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Départ clandestin

Hikari no Eiichirō
Hikari no Eiichirō

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Lun 2 Mar 2020 - 0:14
Spoiler:
Tout se passait bien, l'examen venait de s'achever. Bon... pas de la meilleure des manières, mais j'avais au moins été jusqu'à la fin. Je les avais bien fait chier avec mon pierre-feuille-ciseau et ça, ils n'ont pas accepté. Comme c'est dommage... Enfin, ça ne m'étonnait pas. J'ai utilisé les lois, leur règles contre eux et c'était de bonnes guerres. Ils ont voulu faire cet examen idiot, comme si être chuunin signifiait nécessairement devoir se battre et nous ont obligé à nous battre pour rien au final. D'ailleurs, à la vue des résultat, mon camarade aussi n'avaient pas été promus, sans parler du Teikokujin qui s'est évanoui avant la fin.

C'était dommage, l'examen était pourtant très bien parti. La première épreuve était très intéressante, ça testait notre capacité à coopérer malgré les différences, notre stratégie, d'autant qu'on était très limité dans le temps. La seconde elle, n'était qu'une vulgaire épreuve de combat contre des gens dont je n'avais aucun problème avec.

Pourquoi me battre contre des gens que je ne connais pas et qui ne m'ont rien fait sous prétexte que j'en ai reçu l'ordre ? D'ailleurs, en réglant ce conflit par un Shifumi, je faisais preuve de diplomatie, en me battant sans avoir à recourir aux armes, c'est un comportement digne d'un vrai chûnin accompli. Mais bon, il faut dire que cet empire assoiffé de sang et les organisateurs complices de ces derniers, ne l'entendaient pas de cette oreille.

Enfin bref, les choses avaient bien évolué. Je venais de recevoir une lettre, ce n'était pas une missive ou une convocation comme j'en avais déjà eu plusieurs. Il s'agissait d'une lettre dont j'étais le seul et unique destinataire, le principal intéressé. Je ne savais pas qui pourrait vouloir m'écrire, peut-être une admiratrice secrète ? Ou peut-être que quelqu'un voulait me féliciter de ma performance à l'examen. Ou encore, peut-être qu'un riche et puissant seigneur m'avait repéré lors de l'examen et voulait que je m'assure de sa protection. Quoi ? On sait jamais, j'ai bien le droit de rêver après tout.
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Hikari no Eiichirō
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Lun 2 Mar 2020 - 1:14
Je me mis alors à prendre la lettre puis à l'ouvrir délicatement, tout en me laissant le temps de me préparer et d'anticiper son contenu. Je n'étais absolument pas habitué à ça, j'étais bien curieux de savoir qui pouvait en être l'émetteur. Je me mis alors à prendre la feuille et à la lire lentement. L'écriture ne me disait rien et en plus de ça, dans les premières phrases, je n'avais aucun indice sur qui pouvait en être l'auteur. J'avais compris qu'il s'agissait de quelqu'un que je n'avais pas vu depuis longtemps et qui n'avait pas eu de mes nouvelles. Ma mère peut-être ? Je n'avais jamais eu de nouvelles d'elle, de même que je ne savais même pas si elle était encore en vie, tout comme elle ne doit pas le savoir non plus. C'est étrange d'ailleurs que je commençais à penser à elle à ce moment-là.

En fait il s'agissait de quelqu'un qui était parti et revenu d'Hayashi, ce ne pouvait être que mon ami Ao, qui était parti quelques jours avant moi du pays profitant de l'exode de certains moines dû à la situation qui s'empirait à Hikari. J'étais relativement jeune pour m'en rendre compte, c'était d'ailleurs il y a un peu plus d'un an. J'étais pas si jeune que ça d'ailleurs, mais je n'avais pas la sagesse ou la maturité d'aujourd'hui.

En lisant la lettre, j'avais compris que quelque chose de grave s'était passé au pays. Je me stoppais quelques instants, fixant la porte devant moi en état de choc. Je me mis alors à réfléchir, tout devenait clair. J'étais surpris, mais pas tant que ça, j'avais eu un mauvais pressentiment, je sentais que quelque chose était arrivé. J'ai été cultivé par l'énergie de la stèle, elle fait partie de moi. La résonance, je l'ai senti et plus que n'importe qui ici, à Kumo. Les gens n'ont pas fait attention, mais moi, ça m'a marqué, ça avait peut-être un lien.

Ao expliqua que le Dieu des éléments avait disparu, c'était sans doute son cri que j'avais entendu, son cri de détresse, c'était donc ça cette fameuse résonance. Mais qui pouvait avoir enlevé le Dieu des éléments ? Comment avaient-ils réussi à ouvrir la stèle, défaire les gardes et desceller les protections qui le gardaient enfermés depuis la nuit de temps ? C'était juste inconcevable pour moi, de plus, les moines avaient semble-t-il disparus, comme s'ils avaient été massacrés. La cité entière semble être détruite, c'était à peine croyable. Un lieu aussi immense, aussi mystique et tellement bien gardé... comment pouvait-il avoir été souillé, sali à ce point ? De simples humains ne pouvaient pas faire ça, ils avaient sûrement des pouvoirs divins, bien au delà de ce que l'on pouvait imaginer.
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Hikari no Eiichirō
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Lun 2 Mar 2020 - 1:56
Plus bas dans la lettre, Ao m'expliqua qu'une rencontre allait être organisé à Hayashi, c'était sans doute en lien avec cet évènement. Cette rencontre allait réunir les plus grands leaders de ce monde, c'était l'occasion ou jamais pour moi d'y aller. Je pouvais non seulement essayer de comprendre ce qu'il s'était passé en y assistant, mais également rencontrer les plus grands de ce monde et en apprendre plus sur eux. Ça me permettra également de retourner au pays, de faire des recherches, de mener mon enquête et surtout de revoir mon ami. Enfin, ce sommet allait me servir de prétexte pour partir en profitant du départ des élites, je pouvais me glisser dans leur convoi pour partir.

Je commençais donc à préparer mon départ, planifier mon voyage, mais je ne trouvais aucun plan qui fonctionne. Je pouvais trop facilement me faire repérer, je ne pouvais pas me permettre de me faire repérer avant d'avoir au moins quitté le pays. Vu la situation, je ne pouvais tout simplement pas prendre le risque de me faire repérer. Si je m'approchais du convoi, j'avais une probabilité importante de me faire repérer, c'était trop risqué. Il avait rusé autrement, de toute façon, j'allais me faire repérer tôt ou tard, je comptais partir pour trop longtemps, j'allais de l'autre côté du monde, donc il était peu probable que je ne me fasse pas repérer.

Mais je m'en foutais royalement, j'avais de toute manière, tout pris avec moi et cachait ce que je ne pouvais pas prendre : mes rouleaux, mes livres, mes recherches... Tout était caché hors du village, tandis que l'autre partie était dans mon sac. Je tentais de dissimuler mon chakra avec mes maigres talents de ninja sensoriel. D'ailleurs, le sommet ne pouvait pas mieux tomber.

Je me dissimulais dans un convoi de spectateurs venus de Hi no Kuni pour assister à l'examen. Je profitais de leur départ pour rentrer dans leur pays pour me faufiler dans le convoi et quitter le village en toute "légalité". Mon plan était simple : je me faisais passer pour un marchand d'une contrée lointaine qui était venu à Kumo pour commercer et pour profiter de l'examen. J'ai croisé par hasard les marchands Hijines, me liant d'amitié avec eux, je leur proposais de partir à leur côté, car je connaissais un bon revendeur qui proposait quelques produits intéressants à leur vendre dans un comptoir de commerce au pays des sources chaudes. Ainsi, ma présence n'était pas de trop.

De plus, il était déplacé pour les forces Kumojines de contrôler des Hijines, encore plus s'ils étaient venus pour assister à l'examen chûnin. Ils étaient comme des privilégiés, il n'allait donc pas être trop enquiquiné surtout s'ils voulaient quitter le village. Par dessus tout, il s'agissait de marchands venus pour consommer, acheter et revendre des objets provenant du monde entier, ce qui servait les intérêts du village. Autrement dit, ils étaient les bienvenus au pays. C'était donc le plan parfait pour quitter le village, sans me faire repérer.

Ce n'était qu'une question de temps avant qu'on découvre mon absence. Mais bon... d'ici là, je serais déjà loin. Je profitais de ce voyage pour leur poser quelques questions, récolter quelques informations sur Hi, le Teikoku et ce qu'il se passait dans le monde. J'avais affaire à des marchands, donc ils avaient plein de choses à dire, mais rien de ce que je cherchais. Arrivé suffisamment loin de Kaminari, je me mis à leur fausser compagnie pour continuer mon périple seul en direction de Hayashi, en profitant pour leur subtiliser deux-trois trucs qui me seraient utiles.
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