On n’a pas perdu de temps pour effacer au maximum nos traces et repartir sur la route d’Iwa, le village caché de la Roche. Quant à la question de mon ami, je lui ai répondu que c’était une question d’heures voir minutes. Tout dépend le rythme que nous imposons, si on se perd ou pas dans les crocs rocheux, plusieurs éléments à prendre en compte. Je n’ai aucun doute sur le fait que je vais trouver notre chemin, mais on ne sait jamais, des jutsu d’illusions ou autre n’est jamais à exclure non plus. Comme l’a si bien dit Roki, il y a encore une ambiance de guerre un peu partout dans le Yukan.
Soit, nous avançons d’un pas soutenu et je sais que le jeune homme a tout aussi envie que moi d’arriver à bon port histoire de pouvoir gérer nos affaires. Nous n’avons pas vraiment de temps à perdre si j’ai bien compris. Je ne sais pas exactement quels sont les plans exact de l’averse, mais j’imagine que pour lui décide de sortir de Ame no Kuni, c’est qu’il doit avoir une très bonne raison.
Au loin, nous les voyons, ces fameux crocs. C’est loin d’être la première fois que je les vois pour ma part contrairement à certains. Je pointe mon doigts vers ceux-ci pour montrer la direction à Roki.
« On va là-bas, ces crocs rocheux sont un véritable labyrinthe, reste près de moi si tu ne veux pas te perdre. »
Je pars donc en premier, comme depuis le début de notre route à vrai dire, mais cette fois-ci il y a une véritable raison à que ce soit le cas. Si mon ami fait l’erreur de se perdre, il a plus de chances d’être retrouvé par des shinobi du village qui vont le mettre aux geôles en attendant de l’identifier. Pas un destin que je lui souhaite, il n’est jamais bon de finir dans les prisons de quelconque villages.
Nous nous enfonçons dans les montagnes et c’est maintenant que j’ai deux choses à faire. Me souvenir comment suivre le bon chemin pour l’Ouest et m’entretenir régulièrement avec mon faucon pour qu’il me signale tous les faits et gestes des acteurs de la montagne. Bien sûr, il y a des gardes posté à des endroits stratégiques pour signaler tout ce qu’ils peuvent.
« Bon, on est repéré mon ami, arrivé aux portes on va attendre et se présenter gentiment. Si un Hyûga nous fait face, essaye de mentir le moins possible, tu les reconnaîtras t’inquiète pas. »
Je le préviens car nous sommes maintenant tout proche de notre ligne d’arrivée et je sens déjà les gardes nous faire un comité d'accueil. Ca ne loupe d’ailleurs pas quand nous faisons face aux portes de la cité, deux gardes nous barrent la route et nous demande d’attendre ici. J’imagine qu’un haut placé va surement arriver, mais je décide quand même de me présenter.
« Bonjour, je suis Hokazuka Shô et je suis déjà venu plusieurs fois en vos murs. Je suis chasseur de prime, j’ai déjà ramené certains de vos bandits en fuite… »
Je ne prends pas le temps de présenter Roki car je ne sais pas ce qu’il a choisi de révéler aux petits gens. Après tout, ce n’est pas à moi de décider pour lui s’il va dire la vérité ou s’il va jouer un personnage. J’attends patiemment la suite des événements, je ne pense pas qu’on aura du mal à rentrer, enfin j’espère, après tout, je suis déjà venu ici, certains me connaissent et s’il faut j’en ferais appel à eux.
HRP:
Après la réponse de Roki, nous mettons libre pour recevoir l'acceuil de l'un d'entre vous.
Dernière édition par Hokazuka Shō le Mer 18 Mar 2020 - 17:35, édité 2 fois
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
Après avoir écourté le repas le duo de voyageurs reprit donc la route sous le leadership de son ami fauconnier. Et plus leur route continuait de slalomer entre arbres et rochers, plus il ne pouvait s’empêcher de se questionner intérieurement sur la véritable raison de sa présence ici. N’était-ce pas futile ? De déranger ainsi l’Hokazuka et se mettre en danger entre les murs d’une nation si belliqueuse ? Autant de réponses qu’il s’efforçait de trouver sans réelle vigueur.
Il hocha la tête à l’affirmative quant au commandement de Shô ; il ne fallait pas beaucoup plus de bon sens qu’il n’en avait pour s’isoler dans ce qui semblait un vrai dédale. Si un groupe attaquait sans informations alors il serait facilement mis hors d’état de nuire dans ce genre de couloirs à ciel ouvert. Une pensée intelligente en se servant des atouts que la nature avait offerte.
Roki emboîta le pas au dresseur sans éprouver autre chose qu’une certaine suspicion. Chaque recoin pouvait dissimuler une attaque à partir d’ici et ils étaient en bon droit, après tout. Qui viendrait lui faire justice après cela ? Il n’avait pas de faction derrière lui ; ses amis se comptaient sur les doigts d’une main et il en avait entraîné un dans son sillon.
« Bien. Faisons. » Concis, il continua donc dans la veine de tantôt à poursuivre l’Hokazuka. À peine ses prunelles eurent elles le temps de voir se dessiner les veines des arbres tranchés pour en faire des portes que deux hommes tous deux adjoints de bandeaux aux symboles rocheux vinrent couper leur route logique vers elles.
Le vagabond laissa son nakama prendre la parole avant d’entonner peu de temps après sur un ton monocorde qui ne se voulait pas autre chose que honnête sa propre fable, bien proche de la réalité.
« Quant à moi, je suis Roki, dit de l’Averse. Je suis un simple vagabond à la recherche de denrées qui se trouvent en vos murs. » Après ce long voyage, il ne comprendrait pas bien pourquoi l’hospitalité serait refusée. Mais on était jamais à l’abri de rien ; ça il le savait bien. Pas de mensonge de sa part ; les détails ne regardaient sûrement pas deux quidams.
Il y avait des traces de charrettes et de passage humains ; de là, il semblait difficile à croire que le flux de personne était si réglementé que cela. Patiemment, il attendit. Et ses yeux ne purent s'empêcher de constater, même si le temps avait fait son travail, le cratère qui rongeait le sol par endroits...
Être la remplaçante de l'attendant actuelle, si jamais on lui avait qu'un jour elle se retrouverait derrière le bureau de l'attendant, elle aurait rit. Elle ? Attendant ? Pourquoi pas Kage pendant qu'on n'y ait ? Elle n'était pas vraiment intéressée à l'idée de diriger un village sous les ordres d'un vieux seigneur, elle, c'était plus diriger le commerce qui l'intéresse, gérer l'économie, ça c'est plus captivant. Certe, en tant que membre du Shishiza, elle s'occupe aussi de gérer la sécurité interne du village, cela va de soit, mais en attendant, elle doit rester derrière ce bureau, en même temps, vu son état actuel, difficile de bouger. Mais en plus de la paperasse qui croulait sur le bureau - visiblement Toph en a profiter pour donner ce qu'elle a le moins envie de faire a Ryoko - elle doit gérer les personnes qui viennent à Iwa. Elle soupire, dire que, si elle avait attendu un mois ou deux, Ryoko serait apte à se déplacer librement …
Enfin, heureusement, les clones sont là pour ce genre de situation, et justement, on vient lui envoyer un rapport d'intrusion. Ryoko décide donc d'envoyer un clone, lui au moins, il mettra pas ses enfants en danger puisqu'il paraît normal. Le clone se diriger donc vers les membres du Shishiza qui lui ont envoyé ce rapport, deux hommes et une bête, rien que ça. Autant allez voir tout de suite de quoi il en retourne.
Les gardes la guident jusqu'à leur dernière position, visiblement, ces hommes ont vite repéré qu'ils le sont. Même pas le temps de les cuisiner qu'ils servent déjà toutes les informations "nécessaires". Mais dans ces dires, il n'y a rien qui intéresse la violette qui observent ces hommes en croisant des bras sous sa forte poitrine.
- Vous nous avez dit que vous êtes déjà venu ici, mais ce qui m'intéresse, c'est pourquoi vous venez ici maintenant. Quelles sont ces fameuses denrées dont vous parlez ?
C'était ce qu'elle voulait savoir, pas qu'ils sont déjà venus, mais ce qu'ils souhaitent venir faire.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
L’attente ne sembla pas si longue, finalement. Moins que ce à quoi il s’attendait ; toutefois les hommes postés là semblèrent incapables de décider d’eux-mêmes et ils partirent un instant donner des directives à un autre homme. Il ne fallut pas longtemps pour qu’un responsable soit délégué à leur affaire, en la personne d’une jeune femme. Dans la même tranche d’âge que lui, elle semblait pourtant avoir les premiers attributs physiques qu’on pouvait adjoindre à l’idée d’une adulte. Sa chevelure semblait d’un améthyste foncé, chose qu’il n’avait jamais vu avant. Pourtant son visage ne s’anima pas d’autre chose que son habituel air las.
Cette fois ce ne fut pas Shô mais bien lui qui prit la parole, après l’avoir écoutée s’adresser directement à lui. Il fut assez étonné que sa question fut si précise ; avait-il l’air louche pour qu’on le questionne ? Mais il ne s’agissait pas ici de mentir. Roki allait apporter de l’eau à son moulin si elle le désirait, elle l’inconnue qui n’avait pas daigné offrir son nom, son grade ou tout autre information pour se mettre sur un pied d’égalité avec le duo. Observant ses yeux plus azurés encore que les siens, il planta son dialogue en soutenant son regard, d’une voix claire à l’aide de mots articulés à la perfection, sans une once de doute ni d’appréhension.
« Ohayô. Et bien j’imagine, d’abord de la nourriture, des pierres à affûter pour mon uchigatana ; de quoi laver mon linge. Un endroit calme pour mon compère et de la nourriture pour son animal. Des livres, aussi. Je suis un voyageur, donc les premières nécéssités, ce que ma bourse pourra m’offrir. » La vérité vraie, incontestable. Il continua de l’observer, vision qui n’était pas désagréable.
«Pardonnez ma curiosité mais qu’est-ce qui a causé un tel cratère à l’entrée d’une nation telle que la vôtre ?»
Comme je m’y attendais, on a vraiment pas attendu longtemps pour voir débarquer une personne qui semble plus importante que les gardes à qui nous nous sommes rencontré. Je dis bien il semble puisqu’elle n’a clairement pas daigné se présenter et je trouve cela vraiment déplacé de sa part, qui est cette gamine pour se permettre de s’adresser de la sorte à des inconnus ? Un nom ? Un grade ? Bref, les citadins me surprendront toujours de nos jours, à Hayashi, je vous déconseille de faire la même chose avec qui que ce soit si vous ne voulez pas voir un combat se déclencher.
Passons, je préfère ne pas y penser et je laisse mon ami prendre la parole en premier. Réponse franche et correcte, même si cela semblait logique, à première vue. Il faut, à mon avis, pardonner autant de sécurité en ces temps-ci et c’est pour cela que je vais passer le fait qu’elle ne nous a même pas donner son identité.
« Comme je l’ai dit, je suis chasseur de prime… Je viens donc régulièrement m’informer sur les personnes recherchées. »
Je garde un ton calme, ne montrant aucune rancunes aux agissements de la jeune femme. Nous sommes pas là pour nous battre ni créer des tensions. Roki reprends la parole en posant une question simple et pleine de curiosité.
Mirefaru quant à lui se pose sur mon épaule et attends la suite. Il sait que dans ces moments-là il vaut mieux qu’il reste calme et qu’il ne doit pas pénétrer dans le village, ni même au-dessus tant qu’on a pas autorisation.
Pas très coopératif les lascars, en plus d'avoir des excuses assez vaseuses : un logis ? Une pierre à affûtage ? De la nourriture ? Mais Iwa n'est pas l'unique village de Tsuchi no Kuni, surtout qu'on ne peut pas dire que tout ce qu'il vient de dire ne peut-être dispo que sous la mégalopole militaire tsuchijin. Du logis ? Il y en a de disponible partout dans les villages alentours à qui accepte des sous, pareil pour de la nourriture, des livres ou de quoi laver son linge. Des pierres à affûter n'est pas non plus une chose difficile à trouver aux alentours. Pourquoi donc Iwa particulièrement ? Elle l'ignore, et c'est pour ça que lui, avec son aiguille surdimensionné, ne risque pas de passer. L'excuse du "mais je veux juste me reposer" marche moyennement lorsqu'on dégage du chakra et qu'il y a des villages un peu partout. Cela avait de l'importance uniquement s'il était intéresser par le savoir que contenait l'académie Hashira dont elle était professeur Suiton.
- Rien de tout cela nécessite d'entrer dans Iwa, peux-tu être plus spécifique dans ce que tu recherches ? J'ai dû mal à croire qu'une personne possédant une source de chakra venant dans un village shinobi ne soit intéressé que par un logis, une pierre à aiguisé et de simples livres.
Quand à l'autre, il ne s'agissait que d'un chasseur de prime voulant se renseigner sur les primes actuels. Elle l'observe en réfléchissant, lui, il a une bonne raison, d'entrer au village, car en effet, les primes ne sont pas disponible partout, et le principal tableau d'affichage où se trouve les primes se trouve à Iwa. Jusque-là, rien à dire, même s'il n'a pas forcément besoin d'entrer pour connaître les primes, les gares les connaissent.
- Si vous êtes en effet chasseurs de prime, vous avez en effet besoin de demander des primes, cependant, rien ne vous empêche de demandez aux gardes, eux sont renseigné sur les têtes recherchées.
Enfin, le premier voulait maintenant savoir comment est apparu ce cratère, la mort de l'ancien Tsuchikage doit rester un minimum secret, donc il n'y a pas besoin de dire au monde entier que l'ancien kage de la roche soit mort.
- Oh, juste un résultat d'une lutte entre le Tsuchikage et un envahisseur. Une belle preuve de puissance qui risque de ne jamais partir d'ici.
Enfin, désormais, Ryoko voyait bien leurs regards curieux, voire hautains, après tout, qui est-elle pour oser leur parler de la sorte. Eh bien, s'ils voulaient savoir ça ...
- Mes excuses, je ne me suis pas présentée. Sekken Mugiwara Ryoko, intendante actuelle d'Iwa. Vous me permettez donc de vous refusez l'accès à ma cité tant que je n'ai pas obtenu la réelle raison de votre présence. Et s'il le faut, je ferais appel aux Hyugas si vous insistez.
Dit-elle sur le même ton, pas forcément en les prenant de haut, mais en étant un peu amusée de se demander à qui ils pouvaient bien parler.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
La politique, autant que ses intrigues et ses raisons restait un domaine trop vaste et vague aux yeux de Roki pour qu’il n’ait quoi que ce soit de début de piste pour comprendre. À ses yeux cette demoiselle à la tignasse trop flashy pour être naturelle avait soit une dent contre lui, soit une bonne raison cachée de ne pas le laisser rentrer. Se doutait-elle de qui était son maître ? De sa naissance amejine ? D’apparence pas plus hautain que simplet et simplement inexpressif au contraire de ce qu’elle pouvait penser, il parut un instant interrogatif mais finit par regagner son impassibilité, pour laisser filtrer après une bonne minute de silence quelques mots.
« Vendre mes parchemins ninjas, découvrir le village caché. Mais pas besoin d’être un Hyûga pour deviner que vous êtes sur le qui-vive, et je ne souhaite nullement être invité entre des murs où visiblement, je ne suis pas bienvenu. » Il s’ensuivit sur ses fines lippes un sourire poli mais extrêmement faux, ne montrant pas une once de sa destination. Une simple moue convenue qui exprimait ô combien son aversion pour ce traitement. Avoir du chakra et une épée fermait donc si facilement les portes d’une bourgade comme celle-ci ? Lui qui n’avait connu que Murashigure en tant que grande ville, il trouvait ici plus d’antipathie encore.
La peur, peut-être. La peur qu’il soit pourvu de mauvaises intentions. Étaient-ils donc trop faible pour s’occuper de deux agitateurs instantanément ? Leur sécurité était donc si vétuste ? L’agiter sous le nez de la dénommée Ryoko lui passa à l’esprit mais il ne venait pas chercher querelle.
Il remit son baluchon sur son épaule et tourna les talons sans attendre quoi que ce soit. Sauf peut-être le jour où à son tour il pourrait révoquer la Pierre, lui, pauvre étranger éconduit. Qui sait ?
Shô n’eut pas l’air plus emballé que lui à l’idée de mendier quelconque accès et le petit duo reprit donc la route opposée, suivant leurs propres traces vers le point de départ ; le Pays de la Pluie..
Je ne pouvais pas être plus surpris de la réaction et des propos de cette gamine entêtée qui me semble faire preuve d’un manque certain de logique et d’intelligence. Nous faisons face à une village commerçant refusant toute visite sous prétexte que nous avons du chakra ? Je ne vois que ça, pour quelles autres raisons nous pourrions pas rentrer ? Depuis quand je dois me cantonner aux portes avec les gardes pour avoir des informations sur les primés ? Non vraiment, c’est bien la première fois que cela m’arrive.
Ce que je trouve encore plus ridicule dans cette scène c’est le refus à mon ami Roki. Comme-ci une personne, ayant du chakra ou non, ne peut pas juste vouloir visiter un village, faire des achats ou des ventes. Alors quoi ? Avoir du chakra c’est être fiché comme potentiel terroriste et ils refusent toute entrée ? Je peux comprendre qu’avec les guerres etc on soit sur les nerfs mais là ça devient de la paranoïa totale. Je me demande comment ils comptent avoir des alliés avec un comportement pareil.
M’enfin, fort heureusement que je connais des villages qui sont bien moins agressifs que ça, mais je dois avouer que je ne pensais pas que cela m’arriverait ici. Je suis surtout embêter pour mon jeune “associé” à qui j’avais promis aucun problème. Fort est de constater que j’ai eu tort et que nous avons voyagé pour rien. Ca me dérange pas plus que ça personnellement, je passe ma vie à voyager, mais la première expérience pour Roki va lui paraître à chier.
« Aussi ridicule que sa couleur de cheveux, allez, on s’en va. »
Je n’avais même pas eu besoin de dire cette phrase pour voir qu’il avait déjà tourné les talons et qu’il partait en direction de notre point de départ. Pas besoin d’en rajouter, nous étions déjà loin maintenant et je sais que je ne reviendrais pas ici de si tôt. Tant pis pour les criminels de Tsuchi, qu’ils fassent ce qu’ils veulent, je ne m’intéresserais plus à eux.
Ame, on revient.
LES PORTES DE LA CITE DE LA ROCHE ✣ IWA NO KUNI | W/ ROKI & RYOKO
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