Dans la deuxième saison de prison break, ils ont déjà quitté la prison... Mais le nom fonctionne une fois que vous réalisez que la société est une prison !
Ce matin-là, je me réveillai avec un mal de crâne terrible ! Un peu comme si j'avais avalé dix tonneaux de bière la veille. Ce fut donc avec lenteur et lourdeur que je me relevai de mon lit... Pour constater avec stupeur que j'étais entourée de barreaux !
« Oy oy.. C'est quoi c'délire ? »
Mes yeux s'écarquillèrent instantanément. Étais-je entrain de rêver ? Était-ce l'effet de l'alcool ? Je me frottai les paupières comme pour vérifier que ce que je voyais était bien vrai. Et... À mon plus grand désarroi, c'était bien vrai... Il y avait là autour de moi ; des barreaux, des murs et un plafond - exactement comme une cellule de prisonnier ! Oui. J'étais belle et bien... en prison.
« Ahaha... »
C'était tellement soudain que je ne savais même pas comment réagir. J'avais des menottes autour mes mains, un sceau collé sur mes chaînes, je ne pouvais même pas dégager ne serait-ce qu'une goutte de chakra... Et par dessus tout on m'avait mes affaires et mon sabre... Comment étais-je arrivée là ? Pourquoi m'avai-t-on mis ces machins ? Qu'est-ce que j'avais fais ? Aucune réponse ne me venait à l'esprit...
Je fermai un instant les yeux pour tenter de recouvrer la mémoire de la veille. J'aurais parié sur une mauvaise cuite qui m'avait rendue complètement saoul et qui m'avait amenée jusqu'ici. Mais étrangement, je n'avais pas le souvenir d'avoir bu la veille. De plus, si j'avais bu, la première chose que j'aurais eu envie de faire au levé, ça serait d'aller aux toilettes. Hors.. Mise à part mon mal de crâne, tout allait bien... Alors qu'est-ce qui avait bien pu se produire ?
Après quelques instants de silence, quelques vagues bribes de souvenir me revinrent en mémoire. Oui, j'avais le souvenir d'être partie rencontrer une personne.... Qui ? Après quoi il y avait eu une étrange odeur... Quoi ? Et après ça... Plus rien ?
Mais à ce même, j'entendis des bruits venir d'à côté. Je n'étais pas seule. Quel autre crétin s'était retrouvé en prison ? Enfin, ou plutôt.. QuelS autreS crétinS s'étaiENT retrouvéS en prison ?
Dernière édition par Imai Nobume le Dim 7 Juin 2020 - 17:50, édité 1 fois
Un mal de tête frappa l'Uzumaki, et lorsqu'il se libéra de l'emprise de Morphée sur sa personne, Ryūgen remarqua qu'il n'était pas chez lui, mais dans une cellule. Immédiatement, il eu le réflexe de malaxer son chakra, inutile. Ses mains étaient liés et le sceau qui était posé sur ses chaînes empêchait toute utilisation du chakra.
Qu'avait-il bien pu faire pour se retrouver dans cette position ? En fouillant dans ses souvenirs de la veille, il ne retrouvait rien, absolument rien. Seul le néant était actuellement présent dans son esprit et il se sentait trop faible pour l'instant.
Peut-être avait-il ingéré une drogue ou quelconque substance capable d'avoir un tel effet sur son corps. Mais quoi qu'il en soit, il ne redoutait pas ce qu'il se trouvait au sein de son corps. La vitalité des Uzumaki n'était plus à prouver, tout comme la robustesse de leurs corps. Dans quelques minutes, il sera dans un état moins pitoyable.
Et ça fera mal. Très mal. À charge de revanche. La personne qui avait osé s'en prendre à lui n'avait qu'à compter les heures, car la faucheuse approchait. Inéluctablement.
Ses sabres avaient disparu eux aussi, un héritage partit en fumée, il ne lui restait plus que son propre corps et ses capacités pour lui permettre de sortir d'ici.
À moins que…
▬ « Y'a quelqu'un ? » Demanda l'Uzumaki, le visage collé contre sa cellule.
La vie pouvait avoir son lot de surprises par moment et c’était rarement vraiment une bonne chose ! Aujourd’hui faisait bien partie de ces jours de merde dont n’importe quel individu censé se passerait bien. L’amejin se réveillait dans une cellule, lieu dont il n’était pas un grand admirateur ! Je sais, la chose était choquante pour tout le monde ! Il avait mal à la tête, les souvenirs s’étaient cachés quelque part dans l’espoir de ne jamais être retrouvé.
Il se relevait lentement du lit, se massant la tête autant qu’il le pouvait avec les mains menottées avant d’observer les lieux. Il était bien dans une cellule pourrave quelque part dans ce triste monde. Il essayait de malaxer son chakra, mais sans succès. Il avait à faire à des individus un tant soi peu doué, des shinobi ? Allez savoir, Oroshi n’avait guère envie de réfléchir à ce stade. Il laissait échapper un soupir, agacé par la situation. Il ne se remémorait même pas ce qui s’était passé, peut-être de la drogue ? Ou bien était-ce le fruit d’un technique de shinobi ? Il n’était pas encore certain de la chose, mais il comptait bien se débarrasser de ces abrutis.
Il tournait la tête vers la voix qu’il entendait sans pour autant voir qui que se soit, il n’était pas un Hyuga-voyeur qui matait les nanas en petite culotte au travers d’un mur. Il ne savait pas s’il devait être rassuré ou non de la présence d’autres individus dans ce trou. Oy… Tu sais où l’on est par hasard ?
Et il espérait qu’il n’allait pas lui sortir qu’ils étaient à Ame… Parce que ça, il le savait ! Ou du moins il se doutait de la chose.
Ou bien tu es comme moi et tu ne sais fichtrement quedale sur quoi que se soit ?
Demandait-il, juste au cas où s’ils se retrouvaient à plusieurs comme des cons à ne rien savoir. Il espérait qu’au moins un des individus présents dans ce trou savait quelque chose sinon ils étaient, comment dire, dans la merde ?
La première chose qui lui vint à l’esprit ce fut de porter ses mains à sa tête pour tenter de soulager la douleur, mais c’était sans compter sur la présence des menottes qui le limitait dans ses mouvements. Il ne comprenait pas. La pièce était sombre et humide, et empestait pour ainsi dire la mort. Où était-il ? Ce fut la première interrogation qui lui traversa l’esprit. Les menottes et la pièce parlaient d’eux-mêmes.
« … »
Son sang s’agitait. Des veines commençaient à se dessiner au niveau de ses tempes. Qui avait osé le mettre au fond d’une cellule ? Qui était la personne qui avait osé le privé de sa liberté ? Qui était cette personne ?!! Furieux, il tenta de faire exploser les menottes, mais en vain.
Le regard sombre, il balaya la pièce du regard, à la recherche de la moindre chose pouvant lui permettre de ses débarrasser de ses chaînes ou d’ouvrir cette cellule. Il ne trouvait rien, comme si la personne qui l’avait enfermée avait soigneusement préparée son coup. Comme si elle savait de quoi il était capable, et qu’elle avait pris toutes ses précautions pour l’empêcher de sortir.
Se fichant de savoir comment il était arrivé-là, du moins pour l’heure, seule la tête de la personne qui l’avait fait prisonnier l’intéressait. Elle payera, d’une façon ou d’une autre. Mais avant il devait trouver un moyen de sortir, et le moins qu’on puisse dire ce que c’était loin d’être gagné.
Soudain, alors qu’il examinait une partie de sa cellule, une voix étrangère parvint jusqu’à lui, le faisant se retourner. Se dirigeant lentement vers la grille de sa cellule, une autre voix répondit à la première, et il aurait juré avoir entendu la voix de son frère d’arme, Oroshi. Impossible, songeait-il, puisqu’il ne voyait aucune raison à ce que son camarade se trouve dans ce lieu pour le moins étrange. Cependant, en y réfléchissant un peu, il ne voyait pas non plus la raison qui l’avait conduit ici ni ce que cette personne lui voulait, alors ce n’était peut-être pas aussi impossible que cela d’imaginer Oroshi vivre le même cauchemar que lui.
« Oroshi ?! » Fit-il, histoire d’en avoir le cœur net.
Tenant les grills de sa cellule de ses mains, il tentait un peu difficilement d’avoir une vue sur la cellule d’en face, ainsi que les deux côtés du couloir de ce qui avait tout l’air d’une prison souterraine.
« Oy Oy si vous m’entendez, il serait peut-être temps de vous manifester, et me dire ce que vous me voulez ? » Lâcha -t-il, lorsqu’il entendit des bruits de pas dans le couloir.
Deux hommes semblaient discuter, s’approchant peu à peu d’une cellule voisine. Deux moustiques qu’il avait envie d’écraser, mais il ne pouvait pas. Les deux individus tenaient une drôle de bassine entre les mains. Ils se regardèrent, puis, sans crier gare, ils déversèrent une quantité assez importante d’eau sur le prisonnier voisin.
Ma voix résonna comme un écho à travers le couloir et réveilla la présence de nombreux autres prisonniers qui répondirent tous tour à tour, révélant la profondeur de la prison souterraine. Et le dernier parmi eux résonna plus proche de moi, depuis la cellule à ma droite.
* Ash ?
Oui, c'était bien lui. Je reconnaissais sa voix roque et celle de Oroshi à l'autre bout de la prison. Que faisaient-ils ici ? Enfin, d'après leur conversation, ils ne semblaient pas en savoir beaucoup plus que moi. J'entendais seulement la colère et la frustration dans leur voix.
« Cri pas, il est à l'autre bout de la prison. » Dis-je calmement.
À vrai dire, moi-aussi j'étais frustrée. Mais je me rendais compte que ça ne servait à rien. Personne ne semblait détenir de réponse et tous renchérissaient avec d'autres questions. On ne savait ni où l'on était, ni ce que l'on faisait là. Je finis par lâcher un soupire et je revins m'asseoir sur mon lit (enfin, plus exactement mon matelat servant de lit).
Mais à ce même instant, deux gardiens entrèrent dans la prison. Leurs pas résonnaient à travers le couloirs, ils semblaient se trimbaler une grosse quantité d'eau qui se faisait entendre par ses remoues... Vous savez, ce RP, c'était un comme un Uno. Chacun répondait tour à tour à ce que disait le joueur précédent et là, je venais de me prendre un plus quatre par Ashura qui évoqua l'arrivée de deux gardiens avec une bassine d'eau.
Mais heureusement pour moi, j'avais une carte plus deux qui me permettait de renvoyer la balle à Oroshi. Oui, il était à l'entrée du couloir, donc le premier à faire face aux gardiens avec leur grande bassine d'eau. Ce fut d'ailleurs depuis cette direction (à droite) que j'entendis le bruit de l'eau couler. S'était-il vraiment pris une douche froide ? Je sentis un petit frisson me parcourir - ah, je n'aimais pas les douches matinales.
Je profitai de l'occasion pour me renseigner sur ce qu'il se passait à côté. Je vins frapper au mur de droite et me mis à chuchoter à voix basse.
« Hey, voisin de droite, demande-leur ce que l'on fiche ici. Ou mieux, essaye de leur voler les clefs. » Dis-je à voix basse à côté des barreaux
Je lui refilais le risque, bien évidemment. Je demeurais attentive à ce qu'il allait dire. Si jamais je l'entendais crier, c'était mauvais signe, ça voulait dire que j'allais y passer aussi. Je tenais entre mes mains ma couverture prête à m'en servir tant que protection si nécessaire... D'ailleurs, c'était le seul qui m'était complètement inconnu.
Plan
COULOIR
Entrée
Ashura
Mukuro
Ryugen
Oroshi
Dernière édition par Imai Nobume le Dim 7 Juin 2020 - 17:51, édité 1 fois
Évidemment, Ryūgen n'était pas seul. C'était plutôt rassurant, dans le meilleur des cas les individus présent étaient aussi fort, voir plus fort que lui. Lui assurant la garantie de pouvoir revoir la lumière du jour, dans le pire des cas, ils étaient des boulets, faible et inutile dont il devrait se servir afin de créer une diversion intéressante.
▬ « Vous vous connaissez ? » Questionna l'Uzumaki à sa voisine, ce qui semblait très probable au vu des dires des personnages qui étaient de l'autre de côté.
Peu importait, cela n'allait clairement pas arranger les choses, ni les empirer, mais soit. Il allait devoir faire avec. Menotté, il n'allait clairement pas pouvoir user de son don afin de réussir à s'enfuir de là.
Une voix, celle de cette femme, à sa gauche. Elle lui suggérait de questionner les gardes, voir de tenter de lui prendre les clés, et vu les bruits qu'il entendait, c'était l'instant le plus propice pour le faire puisqu'il était temps pour les prisonniers de se coucher. Malheureusement pour elle…« Hehe, compte pas sur moi pour attirer l'attention. Je fais profil bas pour l'instant. »
Et il commençait à se disloquer le pouce, ce serait certes, douloureux, mais une fois cette douleur passé, il pourrait enlever les liens qui retenaient ses mains, le privant ainsi de sa liberté et de son chakra. Il n'allait pas l'annoncer tout haut, ni à cette femme, de crainte qu'elle finisse par ouvrir sa bouche de vipère.
Pour l'instant, il ne comptait que sur lui-même. Et il devait faire vite, se casser le premier pousse avant que ce ne soit à son tour de se doucher.
La douleur était insupportable, mais ne leur avait-on pas appris à rendre possible ce qui était impossible ? À supporter ce qui était insupportable ? C'était leur quotidien.
Forcément Oroshi n’était pas le seul présent dans ce trou pourri, il avait le droit à 3 autres amis ! Enfin amis, il en avait deux qu’il connaissait bien, le troisième était plutôt un inconnu mais il fallait faire avec. Il n’avait pas besoin de demander leur situation, ils devaient être dans la même que lui. Il restait bien la question du pourquoi ils étaient tous là, mais pour l’heure ils allaient devoir mettre la priorité sur autre chose.
Vous êtes toujours impliqués dans les coups foireux hein.
Disait-il dans un ton légèrement sarcastique. Il ne savait pas s’il devait trouver ça bien ou mal à ce stade, mais nous allions dire que c’était une bonne chose pour le moment. Il fini par demander à son voisin.
A quel coup foireux tu as participé ? Ne me dit pas que c’est à cause de Mukuro !
Sa dernière phrase était dite dans un ton légèrement moqueur avant de se taire pour réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir faire pour se sortir de ce trou. Ils pouvaient toujours tenter de creuser un tunnel sous le lit pendant les 6 prochains mois, mais il fallait être honnête : Il n’en n’avait pas envie ! Il voulait une solution rapide et efficace afin de pouvoir rapidement faire son petit nettoyage.
Malheureusement pour lui, il n’avait pas le temps de réfléchir plus que ça puisque deux gardes venaient d’arrivés pour leur offre un joli cadeau d’accueil, au cas où le réveil pourrave dans un trou ne suffisait pas et malheureusement, le destin avait décidé que c’était bien Oroshi le premier heureux à se manger le cadeau. Il se prit donc en pleine tronche l’eau froide, car oui, ils n’étaient pas pris la peine de la réchauffer ! Il soufflait fortement, quelque peu agacé mais la situation venait de lui donner une petite idée. Certes, elle était très risquée, mais n’était-ce pas sa la vie du criminel ? Prendre des risques calculés ? Il fallait être bon en math pour ne pas se foirer…
Hey toi ! Prévient ta femme que je vais être en retard et que je m’en excuse, je lui promet de lui offrir une soirée inoubliable à ma sortie. Je sais qu’elle est souvent très frustrée avec toi…
Il n’en rajoutait pas plus, il ne souriait pas et se contentait d’observer les deux. Il n’avait pas visé un individu en particulier, il espérait juste que cela allait interpellé l’un d’eux. Après tout, ils n’étaient pas dans une prison de l’état mais certainement une prison d’un quelconque con fou qui se prenait pour quelque chose qu’il n’était pas. L’un des deux gardes ne pouvait s’empêcher d’étouffer un petit rire, ce qui avait bien l’art d’énerver l’autre.
Tu fais bien ta grande gueule au fond alors vas y, approche toi et répète.
Il avait espéré qu’ils entrent pour qu’il puisse récupérer les clés, mais ils n’étaient visiblement pas si idiot que ça, même si l’envie de défoncer la gueule à Oroshi ne devait pas manquer. Il décida de se rapprocher des barreaux pour espérer récupérer les clés de cette façon. Une fois à proximité des barreaux, le gardien l’attrapa par le col pour l’attirer vers lui, l’écrasant au passage contre les barreaux. Ce n’était pas vraiment une position particulièrement agréable, mais il allait devoir faire avec.
Je devrais te refaire ta gueule mais on nous a bien prévenu de nous méfiez de vous. Fait le malin tant que tu le peux, bientôt ça en sera fini.
Oroshi l’observait sans trop broncher, il se concentrait pour approcher une main vers sa ceinture pour récupérer la clé, l’air de rien.
J’espère que tu n’as pas l’intention de m’embrasser là, tu n’as pas grand-chose d’une femme tu sais…
Le gardien semblait se retenir à ne pas se laisser aller, finalement il le repoussait en arrière et se tournait vers son collègue. Bon aller, au suivant. J’en ai déjà ma claque de ces bâtards.
Et ainsi donc, les deux hommes s’approchaient de l’autre cellule pour offrir une douche à Ryugen et il était peu probable que les prisonniers allaient y échapper. Pour l’heure, Oroshi se contentait de ranger les clés dans sa poche, préférant attendre le départ des deux idiots pour se libérer et puis, qui voudrait priver les autres prisonniers d’une douche froide ?
« Mukuro… Pourquoi est-ce que ça n’étonne pas ? » Fit Ashura, de sa voix rocailleuse qui résonnait dans tout le couloir.
Toujours là où il ne fallait pas. Toujours dans les mauvais coups. Toujours dans ses pattes. A croire qu’elle ne pouvait se passer de lui. A ce train il risquait bientôt de se retrouver avec une demande de mariage. Bon blague à part, Ashura s’interrogeait sur cette drôle de réunion. Qui que soit la personne derrière leur emprisonnement, cette personne était douée, elle était forte, il le reconnaissait, et c'était pourquoi il avait une idée bien à lui de comment lui retourner la monnaie de sa pièce. Mais encore fallait-il sortir de ce trou à rat. Comment ? Ils étaient tous ligotés avec des menottes qui les privaient de leur chakra. La force brute n’était visiblement pas suffisante, à croire que leur ravisseur avait utilisé le bois sacré de Hayashi pour confectionner ses menottes.
Agacé, Ashura s’efforçait de réfléchir, avant que la voix étrangère qui avait résonné quelques instants auparavant ne l’interpelle de nouveau. Cet individu semblait se trouver dans une cellule centrale, sans doute entre Mukuro, Oroshi et lui. Qui était-il ? Et si cet intrus avait volontairement placé mis entre eux pour récolter un maximum d’informations sur eux ? Le criminel n’était pas du genre parano, mais la question n’était pas moins pertinente : pourquoi cet individu était le seul de la bande qu’ils ne connaissaient pas ? Qu’avait-il fait pour se retrouver parmi eux ? Mais en réalité, qu’avaient-ils fait, eux, pour se retrouver ici ?
Toutes ces interrogations commençaient littéralement à l'agacer, tandis qu’il entendait les gardes verser de l’eau sur son frère d’arme, qui ne se priva pas de les tacler à sa façon. Oroshi n’aurait en réalité porter aucune attention à ce genre d’individu, il n’aurait pas gaspillé sa salive pour eux, alors il devait forcément avoir une idée derrière la tête, songeait le vagabond.
Quoi qu’il en fût, les gardiens poursuivirent leur route, se présentant désormais face à la cellule suivante, prêt à verser de l’eau sur le prisonnier qui s’y trouvait dedans. Ashura se disait qu’après cela, les gardiens ne devraient probablement plus avoir de contenue dans leur bassine et qu’ils devraient par conséquent retourner pour la remplir. Ce serait peut-être le moment idéal pour agir. Encore fallait-il trouver de quoi pouvoir agir.
« Oy les gars ! Décrivez-moi vos cellules ! » Lâcha -t-il, se fichant complètement que les gardiens soient encore présents.
Interpellé par la voix du guerrier jaune, les gardes changèrent finalement de cible, se dirigeant naturellement vers la voix de celui qui avait du mal à tenir dans sa cellule.
« Qu’est-ce que vous voulez, bandes de larves ?! » Lâcha -t-il, tandis qu’il se tenait tout proche des grilles.
Son regard d’assassin fit frémir les gardiens, dont l’un qui ingurgita sa salive, tandis que l’autre s’effondra au sol, tant la pression dégagé par le Bushin était grande et oppressante. Ils auraient juré vu leur mort dans le reflet de son regard, mais finalement les grilles qui les séparaient du guerrier le rendirent plus confiant, mais surtout plus stupide.
« Tu crois nous faire peur ? Tiens prend ta douche, ça va bien te calmer, enflure ! » Lâcha l’un des gardiens, avant que l’autre ne lui verse toute la bassine à la figure. Une humiliation pour le Bushin.
Peu importait l’entraînement qu’il avait subi, Ashura souffrait des conséquences de l’eau gelée, mais s’efforçait de rester de marbre. Impassible, froid, cultivant une rancœur inouïe au fond de lui.
« Alors, on fait moins le malin maintenant, gros connard. » Ajouta le gardien, qui ne manqua pas de s'approcher tout près de la grille, tirant alors la langue au prisonnier pour le narguer.
Si ses mains étaient ligotées, Ashura ne se priva pas de lui porter un coup de pied dévastateur entre les jambes, l’envoyant directement au tapis. Il se tordait de douleur, à un tel point qu’il était incapable d’ouvrir la bouche. Ses yeux exprimaient sa douleur, tandis que l’autre gardien jeta la bassine au sol et accouru vers la sortie.
« Alerte ! Alerte ! Code rouge pour la cellule n°4 ! Je répète, code rouge pour la cellule n°4 ! » Alertait-il, tandis que le guerrier jaune regardait l’autre souffrir en silence.
Il n’était pas prêt de pouvoir procréer celui-là, c’était le moins qu’on puisse dire. Il cracha sur le type en question avant de retourner au milieu de sa cellule.
« Hein ?! » Fit-il, en réalisant un étrange tremblement sous ses pieds. S’ouvrit alors subitement une trappe qui l’emporta sans qu’il n’eût le temps de faire quoi que ce soit.
« Oy m'sieurs, ne croyez pas ce qu'il dit - il pense avoir couché avec toutes les femmes du monde. C'est un profond pervers psychédélique qui aime autant les hommes que les femmes et qui veut coucher avec tout ce qui vous bouge. Si vous le touchez c'est un coup à chopper sa maladie. Tenez-vous loin de lui ! » Énonçai-je à haute voix alors que les gardes se rapprochaient de la cellule d'Oroshi.
Je ne savais pas qu'il essayait de faire. Mais je m'en fichais complètement. Je voulais juste le foutre dans le pétrin. Oui. « À cause de Mukuro, à cause de Mukuro » - j'allais lui donner une bonne raison de m'accuser ! C'était une façon pour moi de répliquer indirectement à ses fausses accusations. D'ailleurs, je ne trempais pas tellement dans les affaires louches. Enfin si, un peu, mais autant qu'eux.
À l'inverse, j'étais assez surprise de retrouver le blond entraîné avec nous dans ces histoires. Il n'était le genre de personnage que l'on pouvait capturer facilement. Il fallait soit être sacrément fort pour le vaincre ou soit être sacrément rusé pour le piéger. J'étais d'ailleurs assez curieuse de savoir face à quel coup fourbe il avait perdu pour se retrouver ici. Et je l'étais tout autant à propos de l'inconnu qui se trouvait à gauche. Ce dernier se teint en retrait - sage décision. Mais l'heure n'était plus à la discussion. La dernière question de l'explosif attira l'attention des gardes qui vinrent vers lui avec une nouvelle bassine d'eau glacée bien rempli.
« Mh, toi aussi tu vas te prendre une douche froide.. » Murmurais-je à voix basse tout en me faisant discrète.
Et ce fut le cas. Mais le guerrier répliqua avec un puissant coup de pied bien placé et sa victime se retrouva immédiatement à terre, se tordant de douleur dans tous les sens. Face à la scène, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire - reconnaissant bien là le caractère explosif de mon compagnon. Ah, s'ils pensaient avoir l'avantage en étant de l'autre côté des barreaux, ils se trompaient lourdement ! C'était bien la dernière personne à flancher et ce, même enfermée et attachée... Mais les cris accompagnés de mes rires amenèrent la présence de deux autres gardes qui me fusillèrent du regard.
– Que se passe-t-il ? Toi ! T'en veux une toi-aussi ?
Instantanément je me tus et repris un faciès neutre - ne voulant pas la douche froide à laquelle mes compagnons avaient goutté. Ah non, ça ne m'intéressait pas trop. Je me contentai de m'excuser poliment en espérant vraiment y échapper.
– Mh, non, désolé m'sieur. – ... Bah tu l'auras quand même.
Mais sans un mot de plus, je me fis arroser à mon tour. La douche était bien collective. Je me retrouvais désormais mouillée de la tête aux pieds, cheveux et vêtements trempés, face un vilain en colère. Mon regard s'assombrit instantanément.
– Bien fait ! – Oy... Approche. – ?
J'attendis qu'il vienne suffisamment proche de moi pour attraper ses jambes - une entre chaque barreau - et tirai sans vergogne de toute mes forces.
« Enculé ! J'me suis excusé ! Tu crois qu'une fleur va fleurir sur ma tête en m'arrosant ainsi ?! Je vais t'aider à te décrasser moi ! »
Oh, croyez bien que j'étais capable de faire encore plus mal que l'autre explosif. Et c'était prouvé ; on pouvait l'entendre crier sa douleur à travers tout le couloir. Ses copains s'affolèrent sur le côté et hésitaient à ouvrir les barreaux pour venir le sauver, mais celui proche de la sortie lança par réflexe une nouvelle alerte. Et aussitôt, une trape s'ouvrit également sous pieds... Seul détail - je me tenais encore à ses jambes ;
– AAAAAAAAAH ! – Vous êtes con.
Dernière édition par Imai Nobume le Dim 7 Juin 2020 - 17:51, édité 1 fois
Putain… Personne à part Ryūgen ne savait se tenir ou quoi ? Il y avait tellement de bruit qu'il n'arrivait pas à se concentrer. Et puis, il fallait dire que son environnement de l'y aidait clairement pas, se déboiter le poignet dans ces conditions n'étaient clairement pas une chose facile. Mais bon, puisqu'ils étaient là, autant se servir d'eux. Les laissant attirer l'attention, puis disparaître comme le vent.
Puis il leva les yeux, et vit un des gardes avec un sceau rempli d'eau, à rabord.
▬ « Essaye de me mouiller et je ferais en sorte que ta propre mère ne te reconnaisse pl... » Splash. Splash. Une double dose dans la gueule. Ryūgen eut comme premier réflexe de se lever, mais le garde état sur le point de partir, il préférait sûrement s'occuper de la vipère qui se trouvait à côté. Chose que tout le monde aurait sans doute voulu faire, si on oubliait pas qu'on était dans une prison. Et que les prisonniers devaient représentés des personnes dangereuses.
▬ « Eh ! Reviens ! » Hurla-t-il, alors que le garde rebroussait chemin pour lui faire farce. « Tu viens de mouiller mes draps, et qui va nettoyer ? » ▬ Je doute qu'une sous merde comme toi survive assez longtemps pour les voir sécher.
Mauvaise réponse. Un cri se fit entendre, un coup de pied assez fort pour réduire en miette la chose qu'il portait entre les deux jambes. L'homme tomba au sol. La douleur l'empêchait de pousser des injures, tant mieux, sa voix était insupportable.
Et voilà, il avait fait comme eux, les autres gardes semblaient également passer un sale moment. Les prisonniers étaient intenable. Et quand la sécurité fut renforcé par l'arrivée soudaine d'autres gardes, Ryūgen ne trouva qu'une excuse pour éviter d'être pris pour cible.
▬ « C'est pas moi, c'est le voisin à ma droite. »
Mais pas le temps de s'expliquer avec eux. La trappe venait de s'ouvrir, et ses espoirs d'évasion facile venaient de se refermer.
Tout le monde semblait motivé, d’une façon ou d’une autre, d’attirer l’attention des gardiens pour s’en prendre la gueule, c’était comme une compétition interminable pour savoir qui allait être le prisonnier le plus imbuvable de cette prison. Un jeu auquel Oroshi ne participait pas car il fallait être honnête, il avait largement mieux à foutre en ce moment même que cela ! Il avait, après tout, obtenu ce qu’il désirait et c’était bien les clés pour pouvoir se dégager. Conscient que la situation risquait de fortement dégénérer et de l’handicaper, il profitait que les gardes étaient occupés avec le bordel des autres pour se retirer les menottes dans son coin car après tout, pourquoi se gêner ?
Il remuait les poignets une fois les menottes retirées, il pouvait de nouveau utiliser son chakra et c’était bien ce qu’il espérait pour pouvoir se barrer en douceur de ce trou à merde. Oroshi n’était même pas conscient que des trappes étaient employées en ce moment même. Il savait une chose avec certitude : Sa disparition allait foutre une sacrée merde mais n’était-ce pas ce qui allait rendre la chose plus amusante ? Bref, ne perdant pas plus de temps que nécessaire à rester dans cette cellule, il fit rapidement une série de mudras dans ce bordel monstre dont on pouvait se demander ce qu’ils foutaient. Il laissait échapper un petit soupire, lui qui espérait que les prisonniers allaient pouvoir se comporter un tant soi peu correctement…
La série de mudras était terminée et il se laissait disparaître dans le sol de la prison, il était probablement le seul connard de ce coin à avoir la chance de pouvoir quitter sa cellule volontairement et non via une trappe de merde. Naturellement, l’Amejin se dirigeait vers la cellule de son collègue de longue date, Ashura pour pouvoir lui donner la clé.
Ce qu’il y trouvait n’était ni plus ni moins qu’une trappe qui descendait vers un endroit de merde dont il ne savait pas, se contentant de marmonner pour lui même.
Putain… Ils n’avaient rien de mieux à foutre que ça ?
Il se décidait alors de suivre la trappe pour finalement sortir la tête du plafond d’une grande pièce, assez miteuse et c’était bien la moindre des choses que l’on pouvait dire. On pouvait presque penser se retrouver dans des égouts et l’odeur y était au rendez-vous. Il pouvait y voir Ashura et un autre, un inconnu, peut-être son voisin ? Allez savoir mais il était bien prisonnier aussi. Il s’adressait à Ashura d’un ton légèrement amusé.
C’est ici que tu te caches, je ne savais pas que tu aimais ce genre d’endroits.
Il se sorti un peu plus du plafond, jetant la clé en direction de son collègue.
Tient je l’ai récupéré, c’est pour les menottes. Tu as vue l’autre cruche ? Elle semblait s’amuser dans sa cellule.
Il doutait qu’Ashura en savait quelque chose, mais était-ce vraiment son soucis ? Pas vraiment en vrai. Ils allaient bien aviser plus tard ce qu’ils feraient avec elle, mais pour l’heure la priorité était de se libérer et de sortir du trou. Il posait son regard vers l’inconnu.
Tu veux sortir d’ici aussi ou tu préfères passer des vacances dans ce trou ?
Demandait-il juste au cas où cet homme avait une préférence pour pourrir dans un tel coin. Après tout, il n’était pas là pour juger des goûts des gens, mais encore, cet individu devait-il avoir envie de les suivre.
Silencieux, Ashura se laissait impuissamment aspirer par ce qui avait tout l’air d’une immense canalisation, ingénieusement mise sous sa cellule, pour visiblement punir ceux qui refusaient de se soumettre. Les bras croisés, quelques veines apparaissaient naturellement sur son visage, signe qu’il avait clairement atteint ses limites, mais le plus dur, et sans doute le plus ironique, étant qu’il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait se déchaîner, à cause de ses chaînes, et hurler sans pouvoir détruire la source de son malheur et de son humiliation, lui était tout simplement inconcevable. Il gardait ainsi sa colère au fond de lui, colère qui se transformait peu à peu en une haine, qui finira à un moment donné par explosé, d’une façon ou d’une autre.
Pour l’heure, il se laissait souiller et humilier par la canalisation qui le plongeait dans les profondeurs des geôles. Il faisait particulièrement sombre, ce qui l’empêchait de voir quoi que ce soit, au mieux il arrivait à ressentir les ossements humains ou animal contre lesquels il se heurtait durant sa chute. Ses vêtements, en plus d’être souillés par des liquides étranges et nauséabondes, se faisaient naturellement déchiqueter de par et d’autre jusqu’à ce qu’il n’atteigne, finalement, le lieu où ses bourreaux voulaient qu’ils soient.
Il avait atterri au sein d’une immense pièce souterraine, ressemblant visiblement à une décharge. En regardant de plus près, on pourrait même parler de cimetière, puisque des cadavres humains en état de putréfaction pourrissaient par-ci et là, entre plusieurs tonnes de débris et de charognes qui avait visiblement servi à des fins d’expérimentations.
Alors qu’il commençait peu à peu à s’imprégner de son nouvel environnement, toujours enchaîné par ses maudites entraves qui le privait de son chakra, un bruit des plus étranges attira son attention. Il leva naturellement la tête, constatant plusieurs bouches béantes de canalisations, d’une desquelles chutait manifestement quelque chose. Alors qu’il tentait de se mouver, sa jambe semblait entraver par les débris sur lesquels il avait chuté, tandis que pendant ce temps se manifestait la silhouette de Mukuro qui menaçait de l’écraser de tout son poids. Il attendit qu’il soit au plus proche de sa personne pour décaler légèrement la tête, avant de lui porter un coup de tête latéral, l’envoyant ainsi valser au plus loin.
« Désolé, je ne crois pas pouvoir supporter ton poids dans ces conditions. » Lâcha -t-il, tandis que son regard se posait sur les cadavres sur lesquels avait chuté l’élémentaliste.
Peu de temps après, l’autre individu qui avait été fait prisonnier, chuta aussi d’une des canalisations, atterrissant non loin du guerrier jaune.
« Si vous me rejoignez tous, comment est-ce qu’on va se débarrasser de ses maudites chaînes ? Puff, on ne peut vraiment compter sur personne… » Lâcha -t-il, avant d’entendre la voix d’Oroshi.
Levant naturellement la tête vers le plafond, Ashura s’étonna de voir son partenaire libre de ses mouvements, lui jetant même les clés des chaînes qui l’entravaient.
« Oroshi. » Fit-il, avant de rattraper les clés avec sa bouche.
Il les laissa alors naturellement atterrir aux bouts de ses doigts, se hâtant de se débarrasser des menottes qui l’avaient suffisamment entravé.
« Je te revaudrai ça, partenaire. » Fit-il, tandis que ses menottes rejoignaient le tas de débris sur lequel il était bloqué.
Il ne dit rien au sujet de Mukuro, puisqu’elle se plaignait suffisamment pour qu’il la localise sans grande difficulté. Quant au fait de partir, Ashura y répondit par un terrible cri qui faisait trembler toute la salle.
« RAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!! »
Un cri libérateur. Mais n’augurait manifestement rien de bon pour la suite. S’enveloppant d’une aura électrique, les débris autour de lui volaient et fusaient de par et d’autre, manquant de peu de blesser ses propres alliés, tandis que les clés qu’il avait entre ses mains étaient réduites à l’état de poussière, sans qu’il ne s'en rende compte.
« Je veux les écraser. Tous autant qu’ils sont. Ils doivent tous mourir pour cet affront, je n’épargnerai pas mêmes leurs enfants. » Fit-il, tandis qu’il regardait en direction des canalisations.
Pendant ce temps, les deux alliés encore entravés par les menottes le regardaient et attendaient visiblement d’être libéré à leur tour. Mais il ne fallut pas longtemps pour qu’ils voient ce qu’il restait des clés rejoindre le tas de débris de la charge sur laquelle ils se trouvaient.
Je voulus m'accrocher à la jambe du gardien pour tenter de remonter à la surface. Mais à ce même instant, un de ses copains planta sa lame dans mon poignet, ce qui me fit instantanément lâcher prise. J'effectuai une jolie chute qui m'amena tout droit dans le fond du gouffre souterrain, où je me fis emporter par un violent courant... Je vis derrière moi la silhouette familière du guerrier jaune déjà au sol, m'attendant (presque) à bras ouverts. Je me préparais à lui atterrir dessus, mais au dernier instant, il m'envoya un coup de tête (pas du tout prévu) qui me projeta contre une paroi du souterrain.
« Aïe. Enculé, ça fait mal... »
Je l'avais bien sentis passer ce coup là... Je tentai de me redresser tant bien que mal avec une légère grimace dessinée sur mon visage dû à la douleur. Je relevai alors les yeux pour voir où nous étions arrivés - et on pouvait dire que le paysage était relativement glauque... Baissant le regard, je remarquais que j'étais assise sur un joli tas de cadavres avec de la chair qui pourrissait sur les os (d'où cette odeur nauséabonde). Je remarquais d'ailleurs de légères traces violacées et du sang bleuâtre. Rappelant... Du poison ?
À ce même instant, Oroshi nous rejoignit ramenant avec lui les clefs. Enfin, tout allait bien, jusqu'à ce qu'il les file à Ashura - qui, à la seconde où ses menottes tombèrent par terre, déclencha un puissant courant électrique qui ravagea tout son environnement proche. Je fermai les yeux et plaçai mes mains devant mon visage pour m'en défendre. Mais lorsque je les rouvris, je découvris les clefs en un piteux état...
Dans un premier temps surprise. Puis dans un deuxième temps... En colère.
« Oy, j'vais vous buter, crétins de mes deux... »
Aucun nerf apparent sur mon visage, aucun sourcil froncé, juste un regard noir - aussi noir que le néant. Et froid.... Voir même glacial ! Oui, j'étais énervée. J'étais restée relativement calme jusqu'à présent, mais là... Fallait pas abuser non plus ! Il avait la clef entre les mains ! Il l'avait ! Il l'AVAIT ! Mais il venait de les réduire en miettes dans un excès de rage comme un stupide gamin.
Des lumières rouges jaillir de mes yeux. Sans prévenir, je bondis tête en avant droit en direction du crétin explosif, déterminée plus que jamais à lui rendre le double de son coups de tout à l'heure. Je profitai de l'effet surprise et de la seconde d'étourdissement pour enrouler mes jambes autour de son cou dans une position de prise de catch. Oh, ce n'était pas l'envie de l'étrangler qui me manquait.
Mais à ce même instant, de légers grognements se firent entendre. Je me penchai légèrement en arrière et vis une immonde créature aux allures difformes... C'était une chimère, un mélange de mammifère et d'animal marin mais aussi... d'humain. Oui. Il avait une crinière semblable à une chevelure féminine ainsi que des pupilles bien humains... Rien que la vue suffisait à pétrifier une personne sur place.
Il bondit dans notre direction. Instinctivement, je me penchai sur le côté pour esquiver (à voir s'il n'arrivait pas sur la tête de Ashura). Mais j'aperçus à ce même instant qu'il était loin d'être le seul. En effet - une bonne dizaine de ces créatures nous entouraient et tous montraient des regards assoiffés de sang et de chair... Le deuxième à passer à l'action, était celui à côté du jeune homme aux cheveux blanc.
« DERRIÈRE ! » Criai-je en direction de l'inconnu avant de me tourner vers Oroshi. Oy, Oroshi - libère mes menottes avec ton doton ou ton poison. Il nous faut agir avant que ces bêtes ne nous rattrapent... »
Dernière édition par Imai Nobume le Dim 7 Juin 2020 - 17:49, édité 1 fois
Voilà, Ryūgen venait lui aussi de tomber, la chute fut douloureuse, mais ce n'était rien comparer à la frustration qu'il pouvait ressentir aujourd'hui. Quittant une cellule pour atterrir dans un lieu tout aussi déplaisant. Mais cette fois, il n'était pas seul, il y avait cette femme, sûrement la voix féminine qu'il avait entendu à côté de sa propre cellule, et un autre homme. Sûrement celui qui gueulait à tout va. En clair, il n'était pas accompagné des meilleures personnes, mais il allait devoir faire avec.
▬ « Toi le premier, tu n'as pas l'air d'avoir été d'une grande efficacité jusqu'ici. » Répondit sèchement Ryūgen, agacé par la tournure que semblait prendre les événements. Ils ne savaient ni où ils étaient, ni comment ils pourraient s'en sortir. Encore un joyeux moment à passer avec des personnes, sûrement pas saines d'esprits d'après ce qu'il avait pu voir.
Quand son allié arriva, avec les clés, une lueur d'espoir germa dans les yeux de l'Uzumaki. Il le serait désormais possible d'user le chakra. Une arme dont leur adversaire ne pourront se défendre efficacement s'il ne le maîtrisait pas eux-même. Et puis, on voyait qui était le plus efficace des deux dans leur petit duo. Le beau parleur se libéra de ses entraves, il était désormais libre de pouvoir recourir à l'énergie qui parcourait le corps de chacun d'entre nous.
Il hurla. Bête sauvage, il ne savait réellement pas se tenir. Usant de son chakra à tout. À dans le seul but de créer des étincelles, purement esthétique. Faisant même léviter quelques rochers, voulait-il les impressionner ? Ryūgen avait déjà vu mieux. 3 sur 10. Décevant. Mais sa tête fut tout autre lorsqu'il se rendit compte que les clés étaient désormais inutilisable.
▬ « PUTAIN MAIS TU SAIS PAS TE TENIR OU QUOI ?! Faut te mettre une laisse et te tempérer ?! C'est normal de se retrouver ici avec un tel état d'esprit ! » Il l'avait vu, la jeune femme semblait elle aussi prête à en découdre et en se basant sur ses propres mouvements, Ryūgen se saissisa des jambes de l'homme qui venait de réduire à néant toute les chances de pouvoir retrouver sa maîtrise du chakra.
▬ « Même leurs enfants… Mais t'es vraiment un grand malade toi. »
Mais la correction devait désormais attendre, des créatures, difformes, qu'on ne pourrait même pas qualifier d'être vivant, s'étaient réveillés. Fonçant droit dans notre direction, alors que la Kunoichi préférait esquiver pour se mettre hors d'atteinte, Ryūgen envoya son pied contre Ashura, l'envoyant face aux monstres.
▬ « Maintenant t'as une bonne raison de pouvoir te lâcher. Ne les touche pas, qui sait ce qui pourrait t'arriver. » Dit-il, avant de se retourner, vers l'homme qui avait libérer ce fou de ses entraves. « T'as un moyen de détruire ces menottes ? On sera plus efficace à quatre. »
Comment pouvait-il savoir qu’Ashura allait réduire en cendre les clés, laissant ainsi les deux autres toujours bloqués avec les menottes ? Exactement, il ne pouvait pas le deviner et dans l’absolu, cela lui importait peu ! La situation était plutôt amusante, du moins pour lui car pour les deux autres, c’était une catastrophe sans nom qui se voyait dans leurs réactions les plus dramatiques possibles. Il regrettait presque de ne pas avoir de popcorn pour pouvoir admirer la scène, surtout lorsqu’ils allaient se faire exploser un à un sans qu’ils ne puissent se défendre car… ben… ils n’avaient pas de chakra !
Mais l’amusement de la situation fut vite interrompu par quelques bestioles des plus étranges qui, affamées, voyaient d’un bon œil les trois individus. Même si Ashura pouvait se défendre et, au passage, détruire à moitié le lieu. Il ne pensait pas que les deux autres seraient en mesure de pouvoir se défendre efficacement sans chakra. Autant qu’il serait tenté de juste regarder depuis le plafond la scène tel un spectateur qui contemple un combat d’arène, il décida de venir en aide à la veuve et l’orphelin.
Ainsi donc, Oroshi se laissa tomber au sol pour faire un atterrissage de super héros, ou pas, pour venir libérer les deux autres.
Je vais essayer quelque chose.
Disait-il à l’adresse de l’inconnu, il avait sa petite idée sans qu’il ne sache si elle suffirait mais c’était un début. Il fit une rapide série de mudras avant d’utiliser sa maîtrise du doton pour tenter de créer une clé adaptée afin d’ouvrir les menottes. Après tout, pourquoi ? On pouvait toujours espérer. La terre pris la forme de la serrure pour former une parfaite clé avant de la tourner, un clic se fit entendre et les menottes s’ouvrirent. Il était libre et il allait pouvoir utiliser son chakra pour se défendre et survivre, ou mourir, allez savoir.
Voilà, tu devrais pouvoir réutiliser ton chakra.
Il récupéra la clé de terre pour se rapprocher de Mukuro, marchant sur toute la merde du sol que les bestioles avaient laissées sans se prendre la peine de nettoyer. Il s’abaissait bien à la crasse pour aider deux individus… Enfin, il ne fallait pas trop penser au fait que c’était bien Ashura qui avait cramé les clés, nous dirons que c’est un malheureux accident, n’est-ce pas ? Ne bouge pas, sauf si tu préfères rester menottées.
Lui disait-il avant d’attirer ses menottes vers lui question de pouvoir les ouvrir, sauf si elle aimait trop être attachée, allez savoir. Tout se fait-il, qu’il utilisa sa clé de terre pour ouvrir ses menottes et heureusement pour elle, cela fonctionna tout aussi bien. Un clic se fit entendre et les menottes s’ouvrirent.
Te voila libre, même si c’est amusant de te voir menotté….
Le ton était légèrement amusé et maintenant, ils allaient pouvoir essayer de sortir.. Enfin, surtout eux car lui il pouvait déjà le faire sans trop de soucis au besoin, mais en bon héros, il se devait d’aider les nécessiteux, non ?
Dans la deuxième saison de prison break, ils ont déjà quitté la prison... Mais le nom fonctionne une fois que vous réalisez que la société est une prison !
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