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Conséquences [Solo]

Fuyumi
Fuyumi

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Mar 12 Nov 2019 - 0:27
Prosternée devant une bassine d’eau gelée, Fuyumi marmonnait de manière inaudible avant de portera le liquide à son visage, nettoyant ses impuretés. Le visage démasqué, elle gardait malgré tout les paupières fermées. Cela ne l’empêchait pas pour autant de distinguer la luminosité des rayons de Soleil traversant la pièce et d’en apprécier la chaleur. Lorsqu’elle eut fini ses ablutions, elle plongea le visage dans le récipient. Habituée au froid, elle n’éprouvait pas le moindre inconfort dans ce rituel. Restant dans cette position pendant plusieurs minutes, un tintement métallique provenant de la pièce à côté finit par l’interrompre. Après avoir essuyé son visage, elle replaça une bande de tissu autour de ce dernier, contre ses yeux fermés.

— Tu viens m’aider à me préparer ?
Demanda la jeune femme en se redressant.

Elle n’eut pour seule réponse que de nouveaux bruits métalliques qui se rapprochaient peu à peu. Les perles d’eau glacée qui glissaient de sa chevelure sur son corps dénudé furent rapidement recueillies par une serviette chaude tendue par un bras recouvert d’acier. Avec une douceur qui contrastait avec sa carrure imposante, l’individu sécha rapidement la jeune femme avant de l’aider à enfiler ses vêtements.

Lorsqu’ils eurent fini, Fuyumi attrapa son masque, déposé sur une table à proximité, avant de se prosterner devant l’individu. Affichant un léger sourire teinté de malice, elle lui tendit son accessoire. Sans autre réaction apparente, il récupéra le masque et couronna la jeune femme avec, la laissant le repositionner à sa convenance. Il saisit alors les bras de cette dernière et la souleva du sol avec douceur pour la relever.

— Je te remercie, Taiyō,
dit-elle, déposant sa main sur la pièce d’armure qui recouvrait le torse de ce dernier. Prenons la route, nous sommes attendus par des amis. Nous ne voudrions pas les faire patienter trop longtemps.

Elle déplaça alors sa main jusqu’au sommet de son casque qu’elle tapota affectueusement. Taiyō saisit alors la main pour la placer dans le creux de son coude pour la guider dans ses pas. Sans savoir quelle était leur destination, il sortit de la maison avant de se diriger vers les crocs rocheux. Si les allers et venues à travers ce point capital du village de la Roche étaient surveillées et limitées, le grade de la jeune femme lui accordait une certaine liberté de mouvement. Si le duo atypique attirait facilement l’attention, leurs handicaps dissuadaient la plupart des gens de les déranger. Et ainsi, dans un calme rythmé par les tintements d’armure, ils quittèrent le village.

Si le Soleil venait à peine de se lever lorsqu’ils commencèrent leur trajet, les premières lueurs orangées de l’astre couchant se dégageaient déjà lorsqu’ils atteignirent leur destination. Celle-ci n’était pas bien loin du village, mais Fuyumi ne voyait pas l’intérêt de voyager dans la précipitation. Lorsqu’ils arrêtèrent enfin de marcher, une bâtisse en bois leur faisait face. Perdue au milieu d’une forêt montagnarde, l’habitation s’intégrait parfaitement dans son environnement. Un peu plus petite qu’une maison de ville, mais plus imposant que les chalets et cabanes que l’on trouvait habituellement, l’habitation possédait même un petit enclos à proximité duquel on pouvait entendre des bruits d’animaux de ferme. La fumée qui se dégageait du sommet de la cheminée à travers le toit indiqua à Taiyō qu’ils étaient arrivés à l’heure pour le dîner. D’un mouvement de doigts sur la main de son accompagnatrice, il l’informa de ce qu’il voyait. La jeune femme afficha alors un sourire sur son visage, visiblement rassurée par cette nouvelle.
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Fuyumi
Fuyumi

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Ven 15 Nov 2019 - 21:53

Elle s’approcha alors de la porte d’entrée et, après avoir tâtonné celle-ci à la recherche de sa poignée, glissa dans cette dernière une petite quantité de chakra, déverrouillant le sceau qui y était dissimulé. La porte s’ouvrît alors d’elle-même, révélant une petite fille au sourire angélique, visiblement excitée par leur arrivée. Âgée de moins d’une dizaine d’années, cette dernière présentait un physique bien frêle même pour quelqu’un de son âge. Cela ne l’empêchait pas de dégager une aura de positivité avec sa joie de vivre rayonnante.

— Fuyumiiiiiiii ! S’écria-t’elle, en lui sautant au cou. On mange de la biche ce soir !

La jeune femme masquée la rattrapa sans difficulté malgré son handicap avant de la serrer dans ses bras. Quelques instants après, Taiyō s’approcha d’elles avant d’attraper la petite fille avec ses gantelets d’acier. Atteignant presque les deux mètres et ayant un corps entièrement recouvert par son armure, l’homme possédait une carrure impressionnante qui lui rendait même difficile de passer la porte d’entrée. Malgré cela, il saisit avec assurance et douceur l’enfant qui se mit à rire de bon cœur avant d’essayer d’escalader ses bras pour s’installer sur son dos. Manquant de peu de se cogner sur le montant de la porte, le duo s’immisça à l’intérieur, rapidement suivi par la jeune femme. Le feu qui venait d’être allumé pour le repas réchauffait la bâtisse, qui se révélait être bien mieux décorée que lors de la dernière visite de la Jonin. Celle-ci, incapable de s’en rendre compte, ressentait tout de même des changements dans ce lieu familier. La chaleur y était mieux repartie et les odeurs de bois humide avaient laissé place à un parfum floral. Se laissant guider par son odorat, elle s’approcha doucement d’une étagère avant d’attraper une des fleurs en exposition et la porter à son nez.

— Vous vous êtes finalement décidés à vous approprier ce lieu, dit-elle avant de reposer la plante à sa place.
— Je commençais à en avoir marre de vivre dans un refuge, répondît une voix grave provenant de la pièce d’à côté, Yumi m’a bien aidé cela dit.

La petite fille relâcha alors son attention de Taiyō pour se retourner vers Fuyumi, levant son pouce dans sa direction.

— Il n’aurait rien pu faire sans moi !
s’écria-t’elle avant de réaliser que son geste ne servait à rien avec la jeune femme et de rabaisser sa main, légèrement gênée.

Le propriétaire de la voix grave apparut finalement, non sans exprimer un long soupir de fatigue. L’homme, marqués par le poids des années, déplaçait une jambe de bois avec difficulté. De nombreuses brûlures parcouraient sa peau exposée, déformant ses traits, mais sans les rendre effrayants pour autant. Un éclat de légèreté se dégageait de ce corps meurtri, une lueur de joie à travers la souffrance. Fuyumi ne le laissa pas les rejoindre avant d’aller à sa rencontre pour le serrer dans ses bras. Si l’homme âgé eut un léger mouvement de recul en voyant la jeune femme l’approcher ainsi, il se ressaisit rapidement avant de l’embrasser comme un vieil ami. Dans un mouvement particulièrement lent, Fuyumi plaça une main sur le visage de ce dernier qui se laissa faire sans rien dire. Après un silence prolongé, elle retira sa main avant de relâcher son étreinte.
— Tes traits se sont bien adoucis, dit-elle avec un léger sourire, j’en déduis que ta retraite te fait du bien. Ou bien est-ce la présence de Yumi qui te protège du stress ?
— On est tranquille ici, répondît celle-ci, et puis il passe ses journées à écrire, il ne risque pas de se surcharger.

Cette information surpris la jeune femme qui se tourna vers le vieil homme, comme pour l’inviter à s’étendre sur le sujet. Ce dernier soupira, avant de s’écraser sur une chaise.

— Puisqu’on est coincés ici pour le moment, je me suis dis que je pouvais bien commencer à écrire mes mémoires. Au moins, si je venais à mourir au milieu de nulle part, quelqu’un finirait par découvrir mon histoire et peut-être, qui sait, comprendre les raisons qui nous ont poussé à agir. Des décennies de combats poussés par des siècles d’idéologies, j’ai dansé avec la mort sans la moindre hésitation depuis que j’ai été capable de tenir un sabre et me voilà, vieux et aigri, rempli de regrets, cherchant l’absolution à travers les yeux d’un inconnu. Combien de corps ai-je laisser dans le sillage de mes convictions ? Combien de veuves et d’orphelins me haïssent sans m’avoir jamais rencontré ? Puisque mes combats n’ont mené qu’à la mort et au désespoir, je vais terminer ma bataille par la littérature.

Fuyumi ne remarqua pas la larme qui s’écoulait le long de la joue de son ami, cela ne l’empêcha pas de ressentir de la peine pour lui.

— Je serais ravie de lire tes travaux,
répondît-elle, enfin, de me les faire lire plutôt. Je ne peux cependant te laisser évoquer ton combat ainsi. Si tes objectifs n’ont pas été accomplis, cela n’enlève en rien l’éclat de la passion qui émanait de toi sur le champ de bataille. Je n’ai pu assister qu’à la fin d’une lutte centenaire, mais votre échec fit vibrer tout mon être. Au-delà de mes considérations religieuses que tu ne partages pas, au-delà des drames causés par la guerre, tu ne peux nier que vos actes résonneront dans le cœur de chacun sur les générations à venir. Vous avez allumé la flamme d’une révolte qui ne saurait s’éteindre par le temps ou la répression.
— Heeee ! S’écria Yumi en tapant la table du pied. On est là pour manger, pas pour philosopher, pas vrai Taiyō ?

Comme seule réponse, le géant en armure se contenta d’entreprendre de s’asseoir sur une petite chaise aux côtés de la petite fille. La tâche n’était pas aussi simple que l’on pouvait l’imaginer tant la masse qu’il représentait risquait de briser le mobilier. S’il avait l’habitude de porter cet accoutrement, lui permettant d’agir avec dextérité avec, il restait l’esclave de son poids. En entendant les craquements de bois qui accompagnèrent ses premières tentatives, il finit par tirer à lui une caisse en bois renforcée par des plaques métalliques. Sous les regards mêlant amusement et étonnement de Yumi et du vieil homme, il déplaça la boîte remplie de matériel de construction, pesant plusieurs centaines de kilos, sur quelques mètres avant de s’écraser dessus, satisfait. L’effort considérable qu’il avait effectué seulement pour s’asseoir ne manqua pas d’amuser ses deux hôtes. Le vieil homme se leva alors de sa chaise avant d’aller récupérer la nourriture qu’ils avaient préparé. Une grande marmite traînait sur le feu depuis l’arrivée de Fuyumi et si elle ne pouvait voir ce qu’elle contenait, l’odeur du ragoût lui creusait l’appétit petit à petit. Malgré son apparence assez frêle et son handicap, le vieil homme n’eut aucun mal à soulever le contenant d’une seule main avant de le déposer à proximité de la table.
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