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La messagère aux portes du Feu [Pv : Teikoku]

Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Jeu 2 Juil 2020 - 12:56
Urahi, l’entrée

En compagnie de Reiketsu sur elle, Medyûsa avait accéléré le pas pour se dépêcher de se rendre à Urahi sous la direction du Mamba de Rie. La blonde n’avait pas trop de temps à perdre pour admirer le paysage ni pour visiter certains lieux. La jeune femme devait se rendre à la capitale pour informer l’Empire de l’apparition de l’Homme au Chapeau et le fait que l’ex-régente, Hokazuka Rie y avait été kidnappé par ce dernier. Pour ce qui est d’Hiko, ils ne devaient pas trop s’y attacher vu que c’est un traître à leurs yeux. Cela dit, elle n’hésitera pas non plus à parler de lui aussi, sait-on jamais. Le chemin était long à parcourir, le pays du feu est grand et assez vaste. Si la kunoichi n’avait pas le Serpent de Rie à ses côtés pour la guider vers Urahi, la blonde aurait mis un peu plus de temps pour s’y rendre. La connaissant, elle aurait demandé à des marchands ou autres civils pour lui indiquer la route. Heureusement, elle avait un bon guide, après tout, Rie est venue de là-bas pour aller jusqu’à Kumo, du coup, le reptile avait une connaissance du terrain. Un GPS vivant, c’était plutôt amusant. Sur le trajet, la Yasei discutait un peu avec son cousin animal. Juste pour faire passer le temps, il fallait bien qu’elle s’occupe un peu durant le trajet. Et dire que sans l’Homme au chapeau, elle aurait pu profiter un peu du voyage pour visiter certains lieux ou mieux admirer le paysage ou pas, si Hiko l’aurait vraiment empêché de partir, même s'il n’a aucune raison de le faire, elle n’aurait jamais été à Hi. Impossible de le savoir avec ce qui vient de se passer, mais bon, elle préfère ne plus y penser.

Cela faisait plusieurs heures que Medyûsa avait quitté Kumo et Kaminari, ça lui faisait bizarre d’être loin de sa demeure. De plus, Kumo avait déjà dû obtenir sa lettre concernant ce qui s’était passé avec l’Homme au Chapeau et les deux Shinobi ayant été capturé par lui. Par chance, le temps qu’ils se mettent en marche et avec peu d’informations sur l’endroit précis du village, elle avait une sacrée marche pour se rendre à Urahi sans être poursuivi. De toute façon, ils avaient mieux à faire que venir l’embêter. Avec ce qui vient de se passer, elle n’est plus une priorité, même si de base, elle n’en est pas une. Franchement, elle n’est qu’une Genin, un membre de la Résistance que très récente avec aucune action héroïque ni information dangereuse à dévoiler. Reiketsu semble triste, le serpent a perdu sa maîtresse et difficile de savoir si elle reviendra vivante. En tout cas, ils sont de la même famille, Med ne le laissera pas tomber. Elle s’occupera du mamba Noir comme un membre de sa famille, jusqu’au retour de l’ex-Régente, si elle revient en vie. Cela dit, Med était intrigué par ce que chercher ce criminel mondial. Il n’a rien précisé, mais il semblerait que les hauts gradés de Kumo et du Teikoku semblent savoir quelque chose qui l’intéresse. Et son pouvoir, ce n’était pas un Genjutsu vu que la présence de Rie et Hiko étaient réels surtout Rie vu qu’elles font partie de Kumo, ensemble. Un Kuchiyose inversé ? Non, c’est impossible. Une téléportation ? La blonde ne connaît pas technique lier ni des capacités de ce genre. Difficile de savoir, mais en moins d’une fraction de seconde, ils avaient disparu, tous les trois. Étrange.

Au loin, elle voit un pont et selon Reiketsu, c’est l’entrée pour pénétrer dans Urahi. Une sorte d’Arche Grise, finalement, l’Empire ne dispose pas trop de changement par rapport à un village Shinobi. Il devait y avoir quelques gardes à l’entrée, un bon moyen pour demander de l’aide et de convoquer un haut grader du village. S’arrêtant à quelques mètres du pont, la blonde reprend son souffle. « Bon… On y est, enfin…le chemin a été long. J’espère qu’ils seront ouvert d’esprit et qu’ils me croiront pour l’histoire que je leur dirai. » Elle boit une gorgée de sa gourde, cela dit, après avoir bu, elle était vide à présent. La kunoichi marche sur le pont, suivant quelques marchands en train de discuter et de patienter pour pouvoir entrer dans la Capitaine d’Hi no Kuni. Malheureusement, Medyûsa n’avait pas cette patience, après tout, il fallait les informer. La blonde coupe la file pour se rendre vers les gardes, sans se montrer hostile. Elle n’avait plus son bandeau de Kumo sur elle, du coup, on ne pouvait pas la prendre pour une ennemie sans le savoir. Certains ne semblaient pas ravis qu’elle passe devant eux, comme cela. L’ex-Kumojine s’avance vers un garde, ce dernier lui fait signe de s’arrêter, venant avec deux camarades à lui. « Désolée jeune femme, mais il faut faire la queue comme tout le monde. » Dit-il. « Navrée, mais j’ai besoin de voir l’un de vos supérieurs. C’est très urgent. » Dit-elle avant que les trois gardes se regardent d’un air perplexe avant d’apporter leur regard vers elle. « Pour quel motif ? » Demande l’un d’eux. « Hokazuka Rie, ancienne régente de Kumo et Teikokujin a été kidnappé sur le trajet et celui qui a fait ça, est très dangereux. S’il vous plaît, j’ai son Mamba Noire avec moi pour confirmer le tout. » Dit-elle. « Hum… Jurô, allez chercher un gradé. On l’emmène dans une salle près de la porte pour que personne ne soit dérangé. » Dit-il.

Medyûsa est emmenée dans un bâtiment à côté du pont, dans une salle, en attendant l’arrivée d’un haut gradé. La kunoichi espère que ça ne prendra pas trop de temps. Après tout, c’est important comme information et en espérant qu’ils ne feront rien contre elle. En effet, Med était venue avec une information et l’envie d’entrée dans l’armée du Teikoku ou de vivre à Urahi.

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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Jeu 2 Juil 2020 - 13:50

La messagère aux portes du FeuTout début printemps 204.

En cette journée cette lieutenante de l’Unité Territoriale était, depuis quelques heures déjà, dans l’enceinte du Palais Impérial. Elle souhaitait vérifier une chose bien précise sur un certain sujet qu’elle n’avait pu s’occuper auparavant à cause de sa convocation sur les terres de la Foudre. Entre son retour et ce jour, Tomoe n’avait pas eu le temps de s’en charger, c’était pourquoi elle était là au beau milieu des rapports auxquels elle pouvait avoir accès. C’était pour elle comme chercher une aiguille dans une botte de foin, le genre de tâche qu’elle n’appréciait absolument pas en somme.

Tandis qu’elle était rivée sur les dossiers tout de même nombreux parce qu’elle n’avait surtout aucun indice sur ce qu’elle cherchait réellement, la Chôkoku pu entendre au travers de l’entrée de la salle qu’elle n’avait pas refermé un soldat des plus pressé s’adresser à elle ne savait vraiment qui. « Est-ce que vous savez si le Porte-Parole est ici ? Ou même un lieutenant ? » La Chôkoku se retourna alors, quittant toute l’attention qu’elle portait à ses documents, voyant à quelques mètres plus loin cette interlocutrice qui semblait être prise au dépourvu. Cela devait encore être pour un sujet des plus insignifiant, pour sûr… Mais lorsque le soldat tourna le regard autour de lui et qu’il aperçut la silhouette de l’ex-Capitaine, il se dirigea immédiatement d’un pas pressé vers cette-dernière. « Que se passe-t-il encore ? » Soupira la brunette en sortant donc de la pièce pour la refermer derrière elle. « Hum.. Excusez-moi lieutenant mais une femme au pont est venue prétendre une grave nouvelle : selon ses dires Hokazuka Rie aurait été kidnappée ! » Il paraissait bien perplexe, mais ce n’était absolument rien comparé au visage de Tomoe qui se décomposa littéralement. « Qui est cette femme ? » Demanda la jeune femme d’un ton sévère. Mais ne pouvant répondre à cette question, le soldat afficha un air embarrassé mêlé à un brin d’inquiétude. D’un long soupir las, la manieuse d’argile emboita le pas pour contourner le jeune homme et se diriger vers la sortie. « Evidemment, vous ne lui avez pas demandé ! »

La Teikokujine s’était immédiatement empressée de rejoindre la sortie -et entrée- de la capitale du Feu, se remémorant également ce qu’elle savait de l’ancienne Régente. Si Tomoe avait pu voir Kaguya Kôsuke à son retour juste après la libération du village caché des Nuages, elle savait qu’elle n’avait pas revu l’ancienne Régente. Et maintenant une parfaite inconnue venait crier au kidnapping ? C’était à s’en demander si ce n’était pas fait exprès.

Arrivant promptement aux abords du Pont, Tomoe s’adressa à un garde pour lui demander qui était l’individue qui avait évoqué l’enlèvement de la Hokazuka. Son visage totalement impassible malgré certaines pensées qui se bousculaient pour tenter de démêler cette histoire. L’information acquise, la Chôkoku ne remercia même pas le soldat pour se diriger vers ce lieu où l’étrangère avait été placée. Ouvrant alors la porte, elle put découvrir deux personnes à l’intérieur. Silencieuse, elle reconnut vaguement un énième soldat dont elle ne se souvenait pas du nom, puis elle observa la femme blonde qu’elle n’avait alors jamais vu en territoire du feu. « Je suis le lieutenant Tomoe. On m’a fait part de ce que tu es venue annoncer… Évidemment il va d’abord me falloir une identité ainsi que davantage de... » Si la jeune femme pouvait peut-être trouver étonnant que la Chôkoku use de familiarité -parce que c’était là son habitude depuis toujours- le regard de la lieutenante posa son attention sur le serpent à ses côtés. Elle le reconnut immédiatement puisqu’il s’agissait de celui qui assistait Hokazuka Rie, celui qui combattait pour et avec la Hokazuka. Se reprenant en ramenant ses yeux sombres aux légers reflets rougeoyants sur l’intéressée, cette fois son ton se faisait plus ténébreux encore. « Il me faut des détails, parce que ce que tu as déclaré aux soldats est très grave. »

La jeune brune prit néanmoins le temps de s'adresser au soldat qui était resté pour faire compagnie à l'étrangère. Elle formula un ordre simple. « Soldat, maintenant que je suis là tu peux aller chercher un deuxième lieutenant, ou mieux si tu trouves Kaguya Kôsuke. » La missive acceptée, celui-ci s'exécuta directement pour tenter de trouver l'une, ou les deux personnes que Tomoe avait demandé.


Spoiler:
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Nara Kansei
Nara Kansei

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Jeu 2 Juil 2020 - 14:43




L'Orage et le Feu


La messagère aux portes du Feu [Pv : Teikoku] TSiEfT2





Dans le Pays du Feu, nombreux étaient les arbres s’élevant plus haut encore que le Palais Impérial. Sur chacun vivait la faune et la flore ; petits animaux et autres insectes. En somme, cela représentait parfaitement la Trinité des clans Hijins restés qui faisaient état de base de cet Empire. Et chacune de ces entiéretés sans exceptions composaient avec le même point peu troublant ; elles propagaient les ombres sur le Pays du Feu tout entier.

Sortant du Palais Impérial une cigarette au bec, un homme arriva en courant au loin, le visage dégoulinant et l’air déterminé à arriver le plus vite possible. D’un bond agile, Kansei effleura un toit et attérit plus ou moins face à lui, sa large dextre se posant sur son épaule. De son ton monocorde habituel, il chercha dans ses yeux la réponse à la question qu’il posait oralement ; à savoir qu’est-ce qu’il tenait à apporter si vite. À la vue du visage de l’illustre Nara et de la connaissance de son rôle, il ne tarda pas à baragouiner, très heureux d’avoir de quoi soulager son fardeau avant de partir à la recherche de Kôsuke.

L’espace d’un instant le marbre de son faciès se fissura devant une telle révélation. L’Ombrageux comprenait bien la hâte de la situation, mais le voir agir si tôt provoqua autant la curiosité du Lieutenant que sa fougue à en vouloir plus.

Ni une ni deux, il se hâta vers la salle d’interrogatoire proche de l’entrée de Urahi où l’attendait visiblement sa consoeur Chôkoku et l’inconnue du Nuage. Pour venir ainsi cracher à l’ennemi historique une telle vérité, elle était folle ou bien déterminée à être acceptée parmi eux. En tant qu’ex-Kumojin, il était bien placé pour démêler le vrai du faux. Sur place, il donna un nom à un des gardiens inscrit en amont sur un petit papier. Ils avaient besoin de quelqu’un qui y voyait clair, au cas où. Il exhorta à faire attendre ladite personne dehors jusqu’à son signal s’il la trouvait à temps.

La porte craqua et Kansei s’infiltra dans la pièce d’une démarche avec autant de flegme qu’à son habitude, se contentant pour l’heure de ne pas dire mot et de s’installer adossé à un mur, ses yeux anthracite fixés sur l’interrogée sans un regard pour Tomoe.

Il attendait qu’elle réponde ; il ne doutait pas de l’intelligence des questions mises en porte à faux ici.

L’homme inspecta chacune de ses ridules, chaque expression que son visage voulait bien transmettre. Chaque mouvement de ses lèvres. Puis son regard vascilla vers celui du Mamba qui l’accompagnait. Il était véritablement magnifique.



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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Jeu 2 Juil 2020 - 15:04
Interrogatoire

Assise dans une salle, en compagnie d’un des soldats, en train d’attendre l’arrivée d’un haut gradé de l’Empire. L’attente était assez longue, après tout, ça ne doit pas toujours facile d’en trouver un. Comme n’importe quel Shinobi, même les soldats, peu importe leur rang, doivent avoir des missions ou pas mal de boulot, voire même, une vie privée. Medyûsa ne s’attend pas à voir Hanae, la rousse n’est pas au courant de sa venue et la dernière fois qu’elle l’a vu, ce n’était qu’une soldate. Peut-être qu’après tout ce temps, la Sendai est devenue lieutenante, qui sait. Enfin, tout comme les grades Shinobi, ça ne doit pas être facile d’avoir une promotion. La rousse est récente dans l’armée enfin ce n’était pas son affaire. Pour l’instant, elle devait se concentrer sur autre chose. Sa main caresse la tête de Reiketsu, ce dernier était tout de même inquiet. D’ailleurs, c’est bien la première fois qu’elle est en compagnie d’un autre serpent, depuis si longtemps. Le temps passe assez vite avant de voir la porte s’ouvrir et qu’une silhouette se démarque de toute chose dans cette pièce. Une femme, brune avec un air peu commode. Cela dit, si le soldat lui a donné la raison de sa demande, il y avait de quoi l’air. Elle se présente comme étant la lieutenante Tomoe et on lui avait bien fait part de sa demande. Avant de pouvoir débuter la discussion, la femme aimerait l’identité de la blonde de lui donner un peu plus de détails sur ce qui s’est passé avec Hokazuka Rie. Rien que le regard de la femme en direction du Mamba Noir ne pouvait pas tromper la Yasei. Tomoe avait reconnu Reiketsu et inversement pour le reptile. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer et maintenant, plus question d’attendre un autre soldat. Au pire, Tomoe pourra rapporter ce qu’aura dit Med, aux autres gradés de l’Empire.

Avant de pouvoir prendre la parole, Medyûsa laisse Tomoe donner l’ordre au soldat, d’aller chercher un autre Lieutenant ou un certain, Kaguya Kosuke. Ce Kosuke devait être bien gradé pour le démarquer des autres lieutenants, un capitaine, sans doute. Après que le soldat soit sorti de la pièce, la blonde porte son regard sur la brune avec un léger sourire. « Je vous aime bien, vous avez un sacré caractère, ça peut se voir dans votre regard. Cela dit, je ne suis pas venue jusqu’ici pour vous complimentez » Dit-elle avant de prendre un air sérieux avant de voir un homme entrer dans la pièce, un autre lieutenant ou peut-être un capitaine, qui sait. Peu importe, ça ne changeait rien. « Je m’appelle Medyûsa, je suis une ancienne Kumojine, une Genin. Mon nom de famille…euh…j’en ai plusieurs, Yasei, Gorgone ou Kiriyama enfin peu importe. Medyûsa fait toujours l’affaire. » Elle pose ses mains sur la table, pour démontrer qu’elle ne fera rien d’hostile et ne tentera rien. « Il y a deux jours, j’ai décidé de quitter Kumo pour rejoindre l’Empire en demandant à Dame Rie si je pouvais l’accompagner jusqu’à Urahi. Elle a accepté de m’y conduire. Il y a quelques heures, dans la matinée, on est partie de Kumo ensemble vu qu’il n’y a pas de Raikage et qu’on ne m’a rien refusé pour mon départ. En soi, Uzumaki Sazuka, l’autoproclamé Yondaime Raikage avait accepté que ce qui croit aux paroles du porte-parole de l’Empire le suit. Pas de délai imparti pour que cet ordre s’estompe. Enfin bref, on a voyagé jusqu’à un petit village pour aller dans une taverne afin de s’hydrater et manger un peu avant de reprendre la route. » Dit-elle avant de prendre une légère pause. Autant être franche avec eux et ne rien cacher, ça ne servirait à rien. « En sorte de la taverne, prêtes pour reprendre la route, on tombe nez à nez avec Sairyo Hiko qui semble être devenue un ninja de Kumo, je l’ai vu, il y a deux jours à une assemblée pour parler de l’avenir du village. Ce dernier ne semblait pas ravi de nous voir hors des murs de Kumo, surtout moi. Pourquoi ? J’ai fait partie pendant un petit temps de la Résistance Kumojine. Et avant que vous me posiez trente questions là-dessus, j’ai participé qu’à une seule réunion, c’était par rapport à vos départs de Kumo avant que vous rendiez la liberté à Kumo, c’est tout. De base, j’y étais pour les garder à l’œil, voire s’ils ne tentaient rien de fou contre les civils ou innocents, même parmi vos troupes. »

Elle les regarde un par un avant de laisser Reiketsu venir sur ses épaules. De là, elle reprend la parole. « J’ai juste répondu aux interrogatoires d’Hiko pour mes raisons de mon départ de Kumo pour Urahi. Et ensuite, on a été interrompu par l’Homme au Chapeau, ce fameux criminel hautement recherché par tout le monde. J’ai été surpris de le voir dans un petit village, perdu dans la campagne Kaminarijine. Ce dernier semble chercher des réponses à des questions, il n’a pas dit ce qu’il cherchait ni rien d'autre. Hormis le fait que Kumo ou l’Empire, ça sera bientôt sans importance, ce que je conclus qu’il souhaite détruire Kumo et Urahi. Ah et, c’est lui qui a kidnappé Hokazuka Rie et il a aussi attrapé Sairyo Hiko. Je ne sais pas comment il a fait ça, ça s’est passé en une fraction de seconde, en un mûdra, ils avaient disparu, me laissant seule avec Reiketsu dans ce village. » Finit-elle d’un air encore étonné par cette technique. « Je ne sais pas ce qu’il a utilisé comme technique, du Genjutsu, un Kinjutsu peut-être, je ne sais pas, mais ce type m’a fait froid dans le dos, rien qu’avec sa simple présence. Et croyez-moi, j’ai déjà frôlé la mort, mais lui, c’est la Mort elle-même. » Finit-elle en soupirant caressant la tête du serpent de Rie. « Ah oui, j’ai aussi prévenu Kumo, afin d’éviter tout problème avec eux. J’aimerais éviter tout conflit inutile entre deux nations, sachant que vous êtes innocents, l’un comme l’autre pour leurs disparitions. Au-delà de cela, j’ai tout dit, je me suis empressé de venir jusqu’ici pour vous prévenir de la disparition d’Hokazuka Rie et d’une potentielle attaque de cet homme contre Urahi et Kumo. Vous pouvez me sonder l’esprit ou autres, je ne vous ai pas menti. Après tout, mon but est de rejoindre vos rangs en tant que soldat et j’aurais aimé revenir avec Rie pour qu’elle me présente à quelqu’un pour ça. J’espère que rien ne lui arrivera, c’est une bonne personne, je l’aime bien. » Finit-elle en regardant tristement Reiketsu.

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Shinrin Hanzo
Shinrin Hanzo

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Jeu 2 Juil 2020 - 18:40
Une douce brise planait aujourd'hui sur la capitale. Une brise légère mais porteuse de tragédie. Il y avait des atmosphères comme ça qui vous grise, des légers vents qui crient mauvais augure tandis que les feuilles errantes laissent entendre leur léger bruissement au gré du terrain.

Malgré le tumulte de la foule aux portes de la capitale, cette journée aurait pu être calme pour le jeune Hanzo qui rentrait de récolte. Il n'avait pas d'assignation aujourd'hui, alors c'était tout naturellement qu'il s'en était allé cueillir de la résine de pin qu'il contenait dans son seau de cyprès. Un fagotin de bois ornait également son dos, symbole d'un labeur miséreux mais honnête ; lorsqu'il s'agissait de ses petits plaisirs pédestres, le jeune Shinrin était simple.

Ses pas le rapprochaient lentement de l'arche tandis qu'il observait cette pressée kunoichi qui causait la débâcle. Les mots de cette dernière était telle une ribambelle de mystères. 'Hokazuka Rie ?' Ce nom n'était pas familier du jeune homme. A la différence de ses paires, il n'avait quitté son clan que très récemment pour rejoindre les rangs de l'empire, et c'était avec une insouciance sans pareille qu'il n'avait pas été curieux quant aux évènements et aux autres choses qui composaient l'empire. Sa connaissance se limitait à la simple géographie de ce monde, tout son temps libre était quant à lui consacré à son art et sa maîtrise. Mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres, aujourd'hui il pouvait directement lire dans le visage de la jeune femme l'expression d'un désespoir sans nom ; et ça, ça lui attisait son attention. Alors il restait là, à quelques mètres, suffisamment quiet et indifférent pour en devenir presque invisible parmi la plèbe.

Il observait les soldats faire des va-et-vient, ne manquant pas de noter l'introduction de la kunoichi inconnue et du lieutenant Nara qu'il connaissait déjà. Laissant à terre son butin forestier, il talonnait alors ce dernier, profitant de sa hâte pour le précéder telle une ombre, feignant devant les autres gardes d'être son acolyte. Le symbole du clan Shinrin sur l'épaule, son assurance, et le léger foutoir de la situation suffisaient alors pour que cela passe crème, et l'emmène au pas de la porte qui était restée légèrement entrouverte.

Il ne pouvait pas observer de ses yeux la situation, mais adossé au mur, son oreille portée vers la pièce, il pouvait tout de même satisfaire son appétence nouvelle.

'Elle veut devenir soldat de l'Empire ? Medyûza ? Uzumaki Sazuka ? Dame Rie ? Sairyo Hiko ? Tant de noms qui ne lui évoquaient rien. Alors il prit note, feutre en main, dans son sordide carnet d'inspiration qui servait aujourd'hui de dépositoire. La femme était bavarde, pas autant qu'une poissonnière d'Urahi mais suffisamment pour qu'il délaisse la qualité de sa calligraphie au profit d'un gribouillage à peine lisible.

'L'Homme au chapeau ?' L'édification de ce sobriquet interloquait Hanzo tant l'énonciation de ses intentions semblait inconcevable. 'Détruire Kumo et Urahi ? Emporter deux ninjas d'un seul mudra ?' D'aucuns n'auraient parler de la sorte s'il n'y avait pas une appréhension réelle quant à l'individu. Bouillonnant de stupéfaction, il comprenait alors que sa paresse habituelle lui avait cacher cette facette surprenante d'un monde en pleine évolution. Alors il continua son écoute attentive, marginant leurs propos, tournant la page et griffonnant de plus belle. L'heure n'était plus à l'inertie.

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Joo Jun
Joo Jun

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Jeu 2 Juil 2020 - 20:44
Rie.

Non, pas maintenant pas comme ça. Pourquoi le nom de son ancienne supérieur hiérarchique semblait résonner partout autour d'elle, pour la première fois de sa vie depuis son allégeance à l'Empire le long de son épine dorsale, un drôle de sentiment la fit trembler comme si subitement la température chutait drastiquement. La première réaction fut de pousser tout ceux se mettant sur son passage, en grognant et en beuglant comme à chaque fois qu'elle perdait le contrôle fragile de son tempérament colérique. Elle n'était pas n'importe qui, elle avait fait ses preuves et était l'unique membre encore active de l'ancienne unité du protectorat. Le porte-parole de l'Empire lui avait assuré que Rie était en vie, et qu'elle s'occupait de la transition de pouvoir entre Empire et village caché de la foudre. En elle, ses veines, ses tempes et chaque articulations de son corps cédèrent bientôt à la colère, exposant ainsi les malheureux à des coups de coudes et des manchettes lorsqu'ils tentaient de la ralentir ou de la calmer. L'on lui donna bien vite l'endroit ou était interrogée celle qui avait ramené les prétendus informations, ce n'était pas son travail de l'interroger.

Certains avaient été plus rapide, dans la pièce lorsqu'elle y entra seul le visage du Nara fut celui qu'elle reconnue. Avec autant de self-contrôle que possible, poliment elle salua l'autre membre du Teikoku présent avant de s'adosser contre la porte en allumant une cigarette. Un autre regard vers son camarade et allié ombreux avant de lever doucement sa main droite, les iris rubis fixés vers le sol. Sa mâchoire bloqué par la colère, la força à souffler un moment avant de prendre la parole timidement mais le ton était froid et emplie d'une haine qu'elle ne dissimulait pas.

-Vous souvenez vous de ses propos exact, si échange il y a eu. Toute précision est la bienvenue quand aux éventuels paroles, si d'aventure votre mémoire ne vous joue pas des tours.

Elle reprit son silence inquiétant, faisant disparaître en une fraction de secondes l'ensemble de sa cigarette avant de l'écraser ses bottines cloutés. Ce qui importait portait le nom de l'Hokazuka, les tenants et aboutissements du reste ne comptaient pas, Kôsuke devrait s'expliquer si d'aventure il devait rejoindre la réunion de ce que pensait être des gradés, l'armée entière et sa hiérarchie restait un mystère pour ce qui était pourtant parmi les premiers véritable Lieutenants de l'Empire. Mais si l'autre femme était là, c'était que sa parole et son rôle comptait sans doute plus que celle de l'ancienne errante. Pour cette raison, celle possédant le savoir des guerriers du fer ne fit rien d'autre que de contenir sa haine et ses pulsions. Kansei était dans la pièce, faire bonne impression et continuer sur la nouvelle image qu'elle renvoyait était la priorité.

Des regrets? Non assurément pas, mais tout comme Jun avait été l'unique personne à prévenir la Régente quand à une révolte Kumojin lors de la disparition de Shikarin, elle l'avait également prévenue qu'à force de prôner la paix et la diplomatie viendrait un jour ou combattre deviendrait nécessaire. Même une Divinité pouvait être abattue ou moins saigner, l'autre question était comment retrouver la Régente, vivante si possible. Personne ne savait, et ne saurait sans doute jamais ou elle avait été emmenée. Mais cela ne valait-il pas le coup d'envoyer quelques membres de l'Empire doué en sensorialité? Kansei ou l'autre membre présente, penserait probablement à ça également. Ou bien était-ce l'esprit tourmenté de la balafrée qui réunissait sous la pression et l'incompréhension des solutions dans l'immédiat. Mais il fallait faire quelque chose, attaquer Hi?

Ce serait la première et dernière erreur de celui portant un couvre chef, même sans Empereur, même divisé. Même ayant perdue une province et un protectorat, même ayant perdue une ancienne Régente. Même alors que le destin semblait s'acharner sur la nouvelle faction du monde shinobi, rien plus rien comme faiblesse ne serait ouvertement montrée au monde extérieur. L'Empire avançait, progressait et ses éléments aussi, ils n'étaient plus une poignée, délaissé du poids de la foudre, désormais tous se concentreraient sur le futur et l'avenir. Qu'importe la menace, rien ne saurait épargné ceux se mettant sur le chemin des justes et valeureux guerriers du Teikoku.

La Volonté du feu consumerait le Yuukan.
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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Jeu 2 Juil 2020 - 23:32

La messagère aux portes du FeuTout début printemps 204.

Maintenant que Tomoe se retrouvait en tête-à-tête avec la blonde qui avait au moins réussi à avoir un traitement atypique pour son arrivée à Urahi, la lieutenante en profita pour vérifier du regard chaque parcelle de sa silhouette. L’imperturbabilité dont elle faisait preuve était à en faire froid dans le dos pour certain. Mais dans le cas de celle-ci la flatterie fut de mise. Espérait-elle avoir l’Explosive dans sa poche de cette façon ? Non, et heureusement car elle sembla recouvrer le sérieux de la situation.

Aussitôt avait-elle envoyé le soldat à la recherche d’un de ses homologues hiérarchiques que l’un d’eux pénétra dans la pièce prévue pour l’interrogatoire de celle qui venait délivrer bien plus qu’un message. Du moins si la véracité de ses dires étaient vérifiables. Celui qui avait été intercepté était loin d’être inconnu de la Chôkoku. L’Ombrageux que la brunette avait pu suffisamment jauger pour savoir qu’il était tout à fait compétent pour collaborer avec elle dans le but de déceler le vrai du faux. Toujours aussi silencieux, il ne sembla pas vouloir se prononcer tandis que l’autre jeune femme reprit son histoire.

Medyûsa. Une ancienne kumojine qui certifiait avoir demandé exil auprès de l’Empire afin de rejoindre leurs rangs et servir dignement en tant que soldat. Ajouté à ceci l’aveu d’avoir participé à au moins une réunion de la Résistance qui avait tant mis de bâtons dans les roues du Protectorat. Déjà en cet instant, Tomoe ne put masquer un air méfiant et l’un de ses sourcils se haussa mais sans la couper, elle la laissa poursuivre. Ses explications des plus précises sur son départ des Nuages avec Hokazuka Rie en personne étaient en toute somme cohérente. Le récit tenait la route, pour sûr. Malheureusement pour elle, la Teikokujine n’était pas du genre à faire confiance à la simple parole d’une inconnue. Or la présence, et surtout la certaine… Familiarité ? Que le reptil semblait avoir avec cette Yasei, ou Gorgone, ou Kiriyama la mettait à l’abri des premiers soupçons qui pouvaient être évoqués. Si elle avait été hostile, ou avait quelque chose à voir avec la disparition de l’ancienne Régente, le Mambo noir ne serait sûrement pas aussi amical avec cette-dernière. Pourtant cela ne répondait pas à toutes les questions qui commençaient à émerger dans l’esprit de la Chôkoku.

Cependant, la concentration que Tomoe mettait à garder d’un bout à l’autre le fil de ses mots fut alors prise d’un net intérêt lorsqu’un nom des plus reconnus dans l’esprit de l’ex-Capitaine d’unité. Sairyo Hiko ? Il était donc retourné dans les rangs de Kumogakure. Ce n’était pas si étonnant maintenant que le village caché avait recouvré son “indépendance”, mais la confirmation que Medyûsa apportait là n’était pas de trop pour la Chôkoku. C’était pour elle une précieuse information qu’elle prenait soin de garder en tête. Déjà là elle s’était emmurée au creu de ses pensées pour songer à ce dernier et à ce que son retour pouvait signifier. Si Kôsuke avait prôné la paix entre leurs peuples respectifs, il n’en était pas aussi évident pour l’Explosive. Elle avait assurément encore en travers de la gorge la traîtrise du jeune garçon, et surtout la violence qu’il avait fait preuve dans le but de les tuer, tous les trois. Un acte démesuré qui ne pouvait, pour Tomoe, pas être pardonné, ou oublié. Elle déglutit légèrement au moment où elle sentit même son poing gauche se resserrer et lança un regard au Nara qui devait lui aussi ne pas rester de marbre à l’évocation de son ancien élève. Et ce malgré les apparences qu’il allait assurément s’évertuer à garder impassible, Tomoe savait qu’il en serait affecté.

Dans le même temps, et bien trop absorbée par ses propres interrogations au fil du récit de la Kumojine, la porte sembla s’ouvrir et se refermer aussitôt. L’odeur de tabac qui venait de l’entrée ne réussit même pas à sortir la Chôkoku de son mutisme temporaire. La blonde qui était à présent observée par pas deux, mais trois impériaux reprit le fil de son histoire et ce ne fut qu’à l’annonce d’un nom aussi improbable qu’il n’était dangereux pour le Yuukan entier que Tomoe sembla reprendre la voie de la circonspection. Cette fois-ci, Tomoe se décida enfin à prendre une chaise pour s’asseoir et, plus sérieuse encore, elle acceptait en âme et conscience que cette nouvelle que Medyûsa était venue dévoiler à l’Empire du Feu prenait immédiatement une ampleur des plus grande, et la crise que cela signifierait s’il s’avérait qu’elle disait vrai, serait des plus inédite pour leur nation, ainsi que toutes les autres.

A peine la blonde eut terminé son histoire que Tomoe lança un regard franc et insistant au Nara. Elle savait qu’il saurait lire dans ses deux iris sombres la gravité de la situation si et seulement si tout ceci était vrai. La lieutenante de l’Unité Territoriale se replongea un instant supplémentaire, se perdant de nouveau dans le récapitulatif de tout ce que l’étrangère avait étalé aux gradés de l’Empire. Il y avait beaucoup d’informations là-dedans. Tout était si bien ficelé… La demande évoqué ne fut qu’à peine entendue par la brune qui, heureusement, n’avait toujours pas fait attention à la jeune femme près de la porte. « Ton histoire tient assez bien la route Medyûsa. » Déclara-t-elle d’un ton d’abord calme bien qu’il n’en était pas moins austère. Semblant réfléchir à chacune de ses phrases, ce ne fut qu’une petite seconde plus tard que l’Explosive reprit. Inutile était d’y aller avec des gants. « Mais tu te doutes bien qu’avec le passif entre notre Empire et le village caché dont tu faisais partie, je ne peux me permettre de faire confiance en ta simple parole. » Tomoe décidait donc d’y aller franc jeu sur ce coup. Si la Gorgone n’avait pas menti, alors elle n’avait rien à craindre à ce propos. « Néanmoins... » Et cette fois, la Chôkoku s’en remit à Kansei en lui adressant un coup d’oeil afin qu’il la soutienne et y ajoute sa réflexion. « L’implication prétendue de l’Homme au Chapeau, j’ose espérer que tu n’irais pas inventer pareille information aussi alarmante, alors à ce propos je veux bien te croire. Concernant l’enlèvement de Rie et l’ennemi public numéro un, nous devons agir vite. » Cette dernière remarque était bien plus en direction de Kansei -ainsi que Joo Jun encore postée à l’entrée.

Alors que Tomoe détourna finalement totalement sa sollicitude vers son alter-ego hiérarchique. « Il faut prévenir Kôsuke. Et.. Par hasard tu n’aurais pas dans tes nombreux amis quelqu’un qui pourrait nous assister pour que nous vérifiions la véracité de ses dires ? » Sembla-t-elle ironiser malgré la situation. Pourtant sa demande était réelle et on ne peut plus sérieuse. « Nous ne pouvons pas passer à côté du potentiel danger qui incomberait Hokazuka Rie et même si la vérification prendra un peu de temps, nous ne pouvons pas attendre, car si tout est vrai, nous aurons les conséquences de tout ceci sur la conscience. » Ce fut en cette instant qu’une lueur capta tout juste le regard de la brune qui tourna son regard sur la jeune femme qui était toujours adossée à la porte. L’air à la fois contrarié et surpris, elle s’arrêta là pour venir demander à celle-ci : « Qui es-tu ? »

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Nara Kansei
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Lun 6 Juil 2020 - 17:27




L'Orage et le Feu


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Toujours posté de la même façon, Kansei ne broncha pas quand Jun pénétra dans la pièce, bien qu’elle affecta son flot de pensée déjà bien occupée à la dissection des informations que la Yasei distillait avec une maestria cert aine. Son récit était clair, bien amené et surtout bien construit. Il paraissait difficile à croire tant elle n’hésitait pas ; mais elle avait eu le temps de se calmer et de ne pas raconter à chaud son expérience le temps du voyage alors il écarta la théorie du mensonge bien instrumentalisé un instant.

À la mention d’Hiko il n’en parut rien mais Tomoe avait bel et bien raison. Le garnement n’avait de cesse que de faire incursion dans son anamnèse et il fallait bien croire que les graines qu’il avait aidé à s’épanouir devenaient des ronces qu’il ne pouvait plus ignorer. À son coup d’oeil il se contenta de raffermir ses traits, comme une réponse implicite sur la future marche à suivre. Il connaissait le penchant revanchard de la Chôkoku, autant envers Iwagakure no Satô jadis que pour le garçon à la tignasse lactescente depuis son attaque à la réunion.

Une odeur le dérangea quand la porte s’entrouvrit. Celle de la cire d’abeille et du bois, celle-là même qu’il avait pu expérimenter peu de temps auparavant. Qu’à cela ne tienne, dans la commissure de la porte, il ne tint pas rigueur à l’ombre qui semblait bloquer le peu de lumière pouvant rentrer. Il laissa aussi Jun poser sa question. Mais quelque chose le taraudait, aussi il resta encore un peu de marbre et laissa Tomoe mener son interrogatoire.

« J’ai du mal à imaginer un monde où tu viendrais déblatérer de tels mensonges en sachant les conséquences de ces derniers, alors pour l’heure, je vais agir et converser en prenant en compte le fait que tu es bel et bien honnête. » Il détacha son dos de la pierre et du bois d’une seule impulsion pour se retrouver droit, sa stature et sa taille le faisant surplomber le début d’assemblée.

« Quand elle aura répondu à ta question, Jun, je t’invite à te rendre au Palais Impérial et à en informer Kôsuke en personne avec ce que tu auras entendu. Il te donnera la marche à suivre. Salue Hanzô de ma part. » Ainsi il joignait l’utile à l’indispensable. Son regard, malgré qu’il soit son égal hiérarchique ne laissait pas de place à une invective. Là dans le brasier de l’anthracite de son regard, tout laissait à penser qu’il l’exhortait à obéir et à ne pas faire des siennes. Il misait sur Jun pour ne pas faire de vague car il n’y avait effectivement pas de temps à perdre en tergiversations.

Ensuite il se tourna vers la brune. « Cela viendra ensuite pour l’heure, traitons la en invité et non pas en possible coupable. L’heure n’est pas aux soupçons. » Tout dans son faciès transpirait une certitude implacable et la menace de la punition adjointe aux entourloupeurs. Medyusa parlait de l’ancienne Régente de Kumogakure et donc par extension d’une Capitaine et ce n’était pas là sujet à fabuler.

« Avez-vous des connaissances dans l’Empire lui-même ? Une personne qui pourrait corroborer votre honnêteté ? On pourra au besoin le ou la dépêcher en temps que tuteur temporaire le temps que la lumière soit faite sur cette affaire.
Si je ne m’abuse, vous nous avez dit tout ce que vous saviez ? Dans ce cas, je ne vois pas de raison pour vous soustraire à la Capitale beaucoup plus longtemps. Pour ma part je préconise une surveillance sur votre personne et la mobilisation de nos ressources pour confirmer votre récit pour agir en conséquence.

Ceci fait, nous déclencherons le sauvetage ou la récupération de la dépouille de Rie-san.
» Kansei n’était pas dupe. Peu de shinobis pouvaient se targuer d’être dans les petits papiers de l’Homme, et encore moins survivre en étant mis face à lui avec des convictions différentes ; et de ce qu’il savait de l’Hokazuka, elle n’était sûrement pas le type de femme à ployer l’échine.


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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mar 7 Juil 2020 - 11:57
Liberté sous surveillance ?

Dans la salle d’interrogatoire où elle avait été placée, en attendant l’arrivée de haut gradé. En quelques minutes, il y a eu plusieurs personnes qui sont entrées, la première a été une femme qui ne semble pas fort amicale. Enfin, elle joue tout de même son rôle de Lieutenant et avec ce que la blonde avait pu dire comme information, c’était tout à fait normal. Cela étant, elle n’a pas été brusque ni méchante en soi, c’est son regard qui n’était pas réellement amical et qui en disait long sur sa personne. Cela plaisait à l'ex-Kumojine. Un homme entra dans la pièce afin d’écouter l’histoire en détail de Medyûsa. Lorsque Med pense que toute personne nécessaire était présente, elle se met à dire tout ce qu’elle savait, commençant au début. Il était nécessaire de leur dire pourquoi elle se trouvait avec Rie, seule, dans ce voyage jusqu’à Hi no Kuni afin de se rendre à Urahi. La kunoichi ne pouvait pas leur mentir et elle n’était pas venue pour cela. L’homme au Chapeau est quelqu’un de très dangereux et la Hebi l’avait ressenti au plus profond d’elle-même. De plus, Reiketsu semblait un peu triste de la disparition de sa maîtresse et la Yasei appréciait un peu Rie. Pas très bavarde, mais sympathique quand même pour avoir accepté sa requête, sa demande d’asile. Durant son monologue, assez long et détailler pour ne rien oublier. Une odeur de tabac se fait sentir dans la pièce, mais la jeune femme continue de tout raconter à Tomoe et à ceux présent. Cela avait duré quelques minutes avant que Med ait fini de tout dire. Maintenant, elle allait voir ce qu’ils comptaient faire ou dire, mais elle allait se montrer patiente. Ils avaient sans doute des questions à lui poser, qui sait.

Tomoe s’était permise, durant le monologue de Medyûsa de s’asseoir en face d’elle et de se montrer un peu plus sérieuse. Maintenant, elle allait prendre la parole, même si l’une de ses collègues s’est permis à le faire avant elle. Cela dit, Tomoe est la première arrivée et pour le moment, elle avait le monopole de la situation. La blonde se concentre tout d’abord sur la brune en face d’elle. Selon elle, l’histoire de l’ex-Kumojine tient la route, mais avec le passif entre le Teikoku et Kumo, Tomoe ne pouvait pas lui faire confiance rien qu’avec sa parole, surtout venant d’une inconnue. « Je comprends tout à fait, Lieutenante, j’aurais agi de la même manière. » Répondit-elle. Cela dit, l’implication de l’Homme au Chapeau ne semble pas la faire douter. Au moins, là-dessus, la lieutenante semble la croire, car mentir là-dessus n’était pas très utile. Pour l’instant, Med ne dit plus rien et semble laisser les trois Teikokujin gérer de leur côté, à propos de ce qu’ils ont appris. Il est clair que la Yasei n’allait pas repartir libre comme l’air, après tout, elle était une Kumojine et une ex-membre de la Résistance. Cela dit, un homme semble prendre la parole disant qu’il avait du mal à considérer qu’elle était venue jusqu’ici pour dire des mensonges ou autres, pour le moment, il préférait croire qu’elle disait la vérité. « En effet, je ne serais pas venue jusqu’ici pour vous mentir, je ne suis pas folle à ce point. » Dit-elle d’un air sérieux. En effet, la blonde devait aussi répondre enfin à la question de cette Jun..La blonde regarde donc la fumeuse. « J’ai plutôt une bonne mémoire, mais on n’a pas eu le temps d’échanger quoi ce soit avec lui. Il semblerait connaitre Rie et Hiko ainsi que leur importance dans Kumo et au Teikoku, au point d’être capable de répondre à sa question. Mais comme dit, il ne l’a pas posé, il a préféré les emmener ailleurs pour être tranquille, je crois. Mais il m’a dit que Kumo ou l’Empire, ça n’aura bientôt plus beaucoup d’importance. J’émets l’hypothèse qu’il va chercher à vous détruire ainsi que Kumo, mais comment, je ne sais pas. Après ce n’est qu’une hypothèse, je ne lis pas en lui, peut-être que cela a un autre sens. » Répondit-elle à Jun.

Suite à cela, après avoir répondu à la fumeuse, Med reste assis et attend leur délibération par rapport à elle. Selon l’homme, il propose de la considérer comme une invitée et non, comme un possible coupable. C’était une bonne idée, car là, Medyûsa n’avait rien fait de mal. Cela dit, Tomoe semble avoir du mal, d’après ces dernières paroles surtout que Kumo et le Teikoku étaient encore en froid, il y a peu. Soudain, il se tourne vers la blonde afin de savoir si elle avait des connaissances dans l’Empire, une personne capable de corroborer de son honnêteté, ainsi il pourrait faire venir cette personne pour leur parler et d’en faire le tuteur de la Hebi. De plus, ils n’avaient plus aucune raison de la garder en ces lieux, mais pour la suite, elle sera surveillée. En plus, il préconise une mobilisation de ressources pour vérifier la véracité de son récit. Ainsi, ils pourront se mettre à la recherche de Rie, qu’elle soit encore en vie ou non. « Eh bien, je connais une des soldates de l’Empire, Sendai Hanae. Elle m’a convaincu de rejoindre l’Empire, il y a quelques semaines déjà avant son départ à Urahi disant que ses idéologies coller plutôt bien avec l’Empire. C’est ma petite amie. Et après une longue réflexion, j’ai décidé de venir rejoindre l’Empire, en croyant en ses paroles et le fait que vous avez libéré Kumo m’a donné encore plus l’envie de croire en vous. Et même après ce que je vous ai dit, vous préférez me libérer sous surveillance que de m’enfermer. Finalement, vous êtes plutôt bons. » Dit-elle. « Cela dit, si vous disposez d’un Yamanaka ou d’une technologie capable de savoir si mon récit est vrai. Je suis toute à vous. J’aimerais juste que vous regardiez que par rapport à mon récit, disons que je tiens à ma vie privée. S’il vous plaît. » Dit-elle laissant ses mains sur la table. « Mais je doute que pour me laisser partir sous surveillance, je devrais attendre l’autorisation d’un Capitaine ? Ou je peux partir dès matin ? Car, je n’ai nul endroit où vivre pour l’instant et j’aimerai trouver une auberge pour la nuit. S'il vous plaît.. » Demande-t-elle avec un léger sourire.

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Shinrin Hanzo
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Mar 7 Juil 2020 - 13:01
Une oreille fine et attentive aurait pu entendre la cacophonie de l'encre qui venait s'écraser sur le papier tant l'écriture du jeune homme se voulait graduellement de plus en plus indiscrète et indélicate. L'énergie qu'il portait à rester invisible décroissait tandis qu'il comprenait la portée des propos dans la pièce à côté. Il comprenait que son acte de fourberie n'avait qu'une piètre importance comparé à la gravité des faits exposés, et c'est avec un sourire narquois qu'il gloussa nerveusement suite à l'énonciation de son nom par le Nara. Le malin lieutenant était donc bien au fait de la présence du Shinrin.

Continuant ses esquisses, il ne tarda pas à laisser grandir en lui une certaine aigreur concernant la kunoichi interrogée. Celle-ci se sentait un peu trop à l'aise à son goût, prenant trop à cœur la charité de l'Empire comme si ses propos rendaient acquis la gratitude de ce dernier et son intégration dans les forces du pays du feu. Inepte pute... murmurait-il tandis qu'il franchissait le pas de la porte, révélant au grand jour sa présence.
"..."
Il ne mouftait point, se contentant de prendre appui sur la paroi de l'enceinte, son feutre toujours en main, activé à retranscrire ce qu'il pouvait. Il n'était pas un espion, et il comptait bien sur la sagesse de ses pairs pour comprendre cela. De même, il ne cachait également en rien son expression de dépit. C'était comme s'il était entré délibérément comme pour faire indirectement transparaître son antagonisme. Mais le simple soldat n'avait aujourd'hui aucun galon qui lui autorisait un quelconque avis, alors c'est en modeste scribe qu'il comptait contribuer.

'Mais un jour, tout ça changera' pensait-il, le regard ardant, émulé par la rogne et le fiel. Qu'il porte un couvre-chef, qu'il soit un confédéré de l'Empire ou un civil, il n'en avait cure. 'La marche de l'Empire est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'œuvre du Malin. Ignorant soit-il l'Homme au Chapeau ou le quelconque Shinobi qui, au nom d'un dessein quelconque portera atteinte au pays de feu, car il deviendra alors l'objet de mon courroux ineffable. J'abattrai alors sur eux la loi du Talion, la sinistre rétribution d'un acte égaré et inconsidéré. Et ils comprendront tous le châtiment de ma 'Divine comédie', sur eux s'abattra la vengeance de tout un peuple. Au nom des Kami d'ici ou d'ailleurs, je le jure'.

Résumé:
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Joo Jun
Joo Jun

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Dim 19 Juil 2020 - 6:33
-Je connais pas de 'Hanzo' Kansei. J'enverrai un clone cela te suffira, merci pour vos réponses. Vous souhaitant l'éventuelle bienvenue dans nos rangs.

Elle s'inclina, hochant légèrement la tête en guise de respect. Ils étaient au même niveau, et tant que l'autre n'était pas capitaine, l'amitié s'arrêtait là ou commençait l'autorité. Ainsi résumait naturellement la situation, elle ne connaissait guère de Hanzo et son cercle de connaissances lui suffisait. Ignorant superbement l'autre femme puisque Kansei avait probablement répondue à sa question et que le temps de chacun semblait compter. Avant de retourner dans un sommeil léthargique, un léger regard en direction du serpent le compagnon de l'Hokazuka. La mort probable de la Régente lui apparaissait maintenant comme une possibilité plus que certaine. Mais la résilience de cette pacifiste convaincue, d'aucun dirait naïve ou même bête pouvait jouer pour elle. Cela laissait un vide, et certainement un nouveau moyen d'effacer le passé de l'errante.

Chaque cycle se terminait par la disparition d'une personne, si elle n'était proche, importante et active dans sa vie quotidienne. Il y eu le rouquin, puis la Metaru et désormais même son ancienne supérieur semblait s'effacer, si elle n'était défaitiste il était marrant de voir que tous ceux qui la côtoyaient longtemps subissait ce destin. Avec un peu de chance, des membres de l'Empire feraient de même. Libérant ainsi une certaine aisance dans ses mouvements, comme l'avait fait Shikarin en mourants des mains de ce qui était probablement, des Kumojins en colère. Ou alors il avait prit des vacances loin de ce tumultes et de la vie politique sans goût des factions du Yuukan. Aucune ne semblait vraiment différente, et l'Empire ne devait certainement pas finir comme les villages dont la différence était la fierté des Hijins. La volonté du feu pouvait rapidement s'éteindre si la flamme n'était pas entrenue.

Sortant de la pièce, ne saluant pas celui qui attendait devant, elle effectua des mudras classiques et connus de tous. Avant d'envoyer une copie au palais et de s'enfoncer dans les méandres de Urahi. Il était temps de sortir de cette ville, possiblement de ce pays. Elle ne craignait pas les gens cachant une évidente calvitie sous un chapeau, en revanche combattre pour mourir n'était pas dans ses principes. Allumant une cigarette l'ancienne Kumojin haussa des épaules avant de retourner chercher sa disciple.

Les choses bougeraient, comme le roseau il fallait savoir s'incliner et suivre le vent. Pour rester en vie, s'entêter ne servait à rien.

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Chôkoku Tomoe
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Dim 19 Juil 2020 - 19:04

La messagère aux portes du FeuTout début printemps 204.

Il y avait très exactement deux sujets qui venaient s’entrechoquer au cours de cette discussion. D’abord la volonté de cette jeune femme d’intégrer l’armée impériale pour une raison aussi simple que… Une petite amie convaincante. Il était pour Tomoe nullement étonnant d’entendre les quelques expressions de la Yasei concernant l’Empire, leur accueil. N’était-ce pas là ce que la Régente -assurément en danger, morte ou vive- Hokazuka Rie avait pourtant tenté de faire entendre au peuple de la Foudre. Mais que trop peu d’individus n’étaient parvenus à accepter et entendre son appel à la paix, à l’entente mutuelle. Alors voir cette ancienne kumojine demander exil en terre du Feu paraîtrait évidemment pour une petite réussite dans les coeurs de certains. Pour Tomoe, cela n’avait pas plus d’importance que n’importe quel autre étranger qui souhaitait rejoindre les rangs. Après tout, elle-même était issue d’un autre pays, un autre village, de coutumes différentes.

L’Explosive se contenta d’acquiescer à la suggestion de l’Ombrageux. Elle ne partageait pas tout à fait son point de vue. Il était l’assurance. Elle était la méfiance. Si lui ne se faisait que peu de souci pour Urahi, émettant l’hypothèse que cette Medyûsa ne devait être condamnée à tort et sur des préjugés, la Chôkoku quant à elle aurait plutôt été d’avis qu’il en fusse autrement… Mais le Porte-Parole avait dû clamer à la bienveillance, à la protection des opprimés, celle offerte par une armée forte et indépendante. Et dès lors, cette blondinette était presque comme ceux-ci. N’était-ce pas cela qu’elle venait chercher après tout ? La lieutenante ne pouvait décemment rendre mensonge les quelques promesses clamées du Teikoku. Alors elle accéda aux propositions de Kansei. Non sans soupirer évidemment, et non sans un regard franchement dur à l’encontre de l’issue des Nuages. « Bien, soit. » Avait-elle seulement dit, songeant déjà à comment mettre cette surveillance en place, tandis qu’elle laissait finir son homologue et qu’elle observait le Shinrin pénétrer d’un air bien plus… Agacé.

Mais avant même de s’exprimer à nouveau, Tomoe ne put songer à ce deuxième sujet qui était alors penché dans -sûrement- tous les esprits. Hokazuka Rie. Si pour l’heure aucun des présents soldats ne pouvait se permettre de prendre quelconque décision à ce sujet, Kansei venait alors tout juste de suggérer à cette Jun, qui soit dit en passant n’avait pris la peine de répondre à la Chôkoku, mais cette dernière n’en avait que faire en ces instants où il était parfaitement inutile de s’offusquer. Son identité était même presque oubliée la minute suivante. Tout ce à quoi il fallait porter un intérêt était que la masquée porterait le message à Kôsuke si celui-ci ne pouvait se déplacer jusqu’au Pont.

La joyeuse assemblée dans cette pièce finalement close tandis que ”l’espion” avéré pénétra à son tour, prenant alors la place de Jun, d’une certaine manière. Tomoe le reconnaissais, et si Kansei avait eu le flair de dénicher sa position prise derrière la porte, l’Explosive n’en commenta pas davantage si ce n’était un regard longuement levé au ciel. Puis une idée la traversa. Et ce ne fut qu’en cet instant que la lieutenante de l’Unité Territoriale reprit ce pour quoi elle devait maintenant s’engager, d’une certaine manière. « Medyûsa, comme l’a dit Kansei, tu es admise au sein de la Capitale du Feu. Tu seras surveillée, autant que tu le saches, jusqu’à ce qu’Hanae soit revenue. » Cette fois-ci, Tomoe n’avait pas eu à revenir sur ces mots car l’évocation de la Sendai aux cheveux écarlates avait suffi pour que la Chôkoku remette un visage qu’elle n’avait pas oublié. Alors c’était pour elle que la blonde était venue ? Du moins ainsi demeurait l’avis sur la question d’une jeune femme qui pouvait comprendre dans un sens la décision de Medyûsa. La Tsuchijine avait autrefois quitté son pays pour suivre son mentor.« Il ne sera pas nécessaire d’attendre l’aval des Capitaines, je les en informerais moi-même. » Une affirmation qu’elle savait tout de même évasive, mais au moins chacun d’eux pouvait songer à quitter ces lieux.

Soudainement le visage de la brunette se mit à sourire d’une malice qu’elle n’avait encore que peu fait connaître à Kansei, et que Medyûsa pouvait dès lors rencontrer… Adressée vers Shinrin Hanzô, l’Explosive se leva de sa chaise en croisant les bras et dévoila enfin la petite lumière qui avait illuminé ses idées un peu plus tôt. « Comme tu as l’air de porter intérêt à cette affaire, soldat, alors je te demande d’être celui qui sera chargé de surveiller cette jeune femme. » Une diablerie dont elle aimait mêler à certaines de ses décisions. Si le jeune homme semblait aussi austère que la Chôkoku à son arrivée en ces lieux, alors cette-dernière récupéra un peu plus de sérieux, perdant un peu son rictus satisfait pour un air bien plus stricte et un poil menaçant. « Tu devras t’assurer jusqu’à nouvel ordre qu’elle ne soit pas une menace pour Urahi et le Pays du Feu. » Elle fit une légère pause pour relâcher un petit soupir et tourna son regard vers Medyûsa, mais toujours en adressant ses mots au soldat masqué. « Mais aussi que rien ne lui arrive à elle non plus. » Tomoe avait été on ne peut plus claire. Elle ne souhaitait pas que de nouveaux drames ne se passent au sein de l'Empire. Et encore moins si cette jeune femme désirait véritablement s'ajouter à l'armée impériale.

« Ainsi, nous attendrons que Sendai Hanae se porte garante pour toi, mais tu pourras circuler au cœur de la ville, avec Hanzo pour te surveiller, j'espère que tu n'y vois définitivement pas d'inconvénient. » De toute façon, le regard aigre de Tomoe était suffisamment compréhensible pour y lire qu'elle n'avait pas d'autres choix si elle désirait vraiment être admise. La lieutenante semblait dès lors avoir pris en partie à charge cette entrée et était bien décidée à garder un œil sur les rapports que le Shinrin pourrait lui faire au fur et à mesure. Il était hors de question qu'elle s'avère être un danger pour l'Empire. Mais pour l'heure il était difficile d'en dire ou faire davantage. Alors elle les salua d'un geste de la tête, insistant même à l'encontre d'Hanzo pour être bien sûr que ses ordres avaient été bien entendus. Enfin, la brune ne se retourna pas et quitta le lieu avec pour objectif de prévenir la haute instance impériale présente à la capitale.

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La messagère aux portes du Feu [Pv : Teikoku]

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