenir impératrice. Apres son mandat quasi pitoyable a la tête de l’unité coloniale, comment pouvait-elle seulement avoir le courage de se montre en ce jour, après avoir abandonné a son sort son unité pendant autant de temps.
Puis ce fut au tour d’Uzumaki Gozen de se présenter en tant que prétendant. Même si le blondinet était absolument contre la candidature de l’Inuzuka, l’entrée en scène de l’Uzumaki n’était pas forcement ce que le Bakuhatsu avait pu vor de mieux, dénigrant, voir humiliant complétement un clan de l’empire du feu dont les membres portaient le même sang que tout ceux ici présent. Il ne fallait pas que le titre d’empereur monte à la tête des uns et des autres, au point d’en oublier qu’ils étaient tous avant tout des frères ayant traversé les mêmes souffrances.
Malheureusement ce que le Blondinet craignait arriva lorsque Ayuu s’éleva avec véhémence pour soutenir la cheffe de son clan, avançant des propos inacceptable à l’ endroit d’Akira et dévalorisant complètement ses efforts contre l’ennemi publique numéro un, s’en suivi alors ce qui s’apparentait plus à une guerre des clans lorsque Katsuo pris la parole à son tour pour dénigrer les Inuzuka, dépassant la ligne rouge en traitant un soldat voir toute une génération d’Inuzuka de faibles.
Ce fut le propos de trop, le blondinet se croyait presque dans une jungle étrangère ou chacun se battait pour lui-même. Heureusement qu’alors que le Bakuhatsu se sentait a deux doigts de sauter à la gorge de l’Akimichi, Yuna prit la parole pour remettre les points sur les i en ce qui concernait la quantité d’inepties qui commençaient a être dites. Même si son intervention avait surtout réussi à saboter Gozen.
En ce qui concernait le Bakuhatsu, lui qui veut un empire qui met un terme à toutes les formes d’oppression et qui prête mains forte aux plus faibles, grande ou petite nation, pour que plus jamais un innocent n’ait à subir les conséquences de conflits pour lesquels il n’a jamais signé. Il n’avait pas été réellement convaincu par les deux candidats qui se tenaient sous ses yeux, peut-être aurait-il été mieux servi sur un autre site ?! Mais pour l’instant qu’importe les projets que pourraient avoir l’Inuzuka, le blondinet était absolument contre le fait de l’avoir à la tête de l’empire, elle serait capable de disparaitre complètement de la circulation lorsque le Teikoku aurait le plus besoin d’elle.
En ce qui concerne l’Uzumaki, il est vrai qu’il a toujours été obsédé par le fait de prendre sa revanche sur les grandes nations depuis la nuit de temps, allant même jusqu’à s’attaquer à ses pairs dans le seul but de pouvoir accomplir cet objectif un jour, mais il semblait avoir appris de ses erreurs et aujourd’hui son projet se rapprochais un peu plus des aspirations du blondinets, même s’il fallait restait encore sa rancœur contre les grandes nations a gérer.
King avait lui aussi payé le prix fort pendant les évènements de Yugure, mais son objectif était de préserver quiconque de revivre cela, qu’importe ses origines, et garder une rancœur futile contre ces autres nations signifiait tirer un trait sur leurs civils qui n’avaient certainement jamais demandé un massacre pareil.
Quelle idée. Quelle idée de se montrer aux grands jours devant une foule découvrant les véritables intentions de l'homme qui aujourd'hui, détient le plus grand secret d'un Feu pouvant s'embraser à tout moment. Son honneur devrait-il rester intact face aux critiques qui le visent directement ? Aucunement. Après tout, l'honneur, il n'en avait plus depuis bien longtemps déjà. Ses actes, ses pensées, tout ce qu'il a pu faire ces derniers vient à lui rappeler qu'en ce jour, même si certains pensent qu'il est la parfaite incarnation du mal et de la perfidie du malin.
Et de ses actes ... en découlent les conséquences immuables.
À ce moment-là, alors que l'assemblée commence à attraper le désir rarissime d'exprimer ses idées par la force, entre détracteurs des uns et sympathisants des autres, Gozen disparaît psychiquement. Plongeant son regard à travers la foule impétueuse, le Balafré peut alors l'apercevoir. Tel une chimère de son esprit, l'ectoplasme de son défunt ami ressurgit à travers ceux qui se déchirent pour justifier qu'une cause est supérieur à l'autre. Il peut le voir dans ses yeux, il le pouvait. Cet espoir d'un monde meilleur, plus grand, à l'image de l'élémentaliste voyant en cet espoir le doux signe d'un règne sans précédent pour le Feu. Il y avait eu cette conquête aisée de la Foudre mais cela n'a en rien assouvit le désir d'une paix totale pour l'homme qui se voit comme le prophète d'une certaine harmonie au cœur du Yuukan. Peut-être que lui aurait su comment faire après tout.
Est-il le parfait homme pour incarner le futur de l'Empire ? Sûrement pas. Mais dans son esprit malin, il ferait en sorte de le devenir pour acquérir un certain pouvoir de dissuasion afin d'apporter certaines réponses aux peurs des hommes. Ils lui parlent de respect ? Mais où est passé le leur en s'adressant de la sorte à leur supérieur hiérarchique direct mais avant tout, à un frère d'arme. Ce que vient d'engendrer les quatre figures du Feu en cette sainte journée est le parfait moyen de diviser une nation qui est déjà l'ennemi des autres même si secrètement, ces chiens ne l'avoueront jamais pour le bien de la coalition mondiale.
Le chien de l'empire se doit de sortir de ce silence qui doit sembler bien long venant d'une vision extérieur.
« Semblerait-il que l'ironie soit un aspect que nombreux d'entre vous ne connaissent pas ... Vous parlez tous de respect mais regardez-vous. Là, à vous déchirer pour une raison qui nous divise tous aujourd'hui. Et je suis prêt à parier qu'aux différents lieux que ces capitaines nous ont indiqués, tous se prennent le bec pour des futilités qui devraient au final nous rassembler pour que l'on s'en sorte plus fort. »
Au final, devenir Empereur du Feu et leader mondial est-il si important ? Bien évidemment. Mais cela doit être fait de manière juste et intelligente. La manipulation publique reste un aspect bien trop important pour un chef de village, un roi, pour que ce dernier soit négliger.
« Suis-je tant que ça un danger soudainement après avoir osé parler ironiquement envers l'un de nos capitaines ? Peut-être êtes-vous bien trop sensible aux mots ce qui, sur un champ de bataille, démontre de votre faiblesse la plus pure. Soyez-en certains, je ne veux en rien précipiter ce pays à la ruine, en aucun cas. Mais si vous ne croyez pas en moi, alors je suis indigne d'être l'Empereur qu'il vous faut, je vous l'accorde. »
Imageant une forme de sagesse totale, le regard apaisant du lieutenant se pose particulièrement sur la jeune Inuzuka qui semble être offensée par les propos qu'il a pu tenir quelques minutes auparavant.
« Tu m'en envois désolé si j'ai pu te blesser toi et les tiens d'une quelconque manière, Ayuu. Je tiens bien trop aux clans de nôtre pays pour me les mettre à dos. Vous êtes ce qui fait nôtre nation. » s'en voit-il désolé. « Certes mon souhait est de quitter la Coalition Shinobi car comme nombreux d'entre vous, je ne me considère pas comme un shinobi mais un enfant du Feu ! Avez-vous déjà oublié la raison de vôtre présence ici, en tant que membre de l'Empire ?! Toutefois, je me dois de vous l'avouer, nous avons tous un but commun avec les autres nations de ce monde; la chute de l'Homme au Chapeau. Ainsi, je m'engage à ne rien faire qui pourrait mettre à mal cette alliance pour le bien commun jusqu'à ce que Sakaze Tôsen soit défait. Le chakra est ce qui fait notre existence, nous ne devons en rien le nier ! »
Galvaniser les troupes et le peuple tout entier. C'est ce que l'Uzumaki se doit de faire. C'est ce qu'il aurait voulu. Cependant ...
« Cependant ... »
Son regard se tourne alors vers la cheffe de meute, appelant à une révolte du Feu dans une certaine circonscription démoniaque.
« ... jouer avec des forces que l'on ne maîtrise pas peut-être très dangereux ... Inuko-sama. Mais je n'ai pas encore écarté l'idée moi aussi de me servir de ces créatures afin d'en contrôler un certain aspect pour venir à bout de celui qui menace notre existence. Car je vous le dis aujourd'hui mes frères et mes sœurs ... ! »
Ceci est pour lui. Il en est le précurseur.
« Si ses dieux sont bien réels dans nôtre monde, leur rôle doit être déterminé avec une certaine justesse. Je sais qu'ils s’apparentent plus aux démons qu'aux dieux, mais voyez en eux la possibilité de mettre un terme à la terreur du Chapelier ! Ils sont l'espoir que nous attentions, l'outil que nous devrons utiliser pour abattre les maux qui nous menacent ! »
Il en est sincère dans le fond, s'alliant sur le principe aux côtés de l'Inuzuka.
« Toutefois ... »
Voyant la louve invoquer à ses côtés une meute assoiffée de sang et voyant la foule prenant véritable distance de sécurité face aux deux candidats, Gozen devine aisément que l'heure n'est plus aux palabres les plus inutiles ... Surtout face à un individu tel qu'Inuzuka Inuko, préférant aboyer.
« ... vôtre impétuosité vous perdra Inuzuka Inuko. Si mes premiers mots étaient ironiques, ce qui suit ne l'est en aucun cas et ne concerne que vous. Vous n'êtes bonne qu'à aboyer inutilement tout en préférant user immédiatement de la force pour vous conférer une victoire. Mais sachez qu'en ce jour, seule vôtre défaite sera louable. Allez donc jouer à la ba-balle et cessez de vouloir porter le Feu à une défaite certaine en n'ayant aucune faculté de réflexion. Laissez donc les Hommes doués d'intelligence parler entre eux. »
Mais ce qu'il pensa de la barbare se confirma dans l'immédiat alors qu'à peine ses propos terminés, la meute s'empressa de fondre sur sa position, les dents acérés prête à le déchiquetés de toute part. La manche alors vide de son bras gauche volant au vent, c'est d'un unique mudra de son bras droit que le guerrier élémentaire fait jaillir de sous ses pieds un immense rempart de terre, endiguant la volonté carnivore des chiens désormais bien trop loin pour venir s'emparer de ses membres restants. Son regard ténébreux, fixant du haut de sa falaise la louve et sa meute de manière considérer, l'Uzumaki se mort le pouce.
« Je vais en terminer rapidement. »
C'est au nombre de dix que les mûdra s'exécutent de manière abrupte dans la main droite de celui qui se veut prochainement l'Inéluctable avant d'apposer cette même main sur la pierre à ses pieds. Dans un écran de fumée, à ses côtés, apparait alors son plus fidèle allié, Shisaku — Doyen du Mont Myôboku.
« Gozen ... Que puis-je pour toi en cette belle journée d'été ? On était entrain de se faire un festin de larve avec Madame. Tu voudrais pas nous rejoindre par hasard ? — Salut l'vieux. Oh non merci ... je viens tout juste de manger, mais c'est gentil de proposer.dit-il alors que ceci est un mensonge. Même si l'amphibien le sait pertinemment, les humains n'apprécient guère leurs mets. — Comme tu voudras. — Nous nous battons contre Inuzuka Inuko pour information. — Encore ?! Il faut que tu arrêtes de m'invoquer dès qu'il s'agit de te battre ! Je sais que tu cherches à tout prix à prendre exemple sur moi pour maîtriser la forme de combat parfaite des crapauds du Mont Myôboku, mais quand même ! — Et j'y suis presque, si tu veux savoir. Mais je viendrais te rendre visite pour peaufiner tout cela ... Mais pour aujourd'hui, j'aimerais que tu puisses dire quelques mots à notre chère et tendre amie en bas.Son regard malin se berce dans celui de la créature, témoignant d'une complicité indéfectible. — Je vois ... »
Maintenant que les pions sont en place, la partie peut réellement commencer. Qu'Inuzuka Inuko se tienne prête car aujourd'hui et ce, très certainement pour la première fois depuis longtemps, elle connaitra bien plus qu'une simple défaite. L'humiliation la plus totale.
Informations:
Gozen ne prétend pas être l'empereur parfait, celui qu'il faut au Teikoku mais s'engage à être celui qui changera la vision de l'empire dans le monde. Il répond à la question des dieux qu'il trouve pertinente et dont il connait un certain secret apprit aux côtés du défunt Shinrin Shinpachi. Mais voyant l'agressivité de la Louve, il décide de stopper net la discussion (déjà coupée par la folle dingue) et se protège de ses chiens par un rempart de terre (S) avant d'invoquer à ses côtés Shisaku (S)
Résumé du combat: Santé: Mentalement pas bien, cette grosse folle veut taper un mec sans bras. Mais dans quel monde on vit. :eh: :zaraf: Chakra Gozen: 2S Chakra Shisaku:
S’il s’était attendu à une certaine concurrence, le Kogami n’aurait jamais pensé qu’elle s’avérerait aussi déloyale. L’heure était donc à la calomnie. Akira n’ayant pourtant jamais été orgueilleux ou prétentieux se retrouvait accusé tant de lâche que de pompeux par son “amie” Inuzuka. S’il s’était préparé à une certaine véhémence de la part des opposants, que des Hijines partageant son sang puissent se montrer aussi perfides choquait son âme… et ne faisait que renforcer son envie de voir l’Uzumaki sur le trône. Ainsi, gardant le calme qui le caractérisait, le Kogami formula sa réponse.
“ Tu oses parler d’insulte en salissant la mémoire de mes camarades. Mais ou étais-tu pendant ce temps ? Ou étais-tu pour pouvoir affirmer cela avec une telle conviction ? Je n’ai jamais prétendu être le seul héros de ce qui est advenu à Tsume. Au contraire ! Je parle en mon nom, et assure au peuple Hijin que mes actes ont été perpétré dans l’unique intérêt de l’empire. Trêve d’insolence envers les morts et de calomnies envers les vivants. La coalition n’a jamais guidé mes actes. “
Une colère froide s’était emparée du Kogami. L’art de la parole n’avait jamais été un problème pour lui. En revanche, les attaques verbales, elles, n’étaient pas choses courantes. Les seuls ennemis qu’il n’eut jamais eu se contentaient de frapper. Heureusement, la venue de Katsuo, un ami sur qui il pouvait compter depuis quelques temps désormais, eut pour effet de l’apaiser… pour un court temps seulement.
“ … “
Ses paroles étaient dures. Peut-être trop. Reprocher à Ayuu d’avoir été faible ne lui rendait pas justice, lui qui l’avait justement aidée au cours de ce fameux entraînement. Etait-ce la conséquence de cette frénésie générale que de conspuer ses amis ? Etait-il nécessaire que d’insulter ses propres semblables à cause d’une simple histoire d’empereur ? Sans doute aurait-il préféré ne jamais faire partie de cela. Mais il était trop tard. La machine était lancée, et le Kogami se devait d’assumer son rôle et ses idées.
En revanche, s’il pouvait garder une certaine tendresse envers la jeune Inuzuka… l’effrontée qui lui succéda n’eut pas droit au même traitement. Qu’une inconnue puisse croire que sa parole ait une quelconque importance atteignait déjà un bon degré d’insolence, mais les calomnies s’échappant de l’antre mortifère qui lui servait de bouche eurent tôt fait d’achever l’image qu’il avait d’elle. Une opportuniste n’ayant rien à faire au Teikoku. Une opportuniste à qui l’on devrait apprendre la notion de respect.
Ainsi, en quelques secondes, le Kogami retrouva la fougue qui avait failli le quitter plus tôt. Ignorer ses émotions s’avérait difficile… mais il n’avait aucun affect pour cette personne.
“ Parler de lâcheté de ta part est un doux euphémisme. J’ai comme l’impression que nos détracteurs de ce soir sont les seuls n’ayant pas pris part aux conflits récents. Ainsi te dirais-je la même chose qu’à ta camarade Inuzuka. Ou étais-tu lorsque je me battais aux côtés de mes camarades contre l’homme au chapeau ? Ou étais-tu, lorsqu’Uzumaki Gozen défendait les portes de l’empire au péril de sa vie ? Cachée sous une table ? Qui est la véritable lâche désormais ? Tu parles de respect ? Commence par en montrer à ton lieutenant. “
Il repris.
“ Mais je comprends ton désarroi. M’avoir vu quitter cet entrainement a sûrement du blesser ton ego, pensant que je ne te considérais pas à ta juste valeur ? N’en ait cure. Un homme, un lieutenant, sait simplement mettre son devoir avant toute chose. Et en l'occurrence, mon devoir était de me rendre au chevet de Shinrin Shinpachi. Un valeureux camarade ayant combattu à mes côtés. A tous ceux doutant de la véracité de mes propos et de ma participation au combat, demandez lui ce qu’il en est. J’ai simplement sû user de mes maigres moyens pour contrer la menace, et il s’est avéré que ma clairvoyance m’ait épargnée la mort… ou un sort pire encore. Voilà donc une bonne preuve qu’aussi faible puissiez-vous être, rien n’excuse votre absence lorsque l’empire avait besoin de vous. Qui que vous soyez. Surtout toi, qui ose insulter ceux ayant véritablement agi. “
La situation tournait au ridicule. S’il était venu défendre et ériger Gozen au pinacle, le voilà réduit à constituer sa propre défense comme s’il était le véritable candidat au trône. En un sens, ces détracteurs ne faisaient que perdre du temps en tentant de salir l’image du Kogami, qui n’était de toute manière pas un prétendant. Mais, s’il aurait cru en avoir terminé la… tout commença véritablement à la prise de parole d’Inuko.
Grossière. Décérébrée. Plus proche de l’animal que de l’homme. Voilà tout ce que lui avait inspiré la matriarche du clan Inuzuka en beuglant comme elle venait de le faire. A vrai dire, le lieutenant avait même connu des ninken mieux élevés que cette femme. Une femme débordant de prétentions alors même qu’absolument rien n’était de son côté pour la faire reluire.
“ Capitaine ? Je n’en vois aucune. A vrai dire, je ne vous ai jamais vue exercer vos fonctions. Vous aussi, ou étiez-vous lorsque nous avions besoin de vous ? Vos menaces sont aussi insignifiantes que vos actions. Mais n’ayez crainte, vous pourrez les mettre en oeuvre très bientôt. Car je compte bien prendre votre place à l’avenir. Si notre simple unité, en vous ayant à sa tête, se meurt… qu’en sera-t-il si l’empire a le malheur de vous voir sur le trône ? “
Cynique et frontal, Akira exprimait tout le dédain qu’il avait pour cette femme indigne du poste qu’elle avait dû atteindre par on ne sait quelle magouille.
“ Vous vous sentez sans doute dépassée par un simple lieutenant et d’autant plus par votre concurrent Uzumaki, ce qui explique vos accusations fallacieuses. Je n’ai jamais fui, au contraire. J’ai affronté la menace jusqu’au bout, ce que vous auriez du faire si vous aviez été sur place ! “
Dit-il, pointant du doigt la femme avec véhémence.
“ Nous n'étions que quatre, peut-être la situation serait-elle toute autre si vous aviez fait preuve d’un peu plus de courage ! Peut-être Sakaze Tôsen ne serait-il pas en train de gambader comme vous le dites, si vous aviez été la avec vos chers petits toutous ! Cessez de rejeter la faute contre ceux s’étant battus vaillamment, et reprochez plutôt leur inaction aux gens comme vous ! “
Animé, passionnel, le Kogami se sentait désormais investi par un devoir. Rendre hommage aux véritables guerriers. Aux morts comme aux vivants.
“ Vous êtes comme une louve sans meute. Acculée, montrant les crocs en espérant dissimuler ses craintes. Mais vous n’impressionnez personne. Peuple Hijin ! Voudriez-vous vraiment voir sur le trône une femme insultant vos défunts alors-même qu’elle se cachait lorsque ces derniers donnaient leurs vies pour leur nation ? Ou souhaiteriez-vous soutenir un homme parlant avec le coeur, promettant votre nation à un avenir radieux ? Cette femme n’est qu’imposture, voyez le véritable empereur légitime en la personne de celui promettant des actions concrètes, lesquelles ne sont que la prolongation de tout ce qu’il a fait pour nous jusqu’ici ! “
Terminant enfin sa longue, réponse, à bout de souffle, le Kogami se tut un instant. Ironique était-il de constater que les ambitions de l’Inuzuka ne s’avéraient pas si mauvaises dans le fond. Non, le seul problème venait de la personne les ayant prononcées. L’empire n’avait aucun avenir en se trainant cette femme dans les pieds comme le poids mort qu’elle était. Malgré tout, voyant la foule s’agiter, le jeune homme décida de se placer sous le signe de la tempérance en dépit de son discours endiablé. Loin de lui était l’envie de voir des incidents se produire.
“ Chers frères, chères soeurs, restez tempérés. Que la passion brûle en vos coeurs, mais ne laissez pas vos esprits s’embrumer. Assistez plutôt à cet affrontement, et laissez-vous convaincre par le plus vaillant. Après tout, la seule arme que cette femme puisse avoir est la violence… qu’en restera t-il lorsqu’elle sera vaincue sur son propre terrain ? “
Akira ne croyait pas un seul instant en la défaite de Gozen. Il ne s’agissait pas seulement de gagner le mérite d’être empereur, mais aussi de remettre une impostrice à sa place.
“ Puisse l’inéluctable vaincre ! “
Spoiler:
Akira tacle les calomnieux mais appelle au calme malgré tout.
L’intervention d’Akira, quelques temps après celle d’Uzumaki Gozen, eut des effets positifs visibles par l’attitude des foules. Les plus costauds parmi cette plèbe s’avancèrent aux devant des autres puis se lièrent les mains et formèrent une sorte de cordon de sécurité, de sorte à empêcher tout assaut des foules. Un cordon qui permît d’assurer une certaine stabilité dans les rangs des spectateurs, qui observèrent la majesté du rempart dressé par l’Inéluctable.
Le combat faisait rage. Jappant en toisant le mur d’en bas, la petite harde de lycaons bondissant invoquée par Inuko se confronta à un obstacle majeur et les canidés firent des va-et-vient devant ce dernier comme des hyènes au pied d’un arbre guettant la chute d’une proie potentielle. Ils poussèrent, en attendant que la cible ne se découvre, quelques cris plaintifs, comme s’ils tentaient de l’amadouer pour venir jusqu’à eux ; et à leurs dents meurtrières. Pendant ce temps-là, Akira s’efforçait de désarçonner l’argumentaire de la louve, qui vit avec un certain mécontentement ses invocations attendre le festin tapi derrière la roche. Sur le dos de son animal, elle jeta un regard ardent au Lieutenant qui venait de la provoquer.
« Hahaha… écrase, Lieutenant Akira. Je n’ai aucun compte à rendre à mes subordonnés. Pas tant qu'ils ne seront pas mes égaux. Qu'as-tu attendu pour me défier ? La réponse est simple : tu es trop faible. Je t'aurais brisé tel une brindille en l'espace de quelques secondes à peine ! Mais qu’à cela ne tienne : je t’apprendrais à rester à ta place dès que j’aurais domestiqué ton favori ! »
Elle reporta ensuite sa colère sur ce dernier. Tandis qu'elle vitupérait, son antagoniste avait complètement disparu derrière son renfort de pierre. La foule terrifiée poussait des cris d'exclamation, partagés entre crainte et désir : Inuko s’emportait, faisait presque preuve de déraison, ce qui profitait à Gozen. Pourtant, elle paraissait être plus crainte que lui ; en cela, elle inspirait une terreur qui pouvait lui permettre de se propulser au rang supérieur, malgré qu'elle ne fusse pas nécessairement favorite du grand public. L’un était plus charismatique ; l’autre était plus tyrannique. Elle se fichait d'être aimée ou non ; elle n'avait d'ambition que le pouvoir.
Lequel des deux était vraiment le pire, en fin de compte ? Chacun paraissait être animé de noirs desseins, et là où Inuko se montrait tout à fait franche, Gozen jouait un jeu plus espiègle.
« Quant à toi, tu ne vas pas te cacher là derrière très longtemps ! Observe et apprend… toi qui suggère que je ne sais pas réfléchir, tu vas vite comprendre ton erreur ! Vois ce que la colère d'une Louve veut dire, lorsque tu empêches ses protégés de faire bonne chair ! »
S’il était une chose sur laquelle elle n’aimait pas être prise en défaut, c’était son intelligence. Sans le savoir, l'Uzumaki avait frappé juste et à l'évolution perceptible de son timbre qui se fit encore plus agressif, on put mesurer toute la rage de la guerrière traitée d'idiote. Cela la rendait facilement irritable, et cette humeur pouvait la rendre parfois violente, voire la pousser à commettre des fautes ; comme un chaudron d'eau bouillante renversée par la négligence de quelques mots.
Sans demander son reste, elle décida de continuer ses attaques, comme pour prouver qu'elle était meilleure que son antagoniste. Tel était l'esprit de meute : l'Alpha était le plus fort, celui qui écrasait les autres. Elle composa des mudras, avant de former avec ses doigts le signe d’une tête de chien, sous l’œil attentif des croquants. A cet instant, du sol germât un rayon électrique qui bifurqua puis fonça tout droit vers le mur à une vitesse ahurissante. Les non habitués eurent l’impression de voir un flash ; les plus affûtés distinguèrent un trait de foudre au bout duquel hurlait une tête de fauve de l’ordre des canidés ; signature notoire du clan Inuzuka. Toujours est-il que chacun vit le rempart se fracturer sous l’impact, éclater en son centre et laisser dans l’empreinte du faisceau électrique quelques résidus de flammes timides et un trou béant.
Le mur était brisé et devenait pénétrable, et les lycaons se remirent à aboyer en sautant à foison pour manifester leur appétit.
« HAHAHA ! ALORS PETIT BÂTARD ! TOUS TES ESPOIRS S’EFFONDRERONT COMME CE REMPART UNE FOIS QUE J’AURAIS FAIT DE TOI UN MÂLE CASTRÉ ! »
Mais la guerrière ne s’arrêta pas là. Tandis que les lycaons passaient la brèche pour aller mordre dans le chair de Gozen, Inuko jugea bon de profiter de l'instant pour demander du soutien. Elle composa quelques mudras et invoqua à son tour un kuchiyose pour l’épauler durant la confrontation. Elle posa ses mains sur le sol, et un nuage de vapeur précéda l'arrivée d'un nouveau lycaon, cette fois-ci aux tâches rouges comme de l'hémoglobine. A sa différence, on sentit qu'elle était plus puissante.
Retsugo arriva en poussant des grognements, ses yeux déjà dirigés vers la brèche.
« Retsugo, je compte sur toi pour conclure le travail en bonne et due forme ! »
La matriarche des lycaons qui portait les espoirs de cette espèce aboya. Elle était presque aussi grande que le ninken qui servait de monture à Inuko ; en réaction aux ordres, elle poussa un hurlement sauvage. De sa patte, elle frappa ensuite le sol qui se fractura de toutes parts en se fracassant sous forme de plaques telluriques. La chose s’étendit dans toute la zone face à la Capitaine de la Coloniale, et menaça de broyer Gozen, son batracien, mais aussi les lycans qui l’attaquaient.
« Tu pourras invoquer autant d’alliés que tu le souhaites, un minable reste un minable ! Tu n’auras pas ta place sur ce trône car tu ne la mérites pas ! Regardez ! Derrière ses allures d’être inébranlable, ses défenses vacillent ! Dressez le constat vous-même : cet homme ne saura jamais vous défendre, et il vous prouve à tous que sa méthode n’est pas assez offensive ! Encore les grands pontes d'une paix qui n'a jamais fonctionné, que l'on rejoigne la Coalition ou non ! La vérité est que nous devons nous débarrasser de tout le reste, et nous concentrer sur nos objectifs prioritaires ! »
Que le mur eut été de roche était une aubaine pour elle, avec son avantage dans la maîtrise du raiton. Son éclair l'avait littéralement éventré, déchirant la paroi rocheuse pour créer la brèche dans laquelle étaient passés les lycaons. La situation lui sembla parfaite. Elle eut alors un mot pour la foule terrorisée et impressionnée de contempler un tel déferlement de puissance. « Obéissez-moi, rejoignez la Meutre et ensemble, nous irons chasser ce que l’Homme au Chapeau recherche pour tout avoir avant lui ! Avec tous les Dieux à l’intérieur de nos murs, nous contrôlerons ce monde ! Rien à foutre de tout le reste : il nous faut chasser ! »
Elle était sauvage. Elle était bestiale. Tout en elle inspirait une barbarie cruelle mais efficace. Elle était prête à tout. Et Gozen qui s’était dressé sur sa route n’était qu’un obstacle de passage : elle l’écraserait, et prendrait la place qui lui était due.
« Quant à toi, incline-toi et supplie que je t’épargne si tu ne veux pas que je t’écrase publiquement ! »
Information:
Akira prononce un discours apaisant la population. Derechef, la foule forme un cercle autour des combattants ; les enfants sont mis en sécurité, et les autres personnages sont d’une certaine façon enveloppée dans ce mouvement ; rendant laborieuse toute perspective d’émeute.
Les lycaons, eux, se heurtent au mur érigé de Gozen. Le rempart suffit à stopper net leur course ; pour autant, il ne fait pas disparaître ces invocations, qui tendront à attaquer dès que la protection sera brisée. Inuko, avisant l’obstacle, ne tarde pas à saisir l’opportunité et foudroie le rempart de terre pour le briser, profitant en toute conscience de sa supériorité affinitaire et montrant là une grande expérience de combat ; cette action renouvelle naturellement l’attaque des lycaons qui ont survécu et se jettent dans la brèche pour tenter de mordre férocement Gozen afin de l’immobiliser.
Tandis qu’ils attaquent, Inuko invoque un autre lycaon, une femelle plus massive et dangereuse que la petite meute précédente. Sitôt qu’elle apparaît, sa patte provoque un séisme impliquant le soulèvement de nombreuses plaques telluriques qui se fracasseront entre elles et se refermeront peut-être directement sur Gozen et invocation, dans l’objectif de les broyer.
Jaillissement mortel du fauve orageux (A) Raiton – Affinitaire – Simple L’utilisateur compose plusieurs mudras avant d’imbiber ses membres de chakra Raiton puis de libérer cette énergie dans un trait foudroyant prenant l’allure d’un fauve canin, qui s’en va tout droit à une vitesse très importante pour foudroyer sa cible et lui causer de sévère brûlures liées à des dégâts foudroyant.
Invocation de Retsugo, la matriarche de la fidélité (A) Invocation kuchiyose Retsugo est une femelle lycaon de taille normale mais redoutable par sa gueule carnassière qui ne lâche, selon elle, jamais rien. Le gibier la craint notamment pour son flair et son ouïe, deux sens sur lesquels elle peut compter pour toujours repérer de quoi remplir sa panse. Pourtant il existe d’autres dangers internes à ce spécimen anormal, singulier même dans les rangs de son peuple : son corps est en effet parcouru de tensions électriques liées à sa grande osmose avec le raiton, de sorte que chaque contact avec elle provoque des engourdissements là ses attaques font mouche.
Carnage des limbes fracturées (A) Doton – Invocation Kuchiyose – Simple L'utilisateur compose plusieurs mudras avant de frapper le sol du pied. Une zone devant lui voit son sol se tordre soudainement à la manière d'une spirale, de larges blocs de terre et de pierre se soulevant pour se frapper entre eux, écrasant toute personne assez malchanceuse pour s'y trouver. Même l'espace aérien au-dessus de la zone est compromise alors que les chocs des morceaux de rocs créent des débris qui sont propulsés dans les airs, déchirant ce qui s'y trouve.
Comme si cela ne suffisait pas, les chiens sont sur le point de s'ajouter à la liste des choses qui emmerde profondément Gozen, à savoir les insectes. Par ce qu'il n'est pas membre d'un clan officiel du Pays du Feu, doit-il être la cible de ces derniers ? Précédemment les Aburame, désormais les Inuzuka ? C'est alors que la question de fédération lui vient en tête. Il le sait et ce n'est pas nouveau, les différentes lignées du Feu sont à l'image de cet empire; divisées pour se confronter éternellement face au trône vacant. Un sourire attristé s'échappe du faciès de l'homme fort de ce constant, alors que le nouveau lieutenant Kogami s'efforce de faire preuve de diplomatie à travers la foule. Un soulagement distinct forge le cœur du guerrier, voyant que l'un de ses plus proches fidèles sait faire preuve bienveillance pour rassembler les gens plutôt que des les déchirer.
Quant à l'impétuosité de la Louve, Gozen l'a averti une première fois. Maintenant qu'elle fait preuve d'une violence sans nom envers l'un des siens, membre du même empire. Et moi, je n'étais pas un membre de ce même empire peut-être ... ? L'Uzumaki se doit de lui rendre la pareille afin de lui faire comprendre qu'ici, la division n'est pas la solution. En faisant prendre la direction d'une chasse perpétuelle à l'Empire, Inuko conduira ce dernier à un échec certain. Qu'en est-il de ta chasse à toi Gozen ... Celle qui embrasera le monde ... ? Prit de léger vertige, le Balafré fait un pas témoignant de son déséquilibre. Cette voix ...
« Gozen ! Tu vas bien ?! s'inquiète soudainement Shisaku voyant son héritier tituber sur place. »
Une seule seconde. Durant une seule et unique seconde, cette voix si symbolique résonna dans l'esprit du futur inéluctable témoignant d'un malaise profond ayant trouvé la voix du réveil. Grâce à cet évènement ... Cette faute. La vision trouble, elle lui revient nette à l'instant où la louve foudroie l'air pour venir à son encontre. Ramenant l'homme à la simple réalité des choses.
« Je vais bien Shisaku-sama. Je me sens simplement ... comme un nouvel homme ces derniers temps. »
Métamorphosé par l'inévitable action du don de la mort. Il avait embrassé la voie de la grande faucheuse désormais, Uzumaki Gozen se doit de l'assumer.
Directement après ses mots, le guerrier élémentaire fait ce dont il est le mieux placé, se battre par la force de ses sentiments et surtout, sa soif de vaincre n'importe quel individu le défiant d'un combat où seule la mort se doit d'être la finalité. Ou bien ... Par le vent qui fait un cinquième de sa haute réputation, le Balafré avorte la foudre carnassière de l'Inuzuka en y injectant une sphère venteuse des plus simplistes profitant de la règle universelle de la supériorité affinitaire. Une fatalité pour l'élémentaliste. Enchainant alors dans sa démonstration élémentaire, Gozen profite de la solidité de la muraille sous ses pieds afin d'en tirer profit. Les chiens à ses pieds sont minimes, mais le dernier invoqué se doit d'être éliminé. Un regard bien distinct à Shisaku, l'amphibien sait ce qu'il a à faire. Joignant alors ses deux mains, le doyen du Mont-Myôboku inspire une très grande source d'air avant de chanter. Encore et encore. Le coassement du crapaud résonne à travers l'arène, venant bercer le jeune Louve pour en terminer une bonne fois pour toute. Et si le bon Retsugo se trouve légèrement déstabiliser par cette douce mélodie destinée à sa maitresse, il peut alors s'apercevoir que la chaleur satinée du phénix prédicateur vient à lui après être passée par les lycaons au pied du rempart.
Qu'il puisse fuir autant qu'il le souhaite, l'embrassement est inarrêtable.
Informations:
Résumé du combat: Gozen ignore totalement le grand discours d'Inuko. Il comprend pas le chien. Du coup, voyant que les fantômes de son passé ressurgissent, il est prit de vertige avant de se reprendre et d'annuler la foudre par le vent. Par la suite, il demande à Shisaku d'user de sa technique du chant pour immobilier définitivement Inuko avant qu'il n'invoque le phénix prédicateur pour pourchasser, s'il fuit, l'invocation Retsugo après être passé par les lycaons à ses pieds. Santé: Mentalement toujours pas bien, cette grosse folle a invoquer encore plus de dogo. Elle croit qu'chui la SPA ou quoi. :ohzebi:
Les vents dispersèrent les zébrures du fauve orageux sans qu’il ne puisse approcher sa gueule de l’élémentaliste. Inuko, sitôt qu’elle vit sa technique détraquée par la maîtrise des vents, ne tarda pas à se maudire de ne pas maîtriser les arcanes du feu, envisageant à ce titre qu’elle pourrait à son tour profiter d’une supériorité affinitaire afin de mettre au plus mal les ressources de son adversaire ; elle ignorait encore, à cet instant, qu’un élémentaliste lui faisait face. Que de fait, elle n’aurait jamais l’avantage. Jamais.
Elle fut surprise outre mesure que son antagoniste ne lui réponde pas. Elle avait tant cherché à ternir son image en public qu’elle s’était attendue à une certaine forme de répartie franchement engagée de la part de l’Uzumaki dont elle avait eu un avant-goût quelques instants plus tôt ; mais elle se rendit compte qu’il n’était plus soucieux de fournir matière à la polémique. Son esprit était déjà tout accaparé par la guerre ; comme elle, Gozen était un combattant, avant d’être un diplomate. Elle sourît en songeant qu’elle pourrait prendre l’ascendant sur lui. Déjà le séisme de son compagnon invoqué faisait s’abaisser les strates de terre formant les remparts du balafré ; déjà les lycaons bondissaient pour gratter les murs de leurs griffes acérées afin d’attraper leur adversaire.
« Supplie-moi, résidu de fange ! Implore ma… »
Elle n’eut pas le temps de terminer son assaut verbal. Alors que les lycaons continuaient de japper, le chant illusoire du batracien résonna dans l’atmosphère, faisant abdiquer son esprit. Plongée dans un autre monde, elle eut l’impression de flotter dans l’air, Gozen et son crapaud toujours face à elle, mais comme si tout cela faisait partie d’un rêve. Elle fut conquise par l’impression, ne sachant se défendre de type de supercherie.
Les lycaons parvinrent à mordre les jambes de Gozen, qui derechef riposta par un déluge de feu qui prit la forme d’un phénix enflammé emportant dans son sillage les canidés sanguinaires qui s’étaient rassasiés de sa chair ; s’ils disparurent dans un nuage de fumée, ils ne mirent pas un terme à la créature de feu qui fonça droit vers Retsugo, l’invocation plus sérieuse de la Capitaine.
Tandis que d’autres lycaons venaient remplacer les premiers carbonisés, quelques rares survivants ayant réussi à échapper au déluge et étant parvenu à leur tour à mordre les appuis de l’élémentaliste du haut de la muraille descendue qu’ils purent enfin escalader, Retsugo avisa la situation de son invocatrice. Son ninken lui jetait déjà des yeux inquiets, ne sentant plus de mouvement sur ses épaules. Inuko était prostrée, passive, ce qui ne lui ressemblait pas. Retsugo, spécialisé en sensorialité, utilisa ses sens pour déterminer ce qui de visu paraissait empêcher la combattante de passer à l’action ; mais elle dût par ailleurs faire avec le volatile de feu à sa poursuite, qu’elle esquiva sans trop comprendre qu’il était en réalité dirigé à distance. Faisant un détour, le phénix revint sur elle et la frappa de plein fouet, calcinant sévèrement la Matriarche des lycaons.
Sortant des flammes, elle se roula sur le sol pour tenter d’éteindre les dernières gerbes qui continuaient de brûler son pelage. Des trous de chair carbonisée remplacèrent ses belles tâches, et elle serra les crocs en accusant la fureur de cet assaut ; puis elle se reconcentra sur la situation. Elle sut à son ouïe que le croassement du batracien était anormal. Sa Maîtresse était prisonnière ; elle aboya plusieurs fois pour exprimer, en langage canin, la situation dans laquelle se trouvait la cavalière. Elle se campa ensuite devant le ninken et celle assise sur son dos, faisant barrière pour eux, bien qu’elle fut fortement entamée par le feu et passablement affaiblie. Tournant ses yeux fauves vers Gozen, elle s’exprima en retroussant les babines, sa langue lapant entre ses canines acérées.
« Rompt ce sort, où je te dévore. »
De nouveau sa patte frappa le sol et la terre, dans un sillon, commença à se fracturer alors que des pans de roche remontaient en se fracassant. Elle employa la même technique que naguère ; consciente que cette fois-ci, le rempart ne protégerait plus son antagoniste ni son invocation. Elle ne se soucia qu’à peine de faire disparaître la meute qui jusque-là avait œuvré à immobiliser les appuis de l’élémentaliste ; elle se jura simplement de libérer celle qu’elle voulait comme Matriarche suprême des hominidés.
Informations:
Les murs de Gozen « tombent » d’un étage à cause du séisme, le rendant accessible au niveau des jambes pour les lycaons. Certains spécimens, qui n’ont pas été dans le trajet du phénix, bondissent et lui mordent les jambes, l’empêchant de se déplacer. Inuko tombe dans le Genjutsu et sa conscience s’endort. Le phénix n’est pas esquivable, c’est pourtant ce que tente de faire Retsugo par « réflexe instinctif ». Elle est touchée par la technique, mais heureusement cette dernière ayant été amoindrie par les lycaons ne parvient pas à la blesser suffisamment pour la désinvoquer. Elle mesure alors la passivité de sa maîtresse et utilise une technique sensorielle pour comprendre ce qui se trame : découvrant qu’elle est plongée dans un Genjutsu. Ne connaissant pas de techniques lui permettant de libérer sa Maîtresse, elle ne trouve aucune solution mis à part aboyer pour la prévenir. Elle se place devant elle et son ninken pour faire écran, et déclenche une seconde fois sa technique doton du tour précédent : la position de Gozen étant cette fois plus basse et puisque ses appuis ont été immobilisés par les crocs des lycaons, il n’est plus à l’abri de la technique (les lycaons, touchés, disparaissent ; le kuchiyose batracien, lui aussi, est ciblé par la technique). Les deux compagnons d’Inuko savent désormais qu’elle est prise dans un Genjutsu. Au tour prochain, ils sacrifieront une action pour la libérer ; à moins que le batracien ne décide d’abandonner son maintien.
Le prochain tour d’Inuko sera le dernier !
Esquive canine (B) Kuchiyose Le lycaon effectue un bond rapide à courte distance.
Détection sonore approfondie (B) Kuchiyose Grâce à son ouïe, le lycaon peut percevoir des sons inaudibles pour l'humain et en détecter la direction approximative.
Carnage des limbes fracturées (A) Doton – Invocation Kuchiyose – Simple L'utilisateur compose plusieurs mudras avant de frapper le sol du pied. Une zone devant lui voit son sol se tordre soudainement à la manière d'une spirale, de larges blocs de terre et de pierre se soulevant pour se frapper entre eux, écrasant toute personne assez malchanceuse pour s'y trouver. Même l'espace aérien au-dessus de la zone est compromise alors que les chocs des morceaux de rocs créent des débris qui sont propulsés dans les airs, déchirant ce qui s'y trouve.
Par la puissance de son chant, le maître de l'Uzumaki parvient à immobiliser la Louve comme habituellement lorsqu'il use de cette technique pouvant être des plus redoutables contre n'importe quel adversaire. Toutefois, ne voyant pas en la créature aux côtés de l'Inuzuka un véritable danger, le Balafré fait l'erreur de la sous-estimé. Une erreur amenant la force de la bête à faire céder le mur sur lequel l'homme se tient fièrement, l'emmenant au sol dans la gueule du loup.
Les lycaons, chimériquement proche des hyènes, aboient de toutes leurs forces en voyant leur cible tomber jusqu'à eux. A y regarder de plus près, Gozen pouvait voir certains des survivants à son brasier se lécher les babines comme si la faim était en eux depuis la nuit des temps. Même si, en analysant bien leur physionomie et tout en évaluant le potentiel danger qu'ils peuvent représenter, ces chiens ne lui causeront aucun tort.
Le pied foulant le sol brumeux de poussière suite à l'explosion de la falaise, le guerrier élémentaire fait don de son ninjutsu parfait pour abattre les chiens souhaitant lui nuire. D'un simple mûdra, de nombreux épieux telluriques viennent sortir de son corps pour empaler un à un les créatures, disparaissant ensuite dans un écran de fumée. Et à travers cette même fumée, l'homme ne gardant qu'un seul de ses yeux ouverts, tout en affichant une mine satisfaite sans la moindre égratignure, constate que l'invocation d'Inuko a pu subir de sévère brûlure de la part de son apôtre embrasé. Mais ce dernier souhaite abattre celui qui met à mal sa maîtresse, et provoque un nouveau séisme tout en demandant que Shisaku cesse son délicieux chant.
Jamais.
Pour se faire, l'Uzumaki se munit d'un éclair jaïssant de sa main. Projetant alors ce dernier aussi impressionnant que puissant, ce dernier vient impacter le sol qui en est la cible pour endiguer la tentative de l'animal pour rendre la terre intraitable pour le séisme.
Et maintenant qu'il se trouve à l'écart de tout danger, Uzumaki Gozen va pouvoir faire ce dont il est complaisant; manipuler son auditoire.
« Shisaku-san, continue de chanter encore un peu je te prie. Je vais discuter avec nos ... amis. »
Un regard à son fidèle allié et le Balafré s'avance de quelques pas en direction de la meute et s'arrange pour être audible au nom de tous.
Aller Gozen, fais-le ...
« Je vais laisser mon ami chanter encore quelques si tu le veux bien ... mon bon toutou. Peut-être que tu es plus civilisé que ta maîtresse qui semble sauter à la gorge de tout ce qui bouge sans analyser le danger qui l'entoure. Et saches que ... tes menaces n'auront pour effet que d’aggraver la situation. »
Tues-la ! Tues-les comme tu m'as tué !!! Deviens celui que j'ai voulu créer !
« Tss ... Tait toi. » lance l'homme dans le vide, se parlant à lui-même, de manière à ce que personne ne puisse encore le remarquer.
« Inuko ! Retsugo ! Admettez vôtre défaite incontestable et je m'arrêterais ici ! Soutenez-moi pour ma prise du pouvoir, pour mon souhait de faire de cet Empire, de ce pays, celui qu'il mérite d'être depuis toujours ! Vous tous ! Faites de moi l'Empereur que vous méritez, celui que Yamanaka Rei aurait du être ! » termine t-il regardant un à un les Hijins dans la foule, avant de revenir vers la meute. « Cessez vos attaques et Shisaku ici présent laissera Inuko reprendre conscience. Sans ça ... je devrais transgresser une règle immuable de ce jeu stupide que vous autres Capitaines de l'Empire avez organisé. »
C'est ça ! Délivres toi de ces chaines, libères tes pulsions meurtrières !
Information: Gozen invoque la destitution râpeuse avant que les mâchoires des lycaons ne l'immobilisent. Il crache ensuite un dragon aqueux venant annuler le tremblement de terre et demande à Shisaku de poursuivre son chant, n'étant pas impressionner par les menaces de Retsugo. Il vient à parler à Inuko et à Retsugo en leur demandant d'arrêter leurs attaques pour que ce soit EUX qui arrêtent le combat pour marquer leur défaite comme la supériorité de Gozen. Sinon, il se devra de passer outre la règle de mort.
L'Akimichi suivait ce combat avec un regard presque d'enfant, il était sûr des capacités de celui qu'il avait choisi pour Empereur, il était sûr qu'il passerait de part sa prestance et sa puissance. Akira avait apaisé la foule, celle-ci formant alors un cercle tout autour des deux combattants, sans surprise, Katsuo se retrouvait devant la foule aux côtés de son plus proche ami, Akira.
Rapidement, le combat prenait presque fin... à l'aide d'une Illusion plus que puissante, le fameux chant des crapauds qui ne trompait personne. Katsuo avait le sourire aux lèvres, la victoire était dès lors à portée de main pour l'Uzumaki.
Après les paroles de ce-dernier, il expliqua alors qu'il briserait l'Illusion si et seulement si Inuko le soutenait. Dans quel cas, si le combat perdurait, il transgresserait la fameuse règle d'aucune mort. Il n'aurait aucune pitié. Le jeu avait assez duré, elle devait avouer sa défaite.
— Avez-vous vu ce combat ? Rendez-vous compte de la supériorité d'Uzumaki Gozen face à une Capitaine de l'Empire, lui qui est pourtant seulement Lieutenant d'un Empire qui se meurt à petit feu ? Nous avons besoin d'un Empereur puissant et maniant également les mots, nous voilà servi avec Gozen ! Il est le seul capable de redresser la puissance de notre Empire, le seul capable de redorer notre Blason et d'aider les pays mineurs tout comme notre propre pays à avancer, à évoluer !
Commença le balourd à parler. Usant d'une technique secrète de son clan, l'Akimichi se décupla pour doubler de volume totalement et ainsi surplomber la foule. Sa voix était devenu plus forte, plus puissante. Il était le plus grand de tous ici présent.
— Applaudissez celui que nous soutiendrons tous, Uzumaki Gozen, l'inéluctable!
Et, de ses deux mains, il frappa espérant être accompagné par la foule spectatrice.
Spoiler:
Katsuo tente d'apaiser la foule en démontrant la supériorité de Gozen, puis demande de l'applaudir pour ce combat.
Yamanaka Yuna regarde le combat entre les deux candidats à l’élection pour être Empereur. La réaction d’Akira contre elle l’avait fait sourire. Pourquoi ? Ce dernier sortait des excuses encore et encore pour prouver quelque chose aux autres et son manque de respect des plus flagrants. La soldate ne prend pas le temps d’y répondre, car au final, elle avait gagné son duel de dialogue contre ce dernier. Or, la kunoichi garde en tête ces propos et les utilisera peut-être plus tard. Pour l’instant, la jeune femme regarde le combat, qui était fort intéressant à admirer. Gozen est entouré de partisans irrespectueux et avides de bêtise, mais il reste tout de même fort. On sent tout de même quelqu’un d’expérience avec la capacité de devenir Capitaine. Or, Inuko démontre de belles choses face à son opposant. Croisant les bras, le violâtre reste au côté de son amie, Ayuu. Son amie, justement qui avait pris la parole et que Yu avait décidé de défendre face à des reproches stupides et enfantins, et ça se disait, soldat et lieutenant. Or, Uzumaki Gozen a répondu avec un certain respect. Mais soit, la manière de répondre de certain, même de la cheffe du clan Inuzuka était de manière violente et agressive. Cela épuisait l’assassin, mais soit, elle n’aimait pas de base, intervenir dans ce genre de débat. Cela dit, elle est citoyenne et soldat de l’Empire et l’avenir de sa patrie est en jeu, en ce moment même. Elle reste calme et attentive, à chaque mouvement et paroles qui est prononcée.
Gozen semble chercher à la vaincre, il n‘utilise pas de techniques défensives, mais profites de certaines ouvertures pour riposter rapidement. Il semblerait qu’il cherche à discuter avec son opposantes et son invocation, pendant que le crapaud semble continuer à maintenir son jutsu. Yuna reste attentive au mouvement de l’homme, de ses faits et gestes. Il parle, mais à un moment donné, il semble qu’il ouvre sa bouche pour parler, mais pas trop fort. Faiblement, impossible de l’entendre. En tout cas, la kunoichi a remarqué les lèvres de l’Uzumaki bougeaient. Un message codé pour quelqu’un ? Ou se parler juste à lui-même ? Impossible de savoir, seul un être avec l’ouïe surdéveloppé aurait pu l’entendre. Genre un Inuzuka ou un Yasei. La kunoichi ne dit rien, elle regarde et écoute le reste de la conversation. Passer outre une règle ? Maintenant qu’elle y pense, Inuko n’a nullement cherché à tuer Gozen et inversement. Après tout, ça ne sera pas l’idéal de tuer un Capitaine ou un Lieutenant, ça pourrait diminuer la puissance même de l’armée et ça pourrait créer un chaos ou détruire toute chance d’avoir la confiance du peuple s’ils s’entretuent bêtement. Suite à cela, l’Akimichi prend la parole, cherchant à se montrer supérieure à tout le monde et montrant son supporte à Gozen. La violâtre attend qu’il finisse de faire du bruit, car tout bêtement, ça peut empiéter sur le combat de son idole. La violâtre se met un peu en avant et profite
« Inutile faire un tapage, tu risques de concentrer les combattants, jeune homme. » Dit-elle. « Il est clair que le combat est très beau, les deux candidats démontrent de belles capacités de combat. Et je suis ravie que ça ne cherche pas à tuer qui ce soit. Cela dit, Gozen ici, même s’il semble un peu supérieur à Inuko avec l’aide d’un Genjutsu, semble vouloir briser une règle imposée par des Capitaines. Est-ce que cette règle est liée à ne pas tuer les candidats en cas de combat ? » Dit-elle. « Je suis habituée voir des combats à mort et je sais que vos actions ne reflètent pas cette envie de tuer. Cependant, vous, Uzumaki Gozen, semblez vouloir passer outre cette règle si votre adversaire ne se rend pas. Je trouve cela digne d’une trahison envers Hi no kuni et envers les Capitaines du Teikoku qui ont instauré cette règle. Si cette règle a été imposé, c’est pour éviter de perdre toute force militaire après cette élection du nouvel Empereur. La mort est appliquée en cas de trahison envers l’Empire ou contre nos ennemis. Considérez-vous Inuzuka Inuko comme un traître ? Un ennemi de la nation ? À mes yeux, elle ne l’est pas, après tout, si c’était le cas, elle ne serait pas Capitaine et elle n’aurait pas eu l’opportunité d’être candidate tout comme vous. » Elle applaudit avec un air neutre. « Je n’ai pas de réel favori, peu m’importe qui devient Empereur. Cependant, je doute que le peuple Hijins accepte un Empereur qui tue les siens et qui n’avait autrefois, aucun respect envers les règles de sa hiérarchie. Peu importe qui gagne, le vainqueur devra apprendre à travailler avec son prochain pour l’avenir du pays. Ou sinon, quelle image avons-nous hormis des barbares ou des soldats manquant de disciplines et de respect telles que nous la démontre une fois de plus, Kogami Akira ? » Elle regarde Uzumaki Gozen. « Allez donc tuer l’un nôtre notre ? Doit-on être aussi meurtrier que Kumo et Iwa ? Vous ne croyez pas que Hi no Kuni a déjà perdu assez de frères et de sœurs comme ça ? Si vous pouvez vaincre Inuzuka Inuko malgré son refus d’abandonner sans la tuer, vous montrez alors réellement votre supériorité sans insulter le peuple tout entier de Hi no Kuni. Et d’ailleurs, si vous devenez Empereur, soyez fier d’avoir un Capitaine qui n’abandonne pas et qui se donne à fond dans ses combats. Ça changera d’un lieutenant qui préfère fuir la menace avec des excuses, au lieu d’aller jusqu’au bout, vous ne croyez pas ? » Dit-elle.
Soudain, elle se tourne vers Akira. « Vous écoutez ce que vous avez envie d’entendre et déformer bien des choses. Pourquoi tant de colère quand on n'a rien à se reprocher ? » Dit-elle ne donnant aucun signe de joie ou de colère, restant indifférente. « Oh, tu me demandes où j’étais quand tu étais à Tsume et qu'Uzumaki Gozen affrontant des ennemis un peu plus loin de la capitale ? Comme tout soldat, j’obéis à ma hiérarchie. On m’a donné l’ordre de surveiller le village durant l’absence de plusieurs soldats et haut gradé. Après tout, je suis soldat, je n’ai pas à aller à l’encontre des ordres qu’on me donne. Tu me reproches de ne pas aller à Tsume, pardonne-moi d’obéir aux Capitaines et de vouloir protéger la Capitale de potentielle attaque d’ennemi lié à Sakaze Tôsen. À t’écouter, tu nous reproches de ne pas y être, mais si on n’y est pas allé en ayant reçu aucun ordre, on aurait dû désobéir et quitte notre position, en ayant conscience de laisser le peuple Hijin sans défense ? Quel genre de Lieutenant es-tu pour demander qu’on privilège d’avoir des exploits que de penser à la sécurité du peuple Hijin ? On aurait dû vider la capitale de toutes nos forces militaires en sachant que dans les mêmes heures, des ennemis se trouvaient non loin, ne sachant pas sur le moment qu’il y aurait pu avoir des renforts pour attaquer Urahi ? Tu as reçu l’ordre d’aller à Tsume, donc ne reproches pas à ceux qui sont resté à Urahi afin de protéger les civils d’une possible attaque, qui par chance, n’a jamais eu lieu. Sachant que tous nos lieutenants étaient presque tous à Tsume. » Dit-elle d’un ton assez ferme. « Ah et si tu veux du respect en tant que lieutenant, commence par respect ton Capitaine et par apprendre la notion de respect également, au lieu de me faire ton pseudo moralisateur…apprend à suivre tes propres conseils. » Dit-elle en croisant les bras. « Et par rapport à l’entraînement, je n’ai nullement été blessé dans mon ego, comparer à toi. Cherchez des excuses, c’est facile quand on est en position de faiblesse. Mais soit, je vais faire preuve de bonne foi et te laisser le bénéfice du doute. Et je n’insulte personne vu que je te vise particulièrement monsieur qui n’a aucune blessure comparée à ceux ayant réellement combattu l’Homme au Chapeau et se permet de parler de courage à une Capitaine qui affronte Uzumaki Gozen et la pression que peut être la place d’Empereur. » Finit-elle là-dessus. « Sur ce, je n’ai plus rien à te dire, Kogami Akira. Hormis que le respect ne se gagne pas avec un grade, mais de par son comportement digne et noble. »
Suite à cela, elle regarde Uzumaki Gozen. « Sachez que je n’ai pas de rancœur ou d’autres émotions négatives envers vous. Si vous devez être le nouvel Empereur, je vous suivrai et je vous obéirai. Après tout, je me dois tout de même de savoir quel genre d’homme sera à la tête de l’Empire si vous devez l’être. » Dit-elle en croisant les bras. « Mais ne tuez pas Inuzuka Inuko, si vous êtes réellement supérieur à elle vu qu’elle semble incapable de se défendre avec ce Genjutsu et si vous ne voulez pas blesser le peuple Hijin en démontrant une telle cruauté comme l’ont fait les Kumojins et Iwajins contre notre patrie face à des frères et sœurs sans défense. » Demande-t-elle.
Résumé:
Yuna demande à Gozen de ne pas tuer Inuzuka Inuko en lui faisant rappeler que le peuple Hijin souffre toujours du massacre passé. Et elle remet Akira en place par rapport à ses propres la concernant et de son manque de respect envers un Capitaine.
Et comme cela, dans des vagues de fumée les compagnons canidés de la Capitaine disparaissaient du lieu, laissant leur état incertain pour la dame Inuzuka encore prise dans le tourment du Genjutsu. Retsugo la matriarche quant à elle demeurait irascible, son ire se ressentant à même l'atmosphère qui vibrait sous la nocuité de son grognement. Son assaut Doton fut un échec au même titre que l'attaque de sa meute, elle se retrouvait à présent seule à devoir protégé les intérêts de sa maîtresse mais également sa vie.
Et alors que l'Uzumaki sommait ses dernières menaces et que les protagonistes Yamanaka et Akimichi usaient de palabres tantôt vindicatives tantôt teintées de compassions, la cerbère demeurait sentinelle : attentive et haineuse.
Mais réflexion faite, son choix fut. Son poil et ses crocs se désarmèrent, mais son œil lui restait bien fixé sur l'homme candidat. Il semblait bien qu'entre l'honneur et la vie d'Inuko, elle avait fait son choix. A pas doux, elle la rejoignait alors, démontrant son affection de quelques léchouilles et effleurements du museau sur la joue de l'Inuzuka qui se réveillait alors sous l'effet d'un kai.
« C'en est terminé. Maintenant laisse-nous, démon. »
Ne laissant guère de temps à la capitaine pour reprendre ses esprits, elle la tira d'un croc sur l'habit afin de la porter sur son dos et rejoindre la sortie des lieux d'un pas boiteux et ombrageux, sous l'œil curieux de l'assemblée. Il semblait bien que le goût de la défaite n'était guère appréciable pour la matriarche, peut-être même plus que pour sa maîtresse.
En cette heure dans le hall des héros, un candidat s'en était trouvé victorieux. Mais incertain était encore son avenir tant le futur n'était pas encore décidé.
Informations:
Les menaces de Gozen font mouche et Retsugo annonce la défaite de sa maîtresse, Inuzuka Inuko. Désarmant son attitude, elle s'approche de cette dernière afin de la libérer du Genjutsu et quitter les lieux.
Félicitations à Uzumaki Gozen qui avance à la prochaine étape. Vous pouvez poster encore un message chacun à la suite de ce RP afin d'annoncer vos réactions et faire part de vos retours
Et la victoire fut. Si bien qu’il en oublia les paroles des autres à son encontre, trop concentré sur cette victoire tant attendue. Ah, qu’importe de ces roquets aboyant dans le vide, craignant pour leur confort devant l’inéluctable qui promettait de drastiquement changer la face de l’empire. Le retour de flammes ne saurait tarder pour eux. Ne restait plus que la finale… et la purge pourrait, peut-être, enfin commencer.
“ Hm… “
Un léger sourire de satisfaction. Sans un mot, Akira se sentait autant vainqueur que l’inéluctable. Jetant un coup d’oeil à ses détracteurs, le jeune homme resta muet un instant avant de se permettre des félicitations. Félicitations manquant bien sûr de sincérité, ce combat idéologique n’étant pas amical. Le lieutenant ne croyait tout simplement pas possible leur cohabitation.
“ Félicitations pour ces discours endiablés. A croire que l’avenir de votre nation vous porte vraiment à coeur finalement ? “
Sur cette petite pique non dissimulée, il s’en alla, léger. Ils approchaient du but, ne restait plus qu’à espérer rester sur cette bonne lancée. Il n’y avait que deux cas de figure. La chute de l’empire, ou sa sublimation. Triste destin pour un empire si jeune ayant traversé de telles épreuves, mais les ultimatums n’étaient pas si rares dans le Yuukan.
Spoiler:
Cette partie était sympa.
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