Sueur, essoufflement. Une séance des plus intense donnée par le Taureau Noir se termine dans un silence suivant un effort surhumaine. Au sein des marécages brisés, le Berserk se retrouve entouré de gravats et de multiples arbres expatrier de leur terre chérie sous la puissance donnée par le shinobi. Le regard imperturbable, fixant l'horizon, le natif du Feu prend le temps de reprendre de ses forces avant de défaire sa lame légendaire du sol avant de la raccrocher dans son dos d'une facilité déconcertante. Si aucun homme ne peut se permettre de manier une telle arme, lui possède cette aptitude faisant de ses capacités un don quémander de tous.

Dans l'anonymat du vent, le Gladiateur reprend le chemin pour ses appartements afin de profiter de cette journée. Profiter de ces moments de calme, ne pas s'occuper de ses élèves ni même des missions disponibles pour se retrouver avec soit-même est un des temps que le Gladiateur apprécie tout particulièrement. Ce solitaire de toujours, malgré le rattachement de son clan à la Brume, ne refoulera jamais ce sentiment d'abandon qui l'a poussé à devenir un homme foulant les terres du Yûkan sans aucunes compagnies étrangères.

Et aujourd'hui, un repos solitaire au sein des sources chaudes de Kiri ne peut que lui apporter les apports nécessaires quant aux prochaines missions qu'il se verra mandaté.

Pourtant, sans même s'en apercevoir, un membre de la Main de la Justice apparait dans son dos. Le regard nécessiteux, comme agréé à une mission bien particulière. Sa voix non-impressionné face à l'impressionnant requiert à l'impétueux de le suivre au du quartier général de la Kenpei. Peut importe la raison, n'étant pour le moment qu'une simple 兵士 Tōrikushi - soldat - de la Justice et souhaite par dessus tout gravir les échelons, le Belliqueux inébranlable quant aux idées qu'il se fait d'une bonne journée suit le messager.

A la porte d'une bureau où un nom bien connu des membres de la compagnie est graver dans le bois, l'Hokkyokusei laisse son accompagnant prendre les mesures nécessaires quant à annoncer son arrivée avant de l'introduire dans la pièce présentant une forte odeur de vie passée.


Et en face de lui, par son bouc, ses longues moustaches et son unique queue de cheval sur le crâne aux couleurs d'un âge déjà bien avancé, se trouve Yamamoto Nâam - Riku shōho - Lieutenant Général da la Kenpei et responsable de la sécurité extérieur du pays.

Les lèvres fumantes, le regard fixer sur l'homme face à la fenêtre de son bureau, Yami reste de marbre important sa carrure impressionnante dans l'enceinte de la pièce. Nâam, son supérieur, semble partager ses idées avec les étoiles, dans une lune bien lointaine montrant au Gladiateur son tempérament quelque apaisé. L'Hokkyokusei ne pouvait profiter de cette journée pour se reposer, alors en venir au fait directement serait la meilleure façon de le remercier pour s'être déplacé. Le temps n'est pas de l'argent, seulement du bon temps que le Berserk aimerait exploiter de la meilleure des façons sans être interrompu. Malheureusement, depuis son intégration au coeur de la Main de la Justice, le temps lui étant dévoué se fait de plus en plus rare.

Face au verre de la vitre, les mains derrière lui tout e tournant le dos à l'Hijin, le vieille homme vient à se lisser la barbe avant de demander une faveur au Berserk; éteindre la cigarette qui pend au bout de ses lèvres. Ainsi il pourra commencer les palabres de cet entretien.

Voulant ne pas trop trainer en ce lieu, le Chûnin se dirige vers l'une des fenêtres pour l'ouvrir, afin de jeter son mégot par dessus. Laissant le carreau ouvert dans le but d'extraire la fumée de tabac au coeur de l'office, l'impétueux prend place sur l'un des fauteuils face au bureau se mettant à l'aise. S'affaissant au sein du cuir de ce dernier.

Toujours dos à lui, le Riku shōho prétend que certains bruits cours au sujet du 兵士 Tōrikushi. Le parcours, les ambitions, les rêves du Hijin. L'onisan, souhaite connaitre plus personnellement le shinobi.


Laissant un temps de repos, tout en regardant le vieil homme lui tournant éternellement le dos, il continue alors sa palabre.


Pensant à ce que Kiri a fait pour lui, le Berserk repense aux idées noir de son chef de clan. Mais peut-être est il trop tôt pour en parler ? Peut-être doit-i justement en faire part à son supérieur pour ne pas être pris à part ? Dans tous les cas, il termine ses dires en affichant une expression perplexe sur son faciès. Comme déboussolé au fond de lui ...

Un silence se créer et après les révélations du Berserk, le ciel homme se retourne sans dire un mot. Simplement un nouveau gémissement transperçant sa bouche. Néanmoins, le Riku shōho se retourne vers le Chûnin lui demandant ce qui le tracasse avant de se diriger vers un placard pour y prendre deux verres et une flasque au coeur de son bureau.

Ce qui le tracasse ? Doit-il réellement faire part de cet élément ? L'impétueux devient indécis dans son fort intérieur mais perpétue un faciès des plus implacables face au numéro deux de la Main de la Justice. Un calamité, une décision à prendre des moins faciles. Faire part dès maintenant d'un potentiel coup d'état ou "endoctrinement" de son clan sur le peuple et les hautes instances Kirijines à une personne aussi importante que le Yamamoto serait terrible. Mais en même temps, il pourrait oeuvrer du côté de Kiri en l'en informant et faire en sorte de stopper le fou qu'incarne Hokkyokusei Kewashiioke.

Mais concernant les rêves d'enfants du Hijin ... Il attrape le verre fraichement remplit et fait part de ses fantasmes les plus impossibles


Un nouveau silence s'installe alors entre les deux hommes. L'impétueux fait ressentir le doute qui le songe, comme si une partie de lui souhaite relever les tréfonds de son clan. De l'homme souhaitant répandre le sang et la miséricorde. Comment peut-il faire ? S'il peut mourir pour la nation de l'Eau, alors il se doit de régler ce qu'il sait. Oui, il doit partager ce lourd secret ... C'est la seule solution envisageable.


La bombe est lancée et le Berserk en assume les conséquences. Simplement, il souhaite en parler dans un premier temps sans pour autant qu'on saisisse les armes pour le bâillonner. Mais le Riku shōho est-il si sage que ce que prétendent les rumeurs et la réputation de l'homme ? Il reste tant de chose à Yami à dire.

Voilà, Yami venait de faire part de son secret le plus lourd. Ce secret qui pourrait lui causer du tord comme de la chance. Le silence que répand son interlocuteur est pesant, comme annonciateur de mauvaises nouvelles. Un stress palpable gagne le Gladiateur, ne pouvant lire dans le regard s'assombrissant du Riku shōho, faisant des sentiments de l'homme un beau bordel. Il ne sait quoi penser, ne sait quoi dire pour rompre ce silence métaphoriquement étouffant. Remplissant son verre, le ciel homme s'exprime et fait référence à de potentielles rumeurs, prétendantes au fait que les dires de l'Hokkyokusei sont vrais. Les unités de renseignements sont-elles au courante de ce qui se trame dans l'ombre ? Ce n'est pas étonnant pour Yami mais tout de même, ils ne sont pas nombreux au sein du clan à connaitre les idées noires de leur chef.

Buvant une nouvelle gorgée, Yami accompagnant son supérieur, le Lieutenant Général fixe le Chûnin et fait référence à la potentielle mort de l'homme. Et comme il le dit, on ne sait pas si elle pourra subvenir prochainement ou dans un futur aussi lointain soit-il. Cela voudrait dire qu'il ne commettra pas aucune offensive envers le Hijin ? Le shinobi reste tout de même sur ces gardes, au cas où sa révélation lu soit retournée comme l'initiateur du projet.

Toutefois, l'homme à la barbe cisaillée énonce des ordres officieux au Berserk, l'appellent non pas Tōrikushi mais Tōrikui; Capitaine au sein de la Kenpei. Les yeux de l'impétueux, malgré un faciès habituellement imperturbable, affiche un visage étonné comme surpris de la décision de Nâam. Le faire passer de simple soldat à Capitaine ? Cette promotion est bien trop importante pour l'élément donné. Pourtant, en fouillant dans son tiroir, le Lieutenant Général en sort un écusson graduel au titre de Capitaine et le tend au Chûnin.

- « Mais toi, tu sais ce que tu as à faire maintenant, n'est-ce pas, Tōrikui ? » - Ces paroles reviennent alors et ne cessent de résonner dans le crâne du Berserk. Il avait alors le soutien de la police militaire de Kiri. Il faisait parti intégrante de l'unité spéciale, du village et du pays tout entier. Ce peuple lui fait dès à présent pleinement confiance. Et cette promotion ... n'est autre qu'une façon de permettre à ami de prouver sa bonne fois mais également et surtout, sa loyauté envers la nation et son engagement au sein de la Main de la Justice.


Brisant ce nouveau silence de so étonnement, l'Hokkyokusei affiche son air le plus convaincant, remerciant éternellement son général. Son language cru, son tutoiement et son arrogance disparaisse alors, comme si un nouvel homme vient d'apparaitre face à au Jônin. Pourtant il n'en est rien. Yami sait juste faire preuve de bon sens et de tenue lorsqu'il reconnait la valeur d'un homme.


Prouver sa force et sa loyauté n'est désormais plus qu'une question de hauts-faits.

Sans même réfléchir à ce que pouvait apporter le Shireikan à l'Hijin, Nâam lui confirme que l'idée est bonne, qu'il va lui falloir s'entourer de personnes proches, de confiance. Des individus pouvant lui louer une allégeance totale et en qui il peut avoir une confiance aveugle. Il est vrai que ce type de personne se fait rare en ces temps sombres et menaçants, mais l'Hokkyokusei a foi. Espérant tout de même qu'ils soient un minimum nombreux pour cette mission destinée à l'avenir de KiriGâkure no Satô. Des personnes membres ou non de la Kenpei. Le Gladiateur ... doit se trouver des guerriers loyaux pour la préserve de la paix au coeur de la Brume.

Néanmoins, derrière toute cette motivation débordante, le fait que Nâam connaisse déjà les agissements quelques peux flous de Kewashiioke confirme que le bougre ne se prive pas d'une quelconque discrétion.


Une désolation pour le Hijin mais un véritable soulagement quant à l'espionnage des faits et gestes des Hokkyokusei. Si la plus part d'entre eux sont louables de bontés tout comme de loyautés certains manquent cruellement de sang froid et n'ose imaginer se mettre aux services de l'un des trois grands pays. Le cas présent le prouve bien ... Dans cette vérité crue, faisant apparaitre comme un sentiment de peur regrettable dans les yeux du Riku Shōho, le vieil homme récupère un dossier dans ses tiroirs avant de le tendre au Chûnin, tout en lui accordant, voir en l'obligeant, à se rendre sur Kaiba pour faire ce qui doit être fait. Une aubaine pour le Berserk, ses initiatives sont approuvés par ses supérieurs hiérarchiques.

Car ce qui ne sera pas terminé lorsque les criminels se trouvant sur Kaiba seront morts, c'est bel et bien la montée en puissance de son patriarche, lorsqu'il découvre le présent dossier.

page après page, Yami découvre avec stupeur les agissements de celui qui se prétend comme le bienfaiteur d'une ère, sauvant les orphelins du monde des guerres qui rongent les terres du Yûkan. De mèche avec un homme à la tête d'une organisation criminelle nommée Tatsuzô, Kewashiioke s'aide de ce groupe pour parvenir à ses fins depuis bien des années. Si Yami n'est pas tout rose en ayant été un chasseur de prime à l'époque où il vivait au coeur du pays du Feu, là, le niveau est tout autre. L'armée de l'Hokkyokusei impérieux n'est pas qu'à l'extérieur de Kiri.

Sans un bruit, un calme électrique traverse alors la piège, laissant les sourcils de l'impétueux se froncer. Ce pourrait-il que celui qu'il considère comme son père ait organisé ça depuis bien plus longtemps que l'année qui vient de s'écoulée ?


Comme une nouvelle mission que veut s'octroyer le nouveau Tōrikui. Son clan est à l'origine d'un potentiel coup d'état. Il se devra de payer les pots cassés si la guerre prend part au sein de la cité de la Brume. C'est à lui et lui seul d'arrêter cette folie.