Soutenez le forum !
1234
Derniers sujets
» Fangs & claws | Raizen
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyMar 5 Sep 2023 - 6:50 par Meikyû Raizen

» Dernier voyage solitaire vers l'avenir
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyLun 7 Aoû 2023 - 23:31 par Chinoike Katsuko

» AOS et son futur
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyVen 21 Juil 2023 - 3:05 par Yuki Misaki

» Higure Onkyou ✘ L'écho du crépuscule
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyMer 31 Mai 2023 - 21:17 par Zaiki Minako

» La Revanche d'Hayashi ? [Yamiko]
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyLun 29 Mai 2023 - 5:28 par Meikyû Raizen

» [Alerte] La Marée de Buntan
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyMer 24 Mai 2023 - 19:24 par Imekanu

» [Mission D] Stand en Péril [Ryuma]
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyMar 23 Mai 2023 - 16:40 par Nagamasa Ryuma

» [MinaYoshi] ✘ Carnet d'absence
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyDim 21 Mai 2023 - 15:08 par Unagi

» [Mission B] Subarashiiiii [Equipe Zenmetsu]
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyMar 9 Mai 2023 - 23:08 par Yuki Mamoru

» [Mission D] Théâtre du Silence [Kenpachi+Guest]
[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 EmptyLun 8 Mai 2023 - 14:27 par Ibara Keshi

Partagez

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père

Aller à la page : Précédent  1, 2
Aditya
Aditya

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 Empty
Mer 15 Juil 2020 - 16:15
Un soupir s'échappa des lèvres d'Aditya, discret, à l'image de la quiétude qui avait repris ses droits sous l’acropole sylvestre. Les doigts de sa main épargnée se muèrent sous le joug d'un mudrā unique, faisant jouer la lame le long de sa paume et éveillant la pouvoir renfermé au sein du sceau qu'il avait apposé plus tôt sur ce bras mutilé. Graduellement, peaux et chairs furent englobé d'un halo d’émeraude, entourés tel un cocon protecteur dont le seul but n'était autre que celui de reconstruire, souder, et panser les plaies laissées sur le chemin de l'épreuve. Il révélait, peut-être, son second don à l'esplanade ; mais face à des comparses auprès de qui il avait fait face au chef d'un ordre fanatique, il ne voyait plus rien à leur cacher.

Aditya avait toujours été un être limpide, aux volontés honnêtes et non-dissimulée. Un vœu de franchise, qu'aucun ne pourrait briser.

Il du cependant admettre qu'une pointe de déception cernait son cœur face au résultat, certes triomphant, que le Saint Père venait de formuler ; car aucune coupure ne s'affichait sur ses traits suffisants, ni aucune blessure n'avait percé son bras. Lui qui avait porté une poignée d'espoir dans la véracité de cette hypothèse, elle n'était qu'imagination.

Son regard se glissa sur la silhouette de la Sendai, où les quatre rouleaux trônaient, au creux de ses mains ; et, aussi naturellement que cela, un sourire se glissa sur son visage apaisé, malgré la douleur lancinante qui tiraillait son membre. Pendant quelques instants, il patienterait, jusqu'à ce que les chairs se soient reconstruites, que les nerfs éveillent une nouvelle fois le sens du toucher et que les os soient dépourvus des traces de lame implantés dans leur flanc immaculé. Ce ne fut que lorsqu'il fût certain de pouvoir mouvoir sa dextre sans peine qu'il lia à nouveau ses paumes ensembles, sous le joug d'un habituel mudrā du Serpent.

Et tandis que la fatigue cernait l'esprit de tous, hormis le Fanatique qui était bien trop éprit de son ego pour se rabaisser aux sentiments humains, que les souffles de ses comparses emplissaient l'espace dans l'attente de soins prodigués – certainement, car il avait remarqué les meurtrissures de tout à chacun – l’ascèse laissa sa paume épouser les contours des lames de bois à leurs pieds, et son chakra se déverser dans chaque parcelle qui constituait ce bâtiment.

Lentement, telle une nature s’éveillant de nouveau à la vie, son flux fit écho à son don sylvestre, soulevant les débris de terres présents dans la salle du conseil, les recouvrant d’un linceul boisé. Les lianes, elles, semblèrent se muer au sol, reprenant la forme de la matière brute d’où elles avaient émergé. Pendant une poignée d’instants, la salle tout entière se changea en véritable tableau forestier semblant avoir succombé à la Forêt Millénaire.

Pourtant, lorsque les morceaux du dôme écrasé avaient été emportés par des troncs abstraits et forcé de ne faire qu’un avec le sol sous leur pied sous le joug de la nature, il ne restait plus rien de cet événement qu’une pièce immaculée de dégâts, de modifications, de débris. Elle demeurait à l’image du conseil dans lequel tous avaient pénétré au lever du jour, gorgée de l’air boisé qui englobait la Cité Brisée tout entière.

Alors, lentement, l'homme aux cheveux d'or se redressa sans élever sa voix dans le silence laissé derrière ce changement, sans même oser un regard vers ses comparses. Il se refusa tout à fait à répondre aux dires du Saint Père, qu'il lui savaient adressée, à l'image de l'Iwajin. Des insultes, peut-être, ou une adoration particulière pour la violence, de l'autre ; Aditya ne voyait que peu d'intérêt à faire écho aux dires de leur vis-à-vis, lorsqu'il était évident qu'il ne cherchait que l'attention d'autrui à travers l'usage de ces mots, formulés pour faire éclore le conflit, et accéder à sa cause.

L'ascèse était loin de tout fanatisme ; car ce geste de mutiler son propre bras n'avait nullement été fait en offrande à un quelconque but, ni à un quelconque Dieu ou entité illusoire dans laquelle on se complaisait de l'existence pour ne pas avoir à faire face à la misère des leurs. Bien au contraire, cette entaille avait été désintéressée. Au sein de ce quintet, il était plus que probable que l'héritier du bois soit le seul à éprouver une telle indifférence envers sa propre vie. À la dénuer d'importance ; à dénuer, à son existence, le fait d'être supérieur à une autre. En cela, il était peut-être le parfait opposé de celui qui se faisait appeler Saint Père, et dont le comportement, pourtant, n'avait rien de celui d'un archange.

Lorsque l'on demeurait enfermé dans un point de vue arbitraire, jusqu'à construire le fondement de sa pensée et de ses actions sur ces principes inventés de toute pièce... n'était-ce pas cela, être un Fanatique ? Désirer reconstruire le monde à son image, en supposant que seul sa vision ne pourrait exister au profit d'autres ? Il n'était pas étonnant que cet homme se soit un jour trouvé aux côtés du Chapelier.

D'un coup d’œil au-dessus de son épaule, Aditya avisa les autres shinobis ayant pris part à cette mission à ses côtés, et se contenta de tendre la main à Hanae, afin de l'accompagner hors de cette bâtisse pour quelques instants, et soigner ses plaies. Il se doutait que les Iwajins ne tarderaient pas à les suivre, afin de palier à leurs propres meurtrissures. Il serait ravi, si l’occasion lui était donnée, d'échanger plus encore avec eux ; lui qui était si avide de découvrir les coutumes d'autrui.

Quant au Saint Père, il lui adressa un simple signe de tête respectueux ; car malgré la suffisance dont il avait fait preuve, le seul gage que nul ne pourrait le déposséder était le respect qui lui était dû, en tant qu'homme parmi tant d'autres. Mais aucune parole ne cerna les contours de ses lèvres.

Les questions viendraient plus tard, lorsque, dans les heures et jours qui suivraient, l'apprentissage de ce sceau débuterait enfin.

information:

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t5306-aditya-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t6749-kiri-equipe-04-ukiyo-monde-ephemere https://www.ascentofshinobi.com/t6379-aditya-memoires-d-un-ascese https://www.ascentofshinobi.com/u1469
Sendai Hanae
Sendai Hanae

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 Empty
Mer 15 Juil 2020 - 17:36
Les blessures subies ne sont pas négligeables, mais le pronostic vital n’est engagé pour aucun des protagonistes de cette mission, aussi bien les apprentis que l’enseignant. Par ailleurs, si l’idée est bonne et approuvée par Hanae, concernant ce lien qui pourrait exister entre leurs corps et le sien, il semblerait que le groupe ait fait chou blanc. Le but n’était donc pas de le blesser en se frappant soi-même, bien que cette vision ait apparemment plu au vieux sadique. La Sendai, cependant, en souhaitant prendre les rouleaux pour les détruire ensuite, aurait tapé dans le vrai, et ainsi trouvé réponse à l’énigme. Bien entendu, sans les confirmations et avis de chacun, tout cela n’aurait pas été possible, et le travail d’équipe a permis de tenter toutes les possibilités les plus cohérentes.

Si la Sendai avait, jusqu’ici, considéré le vieillard comme un être imbu de lui-même, et grincheux, voire carrément désobligeant, son avis change quelque peu avec ses derniers propos. Tout n’est finalement que question de point de vue, et s’ils ne seront jamais sur la même longueur d’onde, lui étant un fanatique perché, elle une idéaliste naïve, il se peut que pour la lutte à venir, ils se trouvent un intérêt commun : celui d’empêcher que le démon renard ne tombe entre les mains de l’Homme au Chapeau. Avec une attention à toutes épreuves, la rubiconde écoute les mots de Suzuri Wo, avant d’assister au spectacle magnifique que propose le Kirijin. Elle garde les rouleaux avec elle, tandis qu’Aditya lui demande de le suivre pour qu’il soigne ses blessures. Refuser n’aurait pas de sens, elle prend donc la même direction que lui, tout en lançant un regard méfiant vers celui qui va leur apprendre la maîtrise du Kinjutsu. Est-il vraiment un allié ? Ou est-ce un ennemi ? Difficile de le définir, mais dans son esprit, il n’est pas tout à fait l’un, et pas tout à fait l’autre. Il suit sa propre voie, celle de la véritable liberté, que beaucoup recherchent.

« Merci, Aditya. Finalement, nous avons trouvé la solution sans vraiment la comprendre… Je me demande si sa façon d’expliquer les choses est une de ses facéties de fanatique ou un fait concret, mais nous serons amenés à le découvrir, tôt ou tard… »

Une fois ses blessures guéries, la rougeoyante est d’attaque pour rejoindre le déserteur Kumojin, et enfin apprendre cette fameuse technique interdite, permettant de sceller les dieux eux-mêmes. Son cœur est prêt, mais son esprit doute toujours… Aucun shinobi ne lui fait peur, en confrontation directe, mais qu’en est-il de ces entités autrement plus puissantes qu’eux ? Rien ne permet de se préparer à ce type d’affrontement, et l’erreur ne sera pas permise, le moment venu.


résumé:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.ascentofshinobi.com/t6506-sendai-hanae-une-impure-au-chakra-pur
Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 Empty
Sam 18 Juil 2020 - 15:03

De mon kunai fermement maintenu en main perlait quelques gouttes de sang sur le sol boisé des lieux. Sur mon visage, une fine cascade sanguine barrait ma joue jusqu’au col de ma veste, un tableau harmonieux de ce maquillage forcé qui arborait les mêmes tons écarlates que ma tunique, offrant une sorte de continuité logique entre cette blessure et ma tenue. Si visuellement cela donnait un style certain, concrètement, alors que je rejoignais mes partenaires d’entraînement, me rapprochant principalement d’Aimi, je ne pouvais constater, au-delà de leurs propres blessures, que le Saint Père ne portait nulle stigmate de nos derniers échanges et en premier lieu, nulle balafre sur le visage. Si, il faut l’avouer, j’étais quelque peu atterré par la situation, avant même que l’on puisse réagir, celui qui était désigné comme notre mentor ne se pria pas pour prendre une nouvelle fois la parole.

Le regard fixé sur chacun de nous, son test s’arrêta de manière aussi brutale qu’il débuta. Finalement, si nos théories ne s’étaient pas vraiment avérées justes, elles n’étaient pas pour autant fausse. La solution était belle et bien liée aux sceaux entre les mains d’Hanae, mais pas pour les raisons que l’on avait imaginées. Plus étrange, si notre sensei du jour reconnaissait finalement notre réflexion, son changement de ton radical eu lieu et place en la faveur des mutilations volontaires orchestrées sur nous-mêmes entre la jeune Aditiya et moi.

Sans vraiment réagir aux paroles du Fanatique, concentré sur la situation, finalement, je réalisais bien vite de ce qui venait de se produire et de notre réussite du test concocté par l’ancien de Wasure. En cet instant, toute la pression accumulée jusqu’à présent s’évapora dans un long souffle salvateur. L’adrénaline du moment elle aussi s’évapora ce qui eut pour résultat de me provoquer une douleur intense, puissante sous l’œil, me provoquant plusieurs tics de douleurs. Me tournant légèrement vers ma jeune amie, une petite larme perlait du coin de mon œil, se mélangeant rapidement au sang qui s’échappait de ma blessure. Me rapprochant d’elle, je lui chuchotais quelques mots avant d’essuyer grossièrement la preuve de ma faiblesse.

« Ça fait mal. Dans le feu de l’action j’ai pas pensé que ça ferait si mal. Tu pourras me soigner ? »

Si tout le monde paraissait surpris, finalement, peux échangèrent réellement sur ce que nous venions de vivre, d’autant plus que les dernières paroles du Saint-Père ne nous incitaient guère à être avenantes envers lui. Malgré tout, alors que le jeune homme offrait aux lieux une nouvelle jeunesse grâce à ses dons, sous mon regard à la fois médusé et admiratif, pour ma part, je m’approchais une nouvelle fois de notre mentor actuel.

« Si Aditiya dit vrai, lors de l’événement avec le démon à trois queues la Déesse et le démon partageait un lien certain existait entre les deux êtres. Si l’un subit les blessures de l’autre et réciproquement, qu’adviendrait-il si l’un venait à mourir ? L’autre, suivrait-il la même voie ? Dans cette optique, au-delà de posséder un moyen de sceller le dieu, en tant qu’ultime recours, être en mesure de reproduire cette technique en guise de sacrifice n’est-ce pas là une solution ? De ce point de vue, nous enseigneriez-vous cette technique au même titre que le scellement divin ? »

Difficile d’en avoir conscience sans y avoir été confronté, mais finalement, sans réellement le savoir, les paroles que je venais de prononcer à l’instant, n’étaient-elles pas de l’ordre d’un Fanatique ? Et si le Saint-Père n’avait pas tort lorsqu’il parlait de moi ? Fanatique ? Oui en quelque sorte. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour sauver ma famille et ceux que j’aime.

Tournant de manière fugace mon regard vers Aimi, je lui offrais un sourire timide avant de dévisager à nouveau le Saint-Père de manière aussi déterminée et sévère qu’au moment de ma mutilation volontaire pendant son test.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.ascentofshinobi.com/t7144-miyamoto-teruyo-termine
Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père - Page 2 Empty
Sam 18 Juil 2020 - 23:08





Les arcanes du Fuinjutsu représentaient un monde vaste, mystérieux et empli d’ombres et le Saint-Père le prouvait en cet instant. Après tout, le quatuor faisait face à l’un des gardiens de ces techniques interdites et au pouvoir démesuré. Capable de pouvoir tenir tête à un dieu était effrayant, mais personne n’arrêtait Aimi dans ses objectifs, pas même une épreuve pour les tester. Si elle pensait que le sang était là à tout cela, elle n’en avait que maigre idée et les rouleaux avaient forcément leur rôle à jouer.
Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de donner son avis sur la question et d’aiguiller ses camarades. Sa défense n’était pas la plus résistante de son arsenal, mais c’était un bon moyen de tester à quel point, ils étaient liés. De plus, il était hors de question de satisfaire l’ego de cet homme et lui montrer une once de faiblesse. Il avait face à lui quatre shinobis, mais aussi quatre humains qui aspiraient à quelque chose de beau pour le futur de tous. S’il fallait se battre de faire couler son sang pour cela, alors la Chiwa était prête à perdre sa main. Inconsciente idée ? Peut-être, mais quand on s’attache fortement à des convictions, on ne les trahit pas, on va jusqu’au bout.

Tout le monde encaissa les douleurs et les blessures, mais personne ne perdit cette flamme dans le reflet de l’âme de leurs pupilles. Peu importe ce qui les attendait, ce qui pouvait se montrer redoutable, la concentration et la détermination étaient des éléments très importants en ce moment. Aditya utilisa un terme qu’elle n’avait imaginé, le Sacrifice. Jusqu’où devraient-ils aller pour atteindre ce Kinjutsu ? Ce qui était arrivé à cette Déesse de l’Eau liée à ce dieu effrayant était-il lié à ce qui était entrain de se passer ? C’était possible, mais la kunoichi n’avait pas la réponse. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était essayer, jusqu’au bout. Aimi était prête à faire preuve d’abnégation pour ce qu’elle voulait protéger et elle n’était pas la seule.

Après avoir fait naître un sceau sur son bras qui ne lui était pas inconnu, attirant l'intérêt de la rubiconde. Le blond semblait penser aussi que ces parchemins étaient liés de près ou de loin au Kinjutsu et pour le vérifier, il se mutila sans hésitation le bras, laissant la lame du kunai imprégner sa chaire et laisser le liquide carmin dégouliner et montrer au Saint-Père de quelle trempe étaient les personnes devant lui. Un sourire se dessina aux coins des lèvres de le chunin, elle savait à quel point la douleur ressentie par Aditya prenait aux tripes et il faisait un effort monstre pour ne pas le montrer, bien que des traits de grimace le trahissaient.

Si Aimi restait attentive à l’état de l’homme courageux qui montrait une certitude sans faille à son idée, qui était très probable. Alors l’attention d’Aimi se porta maintenant sur Hanae qui avait attrapé les rouleaux. Sa jumelle hocha de la tête, d’accord avec cette initiative. Tout fuinjutsu nécessitait des sceaux, sur un support comme un autre. Mais entre les mains de l’adversaire, il n’était plus grand chose, cela pouvait même se retourner contre lui. Hanae avait eu là une bonne idée qui pourrait peut-être leur servir.

Teruyo lui-même offrit de son sang en tailladant sa joue rebondie. Elle connaissait son ami, et il était de la même trempe qu’elle ou du kirijin. Qu’allait faire le Suzuri devant quatre combattants qui ne comptaient pas baisser les bras ? Lorsque les mots sortirent de sa bouche, les épaules de la kunoichi se détendirent et son visage ne put cacher de la surprise. Très rapidement, tous purent comprendre que la clé de ce mystère résidait dans les rouleaux entre les mains de la Sendai. Il accompagna ses paroles par une leçon que la rubiconde prenait très au sérieux, car elle n’était pas là pour regarder de haut, mais pour apprendre, même s’il ne les aimait pas. Si sa théorie n’avait pas été totalement bonne, Aimi était soulagée. Savoir qu’ils avaient réussi lui permettait de se rapprocher de ce qu’elle voulait plus que tout.

Wo les interpella comme des fanatiques, ou les décrit comme terrifiants. Et cela ne faisait ni chaud ni droit à la kunoichi, parce qu’elle savait ce pourquoi elle se battait. Ce n’était pas une lubie non, d’offrir de son sang, de donner de sa propre existence pour sauver ce monde des menaces qui leur pendait au nez, c’était là un souhait totalement désintéressé, parce qu’elle ne se voyait pas vivre pour autre chose. Ses parents lui avaient montré la voie à suivre et bien qu’elle se soit perdue de nombreuses fois, être aux côtés de ces trois shinobis, ces trois êtres vivants, ces trois âmes, ne faisait que renforcer ce qu’elle pensait. Non, tout n’était pas perdu, elle ne pouvait y croire.

Il ne leur restait plus qu’à se soigner et à apprendre ces Kinjutsu. Après avoir fait une démonstration très impressionnante de son don du bois, qui offrit à la salle du sommet un visage neuf, Aditya ne sembla pas très loquace à parler et quitta l’endroit accompagné d’Hanae. La Chiwa avait mal, elle saignait sûrement dans sa chaussure et ses jambes étaient affublées de balafres qui disparaîtront sûrement, mais pas pour le moment. Le plus important était le rouquin qui s’approchait avec une mine déconfite, très rapidement, elle attrapa sa main allait essuyer sa joue et sortit un morceau de tissu de sa sacoche et le déposa sur sa peau pour essuyer le tout.


« Tu n’as même pas à me demander, je suis là pour ça et je le serai toujours. »

Un fin sourire se dessina sur son visage qui ne laissait rien paraître, pourtant, tout son esprit était préoccupé. Ils avaient réussi, qu’allait-il advenir de cet homme qui avait été leur mentor ? Allaient-ils réussir à tenir tête à un de ces dieux ? Beaucoup de questions, mais une certitude. Le halo verdoyant illumina les pupilles des deux iwajins, tandis que le chakra réparateur faisait disparaître cette vilaine entaille de sa joue. Le manipulateur de la lumière questionna le Saint-Père sur la possibilité d’apprendre une technique qui sacrifierait autant le dieu que son pactisant, mais pour Aimi, la réponse était évidente. Connaissant les penchants religieux du Suzuri, jamais il n'entreprendrait d’apprendre quelque chose qui pourrait tuer les dieux… Mais savoir ce qui arrivait en cas de mort pourrait être utile, le moment venu… Elle laissa le silence planer, le temps qu’ils aient une réponse ou non, puis sourit doucement à Teruyo avant de poser une main sur son épaule et de se poster devant le Suzuri. Respectueusement, elle s’inclina pour le remercier. Au fond, elle ne savait pas si c’était vraiment un cadeau qui leur avait été octroyé, mais le respect était important. Avant de passer à autre chose, la kunoichi restait cantonnée à sa certitude. Alors, elle se redressa et sourit presque discrètement, offrant au gardien une flamme qui ne vacillait jamais, dans le regard l’iwajin.

« Shinobi, Fanatique, Homme, Femme, est-ce vraiment important ce que nous sommes ? Le plus important, n’est-il pas ce que nous faisons pour ce en quoi nous croyons ? Sendai Hanae du Teikoku, Aditya de Kiri, Miyamoto Teruyo et Chiwa Aimi d’Iwa, nous venons de contrées différentes et pourtant, nous étions rassemblés et ne faisions qu’un, prêts à faire preuve d’abnégation, car nous aspirons à une paix pour ce monde. Alors souvenez-vous de ces quatre prénoms, que peu importe qui nous sommes, tout le monde ne serait pas prêt à verser son sang comme nous l’avons fait. C’est pour ça que je pense qu’il y a toujours de l’espoir, et que ce n’est pas en étant divisé que nous sauverons notre cause, qu’il ne faut pas se contenter de cette coalition et de chercher plus loin, dans un futur lointain que j’espère être paisible. Et je n'en démordrai jamais, quoi que vous pensiez. »

Son regard déterminé se tourna alors vers Teruyo, puis vers Aditya et Hanae, parce qu’elle adressait un message à chacune des présences ici. Peut-être qu’ils s’en ficheraient, qu’ils l’ignoreraient. C’était peut-être un idéal idiot, mais c’était le sien, c’était ce qu’elle voulait faire transparaître, partager. Peu importe ce qu’il se passera dans le futur, peu importe où elle sera, c’était ce qu’elle était et elle était prête à partager son voeu et le déposer entre les mains de chacune des vies à ses côtés.

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t6031-chiwa-aimi-se-presente https://www.ascentofshinobi.com/t8393-iwa-equipe-1-aimi-seika-taketora https://www.ascentofshinobi.com/t6109-chiwa-aimi-carnet-du-rubis-d-iwa https://www.ascentofshinobi.com/u1037

[MISSION/A] Apprendre auprès du Saint Père

Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» [Mission/A/Coalition] Apprendre auprès du Saint-Père
» [Mission/A/Coalition] Apprendre auprès de Sen'sei Mokkô
» [Mission/A/Coalition] Apprendre auprès de Sen'sei Mokkô
» [Alerte/Fanatique] Le Saint-Père
» Apprendre auprès d'Hanae [Gozen, Senjumaru, Hanzo, ceux qui ont récupéré le Kinjutsu Fuin]

Ascent of Shinobi :: Reste du Monde :: Hayashi no Kuni, Pays du Bois :: Hikari, Cité Brisée
Sauter vers: