Le voyage fut très rude, très difficile et très long pour le jeune homme quittant Hayashi pour la première fois depuis son exil, se décision de se mettre en route vers le village caché de la Brume n'était pas à prendre à la légère, il savait qu'il y avait potentiellement des dangers présent là-bas mais qu'il pourrait en apprendre réellement plus sur le monde qui l'entoure en entrant dans leur forteresse militaire.
Le bateau fut sûrement l'étape la plus longue et rude, mais en sa qualité d'eisen-nin, guérir un simple mal de mer n'était pas extraordinaire et il avait déjà été confronté à des blessures d'une ampleur beaucoup plus importante.
Posant son premier pied sur les sols de Mizu, il savait qu'il ne te restait réellement que peu de temps avant de te faire détecter par les Shinobi du village, se cacher à Hayashi No Kuni pouvait paraître simple quand on y s'y connait, mais dans un lieu où la topographie est totalement inconnue, faire des preuves devient totalement impossible.
Malheureusement, Ryuji n'avait guère le temps de vagabonder dans ses pensées, une équipe de shinobi venait de faire son apparition afin de se confronter au jeune Uzumaki. « Veuillez déclinez votre identite et le motif de votre venue dans les environs de Kirigakure No Sato ». « Contacter la Kenpei, c'est à eux de s'occuper de ça ».
« Je… je suis un mercenaire et j'aimerais bien obtenir l'autorisation d'entrer au village, j'ai quelques… quelques projets que je voudrais bien essayer de vous soumettre ». Parvint à balbutier Ryuji, qui semblait perdre ses moyens face à la pression.
Mais qu'était donc cette Kenpei ? Et qu'allaient ils faire de lui ? Une chose est sure, c'était qu'aucun des shinobi présent n'avait détecté une once de mensonge dans chacun des mots prononcés par Ryuji.
Aujourd'hui, les flux tant matériels qu'humains se trouvaient être abondants, en raison de l'arrivée de non pas un, mais deux embarcadères au sein même du Port Naragasa. Deux monstres de bois et de fer, qui ne contenaient pas moins de quelques petites centaines de voyageurs en tout genre, s'apprêtaient à amarrer. Et parmi eux, se trouvaient probablement une poignée de personnes mal intentionnées envers la Cité Brumeuse. Là résidait alors le cœur de la première recommandation qui avait été envoyée quelques heures plus tôt à la Tigresse blanche ; gérer l'accueil, la vérification et l'interrogatoire de personnes ciblées, susceptibles de jouer un rôle à l'intérieur du Pays de l'Eau, que ce soit en bien ou en mal. Sans tarder, les débarquements s'imposèrent à même les quais de Kiri réservés à cet effet, laissant les navires se vider petit à petit pour ne pas trop brusquer les activités commerciales de la zone portuaire. À peine eut-elle le temps de fouler les pavés de la Brume, que l'armada humaine fut divisée, encadrée a minima et guidée vers les différents postes d'accueil. Un phénomène que, pour une fois, Reikan n'observait pas de loin, mais auquel elle faisait pleinement partie. Vêtue de son accoutrement de kunoichi, de sa veste policière sans manches et de son bandeau frontal gravé de l'insigne du village, la métamorphe surveillait les arrivées d'un œil avide du détail, située en retrait à écouter les nombreux contrôles déjà en cours.
Ses yeux éthérés parcoururent sans gêne et sans le moindre oubli toutes les silhouettes s'extirpant d'un des navires, jonglant ainsi entre les visages, les parties découvertes, et même les bagages... jusqu'à tomber sur une chevelure aussi hérissée que rougeoyante un peu plus loin, entourée d'une équipe de gardes. Que fabriquent-ils? Ils ralentissent toute la file. La Fille du Vent plissa les paupières, avant de se diriger vers le petit groupement, qu'elle invita à se décaler pour ne plus constituer une gêne au bon déroulement du débarquement de ce navire. Aussitôt, elle jeta un œil aux agents chargés de la surveillance pour leur intimer de continuer à remplir leurs engagements, en retournant auprès de leurs pairs à sonder les nouvelles arrivées. Reikan se tourna vers le jeune homme aux cheveux d'un rouge éclatant, pour l'inspecter de la tête aux pieds d'un simple regard. Si a priori, il n'avait pas l'air agressif, son image rappela à l'enfant des bêtes une indépendance passée.
« Puis-je avoir connaissance de vos accords de traversée et de votre identité, visiteur? »
Si le physique plutôt atypique et exotique de la jolie brune pouvait inspirer une grande délicatesse, le ton de sa voix, bien que douce, s'avéra aussi ferme qu'assuré. Après tout, il fallait dire qu'elle était chargée d'une tache certes redondante, mais essentielle à la sécurité du village de Kiri, dont la combattante était dorénavant en partie responsable. Parce que le moindre écart et la plus petite des négligences pouvait être une porte ouverte à n'importe quel mal, dans les entrailles même de la Brume, la changeforme mit à l’œuvre l'un de ses plus grands talents en toute indifférence ; une minutieuse perspicacité, qui allait lui permettre de juger du droit d'entrée de cet individu. Alors, ce jeune homme allait-il coopérer, ou bien s'avérer constituer un danger pour la Cité Brumeuse?
Uzumaki Ryuji. Voilà un nom de famille quelque peu atypique, pour celle qui se maudissait de ne plus se souvenir de l'origine de ce dernier. Yasei Reikan avait parcouru bien des terres avant d'attérir dans les bras de Kiri la Grande, ce qui expliquait en partie le fait qu'une hésitation s'était empressée de s'emparer d'elle, à l'entente d'un tel nom. L'Héroïne de Mizu plongea son regard éthéré dans les rubis du garçon-hérisson, étirant ce moment pendant de longues secondes, comme si elle cherchait des miettes d'informations disséminées dans le rouge de ses pupilles. Toutefois, en l'état actuel des choses, elle fut incapable d'ordonner ses réminiscences pour savoir l'origine de ses doutes, si bien que la seule image qui lui vint en tête fut celle... d'une spirale de Narutomaki. Cette pensée, ancrée dans son psyché, constitua une bien belle coïncidence avec la réponse apportée par le rougeoyant, au sujet de son identité et de ses soi-disant occupations.
Pour autant, l'imprécision des paroles du vagabond obligea la métamorphe à pousser le contrôle un peu plus loin, notamment dans le but d'enrichir davantage les renseignements dont pouvait disposer la Brume à son égard. Si la jolie brune connaissait aussi le mode de vie d'un mercenaire que son statut, lorsque celui-ci se trouvait être à la botte d'un village aussi puissant que celui de la Brume, le passe-temps du jeune homme lui parut presque innocent. Parce qu'elle ne pouvait envisager le fait que celui-ci avait pu, même avec la plus grande des volontés, survivre avec seulement une fourchette et un poêle jusqu'au Pays de l'Eau, en tant que sympathique cuisinier ambulant. Du moins, ce n'était pas la meilleure des solutions pour espérer vaincre les horreurs qui s'appropriaient petit à petit chaque parcelle et chaque chemin du monde shinobi.
Néanmoins, le dernier talent du visiteur titilla la curiosité de la Capitaine de la Kenpei, alors qu'elle terminait de faire glisser son regard sur la piste des papiers qu'il venait de lui remettre. Ses accords de traversée étaient en ordre, apportant une partielle légitimité à sa venue, mais qui était loin d'être suffisante. Maintenant, il fallait voir si les raisons l'ayant mené jusqu'au cœur du Pays de l'Eau pouvaient en faire autant. La Fille du Vent détacha son attention des lignes dont elle s'était imprégnée, pour observer le hérisson rouge. Si le déroulement de la procédure paraissait lourd malgré sa nécessité, force était de constater que le minois de la féline, lui, témoignait d'un profond investissement dans la tache. Après tout, avant de devenir le symbole d'espoirs et d'ordre qu'elle incarnait aujourd'hui, Reikan était elle aussi passée par une telle étape, il y a déjà presque un an de cela. Rien que pour cette raison, les doux traits de son visage bestial pouvaient laisser s'échapper une once d'empathie envers ce fameux Uzumaki Ryuji qui devait mériter son entrée derrière cette muraille, et ce alors même que la changeforme usait de ses dons pour démêler la vérité du mensonge.
« Qu'est-ce qui vous a mené au plus près de la Brume, Uzumaki Ryuji? Se pourrait-il que vous attendiez d'elle quelque chose en particulier? »
Le débarquement des navires battaient à plein régime, si bien que les contrôles avaient trouvé le moyen de garder un rythme suffisant pour parvenir à contenir les flux. À l'écart des files humaines, la Yasei s'éternisait à l'égard du hérisson rouge qui avait suscité son intérêt, et par conséquent, engendré un contrôle des plus fins. Si la féline ne s'encombra pas d'un véritable museau de tigre à cet instant, cela n'empêcha en rien la réussite de sa détection de mensonges, qui paraissait aussi minutieuse qu'aboutie. Son don de métamorphose semblait être le plus à même de remplir cette tache douanière et le formalisme qui l'accompagnait, qu'elle respectait d'ailleurs à la lettre. Reikan était consciente de la pénibilité de cette procédure. Pour autant, la moindre des questions sortant de sa bouche constituait les marches d'un escalier nécessaire pour monter l'incontournable étage qu'était celui du village de Kiri, nid d'opportunités sans fond pour ceux qui aspiraient au progrès. Ryuji se disait être un médecin qui avait encore beaucoup à apprendre, malgré toutes les ressources culinaires et les bonnes intentions qu'il s'offrit le luxe de mettre en valeur, sous le regard éthéré du fauve qui avait la décision du contrôle entre ses mains.
Les raisons utilisées par le jeune homme pour expliquer sa visite au Pays de l'Eau étaient dénuées de l'odeur de l'imposture, jusqu'à lors. Au-delà d'être un scanner à tromperies, la féline était dotée d'une grande ouverture d'esprit, qui lui avait permis de faire la rencontre de bon nombre de profils sur les sentiers du monde shinobi. Et en tant que nomade aguerrie, elle savait reconnaître les têtes dont il fallait se méfier, dans les troupeaux de la civilisation. Cet enfant des tourbillons n'était ni plus ni moins qu'un vagabond tourné vers une quête de reconnaissance profonde auprès des Hommes, que ce soit par l'art des soins ou par la confection de bons petits plats. Un... restaurant. Même pour un être aussi pur et bienveillant que la Tigresse blanche, il était rare de croiser un individu capable de maîtriser le chakra, et qui pourtant, s'obstinait à entretenir une activité banale, mais qui rapprochait les esprits rien que par sa convivialité. Malgré tout, il était nécessaire de respecter la vérification au pied de la lettre. Malheureusement pour l'errant dévoué, prier n'allait pas suffire pour convaincre la Capitaine de la Main de la Justice.
Les mèches rebelles de la jolie brune se baladèrent au gré du vent maritime, alors même qu'elle relevait les yeux pour les enfouir dans ceux de l'Uzumaki. Son dos était si droit qu'il était impossible de savoir si cette posture lui était imposée par des exigences militaires ou par des traditions claniques. Ou bien peut-être un peu des deux. Son élégante dextre s'éleva pour lui tendre ce qui lui servait d'accords de traversée et de papiers d'identité ; peu importait que ce contrôle se clôture sur un agrément ou un refus, ils allaient lui servir en plus de lui appartenir de plein droit. Si jusque-là, cet échange de questions et de réponses tournait autour des intentions actuelles et des aspirations futures du mercenaire, il restait un point que la féline comptait bien élucider ; le passé de ce visiteur. Parce que même si un être humain souhaitait à tout prix devenir bon et le rester jusqu'à la fin, il n'était pas à l'abri d'un retour inattendu de ses démons d'hier.
« Bien. Êtes-vous déjà venu sur cet Archipel, avant ce jour? Par le passé, avez-vous déjà été partie à une attaque envers des shinobis ou des citoyens du Pays de l'Eau? »
Du début à la fin, la Fille du Lion s'était fiée à ses sens les plus aiguisés pour permettre d'établir la vérité, au moindre détour de cette conversation. Uzumaki Ryuji ne lui imposa pas l'ombre d'une difficulté, en répondant avec une nécessaire sincérité à ses questions. Non. Rien qu'à voir l'expression qui avait déformé le minois du rubis, l'espace de quelques secondes à peine, n'importe qui aurait pu arriver à cette même conclusion, par la force de la foi ou la chance du pari ; le jeune mercenaire n'était pas un menteur. Reikan ne put que confirmer la véridicité des propos du visiteur, rien qu'à l'odorat. Mais elle ne s'attendait certainement pas à faire face à la réaction qui suivit, de la part de celui qui avait passé l'étape du contrôle, pour fouler le territoire de la Brume haut la main. Il souriait, comme si le mal qui s'était propagé entre le médecin et la métamorphe, à travers cette ultime question, n'avait jamais existé. Et il demanda l'identité de notre chère féline, qui ferma les paupières pour mieux les rouvrir et lui rendre son sourire, d'une franchise sans pareille. Si la rigueur de la Capitaine de la Kenpei n'avait pas fait défaut au cours de cet échange, force était de constater qu'en réponse à sa remarque, l'expression sur son harmonieux visage parut plus douce, plus vraie que nature.
« Mon nom est Yasei Reikan. »
N'ayant même pas hésité, la native du Vent délivra son identité à cet inconnu, qui n'en était plus vraiment un. La jolie brune avait beau être consciente de sa réputation au pays du fait de son titre d'Héroïne de l'Eau, elle n'avait pas froid aux yeux. Et puis, il ne détenait pas la moindre raison de ne pas répondre à la question du jeune Uzumaki ; après tout, il n'avait pas rechigné lorsqu'elle avait posé les siennes, alors même qu'elles pouvaient parfois paraître un peu trop intrusives, bien qu'obligatoires à la sûreté de la Cité Brumeuse. La bestiale détourna son regard éthéré, avant d'aller saisir de sa dextre un petit carnet et un crayon de bois situés dans sa sacoche ninja. Après avoir cessé de s'appuyer sur les odeurs qu'elle était capable de détecter, la jeune femme intima au garçon de faire silence et d'attendre, pendant qu'elle annotait diverses informations sur un papier à la texture et à l'écriture a priori officielles. Elle prit la parole pour faire part au hérisson rouge du sort qui lui était réservé.
« Voici votre laisser-passer pour pénétrer au sein de Kiri, que j'ai accompagné d'une carte de la zone pour que vous puissiez vous y retrouver sans le moindre problème. Toutefois, je suis dans l'obligation de vous part de certaines restrictions, qui vont de paire avec votre qualité d'errant. Ainsi, je ne peux vous accorder l'autorisation de vous rendre aux Geôles. Concernant les domaines claniques, vous ne pourrez vous y rendre que si un membre de ces derniers vous invite à le faire. Qui plus est, l'accès à l'esplanade du littéral Sud vous est formellement interdite. Au cas où l'idée pourrait vous traverser l'esprit et si vous auriez l'audace de tenir tête à une telle prohibition, sachez que cela sera considéré comme un affront envers la Brume et qu'elle vous réservera une chaude place derrière ses barreaux. Le bâtiment de Réhabilitation, qui remplace la Tour du Mizukage le temps de sa rénovation, ne vous sera également ouvert qu'en partie, de par votre statut d'étranger à la nation. Puisque vous avez la maîtrise du chakra, je vous fais part de la possibilité qu'est la vôtre de vous rendre au Complexe Shinobi, à condition que vous preniez contact avec son directeur pour obtenir son approbation. »
Sans s'arrêter de parler, Reikan s'affaira à terminer l'inscription de série de kanjis, avant de les signer de sa propre main en tant qu'agent de la Main de la Justice. Bien que son discours borné de limites pouvait paraître rigide à l'égard du mercenaire à la chevelure écarlate, la Fille du Vent s'efforça d'arrondir les angles trop pointus de ses paroles. Celle qui n'était pas une Kirijin, ni même une Mizujin de naissance, il était impossible de débiter de telles restrictions sans qu'elles ne soient parcourues d'un sentiment de sympathie. Pourtant, Ryuji devait s'estimer heureux, dans la mesure où la Yasei venait de lui accorder la chance d'accéder au village de Kiri ; non pas seulement le noyau de la civilisation de l'Eau, mais aussi le village à la formation militaire la plus poussée et recherchée à travers le monde shinobi. Finalement, la changeforme se sépara de son crayon de bois avant de tendre les papiers faisant office de laisser-passer, qui regroupaient toutes les approbations et interdictions ainsi qu'une carte, au mercenaire.
« Pour ce qui est de l'Hôpital Général, au vu de vos compétences liées à l'Iroujutsu et vos intentions prétendument bonnes, je vous offre plus de libertés vis-à-vis de cette institution, sous l'aile d'un ninja médecin de la Brume, nommé Aditya. Vous serez sous son entière responsabilité en votre qualité de médecin, sur les terres de Kiri. Je vous souhaite un bon séjour sur nos terres, Uzumaki Ryuji. »
spoiler:
@Uzumaki Ryuji est accepté sur le territoire de Kiri, à la seule et unique condition que les interdictions liées à certaines zones de l'Archipel soient respectées, à savoir ; l'esplanade du littoral Sud (ndlr: le Sceau du Dieu de l'Eau, inconnu IRP sauf information contraire), les Geôles et les domaines claniques à moins qu'un membre actif (non PnJ) du village l'y invite IRP ou que les Modérateurs du village n'approuvent HRP. Cet accord est marqué par un laisser-passer nominatif signé du nom et attributions de la membre des autorités Kirijins présente, en sa qualité de Capitaine de la Kenpei.
L'accès au bâtiment de Réhabilitation remplaçant le Palais de la Brume lui est également restreint. De même, les chambres des patients lui sont également ouvertes, s'il devait recevoir des quelconques soins ou en prodiguer. Toutefois, en sa qualité de médecin, Ryūji disposera de plus de libertés vis-à-vis de l'Hôpital Général à condition qu'il soit supervisé par un PJ Irou lors de sa présence en ces murs, Aditya étant désigné ; en effet, Ryuji demeure un membre extérieur du village et du Pays qui se doit d'être surveillé et à qui l'on ne peut accorder toutes les possibilités par sécurité, et ce, malgré ses bonnes intentions.
S'il désire s'entraîner au Complexe Shinobi, Ryūji devra adresser une missive à son Directeur, Kaguya Wutu-Fuku, afin d'obtenir ou non son accord.
Une carte grossière du village et de l'Archipel retraçant les espaces qui ont été cités lui a également été confiée.
Les restrictions et informations présentes peuvent être modifiées ou annulées par les Modérateurs du village si besoin est, étant donné qu'ils ont prescription sur ces aspects HRP ; néanmoins, si rien ne t'es précisé de façon contraire jusqu'à ton départ, considère qu'il s'agit de la version finale!