Choses à savoir:

Ce que propose Le Collectionneur:

Camouflée, la jeune Sendai se balade près de l'Arche Grise, histoire de faire du repérage. Elle faisait mine de faire la touriste, sans trop s'approcher de Kumo pour attirer l'attention des gardes. Elle attend un signal de ce cher Hibou, bien qu'elle ignore à quoi elle peut ressembler. Anzu sentait cependant une source de chakra plutôt imposant, mais plus qu'une source de chakra, elle sent du chakra pur, du chakra Sendai. Comment cela est possible ? Anzu réfléchit, cela pouvait être deux choses : soit un Sendai s'entraînait dans le coin, soit il s'agissait d'un rouleau, chose qui intéresse la violette ... ou plutôt la rousse derrière ce camouflage. Elle décide de s'approcher, avant de croiser une femme, en train de présenter des rouleaux aux personnes passant devant, intéressant, un rouleau Sendai ... peut-être s'agissait-il du même rouleau qu'elle avait ... quoique, le chakra relâcher par ce rouleau est plus ... impressionnant elle l'avoue.

Elle observe le rouleau, le prenant en main pour l'inspecter, reconnaissant les écritures anciennes des Sendai, c'était donc bien un rouleau lié à sa capacité clanique ... enfin, "clanique", elle comprend ce qu'elle veut dire ...

- Ce rouleau m'intéresse pas mal mademoiselle, acceptez-vous que je vous l'achète pour quelques ryos ? Evidemment, avec une somme appropriée.

Dit-elle, en fouillant dans une sacoche, regardant sa bourse, avant de regarder les rouleaux qu'elle possède ... peut-être ... que cette femme, ce "collectionneur", serait intéressé par un autre rouleau.

- Dîtes-moi, en plus de vous soulagez de ce rouleau, en recherchez vous ? J'en possède justement un ou deux que je n'utilise pas, ainsi que quelques rouleaux vierges qui ne demandent qu'à insuffler du chakra à l'intérieur.

On ne sait jamais, peut-être qu'Anzu peut réussir à avoir la demoiselle dans la poche.

Spoiler:

Ce fut la curiosité qui avait attiré la Suzuri ici, la rumeur allait vite et avait attiré pas mal de personnes, ce qui était plutôt normal. Elle avait entendu parler une fois de vendeurs ambulants qui avaient parfois d'intéressants objets, parfois des bonnes aubaines, parfois des arnaques... Mais enfin, Akina verrait bien par elle même, de ses yeux, ce que pouvait avoir à vendre ce marchand.

Arrivée sur place, lieu qu'on lui avait indiqué, elle observa; et demanda où pouvait se trouver cette fameuse marchande. La réponse fut assez rapide et on lui montra l'auberge.

Elle y pénétra et y vit non pas le mais la marchande, forte appétissante au regard de la Suzuri bien qu'un peu trop plantureuse pour elle. Mais, ce n'était pas pour ses mensurations qu'elle était venue non, auxquelles elle n'avait pas porté plus d'un bref intérêt d'ailleurs.

-Bonjour. Ravie de vous rencontrer. Avait-elle sourit en se présentant à la table où s'était installée la plus marginale des clients de cette auberge. Et la seule présentant diverses... marchandises ? J'ai ceci. Et je souhaiterai vous céder ceci. Avait-elle dit en posant sur la table une liasse de billet, deux rouleaux et un tas de feuilles comportant d'étranges symboles; le manuscrit du Saint-père. Pour le dernier, je ne sais pas si vous en tirerez grand chose... Enfin, Je serais... intéressée par cette lame. Sourit-elle de nouveau. Pouvons-nous... marchander ?

Elle fit un signe, montrant une chaise vide, et y prit place. Cela lui rappelait ses voyages vers d'autres villes de Kaminari pour dénicher des ouvrages qui pouvait enrichir la Grande Bibliothèque de Kumo.

Son regard croisa celui de l'autre acheteur... Que voulait-il ?

Spoiler:

Le légiste s’était trouvé reclus dans une taverne, les tempes endoloris des massages qu’il exerçait pour tenter de se détendre. Vaine tentative alors qu’un verre de sake venait remplacer celui qu’il venait de vider. Pas le meilleur moyen d’apaiser un mal de crâne mais c’était en tout cas un mal qui le détendait sur le coup. Ces derniers jours étaient harassants. Il commençait à ressentir une profonde lassitude de beaucoup de choses. Son accession au grade de Chûnin lui offrait des possibilités dont les devoirs étaient inhérents à son grade. Rien que d’y penser, un soupir s’expulsa de ses lèvres avant qu’elles ne trempent dans le breuvage alcoolisé.

La coupelle termina sèchement sur le bois de sa table. Les conversations allaient bon train autour de lui tandis qu’il était à moitié happé par le fil de ses pensées. La Résistance et son organisation, la morgue, ses obligations de shinobi et surtout son rôle au sein du très secret Institut. Autant de raisons qui l’accablaient de projets et de problèmes en tout genre. Le contexte politique actuel de la cité le forçait à se concentrer sur la Résistance, à son grand désarroi, lui qui avait toujours aspiré à une vie de recherches et de découvertes scientifiques. Il se retrouvait bien loin de ces laboratoires et tables d’opérations. Les lèvres pincées par-dessus une mâchoire serrée, il leva la main pour alpaguer un membre du personnel afin de récupérer une nouvelle tournée.

Alors qu’il entamait une énième boisson, il vit une femme à la chevelure blanchâtre virant presque sur le rose. Elle se présenta directement au comptoir et commença à consommer. En même temps qu’elle buvait, elle discutait avec quelques voisins de chaise, dont certains avaient dû être essentiellement attirés par son joli minois et des courbes généreuses. Si le regard de Shirō était captivé par la jeune femme, ce n’était pas dans ce sens. Il avait un rapport à la chair différent des autres hommes de par son occupation principale. Son sake fut achevé en un rien de temps et il écouta distraitement les esclaffements de la belle demoiselle.

Une marchande peu commune apparemment. Déjà une rumeur semblait s’être dispersée dans la rue. Rapidement, quelques personnes firent leur entrée, pour cette femme justement. Lorsqu’elle se leva, après une pique se voulant amusante, elle prit positon sur une table libre où elle déballa ses marchandises. Si son trait d’esprit semblait avoir courroucé son voisin de bar, Shirō n’y prêta guère attention lorsqu’il se présenta à elle. Il ne la connaissait pas mais son étale fourmillait de ressources intéressantes, surtout quand on voyait le troc qui s’opérait. Il se plaça non loin d’elle, sans pour autant se presser à ses côtés.

- Bonjour. Vous semblez avoir là des marchandises particulièrement intéressantes. De même j’ai cru comprendre que vous vendiez d’autres services moins matériels. Des informations sûrement très intéressantes que je serais ravi d’entendre. Et puis si au passage un rouleau ou deux échangés ici se présenteraient, j’en ferais sûrement l’acquisition.

Spoiler:

Un pied, puis l’autre. Tac, tac, tac, tac. En rythme soutenu, ses geta frappaient le bois déjà abîmé de l’auberge en un trépignement juvénile. Rarement aussi impatiente de travailler, son apprentissage Genin lui permettait de ne faire que certains services ponctuels, en fonction de ses missions. Ça arrondissait les fins de mois difficiles, et puis, ça lui permettait d’être au courant des choses que seul l’alcool pouvait dire à voix haute. Alors lorsque son patron lui avait dit qu’une marchande venait du Pays de l’Eau, son cri s’était fait ultrason et ses questions multiples. Quand, qui, comment, pourquoi ? Ah ça, je sais pas gamine. J’suppose qu’il faudra que tu viennes ici plus souvent pour pas la louper, pas vrai ?

Et la technique avait marché.

Cela faisait quatre jours. Quatre soirs d’affilés à inspirer des effluves de sake, à sentir le houblon, et à se taper des pourboires merdiques. Quatre soirs où, d’impatience, ses geta martelaient le sol. Tac, tac, tac, tac. Et puis tac, tac, tac, tac l'étrangère était là. C'était pas la même qu'avant, touffe de cheveux et fatigue dans les yeux, mais le même genre : grande gueule, et bon pourboires. Enfin, elle l'espérait. Admirative de loin de son indépendance, son assurance et ses histoires, l’adolescente resta près du bar à l’écouter et parfois, allait vers les autres clients lorsque son patron lui faisait un signe agacé. Entre les lèvres de l’étrangère, même la blague sur l’état de siège la fit sourire – bien qu’elle ne lui fût pas destinée.

Peut-être devait-elle être plus discrète ?

Dans tous les cas, la femme quitta le bar pour rejoindre sa table et faire affaires. Ayame ne pouvait rien acheter, et seulement lorgner de loin l’épée exposée. Et continuer à servir les clients, aussi, distraitement, un oeuil toujours sur elle et les intéressés qui commençaient à se regrouper. Une fois que tout le monde sera parti, peut-être aura-t-elle l'occasion de lui parler.

Hanae s’en veut encore d’avoir blessé et choqué Hiko, et reste ainsi pensive sur le terrain d’entraînement avec Chisa à ses côtés. Avoir affronté un allié dans un combat se voulant amical lui a montré que son style de combat est trop offensif pour aller avec sa personnalité et ses idéaux. C’est donc la mine renfrognée que la jeune femme fait des papouilles au plus mignon de ses compagnons. La Sendai est une adulte et ne se laissera pas abattre pour si peu, après tout le Sairyo n’est pas mort, n’en sera pas handicapé physiquement, et il a au moins pu découvrir ce que pourrait lui réserver l’avenir, en cas de combat contre des adversaires de premier rang. Il lui faut une petite dizaine de minutes pour balayer ces mauvaises pensées de son esprit, et la jeune femme finit par renvoyer son invocation dans sa forêt de bambous. Elle décide alors de rentrer chez elle.

Sur le chemin, la rougeoyante entend des personnes discuter de la présence d’une femme bizarre, dans un bistrot, qui viendrait de Mizu no Kuni. Cela n’est pas anodin, et la Chûnin connaît une personne qui vient de là-bas, à qui elle a envoyé une lettre récemment. La personne en question a mentionné vouloir se rendre à Kaze, et il se pourrait qu’elle ait fait une halte à Kumo dans le seul but de la rencontrer avant d’aller au pays du vent. N’ayant pas mieux à faire de sa journée, la rubiconde décide de se diriger vers ledit bistrot. Une fois sur place, elle remarque la présence de plusieurs personnes, ce qui n’est pas choquant en considération du lieu où elle se trouve. D’un regard rapide, elle finit par apercevoir une femme à la chevelure blanche assise, entourée de diverses marchandises et de personnes souhaitant probablement lui en acheter.

D’une démarche svelte, et avec une certaine fluidité, la sauvage s’approche du groupement et observe ce qui est visible. Une chose lui tape dans l’œil, un rouleau contenant une technique de son propre clan, un vestige assez rare, s’il en est, de cette « famille » qui est la sienne. Quel que soit son contenu, il se peut qu’il intéresse la jeune femme. Elle fouille rapidement dans sa sacoche ninja et en retire trois rouleaux, ainsi que sa bourse de Ryôs.

« Bonjour, madame, je ne vous ai jamais vu dans les parages… Êtes-vous une sorte de marchande itinérante ? Quoi qu’il en soit, ce rouleau que je vois pourrait intéresser un ami qui possède des capacités qui lui sont liées. Je souhaiterais l’acquérir, si cela est possible, en échange de trois rouleaux que je possède, ainsi qu’une somme non négligeable d’argent. »

Ces rouleaux, la Sendai les a trouvés au cours de diverses missions, et ils ne lui sont guère utiles, mais l’immaculée pourrait y voir un certain intérêt, de son côté… Qui sait ?

Spoiler:

Par un pur hasard, je fus amené à une auberge où beaucoup de gens s'étaient réunis pour des raisons que j'ignorais. Je voyais des gens discuter dehors en parlant d'une femme, d'autres qui parlaient de commerce, je ne savais absolument pas ce qu'il se passait, mais j'étais naturellement curieux. Je m'approchais donc d'une auberge vers laquelle les yeux semblait rivé, pénétrant à l'intérieur, je vis plusieurs visages dont un qui m'était familier. Quant aux autres, je ne savais pas qui ils étaient, je m'approchais donc d'eux qui étaient de dos. Tous leur regard convergeait vers une femme à la chevelure blanche, je me contentais de m'approcher et d'observer ce qu'il se passait.

Il s'agissait visiblement de commerce, la demoiselle était une commerçante ambulante et semblait avoir quelques produits intéressantes, mais hors de prix. 3 millions une épée... bon il est vrai que cet épée était magnifique, mais son prix est complètement exagéré. Des matraques en bois étaient également disponibles à un prix qui dépasse celui d'une simple épée, c'était bien entendu beaucoup trop. Je savais pertinemment que les prix étaient hauts, expressément pour lui laisser une marge de négociation, donnant l'impression à l'acheteur de faire un prix.

J'étais d'ailleurs autant sûr que chacun de ses objets avait une histoire particulière comme tout autre objet vendu par des charlatans de son genre. Comme toujours, il y avait quelques pigeons prêts à vider leur portefeuille. Bien entendu, pourquoi devrait-elle arrêter ses pratiques s'il y a toujours des idiots pour acheter sans même négocier ? J'étais curieux d'analyser ce phénomène, observant ce qu'il se passait, j'attendais mon moment. Moi aussi, je voulais faire partie de la fête, j'eus donc saisi un rouleau que j'avais récupéré il y a pas mal de temps. Il ne me servait à rien, mais peut-être qu'il pourrait m'apporter quelque chose en fin de compte. J'étais curieux de savoir ce qu'elle était prête à donner contre ça.

"T'abuses un peu au niveau des prix là. Une épée à 3 millions et 2 matraques de bois à 800 milles, j'espère qu'ils parlent à ce prix là."

"Puisque tu vois les choses en grand, tu propose quoi pour ça ?" - Demandais-je en plaquant le rouleau contre la table et en prenant soin de le garder dans ma main.

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10 millions ? C'était beaucoup, elle réfléchit, mais elle a à peine le temps de réfléchir qu'une demoiselle arrive et tenter de lui voler le rouleau sous le nez. Elle soupire, elle n'avait pas tant, mais cette rousse lui a donner une idée : si elle pouvait troquer pour réduire le prix, alors ... autant qu'elle se lance. Qu'a-t-elle à perdre ? De toute manière, ces rouleaux, elle ne les utilise pas, car elle ne peut pas les utiliser ... alors la violette se dit qu'elle va proposer une offre bien plus alléchante que celle proposer par la rousse. C'était maintenant le temps des enchères ... et si elle voulait tenter de faire monter le prix de la sorte, et bien ... quitte à y aller, autant y allez franco. La violette sort de sa poche non pas trois, mais quatre rouleaux qu'elle met sur la table.

- J'en ai une évidemment : quatre rouleaux, dont deux vierges et un rare. Je rajoute aussi 2 millions de ryos.

Elle sort les quatre rouleaux, puis les pose devant la jeune collectionneuse, et elle ne mentait pas : il y avait bien quatre rouleaux, dont un qui était rare et deux vierges, d'ailleurs celui qui était rare était un rouleau vierge, plus puissant que celui posséder par la jeune rousse d'ailleurs. Anzu, ou plutôt Dahlia, car c'était son nom d'emprunt, se tourne vers la rousse, puis lui lâche un sourire non pas moqueur, mais plutôt sincère et un peu désolé.

- Je suis navré, mais j'ai besoin de ce rouleau pour mon étude sur les Sendaï, je ne peux pas me permettre de passer à côté.

Elle observe le rouleau, se demandant comment elle va surenchérir, si ça se trouve, elle va avoir un autre rouleau qu'elle ne voulait pas sortir, mais si elle veut gagner cette enchère, elle n'allait pas avoir le choix.

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Rouleaux proposés:

Ne connaissant pas la valeur des rouleaux qu'elle avait acquis au cours de ses pérégrinations dans le Yuukan, Akina fut étonnée des prix proposés. Si elle avait su... elle les aurait vendu bien plus tôt. Elle était donc plutôt ravie de la proposition de la marchande à la toison d'argent.

Mais avant de lui donner réponse, elle écouta ses propositions aux autres acheteurs. L'une des acquéreuses semblait très intéressée par l'un des rouleaux, le plus cher à priori aussi. Il devait renfermer des secrets quant à la compréhension de quelques arts shinobi.

Un trésor qui sembla aussi avoir tapé dans l'oeil d'une autre; une rousse qu'elle avait déjà vu et surtout entendu...

-J'accepte votre offre ! Lui avait-elle souris sympathiquement. Choisissez le rouleau qui vous intéresse, prenez ce manuscrit; et je vous donne la différence en Ryos. C'est ok pour moi. Avait-elle alors acquis en replaçant ses petites lunettes rectangulaires. Hum... Et si vous acceptez, prenez l'autre rouleau ainsi que la reste de ma bourse, et déduisez les de ce que vous devra cette jeune femme. Dit-elle en pointant la rousse au parapluie. Enfin... à mon avis ce n'est pas une info que vous souhaitez vendre; mais comment vous appelez-vous ? Moi, c'est Suzuri Akina ! Finit-elle par demander, sans vraiment s'attendre à obtenir une réponse; ce qui ne la dérangerait pas, dans le fond. C'était indiscret comme question.

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Hanae fait une proposition qu’elle estime intéressante, pour ce rouleau qui peut présenter un intérêt pour elle, également. La femme qui était là avant surenchérit, suite aux mot de la marchande. La Sendai aura du mal à faire mieux, n’étant pas riche à ce point. La question qui la turlupine est : qui est cette femme qui souhaite dépenser une fortune pour un rouleau « juste pour en apprendre plus sur les Sendai » ? Une action assez intéressante. S’il s’agissait elle-même une manipulatrice de chakra pur souhaitant devenir plus forte, il serait compréhensible qu’elle insiste autant, du reste, cela reviendrait à de la bêtise. Quoi qu’il en soit, la pseudo enchère est remportée par l’inconnue, et la rougeoyante hausse simplement les épaules. Elle ne repartira pas moins riche d’ici.

Une autre intervention lui paraît un peu étrange, celle d’une femme qui propose d’aider l’inconnue à gagner l’enchère. Son visage n’est pas inconnu à Hanae, mais pour quelle raison aiderait-elle l’autre personne ? Il n’existe, en ce monde, pas de logique à dépenser de l’argent pour un inconnu, si ce n’est pour l’aider à sortir de la misère, par exemple. La jeune femme se dit, donc, que les deux se connaissent. Après tout, la seule chose que sait cette personne de la Chûnin, c’est qu’elle œuvre pour la paix et a demandé au Teikoku de quitter le village, ce qui ne justifie pas d’avoir un quelconque ressentiment à son égard. A moins qu’elle soit une partisane de la guerre, comme ces résistants, par exemple. Cette histoire restera de côté, car la sauvage n’a aucun intérêt à lui demander.

Alors qu’elle s’apprête à partir, après avoir vu une autre intervention inattendue, d’une femme qui décide de surenchérir sur l’arme que voulait apparemment celle qui n’aime pas Hanae – la faisant sourire intérieurement, comme une vengeance – elle est arrêtée dans son élan par Le Collectionneur qui lui propose de racheter ses rouleaux. Ils ne lui sont d’aucune utilité, alors la rougeoyante accepte et empoche ainsi une belle somme d’argent, en remerciant la vendeuse ambulante. Avant de s’éclipser, elle s’adresse à l’inconnue qui a gagné le parchemin :

« Si vous tenez tant que cela à vous renseigner sur les Sendai, il se trouve qu’il y en a justement, dans ce village. Vous pourriez chercher à les rencontrer, pour vos recherches. Et faites attention aux endroits que vous fréquentez, les rues ne sont pas très sûres, ces jours-ci. Certaines personnes s’amusent à déposer des tracts appelant à la haine et à la guerre… »

La dernière partie de sa phrase mentionne cette résistance, et s’adresse à l’assemblée entière. Nul ne sait ce que peut vouloir ce groupe, derrière leurs airs de sauveurs qui se cachent derrière des bouts de papiers éparpillés dans le village. Elle quitte ensuite les lieux, évitant les rues trop peuplées pour savoir rapidement si quelqu’un la suit. Après tout, elle possède une belle quantité d’argent sur elle.

Spoiler:

Et un rouleau légendaire, elle n'a même pas eu besoin des rouleaux qu'Akina voulait donner en plus pour l'aider à l’acquérir, et d'ailleurs, Anzu aurait aimé qu'elle n'intervienne pas, maintenant voilà que la jeune femme aux cheveux écarlates semble avoir des soupçons, enfin, si cela se trouve, elle ignore qu'il s'agissait d'Anzu derrière cette apparence, après tout, elle ne l'a pris que très récemment. Elle sourit, remercie le Collectionneur de lui donner ce rouleau de manière enjouée. Qu'est-ce qu'aurait fait Yuna et Sharrkan déjà ? Ah oui, le rouleau encore en main, elle serra la main de la collectionneur en même temps que le rouleau, puis, d'une poigne ferme mais pas douloureuse, elle vient remuer la main de la jeune femme de haut en bas pour la remercier poliment, mais avec panache.

- Je vous remercie beaucoup, vous avez énormément contribué à l'histoire des Sendaïs ! Je vous ferais une place dans les crédits de mes ouvrages, mais il me faudrait votre nom.

Elle allait le donner lorsqu'une femme est venu l'interrompre pour renchérir sur une épée très spéciale, et pendant ce temps, la rousse qui voulait aussi ce rouleau lui dit que, si elle veut vraiment en savoir plus sur les Sendaï, il y en a dans ce village. Elle se doute bien que l'une d'entre eux se trouve juste devant elle, hornant une couleur de cheveux identiques à celle de son apparence actuel. Elle sourit à la jeune femme, puis commence à parler.

- C'est fort aimable, mais je m'intéresse surtout au côté historique des Sendaïs. Cependant, je viendrais bien dans votre village pour parcourir votre bibliothèque, je pourrais y trouver des informations sur les "Anciens".

Elle avait l'air très enjouée lorsqu'elle parla de "trouver des informations sur les Anciens", histoire de bien se fondre dans le rôle de la chercheuse enjouée, loin de la jeune violette coincée qu'elle était habituellement. Enfin, la jeune rousse part, et Anzu se tourne vers la collectionneuse qui n'avait plus beaucoup de marchandise restante : un rouleau Hyûga et une paire de Tonfa.

- Dîtes-moi, mademoiselle la collectionneuse, après avoir fini de vendre vos derniers objets, que diriez-vous de venir boire un verre en ma compagnie ? Vous qui avez voyagez dans tous le Yuukan, vous devez en avoir des choses à raconter.

Elle espère qu'elle ne voit pas ça comme de la drague.

Spoiler:

-Eh bien, je m'incline, ma bourse n'est pas extensible. Rigolait-elle en observant et inclinant légèrement la tête devant cette autre personne souhaitant elle aussi acquérir la lame. Après tout, Akina ne la convoitait que pour en disposer, rien de plus, ce n'était pas une très grande perte. Et voir la femme à l'ombrelle remporter la vente sur l'autre collaboratrice était plus que satisfaisant. D'ailleurs elle adressa un mot à cette dernière. Votre don pour la lecture n'a d'égal que vos talents d'oratrice, visiblement. Lui avait-elle dit, un sourire narquois aux lèvres. Il faudrait faire attention à distinguer l'avenir d'une nation, d'un jeu. Je ne crois pas que quiconque s'amuse dans ce village. Avait-elle haussé les épaules, néanmoins plus sérieuse.

Ce n'était pas par orgueil qu'Akina relevait mais bel et bien parce que les propos de cette femme étaient une nouvelle fois pleins de mensonges et de désinformation -consciemment ou pas, pourquoi les résistants s'en prendraient-ils à des civils ?-, ce qui n'était pas si étonnant. Lorsqu'on était capable de retourner sa veste et telle la girouette changer d'orientation en fonction de vents plus favorables... Tenir ce genre de propos était... si attendu, sans surprise.

Et en plus, elle faisait erreur; ces tracts ne figuraient pas sur des papiers, mais directement sur les murs du village. Grâce à sa propre encre. Des écrits formés par ses petites chauves souris... Cela-dit, elle n'était pas assez stupide pour en parler; elle n'allait pas en plus leur tendre une perche pour savoir qui était à l'origine de cette diffusion.

-Cela sera tout pour moi Collectionneuse, l'argent ne m'intéresse guère haha ! Mais si jamais vous voulez me dire votre nom... Avait-elle finalement ajouté, un peu dépitée de ne pas avoir au moins obtenu son nom; elle aurait pu donner tous ses biens pour obtenir une telle "information"; qui n'était à priori pas si vitale, en rien. Au moins, cette rencontre l'aura distraite quelques minutes et c'était déjà beaucoup; en plus de pouvoir confirmer ses soupçons quant au visage de "certaines personnes".

Enfin, elle s'apprêtait à quitter les lieux après un bref salut à cette vendeuse itinérante, pour vaquer à ses occupations habituelles. Avec un peu de chance, la marchande accepterait au final son offre ? Même si ce n'était qu'un doux et vain espoir.

Spoiler:

De plus en plus de monde se réunissaient autour de la marchande. Il est vrai qu'elle proposait des objets très intéressants, certes hors prix, mais cette foule était excessive. Je me sentais oppressé et gênait par toute ces personnes. Certes, elle commercialisait des objets, armes et rouleaux très intéressants et parfois rares, mais je trouvais cela inappropriée. Je me demandais s'ils n'étaient pas là pour ses atouts physiques plutôt que les objets qu'elle commercialisait.

Elle m'avait proposé un prix intéressant pour ce que je disposais, mais je pensais que je pouvais négocier davantage. J'avais regardé comment elle s'y prenait avec les autres et j'avais l'impression que je pouvais faire quelques manœuvres lucratives. Je savais que ce rouleau pouvait facilement trouver preneur, la technique était intéressante et elle était d'affinité Doton. Vous prenez n'importe quel Shinobi dans la rue, vous avez de fortes chances de tomber sur un maître du Doton. Elle trouvera donc forcément preneur et pourra certainement revendre ce rouleau à vil prix sans trop de difficulté d'autant que c'était une voyageuse. Je pouvais donc grignoter quelque peu ses marges à mon avantage. Après tout, business is business...

"Ton offre est intéressante, mais le rouleau contient une technique très intéressante. Tu en trouveras à la pelle des utilisateurs du Doton intéressé par cette technique et capable de l'utiliser, sans compter les commerçants. S'il y a beaucoup de demande pour peu d'offre, tu pourrais aisément gonfler ton prix. Je pense que 2,5 millions me paraît raisonnable, qu'en penses-tu ?"

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