« Nous l’avons fait venir, Maître Genji. Devons-nous la faire patienter à l’extérieur ? » S’enquit l’une des servantes des Asaara.

L’enfant des sables mit un certain temps avant de se retourner, le temps de finaliser ce qu’il était en train de faire.

« Non. Faites-la entrer. » Ordonna -t-il.

La jeune femme s’exécuta, tandis que le fils du désert se retourna vers son bureau. Il mit alors un peu d’ordre parmi toutes les paperasses qui trainaient, allant jusqu’à même accrocher la dernière la carte sur laquelle il bossait parmi les autres. C’était encore loin d’être parfait, mais tout prenait forme, petit à petit. Il soumettra toutes ses idées à Kuuli lorsqu’il sera prêt. Bientôt.

Pour l’heure, il devait s’entretenir avec Fuu, une de ses cousines, qui entrait justement dans la pièce. Genji ne savait pas beaucoup de choses sur elle, ni sur ses autres cousins, puisqu’il avait toujours vécu en marge de son clan, avant de rejoindre la rébellion qui avait aujourd’hui hisser Kuuli à la tête des Asaara. Il n’avait désormais aucune raison de bouder les siens, et il avait même tout intérêt à s’approcher d’eux, même si cela s’annonçait quelque peu compliquer, notamment du fait de sa personnalité pour le moins complexe.

« Fuu. » Fit simplement, en guise de salutation.

Evidemment l’enfant des sables arborait son masque de fer, ni Fuu ni aucun de ses autres cousins, à l’exception de l’impératrice Kuuli, ne verrait son visage. Bien qu’étrange, les raisons étaient beaucoup plus profondes qu’on pourrait le croire.

Quoi qu’il en fût, il invita son hôte d’un simple geste de la main à s’asseoir. Ayant eu vent du rôle que jouait sa cousine auprès de la banque Sabaku, Genji s’interrogeait naturellement sur elle que sur la banque. Ainsi, il espérait obtenir quelques réponses, au moins celle de savoir qui était vraiment Asaara Fuu...

« Nous n’avons jamais eu l’occasion de discuter, et je crois que compte tenu des événements qui se profilent, nous avons tout intérêt à échanger quelques mots, pour le bien de chacun. » Lâcha -t-il, en se tenant débout, mains derrière le dos.

Il comptait bien aller droit au but. Les détours ce n’était vraiment pas sa tasse de thé.

« J’ai cru comprendre que tu entretenais des liens étroits avec la banque Sabaku. Qu’est-ce que cette institution représente pour toi, Fuu ? » Demanda -t-il, en allant droit au but, fixant sa cousine du regard.

C’était sa première interrogation. Les autres arriveront. La jeune fille était tout aussi libre de l’interroger ou d’aborder n’importe quel sujet qui lui tiendrait à cœur, car il s’agissait après d’un échange et non d’un interrogatoire.

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