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J'ai besoin d'aide - PV Aimi

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Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

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Dim 15 Déc 2019 - 22:09
Aimi et moi après cette première et étrange rencontre nous nous étions donné pour prochaine discussion notre hypothétique intégration au sein du Manazuru. Impliquée à soigner blessés et malade, notre discussion bien qu’enrichissante avait dû se solder par les devoir de la jeune fille, bien plus important que mes propres desseins d’alors. Si revoir la rousse était chose prévue, les circonstances, elles n’étaient pas celles que j’attendais. Après un temps d’entraînement au combat réel en équipe, il s’avérait que des soins s’avéraient nécessaires pour me remettre sur pied. En duo avec Masami, nous étions sortis défaits d’un combat contre notre chef d’équipe qui avait su sans mal nous malmener et prendre l’ascendant sur nous.

Descendant du terrain d’entraînement, la marche sur le chemin de terre et de pierre donnait des à-coups dans tout mon corps et faisait souffrir les nombreuses brûlures que j’avais. D’abord le torse. Visiblement la zone la plus impactée à mon sens bien que je ne sois pas médecin. De la peau calciné, des bouts de vêtements brûlés encore accrochés à ma peau et une douleur lancinante et puissante qui infusait partout sur le tronc, jusque dans mes vertèbres. La seconde zone impactée, l’un de mes bras qui avait reçu l’un des dragons de lave d’Ashitaka. Bien que la blessure soit plus petite que la première, elle était dans un état semblable à celle sur ma poitrine. Et pour ne rien arranger, la chaleur de l’été et les rayons de soleil sur ces chairs brûlées à nues accroissaient la sensation de douleur.

Finalement, avec une bonne volonté, quelques pauses bien méritées et pas mal de sueurs, voilà que j’arrivais enfin à destination, l’hôpital d’Iwa dans lequel la jeune femme officiait. À l’accueil, un homme d’âge mur était déjà en pleine discussion avec la personne à la réception.

« … important je vous dis. Je l’ai senti cette nuit. C’est grimpé sur moi, et c’est rentré en moi. Je le sens qui grouille. »
« Monsieur Kishimoto, il n’y a rien qui grouille. Installez-vous à côté, on va s’occuper de vous. »
« M’asseoir ici ? Vous êtes folle ! C’est plein de germes, de maladies, d’infections et autres. Vous voulez me tuer, c’est ça ? On veut m’assassiner ! Vous êtes témoin hein ! »


Ces dernières paroles m’étant directement adressées, je regardais l’homme avec un mélange de surprise et d’amusement malgré la douleur qui était mienne et qui occupait une bonne partie de mon esprit.

« Oh, vous savez, regardez ce qu’ils m’ont fait. J’ai eu le malheur de demander un verre d’eau et il m’ont brûlé pour me punir … »
« Mais … mais … Meutrier ! Tous des meurtriers … »


L’homme dont l’esprit était quelque peu perturbé pris d’une certaine panique à la vue de mes blessures quitta les lieux en hurlant, criant à qui voulait l’entendre que « ça » grouillait en lui et qu’on voulait le tuer ici.

La jeune fille au secrétariat me remercia à moitié avant de blêmir en voyant mon état de délabrement. Pour le coup, contrairement à l’hypocondriaque fou, on s’occupa de moi rapidement, m’amenant dans un espace de soin où je pouvais me reposer quelque peu.

« Il faudrait appeler Aimi Chiwa, c’est une amie, elle travaille ici. Je suis certain qu’elle sera ravie de me voir. Mais ne lui dites rien sur mon état, j’aime lui faire des surprises. »

En attendant son arrivée, je m’attelais à me réhydrater, enfin, après tant d’efforts, tant pour l’entraînement que pour arriver jusqu’ici avec les blessures qui étaient les miennes. Au moins, désormais, je serais pris en charge… sauf si quelque chose venait à se mettre à grouiller en mois, pensais-je en rigolant tout seul face à ma blague, passant sûrement pour un autre illuminait qui arpentait les lieux. Au moins, vu mon était, même si j’étais quelque peu fou à leurs yeux, ils ne me jetteraient pas tout de suite dehors, c’était déjà ça.

@Chiwa Aimi
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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Dim 22 Déc 2019 - 14:12


J’ai besoin d’aide




La jeune femme referma la porte de l’avant-dernière chambre du couloir en saluant les patients s’y reposant. Un chaleureux sourire aux lèvres, c’était toujours agréable de pouvoir s’occuper de personnes blessées compréhensibles et patientes. Malheureusement, cela n’arrivait pas toujours, comme la prochaine chambre où un homme assez âgé y était alité, sa chute dans les escaliers lui avaient causé un traumatisme crânien en plus d’avoir la jambe cassée. Si les soins n’étaient pas difficiles à entreprendre, sa jambe guérissant parfaitement, son caractère lui, était autre chose. Mais il en fallait plus pour faire perdre patience à la Chiwa qui toqua à la porte avant d’entrer et de saluer le vieil homme qui se plaignait déjà de l’attente. La rousse lui sourit et s’excusa pour cela et s’approcha de sa jambe pour vérifier que tout allait bien, le laissant se plaindre du petit-déjeuner qui n’était pas à son goût ou de la chaleur dérangeante. La kunoichi compatissait avec lui et répondait toujours calmement et avec empathie. Il avait beau être grognant, il ne s’était jamais montré malpoli avec elle et semblait même la supporter plus que les autres, Aimi avait ce petit don.
Après les multiples vérifications, la combattante usa de sa force pour placer le vieux patient dans un siège et laisser les infirmières changer les draps. Elle posa une main sur son épaule.


« Tout semble rentrer dans l’ordre, vous guérissez très bien, ce n’est qu’une question de temps avant de pouvoir rentrer chez vous. Tenez bon et ne soyez pas trop dur Kaito.»

Face à ce doux sourire, on ne pouvait pas vraiment répondre quoi que ce soit. Il se contenta de grommeler dans sa barbe grisonnante même si on ne pouvait pas cacher cette lueur dans ses pupilles fatiguées par le temps, content de pouvoir bientôt quitter l’hôpital. Une fois qu’elle termina ce couloir. Aimi fut interpellée par une consœur qui lui convia à se rendre aux urgences pour prendre en charge un patient qui ne voulait qu’elle, la personne ne lui dit rien de plus, laissant la Chiwa intriguée. La pause sera pour plus tard. La kunoichi dévala les marches et se rendit alors vers le box occupé et voilé par un rideau. En contournant celui-ci, la jeune femme alors et s’apprêta à se présenter jusqu’à ce que ses pupilles vermeilles tombent sur des châtaignes. Elle cligna des yeux plusieurs fois et reconnu entre milles cette chevelure rousse. Son regard écarlate se posa alors sur son torse ainsi que son bras et ne put cacher sa surprise et son désarroi.

« Te… Teruyo ? Mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? »

L’ami en question était ce cher aventurier, père et shinobi de la Roche envers qui elle éprouvait une grande sympathie. Aimi soupira doucement et se rapprocha de lui et posa un œil avisé sur son torse brûlé sévèrement.

« Ce n’est pas une simple brûlure ça. Un combat qui s’est embrasé ? Il va falloir que tu me fasses confiance, ça risque de faire un peu mal au début. »

Il fallait qu’elle retire les tissus brûlés qui s’étaient collés sur les peaux calcinées. Il va en falloir du boulot. Étrangement, ce type de blessure lui rappela Taishi, qui s’était retrouvé dans un état similaire. À l’époque, Aimi n’arrivait pas à soigner une simple blessure, maintenant, elle pouvait ressouder des os, il en était passé du temps… La rubiconde utilisa des mudras et fit recouvrir sa main droite d’un chakra émeraude qui allait servir pour détacher les tissus en atténuant la douleur. Elle commença par le bras et découpa sa manche puis s’attarda sur les tissus rougeâtres et enleva morceaux par morceaux qu’elle déposa dans une coupelle en métal. Quand le bras était fait, elle s’occupa du torse. Avant de soigner quoi que ce soit, il fallait qu’elle évalue l’étendue des dégâts et qu’elle retire le plus de saletés susceptibles d’infecter les pores du jeune homme. Sa main recouverte de chakra commençait déjà à faire le travail, mais c’était surtout pour retirer le textile. Une fois que c’était fait pour le torse, son chemisier qui ne ressemblait plus à rien retrouva le reste des victimes. Ses iris rubis scannèrent le haut du corps du Miyamoto, ce n’était vraiment pas beau à voir.

« C’est partit pour les soins. Tu pourras me raconter ta mésaventure en même temps ! »

De nouveaux mudras ainsi qu’une quantité de chakra supérieure à celle précédente, une lueur plus intense qui se refléta dans leurs pupilles avant qu’elle s’approche de son torse bien endommagé, la priorité à cette partie et ensuite le bras.

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Miyamoto Teruyo
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Dim 22 Déc 2019 - 15:49
Blessé, le corps meurtri et la douleur des mes brûlures me faisant lutter à chaque instant, je suivais péniblement l’infirmière qui me guida jusqu’à un petit box où un lit m’attendait. Allongé sur le brancard, je n’avais pas grand-chose à faire si ce n’était attendre qu’Aimi vienne s’occuper de moi. Et pour le moment, c’était plutôt mon esprit que je devais occuper pour ne plus songer à cette douleur et éviter de sombrer dans l’inconscience. Mais pour autant, si la volonté était là, difficile de trouver l’occupation dans cet espace qui me faisait penser à un box à cheval, version médical, remplaçant les bordures en bois par des bien minces et fins rideaux qui séparaient malades, mourants et autres patients des lieux.

Tête posée sur l’oreiller, patientant sagement tant bien que mal, je me mettais à compter les dalles au plafond. Lorsque le rideau s’ouvrit enfin, c’était pour laisser entrer une Aimi en prise à la stupéfaction. Je dois dire qu’il était facile de la comprendre. Depuis notre dernière rencontre, qui était aussi notre première réelle rencontre, nous n’avions pas vraiment eu l’occasion d’échanger ou de discuter pleinement. Quelques mots ou saluts échangés ici et là entre deux occupations officielles. Pas de quoi réellement marquer le coup et faire avancer les projets de voyage et d’exploration que nous avions en tête. Et quelque chose me disait que ce n’était pas encore aujourd’hui que ce sujet serait mis en avant. Quant à moi, fidèle à moi-même, face à son interrogation légitime, je lui répondis la chose la plus logique qui soit dans ma situation.

« Tu savais que cette salle comptait mille quatre cent quatre dalles au plafond ? Cela peut paraître beaucoup, mais après tout, on est dans une salle d’hôpital, c’est normal. »

Étrangement, cette petite phrase était sortie naturellement, comme si je m’attendais à la voir surgir à ce moment-là précis. Quant à moi, c’est à cet instant que je repris en quelque sorte mes esprits après un bref moment de divagation.

« Tu vas bien ? Tu as l’air bien pâlotte. Enfin bon, rassure-toi, rien de grave, c’est juste Saya qui s’est amusée trop près du barbecue et qui m’a enflammé avec de l’huile qu'elle me jetais dessus … »

À voir la réaction peu amusée de la demoiselle, sa mine inquiète, c’était que la situation devait suffisamment préoccupante pour qu’elle sache exactement ce qui s’était passé pour que j’arrive aussi mal en point. Ainsi, pendant que la jeune médecin commençait à m’ausculter, à enlever les bouts de tissus brulés à mes chairs endoloris, me tirants à chaque fois un rictus de douleur et un léger grognement, je lui expliquais tant bien que mal la situation, des paroles entrecoupées de moments de silence tant la douleurs de certaines opérations étaient importantes.

« Eh bien, disons, pour faire simple et rapide, Ashitaka, notre chef d’équipe à Masami et moi nous a quelque peu malmené et j’ai reçu deux dragons de lave qu’il m’avait lancés. Disons que le taijutsu n’est clairement pas mon fort et que pour le coup, l’esquive non plus. J’ai atténué l’impact des dragons qui me sont tombés dessus, mais c’est tout. À l’avenir, il faudra que je m’entraîne pour être un peu plus mobile que ce que je ne suis à l’heure actuelle. »

On dit souvent qu’il faut savoir souffrir pour être beau, mais on oublie souvent aussi qu’il faut parfois souffrir pour être guéri. C’est exactement la situation que je vivais actuellement. Ma main valide accrochant avec force le matelas du brancard, je serrais les dents au possible. Et dire que ce n’était là que de simples blessures. À quoi devrais-je m’attendre si je venais à être frappé par une attaque d’une puissance phénoménale. Aujourd’hui Ashitaka y était sûrement allé doucement pour nous ménager, qu’est-ce que cela serait si le jonin s’était laissé allé à toute sa puissance. Il y avait définitivement un monde entre nous pauvres genins et les élites du village. Mais au moins, cela me permettait d’aller de l’avant.

Aujourd’hui, je sais pertinemment que je ne possède pas une capacité spéciale tournée vers la défense. Mon affinité non plus n’est pas ce qu’il y a de mieux pour se protéger. Pour autant, j’avais déjà quelques idées pour m’en sortir et battre mes adversaires. Ma devise si je devais en choisir une … « On ne peut toucher ce que l’on ne peut voir ». Pour autant, j’étais encore loin d’arriver à faire tout ce que j’avais en tête. Cela me prendrait beaucoup de temps et d’énergie. Mais après tout, quoi de plus normal ? Même les plus grands génies ont commencés au bas de l’échelle.

Reprenant quelque peu mes pensées idiotes habituelles, je tourné mon visage plein de sueur vers ma salvatrice.

« Et sinon, tu penses que ça va laisser des marques ? T’imagine l’été à la piscine, ça risque de faire peur aux enfants. »

Quel idiot songerait à ça dans un tel moment ? Un idiot amical que l’on aime bien, je dirais.
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Chiwa Aimi
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Dim 22 Déc 2019 - 18:52


J’ai besoin d’aide




Le regard d’Aimi se posa vaguement sur le plafond après la question de Teruyo. Avait-il vraiment eu le temps de toutes les compter ? Ce n’était pas comme si la rousse avait le temps de le faire, bien trop occupée à compter les blessures qu’elle soignait. Elle pâlotte ? Est-ce qu’il s’était vu à l’instant même ? On aurait dit une écrevisse qui était restée trop longtemps sur le gril. Ce fut d’ailleurs amusant de l’entendre par la suite parler de barbecue et d’une Saya qui aurait enflammé. Mais tous les deux savaient bien que ce n’était pas ça. La Chiwa rit légèrement, posant une main sur sa bouche. Le rubis revint très vite au sérieux, très inquièt par l’état du jeune homme qui n’allait pas lui faire oublier la raison de sa présence. La jeune femme se rapprocha de lui et analysa les dégâts non sans l’interroger sur ce qu’il lui était arrivé. Elle en profita déjà pour retirer les bouts de tissus brûlés ce qui n’était pas très agréable au vu des grimaces du Miyamoto, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Il lui expliqua alors que c’était arrivé lors d’un échange avec Ashitaka, qu’elle avait déjà vu plusieurs fois et qu’elle appréciait assez, et Masami, qu’elle connaissait plutôt bien pour prendre en charge la demoiselle sur le plan psychologique. Le Borukan n’y était pas allé de main morte avec eux, et le roux s’était reçu des dragons de lave, ce qui expliquait la brûle et le côté calciné et collé. Elle commençait à mieux comprendre.

Pendant que ses mains soignaient les tissus de son torse, ce qui prenait du temps, elle prit la parole.


« Alors c’est toi qui es dans l’équipe d’Ashitaka-san et de Masami, tu ne serais pas ce Doudini dont elle m’a parlé ? Concernant le Taijutsu, j’ai débuté par le combat au sabre donc le changement entre les deux n’est pas difficile. Il est important de pouvoir se mouvoir sur le terrain, que ce soit pour éviter, pour dévier et avoir des ouvertures sur l’autre, ou pour attaquer. Quand tu iras mieux, je pourrais peut-être t’aider à revoir des lacunes qui te dérangent ? »

Parce qu’Aimi n’était pas seulement un médecin. C’était une kunoichi qui s’était durement entraînée pour pouvoir se battre et se défendre aux côtés de ses camarades. Si elle savait qu’en tant que médecin, il fallait qu’elle ne prenne pas de risque, il fallait dans ce cas pouvoir combler cela en travaillant avec intensité sur ses autres domaines de compétence. Alors c’était sans hésiter qu’elle aiderait Teruyo. Les soins continuaient doucement, tandis que la jeune femme se concentrait à recréer chaque tissu endommagé, les liant entre eux pour qu’ils se referment. Ce n’était pas agréable pour le genin, elle espérait qu’il n’allait pas tourner de l’œil et son faciès couvert de sueur ne la rassurait pas. La jeune femme écouta son interrogation en souriant doucement, avant de récupérer un verre d’eau et de lui tendre, puis elle attrapa un gant et tamponna son visage avec, avant de reprendre ses soins.

« Il y a quelques mois sûrement que je n’aurais pas pu. Mais aujourd’hui, je te garantis que tu pourras présenter ton torse fièrement. J’ai l’expérience des reconstitutions de peau. Il n'y a pas longtemps, j'ai réalisé une opération très intéressante dans un cadre encore plus intense. »

Petit clin d’œil à son attention, la rubiconde évita de lui parler des détails de l’opération de Rika où elle lui avait retiré sa peau pour lui en refaire une nouvelle, ne souhaitant pas qu'il tourne de l’œil. Mais elle lui promettait qu’il n’aurait rien en repartant.

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Miyamoto Teruyo
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Lun 23 Déc 2019 - 21:26
Malgré les talents médicaux indéniables de la jeune médecin et toute sa bonne volonté, la douleur était toujours présente. Heureusement, les soins apportés par la rouquine lui permettaient d’amoindrir l’affliction qui s’étendait petit à petit au reste de mon corps. J’avais déjà entendu dire qu’une brûlure, ou la douleur de la brûlure je ne sais plus trop, s’étendait au fur et à mesure tant qu’elle n’était pas soignée, et j’avais bel et bien le sentiment que c’était vrai. Pour autant, tant bien que mal, j’essayais de faire bonne figure face à toute cette situation. Après tout, j’étais en partie responsable de la peine qui était la mienne en cet instant. Alors oui, il est vrai que l’attaque venant d’Ashitaka, la faute pourrait lui être imputée, pour autant, c’est tout aussi vrai que je n’avais pas réussi à esquiver ses dragons.

Histoire de me faire songer à autre chose qu’à mes maux et à ces lambeaux de peau et de tissus calcinés qui étaient retirés de mon corps meurtri par la lave, la rouquine essaya tant bien que mal de discuter avec moi. J’appréciais son geste et il fallait avouer que se concentrer sur la discussion évitait au moins de penser à la douleur. Cette dernière était toujours là, bien marquée, mais l’esprit arrivait à l’oublier un petit peu le temps de discourir.

« Ashitaka et Masami oui, comment tu le sais ? »

Mais surtout, la surprise, et potentiellement la réponse à ma question me sautèrent tous deux aux yeux lorsque Aimi fit mention de Doudini. Il n’y avait qu’une seule personne au village qui m’appelait ainsi.

« Ah … Masami qui t’a parlé de ça je suppose. Il n’y a qu’elle pour m’appeler comme ça. Référence à un nom de scène improvisé pour un petit spectacle de magie improvisé pour un enfant que j’avais croisé dans la rue et qui avait perdu son père durant la guerre. J’ai voulu lui montrer que les ninjas c’était aussi des gens gentils et marrants. »

À ces mots, je laissais retomber sur mon oreiller ma tête que j’avais relevée pour parler à la demoiselle. J’étais songeur. C’était une époque pas si lointaine et pourtant, du chemin avait été parcouru depuis. Cela remontait à peine à quelques mois et pourtant, j’avais l’impression que cela faisait des années. Quel étrange sentiment. Comme si le temps filait à une toute autre vitesse que la réalité. Restant sagement allongé, serrant les dents, j’écoutais attentivement la demoiselle m’expliquer avec justesse et logique ce que j’aurais dû faire pour m’en sortir.

Elle me proposa avec gentillesse de m’aider à m’améliorer dans un domaine où j’étais particulièrement médiocre. Bien que mon corps soit blessé, mon état d’esprit lui n’avait pas changé. Toute leçon est bonne à prendre, me dis-je. Autant dire que j’acceptais la proposition de l’eisenin avec joie.

« Eh bien, je ne dis pas non. Non pas que je n’apprécie pas ta compagnie, mais si cela peut m’éviter d’autres rencontres de ce type, je suis preneur. »

En revanche, la dernière réponse à ma question existentielle me fit sourire, mais également m’interroger.

« Ravi de savoir que tu as de l’expérience. Au moins, je n’aurais pas à servir de cobaye. »

En revanche, étant donné la manière dont Aimi parlait de la chose, je n’avais strictement aucune envie de connaître les détails de l’acquisition de ses connaissances.
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Chiwa Aimi
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Dim 29 Déc 2019 - 23:04


J’ai besoin d’aide




Aimi se concentra sur la plaie carbonisée de Teruyo, s’attelant à ce que son chakra médical referme les tissus qui avaient abdiqué tandis que les chairs se liaient comme par magie. Tout cela demandait de la concentration et du temps, mais grâce à l’entraînement et à l’apprentissage, la Chiwa était certaine de venir à bout de cette vilaine blessure. Pour l’aider à faire passer le temps, la kunoichi tenta de converser avec le jeune homme, tout en prenant des petites pauses, prenant soin de son patient avec le plus de douceur et d’attention possible. Tout était utile pour lui faire oublier cette inlassable douleur qui ne partira pas avant qu’elle ait rendu à chaque tissu, sa rosée d’antan.
Sa première semblait le surprendre, tandis qu’elle lui avait pourtant déjà répondu en précisant que c’était Masami qui lui avait dit, mais ce n’était pas grave, il était dans un triste état aussi. Aimi sourit alors et hocha de la tête lorsqu’il comprit. Le rouquin lui raconta alors cette petite histoire qui avait donné naissance à ce surnom plutôt mignon, tout comme les raisons qui l’avaient poussé à en faire autant.


« Je vois, tu es vraiment une belle personne Teruyo, j’aurais bien aimé voir ce petit tour de magie et le regard de ce pauvre enfant. Doudini… C’est très mignon ! Cela ne m’étonne pas que Masami puisse t’apprécier, je l’ai compris lorsqu’elle m’a parlé de toi, pendant notre séance de suivi. C’est vraiment une demoiselle surprenante. »

La kunoichi à la longue chevelure rougeoyante lui envoya un regard complice accompagné d’un sourire bien à elle avant de lui proposer son aide pour les lacunes qui l’envoyèrent aux urgences. La jeune femme laissa le chakra aux reflets émeraude continuer les soins qui s’amélioraient à vue d’œil. Peut-être que le Miyamoto ne le voyait pas encore, mais déjà, la plus grosse partie était faite. Il fallait maintenant atténuer les rougeurs et les brûlures.

Teruyo accepta sa proposition ce qui fit de nouveau sourire la rubiconde avant de se permettre de rire suite à sa dernière réplique. Un cobaye… Non voyons, elle ne se serait pas permise, pas avec un ami. Puis si cela avait été le cas, la jeune femme aurait donné de toute son énergie pour sauver le père de sa chère petite fille. Parce qu’elle ne méritait pas de finir sans parent, comme elle. À cette idée, une moue bien moins joyeuse domina le faciès de la médic nin qui décida de se concentrer un peu plus sur la blessure.

Plusieurs minutes passèrent tandis que les sourcils froncés d’Aimi se détendirent et qu’elle lâcha prise sur le torse de Teruyo. Elle passa le dos de sa main sur son front et inspira et expira longuement. Un sourire de fierté se dessina sur ses lèvres rosées, tandis que son regard écarlate observait sa peau soignée. Cela coûtait en énergie, mais le résultat était là et c’était ce qui comptait.


« Regarde-moi ça Teruyo ! Si tu ne gagnes pas le concours du plus beau torse là, je rends ma blouse et je pars pour Kaze no Kuni ! Bon, je vais soigner ton bras maintenant. »

La doucereuse sourit et réalisa de nouveau mudra recouvrant de nouveau ses mains de son essence médicale, prête à continuer de s’atteler aux arcanes médicaux. Heureusement que la brûlure était moins grave, mais cela demandait tout de même de la concentration et quelques minutes pour pouvoir redonner aux tissus une peau neuve et soigner la brûlure. Pour faire patienter son patient, Aimi chercha des questions qui pourraient l’intéresser.

« Est-ce que tu te sentirais prêt à te mettre au Taijutsu après ? Ou préfères-tu te reposer ? Je ne compte pas t’en demander trop si cela peut te rassurer. Mais en attendant que je termine, as-tu trouvé une destination pour ton fameux voyage ? »

Parce qu’elle ne comptait pas oublier les événements de leur rencontre ainsi que la grande discussion autour de l’aventure et de la passion pour chacun de quitter Iwa pour découvrir les contrées éloignées. Alors bien évidemment, elle s’intéressait aux idées du rouquin.


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Lun 30 Déc 2019 - 21:15
Concrètement, je n’avais rien à faire. Littéralement. Je n’avais qu’à attendre qu’Aimi s’occupe de moi pour le mieux. Par chance, entre nos discussions qui me faisaient penser à autre chose au fil du temps et les soins qu’elle apportait petit à petit sur mon torse, maintenant que les restes de tissus brûlés et de chairs calcinées avaient été retirés, la douleur, bien que toujours présente, se faisait moins puissante, diminuant en intensité à mesure que les blessures se résorbaient sous le coup du chakra et des techniques médicales de la rousse.

Ainsi, bien qu’étant toujours à la merci de mes blessures, j’avais désormais plus de facilités à tenir une conversation, serrer les dents n’étant plus l’activité primordiale pour oublier que la chaleur dévorait une partie non-négligeable de mon corps.

En tous cas, je ne saurais dire si c’était le charme naturel de la demoiselle ou un côté « adolescente fleur bleue » que je ne lui connaissais pas, mais la jeune fille aux talents curatifs su tirer de moi dans ces circonstances peu appropriées un sourire ravi. Et pour le coup, si j’avais les joues rougies, ce n’était pas à cause de l’Ashitaka, mais bel et bien la timidité et la gêne d’un compliment aussi agréable qu’inattendu. Dès lors, si j’avais l’air quelque peu épuisé, cet élan de chaleur amicale me revigora l’espace d’un moment.

« Ça me touche ce que tu me dis là. Les compliments sincères et sans arrière-pensées se font rares. Mais plutôt que de voir mes tours, aussi piètres étaient-ils, c’est le regard de l’enfant en question qui t’aurait fait fondre. C’est pour ce genre de regard que j’ai fait ça. Le courage d’un petit garçon qui malgré le décès de son père était fier de lui et de ce qu’il avait fait. Je n’ai fait que lui donner un peu de baume au cœur, il le méritait. »

Quant à moi, je prenais quelques secondes pour bien assimiler le reste des paroles de ma salvatrice.

« Je dois t’avouer que je suis étonné de t’entendre dire que Masami m’apprécie. Nous sommes certes dans la même équipe, mais je l’imagine mal parler de moi ainsi, tout au plus je me voyais comme supportable et pas trop dérangeant. Comme quoi, cette enfant comme tu le dis si bien est pleine de surprises. »

Laissant la rousse œuvrer sur mon torse, et dans une situation bien plus confortable qu’à mon arrivée, je me permettais un petit poème que je connaissais par cœur, décliné d’une voix douce et émouvante.

« Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? »


Les yeux embrumés, une larme retenue du coin de l’œil, sans regarder l’eisenin, je reprenais le fil de la conversation

« C’est un poème d’un moine philosophe aujourd’hui disparu depuis des années. Bunowa Māshon. Certains voient dans ces quelques mots une profonde tristesse, pour ma part, j’y vois tout le contraire, une invitation à poursuivre notre vie et nos rêves. Ces quelques vers correspondent tout à fait à Yui et moi. Mais excuse moi, je ne voulais pas t’embêter avec ça. C’est juste que toute cette situation m’a remémoré un souvenir quelque peu similaire, les brûlures en moins je dois dire »

Par chance, quelques minutes plus tard, j’étais à nouveau en état de me redresser de mon lit de fortune. Mon torse guéri bien qu’endolori, il ne restait que mon bras à soigner. Assis sur le matelas, les jambes ballantes au-dessus du sol, nul doute que ce serait plus simple pour la jeune fille de me soigner dans ces conditions.

« Navré, mais je crois que tu vas devoir rendre ta blouse tout de suite, enfin, termine de soigner mon bras d’abord hahaha »

Ces derniers mots étaient accompagnés d’une poignée de ma main indemne accrochant et ballottant la brioche de mon ventre, cette petite bedaine dont j’étais fier.

« On est loin des canons de beauté bien musculeux et bien huilés hein ? Enfin bon, rassure-toi, je suis fier de ce que je suis et de qui je suis. Et surtout, je suis assez frais pour commencer tout de suite mon apprentissage si tu as le temps de t’y consacrer. Après tout, mon entraînement avec Ashitaka et Masami aura été tellement rapide que je n’ai pas eu le temps de me fatiguer à perdre trop de chakra. Tiens d’ailleurs, en parlant de Masami, si tu la croises, assure toi qu’elle soit soignée elle aussi. Ella a reçu tout comme moi une attaque de notre chef, bien moins puissante mais suffisante pour la blessée. Et tu connais Masami comme moi, elle n’est pas du genre à demander de l’aide. »
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Chiwa Aimi
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Sam 11 Jan 2020 - 14:51






L’Irou nin semblait avoir touché son camarade et ami en plein cœur. Cela n’était pas difficile pour elle que de complimenter le jeune homme, qui le méritait amplement. Son grand sourire incita la rubiconde à le lui rendre. Aimi était quelqu’un d’honnête et de franc, si elle le pensait, elle n’allait pas hésiter à le lui dire ! Cette histoire la touchait au plus haut point, la doucereuse imaginait très bien cet enfant se voir réchauffer son cœur tandis que ses pupilles s’illuminaient grâce à Teruyo. Un air nostalgique apparut sur le minois de la jeune femme qui repensait à son père pour le coup.

« C’est un très beau cadeau que tu as fait à ce garçon. Peut-être que je pourrais voir un de tes petits tours un de ces jours ? J’aimerais bien comprendre ce qu’a ressenti cet enfant… »

Parce qu’elle aurait souhaité ne pas se sentir aussi seule lors du décès de sa mère. Son paternel était devenu une vraie loque et il fallut qu’elle s’en relève toute seule. L’avait-elle vraiment fait, enfin de compte ? Pour son père, elle avait la chance de compter sur Musashi et ses camarades. Pouvoir vivre ce qu’avait ressenti cet enfant, c’était quelque chose qu’elle souhaitait sincèrement, même si elle n’était plus la petite fille d’antan. Le Miyamoto était surpris d’entendre que la Jiki pouvait l’apprécier un minimum. Il était vrai que c’était une jeune fille très antipathique et que le mot « amour » ou « amitié » n’était pas dans son dictionnaire courant. Mais elle l’avait vu et entendu.

« C’est une jeune fille qui a vécu l’horreur. Je ne vais pas entrer dans les détails de notre séance, mais je pense sincèrement que ta présence au sein de l’équipe sera comme une renaissance pour elle. »

La Chiwa lui sourit simplement avant de se concentrer sur son torse qui guérissait petit à petit. Puis, alors que le silence les entourait d’une bulle salvatrice, le rouquin conta un poème à la fin triste mais lourd de sens pour la jeune femme. Même si ses pupilles écarlate étaient rivées sur ses mains entourées de ce halo verdoyant, on ne pouvait pas manquer ses yeux qui brillaient. Les paroles la touchaient plus qu’il en fallait. Ses dextres tremblaient légèrement, tandis qu’elle repensait à sa famille qui n’était plus. Depuis toujours, elle s’était dit que la mort n’était pas la fin, mais le début d’une nouvelle histoire, une renaissance dans un monde meilleur ; c’était aussi ce qui la rassurait le plus. Dans ce poème, elle y retrouvait tout ce en quoi elle croyait. C’était déconcertant et touchant.

« Ce poème... J’aurais pu en être l’auteure… Il est si beau et témoigne de ce que je pense de la mort, que ce n’est pas une fin, bien au contraire. Poursuivre nos vies et nos rêves, oui, c’est aussi une bonne façon de voir les choses. Ne dis pas que tu m’embêtes avec cela. Je ne peux que comprendre, après avoir perdu mes parents, et je pense comme toi. Si tu veux partager tes souvenirs avec moi, je serai l’oreille que tu souhaites ! »

C’était une humble proposition, elle ne forçait pas, mais il savait que la kunoichi serait là pour l’écouter. C’était ça des amis non ? Se soutenir et accepter l’autre et ses pensées, qu’elles soient tristes ou joyeuses.
Teruyo se redressa une fois que son torse était de nouveau comme neuf. La genin sourit, fière de son travail, même si cela avait demandé du temps et de l’énergie. Celui-ci changea de position ce qui incita la douce à se mettre sur le côté. Elle se lança alors à nouveau dans les soins, s’occupant de son bras cette fois-ci.

L’Eisei nin ria aux paroles du jeune homme, c’était sympa de pouvoir penser à autre chose dans des moments aussi intenses et épuisants. Celle-ci tenta de reprendre une certaine contenance, mais cet homme était un vrai numéro quand il s’y mettait.
Plus sérieusement, elle l’interrogea sur leur potentiel apprentissage du Taijutsu avant de tenter de lui occuper l’esprit par des questions bien cherchées. Celui-ci semblait d’attaque pour s’y mettre après, ce qui était pas plus mal. Il semblait border d’énergie et c’était plaisant à voir. Il lui confia alors que Masami était sûrement blessée aussi, mais tête de mule qu’elle était, la châtaigne n’avait pas fait le même chemin que son camarade… Celle-ci soupira.


« Tu es très bien comme tu es Teruyo et tu as raison d’être fier de ce que tu es ! Dans ce cas, quand j’aurais terminé les soins, nous irons de ce pas s’y mettre, se dégourdir les jambes ne fait pas de mal ! Pour Masami, je demanderai à un garde de partir à sa recherche dans ce cas, elle ne doit pas rester comme cela. Vraiment… Si tu l’avais vue à notre combat…J’ai bien cru qu’elle allait y rester, à se battre comme si sa vie en dépendait. »

La rubiconde se souvint très bien de son évanouissement et de ses blessures multiples. Heureusement qu’elle était un médecin efficace et que même blessée elle aussi, elle avait pu soigner la Jiki efficacement. Son chakra médical remodelait la peau brûlée doucement, mais assurément. Il ne lui fallut que quelques minutes pour que son bras recouvre sa peau blanche d’antan. Tout semblait donc aller pour le mieux. L’essence émeraude quitta ses mains tandis qu’elle essuya son front avec son poignet.

« Voilà, les brûlures ne seront qu’un malheureux souvenir ! Si tu as une douleur ou quelque chose qui ne va pas, c’est maintenant que tu dois me le dire. Sinon, on pourra se rendre vers les haut-plateaux ! »

Il
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Miyamoto Teruyo
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Dim 12 Jan 2020 - 21:38

« Ce n’était vraiment pas grand-chose, mais à un jeune âge, n’importe quel shinobi réalisant quelques tours avec ses talents peu s’improviser magicien aux yeux d’un enfant et lui faire miroiter de belles choses. Quant à savoir ce qu’il a ressenti, il saurait te le dire surement mieux que moi, mais ses yeux pétillants, son rire franc et amusé ainsi que l’accolade qu’il m’a faite avant de rejoindre sa mère me fait penser que malgré notre bref échange, cela lui a plus. J’aime à penser que ce moment aussi fugace soit-il l’a suffisamment marqué pour lui remonter le moral. »

À peine eue-je terminé de parler que je semblais plongé dans une profonde réflexion qui ne dura que quelques instants qui furent interrompus par mes propres mots.

« Voir mes tours ? Hum … Je ne sais pas quoi répondre. Un magicien ne dévoile pas ses secrets. Et puis, je vais devoir en trouver d’autres pour impressionner quelqu’un comme toi HAHAHA ! »

Quant à la suite, nos échanges nous menèrent à Masami et ce qu’Aimi m’indiqua me surpris grandement en quelque sorte. L’air gêné, passant ma main valide derrière la tête en secouant ma tignasse, je baragouinais quelques remerciements. S'il est vrai qu’en ayant la jeune fille dans mon équipe, j’essayais de l’aider à voir les choses différemment depuis sa sortie de Wasure, je n’avais jusqu’à aujourd’hui aucune certitude quant au bien-fondé de mes actions et de mes efforts. Entendre dire que je pouvais être d’une grande aide à l’évolution de la genin me toucha sincèrement cela pouvait nettement se lire sur mon visage, et ce, même si je n’exprimais aucune parole en ce sens.

Et le mélodramatique se termina par ma prestation vocale d’un poème d’une richesse émotionnelle qui emplissait les cœurs les plus esseulés et les plus tristes et qui par ma voix pouvait souffrir de quelques couacs dans les notes. Mais pour autant, si ma prestation phonique n’était pas à retenir, le cœur lui était là. C’est plein de compassion que j’écoutais celle qui sauvait mes chairs de cicatrices disgracieuses.

« Malheureusement, bien trop de personnes en ce monde auraient pu être les auteurs de ce poème. Il me touche particulièrement, il te touche particulièrement et je suis certains que nombres d’habitants du village seraient également touchés. Pire que cela, en dehors de notre nation, nos soi-disant ennemis d’en d’autres pays ont également eu leur lot de pertes. Eux aussi pourraient être les auteurs de ce poème. Nous sommes tous les auteurs et les destinataires de ces paroles. Nous sommes tous là dans le chagrin, la tristesse et les larmes sur un même pied d’égalité. Alors à quoi bon agir comme nous le faisons ? À quoi bon pleurer nos morts quand nous pourrions vivre une vie entière avec ceux qui nous ont quitté ? Tant de pertes, tant de disparus, tant familles détruites, et pour quelles raisons ? Pour quelques mésententes entre deux puissants ? Où est l’intérêt du plus grand ? Où est l’intérêt du village ? De nos villages respectifs ? Nous n’avons rien à gagner et tout à perdre. Ce n’est pas quelques bouts de terre en plus qui vont nous ramener nos proches. Ces bouts de terre ne vont pas nous aider à nous souvenir. C’est à nous et nous seuls de le faire … »

Il me fallu quelques secondes pour stopper mon débit de parole et me rendre compte de mes paroles. Baissant les yeux, regardant le bout de mes chaussures pleins de poussière, je terminais ma longue logorrhée.

« Excuse moi. J’ai tendance à m’emporter quand le sujet m’anime de certaines émotions. Aujourd’hui, je suis un ninja, un genin, je ne suis personne, je n’ai pas la possibilité d’avoir le politique de mes paroles même si le cœur et la volonté y sont. Mais je suis certain que l’on peut parvenir à améliorer les choses. Peut-être pas aujourd’hui, peut-être pas demain, mais un jour surement. »

La suite de nos échanges revint sur Masami et son caractère borné. Au moins je n’étais pas le seul à la voir ainsi. Il était quand même triste dans une certaine mesure de devoir l’obliger à se faire soigner par quelqu’un plutôt que par ses propres moyens, tout cela, car la demoiselle faisait preuve d’un manque de confiance et d’un surplus d’autonomie.

« J’espère sincèrement que tu pourras l’aider. Comme tu le dis, elle a vécu des choses que je ne souhaite à personne et qu’une jeune fille de son âge ne devrait jamais avoir à vivre. Cela l’a marqué à vie. Moi ce que je fais de mon côté, dans notre équipe et dans les petits moments que l’on passe ensemble en dehors de ça, ce n’est rien. C’est toi le médecin, c’est toi qui sauves des vies, c’est toi la héros de l’histoire. En tous cas, pour son bien-être, sache que si tu as besoin de mon aide, elle t’est totalement acquise. »

Voilà qui était joliment dit et qui ne manquerait pas de soulever les sentiments une nouvelle fois, comme moi en l’instant. Fort heureusement nos échanges prirent une autre tournure quand il fut question de mes talents et de mon entraînement. La jeune rouquine me proposait de s’y atteler tout de suite et vu la situation, je dois dire que je n’avais rien de mieux à faire.

« Merci, pour tes soins, ton aide, toussa. Je me demande ce que j’aurais fait sans toi. Je me demande surtout ce qui aurait pu se passer si c’était arrivé en mission et sans ninja médical avec nous. Enfin. Comme tu le proposes si gentiment, on peut s’y mettre dès que tu es prête. Je t’attends et je te suis. »
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Chiwa Aimi
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Lun 20 Jan 2020 - 14:43








« Oh oui, je m’imagine bien ce qu’il a pu ressentir et grâce à toi, il a pu oublier l’espace d’un instant la tristesse qui nourrit son chagrin. J’attendrai que tu trouves un autre tour dans ce cas pour me le montrer, mais je compte sur le magicien Doudini pour ça ! »

Elle termina cette requête par un fin sourire avant de s’atteler aux soins prodigués au Miyamoto. Leur conversation déboucha sur Masami. Même si elle ne pouvait en dire trop, lui faire part de l’importance de sa présence dans l’équipe pour la Jiki semblait nécessaire. Celui-ci ne semblait pas très habitué aux compliments, alors qu’Aimi lui en avait déjà fait pleins depuis son arrivée aux urgences. Touché par ses paroles spontanées, le rouquin laissa son l’esprit lyrique narrer des sonnets qui atteignirent le cœur de la doucereuse. Il avait raison, ce poème touchait beaucoup de monde, beaucoup trop même. Parce que chacun avait à perdre dans un monde où le chagrin et la mort dominait la joie et la paix. Ses mots prirent une teinte plus profonde, plus forte en émotion, comme s’il s’adressait non seulement à elle, mais à tous les êtres vivants du Yuukan. La Chiwa prenait une mine triste, tandis que ses soins continuaient leur travail spectaculaire.

« Tu as raison Teruyo. Nous sommes tellement capables de grandes choses et que se passe-t-il dans ce monde ? Des conflits, des batailles, des mésententes, des rivalités qui touchent chacun. Alors que nos mains pourraient inspirer à un bonheur et une vie en couleur, non. Le sang, la tristesse, la douleur, la haine, comment pouvons-nous écrire des poèmes joyeux alors que rien ne l’est ? J’aimerais tellement pouvoir changer cela, Teruyo… »

Parce que même la volonté la plus solide de tout le continent ne pouvait suffire à influencer dans la bonne direction chaque esprit. Certains étaient voués à la perte, d’autres bien trop bornés ne l’écouteraient même pas. Alors elle faisait de son mieux, comme tous ceux qui étaient comme elle et qui aspiraient à un futur bien lumineux.

Le genin lui présenta des excuses et des explications qui ne lui plaisaient guère. Ses sourcils se froncèrent alors qu’elle prenait un air sévère, qui ne se voulait pas non plus méchant.
.

« Je t’interdis de t’excuser auprès de moi de t’exprimer sur ce qui te touche. Et je t’interdis aussi de dire que tu n’es personne. Je suis certaine que ta voix est aussi précieuse que celle de n’importe qui. Il faut se faire entendre, et nous y parviendrons ! »

Encore une fois, leur esprit se posa sur le petit bout de demoiselle qu’était Masami. C’était une jeune fille surprenante et très énergique, elle avait subi des sévices que personne ne méritait. Ce qui pouvait avoir des conséquences sur sa vie et sur sa personnalité qui n’aidaient pas les gens qui voulaient l’aider à agir plus humainement.

« Nous ferons tout notre possible pour l’aider, et nous y arriverons. Il faut croire en elle et en nous. En aucun cas je suis une héroïne, tous ceux qui lui tendent une main pour qu’elle sorte de cette prison pour de bon, sont des héros, toi y compris. Je suis même contente de pouvoir compter sur toi. »

La fin de cette déclaration s’accompagna par l’accomplissement des soins de l’Irou nin. Il lui avait fallu beaucoup d’énergie pour venir à bout de la brûlure et très longues minutes. Si le jeune père était toujours d’accord, la kunoichi était prête à lui apprendre ce qu’il voulait, maintenant même. Toujours dans l’énergie du moment, la jeune femme lui proposa de se rendre sur les hauts-plateaux pour plus de liberté. La doucereuse lui sourit de plus belle et lui tendit une feuille accrochée à un support en bois et un crayon.

« En attendant que je range ma blouse, je te laisse remplir ce document pour recenser toutes tes informations. Tu pourras le laisser à l’accueil et m’y attendre, je n’en ai pas pour longtemps ! »

L’Eisei nin laissa Teruyo faire ses paperasses et se dirigea en direction des vestiaires. Elle quitta sa blouse, laissant place à son ravissant kimono lavande et retira son élastique pour laisser sa longue chevelure rougeoyante danser à l’air libre. Elle se dirigea vers l’entrée de l’hôpital où le roux l’attendait et lui fit un signe de la main.
Une dizaine de minutes après, les deux shinobis arrivèrent sur les lieux. La Chiwa avait opté pour un terrain assez large et espacé pour pouvoir se déplacer à leur bon vouloir. Elle se positionna alors devant son ami et camarade et croisa les bras.


« Avant de commencer, j’aimerais que tu me présentes les points que tu maîtrises dans le Taijutsu et ceux dans lesquels tu as des lacunes. Si tu as une idée de ce que tu veux apprendre, fais-moi en part ! »

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Miyamoto Teruyo
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Mar 21 Jan 2020 - 22:27
Cela faisait combien de fois maintenant que je parlais de Doudini et de ses tours ? À ce rythme là, ce qui n’était destiné qu’à un petit garçon à réconforter aller petit à petit réellement prendre vie. Cela voudrait dire qu’il faudrait que je réfléchisse réellement à un spectacle, de nouveau tours, des choses magiques, des choses surprenantes et d’autres encore, parfois même grandiloquentes. L’idée n’était pas pour me déplaire et j’acquiesçais, l’air amusé quand Aimi aborda ce point avec moi. Je n’avais qu’une chose à lui dire, lui promettre qu’elle serait cordialement invitée le jour où cela se produirait. Je n’avais pas mieux à offrir aujourd’hui même si j’étais amusé lorsqu'elle me parla de la possibilité d'un tel l’événement.

Les soins se terminant, j’étais quelque part heureux d’entendre la suite de nos échanges. Si certaines de mes paroles pourraient être perçues comme celles d’un lâche ou d’un faible, je n’étais pas le seul à penser ainsi. Aimi, tout comme moi avait cette vision des choses beaucoup plus pacifiste que ce que l’on vivait aujourd'hui, une vision des choses qui demandait certes des efforts mais qui au final et surtout sur le long terme ne pouvait qu’apporter du bien-être et un confort de vie pour tout le monde, et pas seulement à Iwa. Mais hélas, beaucoup étaient ceux à penser que vivre en paix était une utopie irréalisable et que par extension, il fallait avoir tout avoir une vision militaire des choses. Quand la rousse parla de changer les choses, alors que sa voix se perdait au fil de la discussion, un mot simplement chuchoté sorti de ma bouche. Était-ce une parole à moi-même, une invitation à un futur, je lui laissais le loisir de penser ce qu’elle voudrait.

« … devenir Kage … »

Mais pour la suite, si le côté mélodramatique de notre conversation se poursuivait quelque peu lorsque le sujet Masami était abordé, bien que la jeune médecin fasse montre d’un certain talent de psychologue, tant avec ma partenaire qu’avec moi, me motivant pour continuer d’aider la jeune genin, ce sont surtout ses réprimandes à mon égard lorsque je présentais des excuses sur mes prises de paroles parfois excessives qui me firent sourire. D’une, je ne m’attendais absolument pas à ce genre de réaction, et de deux, je ne m’attendais pas à ce genre de réaction de la part de ma sauveuse.

Enfin, une fois soigné, une fois la paperasse rempli, une fois rhabillé, enfin, peut importe l’ordre des choses d’ailleurs, une fois Aimi prête et surtout moi suffisamment en forme pour la suite, notre bref cheminement commun nous mena sur la zone d’entrainement préférée de tout shinobi Iwajin. De vastes étendues et aucun édifice qui puisse être malencontreusement détruit faisaient des haut-plateaux une zone d’entraînement ou de combats idéale.

Une fois encore, la suite me fit sourire. Finalement, malgré un début de journée difficile, je finissais cette dernière en souriant et en rigolant pas mal. Comme quoi, être blessé n’était pas nécessairement si mauvais pour le moral. Mais cela se devait surtout à Aimi et à la bonne humeur qu’elle véhiculait autour d’elle et qu’elle partageait avec chacun.

C’est donc amusé, souriant que je ramassais une branche cassée et commençais à écrire sur le sol, gravant la terre de mon bout de bois.

« Tiens, approche, c’est bon. Je t’ai fait une liste. À droite ce que je maîtrise en terme de Taijutsu, et à gauche là où j’ai des lacunes. »

La lecture de ce petit tableau était si simple que je me retenais de dire, du moins avant que la rouquine n’entreprenne de lire ce qui était marqué au sol.

À droite, dans la colonne maîtrise, un seul mot « RIEN ». À gauche dans la colonne lacunes, un seul mot « TOUT ».

À ce moment là, je regardais la chunin d’un air de dire « bon courage ».

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Chiwa Aimi
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Sam 25 Jan 2020 - 19:37







« Devenir… Kage ? »

C’était une idée à laquelle elle ne s’était jamais posé la question. Et pourtant, qui de mieux pour faire changer les choses que le pilier même de la cité rocheuse, celui qui prenait les décisions et qui avait un pouvoir de parole au-dessus de tous ? Aimi resta silencieuse un certain avant de relever son visage dont le teint de velours donnerait envie qu’on y pose sa main. Une idée avait germé dans son esprit, mais l’eau qui l’aidera à pousser lui parviendra-t-elle ? Pour Teruyo, pour elle-même, peut-être qu’un jour, ils pourront faire changer les choses.

Le fait de reprendre sévèrement son patient et ami semblait l’amuser plus qu’autre chose, sûrement pas habitué à entendre la Chiwa fâcher quelqu’un de la sorte. Même si elle était sérieuse dans ce qu’elle disait, ce n’était pas son genre de forcer la pensée de quelqu’un. Pour autant, il était hors de question que le Miyamoto se sente ainsi alors qu’il était d’une précieuse aide. Après ce petit moment sympathique, la rousse termina ses soins, remettant un rouquin d’aplomb. Elle l’aida à se revêtir, même si un trou béant se présentait sur son torse un peu arrondi par la joie d’être papa ? Qui sait, se disait-elle en souriant doucement. Elle le laissa faire ses papiers et le retrouva à l’entrée une fois prête.

La suite de leur petit rendez-vous des plus passionnant se fit sur les célèbres hauts-plateaux d’Iwa. Un enchaînement de plusieurs plateaux qui s’apprêtaient pour tout type d’entraînement. Assez divers et variés pour inspirer les shinobis les plus inspirés. Comme un bon professeur, la rubiconde lui demanda de lui citer ses points forts et ses points faibles concernant le combat à main nue.

Le genin lui répondit de manière originale, gravant une liste répondant à sa requête. Intriguée et amusée, la doucereuse se rapprocha par-dessus l’épaule du père de famille. Son regard se posa alors sur Teruyo, tandis que son sourire en coin disparu. Et ce fut le fou rire. Littéralement. Aimi ne put se retenir tandis qu’elle posa sa main contre sa lèvre et qu’elle riait aux éclats. L’Eisei nin termina par se racler la gorge et reprendre un air sérieux.


« Je vois Teruyo. Pas de problème ! Je crois que tu m’as expliqué que tu as été blessé parce que tu n’as pas pu esquiver l’attaque d’Ashitaka-san c’est ça ? Je te propose donc de partir sur une simple esquive, qui t’aidera pour tes futurs échanges ! Je vais te montrer comment je réalise la technique tout d’abord. »

Aimi sourit et se recula avant de réaliser un clone parfaitement identique d’elle-même. Celui-ci attrapa un kunai et se plaça aux côtés de Teruyo avant de le lancer dans sa direction. La vraie concentra alors du chakra dans ses pieds et le relâcha tout en sautant à gauche. Voilà, tout simplement. La rougeoyante passa une main derrière sa tête avant de sourire gênée.

« Ce n’est pas incroyable, mais voilà en quoi ça consiste. Avant d’essayer, peux-tu me dire si tu sais comment se déroule le processus de l’esquive ? Ensuite, nous pourrons passer à la pratique ! »

Spoiler:

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Miyamoto Teruyo
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Dim 26 Jan 2020 - 12:37

Je dois dire que je m’attendais à toutes sortes de réaction en traçant mon petit tableau de compétence au sol, mais pas à celle que venait d’avoir Aimi. Alors que la pointe de mon bout de bois venait de finir de gratter le sol, gravant ainsi de manière temporaire mon niveau d’incompétence dans le domaine du Taijutsu, la demoiselle, lisant mes écrits par-dessus mon épaule, éclate d’un rire franc et chaleureux qui eut pour effet de me faire sourire allègrement, et de me plonger dans un petit fou-rire à mon tour lorsque je me retournais vers la chunin et la voyait ainsi rire aux éclats.

« Bah quoi ? Tu voulais savoir non ? » dis-je en souriant.
« Maintenant, tu sais. Enfin bon, c’est exactement ça, sur le moment du combat, dans l’instant, je n’ai pas su éviter son attaque. Quant à ce que tu m’apprennes à esquiver proprement et efficacement une attaque, je ne peux qu’approuver. Tu ne le sais sûrement pas, mais mon style se base sur le ninjutsu principalement. Je n’ai jamais eu la vocation, et sûrement aussi, la volonté d’apprendre le taijutsu à un niveau plus important que les bases enseignées à l’académie. C’était peut-être une erreur de ma part. »

Aussi sagement que lors de mes précédents cours avec Tenzin, j’observais avec attention Aimi dans l’exécution de sa technique. Si sa présentation des choses ne dura que quelques secondes, mon regard vide de toute émotion et de pensée, lui, sembla durer une éternité. Puis, c’était à mon tour d’être gêné par la situation présente. Quelque peu honteux, je regardais la jeune fille me parler et mis encore quelques secondes de plus à assimiler ses paroles de manière compréhensible.

« Pas incroyable non, mais j’ai été incapable de le faire quand j’en avais besoin. »

Me frottant la tête après avoir retiré mon éternel chapeau, dévoilant ma propre tignasse rousse, je m’asseyais par terre, me laissant presque tomber au sol avant de lever des yeux dépités vers ma mentor du jour.

« Sur le principe, ça n’a pas l’air très complexe. Dans l’absolu, je dirais qu’il faudrait agir comme pour marcher sur l’eau ou sur les murs, à savoir concentrer son chakra dans ses pieds, peut être aussi dans ses jambes, le tout pour avoir une force de propulsion suffisante pour déplacer tout le corps de manière assez rapide sur quelques mètres, voire quelques pas, et ainsi éviter l’attaque en question. Si c’est ça, cela parait tellement facile que je m’en voudrais de ne pas y avoir pensé seul et de t’avoir fait perdre ton temps pour que tu m’enseignes quelque chose d’aussi basique… »

Mes paroles étaient plus que sincères. Si demander à Tenzin de l’aide pour développer des techniques futton nécessitant une certaine expertise dans le domaine me semblait des plus logique, venir chercher de l’aide pour apprendre à éviter une attaque me mettais mal à l’aise, non pas à cause de l’enseignant ou de mon âge vis-à-vis de cette situation, mais plutôt parce que ceci semblait au final fort simple et qu’avec un minimum de reflexion, j’aurais surement pu y parvenir. Mais les choses étant ce qu’elles sont, je n’avais pas de raison de refuser une main tendue, au contraire.
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Chiwa Aimi
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Mer 5 Fév 2020 - 1:20






Etait-ce la fatigue ? La pression sur ses épaules de kunoichi solides qui venait de se relâcher ? Aimi ne savait pas, mais rire ainsi lui faisait du bien, un bien fou même. Accompagnée du Miyamoto, la doucereuse tentait de reprendre contenance, mais le besoin de laisser s’exprimer ses émotions rendit la chose très difficile. Puis alors qu’il se retourna vers la rubiconde innocemment, ce petit sourire lui réchauffa le cœur plus qu’il n’en fallait. D’un revers de l’index, elle essuya la petite perle de larme qui s’était discrètement installée au coin de son œil. La Chiwa inspira alors un grand coup avant de se calmer et d’écouter plus sérieusement son ami. La rousse hocha de la tête et comprenait où il voulait en venir.

« Le ninjutsu te permet d’avoir la possibilité de rester à distance de tes adversaires, en général. Mais s’en est de même pour les autres. Pour moi, c’est important de connaître des bases en Taijutsu ou Bukijutsu liées à un combat plus au corps-à-corps. De plus, l’esquive servira autant dans un combat contre un shinobi à l’aise avec le ninjutsu, comme Ashitaka-san que dans le taijutsu, comme Yanosa. »

Les paroles avaient été prononcées tandis qu’elle pointait de son fin doigt le ciel, en fière professeure. Par la suite, la combattante réalisa une petite démonstration de ce que représentait une simple esquive faite sur une courte distance. Ce n’était pas extraordinaire, il fallait le dire. Pour autant, c’était le style de technique de base qui pouvait sauver la vie. Le Miyamoto semblait un peu déçu de ne pas avoir été capable de le faire dans le moment voulu. La jeune femme se rapprocha et s’accroupit devant lui, entourant ses genoux de ses bras, prête à l’écouter attentivement. La parole était à son apprenti du moment, qui devait tenter de lui expliquer comment il fallait procéder pour réaliser cette technique. En l’état, il comprenait la base de celle-ci. Teruyo assimilait très rapidement les faits ce qui fit sourire la genin. Elle était un peu moins ravie de ce qui s’en suivit, haussant un sourcil.

« Teruyo, Teruyo… Rien n’est pas facile quand il s’agit de chakra, sache-le. Sans maîtriser l’esquive, si tu avais essayé sur le moment, tu aurais même pu empirer les choses, qui sait… Si tu doses mal ton chakra, tu pourras tomber en atterrissant, ou glisser et te blesser. La concentration de chakra dans les pieds est la base de la technique. Il n’est pas nécessaire d’en doser jusqu’aux jambes. La différence entre une esquive qui sera plus rapide ou non, c’est la quantité que tu y mets et la manière dont tu le maîtrises. » La jeune femme posa son doigt sur le front de son camarade un air faussement sévère. « Ne dis pas que tu me fais perdre mon temps, ou je vais devoir te corriger ! Donc, le principe est celui que tu comprends : concentrer du chakra dans ses pieds, très légèrement et effectuer un mouvement sur le côté en bondissant. Ne cherche pas à trop en faire ou trop en donner. À toi ! »

L’irou nin se releva avant de tendre une poigne forte au tendre père pour l’aider à son tour. Son clone disparut en fumée tandis qu’elle sortit un kunai de sa poche qu’elle fit tourner autour de son doigt, un sourire amusé à ses lèvres.

« Je vais te laisser tenter une première fois, et à la seconde, je te lancerai un kunai, que tu devras esquiver. »

Aimi s’éloigna du rouquin, en se positionnant à distance modérée de lui. Elle se concentra sur le jeune homme, analysant chaque fait et geste de sa part.

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Miyamoto Teruyo
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Dim 9 Fév 2020 - 16:06
S'il y avait bien quelque chose auquel je ne m’attendais pas en venant voir Aimi pour me faire soigner, c’était qu’elle se propose de m’enseigner les bases de l’esquive. Ce point était déjà quelque chose d’intéressant et surtout de fortement utile compte tenu de mes déboires récents, mais il y avait surtout un autre point auquel je ne m’attendais pas en venant voir Aimi pour me faire soigner, c’était que son enseignement me fasse me sentir comme un jeune élève qui découvre les choses et qui a tout à apprendre. Par moments, j’avais presque la sensation de me faire gronder. À mes yeux, cette situation me faisait sourire tant elle était inédite à mes yeux, mais aussi quelque part, un peu surréaliste. Dans tous les cas, comme j’aimais à la répéter souvent, tout conseil étant bon à prendre et pour certains à apprendre même, c’est concentré, bien qu’amusé, que je prenais acte des paroles de la rubiconde. Tout ceci était d’autant plus important qu’elle avait raison.

« Je sais bien que le ninjutsu permet de rester en retrait de ses adversaires, pourquoi crois-tu que je me suis orienté sur ce terrain-là. Tu as bien vu mes talents en taijutsu » dis-je en rigolant.
« Et il y a une différence entre connaître les bases et avoir quelques techniques dans un répertoire. Bien sûr que sur le papier, je sais qu’il est possible d’esquiver une attaque. Je saurais expliquer, mais en revanche, jusqu’à maintenant, je n’avais jamais eu besoin de tester cela. Du moins, jusqu’à aujourd’hui. »

La suite de son discours était lui aussi plein de sens. Ce n’était pas pour rien qu’elle était une genin expérimentée, qu’elle était une eisenin accomplie et qu’elle travaillais à l’hôpital. Pour tout cela, il fallait une personne avec la tête bien pleine, qui savait faire marcher ses méninges en tant et en heure. C’était la différence avec moi qui souvent agissait en réaction des choses, ne prenant pas toujours le temps de réfléchir aux possibilités et d’anticiper ce qui pouvait arriver. Bien que papa, j’étais encore bien jeune en tant que shinobi et Aimi, bien plus expérimentée.

« Rassure-toi, ce n’est pas mon genre de tester une technique en plein combat. Comme tu le dis si bien, cela pourrait certes fonctionner, mais aussi empirer les choses et pour ma part, j’ai tendance à jouer la sécurité avant tout. En tous cas, c’est intéressant ce que tu dis. J’aurais songé que pour aller plus loin, plus vite, ou les deux, cela aurait nécessité plus d’action de la part des jambes pour décupler la force d’impact initiale. Et pour toi, la quantité de chakra accordée dans la plante des pieds était suffisante pour parvenir à différents effets. Au moins, ça m’évitera des tentatives inutiles. Merci. »

Bien, il était donc temps de s’y mettre sérieusement. Comme à mon habitude, pour tout apprentissage, j’aimais partir de quelque chose que je pensais ressemblant et adapter au fur et à mesure pour arriver à ce que je désirais. Dans le cas présent, du chakra sous les pieds me faisait penser à deux choses. Marcher sur l’eau ou marcher sur les murs. S'il n’y avait pas d’eau à proximité, il y avait suffisamment d’arbres et de falaises autour de nous pour que je puisse m’exercer.

C’est ainsi que j’ai entamé mon entraînement, à grimper une falaise abrupte en marchant simplement dessus, en faisant d’innombrables aller et retour et à ressentir les sensations dans mes jambes ainsi que le flux de chakra les parcourir. Dans un même temps, mes doigts semblaient jouer une mélodie tel un chef d’orchestre. Il n’en était rien, je notais juste mentalement quelques informations à retenir. Il était temps de tester en situation réelle.

Devant la jeune femme, les pieds chargés de chakra, je faisais ma première tentative, un essais pas satisfaisant, mais pas non plus déméritant. Difficile de doser lorsque l’on apprend, de répartir le chakra et d’y donner la bonne impulsion. Si j’avais été projeté en avant, ce qui était une bonne chose en soit, j’étais arrivé totalement en déséquilibre, ce qui constituait une faille dans ma défense. Quant au sol derrière moi, à trop forcer, j’y avais laissé l’empreinte de mes pas. Avec toutes ces nouvelles informations, je visualisais rapidement mes défauts et voir ce qu’il me fallait changer avant l’assaut qu’Aimi me réservait.

« Bien, allons-y, je suis prêt. Après tout, rien de tel qu’une situation réelle pour bien réussir. »

Ou se vautrer lamentablement.
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Chiwa Aimi
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Mer 19 Fév 2020 - 13:18







« Quitte à être ton enseignant pour aujourd’hui, autant tout expliquer. Je me doute bien que tu n’es pas ignorant des domaines que nous pouvons maîtriser Teruyo ! » répondit-elle en souriant « Maintenant que tu sais qu’esquiver te permettra d’éviter de te retrouver à chaque combat à l’hôpital, on va pouvoir s’y mettre !»

Le Miyamoto était tout à fait le genre de patient ou d’individu avec qui on aimait discuter ou partager sa compagnie. Mais Aimi préférait être certaine qu’il reparte d’ici avec ce plus qui lui évitera des blessures conséquentes, même si cela doit être rébarbatif à écouter. La Chiwa avait donc décidé de mettre le cœur à l’ouvrage et de lui offrir tout ce qu’elle connaissait de ce qu’elle avait appris. Celui-ci la rassura, elle qui craignait qu’il ait été capable de réaliser une action qu’il ne maîtrisait pas et qui aurait pu se répercuter négativement, le rouquin la surprenait toujours de sa maturité et de sa rationalité. Mais ce n’était peut-être pas si surprenant que ça pour un papa qui devait s’occuper seul de sa précieuse fille. La rubiconde était contente d’avoir pu l’aiguiller sur le dosage du chakra. C’était d’autant plus évident pour la kunoichi, qu’elle avait fait la même erreur la première fois et qu’elle s’était retrouvé la tête la première dans la boue. Un souvenir bien amusant. Ne trouvant pas l'utilité de lui répondre, la doucereuse se contenta de hocher de la tête et de lui sourire.

Sa première proposition fut de le laisser tenter de son côté de concentrer du chakra dans ses pieds et d’en faire usage à sa manière. Elle avait envie de voir comment il s’y prenait et s’il y avait quelque chose à expliquer ou revoir. Croisant les bras et le laissant prendre la place qu’il souhaitait sur le terrain d’entraînement, les pupilles rougeoyantes dardèrent le genin avec précision. Malheureusement, l’Irou nin n’avait pas le talent des Hyuga pour voir les canaux chakratiques et seulement le résultat lui permettra de savoir s’il arrive à gérer son chakra convenablement.

Très concentré, Teruyo semblait s’être lancé dans une introspection sans faille. Jusqu’à le voir agir en conséquence peu de temps après. Première tentative qui avait bien démarré, mais l’atterrissage était passé à coté, sûrement à cause du manque de tenue chakratique sous la plante des pieds. Les autres tentatives partaient d’un principe qu’il avait compris, mais le chakra mal dosé laissait des marques au sol ou le faisait presque tomber.


« Bien, bien. Tu sembles avoir compris le système de déplacement et où concentrer ton chakra. Maintenant, il va falloir apprendre à le doser et finir par trouver le juste-milieu. Il faudra plusieurs essais sûrement, mais ça viendra. Le fait de te lancer un projectile va en plus te mettre une pression supplémentaire. N’oublie pas que je pourrai te soigner, bien que je ne compte pas mettre ta vie en péril non plus !

Petite chose aussi, il ne faut pas trop réfléchir quand tu esquives. Dans le sens où, dès que tu vois l’adversaire faire des mudras ou agir vis-à-vis de toi, tu dois déjà être prêt à esquiver, parce que lui ne te ratera pas.
»

Petit rire gêné qui accompagna la fin de ses paroles. Lorsque le jeune homme fut décidé, la rousse attrapa le kunai dans sa sacoche et le fit tourner autour de son doigt avant de le serrer dans sa paume. Elle se positionna de manière combative puis fixa celui-ci intensément, comme pour lui mettre une sorte de stress. Après une intense absence de réaction, comme pour lui faire comprendre que chaque coup pouvait arriver à tout moment. Le bras de la jeune femme se mut et la dextre lâcha le projectil en visant l’épaule de son ami.


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Miyamoto Teruyo
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Dim 23 Fév 2020 - 22:51

« Merci maîtresse » dis-je en rigolant, affichant un grand sourire à Aimi.
« Mais pour être un peu plus sérieux, malheureusement, connaître ne veut pas dire maîtriser hélas. Il est vrai qu’en me posant quelques minutes, esquiver une attaque semble très simple et la méthodologie basique, pour autant, je n’ai jamais agi ainsi et ce n’est sûrement pas en combat que j’aurais tenté ce genre de chose. »

Puis, le regard chaleureux offert à la médecin, je tapotais doucement mon petit bidon proéminent avant de reprendre la discussion.

« Et puis, entre nous, comme tu peux le voir, le taijutsu ce n’est pas vraiment mon domaine de prédilection. Mais bon, compte tenu de mes récents déboires, nécessité faisant loi, je dois bien avouer qu’apprendre un eu plus que les bases enseignées devrait s’avérer utile, ne serait-ce que pour éviter quelques visites répétées à l’hôpital. »

La suite n’était qu’entraînement. Réflexion et application, préparation et mise en situation, et ce, jusqu’à ce que quelque chose qui semblait de prime abord basique, mais qui était loin de l’être s’imprime au plus profond de mon être pour que je sois en mesure d’user de ce tout nouvel atout de la manière la plus instinctive possible. Au final, même si je n’étais pas au point, tester une technique en situation réelle était le meilleur moyen de s’assurer que cela fonctionnaire correctement.

« Compris le système ? Oui sûrement. Après, comme tu le dis, savoir le doser et trouver le juste-milieu, c’est savoir mettre en application de manière efficace tes enseignements et pour cela, il me faudra mettre en pratique. Alors autant y aller de suite effectivement. Par la suite, il faudra que je demande à quelqu’un de m’aider, Ashitaka sûrement, je pense que Masami prendrait un peu trop à cœur et avec un peu trop de plaisir le fait de me lancer quelques kunais. Bien allons-y. »

Sourire aux lèvres, amusé par la situation, je me plaçais en face de la rubiconde, prêt à éviter de me faire blesser. Malheureusement, comme toute première tentative réelle, celle-ci se solda par un échec cuisant. Alors que j’étais venu là pour apprendre à esquiver une attaque, un simple kunai dans le cas présent, que ce soit par expérience, par instinct ou par pur réflexe, mes pieds ne décollèrent pas du sol. En revanche, un souffle de vent dévia le kunai qui se planta dans un arbre proche. Gêné par la situation rougissant, je me grattais la tête à la manière d’un enfant fautif.

« Ah … ah ! Désolé. Je crois que je me suis trompé. Mauvais réflexe, excuse moi, je ne suis pas encore tout à fait à l’aise à l’idée d’utiliser le taijutsu. »

Prenant une grande inspiration et relâchant un souffle long et maîtrisé, je me remettais en position pour aborder sereinement un deuxième essai qui cette fois devrait ressembler bien plus à une esquive qu’à une technique de ninjutsu.

« Bien, je suis prêt. Enfin, la dernière fois aussi, mais cette fois, je le suis plus, ou réellement, je ne sais pas trop. En tous cas, tu peux y aller. »
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Chiwa Aimi
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Dim 1 Mar 2020 - 14:49






La manière dont il l’appela, sûrement par plaisanterie, fit rougir fortement la kunoichi qui n’avait pas pour habitude de ce genre d’interpellation. Bagayant à moitié tandis qu’il rigolait, son rôle de sensei perdait en crédibilité dans cette tentative de taquinerie qui faisait mouche. Par chance, le rouquin prit de nouveau son sérieux ce qui l’aida à faire disparaître son embarras. 

« Oui tu as raison pour te reprendre, connaître ne veut pas dire maîtriser. Et c’est bien pour cela que nous sommes là, pour t’apprendre à maîtriser cette esquive. Cher Élève. »

Ce fut accompagné d’un petit sourire amusé qu’elle termina la phrase. Ces deux shinobis auraient fait un bon duo, se complétant et se comprenant complètement, s’en était agréable. Aimi appréciait beaucoup Teruyo et n’arrivait pas à retirer cet air chaleureux de son minois, combien même son rôle de professeur était respecté à la lettre. Elle l’écouta, buvant ses paroles et repensa à quelques heures auparavant, lorsqu’elle l’avait retrouvé gravement blessé. Non en effet, la Chiwa n’avait pas vraiment envie de le revoir arriver dans cet état, même si sa présence était toujours agréable. 

« Et bien, même si j’adore te parler Teruyo, oui, je te serai reconnaissante de ne plus venir dans un tel état, sinon, c’est mon cœur qui va lâcher ! »

Le ton fut presque dramatique et surjoué, tandis que le petit rire à la fin faisait comprendre la légèreté de ses dires. Très sincère, mais ne préférant pas dramatiser la situation, elle souhaitait tout de même lui faire comprendre qu’il fallait qu’il soit plus prudent. Celle-ci hocha de la tête dans la continuité de son interlocuteur, croisant les bras. La pratique était la clé de tout apprentissage, il n’y avait pas de secret. C’était en persévérant et en s’entraînant qu’on finissait par réussir. Et même s’il parvenait à maîtriser les bases de l’esquive, il lui faudra encore de l’entraînement derrière pour gérer celle-ci dans différentes situations. La Chiwe comptait bien s’engager à l’aider un maximum. 

« Oh mais, c’est bien parce que Masami prend les choses bien à cœur que je trouve qu’elle ferait une partenaire idéale. Tu auras la pression et le sérieux face à toi, et il n’y a pas mieux pour apprendre, puis, tu sais où me trouver si tu as des trous un peu partout... »

Son regard écarlate brilla de malice, tandis qu’elle s’amusait à le taquiner un peu. Toujours dans l’optique de lui apprendre les choses, elle jouait sur la simplicité et l’humour pour détendre l’échange. Mais il était temps de s’y mettre sérieusement et ce fut donc un silence nécessaire qui s’installa entre les deux iwajins. Armée de son kunai, la doucereuse attendit le moment fatidique, évaluant et jaugeant son apprenti jusqu’à réaliser un vif mouvement dans la main, projetant l’arme dans sa direction. Plus la pointe avançait et plus les pupilles rougeoyantes de la jeune femme s’intensifiaient. Il ne bougeait pas, toujours pas, qu’attendait-il ? Aller Teruyo, se dit-elle, tu peux le faire ! Mais non rien ne vint et contre toute attente, ce fut du futon qui repoussa son kunai. 

Celui-ci semblait honteux et désolé, tandis que la kunoichi souriait doucement. Son regard pétillant semblait s’éloigner quelques instants, se remémorant un souvenir presque identique à celui-ci. 


« Dire qu’on se ressemble beaucoup ne serait pas faux. C’est ce qui m’est arrivé la première fois que j’ai fait ma tentative avec mon sensei de l’académie. Pourtant, j’ai toujours eu une bonne maîtrise de mon chakra, mais ce jour-là, je n’ai pas pu décoller un pied et c’est mon futon qui est parti, ahahah... »

Une main derrière la tête, une esquisse niaise tandis que ses joues se coloraient légèrement, elle ne pouvait que le comprendre. Mais il ne fallait pas abandonner. Il pouvait le faire, elle le savait. 

« C’est difficile, quand on est lié à son affinité comme nous. Il faut savoir mettre de côté ses mudras, même se l’interdire s’il le faut et se concentrer sur ses pieds et sur le lancer. J’y retourne, mais en deux étapes... »

La rubiconde attrapa un nouveau kunai et se positionna comme précédemment, elle lui laissa quelques secondes pour se mettre en situation et se concentrer. Une fois, cela fait, l’Irou nin lui lança alors le projectile, droit devant. Elle attendit qu’il réagisse vis-à-vis de lui, se trompant ou réussissant son coup et attrapa dans sa sacoche deux autres kunais. Un petit sourire se dessina sur son visage tandis que ses doigts tenaient les deux armes de jet. Cette fois-ci, la genin visa ses pieds et en lança un premier au moment où celui-ci devrait réatterrir puis un second dans la foulée. Le but de cette multiple offensive était de voir comment il s’en sortait devant une attaque réalisée dans la foulée. Il ne fallait pas oublier que son adversaire ne lui laissera pas de répit. 

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Miyamoto Teruyo
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Mer 4 Mar 2020 - 22:01

Ces échanges innocents pleins de candeur me faisait sourire, mais une certaine lueur de tristesse pouvait presque se déceler dans mon regard humide. Ces petits moments comme ceux que l’on passait ainsi avec Aimi à discuter de tout et de rien, à s’envoyer de petites boutades l’un et l’autre me faisait penser à ces moments de joie que j’avais passé autrefois avec Yui quand nous étions encore deux adolescents insouciants, pleins de rêves et d’espoir pour notre vie future.

Finalement, au-delà de la jeunesse et des générations à protéger, c’étaient aussi ces moments de bonheur que je voulais sauvegarder, ces souvenirs fabriqués pour l’avenir et les vieux jours heureux de tourtereaux comme Yui et moi et ceux de la nouvelle génération comme Aimi et Han. Mais l’heure n’était pas qu’à ces moments de félicité et Aimi, une fois de plus, en bonne pédagogue qu’elle était me ramena sur le droit chemin de la dure réalité des choses, en me rappelant avec humour que venir blessé n’était pas la meilleure manière de venir discuter avec elle. Sa réaction me fit largement sourire, rire même, d’un rire franc et amical.

À rire comme ça en discutant avec la demoiselle, il y a une chose qui me frappa soudainement. C’était cette manière d’être avec elle, cette simplicité des choses entre deux amis. Pour autant, j’avais presque le double de son âge, ce qui me faisait dire qu’elle était d’une grande maturité ou que de mon côté, j’avais gardé en moi une âme d’adolescent. Compte tenu de tout ce qui passait à chacune de mes rencontres avec des inconnus, il était évident qu’opter pour la seconde option était le choix le plus raisonnable.

Pour autant, lorsqu’il s’agissait de discuter de mon apprentissage ou de Masami, le sérieux de la situation reprenait le dessus, et même si l’on continuait à œuvrer dans une certaine bonne humeur, l’ambiance studieuse que nécessitait tout cela se faisait ressentir.

« Eh bien, si tu le dis, j’irai m’entraîner avec elle. Si je suis mortellement blessé à cause de cela, je saurai qui venir hanter ahaha ! »

Sur ces entrefaites, l’entraînement continuait et après un échec cuisant à ne pas savoir placer un pied devant l’autre, préférant la complexité des choses à la simplicité même, je me tenais prêt à la prochaine salve.

« Affinité ou non, je pense que c’est surtout une question d’habitude. Il faut savoir gérer les choses avec un recul suffisant et une autre manière de voir un combat. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais petit à petit, cela viendra. »

Puis, en rigolant …

« Ahah, dire qu’on se ressemble, ce n’est pas vraiment flatteur pour toi tu sais … »

Sur ces entrefaites, le kunai fut lancé, mon chakra concentré dans mes pieds et une décharge d’énergie fut projetée, me propulsant sur le côté au moment où la petite lame arrivait sur moi. C’est en tournant mon regard satisfait sur l’eisenin que je voyais son piège se refermer sur moi. Un seul mot me vint en tête et je n’avais pas eu le temps de le crier. Merde.

Le second kunai me frappa dans le biceps pendant que j’essayais de me baisser pour l’esquiver. Je venais d’apprendre une technique, et la première chose que je faisais pour m’assurer d’avoir correctement compris les choses, c’était de ne pas appliquer mon apprentissage. Retirant le kunai de mon bras, une plaie sanglante apparaissait.

« Aïe … je crois que je suis pas encore au point, et que tu vas encore devoir m’aider. Imagine-moi maintenant face à Masami et ses dizaines de kunais. Ouf … je préfère pas. »
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Chiwa Aimi
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Jeu 5 Mar 2020 - 10:45






Aimi avait ce don de voir les émotions à travers le regard. Fière analyste ou très empathique ? Elle ne savait pas, mais cette petite lueur de nostalgie qui traversait les pupilles de son camarade ne passa pas inaperçu pour elle. Le duo s’entendait bien, il y avait une certaine complicité entre eux qui s’étaient, par le dialogue. Ils partageaient beaucoup de choses d’ailleurs. Leurs idéaux, leurs rêves, leurs craintes, l’injustice qu’ils ressentaient vis-à-vis de ce monde plein de tristesse. Cela, ne le laissait-il pas indifférent ? Peut-être qu’une cicatrice dans son corps faisait toujours acte de présence et lui rappelait un passé oublié ? Ou était-ce l’émotion du moment ? La genin aurait voulu lui demander, mais elle ne savait pas si c’était vraiment le moment pour ça. En plus, celui-ci la rassura d’un sourire si chaleureux et franc que ses interrogations et son scepticisme disparaissaient avec le rire qui s’en suivit.

Légèreté, c’était ce qu’elle ressentait à ses côtés. Une amitié qui était pure, un peu enfantine parfois, mais qui au fond, prouvait d’une grande maturité et d’un profond respect mutuel. Cela lui faisait du bien, contrastait avec toutes ces relations où elle devait se montrer cordiale, ou faire un faux pas n’était pas permis. Bien qu’elle jouait son rôle de « sensei » très à cœur, elle sentait qu’elle pouvait s’ouvrir. C’était d’ailleurs parce que la Chiwa prenait à cœur cette mission d’apprentissage qu’elle reprit son sérieux, n’oubliant pas l’objectif de leur présence sur les terres battues et foulées par d’innombrables shinobis.


« Ma porte te sera toujours ouverte, et mes soins aussi ! »

La jeune femme brandit son pouce et lui fit un clin d’œil, geste qu’elle avait appris de son père et qu’elle comptait bien garder très précieusement, en son honneur. Aimi le laissa se relever de son erreur après l’avoir conseillé et aidé. Celui-ci prit la parole, mais elle préféra ne pas répondre, tandis qu’il apprenait et comprenait de lui-même. Le rouquin savait, c’était là un élément important de l’apprentissage et rien qu’en cela, il avait réussi une partie importante du travail.

« Si je te nourris de compliments, tu seras trop déstabilisé pour éviter mes attaques. »

Petit sourire amusé, avant d’effectuer sa lancée. Joie, fierté, tous les signes d’un accomplissement mérité se lisèrent sur le visage de la kunoichi qui observait son camarade esquiver pour la première fois, et de manière presque parfaite. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle se montrera gentille, alors qu’il posait à peine le pied sur le sol, celle-ci lui envoya un autre projectile pour évaluer ses réflexes. Petite grimace de douleur lorsque le rubis constata impuissante qu’il ne réussit pas à esquiver une nouvelle fois. Ce n’était pas surprenant et elle l’avait pris par surprise. C’était à lui de voir ses lacunes et à elle de l’aider à y pallier en testant les offensives avec lui. La plaie ne sera qu’un mauvais cauchemar très bientôt. Elle souhaitait réessayer une dernière fois.

« Quand tu maîtriseras cette esquive comme un chef, les kunais de Masami tu en feras qu’une bouchée ! »

Non elle ne comptait pas s’excuser pour cette blessure, c’était là le risque de tout shinobi qui apprenait et travaillait dur pour s’améliorer. Il fallait engrainer la douleur, l’assimiler et en faire une force.

« Tu as réussi une première fois. La seconde était un peu vicieuse, mais c’est important d’apprendre à avoir de bons réflexes. Je vais faire une dernière tentative, un peu différente. »

Ses mains se joignirent alors, réalisant le dessin d’incantations précises, qu’elle connaissait par cœur. D’un coup de la main, la doucereuse fit apparaître une lame de vent qui se lança sur Teruyo. Il avait assez de temps pour réagir, mettre à profit tout ce qu’il avait appris.


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Miyamoto Teruyo
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Lun 9 Mar 2020 - 22:58

Si j’étais souriant quelques instants avant, je ne l’étais plus vraiment après ce coup quelque peu lâche de la part de mon mentor du jour. Mais bon, il y avait deux choses à retenir de cette leçon. Il fallait que je m’attende à tout et n’importe quoi dans un combat, Aimi venant de me le démontrer et je l’en remerciais sincèrement. Le second point et qu’aussi fourbe soit sa manière d’enseigner, toutes proportions relatives gardées, je n’avais pas grand-chose à dire compte tenu de ma propre manière de combattre. Après tout, de nous deux, jusqu’à preuve du contraire, j’étais celui qui avait le plus de potentiel pour attaquer en lâche. Après m’être relevé, le bras en sang, je regardais la jeune femme en souriant.

« Oh , tu sais, tu peux me complimenter, ça ne va pas me chambouler. D’autant plus qu’en général, je suis pas nécessairement le ninja le plus puissant ou le plus assidu ahaha. Faut croire que tes techniques d’enseignement incitent à aller de l’avant. De toute manière, c’est soit réussir soit mourir non ? »

À ces quelques mots, j’éclatais d’un fou rire sincère, quelques larmes perlant du coin de mes yeux. Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne pouvais m’empêcher de taquiner gentiment cette amie chère.

« Enfin bon, j’ai compris le principe de base au moins, enfin, quand l’attaque est un kunai. J’ai encore du chemin à faire avant d’arriver à utiliser ça efficacement en combat. Je m’entraînerais avec mon chaton, il adore me sauter dessus n’importe quand. Je savais pas que ça avait autant d’énergie que ça un chat. Le pire, c’est la nuit. Par moments, tu peux l’entendre courir dans toute la maison, sans raison apparente, comme s'il avait décidé de chasser quelque chose qui n’existait pas. Je suppose que c’était une phase de son apprentissage. Mais je sens que je m’égare là. Pardon. Reprenons. Oh, et pour Masami, je te donne un conseil, ce n’est pas l’esquive la meilleure manière d’éviter ses attaques. Si tu as l’occasion de t’entraîner avec elle, ça te sera sûrement utile. Oh, et évite de trop la pousser ou de la vexer, elle serait capable de tuer n’importe qui par pur esprit de contradiction. J’en ai fait les frais une fois. J’ai failli être empalé à de multiples reprises. Mais je m’égare encore. Pardon. Continuons. »

Cette fois, c’était la bonne. Terminé les kunais, place à quelque chose de plus complexe. Si je ne connaissais pas exactement la technique qui se préparait devant mes yeux, nul doute qu’il s’agissait là de futon, certains mudras ne pouvaient tromper un utilisateur de cette affinité. Ce fut une fois la technique lancée dans ma direction que je sus ce qui m’était destiné. Une lame tranchante. Cela aurait pu être quelque chose de perforant ou d’impactant.

Alors que la technique de tranche venait vers moi, je refrénais un mouvement de mes mains tentant de réaliser quelques mudras pour me focaliser sur mes pieds. Ces quelques secondes de décalage ne me furent pas fatales, mais elles me laissèrent un léger souvenir dans le dos, une légère estafilade qui m’était passée à côté. Autant dire qu’avec une maîtrise une peu plus poussée, j’aurais pu esquiver totalement l’attaque de la rubiconde.

« Eh bien, je crois que j’ai enfin compris le principe. Le plus dur, c’est presque de lutter contre son instinct et ses habitudes. Tu en penses quoi ? Ton élève est prêt à sauter dans le grand bain ? »
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Chiwa Aimi
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Mar 10 Mar 2020 - 0:21






La Chiwa savait se montrer stricte quand il le fallait. Prendre par surprise son élève pour lui faire comprendre que tout type d’offensive pouvait arriver faisait partie de la leçon. Grâce à cela, il savait comment s’adapter et réfléchira avec plus d’attention à comment réagir dans un combat.

« Je ne parlais pas forcément de tes prouesses en tant que shinobi Teruyo, de ta personne tout simplement, une personne qu’on veut prendre pour exemple. Mais réussir ou mourir, c’est une bonne façon de voir les choses ! »

Ce fut un simple sourire qui arbora le visage de la kunoichi. Elle croisa alors les bras, tandis qu’il commençait à partir dans un de ses monologues qu’elle appréciait tant. Essayer de s’entraîner avec son chaton, s’il avait la fibre sautillante serait un bon exercice, mais elle pensait qu’un adversaire serait plus apte à lui donner du fil à retordre. Aimi se contenta de hocher de la tête. Il en profita pour raconter ses mésaventures félines avec la petite boule de poils qui semblait se sentir bien chez lui. D’ailleurs, la Chiwa ne put s’empêcher de rire légèrement, en imaginant le rouquin courir après l’animal qui ne cherchait que d’aventures et d’amusements.
Quand le sujet dériva sur la Jiki, la kunoichi ne pouvait qu’acquiescer.


« Ca m’étonne que tu sois surpris, je pensais que les enfants étaient très actifs aussi ! Mais je t’imagine courir après ton chaton la nuit, et c’est amusant. Concernant Masami, j’ai combattu contre elle, et oui, c’était une petite vicieuse, mais au moins, tu as du challenge avec elle et les ennemis ne te feront pas de cadeau ! D’ailleurs, pendant que tu parlais là, j’aurais pu en profiter pour t’attaquer, alors fais attention ! »

Petit clin d’œil pour accompagner ses dires, l’Eisei nin souhaitait qu’il reste dans cette bulle d’apprentissage et qu’il ne s’éloigne pas trop. S’ils voulaient discuter, ils auraient tout le temps après, mais il fallait rester rigoureux ! D’ailleurs, pour lui offrir une touche finale digne de ce nom, la rubiconde décida d’utiliser autre chose que de simples projectiles. Celui-ci allait s’attendre à une technique de son arsenal, en la voyant réaliser les incantations liées au vent. D’un geste bref de la main, une lame se dessina et prit la direction de sa cible dans le but de le trancher. Un tout autre type d’offensive qui était tout aussi intéressant, car visait le père de famille dans une zone légèrement plus large. Cela restait faible, mais la genin avait envie de voir comment il se débrouillait.

Celui-ci faillit prendre la mauvaise habitude de se défendre par une autre technique, mais s’en rendit compte et opta pour l’esquive qu’il devait perfectionner. C’était ça, il comprenait, mais le temps de ranger ses mains et de réagir, celui-ci fut légèrement blessé par sa lame de vent. Presque tout seul, il comprenait ses défauts et savait qu’il devra les surpasser pour maîtriser parfaitement l’esquive. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme qui s’approcha du Miyamoto.


« Je pense que tu as maîtrisé la base de la technique, tu sais comment concentrer ton chakra et bondir. Comme tu l’as toi-même dit, il faudra travailler sur les réflexes et les habitudes. Mais je suis fière de toi ! Aller vient là, finissons ce qu’on a commencé. »

Regard complice, la kunoichi réalisa de rapides mudras avant que sa main se colore d’un chakra verdoyant et chaleureux. Elle la déposa sur le bras ensanglanté de son ami, laissant l’essence médicale faire son travail. Ses pupilles écarlates étaient emplies de fierté, ne pouvant s’empêcher de garder son sourire niais.

« Je ne peux m’empêcher d’être fière de toi et d’être contente d’avoir pu t’apprendre quelque chose qui te servira. Merci de m’avoir accordé ta confiance ! Alors, est-ce que tu veux me reparler de ce petit chat ? C’est la première fois que tu m’en parles. Ou tu veux peut-être te reposer, tu n’as pas arrêté après tout. »


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Miyamoto Teruyo
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Dim 15 Mar 2020 - 18:46

Les compliment dans notre monde étaient rares et ceux de la jeune médecin me firent rougir sans la moindre ambiguïté. Pour autant, quelque chose me dérangeait dans ses mots, quelque chose qu’elle n’avait a priori pas compris comme une boutade et qu’elle avait prit au sérieux.

« Merci pour les compliment, c’est gentil. Je ne me vois pas comme quelqu’un sur qui il faille prendre exemple, mais je pense que tu n’as pas saisi ma petite boutade lorsque je parle de réussir ou mourir. C’est une vision bien trop radicale des choses pour que je partage cette manière de faire. Mais bon, rien de grave, j’ai jamais su raconter les blagues de toute manière. »

La suite des remarques de la rubiconde ne pouvaient que me faire sourire. Quelques paroles sensées, mais aussi un brin de naïveté et d’innocence qui faisait également son charme. Et sans surprise, les remarques concernant ma jeune partenaire ne me surprirent guère.

« Haha, les enfants sont actifs oui, mais surtout sur une certaine tranche d’âge. Tu verras quand tu en auras. Et puis Masami, c’est Masami, une fois qu’on sait comment elle est, on sait comment s’y préparer. »

Puis, lui souriant d’un regard entendu.

« Et puis, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort … »

Le reste n’était que la suite d’un entraînement éprouvant qui me mena petit à petit sur la voie de la réussite avec tout ce que cela impliqué en terme de fatigue et de suite à donner dans la maîtrise de ce que la jeune demoiselle m’avait si brillamment appris grâce à ses talentueux talents de « maîtresse d’école ». Rougissant une nouvelle fois devant les compliments de la médecin venant certifier de ma réussite, je m’ébouriffais la tignasse.

« Ah ? Merci. Quant à mon chaaaaaaaaaaat … »

À peine avais-je mentionné mon jeune félin qu’une douleur intense me lacéra le dos en plusieurs points, comme si quelque chose s’était accroché à moi. Criant de surprise et de douleur, je tournais en rond en sautillant et à petite foulée en essayant de retirer ce qui m’avait attaqué. C’est au bout de quelques secondes à me tortiller que j’attrapais enfin l’objet du délit, une masse de poils noirs que je tenais enfin devant mes yeux et qui me regardais avec deux pupilles jaunes.

« Miaou. »

Un miaulement affectif pour unique réponse de ce félin que je tenais par la peau du cou et dans la foulée, les cris d’une petite fille qui arrivaient vers nous en courant.

« KOOONEEEEKOOOO ! »

Quelles étaient les probabilités pour qu’une scène telle que celle-là se produise ainsi ? Face au côté quelque peu surréaliste des choses, je ne pouvais qu’en rire.

« Dit donc jeune demoiselle, pouvez-vous m’expliquer pourquoi ce chat est venu en courant jusqu’ici ? »
« Mais ! Papa ! C’est pas ma faute, quand t’es parti, Konéko il arrêtait pas de gratter à la porte, et quand les mamies sont rentrées du marché, il s’est enfui. J’ai couru après lui et il est venu jusqu’ici. »
« C’est vrai ça ? » en regardant le chaton dans les yeux.
« Miaou. »

Soufflant de désespoir, posant le chat sur l’une de mes épaules, je me tournais vers l’eiseinin et présentais tout un chacun tout sourire.

« Eh bien, sinon, Aimi, je te présente Saya, ma fille. Saya, dit bonjour à Aimi. C’est grâce à elle que je ne suis jamais blessé, c’est une médecin géniale. »
« Bonjour Aimi, merci d’aider mon papa, Masami elle dit qu’il est pas fort et qu’il faut l’aider. »

Dépité. Dépité mais souriant.
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Chiwa Aimi
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Jeu 26 Mar 2020 - 11:08








En effet, la jeune femme n’avait pas compris que c’était une blague, car au fond, il s’agissait bien de réussir ou mourir dans certains cas. De sombres situations qu’elle préférerait oublier. Comprenant alors, la rousse ouvrit la bouche en rond, sans aucun son qui traversa celle-ci. Aimi était à des lumières de s’imaginer ce que c’était d’avoir un enfant, et elle n’avait pas particulièrement envie d’en avoir pour l’instant. Elle préférait encore que le monde se porte mieux, pour pouvoir penser à cela avec Musashi. Elle hocha de la tête alors, en souriant et acquiesça à sa remarque vis-à-vis de Masami. Se méfier de l’eau qui dort… Parlait-il de lui ? Ou de la Jiki ? Dans les deux cas, elle n’en sous-estimait aucun.

Celui-ci prouva par son apprentissage qu’il assimilait et apprenait vite, faisant de lui un bon shinobi, et même redoutable, elle en était certaine. La dernière esquive signifiait l’accomplissement de sa tâche. La Chiwa ne pouvait qu’être fier de son élève du moment, le félicitant pour cela. Embarrassé par ses compliments, la rubiconde changea alors de sujet -sauf s’il souhaitait encore parler de l’apprentissage- et s'intéressa à ce fameux chat qui semblait tant le fatiguer.

Le cri qui s’échappa de sa bouche fit sursauter la jeune femme qui écarquilla les yeux avant de le voir se mettre à sautiller en rond. Perplexe, la kunoichi tendit une main vers lui, jusqu’à apercevoir l’objet de son malheur, touffu et noir, agrippé avec force à son dos. Etait-ce cette boule de poils, la raison de toute cette exaspération ? Une fois attrapée, la rousse regardait la scène avec étonnement et amusement. Le petit miaulement fut complété par un cri plus féminin et plus innocent que celui du Miyamoto. Une fois de plus, Aimi sursauta, posant une main sur sa poitrine. Ils voulaient la tuer ou quoi ? Un petit bout d’énergie arriva en courant. La scène rocambolesque qui se réalisait sous les pupilles écarlates de l’Irou nin la rendait plus qu'ahurie. Elle cligna des yeux en voyant cette photo identique de son père, si elle comprenait bien ses paroles. Cet échange entre père et fille fit quelque chose à la poitrine d’Aimi, qu’elle ne saisissait pas vraiment. Cela ne devait pas être facile pour lui, qui était tout seul pour gérer son enfant et ce petit chat capricieux. Mais les voir comme cela, lui faisait aussi chaud au cœur. Son regard s’était perdu dans une nostalgie certaine, avant qu’elle se voie sortie de ses pensées par les présentations de Teruyo.

Sursautant une nouvelle fois, elle l’écoutait avant de poser son regard vermeil sur la petite fille, Saya. Ses joues rosirent face à ce compliment tandis qu’elle s’accroupit face à la demoiselle qui la fit légèrement rire devant cette confession.


« Bonjour Saya, je suis Aimi, je suis très heureuse de te rencontrer. Ton père m’a beaucoup parlé de toi ! Ton papa fait du très bon travail, même si des fois il a besoin de mes soins, mais je fais tout pour qu’il revienne entier ! Et aujourd’hui je l’ai aidé à devenir encore plus fort, tu peux être fière de lui ! »

La Chiwa se releva et offrit un doux sourire à son ami, un nouveau petit compliment qu’il méritait. Cette situation était agréable et douce, c’était presque comme si elle s’y plaisait et qu’elle souhaitait partager ces amusements avec eux. Un attachement qui se faisait sans qu’elle le souhaite.

« Est-ce que tu veux aller te poser quelque part Teruyo ? Tu as beaucoup fait aujourd’hui, et peut-être que tu as à faire encore, je ne voudrais pas être de trop... »

Un peu gênée, Aimi passa une main derrière sa tête pour ébouriffer légèrement ses cheveux rouges.
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Miyamoto Teruyo
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Mar 31 Mar 2020 - 16:16

Tournant les yeux vers la rubiconde lors de ses multiples sursauts de surprise lors de ma violente attaque féline d’une part, mais aussi lors de l’arrivée surprise d’une descendance que je n’attendais pas ici. C’est donc une jeune femme aux joues quelque peu rougies que je présentais à ma petite fille qui une fois encore faisait preuve d’une douceur enfantine certes, mais aussi d’une certaine sagacité à dire que je n’étais pas très fort. Pour autant, j’étais persuadé qu’elle savait le contraire. Dans tous les cas, pour l’heure, j’étais bien assez fort pour protéger ma famille, même si la situation avec Tetsu risquait de voir la donne changer. Bien que le Shogun soit mort, il n’en était rien de la Princesse qui à cette heure avait du reprendre les rênes du pouvoir et ainsi assuré la continuité politique du pays. Mais ce n’était pas le moment de songer à tout ceci alors que Saya, les yeux émerveillés écoutais Aimi.

Alors que cette dernière nous proposait de changer de lieux, de vaquer à d’autres occupations, ou du moins dans un endroit bien plus propice aux relations sociales, une petite main me tirait la veste pendant que Konéko, lui, tournait entre les jambes de la Chiwa, frottant sa tête sur ses mollets. M’accroupissant à côté de Saya, cette dernière me chuchota quelques morts qui me firent sourire largement.

« … »
« Eh bien, dis lui. »


S’approchant d’Aimi, mon petit bout de choux quelque peu rougissante regarda difficilement son ainée dans les yeux, comme intimidé par une sorte d’aura, triturant ses doigts avant de prendre enfin la parole après s’être retournée une nouvelle fois sur moi qui d’un geste approbateur de la tête l’incitais à agir.

« Je sais pas si on te l’a déjà dit, mais je trouve que tu es très jolie. »

Plantée droite comme un piqué ma petite Saya commençait à rougir comme une tomate, et connaissant quelque peu ma médecin, je ne doutais pas qu’elle ferait de même. Espérant intervenir avant les bafouilles des uns et des autres, j’invitais tout le monde à me suivre.

« Bien, vu qu’il commence à faire chaud sur les joues de beaucoup de monde, si nous allions manger une glace ? »

La transition était facile et le chemin relativement court pour arriver à un marchand ambulant qui vendait ses crèmes glacées et glaces pilées à tous les parfums. Alors en vue de son étal, la jeune demoiselle se rua au-devant de l’échoppe et regarda avec une certaine gourmandise ce qui s’offrait à elle. De loin, la petite fille nous cria ses choix.

« Papa, je voudrais une boule de chocolat et une boule vanille avec du coulis de framboise. »
« Pour moi, ce sera une boule mangue et une boule passion. »


Puis me tournant vers la rubiconde, c’est tout amicalement que cette question fatidique qui allait radicalement changer le cours de sa journée lui tomba dessus.

« Et toi ? Tu prends quel parfum ? »
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