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J'ai besoin d'aide - PV Aimi

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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Dim 5 Avr 2020 - 15:23






La douceur, qui émanait de la rousse vis-à-vis de cette adorable rousse, contrastait avec son tempérament de tout à l’heure. Oubliant son mentorat précédent pour faire place à ce moment tout particulier, où la rousse rencontrait enfin Saya. Toujours accroupie, la Chiwa fut témoin des messes basses de la fillette qui semblaient faire sourire son père. La jeune femme en profitait pour caresser du bout des doigts le dessus du crâne du chaton, qui semblait l’apprécier. Lui dire ? Aimi prit un air intrigué, et regarda l’enfant s’approcher d’elle, le visage aussi cramoisi que sa longue chevelure. La genin sourit pour tenter de la mettre à l’aise, se questionnant sur ce qu’elle pourrait bien lui demander.

Le compliment se glissa doucement entre ses lèvres, ce qui fit rougir automatiquement la rubiconde, touchée par ses paroles. La Chiwa sourit alors, de toutes ses dents, avant de poser une délicate main sur le sommet de la tête de Saya. Avant de s’approcher et de chuchoter, bien que le Miyamoto l’entendra aussi.


« Tu veux connaître un secret ? Tu l’es mille fois plus, Saya. »

Un doux sourire s’accompagna de ses mots sincères. Et avant que les deux demoiselles s’évanouissent à force de rougir, le rouquin intervint, leur proposant un rafraîchissement digne de ce nom. C’était à croire qu’il avait lu dans ses pensées, et le regard que la Chiwa lui offrit le faisait sous-entendre. Ce fut tranquillement et tous ensemble, que la petite troupe s’approcha du marchand le plus proche. Aimi avait attrapé le chaton et l’avait posé sur sa tête, le tenant de ses bras, très amusée. Celui-ci avait le loisir de s’amuser avec sa longue chevelure rougeoyante.

Sans surprise, Saya s’élança vers la vue appétissante qui s’offrit à eux, sous le regard attendrissant de la kunoichi qui appréciait déjà cette petite boule d’énergie. Chacun choisit ses préférences et Aimi, intimidée, restait un peu en retrait pour les contempler. C’était ça, se sentir en famille ? Son regard passait de la fillette à Teruyo silencieusement, bien qu’intérieurement, cette sensation qu’elle ressentait était agréable. Quand l’iwajin l’interpella, pour lui demander ce qu’elle voulait, la combattante l’observa surprise, assimilant ce qu’il venait de lui proposer. Son visage s’empourpra alors, détournant son regard rubis de cette frimousse chaleureuse. Cette journée était en train de prendre une direction nouvelle qu’elle ne regrettera pas.


« Et bien… Je… Je veux bien une boule à la cerise et une boule passion avec un coulis à la framboise... »

Une fois douce et timide s’adressa au vendeur qui s’attela à contempler tout ce petit monde. Ensuite, ils cherchèrent un endroit pour se poser tranquillement. Toujours timidement, la kunoichi s’installa près du Miyamoto et observait Saya goûter avec gourmandise sa glace. L’Eisei nin posa l’animal sur ses jambes et se permit alors de goûter aussi à la sienne. Son regard s’agrandit alors, ses pupilles vermeilles brillaient d’un éclat qui trahissait de l’émotion qui la traversait. Des souvenirs d’enfance revinrent à la surface, troublant la jeune femme qui avait oublié à quel point un simple met pouvait créer de la joie. En cet instant, elle oubliait toutes ses préoccupations et profitait de ce moment très précieux. Son visage se posa sur l’aventurier, Aimi lui offrit un sourire plus que sincère.

« Merci Teruyo... »

La Chiwa se concentra sur la glace, avant de poser son regard sur l’enfant. Une esquisse amusée se dessina sur son doux minois.

« Elle est bonne ta glace, Saya ? On dirait bien ! »
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Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

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Dim 12 Avr 2020 - 12:09

Konéko semblait apprécier les grattouilles que lui prodiguait la rubiconde. Ronronnant de manière significative, il cherchait toujours plus à se faire papouiller en frottant sa tête sur la main d’Aimi à chaque fois qu’il lui semblait que ce massage délicat était sur le point de se terminer. Félin naturellement égoïste, Konéko ne se souciait trop guère de ce qui se passait autour, exception faite des coups d’œil furtifs qu’il donnait régulièrement à Teruyo, s’assurant sûrement que son sauveur était toujours là. Après tout, il avait dû ruser pour parvenir à le rejoindre et s’échapper des bras de la mini Teruyo. Cependant, plus intelligent et plus souple, il avait réussi à fausser compagnie à Saya qui ne pouvait que courir après lui, tentant vainement de le rattraper. Au final, ces caresses étaient parfaitement méritées.

De son côté Saya, après avoir complimenté son aînée ne s’attendant pas à une telle réponse de sa part ne put cacher sa surprise, quelque part aussi sa fierté tant ses joues rougissaient. Par chance, l’attrait de la glace et la promesse d’une bonne dégustation lui permit de cacher sa gène en prenant la tête de la procession, essuyant discrètement quelques larmes de joie naissante. C’était la première fois que quelqu’un qui n’était pas de sa famille lui faisait un tel compliment.

Chocolat vanille d’un côté, mangue passion de l’autre et finalement, le dernier choix se porta sur cerise et passion, le mélange de l’exotisme et du classique, du doux et de l’acidulé. Connaitre les goûts culinaires de quelqu’un permettait de connaître un peu mieux la personne, et le choix de cette glace me fit sourire.

M’asseyant sur un petit banc en pierre, j’invitais l’eiseinin accompagné de Konéko à me rejoindre. Doucement, la pierre froide se réchauffa sous mes fesses potelées, améliorant quelque peu le confort de cette assise quelque peu abrupte. À coté de moi, ma salvatrice, me remercia, me laissant là quelque peu surpris par ce simple mot qui pouvait changer beaucoup de choses. De loin, Saya se retourna et salua Aimi avec sa glace en guise de réponse.

« Bah … de rien. Ce n’est qu’une glace. Et puis, après tout ce que tu as fait pour moi, c’est bien le minimum que je pouvais faire. »

Occupée à regarder une procession de chenilles marcher le long d’un muret en pierre, toute l’attention de mon petit bout de choux était focalisée sur ce spectacle animalier peu commun qui se profilait devant elle. Quant à Konéko, lassé de ses caresses, il s’était lové sur les genoux de sa nouvelle servante en papouille. Quant à moi, dégustant ma glace, je regardais ce tableau d’une tranquillité certaine, un tableau bien loin des affres de la vie d’un shinobi. Et c’est d’ailleurs comme si cette dernière n’existait pas que j’entamais la suite de la conversation d’une banalité rare.

« Dis-moi, c’est bientôt l’anniversaire de Saya. Elle va avoir onze ans et je dois dire que je ne sais pas trop quoi lui offrir ni quoi faire comme fête. Sans la gâter outre mesure, son anniversaire a toujours été l’occasion de faire de grandes choses, pleines de joie et d’amour, sûrement pour que personne ne songe vraiment que cela coïncide aussi avec la disparition de Yui. Mais du coup, je t’avoue que cette année, je ne sais pas quoi organiser. Tu saurais m’aider ? »
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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Ven 17 Avr 2020 - 19:39




C’était comme un automatisme, de laisser sa main à la merci de cette petite boule de poils à la recherche d’attention. Aimi semblait être la cible qu’il avait choisie et celle-ci s’était faite avoir comme une débutante. Alors la rousse se laissa faire, ses petits coups de tête réclamaient ? Elle donnait. La suite fut d’autant plus adorable, que Saya la complimenta si doucereusement et si adorablement, que la genin ne pouvait qu’être touchée. Mais elle ne s’attendit pas à la réponse de l’Eisei nin, qui la déstabilisa totalement. Un grand sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme, contente de l’effet escompté.

Mais très rapidement, la proposition de la glace sauva les apparences, permettant à chacun de reprendre contenance et de se diriger vers le marchand de glace. Chacun choisit son parfum, qui témoignait du caractère des présences, se mélangeant, mais s’harmonisant aussi entre douceur et acidité. Teruyo sourit en écoutant ce qu’elle avait choisi. Sa tête se pencha donc sur le côté, portant son attention sur lui. Que pouvait-il bien penser ?

Livraison faite, la kunoichi fut invitée à rejoindre le Miyamoto sur un banc donc la pierre froide surprit la jeune femme, qui portait un kimono court. Même le short en dessous qui recouvrait sa peau n’était pas assez épais pour calmer la froideur de la pierre. L’iwajin en profita pour s’installer timidement à ses côtés et de laisser Koneko se mettre à l’aise sur ses jambes. Comme Saya, elle n’attendit pas longtemps pour goûter à cette tentation sucrée entre ses mains. Et comme prévu, l’effet fut tel qu’une myriade de souvenirs s’enchaînèrent dans l’esprit de la jeune femme. Tellement que l’émotion gagna son coeur et ses joues. Doucement, Aimi remercia le rouquin avant de porter son attention sur l’enfant qui se régalait. Elle la questionna, amusée et fut reçue par un signe de sa main tenant la glace.

Le genin était surpris de ces remerciements et ne semblait pas comprendre, ce qui était normal. Oui, ce n’était qu’une glace, mais son symbole et ce que cela représentait, c’était bien plus précieux. Aimi sourit.


« Je comprends… C’est juste que… Ca me rappelle mon enfance, et donc… mes parents… Et j’aime beaucoup ce moment, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas simplement assise sur un banc pour goûter à une délicieuse glace. Alors merci !»

Avec toute la franchise possible, la Chiwa lui exprima ce qu’elle avait sur le cœur. Tout semblait presque hors du temps, comme si le Yuukan était devenu différent de ce qu’il aspirait. Oui, l’Eisei nin appréciait ce moment et comptait bien en profiter. Elle se laissa tomber contre le dossier du banc et dégusta sa glace avec gourmandise. La papa poule lui demanda alors quelque chose d’assez surprenant. Des conseils concernant le prochain anniversaire de la demoiselle. C’était un événement aussi beau que triste, si on pensait à la disparition de la mère de Saya et celle qui avait partagé sa vie avec Teruyo. La rousse se gratta la tempe, réfléchissant. Ce n’était pas comme si elle avait des enfants, mais de ce qu’elle avait pu vivre à l’hôpital avec ceux malades et sa propre expérience…

« Si la saison était propice, je t’aurais bien proposé de l’emmener voir les tournesols de mon village… Mais je pense qu’elle sera déçue ahah… Sinon, je pense qu’organiser quelque chose avec la présence des gens qu’elle apprécie serait une bonne chose, ce qu’elle aime et un beau gâteau pour couronner le tout. Je suis sûre qu’elle apprécierait. Si tu veux, je peux t’aider à organiser, si tu as besoin de main d’œuvre.»

Elle ne savait pas trop quoi lui proposer, ses anniversaires s’étaient toujours réalisés avec ses parents. À trois, autour d’un gâteau et d’amour, rien de plus. C’était pour elle le plus bel anniversaire qu’on pouvait avoir. La rubiconde ne savait pas non plus pourquoi elle s’était proposée à l’aider. Mais en regardant Saya, elle ne savait pas pourquoi, elle avait envie de le soutenir, lui et cette enfant qui avait perdu sa mère. Peut-être, car elle savait ce que c’était ? Qu’elle n’avait plus de lien de sang à ses côtés ? Car elle appréciait Teruyo et son petit bout de chou ? La doucereuse termina tranquillement sa glace, en lançant des petits regards, cherchant à voir sa réaction.
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Miyamoto Teruyo
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Dim 19 Avr 2020 - 15:27

Ce moment que nous passions ensemble était comme suspendu dans le temps, comme si ce dernier s’écoulait différemment, plus lentement pour que ces instants de félicités puissent durer encore et encore. Il y a quelques heures de cela j’étais encore en train de me battre, de subir une large défaite face à celui qui était notre chef d’équipe. Il y a quelques heures, j’étais encore là, meurtri, attendant que la rubiconde ne me vienne en aide. Et voilà que maintenant, malgré un ciel légèrement voilà mais lumineux, nous étions tous les trois en train de déguster une glace comme si c’était ça, la vie ordinaire.

Saya était resplendissante, insouciante et d’une naïveté enfantine. Curieuse et joueuse, j’aurais pu la regarder ainsi pendant des jours entiers sans me lasser. Son désir de découverte me rappelait celui de sa mère. C’est d’ailleurs ce trait de caractère chez Yui qui l’avait poussé à vouloir explorer le monde et qui m’avait à mon tour contaminé par la suite, faisant de moi celui que j’étais aujourd’hui.

Assise à côté de moi Aimi me rappelait aussi Yui par moment. Cette volonté forte, cette motivation à aider les autres, leur amour des tournesols, sans parler de sa couleur de cheveux. Était-ce pour cela que j’appréciais la jeune médecin, que son amitié m’était chère ?

Perdu dans mes pensées, les paroles de la demoiselle me sortirent de ma torpeur. La chaleur de ma main sur le cornet de gaufre commençait à faire fondre ma propre glace. Léchant grossièrement les quelques coulures de mangue et de passion qui commençait à me tomber sur les doigts, j’écoutais avec attention celle qui partageait avec Saya et moi ce moment de sérénité. C’est avec une voix doucereuse, empreinte d’une certaine nostalgie.

« Tant mieux si ça te fait plaisir. A t’écouter, j’ai cru l’espace d’un instant raviver des souvenirs plus douloureux. Quoi qu’il en soit, jour après jour on se forge des souvenirs, mais on oublie souvent que les meilleurs moments sont aussi parfois les plus simples. Une glace, une fleur, une odeur, un paysage et nous voilà transporté ailleurs. Enfin bon, tant mieux si ça te fait plaisir, je te dois bien ça. »

Les discussions et moments de silence tranquilles s'enchaînèrent les uns après les autres. Des moments banals mais agréables, des instants bien loin des contraintes de nos vies de shinobis. C’était en partie tout ceci que je défendais, cette sérénité, cette tranquillité que l’on pouvait et que l’on devait vivre. Une vie sans conflits. J’avais déjà englouti la moitié de ma glace quand l’anniversaire de mon petit bout de choux fut abordé et même si Aimi ne connaissait Saya que depuis peu, je fus quelque peu surpris de l’enthousiasme avec lequel elle tenta de trouver une solution à mon problème.

« Cela aurait été une merveilleuse idée. Malheureusement, ce n’est pas la bonne période. En revanche, je garde ton idée en mémoire. Je suis certains que cela lui ferait plaisir, et encore plus si je lui dis que l’idée vient de toi. Pour une fête avec les gens qu’elle aime, entre les enfants de son âge et les personnes de mon entourage qu’elle a rencontré, ça risque d’être compliqué. J’aurais plutôt imaginé quelque chose de plus intime, quelque chose en comité restreint. Tient, tu parlais de gâteaux. Tu sais faire les gâteaux ? J’ai peut-être une idée. »

Entre ses amis, entre Musashi, Jurojin et tous les autres, cela n’aurait plus rien à voir avec ce que nous avions l’habitude de faire. Mais Aimi avait peut être raison, c’était peut-être là l’occasion de faire les choses différemment. Mais avant de prendre une décision, la réponse de la rubiconde m’importait beaucoup. J’avais une idée en tête, mais je ne pourrais surement pas y arriver seul.

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Chiwa Aimi
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Dim 19 Avr 2020 - 20:15




En observant longuement la jeune fille qui s’amusait tranquillement, insouciante, loin des problèmes de la vie, la kunoichi avait l’impression de se revoir des années en arrière. Aimi avait été le genre de petite chipie qui aimait courir, s’amuser et rigoler. Elle était comme cette boule d’énergie, l’ignorance de ce monde de barbare lui permettait de vivre sereinement, aux côtés de ses parents. Mais très rapidement, la réalité de la vie l’avait très vite rattrapée, à la disparition de sa mère. Heureusement, Saya était restée ce rayon de soleil pour son père et ceux qui s’en approchaient. Était-ce grâce à Teruyo ? Peut-être que si son propre père s’était montré différent, la Chiwa n’aurait pas passé une partie de son adolescence à repousser les gens et à se montrer égoïste. Mais elle ne lui en voulait pas, c’était grâce à cette éducation qu’elle était devenue cette personne. En tout cas, on pouvait dire qu’elle avait fait beaucoup de chemins depuis cette époque.

Le Miyamoto était lui, tout ce que la jeune femme appréciait : le goût de l’aventure, la bonté, la légèreté, un vrai petit rayon de soleil et un bon père. Ils avaient beaucoup de points communs, mais pas forcément qu’avec lui ; le tournesol en était un, c’était ce qu’elle avait appris la dernière fois qu’ils avaient discuté ensemble. Le monde était drôle et amenait des surprises. La kunoichi s’était confiée sur sa réaction émotive. Il semblait être surpris et ne comprenait pas, mais en entendant ses mots, celui-ci comprendrait mieux. Elle avait omis de lui dire que penser à ses parents étaient tout aussi heureux que malheureux, et que la souffrance de leur perte était présente. Comment oublier la vision de son père mort sur ce lit de morgue ? C’étaient là des images qu’elle ne pouvait oublier. Peut-être qu’il le remarquera dans la lueur de son regard devenu dur l’espace d’un instant, ou dans sa main qui resserrait son kimono, mais elle n’était pas là pour casser l’ambiance ou ressasser des émotions douloureuses.


Le plus important, c’était qu’au-delà les peines et les larmes, elle était contente d’être avec eux, il ne lui fallait rien de plus pour le moment. Les meilleurs moments étaient les plus importants à préserver, et il fallait se nourrir de leur chaleur pour surmonter les épreuves et avancer. Aimi sourit simplement et hocha de la tête, tout en mangeant sa glace goulûment. Il y avait plus classe, mais ce ne serait pas un spontané si elle se forçait à faire preuve de trop de bonnes manières. Ils en vinrent à discuter de l’anniversaire de la fillette. La Chiwa exprima alors son avis à sa demande. Elle se montrait assez enthousiaste, car elle avait toujours trouvé ces moments agréables. Même lorsque sa mère n’était plus, son père faisait un petit effort ce jour spécial pour qu’il y ait un gâteau.


« Quand la saison des tournesols se lèvera, je vous y emmènerai, promis ! J’avais oublié combien un enfant pouvait avoir des amis… ahah… Pour ma part, nous faisions toujours mon anniversaire tous les trois, puis tous les deux quand maman est partie, puis maintenant... » Plus de parents, donc c’était vite réglé. Puis elle était une adulte maintenant, alors c’était peut-être moins important. Un petit comité avec les personnes les plus proches, c’est bien aussi. Et je pense que je me débrouille en cuisine et pâtisserie, j’aidais ma mère à faire le gâteau d’anniversaire alors, je pourrai t’aider si tu le souhaites… Mais dis-moi ton idée !

La jeune femme sourit doucement, curieuse d’en savoir plus. Elle ne savait pas pourquoi, mais rien que penser à un anniversaire lui donnait de la joie. Elle croqua dans la gaufre de la glace, en attendant sa réponse.



Dernière édition par Chiwa Aimi le Dim 26 Avr 2020 - 22:16, édité 1 fois
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Miyamoto Teruyo
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Mer 22 Avr 2020 - 17:07

Je me sentais quelque peu coupable dans un sens d’avoir abordé les choses de cette manière. Si elle essayait de ne pas trop le montrer, à mes yeux, son trouble était flagrant et mes mots, ces mots qui avaient ravivés le souvenir en étaient la cause. Mais alors que cela aurait dû être à moi de m’excuser, à moi de rattraper ma faute, voilà que la rubiconde me remerciait. J’avais tout fait pour jusqu’à aujourd’hui, mais j’espérais secrètement que bien plus tard ma petite Saya ait elle aussi cette force de caractère que démontrait la chunin, une force de vivre qui surpassait les mauvais moments sans les occulter pour ne garder que le meilleur et le plus beau. Rougissant à songer à tout cela, je regardais bêtement mes pieds jusqu’à ce que la demoiselle aborde à nouveau la question de l’anniversaire de ma petite rousse.

Levant les yeux, au loin, elle continuait à s’amuser innocemment, essuyant ses mains poisseuses de glace fondue sur son pantalon, me laissant échapper un long soupir de dépit. Encore une fois, c’était moi que ses grands-mères gronderaient et non leur chouchou. Après tout, c’était moi le père et c’était donc à moi à surveiller ma progéniture pour qu’elle ne fasse pas n’importe quoi. Fort heureusement, Aimi détourna habilement ces petits traquas sans le savoir en abordant à nouveau la question de l’anniversaire de Saya. A peine avait-elle fait mention des tournesols que j’essuyais quelques larmes qui perlaient au coin de mes yeux, lui coupant la parole.

« Merci. Merci pour elle, je suis certains que cela lui fera plaisir. » finis-je par dire en relevant la tête, les yeux rougis, tout en reniflant un coup avant de laisser la jeune femme poursuivre.

« Bien, je pense que ça peut être une bonne chose en effet. Des amis, des gens qui l’aime et un beau gâteau, quoi demander de plus ? Quant à mon idée, je me demandais si tu accepterais d’en faire un avec elle, qu’elle puisse faire celui dont elle a envie ? Je suis certain que cela lui ferait plaisir. Et puis … je pense même que vous pourriez en faire deux non ? J’ai le sentiment qu’il y a un anniversaire qui n’a pas été fêté cette année. Ça me ferait plaisir de rattraper cet oubli. »

Cela en ferait du monde à la maison, cela en ferait des activités et surtout du monde en cuisine, au grand dam de mes aïeuls, mais qu’importe, tant que c’était pour faire plaisir à ma petite Saya, je pouvais tout affronter.

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Chiwa Aimi
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Lun 27 Avr 2020 - 13:54




La kunoichi voulait être un exemple pour les plus souffrants des vices de ce monde. Le courage dont elle faisait preuve était surprenant et on pouvait se demander où elle arrivait à trouver cette force de se relever à chaque coup de massue sur la colonne vertébrale. Ce fut difficile, très douloureux même. Mais ses camarades ont été là pour elle, témoignant de cette Roche tenace coulant dans leur veine. Comment la Chiwa ne pourrait pas prendre exemple sur les siens ? De plus, elle avait promis à son père de toujours se relever, peu importe les épreuves et les obstacles, de respecter ses valeurs et d’aider son prochain. Oui, c’était dur d’avoir perdu celui qui avait forgé la rubiconde, c’était injuste et horrible. Mais elle savait que là-haut, ses parents la regardaient et qu’ils veillaient au grain. Elle ne pouvait donc se résoudre à les décevoir. Alors Aimi fit preuve de force devant le Miyamoto, qui ne méritait pas d’avoir une loque à ses côtés. Lui qui avait tant vécu et tant souffert, il méritait qu’on lui offre ces rayons de soleil qui réchauffaient le cœur.

Ce fut donc naturellement qu’elle lui proposa des idées pour l’anniversaire de son adorable fille. Elle essayait de se mettre à la place de l’enfant qu’elle avait été et de lui confier sa façon de voir l’événement. L’Eiseinin ne pouvait s’empêcher de sourire avec amusement en voyant l’état des vêtements de Saya, ainsi que le long soupir qui s'échappa des lèvres du rouquin.


« Ce n’est rien, ce n’est qu’un vêtement.

Le rubis sourit de toutes ses dents. Elle avait été un vrai cauchemar ambulant pour ses parents à sa tendre enfance. Faisant les quatre cents coups, revenant avec des trous dans les vêtements, des égratignures, elle comprenait Teruyo. Mais pour elle, ce n’était pas grave si on regardait ce qui planait sur ce monde.
Mentionner les tournesols eut un effet conséquent sur le jeune père qui semblait très ému par sa proposition. Son petit cœur ne pouvait résister à ces quelques larmes qui menaçaient de s’enfuir. Aimi se sentit désolée, mais comprenait qu’il était plus touché que malheureux. En le voyant si ému et ses yeux rougis, la kunoichi se sentait tout aussi touchée et ne put s’empêcher de venir déposer un bras autour de ses épaules et de serrer de sa main celle-ci, comme pour lui donner cette force qu’elle désirait transmettre aux siens. Si elle pouvait soutenir son ami et sa fille, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Son bras revint alors à elle, écoutant attentivement ce qu’il en pensait. Que demander de plus hein ?

Oui en effet, s’il pensait que Saya serait ravie avec tout cela, c’était suffisant. Teruyo lui demanda si elle serait d’accord de faire le gâteau avec elle. La surprise se lut au travers de ses pupilles écarlate, tandis que ses joues se coloraient légèrement. C’était une demande particulièrement dans le sens où la dernière fois qu’elle avait fait un dessert d’anniversaire, c’était avec sa mère. Touchée, sa main se serra légèrement, se disant que la fillette serait sûrement heureuse d’avoir une présence féminine à ses côtés pour cela. Lorsqu’il fit mention d’un second gâteau et d’un anniversaire oublié, la kunoichi comprit très rapidement de quoi il parlait. Ce fut à son tour de voir ses yeux remplis d’eau salée qu’elle se retenait de déverser. Ses membres tremblaient légèrement, les refermant en deux poings.

Elle inspira profondément, avant de lever son visage vers le Miyamoto. Très touchée et reconnaissante, la rousse s’approcha de sa joue et y déposa un petit bisou avant de venir essuyer d’un revers du doigt une larme traîtresse qui coula sur sa joue. Elle ria légèrement devant cette situation larmoyante et haussa des épaules.


« Ce sera avec plaisir que j’aiderai Saya. Mer… merci Teruyo pour... merci...

Sa voix tremblait légèrement, sous l’émotion. Elle n’arrivait même plus à en placer une et préféra se concentrer sur la boule de poils qui jouait avec le bas de son kimono. Elle avait terminé sa glace, qui fut un régal avec la touche de fraîcheur appréciée. Vivement le jour J où la kunoichi pourra participer à cette célébration qui changera de tout le sérieux de sa vie.


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Miyamoto Teruyo
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Lun 27 Avr 2020 - 22:21

Pendant que je soufflais quelque peu face à la catastrophe vestimentaire qui se déroulait devant mes yeux, de son côté, la rubiconde s’amusa de la situation, me rappelant que ce n’était qu’un vêtement. J’avais l’impression qu’elle me disait cela comme si c’était chose tout à fait normal pour un enfant de se salir et de rentrer chez lui dans une tenue déplorable. J’étais partiellement d’accord avec ce raisonnement. Un enfant qui joue se salit nécessairement, mais les choses étaient là bien différentes. Son pantalon et son t-shirt n’étaient aucunement une serviette à utiliser pour essuyer ses doigts pleins de crème glacée. Quelque peu dépité par la situation, petit sourire sur les lèvres, je regardais la jeune femme à côté de moi.

« Ce n’est qu’un vêtement certes, mais ce n’est sûrement pas toi qui vas se faire gronder en rentrant. Et même si cette chipie est la fautive ce ne sera pas elle non plus. Tu peux être certaine que ses deux grands-mères vont une fois de plus me faire porter le chapeau. Elle me rappelleront à n’en pas douter que si elle se salit comme ça, c’est que je ne tiens pas mon rôle de père comme il faut. Mais bon, ça fait bien longtemps que j’entends cette histoire, cela ne me touche plus vraiment. Et puis ce n'est pas comme si elles étaient sérieuses. Enfin … un peu … mais pas trop. »

Si la suite pouvait pour certains paraître d’une banalité affligeante, pour d’autres d’un mielleux débordant, pour Aimi et moi la discussion, aussi simple soit-elle autour de la conception d’un anniversaire et de tout ce que cela impliquait comptait beaucoup. Pour moi, car la naissance de ma propre fille me rappelait à mon bon souvenir une fois par an la disparition de la seule femme que je n’ai jamais aimée, et pour la rubiconde, à l’écouter, cela la ramenait à un passé lointain aujourd’hui révolu. Un anniversaire devait être un moment de joie et pourtant, voilà deux âmes meurtries aux larmes éclatantes à se soutenir mutuellement.

Pour autant, avec le temps, si la peine et les regrets étaient là, l’amour et l’avenir eux prenaient chaque jour une place plus importante, éclipsant petit à petit la noirceur d’un passé qui ne s’effacerait jamais totalement. C’est donc avec une surprise impossible à dissimulée, me faisant presque sursauter que la chunin m’offrit un baiser sur la joue. Touchant cette dernière du bout des doigts et rouge comme une pivoine, je bégayais quelques mots avec peine.

« Euh … mais … que … »

Puis, me reprenant, un petit peu, suffisamment pour me gratter la tignasse de manière totalement idiote, la tête légèrement tournée vers la demoiselle, regardant mes mains moites, je reprenais un peu le contrôle de moi-même.

« Pour … pourquoi ? Enfin, je veux dire … voilà … enfin. Désolé, oublie ma question. »

Silencieux, je regardais Saya jouer devant nous.
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Chiwa Aimi
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Lun 27 Avr 2020 - 22:52




Ce fut alors une douce morale qui vint chanter à ses oreilles, lorsque le rouquin prit la parole. Aimi connaissait la responsabilité de vie, de patients, la prise de décision importante qui pouvait être amenée, mais auprès d’un enfant, son expérience en était caduque et elle le comprenait en écoutant le Miyamoto. D’ailleurs, la rubiconde fut un peu peinée d’avoir pris la chose aussi légèrement, ne se rendant pas compte de toute l’importance derrière ses mots. La propreté de son enfant faisait partie de l’éducation que octroyait le rouquin à sa fille unique. Un air assez sérieux sur le visage, la jeune femme hocha de la tête, sans quitter de ses pupilles écarlates l’enfant qui s’amusait innocemment.

« Je vois, je comprends mieux… Je ne me rendais pas compte, excuse-moi Teruyo, être parent semble bien plus profond que la cause d’un vêtement sali. »

La kunoichi soupira longuement avant de poser une main sur sa tête. Gérer une équipe médicale et ses entraînements hebdomadaires lui suffisait amplement tout compte fait. La suite de la discussion se tourna sur l’anniversaire de la jeune Saya. Elle pouvait comprendre qu’il s’agissait là d’un moment important pour les deux rouquins étant donné que cela sonnait aussi de la perte d’une mère et d’une femme chérie par le genin. Pour la kunoichi il s’agissait là d’un jour où s’étaient réunis ses parents et le rubis pour fêter cela humblement. Puis avec son père, avec le cadre de sa génitrice qui les accompagnait. Puis… Et le jeune homme semblait l’avoir compris, lui proposant de faire ce gâteau avec la jeune fille et de fêter par la même occasion ce jour qu’elle voulait oublier. En effet, se retrouver seule alors qu’auparavant celui qu’elle aimait le plus n’était plus était très difficile. Un échange émotionnel certain qui leur fit perdre des larmes émotives.

Reconnaissante de pouvoir lui offrir un nouveau moment comme celui-ci, la jeune femme lui offrit un innocent bisous sur la joue qui le surprit comme jamais. Sa réaction fit sourire la kunoichi qui posa une main sur sa bouche, riant légèrement. La rubiconde ne pensait pas le voir aussi décontenancé et en était presque désolée pour lui. Pourquoi ? Désolé ? Oublie ? La kunoichi inspira profondément avant de poser son regard sur la moue confuse de Teruyo.


« C’est ma manière de te remercier. Personne n’a jamais fait cela pour moi, alors voilà, et je ne savais pas comment le dire sans me mettre à pleurer... »

Aimi passa une main derrière sa tête, gênée et sourit. La situation un petit peu rocambolesque poussa la jeune femme à se lever d’un coup, chaton dans ses mains avant de se tourner vers le genin.

« Essayons de nettoyer les dégâts de la glace sur les vêtements de Saya, il doit bien y avoir une fontaine pas loin ! Comme ça papa Teruyo ne se fera pas gronder ! »

La Chiwa sourit de toutes ses dents, oubliant les souvenirs douloureux pour se rappeler et que le présent était là et que l’avenir attendait qu’on lui prenne la main.
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Miyamoto Teruyo
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Jeu 30 Avr 2020 - 15:13



Les réactions d’Aimi prêtaient à sourire par moments. Ce court échange sur la propreté et les vêtements en était un très bon exemple d’ailleurs. Tournant la tête doucement vers elle, je pouvais voir sur son visage une légère gêne et les mots qu’elle m’adressa ne faisaient que confirmer ce sentiment que j’avais ressenti à son égard. Pouffant légèrement de dire, je la poussais doucement d’un petit coup d’épaule sur la sienne dans un petit mouvement de balancier Avant de lui adresser quelques mots d’un ton enjoué.

« Je plaisantais, tu sais. Si tu savais dans quel état Yui et moi revenions chez nous par moments. Tu sais, la vie est faite d’expériences et un enfant qui découvre le monde, qui s’amuse et qui tente de nouvelles choses passent forcément par une phase où il va toucher tout et n’importe quoi, s’asseoir dans l’herbe mouillée, sauter à pieds joints dans une flaque de boue et ainsi de suite. Un enfant qui a ses vêtements sales après avoir passé du temps dehors, c’est un enfant qui découvre la vie à sa manière. Alors qu’importe une tâche ou un autre. Ce n’est qu’un vêtement. Qu’est-ce qu’un bout de tissu face à l’éducation d’un enfant ? Et regarde, même à mon âge on se fait encore des tâches. »

Sur ces derniers mots, de mon index, je ramassais un peu de glace que j’essuyais sur ma veste en rigolant de bon cœur. Dans la foulée, prenant une nouvelle lichée glacée sur mon index, d’un geste vif et précis, je tapotais le bout du nez de la rubiconde, lui laissant une trace froide orangée saveur mangue.

« Tiens, tu vois, toi aussi tu as une tâche. »

Mais si j’avais peut-être réussi à la surprendre le cas présent, c’est la demoiselle qui me prit au dépourvu avec sa démonstration de gentillesse à mon égard. Depuis combien de temps quelqu’un qui n’était pas de ma famille proche avait-il était aussi gentil qu’elle ? Je n’en avais aucune idée, aucun souvenir.

« Ah ben voilà que je ne sais plus où me mettre. L’espace d’un instant, j’ai cru avoir fait une erreur. Quant à ce que j’ai fait, et bien, en réalité, pas grand-chose non ? Mais je trouve dommage et triste qu’un jour où tout devrait nous être consacré d’une certaine manière, ne soit pas célébrer comme il se doit. On n'a pas besoin d’une date particulière pour se souvenir des gens que l’on aime, mais célébrer ceux présents, faire la fête avec eux, c’est aussi les remercier de leur présence et de ce qu’ils nous apportent. Savoir que ces dernières années, rien n’a été réellement fait pour toi, ça m’attriste un peu. »

Champion comme je l’étais, je venais de réussir l’exploit de passer d’un sujet enjoué à quelque chose de bien plus déprimant en quelques secondes. La suite, alors qu’Aimi se levait, bien décidée à nettoyer mon petit bout de choux, d’un geste de la main, lui retenant l’avant bras, je l’invitais à se rasseoir.

« T’en fais pas pour ça. Ce n’est qu’une tâche. Regarde comment elle s’amuse. C’est pas ça le plus important ? »
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Chiwa Aimi
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Sam 2 Mai 2020 - 19:05





Petite mine déterrée, Aimi affichait sa petite moue désolée. En écoutant le Miyamoto, elle ne s’était pas rendu compte que prendre autant à la légère quelque chose d’aussi important, était bête de sa part. Pourtant, le pouffement de Teruyo et son coup d’épaule la firent réagir rapidement, un petit “hééé” quitta doucement ses lèvres, souriant à moitié. Il… Plaisantait ? Complètement crédule, la jeune femme le regarda avec de gros yeux ronds avant d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais la refermait pour le laisser terminer. Alors ce qu’elle avait dit n’était pas si faux tout compte fait ? La rousse inspira et expira longuement avant de se détendre les épaules. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Elle ne pouvait se mettre à la place du rouquin ou de ses parents, mais tout ce dont elle se souvenait de son enfance, c’était que même si elle rentrait salie, blessée ou tâchée d’une multitude de choses embêtantes, elle avait été plus qu’heureuse. Puis voir la tête de sa maman effarée en la voyant arriver était un souvenir qu’elle n’oublierait sûrement jamais. Elle ria légèrement en voyant que le jeune homme avait laissé couler un peu de glace sur sa veste.

« J’aime mieux entendre ça… C’est l’image que je me faisais de mon enfance. Rentrer chez moi dans un sale état et voir ma mère effarée et mon père rire et moi qui boudait. Tu m’as fait peur rah ! »

La rousse sourit avant de se retrouver prise au dépourvue par le geste du jeune père qui déposa sur le bout de son nez un peu de sa glace savoureuse. Presque interdite, elle ouvrit sa bouche, mais aucun son ne sortit de celle-ci. La genin ne put s’empêcher de rire avant d’attraper la glace sur son nez et d’apporter son doigt à sa bouche pour la goûter. L’Eiseinin prit un air réfléchi et pensif avant de hocher de la tête et de brandir un pouce à l’intention du Miyamoto pour valider le parfum de sa glace, frais, exotique et doux.

Après lui avoir adressé ce bisou de remerciement sur la joue, ce fut là un moment assez gênant qui prit place entre les deux iwajins. Aimi était trop émue pour savoir quoi dire, et lui prit au dépourvu par ce geste de sa part. Pas grand chose ? Peut-être pour quelqu’un comme lui et la rubiconde, c’était sûr, mais ce n’était pas tout le monde qui se montrait si généreux et gentil, dans ce monde. C’est triste, mais quand on a plus personne avec qui le fêter, on fait avec. Ne pas avoir besoin d’une date particulière pour se souvenir des gens que l’on aime… C’était si vrai que la kunoichi resta sans voix. Elle le trouvait touchant, d’être triste pour elle et ne savait pas quoi dire. Son visage s’empourpra pour expliquer son silence devant cette générosité et cette compassion.

Un peu trop fière par moment, et prise totalement au dépourvu, la jeune femme se leva d’un coup et proposa d’aider sa fille à se nettoyer. Mais il en décida autrement et la rattrapa à l’avant-bras pour qu’elle reste. Sa tête se tourna vers la main qui la retenait, rougissant de plus belle. Elle s’assit en silence, légèrement tournée vers le rouquin. Son regard fixait alors l’enfant qui s’amusait. C’était vrai, c’était sûrement là le plus important, surtout en ces moments si durs et si injustes. La rubiconde sourit doucement et hocha de la tête. Voir cette fillette heureuse, en sachant tout ce qu’elle avait pu vivre, sans sa mère, ce manque que ses grands-parents ne pourraient pas totalement remplacer.


« Tu as raison Teruyo… Il n’y a rien de plus important et de plus beau que de voir Saya heureuse… J’espère qu’elle gardera cette joie et cette innocence le plus longtemps possible, je ferai mon possible pour qu’elle vive dans un village dans cette optique. »

Son autre main déposa le chaton de nouveau sur ses jambes avant de venir se glisser sur celle qui maintenait son avant-bras. Ses doigts serrèrent sa poigne, comme pour soutenir sa promesse puis se retira doucement. Pour Saya, pour ses amis, pour les habitants, pour ses futurs enfants qui sait un jour ? Aimi comptait bien faire tout ce qu’elle pouvait pour que le Yuuka perde de cette ombre et gagne en lumière, parce qu’il le méritait et que la beauté qu’il leur offrait méritait d’être protégée. Et elle espérait bien pouvoir compter sur ses camarades et sur les shinobis du village.

« Je ne pense pas en être capable toute seule, il y a tellement à protéger dans ce monde que j’espère qu’Iwa se dirigera dans cet espoir et dans cette cause, je ne sais pas vraiment comment agir pour cela, je n’ai pas assez d’impact ou de pouvoir... Mais je ne veux pas que Saya se retrouve dans ma situation aussi, et qu’elle se retrouve sans père, je pense que j’en souffrirais aussi... »

La jeune femme soupira, c’était si difficile d’être shinobi et de vivre dans le monde comme il était. Faire porter sa voix tout en devant protéger ses habitants. Elle était jeune, avait tellement à apprendre, pourquoi être aussi mature, pourquoi vouloir prendre tellement de responsabilités sur ses épaules ? Qu’est-ce que ça lui apporterait ? Son visage se posa sur le Miyamoto, ses pupilles rougeoyantes lisaient les traits de cet homme qui avait tellement vécu. Peut-être qu’il aura la réponse ?

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Miyamoto Teruyo
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Mar 5 Mai 2020 - 20:59

« Nos souvenirs font ce que nous sommes et ce que l’on est. Notre passé forge notre présent, et notre présent forge l’avenir de nos enfants. N’oublie jamais ce que tu veux transmettre aux autres. Lorsque tu auras des enfants, tu comprendras sûrement. Nous avons être tout pour eux, du moins pendant un temps, nous ne sommes là que pour les aider à se tracer leur propre chemin et ce que nous voulons leur transmettre les aidera à tracer cette voie et à définir comment à leur tour, ils transmettront ces souvenirs. »

Pour certains, Masami en tête sûrement, ces mots pourraient paraître vides de sens. Pour autant, pour moi, ils étaient au cœur même de ce pourquoi Yui et moi avions décidé d’avoir un enfant. Ce n’était pas qu’un désir personnel, mais aussi une volonté de laisser une trace dans l’avenir, de transmettre notre vécu, notre savoir et notre culture. Iwa n’est pas seulement un village, c’est une communauté qui fait de nous qui nous sommes aujourd’hui.

Alors que le petit bout de glace déposé sur le nez de la rubiconde venait de disparaître, dégusté discrètement, me faisant sourire au passage, Aimi en profita pour m’offrir ce moment de douceur si inattendu qui me laissa pantois. Par chance, nos discussions et les paroles de la demoiselle me permirent de me sortir de ce tracas rougissant. Adossé sur la pierre froide, j’avais le regard plein d’étoiles pendant que j’écoutais ma jeune amie.

« Saya est tout pour moi. Mais ce n’est pas la seule. Si j’en suis arrivé à devenir qui je suis aujourd’hui, c’est pour elle, mais c’est pour nous tous, notre avenir, protéger notre futur, et ce futur passe par nos enfants notamment. Tout comme toi, j’espère qu’elle puisse vivre paisiblement, loin de tous conflits. Mais malheureusement, j’ai de plus en plus peur que cet espoir de paix ne s’effrite petit à petit. »

Si le confort et le réconfort de la chaleur de la main d’Aimi était là, étrangement, un léger pincement au cœur se fit ressentir quand elle retira sa dextre. La jeune fille me faisait penser à Yui et moi pendant nos jeunes années. Des idéaux pleins les yeux, des projets pleins la tête et un amour infini plein le cœur.

« Tu n’en seras peut-être pas capable. Protéger tout le monde, le dire est une chose, le faire est nettement plus dure. Mais tu n’as pas à faire ça seule. Je partage ton espoir, et si l’impact, tu ne l’as pas, l’avenir nous montrera peut être que tu n’étais qu’au début de cette ère de changement. C’est quelqu’un comme toi qu’il nous faut, un Kage comme toi, avec des convictions forte, une profonde empathie et un amour sincère pour les autres. Un Kage comme toi que je suivrais… »

La tête levée vers le ciel, mes derniers mots se perdaient au loin.
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Chiwa Aimi
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Sam 9 Mai 2020 - 17:44





Les souvenirs, le passé, le présent, tout ce qu’on entreprenait, les choix, les décisions, tout avait un impact sur la personne qu’on était et devenait. La jeune femme le comprenait bien, même si elle ne se rendait pas compte de l’impact que ça pouvait avoir sur son enfant. Transmettre à son prochain était quelque chose qu’elle tentait de faire avec ses connaissances et ses capacités. Savoir qu’on représente tout pour un seul être, dont sa vie dépend de ce qu’on inculte, c’était presque effrayant. Mais étrangement, n’était-ce pas son devoir en tant que kunoichi, sensei et médecin ? Il n’était pas nécessaire d’être parent pour partager avec son prochain et lui apprendre. C’était comme un arbre dont les branches se dessinaient à chaque chose apprise, chaque décision prise, chaque choix fait. Aimi comprenait alors la profondeur des mots du Miyamoto. 
 
Les échanges entre les deux amis étaient emplis de bonnes intentions et d’une certaine douceur qui touchait la kunoichi. L’innocence, l'insouciance, pouvoir s’échapper de la lourdeur de la vie quotidienne. La doucereuse donnerait tout pour pouvoir partager des moments pareils plus souvent. La touche d’amusement et le moment de la glace furent agréables, mais un sujet bien plus sérieux s’en suivit. 
 
Les mots de l’Eiseinin étaient pleins d’espoir, d’une envie de bien faire, ses pupilles brillaient intensément. Mais ses paroles reflétaient ses doutes, qu’elle confia à son cher ami. C’était incroyable à quel point le rouquin pensait similairement, combien y avait-il de chance de tomber sur une personne qui partageait la même vision du monde, qui souhaitait une paix certaine pour les autres dans ce village, en n'omettant pas qu'au delà des frontières, celle qu'elle considérait comme sa jumelle en faisait partie ? Et lui aussi avait des doutes sur cette possible tranquillité. Elle hocha de la tête, étant d’accord avec ses propos. Quand on pensait à l’attaque orchestrée sur Iwa, ou qu’on se souvenait de leur propre assaut sur Tetsu, rien ne laissait paraître que la paix se profilait. Pourtant, la jeune femme le souhaitait du fond du cœur, même après avoir tant souffert. La seule différence, c’était que son âme s’était assombrie par rapport à antan et que certains sentiments, si elle ne les contenait pas, pourraient la noircir encore plus. Avec le Miyamoto à ses côtés, ces gens en étaient amoindrie, c’était un vrai rayon de soleil. 
 
Savoir qu’elle n’était pas seule la fit doucement sourire, être soutenu dans une telle conviction lui donnait de l’espoir. Toutefois, la mention d’un kage comme elle la surprit suffisamment pour se voir sur son visage. Ce n’était pas la première fois qu’il en parlait d’ailleurs. Ses rubis brillaient d’étonnement et fixait son faciès qui était dirigé vers le ciel. La Chiwa ne s’était jamais penchée sur cette direction. Elle pensait cela impossible, ne pas avoir l’étoffe pour cela, ou simplement être trop prise par l’hôpital pour prendre cette place si importante. Savoir que Teruyo la suivrait si elle le devenait fit rougir ses joues fortement. Elle ne savait pas, son ancien sensei à la place de l’intendance se débrouillait très bien déjà.

 
« Je… Je ne sais pas… Je crois que tu portes trop d’espoir en moi ahah… Tu n’imagines pas comment cela me touche, savoir que tu crois autant en moi, suffisamment pour penser que je pourrais diriger une nation… Mais j’ai peur de ne pas avoir les épaules assez solides pour cela, c’est une place que je n’ai jamais ambitionné et Toph s’en occupe déjà très bien. Je ne sais pas… Peut-être ? »
 
Et si elle y réfléchissait mûrement, poser le pour et le contre, analyser ses propres capacités à pouvoir diriger. En était-elle capable ? Prendre de lourdes décisions, de grandes responsabilités, avoir la vie de tellement de personnes entre ses mains, les relations entre les nations, avec le monde entier même. Était-elle même suffisamment forte pour protéger son village ? Ce qu’il venait de dire l’avait troublée au plus haut point, son regard écarlate se perdit dans ses deux mains dont les doigts jouaient entre eux.
 
« Et toi, toi qui possède des idées en commun aux miennes, qui possède beaucoup d’amour en toi et qui est aussi empathique, qui a sûrement plus d’expérience que moi, y as-tu déjà pensé, à cette place convoitée ? »


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Miyamoto Teruyo
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Dim 10 Mai 2020 - 14:36

De toutes les personnes que j’avais côtoyé jusqu’à présent, seules mes échanges avec Aimi avaient autant d’impact sur ma manière d’appréhender les choses, sur les choses que je dévoilais de moi-même ou sur mes pensées et idées que je gardais enfouie. Qu’avait-elle de si spéciale pour que quelque part, je me mette autant à nu, me dévoilant ainsi ? Son tempérament doux, sa bonhomie naturelle et tout ce qui faisait d’elle quelqu’un avec qui j’appréciais être ne me faisait-il pas tout simplement songer à Yui ? Ne voyais-je pas en elle tout ce que ma femme et moi rêvions de devenir ? Était-ce pour cela ? Car au fond de moi, je ressentais, non, je savais que la rubiconde était comme nous ? Mais pourquoi réagir ainsi ? Si je considérais Masami, malgré son tempérament et ses attitudes quelque peu particulière, un peu comme ma fille, Saya la voyant comme sa grande sœur, Aimi elle représentait toute l’amitié que je n’avais pas.

Gardant les yeux vers le ciel étoilé, mon regard se perdait dans le firmament. Depuis que Yui nous avait quittés, j’avais consacré tout mon temps à ma famille, à ma fille, à mes parents et à mes beaux-parents. J’avais consacré tout mon temps à ce qu’eux puissent vivre dans ce que je leur souhaitais de meilleur. Et si je n’avais jamais réellement senti la souffrance de la solitude, la présence d’Aimi me rappelait à quel point l’amitié comptais. Cela faisait bientôt onze années depuis la disparition de ma défunte femme, et depuis tout ce temps, combien avais-je d’amis ? Finalement, rejoindre à nouveau les rangs des shinobis m’avait aussi offert l’amitié que je n’avais pas. Cela avait comblé un vide que j’ignorais en mois, ou que je ne voulais pas voir. Portés par cette amitié, ces mots de soutien envers la jeune fille étaient des paroles sincères, mais aussi une preuve de confiance que je lui accordais. Tournant légèrement la tête vers elle, je la voyais rougir comme moi, je devais rougir par moments aussi.

« Nous n’avons jamais trop d’espoir. L’espoir, n’est-il pas ce qui nous fait avancer ? L’espoir d’un monde en paix, l’espoir de jours heureux, l’espoir de voir grandir nos enfants sans qu’ils aient besoin de faire ce que nous faisons. L’espoir est la seule chose pour laquelle nous n’avons pas le droit de douter. Je suis bien trop vieux pour changer les choses, mais toi, tu es jeune, tu as du talent, un potentiel incroyable et des amis chers. Tu sais ce que nous vivons, tu comprends ce village. En travaillant à l’hôpital, tu as vu la souffrance au plus prêt. Qui de mieux que toi pourrait nous guider vers un futur plus pacifique ? Quant à Toph, bien qu’elle soit jeune, cela n’enlève en rien ses qualités, mais à mes yeux, elle n’a connu que cette situation, elle est né dans un clan qui porte cette nation. Toi, tu es née dans une famille qui n’avait rien à voir avec ce que nous connaissons, tu connais la vie que mènent les villageois et les habitants du pays. Aussi forte soit-elle, Toph peut-elle en dire autant ? »
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Chiwa Aimi
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Sam 23 Mai 2020 - 19:55





L’espoir d’un monde en paix. C’était si vrai, si lourd de sens. C’était ce qu’Aimi aspirait tout comme Teruyo. Son regard se posa sur Saya. Elle était l’exemple même de l’espoir, d’un futur qui devait être sain et pas brutal. D’une vie épanouie. Était-ce là être trop idéaliste ? Peut-être, mais cela ne la rendait pas pour autant naïve. Bien sûr, elle n’était pas dupe, elle savait bien que ce qu’elle voulait était très difficile et peut-être même impossible quand on voyait la direction que prenait le Yuukan. Pourtant, tout comme le Miyamoto, elle démordait pas. Comprenant qu’il l’encourageait dans une voie qu’elle n’avait jamais envisagé, elle en était touchée, mais très déstabilisée. Mais lorsqu’il lui offrit une ribambelle de compliments, la kunoichi ne savait pas où donner de la tête. Son visage aussi rouge que ses yeux tentait de se cacher derrière ses mèches tombantes.

Elle n’avait pas à savoir comment il faisait pour autant la connaître, peut-être même mieux qu’elle, parce qu’il savait poser des mots là où la kunoichi n’arrivait pas à se prononcer. Aimi ne pouvait que comprendre le village, le monde même. La souffrance, pour la rencontrer tous les jours, la mort, la peine. Mais aussi la joie, la réussite, le bonheur. C’était un tout, qui faisait de ce monde ce qu’il était. Qui de mieux qu’elle le pourrait ? Quelqu’un qui pensait comme elle et qui avait plus de courage ou d’ambition ? Se sous-estimait-elle ? Sûrement oui. Pourtant, ce qu’elle aspirait la pousserait peut-être à se motiver pour faire porter sa voix ? Même juste en partageant son point de vue avec Toph ? Pourquoi forcément la remplacer ? Elle ne se sentait pas assez forte pour le faire, avait-elle des épaules aussi solides que l’Hyûga ? Oui, elles n’avaient pas eu les mêmes vies et la même enfance, mais cela signifiait-il qu’elle méritait ce siège plus qu’un autre ? Pourtant, le Miyamoto n’avait pas tort, bien au contraire.

Ses coudes se posèrent sur ses cuisses alors qu’elle plongeait son visage dans ses mains et qu’elle glissait ses doigts dans ses cheveux. Elle se prenait la tête toute seule à réfléchir si elle était légitime ou pas à cela. La kunoichi entendait les paroles de son ami, mais c’était vraiment compliqué de prendre une décision. Aimi n’avait jamais pensé d’ailleurs à réfléchir à éventuellement avoir une place aussi importante, qui était-elle après tout ? Un médecin qui sauvait des vies, une kunoichi qui se battait pour une paix durable ?


« J’ai peur de simplement te décevoir… Je ne sais même pas si j’ai cette force en moi de faire porter ma parole, alors la faire porter en étant à la tête d’un pays... Même si tu as raison… Est-ce que je le peux ? »

Alors qu’elle se prenait la tête toute seule, s’adressant au rouquin autant qu’elle se posait ses propres questions. Deux petites mains vinrent se poser sur les siennes. Surprise, la kunoichi releva la tête et tomba sur le portrait craché de son père, mais en plus féminin et bien plus jeune et plus mignon -pas que son père ne l’était pas bien sûr-.

« Pourquoi tu te caches Aimi ? Papa t’a embêté, c’est ça ? »

L’Irounin ne put s’empêcher de sourire et de rire légèrement. Cette petite, elle était si douce et si amusante en même temps. Son innocence et sa pureté étaient attendrissantes. Une des mains de la jeune femme vint se poser sur le sommet de la tête rousse de Saya avant de frotter doucement ses cheveux. Son coeur fondait devant tant d’amour et de gentillesse.

« Non au contraire, ton papa me dit des choses bien trop gentilles pour que je les mérite... »

Elle haussa d’un sourcil avant de voir ses joues rougir par le geste affectueux de la rubiconde. Elle détourna son regard de la jeune femme avant de faire gonfler ses joues.

« Si papa t’a dit des choses gentilles, c’est que tu le mérites, parce qu’il en dit pas à n’importe qui et tu es trop joli pour te cacher ! »

Autant de franchise et de spontanéité qui surprit le rubis, voyant à son tour sa peau se teinter de rose. Elle baissa ses yeux doucement, avant de sourire timidement et hocha de la tête. Cette famille était si chaleureuse qu'elle ne pouvait que succomber à cette aura lumineuse qui émanait de leur âme. Peut-être que c'était de là que la doucereuse pouvait prendre sa force et faire confiance au genin ? En tout cas, peu importe ce qu'elle ferait par la suite, rien que savoir qu'on croyait en elle aussi ardemment lui réchauffait le cœur.

« Merci tous les deux. »


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Miyamoto Teruyo
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Mar 26 Mai 2020 - 21:06

Que penser de toute cette journée. De la sueur, de la douleur et du sang, couverts par tant de patience, d’amitié et d’espoirs. Finalement, aujourd’hui avait représentait toute ma vie actuelle en miniature. Ma vie de shinobi d’abord, avec cet entrainement en équipe et les conséquences de ce dernier qui m’amenèrent à me faire réparer en quelque sorte, puis la suite, cette soif de connaissance, cette lente évolution pour réduire ses faiblesses, et enfin, le meilleur de cette journée, tout ce pourquoi je me battais, tout ce pourquoi je faisais tout cela, tout ce pourquoi j’endurais autant. Saya, ma fille, elle représentait l’avenir, la future génération d’Iwa. Aimi, ma chère amie, elle représentait tout l’espoir que l’on pouvait espérer pour le village. C'est pour ces deux jeunes filles, c’est pour tout ce qu’elle représentais que j’étais aujourd’hui cette personne-là.

Sous le charme des deux rouquines, j’écoutais Aimi avec attention, touché par la déclaration de confiance qu’elle m’accordait. Souriant, je tentais de la réconforter dans cette position nouvelle pleine d’espérance.

« J’ai confiance en toi. Pourquoi tu me décevrais ? Même si tu n’arrives pas à tous ces espoirs, je sais que tu ferais tout pour y parvenir, et je ne peux qu’admirer quelqu’un qui tente tout pour les autres. Et si toi, tu doutes de tes capacités, je sais que tu as cette force en toi, cette force de guider les autres. Quant à savoir si tu le peux, essaie de changer les choses, tu le sauras. »

Curieuse de la situation, mon petit bout de choux qui avait fini de s’amuser vint rapidement nous voir, enfin, surtout Aimi, me délaissant totalement. Les échanges qui suivirent me firent en quelque sorte fondre mon cœur paternel et d’ami. Assister, silencieux, à cette scène avait quelque chose de magique.

Finalement, alors que la genin me remerciait, je lui prenais une main entre mes deux paumes, la remerciant chaleureusement avant de me tourner vers Saya.

« Bon, tu as vu l’heure ? Il va falloir qu’on rentre, on va nous attendre. »
« Non … je veux pas partir, je veux rester avec Aimi ! »
« Tu sais, ça me ferait plaisir aussi, mais elle a peut-être des choses à faire et puis, tu sais quel jour on est et ce qu’il y a ce soir ? »


Réfléchissant quelques secondes, les yeux de la petite fille s’illuminèrent d’un seul coup comme si elle venait de saisir l’importance cruciale de quelque chose.

« BARBECUE !!! Dis Aimi ! Tu veux venir chez nous pour notre barbecue ? » les yeux pétillants pleins d’espoir.

Puis se retournant vers moi un regard suppliant.

« Dis, elle peut venir ? On peut l’inviter ? »
« Je sais pas, est-ce que Aimi veut venir ? »
finis-je en regardant ma jeune amie rubiconde d’un air amusé.
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Chiwa Aimi
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Jeu 28 Mai 2020 - 17:21





Cette journée était bien différente des habitudes de la kunoichi. Après avoir offert ses soins pour Teruyo qui s’était présenté bien blessé, les voilà sur les hauts-plateaux à réaliser un mentorat des plus sérieux. Le rouquin s’était très bien débrouillé et la rousse, en plus de l’avoir soigné, lui avait appris à user de son taijutsu pour éviter de se retrouver dans des situations aussi délicates et douloureuses, même dangereuses. Puis, sa fille se présenta avec le petit chat, installé tranquillement entre les deux amis pendant que l’enfant jouait tranquillement. Aimi se sentait bien. En fait, elle ne s’était pas sentie aussi bien depuis très longtemps. Le cercle créé par cette famille était chaleureux et attirait la doucereuse sans grande difficulté.

En le Miyamoto, elle avait trouvé une personne douce et amusante, rayonnante et sérieuse, qui lui accordait une si grande confiance et qui croyait tant en elle qu’elle en était déconcertée. Alors la jeune femme ne pouvait que lui offrir la sienne en retour et ne voulait pas le décevoir, c’était même impensable. Alors elle usera de toutes ses forces pour honorer ce lien de confiance qu’ils avaient tissé. Et c’était ce qu’il pensait, après s’être adressé à elle face à ses doutes et ses peurs. Aimi remonta son visage vers lui, ouvrant ses yeux en grand, l’écoutant et rougissant de plus belle. Un sourire aux lèvres se dessina tandis qu’elle se contenta de hocher de la tête. Que dire de plus face à ces mots ? Qui touchaient le cœur de la doucereuse ? De toute façon, elle n’aurait eu le temps de dire quoi que ce soit que la fillette vint questionner la Chiwa en la voyant si désemparée.

Etrangement, grâce à ces deux-là, son moral remonta très vite et elle put essayer de passer à autre chose. Elle les remercia le plus sincèrement possible, tandis que ses yeux s’humidifiaient d’émotion, sans couler. Sa main fut happée alors par les siennes, ce qui la surprit, cette chaleur agréable la fit rougir de nouveau. Elle ne répondit pas et se contenta de les observer. Il était temps de se quitter. Cela fit un petit pincement au cœur à la rouquine qui aurait bien aimé rester avec eux. Le vide et le silence l’attendaient et elle n’avait pas vraiment envie de le retrouver. L’Eiseinin fut surprise d'entendre Saya qui ne souhaitait pas se séparer d’elle. Son regard s'agrandit et se posa sur la petite fille, ne sachant pas quoi dire devant des mots aussi spontanés. Celle-ci s’approcha alors de la rubiconde, des yeux pétillants d’espoir, comme si elle venait d’avoir une révélation. Celle-ci lui proposa alors de venir chez eux pour participer à leur barbecue. Aimi ouvrit la bouche avant de la refermer, prise totalement au dépourvu, face à cette boule d’énergie.

Pour couronner le tout, le Miyamoto soutenait sa fille dans sa proposition. Ne sachant que dire, ce fut son estomac qui s’exprima à sa place, grognant timidement ce qui la fit encore plus rougir et baisser la tête.


« Eh bien je crois que je vais devoir accepter… Merci... »

« Ouiiiiiiiii ! Aimi, viens, viens ! »

Pas de répit pour le médecin en herbe qui se vit attraper sa main par l’enfant, elle se leva alors et se laissa emporter par Saya qui, prise d’une belle énergie, emmena la rousse dans la direction du village. La genin sourit, tout simplement avant de se retourner, faisant virevolter ses cheveux et de faire signe à Teruyo de les suivre. Retour en enfance, ou simplement profiter de ce moment chaleureux, de ce foyer qui allait lui donner du baume au cœur, une cure qui soignera toutes les préoccupations de la jeune femme pour un bon moment.
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Miyamoto Teruyo
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Dim 31 Mai 2020 - 12:17
Face à l’insistance de Saya, Aimi n’avait eu d’autre choix que d’accepter notre invitation à passer un moment en famille. En même temps, pour être tout à fait honnête et totalement partial, qui pouvait résister à une demande formulée par une telle petite fille ? Un concentré d’amour et de gentillesse ? Personne. Ou alors ce ne pouvait être qu’un monstre horrible sans cœur. Emportée par une énergie nouvelle, mon petit bout de choux attrapa la main de sa nouvelle amie et commença à prendre le chemin de la maison. Se laissant faire, la genin m’invita à les suivre, ce que je ne tardais pas à faire, sourire aux lèvres, heureux de voir ma fille aussi radieuse, heureux de voir Aimi aussi radieuse. Déambulant dans le village, Saya chantonnait, s’adressant à la grande rouquine de temps à autre.

« Tu verras, papys et mamies sont gentils, et puis y’a toujours plein à manger, faut pas t’en faire. Et c’est pas la première fois que y’a des gens qui viendront avec nous pour le barbecue. On a invité Jurô aussi. »

Le trajet dura ainsi quelques longues minutes de plus. Marchant derrière le duo, j’admirais cette petite complicité naissante entre les deux. Il y avait quelque chose d’adorable à voir et en cet instant, je me disais que je ne me battais pas pour rien, que mes nouveaux choix de vie et décisions prises les valaient pour des instants de félicité comme ceux se déroulant en ce moment. Arrivant enfin à destination, ma petite rousse entra en courant en criant dans la maisonnée.

« C’est nous, on est rentré. Y’a Aimi aussi. »

Si la manière de le dire était mignonne, elle n’en était pas moins quelque peu idiote dans la mesure où les aïeux ne connaissant absolument pas cette fameuse Aimi. Passant la porte après cette dernière, Konéko qui nous avait suivis tout ce temps me sauta dans les bras, réclamant quelques caresses. Refermant la porte derrière moi, j’adressais quelques mots à ma jeune amie.

« Bienvenue chez nous. »

Attelés en cuisine, deux vieilles dames, mère et belle-mère étaient toutes deux présentes et relevèrent la tête à notre entrée en scène. Et comme à leurs habitudes, la franchise était de mise. Après tout, c’était de famille que d’agir ainsi.

« Oh ! Mais elle est toute mignonne. » dit ma belle-mère en me souriant.
« Elle est pas un peu jeune ? », ma mère me toisant derrière quelques brochettes de poulet.
« Euh … dites, vous savez qu’Aimi est là ? Qu’elle vous écoute hein ? Ne la mettez pas mal à l’aise. Elle le sera déjà quand vous aurez tous abusé de la bière et autres alcools. »

Puis, me tournant vers Aimi, je l’invitais à me suivre pendant que Saya partait en courant.

« Je reviens, tu pars pas Aimi. »
« Viens suis moi, laissons ces deux vieilles alcooliques finir de préparer le festin. » dis-je en rigolant.
« Petit vaurien. On se demande qui t’a élevé ! » hurla ma mère en rigolant, m’envoyant un torchon sur la tête.

Invitant la rubiconde à me suivre, je lui faisais rapidement faire le tour du propriétaire, lui montrant les pièces essentielles avant de nous guider dans le jardin quelque peu dégarni en cet hiver. Sur place, sur une grande table en pierre, une grille était posée en son centre, un barbecue familial ou chacun pouvait cuir ce qu’il voulait, comme il le souhaitait. Alors que les deux maternelles s’occupaient de toute la nourriture, les deux paternels eux, s’occupaient des boissons et de préparer toute la tablée. Saluant les deux ainés, ils nous accordèrent un sourire alors que mon beau-père donnant un coup de coude amical à mon père montra rapidement de la tête Aimi tout en souriant. Ils étaient tous irrécupérables.

« Viens, laissons les terminer. Il ne devrait pas y en avoir pour très longtemps. En attendant, je vais te dévoiler un de mes rares talents. Ne bouge pas. »

Quittant la chunin quelques instants, mon père chuchota rapidement quelques mots à la rousse en rigolant.

« Y’a mieux que ce benêt, et je sais de quoi je parle, c’est le mien. Tu peux fuir pendant que t’en as encore le temps, on lui dira que tu ne te sentais pas bien. »

Finalement de retour, souriant à Aimi, je m’asseyais sur un rocher de notre jardin avant de sortir une flûte en bois de son étuis et commençait à jouer un morceau.



Les yeux fermés, plongés dans la musique, en ouvrant à nouveau mes mirettes, toute la famille était là, écoutant sagement la douce mélodie. Habitué de ce genre de scène, je souriais à chacun, terminant mon tour vers l’eisenin.

« Eh bien, je crois qu’on peut commencer les festivités. »

Feu allumés, plats servis, il ne manquait plus que les boissons pour démarrer. Offrant un verre de bière à chacun, du jus de fruit pour Saya, mon beau père leva son verre avant de prendre la parole.

« La générosité, le partage et l’amitié ont toujours été les piliers de cette famille, et aujourd’hui encore nous le prouvons. Soit la bienvenue parmi nous pour profiter de ce moment Aimi. Et comme à chaque fois, la tradition veut que chaque invité porte un toast. »

Se rasseyant, le vieil homme invita la chunin à se lever et à nous offrir quelques paroles en attendant que brochettes de poulets marinées, anguilles, poissons divers, légumes et autres mets puissent être grillés et dégustés dans une ambiance chaleureuse.

Tous les regards étaient désormais tournés vers la jeune femme, même Konéko, assis sagement en bout de table, une gamelle contenant poisson et poulet attendant d’être elle aussi dégustée par l’animal.
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Chiwa Aimi
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Dim 31 Mai 2020 - 17:53







Se remettant encore de toutes ses émotions et de l’invitation des deux rouquins, Aimi écoutait Saya avec un regard rêveur et étoilé.


« Jurô… Jurôjin ? Ca devait être vraiment chouette alors. »

L’enfant était si adorable, elle essayait de mettre à l’aise la Chiwa et faisait preuve d’un côté si mignon qu’elle voudrait la prendre dans ses bras et ne plus la lâcher. Mais elle n’était pas certaine que Teruyo accepterait de la lui laisser. Une fois arrivée à destination, l’Eiseinin observa cette belle maison sous un ciel blanc d’hiver. Un doux sourire se dessina aux lèvres, cette bâtisse lui rappelait très franchement celle de son enfance. Il manquait les tournesols et on se serait cru à Tsumago. Ses joues rougirent fortement en avançant dans l’entrée de la maison. Elle n’osait pas s’exprimer et observait tout autour d’elle, en gardant ses mains contre sa poitrine. La rousse fut accueillie par deux femmes marquées par l’âge qui en profitaient pour ne pas lésiner sur leur façon de parler. La douce comprenait tout à fait et acceptait les remarques, qu’elles soient gentilles ou qui la mettaient mal à l’aise, elle n’était pas chez elle après tout. Le Miyamoto défendait son amie, mais elle se devait tout de même de saluer Aimi s’inclina alors, toute stressée.

« B… Bonjour ! Je suis Chiwa Aimi, une amie de Teruyo, enchantée d’enfin vous rencontrer. M...merci de m’accueillir chez vous pour cette soirée qui se présente très agréable. »

Avant de se concentrer de nouveau sur celui qui la faisait sourire instinctivement. Saya semblait bien pressée et s’en alla en courant. L’Eiseinin sourit et lui fit signe de la main, bien évidemment qu’elle comptait rester là. Bien qu’elle n’était pas la plus à l’aise et qu’être chez Teruyo lui faisait bizarre, elle sentait qu’elle passerait un bon moment ici, parce que c’était comme ça qu’elle voyait une belle famille unie et heureuse. Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de rire en voyant la relation entre sa mère et lui. Nier qu’un petit pincement au cœur était apparu, repensant à ses propres parents, serait mentir. Sagement, Aimi suivit le genin à travers la maison et observa tout ce qu’il lui présentait. La fin de la visite se termina par le jardin hivernal qui se montrait à elle. Curieuse de cette table et cette grille, l’Eiseinin s’y approcha pour comprendre que c’était ici que le repas aller se faire. Timidement, la kunoichi aurait bien souhaité leur proposer de l’aide, elle remarqua à peine les petits clins d’oeil et sous-entendus, un peu perdue au milieu de ce monde qu’elle avait oublié. Teruyo l’arracha de sa panique interne et lui proposa de la suivre. Mais sa route fut stoppée par le paternel du genin qui la fit rougir devant ces sous-entendus.

Aimi préféra en rire avant de plier son bras et lui montrer ses muscles, s’il voulait jouer à ça.


« Cela ne se voit peut-être pas, mais il y en a là-dedans ! » Raconta-t-elle en tapotant son biceps tout mignon, devant le rire de l’homme.

Son attention se porta alors sur son camarade qui revint avec une belle flûte en bois. Sa surprise se lut sur son visage, comprenant alors qu’il avait un côté artiste en plus de tout le reste. La rousse le dévisagea du regard au fur de la musique, restant toute timide et observa le père de famille. La mélodie était magnifique que ses yeux rubis brillaient d’émotion. Le silence régnait et tout le monde souriait tendrement devant cette agréable démonstration. À la fin, ses mains se joignirent pour l’applaudir avant de se rendre compte qu’ils la regardaient tous. Ses yeux débordaient d’eau qu’elle retenait et sa tête se baissa complètement gênée.

Les festivités hein ? Voilà un mot que la Chiwa appréciait. Elle n’osait pas trop se trouver une place au milieu de tout ce monde et restait discrète. Pour autant, elle souriait et acceptait la bière, avant d’écouter ce qu’avait à dire son beau-père. Les valeurs de la famille resplendissaient en eux et cela plaisait beaucoup. Aimi fut touchée qu’il lui souhaite la bienvenue, elle écarquilla ses yeux, tout émue et ne savait pas quoi faire lorsqu’il l’invitait à porter un toast. Puis lorsque tous les visages se tournèrent vers elle, ses joues se coloraient de nouveau. Son visage croisa le liquide gazeux entre ses mains, ne sachant pas par quoi commencer.

Elle se leva alors et n’osa pas regarder les visages qui la fixaient. Son seul point de repère fut le Miyamoto et lorsqu’elle croisa son visage, elle eut un regain de confiance en elle.


« Tout d’abord… J..je tenais à vous remercier pour votre accueil, à tous. Cela fait si longtemps que je n’ai pas participé à un événement familial aussi agréable. J’en ai presque oublié le bonheur et la sensation de bien-être que ça procure, que d’être dans un cercle aussi soudé, généreux et joyeux. Être ici me le rappelle... » La voilà qu’elle sentait son nez lui piquer et que ses yeux commençaient à briller d’émotion. « Ça me rappelle mes repas avec mes parents. Etre ici me rend heureuse et nostalgique à la fois. Mais vous voir me donne envie de me battre encore plus pour mes valeurs et pouvoir voir votre famille toujours réunie et heureuse dans un futur meilleur.
Je souhaite à chacun plein de bonheur, que l’on passe une belle soirée en ce froid d’hiver. Et merci à Saya d’être une enfant si adorable et accueillante. Merci à Teruyo… d’être... entré dans ma vie. À l’amitié, la paix, l’amour et au barbecue.
»

Aimi se réinstalla rapidement et baissa son visage, complètement rouge de gêne. Elle en avait profité pour dire ce qu’elle ressentait et ce qu’elle pensait de cette famille, rien qu’en les voyant depuis si peu de temps. Ils méritaient tous le bonheur et la Chiwa se battra coûte que coûte pour faire en sorte que leur futur soit plus beau.

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Lun 1 Juin 2020 - 22:09

L’accueil familial pouvait parfois être éprouvant pour les nouveaux venus, déstabilisant même. L’espièglerie dont j’avais hérité était commune chez mes aïeux, mais hélas pour Aimi, elle était également présente chez les parents de Yui. Autant dire que si chacun d’eux s’amusait à sa manière en taquinant la jeune demoiselle, la situation n’était pas forcément la plus agréable pour elle. Malgré tout, à première vue, elle semblait se sortir de cette situation délicate avec brio et suivait le rythme au fur et à mesure de la visite. Pour autant, le plus dur était encore à venir. Et afin de se préparer à cela, tout en attendait que tout soit prêt, ma douce mélopée vint offrir à nos oreilles un moment de tranquillité bien méritée après une journée si riche en émotions.

Pour la suite, je ne pouvais être qu’amusé par la situation et suite aux paroles de mon beau-père, comme tout le monde autour de la table, j’attendais avec impatience les mots de la rubiconde et lui souriais chaleureusement lorsque son regard croisa le mien. Écoutant ses paroles, j’étais fondamentalement touché par ses mots et une fois réinstallée, Saya à côté d’elle la prit dans ses bras lui offrant une étreinte enfantine, mais d’une grande profondeur émotionnelle. Me levant à mon tour, silencieux, je regardais ce moment plein d’émotions et attendait que se termine cet échange. Une fois que mon petit bout de choux relâcha son enlacement, c’est un sourire radieux et sincère qu’elle offrait à l’eiseinin. Levant à moitié mon verre, je tendais quelque peu mon bras vers Aimi avant de prendre la parole, également ému par la scène qui s’était passé devant nos yeux.

« Merci Aimi pour ces paroles, elles nous vont droit au cœur et je crois que Saya à elle seule pourrait tout aussi bien résumer ce que nous pensons de tes mots. »

Laissant quelques secondes de blanc, fixant la demoiselle dans les yeux, je reprenais mon discours avec conviction.

« Tu le sais déjà, mais je le redis encore. Tu es une amie chère à mes yeux, et l’amitié sincère est rare en ce monde. Tous ici, sûrement plus que quiconque savons ce que c’est de perdre quelqu’un de sa famille. Son absence nous pèse jour après jour. Pour autant, tu l’as dit, l’amitié, la paix, l’amour et les barbecues sont autant d’émotions qui nous fait nous sentir vivant. Grace à toi, j’ai pu me rappeler à quel point être proche des uns et des autres est important, et je ne parle pas de la famille uniquement. Je veux que tu le saches et je n’ai pas honte de le dire ici et maintenant, mais tu es une personne formidable et je tiens énormément à ce qui nous lie. Des moments difficiles, je sais que tu en a vécu, mais sache une chose, tu auras toujours ta place ici parmi nous, tu seras toujours la bienvenue pour ces moments en famille, alors si à l’avenir, tu te sens seule, si tu te sens triste ou pour n’importe quelle raison, n’oublie pas une chose, c’est que l’amitié que tu nous a offerte est chère à nos cœur et notre porte toujours ouverte. C’est … c’est ça être une famille. »

Les yeux brumeux, je terminais de lever mon verre, imité par le reste de la famille et chacun de nous s’empressa de vider son godet avant que je me rassoie. Finalement, alors que je regardais les flammes du barbecue lécher la grille de métal posée au centre de la table, ce fut finalement Konéko qui lança les festivités en nous gratifiant d’un miaulement puissant avant de commencer à déguster le contenu de sa gamelle. Étrangement, si sa nature féline lui dictait de manger ce qu’il avait devant lui au moment où nous lui avions déposé sa coupelle, comme le reste de la famille, il avait écouté sagement les paroles des uns et des autres.
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Chiwa Aimi
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Jeu 18 Juin 2020 - 19:51





Des yeux brillants d’émotion, la jeune femme s’installa de nouveau sur son siège. À ses côtés l’enfant de la troupe enlaça Aimi contre elle avec ses petits bras. Un baume recouvra son petit cœur tandis qu’elle la regardait surprise et touchée. Elle lui rendit son sourire aussi éclatant qu’elle le pu. Embarrassée et émue de s’être exprimée ainsi et devant toute cette marque d’affection, elle concentra son regard rubis sur le banquet très appétissant, mais Teruyo en avait décidé autrement. En effet, il se leva alors, forçant la kunoichi à poser ses pupilles sur la silhouette du papounet qu’il était. Ses joues se coloraient automatiquement devant les remerciements du rouquin, elle ne savait pas quoi dire étant donné qu’elle s’était montrée simplement sincère.

L’insistance de ses pupilles océaniques sur elle la poussa à le fixer à son tour. Mais lorsqu’il prit la parole, toute son assurance fit place à une gêne certaine. Touchée de savoir à quel point elle représentait une amitié sincère pour lui, elle ne pu s’empêcher de sourire bêtement et de gratter l’arrière de sa tête. Chacun avait souffert et avait perdu, mais la réunification et l’émotion qui s’en dégageait permettait de se battre pour tout cela et de se soutenir et d’être encore plus fort. La Chiwa n’aurait pas pensé qu’elle avait autant apporté à Teruyo. Lui qui avait tant vécu, qu’est-ce qu’une pauvre genin comme elle pourrait offrir ? Son amitié, sa confiance et une affection pour sa famille, un soutien certain et des valeurs qui se ressemblaient beaucoup.Savoir qu’il trouvait qu’elle était formidable la fit rougir davantage, elle ne se trouvait vraiment ainsi mais le plus important était de savoir qu’il tenait à leur amitié. C’était un lien assez spécial et unique parce qu’ils partageaient beaucoup de points en commun et qu’il se comprenait. Ils pouvaient se montrer très sérieux comme savoir comment s’amuser et profiter, bien que Saya avait aussi son rôle dans ces moments-là.

Depuis un long moment, des mois, l’écarlate se sentait de nouveau comme chez elle. C’était un foyer où on avait envie de se nourrir de leur amour et de leur chaleur. Ses yeux rubis luisaient à travers l’eau salée qui menaçait de s’échapper sur ses joues légèrement rebondies. Une famille… Encore sous l’émotion, elle observa la famille boire une gorge et se leva pour se diriger vers le rouquin. Ni une ni deux, la kunoichi rousse lui offrit cette étreinte emplie de reconnaissance. Retenant ses larmes, elle inclina sa petite tête rousse avant de se tourner vers tout le monde et de tendre son verre.


« A la famille, et bon appétit Konéko. »

La petite boule de poils n’avait pas attendu pour commencer à se nourrir, ce qui fit rire l’assemblée. La rubiconde retourna à sa place et s’installa aux côtés d’une Saya qui bavait presque devant les grillades. Aimi n’avait jamais goûté et observait timidement les crépitements et laissait l’odeur chatouiller ses narines. Chacun allait chercher son met sur la planche et celle-ci ne se sentait jamais vraiment seule étant donné qu’ils remettaient de la viande aussitôt. Son verre fut rapidement de nouveau rempli sans qu’elle ne sache par qui, mais appréciant le breuvage, elle profitait de l’ambiance et ne faisait pas attention à la quantité ingérée. Elle comblera tout cela avec la viande et les accompagnements. Voyant que la Chiwa n’avait toujours rien pris, Saya attrapa doucement sa manche pour la tirer.

« Il faut que tu te serves Aimi, sinon Papa va tout manger !. »

La kunoichi ria légèrement et hocha de la tête avant de tendre timidement sa main pour récupérer les grillades avec ses baguettes. Son regard brillait de curiosité, mais avant de manger, elle joignit ses deux mains et ferma les yeux pour remercier ceux qui l’avaient mise au monde pour lui permettre de vivre ce généreux moment, qui sera aussi inoubliable.


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Jeu 25 Juin 2020 - 0:24

Ce début de soirée était finalement encore plus riche en émotions que l’après-midi que nous avions passé tous les trois, Aimi, Saya et moi. Les valeurs de l’amitié et de la famille avaient été portées aux nues à maintes reprises par divers protagonistes, à commencer par mon beau-père, suivi de la rubiconde qui avait été prise en embuscade, et finalement moi. Toute cette sincérité avait ému l’assemblée et mis à part Saya, encore jeune et Konéko focalisé sur sa gamelle, tout le monde semblait avoir les yeux humides, quelque peu rougis par l’émotion. Aimi finalement, en tant qu’invitée de marque lança finalement le fameux repas si attendu.

S’en suivi alors un temps festif indéfini, un temps qui me sembla durer une éternité. Ce repas, ce moment en famille était ce qui m’était arrivé de plus chaleureux depuis plusieurs mois maintenant. Nos moments en familles étaient nombreux, mais pouvoir le partager avec des gens que l’on appréciait, des personnes avec qui l’on se sentait proche et à qui l’on pouvait confier ses rêves et états d’âme était chose rare.

Si les premières grillades étaient lancées depuis peu, commençant à dégager leur fumet si particulier tout en crépitant sous la braise, la jeune eisenin se rendrait vite compte que sous l’attitude bonne enfant de tout le monde, une véritable bataille culinaire se profilait ou chacun essayait de prendre le meilleur morceau et de le placer au meilleur endroit possible. Saya, qui avait bien compris les règles du jeu depuis quelques années maintenant, dans sa grande gentillesse invita Aimi à se lancer elle aussi. Souriant, je faisais disparaître un bout de porc grillé encore juteux dans ma bouche, laissant s’écouler sur mon menton quelques gouttes de sauce.

« Oui, hésite pas, sers toi, prends ce que tu veux. Goutte l’anguille, c’est mon plat préféré. »

Si l’ambiance festive était là, grâce à la famille et si la nourriture ne manquait pas, les boissons elles aussi coulaient à flots, permettant à la fête d’être encore plus folle. Un verre, puis deux, et voilà six jusqu’à ce que j’en oublie le décompte. Ne restait qu’une sensation langoureuse de bonheur et de plaisir partagé. Petit à petit, les plats se vidaient quand les ventres se gonflaient jusqu’à ce qu’il ne reste que des personnes avachies dans leurs sièges sous une nuit étoile.

Alors que mon paternel commençait à servir quelques digestifs corsés, j’en profitais pour jouer un nouveau morceau de flûte, la lune traversant petit à petit le ciel au-dessus de nos têtes. Si la chaleur résiduelle du barbecue était encore là, les dernières braises se consumant doucement, elle contrastait nettement à la fraîcheur nocturne hivernale, nous offrant un agréable confort.



Assise à côté de la jeune femme, Saya, qui avait eu droit à un fond de bière de manière exceptionnelle, regardait fixement Aimi, comme absorbé par quelque chose de profond que dégageait la jeune femme.

« Tes belle ! »

Saya avec prononcé ces quelques mots de manière fort simple, fatiguée, des étoiles pleins les yeux avant de prendre dans ses bras la rubiconde. A peine cette étreinte se referma de ses petits bras que la rouquine sombra dans les bras de Morphée pendant que je continuais à jouais tranquillement de ma flûte.
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Chiwa Aimi
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Sam 18 Juil 2020 - 21:42





Après tous ces échanges chargés en émotion, quoi de mieux que de lancer ce repas tant attendu ? La Chiwa avait encore du mal à croire qu’elle était assise à leur côté pour déguster ce barbecue comme si elle était avec sa famille. C’était une sensation qui lui avait manqué et qui lui manquera sûrement toujours. Pourtant, aujourd’hui, Teruyo lui offrait cette possibilité de ne plus ressentir ce vide. Outre son côté très sociable et généreux, la kunoichi s’était habituée à une solitude qui la réconfortait. Moins les gens étaient proches d’elle et mieux ils s’en sortaient : c’était ce qu’elle avait pensé. Mais elle ne dirait pas non si elle devait venir frapper à la porte de la demeure de son ami si elle en avait besoin.

L’odeur des grillades chatouillait ses narines de gourmande, timidement, elle observait tout le monde se servir joyeusement. Un petit coup d’épaule de Saya l’encouragea à en faire de même. Son regard se posa sur ce petit bout de chevelure rousse avant de se porter sur son père, qui semblait déjà se faire plaisir. Aimi sentit ses joues se colorer et pointa du doigt son menton avec un sourire amusé.


« Attention, ça dégouline. Aller, c’est partit ! »

La kunoichi se frotta les mains et attrapa sa baguette pour prendre les mets conseillés en plus de quelques morceaux de viande et de poulpe qui lui faisaient de l’œil. Les rires et la conversation entre tout le monde offrait une ambiance tellement chaleureuse que le rubis perdait la notion du temps, elle se laissait servir les boissons alcoolisées sans se rendre compte. Un nuage moelleux et agréable semblait s’être accroché à sa nuque, une sorte d’euphorie parcourait la jeune femme. Un sentiment qu’elle n’avait jamais connu et qui était étrange. Ses joues se coloraient presque par automatisme, comme si le breuvage l’impactait même physiquement. La combattante s’écrasa contre son siège lorsqu’elle termina sa dernière bouchée et soupira profondément. Elle était complètement éreintée.

L’Eiseinin se laissa servir un digestif qui lui piqua la gorge avant de se perdre sur la nouvelle mélodie qui atteint ses oreilles. Ses pupilles rougeoyantes brillaient intensément devant ce spectacle plus que touchant et agréable. La nuit fraîche commençait à caresser les joues des habitants de cette demeure, fort heureusement, le barbecue leur permettait de ne pas trop en frissonner. Saya de son côté, n’avait pas lâché Aimi de la soirée. Ce n’était pas pour lui déplaire et la Chiwa pourrait même continuer encore longtemps. Leurs regards se croisèrent, alors que la jeune femme se demandait bien ce que la fillette recherchait à la fixer ainsi. Ses mots sortirent naturellement de sa bouche, ce qui eut effet de faire sourire la doucereuse et lui offrit le regard le plus doux et tendre qu’elle ait pu adresser de sa vie. L’étreinte qui s’en suivit eut raison de l’énergie de l’enfant qui s'effondra dans ses bras. Elle oublia tout ce qui se déroula autour d’elle en cette seconde et serra Saya dans ses bras tout aussi fortement que tendrement. Aimi l’attrapa délicatement pour la poser sur ses genoux et la blottir contre elle, sa tête contre la sienne alors qu’elle bougeait doucement comme pour se bercer avec elle.

La rousse n’avait jamais été très démonstrative avec les enfants, sauf les patients, et elle avait ce petit côté sociable avec eux. Mais avec Saya, ce n’était pas pareil. Elle ne savait pas si c’était cette aura qui se dégageait d’elle ou le cœur de l’irou nin qui s’était laissé atteindre par la fille du Miyamoto. Une chose était certaine, Aimi aimait Saya, profondément.

Son visage se redressa légèrement pour observer la table, les hommes semblaient s’amuser à trinquer pour leur vie. Les mères débarrassaient et discutaient en même temps, non sans ne pas oublier de lancer des regards dans la direction de la kunoichi. Puis, ses deux orbes se posèrent sur le musicien caché. Ses lèvres s’étirèrent doucement, tout en gardant Saya dans ses bras, elle l’observa silencieusement. La douce voyait en Teruyo un homme courageux qui avait bravé des difficultés qu’elle ne pouvait s’imaginer, il lui donnait envie de devenir encore plus forte, pour protéger ce qui lui était cher. Ses lèvres bougèrent doucement, elle n’arrivait pas à placer ses mots correctement à cause de la quantité de boisson ingérée, mais prit enfin la parole.


« Il faudrait peut-être aller la coucher... »

Il était certain que si elle le pouvait, la native de Tsumago garderait la jeune fille dans ses bras toute la nuit, mais elle savait bien que ce n’était pas possible et que la rouquine passerait une meilleure nuit dans son lit. Pour autant, elle n’avait pas envie de la quitter, même s’il le fallait.


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Miyamoto Teruyo
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Sam 25 Juil 2020 - 18:53

Petit à petit, la chaleur du feu se dissipait à mesure que l’effervescence du repas retombait. Si animé il y a quelques heures, maintenant que la table avait été débarrassée, que les grands-mères s’affairaient en cuisine pour tout nettoyer et tout ranger, que les grands-pères entamaient une partie de go nocturne, il ne restait finalement que peu de monde pour écouter la dernier morceau que je jouait. Même si la famille n’était pas réunie autour du joueur de flûte que j’étais à cet instant, cette musique boisée était une tradition. Et si chacun vaquait à ses occupations le faire sans cet air doucereux ne serait pas pareil pour chacun. Terminant finalement ma douce mélopée, je levais la tête vers le ciel prenant de plein fouet la fraîcheur hivernale de cette brise nocturne qui me fit trembler quelques instants. De mes doigts engourdis, je rangeais la tige de bambou dans son écrin de cuir et me tournais finalement vers les derniers spectateurs, mon petit bout de chou et Aimi.

Le tableau était beau. La première, doucement endormie dans les bras de la seconde. Un tableau de famille attendrissant sans pour autant de lien de sang. Une jeune amitié, une amitié réelle et sincère, une amitié qui vous donne envie de vivre, de vous battre pour protéger tout cela, une amitié qui vous tient à cœur. Souriant, des étoiles dans les yeux, j’admirais la scène. Depuis quand Saya n’avait-elle pas été aussi proche de quelqu’un ? Son amitié avec Masami était une chose, une amitié réelle, mais qui n’avait rien à voir avec ce que lui offrait l’eiseinin. Cette dernière était attendrissante, touchante et surtout attentionné d’une manière telle que malgré tout l’amour et l’affection, je pouvais lui donner, j’étais incapable de lui offrir. Peut-être ma petite rousse éprouvait-elle pour la rubiconde en quelque sorte un peu un substitut d’attention maternelle qu’elle n’avais jamais pu avoir. Face à la petite puce endormis, je portais mon regard sur le visage cramoisi d’alcool d’Aimi, moi-même quelque peu réchauffé par la boisson.

« Merci. Merci d’être toi, merci pour elle. Cela compte beaucoup pour ce petit bout de chou, mais tu as dû t’en rendre compte. »

Finalement, me levant de mon rocher glacé, frottant rapidement mes fesses désensibilisées, je m’approchais de la demoiselle, lui posant délicatement une main sur l’épaule avant de poursuivre la conversation tout en retournant vers la maison.

« Elle veille rarement aussi tard d’habitude. Je pense qu’elle a voulu faire un effort pour toi. »

Ouvrant la marche, je guidais Aimi à l’intérieur avant d’ouvrir une porte donnant sur une chambre d’enfant. Rien d’affriolant, pas de tentures roses partout, mais quelques peluches, quelques décorations rappelant son âge, mais aussi étrange que cela puisse paraître, un petit atelier de poterie, passion découverte grâce à Jurô. Récupérant Saya dans les bras d’Aimi, je couchais mon petit bout de chou, la bordant de sa couette avant de lui offrir un baiser sur le front et de quitter les lieux pour la laisser profiter d’un repos bien mérité. Entre temps, Aimi aurait sûrement pu apercevoir sur la petite table de chevet de Saya, un vers dans lequel trônait deux tournesols, l’un fait d’un argile blanc, souvenir de Jurôjin, et l’autre en cristal, cadeau de Musashi. Fermant la porte doucement, je me tournais vers ma jeune.

« Bien, à toi maintenant. Dans ton état, je te laisse pas partir comme ça. Laisse-moi juste préparer la chambre d’amis. »

M’avançant vers une autre porte, je me retournais rapidement en offrant à nouveau un grand sourire à la demoiselle.

« Et puis, ça ferait plaisir à Saya de te dire au revoir demain matin je pense. »

Sans plus attendre, j’entrais dans la pièce, avant d’en ressortir quelques minutes plus tard, une fois le lit apprêté et la pièce rangée. M’écartant quelque peu, je laissais ma chère amie profiter elle aussi d’un repos réparateur.

Une fois seul, je souriais pendant que les ainés partaient eux aussi se coucher à leur tour. Assis sur le canapé, je me remémorais cette étrange journée avant de m’allonger sur mon lit de fortune. Après tout, je n’allais pas demander à Aimi de dormir sur ce vieux divan presque inconfortable. En tout cas, avant de fermer les yeux, je me disais que la journée avait été belle.

Oui. Une bien belle journée.
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Chiwa Aimi
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Lun 27 Juil 2020 - 9:47





En écoutant les mots du Miyamoto concernant Saya et elle, la rousse observait l’enfant dormir profondément. Elle sourit doucement et hocha de la tête, visiblement, la fillette semblait être très attachée à la Chiwa et c’était réciproque.

« Je serai toujours là pour elle, toujours. »

Avait-elle vaguement prononcé, alors que la fatigue commençait à se faire bien trop présente pour qu’elle réfléchisse normalement. Mais le temps d’emmener la jeune fille au lit, elle se fit force de marcher correctement. Sa chambre était adorable et simple, un endroit où Saya pouvait dormir paisiblement. Aimi laissa le Miyamoto récupérer sa fille et l’observa la coucher et la recouvrir de sa chaude chouette. Elle sourit doucement et en profita pour observer la décoration et remarqua les tournesols faits de différentes matières. Elle pouvait reconnaître entre mille le cristal de son premier amour et l’autre était plus difficilement reconnaissable avec tout cet alcool. Presque autoritairement, Teruyo avait décidé qu’elle dormirait ici et qu’elle ne rentrerait pas chez elle. Elle se contenta de hocher de la tête, mais ce fut le geste de trop et un tournis la fit se tenir au mur le plus proche. Un léger rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle se tenait le front, se sentant pathétique.

Elle ne savait pas combien de temps était passé avant qu’il apparaisse de nouveau et n’hésita pas à franchir le seuil de la porte. Se retournant vers le Miyamoto, la jeune femme tapota le sommet de sa tête et ébouriffa ses cheveux avant de se diriger vers le lit et d’y tomber, lourdement telle une loque. Elle resta alors ainsi et s’y endormit très rapidement, sous les yeux de son ami qui aura de quoi se moquer le lendemain.

Jour suivant qui arriva très rapidement par ailleurs. Alors que les rayons de l’aube montraient le bout de leur nez, se fit un grincement de porte qui tira la kunoichi, connue pour son sommeil léger de ses rêves. La rousse grogna légèrement avant de cacher ses paupières et de sentir déjà le mal de tête venir. Mais lorsqu’elle entendit cette petite voix, sa réaction fut très vive, alors qu’elle se redressait dans le même temps ?


« Aimi ? Pourquoi tu es dans le lit de papa ? »

Comment ? La rubiconde observa alors et constata en effet être dans ses draps et dans un lit bien confortable. La décoration et les vêtements laissaient penser qu’elle était en effet dans sa chambre. La Chiwa, n’arrivant pas à remettre en ordre ses idées et son visage se colora fortement. Qu’avait-elle fait ? Son regard se posa alors sur la fillette qui était bien matinale, cela ne semblait pas la déranger plus que ça, parce qu’elle s’empressa de courir dans les bras de l’Eiseinin, qui sentait que sa tête allait exploser. Un léger sourire se dessina sur son minois, alors qu’elle l’enlaçait à son tour et l'attrapa pour se relever.

Quittant la pièce, la jeune femme suivit les couloirs. Tout était très silencieux, les beaux-parents et les grands parents devaient encore dormir. Quant à Teruyo, la jeune femme eut un long soupir en tombant sur sa bouille bavant sur son oreiller, sur le canapé. Elle comprenait mieux maintenant.


« Laissons le dormir, et allons préparer le petit-déjeuner pour tout le monde. Qu’en dis-tu ? »

Saya ravie de cette idée, hocha vivement de la tête, toute souriante. Elle la déposa alors et la suivit dans la cuisine. À ses côtés, elles préparèrent alors du café et du thé ainsi que des petits gâteaux pour aller avec le tout. Ensuite, avec la coopération de la jeune rouquine, elles installèrent les couverts et le tout pour que tout soit présentable. Ce fut un moment partagé avec Saya qu’Aimi apprécia très fortement, un lien s’était davantage consolidé durant ce moment partagé à deux. Tandis que la fillette louchait sur les différents gâteaux, la rouquine décida de s'éclipser et de se diriger vers le salon. L’oreiller de son ami par terre, elle le ramassa alors et tapota doucement sa tête avec, un sourire amusé sur son faciès.

« Debout Teruyo ! Le petit-déjeuner est servi ! »

C’était aussi une manière de lui montrer sa reconnaissance. Parce qu’il avait pris soin d’elle dans un moment où elle ne maîtrisait plus grand chose.

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