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Entre arachnides | ft. Yamiko

Kamijiyū Shimi
Kamijiyū Shimi

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Lun 24 Juin 2019 - 14:38
L’Assemblée calcinée. La Raffinerie fermée. Kumo conquis.
Alors que tu te dirigeais vers la forêt qui bordait ton village – conquis, ton village conquis –, tu réfléchissais à tout ce qui s’était passé. À ceux qui étaient partis. À ceux qui étaient restés mais avaient changé à jamais. À ceux qui s’étaient reconvertis. À ceux qui n’étaient pas revenus.
Isami.
Tu te stoppas à l’orée de la forêt, ta main posée contre le tronc d’un arbre. Ton cœur se serra sans que tu le souhaites. Tu portas ta main de libre à ce dernier ; oh, ma chérie, souffrais-tu ? Ton souffle se fit de plus en plus fébrile. Non. Je t’interdis de faire ça. Tu n’as pas le droit !
Tu le détestais, je te rappelle !... mais c’était également la seule personne que tu détestais.

Les larmes vinrent seules, sans que tu leur ordonnes de se montrer ; ta bouche se tordit dans une grimace toute sauf belle ; aussitôt, de la morve coula de ton petit nez aplati. En à peine quelques secondes, ton univers s’écroula (de nouveau). Tu te mis dos à l’arbre et te laissa glisser contre.
Et si tu avais été là ? Et si tu avais participé ? Aurais-tu pu le protéger ? Sûrement pas, je te le dis. Tu n’aurais rien pu faire ; son destin était scellé. Alors pourquoi pleures-tu ? Oh, laisse-moi sortir, te réconforter, te serrer dans mes bras, sécher tes larmes.
Un sanglot t’échappa ; tu plaquas ta main contre ta bouche pour empêcher les prochains de sortir. Oh, que tu t’en voulais ; oh que tu voulais mourir à sa place. Toi l’inutile, toi la mauvaise, toi la stupide. (S’il te plaît, cesse de t’en vouloir. Tu nous fais du mal.)

N’est-ce pas merveilleux ? Toutes les deux. Cœur fait de verre, esprit de pierre. Tu es écorchée, mise en pièces. Bonjour, bon retour.

Tes jambes se rapprochèrent de ton buste ; ton buste où ta poitrine commençait à pousser. Tu devenais une femme, sois-en heureuse ! Cesse de pleurer, je t’en prie ; je sanglote à mon tour, par ta faute.
Ta main glissa de ta bouche au sol.
« Isami… », lâchas-tu entre deux autres sanglots.
Ton cœur n’avait jamais autant souffert. Même moi, je ne t’ai jamais fait autant souffert ; il m’a battu. Sa mort aurait-elle causé la tienne ? Serait-ce la fin de la Shimi joyeuse, de la Kamijiyū aussi libre que son nom, de la gamine naïve et insouciante ? Le souffle de vie se serait-il changé en souffle de mort ? Était-ce ma faute ? Peut-être que, si je t’avais poussé à participer, tu m’aurais écouté ; oui. Peut-être que, pour la première fois de ta vie, tu m’aurais écouté.

Et voilà que mes yeux larmoyants se ferment. Laisse-moi en paix. Va pleurer ailleurs ; je ne veux plus de ton malheur.

Tu sentais les larmes couler, de tes tempes à ton menton, en passant par ta joue et parfois même ton nez ; certaines allant rencontrer tes lèvres ; d’autres s’écrasant sur ta robe. Tu ne grimaçais pas ; tu laissais juste les choses se faire.
Puis tu pensas à Ayano. Ayano, ton seul ami, qui avait vu ton coéquipier mourir et qui était sûrement changé à jamais. Il paraît que voir la mort en face change les gens ; lâche comme tu étais, tu ne le saurais sans doute jamais.
Ayano s’en était-il sorti indemne ? Tu en doutais. Personne ne sortait réellement indemne d’une bataille. Son regard avait sûrement changé. Tu ne l’avais pas vu depuis son retour à Kumo, pour être honnête ; ou alors, très brièvement, si brièvement que tu ne t’en souvenais même plus.
Il fallait dire que la tristesse te faisait perdre la mémoire.

Et il y avait ceux qui étaient partis. Comme son sauveur de gâteaux. Il était parti après que la bataille finale ait été perdue. Tu ne dirais pas qu’il t’avait abandonné ; tu n’étais pas assez égocentrique pour cela, c’était même le contraire. Tu ne comprenais juste pas entièrement pourquoi il était parti. Il avait été gentil avec toi ; tu aurais souhaité le revoir.
Et enfin, il y avait ceux qui s’étaient reconvertis. Il n’y avait personne que tu connaissais dans le lot, heureusement (?). Il y avait ceux qui s’étaient reconvertis pour faire partie du Teikoku. Tu ne savais pas quoi en penser, pour être honnête ; tu avais entendu des gens dire qu’il ne s’agissait que d’un changement de pouvoir, et que vous, Kumojins, ne souffririez pas de ce changement. Mais qu’en pensais-tu ? Oh, tu en pensais que tu suivrais, et que les adultes étaient assez grands pour décider, à contrario de toi.

Il était temps d’arrêter de pleurer. Isami était parti, et tu devais faire avec. Tes larmes ne le ramèneraient pas. Doucement, lentement, comme un enfant – oh, tu étais une enfant –, tu essuyas tes yeux et reniflas. Tu respiras par la bouche ; vis que tu devais aller mieux ; te repris. Alors, sans grâce aucune, tu te relevas, mains sur le tronc, cheveux devant les yeux.
Puis, tu marchas. Tes yeux rouges prouvaient que tu t’étais laissée aller au désespoir, mais, eh, pour ce que tu en avais à fiche. Qu’on te laisse tranquille, pour une fois ; tu ne serais plus la gentille fille joyeuse que tout le monde connaissait. Pas à présent ; tu ne pouvais pas, c’était trop dur. Ce serait torture que de te demander de sourire.

Tu marchas dans la forêt, marchas, marchas, encore et encore ; jusqu’à voir quelqu’un. Là, un soupir t’échappa. Tu ne voulais voir personne, et c’était pour cette raison que tu t’étais enfuie du village pour aller retrouver les arbres. Tant pis ; tu y retournerais un autre jour.
Tu te retournais et t’apprêtais à partir lorsque tu marchas sur branches et feuilles à la fois, qui craquèrent, se brisèrent, indiquèrent ta position. Tu serras les dents, te mordis la lèvre, fermas les yeux, plissas les sourcils. Mince.

Et voilà que tu devais sourire.
Chose que tu fis ; douloureusement, mais tu le fis : un grand sourire dévoilant tes dents.
« Bonjour…, commenças-tu avec ce sourire hideux collé à la face. Désolée, je ne voulais pas vous déranger… Je vais repartir ! »

Spoiler:


Dernière édition par Kamijiyū Shimi le Mer 26 Juin 2019 - 4:31, édité 1 fois
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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Mar 25 Juin 2019 - 23:45
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

Entièrement nue et les yeux fermés, tu inspires profondément puis tu te laisses bercer par les chants des oiseaux et des bruissements des feuilles qui t’entouraient. Tu laisses ton être se faire bercer par ces derniers alors que totalement détendue, tu abandonnais tes sens à ce qu’ils éprouvaient. Un moyen pour amener ton être dans un certain état de quiétude qui permettrait à la bête qui sommeillait en toi de prendre le contrôle de ton corps sous ta volonté. Une approche apprise avec l’aide de cette yasei Chatte à pieds noirs au joli nom de Saiseiki Kanna que tu avais eu la chance de rencontrer le jour même de ta première transformation inopinée.

Tu venais t’isoler presque quotidienne dans cette forêt afin de t’entrainer, dans un premier temps, à te transformer puis, à utiliser tes capacités animalières. La dernière tâche s’avérait bien plus aisée pour toi que la première. Selon Kanna, à force cela deviendra plus facile de changer de forme et surtout moins douloureuse car actuellement, chaque transformation était un réel supplice pour ton être. Certainement que ton corps n’était pas habitué à un changement aussi extrême que la métamorphose te faisait tant souffrir. La douleur était si intense que cela démotiverait bien des êtres à exploiter cette capacité à se changer en animal mais, tu étais habituée à souffrir. Et puis, il y avait cet instant de béatitude qui suivait l’achèvement de la transformation. Une euphorie aussi délectable qu’un organisme qui faisait oublier l’élancement qui avait précédé.

Après presque deux minutes de concentration intense, tu ouvres soudainement les yeux alors que la couleur de ta peau s’assombrissait pour devenir noire ébène. En même temps, ton corps entier subissait une transformation accompagnée des douleurs localisées mais qui finissaient par s’unir pour ne former qu’une immense géhenne qui secouait tout ton être. Malgré le supplice tu ne poussais aucun cri, même ton expression restait placide comme si tu ne ressentais rien.

- Haaa ! Lâches-tu sous l’extase qui suivait la cessation de l'élancement alors que ta mutation venait de s’achever.

Si déclencher la métamorphose te prenait beaucoup de temps, la transformation en elle-même ne durait que quelques secondes. En peu de temps, tu n’avais plus rien de semblable à ce que tu étais habituellement. Tu t’étais transformée en une araignée géante de couleur noire avec du rouge au-dessus de tes deux tagmas ainsi qu'à l'extrémité des pattes. Ta nouvelle apparence était semblable à celle d'une veuve noire.

Sous la forme d'arachnide, tu commences par délimiter une assez large zone par un fil de soie discret tendu à la hauteur des jambes des humains à chaque endroit où ces derniers pourraient surgir. Une façon de t'entrainer à poser des fils mais aussi à définir un territoire où tu pourras t'exercer sans craindre de te faire surprendre. En effet, gardant les fils liés à ton postérieur, tu pourras sentir par vibration si un être venait à pénétrer sur "ton" territoire. Une détection que tu ne maitrisais que sommairement mais en plus de son utilité initiale, cette initiative te servait également de leçon.

Jusqu'à présent, tu n'avais été dérangée que par des animaux sauvages mais tu ne tenais pas à te faire surprendre sous cette forme que tu souhaitais garder secrète tant que tu ne l'aurais pas maitriser parfaitement. Aujourd'hui, tu t'es fixée comme objectif de t'entrainer à avoir une forme semi-humaine et semi-araignée. Ce qui, étrangement, tu avais bien du mal à faire et portant c'était une étape qui précédait la métamorphose complète. Si tu ne parvenais pas à prendre forme hybride depuis ton état d'humain peut-être que tu y arriverais depuis ton apparence animalière. C'était dans ce but que tu te mets à te concentrer, cherchant à rendre leurs aspects humains à certains endroits de ton corps.

Les secondes s'écoulent puis les minutes et ces dernières s'approchaient de la dizaine lorsque tu te retournes brusquement vers la gauche. Tu avais senti un des fils reliés à toi vibrer fortement avant de se casser. Tu abandonnes alors ce que tu étais en train de faire et part te cacher derrière des arbres. Tu restes embusquée jusqu'à ce que tu retrouves ta forme humaine. Chose qui t'avais pris une bonne minute de concentration intense. Reprendre ton apparence initiale s'avérait également compliquée mais elle se faisait cependant sans douleur.

Redevenue humaine, tu sors de ta cachette et récupères tes vêtements que tu avais pris le soin d'enlever avant de te métamorphoser car si tu les gardais ceux-ci finissaient par se faire déchiqueter lors de ta métamorphose. Rapidement, et les sens aux aguets, tu te rhabilles. Tu n'avais pas encore terminé de remettre ton haut que tu entends un bruissement des branches et feuilles sèches que l'on écrasait vers la droite derrière toi. Tu te retournes, les seins à l'air, pour voir une gamine à une dizaine de mètres de ta position. Celle-ci s'apprêtait à s'éloigner et son attitude démontrait la gène qui l'habitait. Tout en finissant de remettre ton haut en place, tu fixes l'adolescente d'un regard placide alors que ses propos te poussaient à te demander si elle t'avait vu sous ton apparence d'arachnide. L'idée que te voir poitrine nue pouvait également la déranger ne t'avait même pas traversé l'esprit.

Une fois habillée, tu t'avances tout doucement vers l'intruse.

- Non, reste ! Tu ne me déranges pas, tentes-tu de dire de façon docile et un sourire qui pousserait plutôt à la méfiance aux lèvres. On dirait que tu as peur de moi, puis-je donc savoir pourquoi ?

Une façon subtile de tenter de soutirer à la gamine l'information qui t'intéressait. Celle de connaître si elle t'avait vu sous ta forme animale ou pas …


Dernière édition par Gentoku M. Yamiko le Mar 2 Juil 2019 - 14:41, édité 1 fois
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Kamijiyū Shimi
Kamijiyū Shimi

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Mer 26 Juin 2019 - 6:07
Tu marchais dans la forêt, sans te soucier du reste du monde, étant simplement seule avec toi-même – oh, mais tu ne seras jamais seule, tu le sais ça ? Je serai toujours avec toi, quoi que tu penses, quoi que tu dises, quoi que tu fasses ; je suis toi, et tu es moi, ma belle et douce Shimi. Ce fut là que tu vis quelqu’un : une jeune femme, pour être précise. Alors, un soupir t’échappa ; oh, ce n’était pas contre cette jeune femme à la belle chevelure sombre et aux yeux envoûtants, non. Nous dirons juste que tu n’étais pas d’humeur sociable, et qu’aujourd’hui n’était simplement pas ton jour. Elle tombait mal, dans ce cas ; ou plutôt, tu tombais mal, vu qu’elle semblait être arrivée devant toi.
Un soupir tremblant t’échappa ; tu ne voulais voir personne, vraiment. Dans ce cas, pars ! qu’attends-tu ? Tu retourneras dans la forêt un autre jour. Tu diras à ta mère un mensonge pour qu’elle ne s’étonne pas de ta balade trop courte – Kami, tu mentais à ta mère ? Je suis à la fois outrée et fière de toi ; oh, t’ont-ils brisée ? –, qu’elle ne s’inquiète pas du fait que tu ne souhaitais voir personne, puis tu iras te recoucher. Il faisait encore jour ? Le soleil était bien haut dans le ciel ? Et alors ? Qu’on te laisse en paix.

Tu avais vaguement remarqué que la jeune femme était torse nu ; soit, logiquement, seins nus. Tes yeux bleus aux blancs rougis par les larmes s’étaient attardés sur son dos durant un instant ; s’étaient à vrai dire attardés plus longtemps que prévu sur ses courbes généreuses. Il fallait dire que tu jalousais un peu les autres femmes (à peine ! Juste assez pour que je t’applaudisse)., que tu te demandais si toi, avec ton corps potelé de partout, tu pourrais un jour être comme elles. Tu en doutais sincèrement. Tu mangeais beaucoup trop de sucreries, de délicieux gâteaux, pour espérer faire fondre tes quelques kilos en trop avec un ou deux entraînements. Oh, tu es un mauvais ninja ; mais tu le sais déjà, alors je ne vais plus te charrier avec cela.
Pour l’instant.

Tu décidas alors de partir ; néanmoins, tu ne pouvais réussir une opération aussi simple. C’est pourquoi tu écrasas branches mortes et feuilles sèches, qui craquèrent forcément et indiquèrent ta position. Lorsque ceci arriva, tu serras les dents, te mordis la lèvre inférieure, fermas les yeux puis plissas les sourcils ; tes gros sourcils expressifs.
Tu te retournas à moitié, pivotant légèrement ton corps, et sortis ton plus beau sourire ; celui que tu avais lorsque les choses n’allaient pas, mais que tu voulais rassurer les autres sur ton état mental (que je ne cessais de détériorer).
Tu commenças par la saluer. Tes parents t’avaient bien éduquée, et tu n’allais pas commencer une discussion sans salutation – quoi qu’il n’y aurait pas de discussion, puisque tu comptais partir. Tu t’excusas et annonças ta fuite— ton départ.
Oh, tu avais bien remarqué qu’elle était seins nus et sans gêne face à toi ; ça t’avait même fait rougir ! Ta mère t’avait appris la pudeur : et tu en étais fière, de cette pudeur ; mais y avait-il de quoi ?
Bref, tout ça pour dire que tu avais vu ses seins, et que tu aurais préféré le convaincre. Toi, avec ta minuscule poitrine qui commençait tout juste à pousser, tu ne te pavanais pas dans la forêt pour la montrer aux animaux ! Et son regard placide qui te déstabilisait ! Oh, pars vite, ou tu seras envoûtée.

Néanmoins, la jeune femme s’était habillée. Et ça allait tout de suite mieux, parce que ton regard n’avait pas à se perdre. Alors, quand cette beauté envoûtante s’approcha de toi, tu ne bougeas pas. Tel un moucheron pris dans une toile d’araignée ; tu te laissas approcher.
Elle te demanda de rester, d’un sourire étrange ; si étrange que je te hurlais de prendre tes jambes à ton cou, alors que tu étais comme hypnotisée par son aura ; te demandas pourquoi tu semblais avoir peur d’elle. À cette phrase, tes sourcils se froncèrent.
Tu n’avais pas peur d’elle. Tu te sentais inexplicablement proche d’elle, oui, tu te sentais envoûtée tu-ne-savais pourquoi, oui ; mais avoir peur d’elle ? non. Tu souhaitais juste rentrer et te recoucher. Était-ce trop demandé ? Comprendrait-elle, ou devrais-tu mentir ?

Tu retins un soupir à la dernière minute. Ta poitrine se gonfla mais ne se relâcha pas. Tu expiras doucement par le nez.
« Je n’ai pas peur de vous, c’est juste que… sans vouloir vous vexer, j’aimerais être seule. », avouas-tu en baissant les yeux au sol.
C’était une inconnue ; tu pouvais bien lui dire la vérité, à elle.
Tu lui lanças un dernier sourire qui tira tes traits. Puis, t’apprêtas à partir.

Ce fut là que ta curiosité prit le dessus. Pourquoi ? Pourquoi devrais-tu avoir peur d’elle ? Elle ne pouvait l’avoir dit sans raison. Et puis d’abord, pourquoi te sentais-tu à la fois si envoûtée et si proche d’elle
Vivement, tu te retournas vers elle, prise d’une nouvelle énergie, mais surtout une nouvelle envie : l’envie de savoir. Tes sourcils se froncèrent légèrement, tes lèvres se pincèrent légèrement, tes poings se fermèrent légèrement ; puis tu demandas :

« Pourquoi aurais-je peur de vous ? Y a-t-il quelque chose chez vous qui devrait m’effrayer ? »

Tu demandas avec la spontanéité de la jeunesse. Ah, que tu es bête.
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Lun 1 Juil 2019 - 16:39
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

La gamine fait preuve d’insolence à ton égard. Une effronterie bien insignifiante mais qui aurait cependant suffi à mettre en colère les plus susceptibles ; d'autant plus que l'adolescente t’avait forcé à interrompre ton entrainement et à te rhabiller dans la précipitation. Il y avait donc de quoi justifier une réprimande de ta part et pourtant, étant quelqu’un de difficile à sortir de ses gonds et un être appréciant les fortes têtes, tu ne te mets pas en colère. Face aux propos de la jeune impertinente, tu affiches plutôt un faciès amusé alors que tout doucement tu réduisais la distance qui te séparait de la petite insolente. Une fois assez près, tu ramènes ton visage au même niveau de celui de cette dernière puis brusquement ton expression devient sérieuse.

Tel un animal et inconsciemment, tu renifles la gamine. Instinctivement, ton corps avait réagi sans le moindre contrôle. L’adolescente ne dégageait pourtant aucune odeur particulière mais c’était comme si la bête qui sommeillait en toi avait flairé quelque chose de cacher en cette enfant. Ce que tu ressentais actuellement était sans doute comparable à ce qu’avait dû éprouver la jeune Saiseiki lorsqu’elle t’avait rencontré pour la première fois. La Chatte aux pieds noirs t’avait abordé ce jour là parce qu’elle avait senti qu’un animal sommeillait en toi.

- Non, tu n’as aucune raison d’avoir peur de moi, fais-tu avec de nouveau un sourire mais qui se voulait rassurant cette fois.

Tu gardes le visage près de celui de l’adolescente alors que tu avais ancré profondément ton regard dans le sien tout arborant de nouveau cette expression si grave. Une proximité que tu savais pouvait grandement intimider mais tu n’avais cure de ce que pouvait bien éprouver la gamine face à ton acte.

La sensation étrange ne cessait de te titiller intérieurement alors que tu te demandais si tu devrais poser la question à l’enfant, prenant le risque de lui dévoiler ta nature secrète si tu te révélais être dans le faux.

- Dis-moi, aimes-tu un animal en particulier ?

Une question que pourrait paraître hors contexte mais les araignées étaient des animaux qui t’avaient toujours fasciné. Alors que beaucoup détestaient ces bêtes à cause de leur apparence plutôt repoussante mais aussi parce que certaines d’entre elles étaient dangereuses voire mortelles, toi, tu pouvais passer des longs moments à les contempler. Une fascination que tu avais depuis l’enfance. Aujourd’hui encore, comme le jour de ta rencontre avec Kanna, tu penses que cet amour que tu portais à ces bestioles était sans doute liée au fait que tu étais, en quelque sorte, l’une d’elles. Chose dont ignorait à l’époque mais que le phénomène nommé mondialement Résonnance avait révélée à toi le jour même où celui-ci avait frappé. Théorie que la Yasei chatte aux pieds noirs avait soutenue. En effet, suite à l’étrange écho qui avait secoué tout ton être, la bête dont tu n’avais eu aucune conscience de l’existence jusque là s’était montré, te transformant sans prévenir en arachnide.

Si la gamine avouait être passionnée par un animal quelconque alors tu pouvais déduire, sans en être totalement certaine, qu’elle pourrait être une Yasei. C’était la seule explication que tu avais pour justifier cette étrange sensation qui s’apparentait presque à une attraction spirituelle que tu avais avec elle que tu rencontrais pourtant pour la première de ton existence ...
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Kamijiyū Shimi
Kamijiyū Shimi

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Lun 1 Juil 2019 - 21:09
Qu’avait-elle de si spécial ? De si étrange ? De si effrayant ? Pourquoi devrais-tu avoir peur d’elle ?
Voilà les questions que tu te posais : elles parcouraient ton esprit, se promenaient dedans, marchaient sur ton cerveau ; et, oh, ne te montrais-tu pas légèrement insolente ? Pour dire vrai, tu n’en savais rien. Ta question était (pensait être) sans arrière-pensée quelconque, tu étais animée par la soif de savoir (la curiosité, surtout), et elle était (semblait) amusée.
Tes sourcils se froncèrent un peu plus en voyant son visage réjoui. Quoi, la distrayais-tu ? Avait-elle une vie monotone, si monotone qu’une simple phrase sortie de ta bouche la divertissais ? Alors que je pensais qu’il s’agissait vraiment de ça – et que je trouvais cela pathétique –, elle se rapprocha de toi. Tu ne bougeas pas ; tu ne sais comment, mais tu ne bronchas pas. Même lorsqu’elle ramena son visage au même niveau que le tien. Même si son expression redevint brutalement sérieuse.
Nous dirons que son regard t’envoûtait trop pour que tu oses agir. Tu étais telle une mouche prise au piège de l’araignée, empêtrée dans sa toile. Ton esprit te hurlait de t’enfuir, de partir loin de l’arachnide, mais ton corps ne pouvait obéir. Elle était si belle, si gracieuse, si ensorcelante, que tu ne savais pas quoi faire d’autre à part la fixer de tes grands yeux vacillants entre le bleu et le gris.

Puis elle te renifla.

Elle te renifla et tes gros sourcils se froncèrent un peu plus, tandis que tes yeux s’écarquillaient jusqu’à montrer la totalité de leurs blancs. Quoi, encore ? Est-ce que tu puais ? Tu t’étais pourtant douchée, comme tous les autres jours ; tu étais déprimée, certes, mais pas au point de ne plus te laver !
Tu voulus demander s’il y avait un problème, de ta douce innocence d’enfant, mais n’osas pas. Tu ne voulais pas… la déranger ? Après tout, elle te reniflait avec tant de conviction, c’en était impressionnant. Même moi, je devais lui accorder ça.
Néanmoins, après un temps qui te parut extrêmement long, elle cessa. Tu soufflas intérieurement de soulagement ; c’est que cela commençait à être étrange.

Ce fut à ce moment qu’elle t’adressa un sourire rassurant, tout en te disant que tu n’avais aucune raison d’avoir peur d’elle.
Puis, le regard des traits sérieux, presque dramatiques, comme si… eh bien, tu ne savais pas. Tout ce que tu savais, c’était que quelque chose d’étrange planait dans l’air. Quelque chose qui ne te plaisait pas, mais alors pas du tout. Ton instinct était plus fort que ta curiosité, et ta fascination était plus forte que ton instinct. Tu voulais t’enfuir, encore une fois, mais ne pouvait pas. Oh, tu te répètes ma belle, tu le sais ? Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important est : pourquoi te sens-tu inexplicablement attirée ? Comme si elle avait quelque chose… de familier.
Tu voulais presque te rapprocher. Te rapprocher jusqu’à toucher son front, frôler son nez, sentir son souffle contre le sien. Tu n’étais pas amoureuse, que cela soit bien claire. Juste hypnotisée, envoûtée, charmée. Cette action n’avait rien de romantique. C’était juste toi, toi et ton horrible innocence.

Et elle te demanda. Te posa cette question si anodine, mais qui réveilla la flamme qui s’éteignait en toi.
« Si j’aime un animal en particulier ? », répétas-tu avec de grands yeux ronds.
Oui. Oui, tu aimais bien un animal ; enfin, pas exactement. Ce n’était pas un animal, mais un arachnide.
Tu adorais les araignées.
« Je…, bafouillas-tu. Tu te repris rapidement, secouant la tête comme pour te désenvoûter. J’ai toujours adoré les araignées, surtout les tarentules. Elles sont fascinantes, vous ne trouvez pas ? La façon dont elle crée leurs toiles, dont elles se mouvent, tous ces types de venins, et leurs poils ! »

La flamme était ravivée. Tu avais toujours adoré les araignées, et ce depuis que tu étais petite ; alors tu t’étais renseignée. Encore et encore ; et les gens de la bibliothèque devraient connaître ton visage, à force. Tu aimais sincèrement les araignées. Tu te sentais inexplicablement proche d’elles ; ou peut-être que si, il y avait une explication. Et c’était celle-ci : elles étaient rejetées sans être réellement comprises, et en cela elles te faisaient penser à toi. Rejetée depuis l’enfance car incomprise, peut-être ? Oh, ma chérie, laisse-moi te serrer dans mes bras ; que je puisse mieux te tirer les cheveux.

Et tu sautillais presque sur place, excitée comme une puce. Il fallait dire que parler de tes arachnides préférés était une très bonne lanière de te rendre heureuse. Pourtant, lorsque tu remarquas à quel point tu étais joyeuse, tu te stoppas. Tu te sentis mal. Mal parce que tu étais contente ? Oh, Shimi, ma chérie, mon souffle de vie, c’est à moi de te flageller. Laisse-moi mon rôle, veux-tu ?
« Je… excusez-moi, je n’aurais pas dû… enfin, je suis très joyeuse quand je parle d’araignées !... Trop joyeuse, peut-être. », terminas-tu sur une note triste, les yeux baissés au sol.
Et tu redevenais comme avant ! Kami soit loué ! Alors que je priais du fond de ma prison, tu lâchas un soupir. Déprime et je t’étrangle.

Tu forças un nouveau sourire – il te fit mal aux joues – et regardas la jeune femme dans les yeux. Ses doux yeux envoûtants (comment pouvais-tu te sentir si proche d’elle alors que tu ne l’avais jamais vu ?).
« Pourquoi cette question ? Et… et vous, quel est votre animal préféré ? »
Ta tête se pencha sur le côté alors que tu posais ton interrogation.

Elle ne te faisait pas peur. Tu te sentais étonnamment proche d’elle. Et c’était peut-être ça, qui t’effrayait.
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Gentoku M. Yamiko
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Mer 3 Juil 2019 - 13:12
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

Après une certaine réserve, comme si elle était intimité par ta présence, l’adolescente se montre soudain très enthousiaste alors qu’elle t’exposait à quel point elle aimait les araignées. Pur coïncidence ou fruit du destin, la fillette se révélait apprécier la même bête que toi.

Face à l’admiration passionnée que la gamine semblait entretenir avec les arachnides que peu de gens appréciaient pourtant, tu ne peux t’empêcher de te demander si elle n’était pas une autre yasei araignée. Chose qui pourrait bien expliquer cette attraction mystérieuse que tu ressentais pour elle.

Curieuse, tu continues de la fixer dans les yeux alors que tu continuais d’arborer cette expression bien grave. Profondément concentrée, tu cherchais à lire en l'adolescente mais était-ce seulement quelque chose de possible ? Tu continuais de ressentir cette sensation étrange mais tu ne décelais rien de plus chez la gamine. Elle paraissait n’être qu’une enfant de ce qu’il y avait de plus banal. Extérieurement, elle n’avait rien de spécial mais c’était ton cas aussi, non ? Ce qui te différenciait de tes semblables sommeillait présentement au plus profond de ton être et peut-être que c’était le cas pour cette adolescente également. Mais, comment faire pour le savoir sans devoir divulguer à la gamine ton secret ? Tu désirais éviter de prendre le risque de tout lui révéler pour au final constater qu’au elle n’était en réalité qu’une humaine ordinaire. Si tu étais prête à partager le secret de ta capacité de métamorphose à un autre Yasei, tu ne tenais pas cependant à l’exposer au monde entier. Du moins, pas encore.

Tu te décides de reculer enfin, libérant ainsi l’enfant de ta proximité embarrassante. Une main sur la hanche droite, tu ne la quittes pas cependant des yeux.

- J’adore aussi les araignées. Ce qui nous fait un point commun ... en plus de celui d’aimer traîner dans une forêt.

De nouveau, tu affiches un sourire rassurant.

- Es-tu au courant de l’existence des êtres capables de se changer en animal ? Ce n’est qu’un pressentiment mais j’ai comme l’impression que tu es l’un d’entre eux.

Essayer de la forcer à te révéler l’information que tu cherchais à obtenir, voilà la stratégie que tu mettais en place. Du moins, si l’adolescente était réellement une yasei comme tu le pensais.

- Et si ça se trouve, tu es capable de te changer en araignée. Cela pourrait expliquer cet amour excessif que tu as pour ces bêtes que beaucoup des gens répugnent pourtant.

Une simple exposition de ton cas qui pourrait s’avérer également être celui de l’enfant …
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Kamijiyū Shimi
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Mer 3 Juil 2019 - 16:52
Pourquoi aimais-tu les araignées lorsque le reste du monde les haïssait ? Était-ce leurs pattes, si différentes selon les espèces, qui montraient leur grâce commune ? Leurs yeux nombreux qui pourtant ne leur permettaient pas de bien voir ? Leurs poils que tu trouvais juste adorables ? Oh, les araignées étaient magnifiques ! surtout les tarentules. Tu ne savais pas d’où te venait cette fascination pour elles, mais elle était présente. Là et prête à t’engloutir tout entière.
Mais cette fascination ne te faisait jamais chavirer. Et elle ne réussit pas aujourd’hui non plus ; parce que tu te calmas bien vite, tu te calmas si vite et si tristement que j’en souriais presque – oh, que dis-je ? J’avais déjà un grand sourire aux lèvres !

Une fois à peu près calmée, un peu moins excitée par tes arachnides préférés, tu lui demandas pourquoi elle avait posé cette question et quel était son animal fétiche à elle. La jeune femme te fixa. Tu la fixas à son tour. Elle était belle ; du moins, tu la trouvais belle. Moi ? eh bien, certes, elle avait un certain charme, mais— Arrête de me regarder comme ça ! Ou je te tire les cheveux.
Tu te calmas aussitôt.
Et vous vous fixâtes, durant ce qui sembla durer une éternité. Tu la regardais de tes yeux trop bleus, ou peut-être trop gris ; tu fixais ses yeux envoûtants, ses iris qui t’appelaient.

Mais elle se recula, et la magie disparut. Alors, tu secouas légèrement la tête, fixas le sol, lui jetas un regard, vis qu’elle ne te quittait pas des yeux. Elle te confia qu’elle adorait aussi les araignées, ce qui, selon elle, vous faisait un point commun. Pour être sincère, je pensais que ça ne la rendait que plus étrange. Peu de gens aimaient ces horribles et gracieuses bêtes que représentaient les araignées ; tu étais à vrai dire la seule à les aimer – du moins, la seule que je connaissais. Alors que quelqu’un d’autre aime ces mignonnes petites choses était étrange et effrayant – selon moi.
Néanmoins, son sourire rassurant t’eut. Tu te fis attraper une nouvelle fois dans la toile d’araignée ; pauvre petit insecte que tu étais, empêtré dans les fils de soie. Tu lui rendis doucement son sourire : tu étais toujours attristée de la mort d’Isami, que personne ne vienne à se tromper. Seulement, elle t’intriguait trop pour que tu te morfondes. Était-ce irrespectueux ? peut-être ; sur le moment, tu n’en avais que faire.

Elle te parla alors d’êtres se changeant en animaux. Comme quoi elle avait l’impression que tu étais l’un d’entre eux. Tu la regardas avec des yeux ronds. Toi, capable de te changer en animal ? Tu allais lui dire que non lorsqu’elle continua, renchérissant, disant que tu étais peut-être douée de transformation ; mais pas n’importe laquelle : capable de te transformer en araignée.
« Je pense que ceux qui répugnent les araignées ne les comprennent tout simplement pas, répondis-tu en posant une main sur ton cœur ; c’est que ça te faisait penser à ton enfance. Et je ne suis pas… comme ça. Désolée si je vous déçois, madame, mais je ne suis qu’une fille comme les autres. »
Dans ce cas, quelle était cette sensation au plus profond de toi ? Ce tremblement ? Ce crachement animal qui venait du plus profond de toi ?
« Mes parents sont des civils… je ne suis qu’une simple Genin… je n’ai rien de spécial, vraiment. »
Dans ce cas, pourquoi une part de toi semblait-elle l’appeler ? Lui demander de l’aide pour sortir ? Oh, c’était étrange, bien trop étrange pour moi. Laisse-moi, je vais me coucher.

Tu te souvenais avoir vu quelqu’un se transformer en léopard des neiges, une fois. Ç’avait été impressionnant. Mais, toi, capable de te transformer en animal, qui plus est une araignée ? Un léger sourire t’échappa ; non, impossible. Ça ne se pouvait pas. Tu n’étais… tout simplement pas comme ça. Tu étais déjà reconnaissante d’avoir assez de chakra pour devenir ninja et protéger tes parents.
Tu secouas la tête.
« Non, je pense que ce que vous dites est impossible. »
Tu t’arrêtas pour réfléchir. Si elle pensait que tu étais capable de te transformer en araignée parce que tu adorais ces dernières, peut-être que ça s’appliquait à elle aussi ? (Oh, bien joué, je te félicite. Bien pensé, ma chérie.)
« Mais vous… vous avez l’air spéciale, continuas-tu. Peut-être que ce que vous m’avez dit s’applique pour vous ! Ou peut-être pas, d’ailleurs. », finis-tu dans un rire.
Tu repensais à ce qu’elle t’avait dit, et tu avais définitivement du mal à y croire. Ça semblait trop gros ; et puis, d’où tiendrais-tu cette habilité ? Certainement pas de tes parents, normaux comme ils étaient. Alors quoi, tu serais adoptée ? Ha ! très drôle.
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Gentoku M. Yamiko
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Ven 5 Juil 2019 - 11:31
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

La gamine se montre perspicace en te posant des questions plus que pertinentes. Tu t’attendais à ce qu’elle t’interrogerait dans ce sens car, après tout, tu en avais beaucoup dit et semblait en savoir beaucoup trop pour ne pas être concernée par le sujet. C’est donc préparée à lui répondre que tu lui adresses un fin sourire puis, tout doucement tu t’éloignes de la jeune fille.

- Ne bouge pas ! Lui ordonnes-tu ensuite avant de fermer les yeux.

Les secondes se transforment en minute lorsque ton corps se met à se changer. Tu avais de nouveau retrouvé ton apparence d’arachnide complète et plus rapidement que précédemment, sans doute parce que tu avais une motivation de plus.

Tu ouvres les yeux et tu constates que tu avais oublié de faire quelque chose d’assez important avant de te métamorphoser.

- Merde, lâches-tu alors d’une voix qui sonnait différemment lorsque tu étais sous ta forme humaine.

Tu avais complètement oublié d’ôter tes vêtements qui se retrouvaient à présent en lambeaux, ceux-ci n’étant pas adaptés à ta nouvelle morphologie. Ne possédant pas d’accoutrements de rechange, tu allais devoir rentrer chez toi sans rien. N’ayant aucune pudeur, cela ne te dérangerait pas personnellement mais tu ne tenais pas être arrêtée pour un attentat à la pudeur. Mais, pour l’heure, tu avais quelque chose de plus important à penser.

Tu portes ton attention sur la gamine qui était restée comme tu lui avais demandé.

- Comme tu peux le voir, je peux en effet me transformer en araignée et je sens que toi aussi tu en serais capable si tu le désirais.

Tout doucement, tu te rapproches de l’adolescente que tu humes une fois encore au niveau du visage avant de reculer ton faciès d’arachnide.

- Je sens que tu es spéciale, Petite.

Maintenant que tu avais libéré ton pouvoir d’une Yasei, tu pouvais percevoir comme une sorte de présence enfouie au plus profond de cette enfant qui se tenait près de toi. Tu ne pouvais affirmer avec certitude qu’elle pourrait se transformer en arachnide, la liaison entre sa nature profonde et son amour pour cette bestiole n’étant qu’une hypothèse basée sur ton cas, mais tu étais au moins certainement qu’elle cachait quelque chose au plus profond de son être. Si extérieurement, elle paraissait tout à fait banale, c’était loin d’être le cas à l’intérieur. Tu pressentais qu’il y avait quelque chose de plus sous cet emballage de chairs humains que revêtait la gamine. Si tu avais la conviction qu’une bête sommeillait en elle, il se pourrait cependant qu’il s’agissait de quelque chose d’autre. Après tout, le monde ninja, recelait bien des mystères.

- Tiens-tu à découvrir si tu es une Yasei toi aussi ?

Question que tu aurais dû certainement posée avant de prendre le risque de te révéler à cette enfant car si elle ne désirait pas éveiller le pouvoir de la métamorphose certainement endormie en elle, tu lui aurais révélé ton secret pour rien. Mais il était trop tard pour faire machine arrière …
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Kamijiyū Shimi
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Ven 5 Juil 2019 - 21:52
Tu proposas quelque chose de pas si absurde que ça, mais qui l’était à tes yeux : que la magnifique jeune femme face à toi ait la capacité de se transformer en animal. Après tout, elle avait dit qu’elle adorait les araignées – tout comme toi –, et elle avait pensé que tu avais cette capacité juste pour ça. Alors, pourquoi pas elle ?
Elle t’offrit un sourire fin, puis s’éloignas doucement de toi. Ton instinct voulut que tu la rattrapasses, cependant elle t’ordonna de ne pas bouger à l’instant même où tu bougeais le pied ; alors, tu ne fis rien. Tu restas sur place, plus perplexe que jamais. Un de tes sourcils se plissa, l’autre se leva ; qu’allait-elle faire ? Pourquoi s’était-elle reculée ?
Tu eus très vite ta réponse.

Son corps se mit à… changer. D’une manière horrifique. Durant toute l’opération, l’horreur se peignit sur ton visage : tes iris tremblants, ta bouche entrouverte, tes mains agrippant tes bras. Face à toi, à la place de la jeune femme si belle et avec tant de prestance, se trouvait une araignée géante.
Et cette chose qui avait remplacé la majestueuse jeune femme parlait. Tu avais toujours adoré les araignées ; mais, soyons claires une seule seconde, pas au point de faire face à une veuve noire géante ! Alors, tu reculas d’un pas. Doucement, sans faire craquer de feuilles ou de branches, non ; avec la discrétion qu’on attendait de toi en tant que ninja.
Tu étais toujours là ; juste… un peu plus loin ! Elle ne remarquerait rien, n’est-ce pas ? Les araignées étaient myopes, elles n’étaient pas censées avoir une bonne vision. Dans ce cas, celle-ci non plus ! C’était de la pure logique.

Tu l’écoutas avec difficulté. Bon Dieu, tu avais vu des photos d’araignées vues de près, mais tu n’avais jamais remarqué à quel point leurs pattes étaient fines. Ou leurs crochets pointus. Ou leurs yeux… étrangement envoûtants. Non, ils ne sont pas envoûtants, juste répugnants, si tu veux mon avis ; là, c’est juste toi qui es étrange.
Tes sourcils se haussèrent lorsqu’elle t’annonça que tu pourrais te transformer en araignée également, « si tu le désirais ». Tu clignas des yeux ; une fois, deux fois ; eus envie de lâcher un « Vraiment ? » complètement sceptique. Tu en doutais toujours, et tu avais bien raison.
Puis elle se rapprocha de toi. Tu eus envie de reculer une seconde fois, mais tes muscles refusèrent de t’obéir ; fichues jambes ! Quand allaient-elles t’écouter ? Après que tu te sois fait pipi dessus ? Parce qu’il fallait l’avouer, ce qu’il t’arrivait était inhabituel et – rien qu’un peu – terrifiant. Une grosse veuve noire qui était à la base une humaine plus que ravissante qui te parlait et te disait que tu pouvais sûrement toi aussi te changer en arachnide immense et effrayant et— Respire, nom d’un chien ! Tu vas t’étouffer l’esprit à penser sans reprendre ton souffle ! Tu as entendu parler des virgules ? Tu devrais penser à en utiliser.
Elle te huma, rapprochant sa tête – immonde – de toi. Instinctivement, tu reculas ton corps ; tes jambes n’obéissaient plus et souhaitaient que tu restes plantée là, soit ; mais ces crochets n’allaient pas te toucher ! Hors de question ! Déjà qu’une minuscule veuve noire pouvait tuer, alors une géante… brr, tu ne voulais même pas y penser.
« Je sens que tu es spéciale, petite. », dit-elle. Toi, spéciale ? Ha ! laisse-moi rire.
Mais alors, qu’était cette sorte de feulement qui se cachait au plus profond de toi ? Ces griffes qui s’accrochaient à ta peau ? Ces crochets qui t’empoisonnaient tout entière, jusqu’à te donner envie de te gratter furieusement ? Ce tremblement ?

C’est pourquoi, lorsqu’elle te proposa de découvrir si tu étais également une « Yasei » – tu supposais qu’il s’agissait du nom de cette capacité –, tu hésitas sincèrement. Tu la regardas comme si elle était folle, mais également comme si elle avait la science infuse. Tu ouvris la bouche, la refermas, la rouvris, fis le poisson.
Devais-tu accepter ? Refuser ? Que risquais-tu ?
« Qu’est-ce que vous voulez faire ? », ne pus-tu t’empêcher de demander, les yeux plissés de méfiance – la mienne.
Tu la fixas, elle et ses huit yeux – ouh, ça faisait étrange ; te voyait-elle en huit fois ? Non, c’était une pensée ridicule. Tu ne voyais pas les choses en deux fois.
« Vous…, balbutias-tu, vous me rendez curieuse… Mais je ne peux pas être une Yasei ! À moins que ? » Tu levas le visage vers le ciel, comme pour interroger Kami. « Peut-être que si, mais… mes parents sont de simples civils, ce ne serait pas logique ! Mais peut-être que c’est comme le chakra, quelque chose de décidé à la naissance ? Mais… et… » Tu agrippas ta tête entre tes mains. « Aaah, c’est trop compliqué ! Faites… faites ce que vous voulez ! »
Tu glissas frénétiquement tes mains dans tes cheveux et soufflas, soulevant ta mèche. Tu craquais ; tu craquais et ça ne m’inspirait rien de bon.
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Lun 8 Juil 2019 - 12:03
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

Face à l’horreur que tu parvenais à lire chez la gamine en te voyant transformée, tu ne pouvais t’empêcher de te dire que tu avais bien fait de ne pas te balader sous cette apparence jusqu’à présent. Si cette adolescente qui avait pourtant avoué entretenir une passion profonde aux aranéides se montrait si effrayée face à ta nouvelle apparence, cette dernière ne pourrait alors qu’engendrer une profonde horreur chez ceux qui répugnaient déjà l’espèce naturelle. Et, l’horreur entraînait souvent la haine et de la haine naissait la violence.

Tu n’étais pas un être qui se souciait du comportement d’autrui et, entre tes mains, la violence était comme un instrument de distraction mais il semblerait que tu avais acquis assez de maturité pour ne pas vouloir déclencher une altercation futile qui pourrait être évitée. Bien sûr, tu ne comptais pas cacher éternellement cette créature qui sommeillait en toi - d’autant plus que tu appréciais être sous cette forme - mais, pour l’heure, tu préférais éviter de l’exposer tant que tu ne l’auras pas parfaitement maîtrisé. Cela pourrait éviter des incidents fâcheux comme celui de blesser ou te tuer quelqu’un malencontreusement.

- N’importe qui peut se révéler être un Yasei. Moi non plus, je ne connais personne qui possède la capacité de se métamorphoser en animal dans mon entourage et pourtant, comme tu le vois, je suis capable de me transformer.

Saiseiki Kanna t’avait avancé plusieurs théories pour tenter de trouver une explication à l’éveil de ton pouvoir de Yasei. La jeune femme t’avait notamment fait comprendre de la possibilité qu’un de tes ancêtres avait eu cette capacité mais qu’au fil des générations celui-ci avait été refoulé volontairement ou n’a pas été assez pratiqué pour finir par ne plus se manifester chez les descendants. La Chatte aux pieds noirs avait également avancé la probabilité que tu avais eu tout simplement le potentiel de développer cette aptitude hors du commun et que le phénomène appelé mondialement la Résonnance avait réveillé. Des hypothèses sur lesquelles tu ne désirais pas débattre avec la gamine et que tu préférais donc ne pas lui partager. Et puis, tu jugeais que le plus important n’était pas de savoir l’origine de cette capacité mais plutôt comment la réveiller puis la maîtriser.

De nouveau tu rapproches ton faciès de celui de l’enfant qui te trouvait de toute évidence hideuse.

- Je sens que tu as peur de moi, Petite. Désires-tu donc te transformer en quelque chose dont tu as peur ?

Si la gamine se révélerait être bel et bien une Yasei, elle ne serait pas forcement une araignée malgré cet amour qu’elle portait à cette bestiole mais si cela s’avèrerait être le cas, alors il valait mieux qu’elle s’y prépare étant donné la frayeur qui semblait l’avoir animé lors de ta transformation. Effroi qui semblait cependant s’atténuer peu à peu chez l’adolescente.

- Si oui alors je t’invite à faire le vide dans ta petite tête. Tu ne dois penser à rien et laisser ton corps se détendre. C’est en étant dans cet état que je parviens à libérer l’araignée qui sommeille en moi … Tu dois en quelque sorte abandonner ton corps et ton esprit à l’être qui dorme en toi.

Chose que tu reconnaissais être plus facile à exprimer qu’à exécuter, l’ayant expérimenté toi-même. Et, tu avais omis volontairement de partager à la gamine l’effroyable souffrance qu’accompagnait la transformation …
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Kamijiyū Shimi
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Jeu 11 Juil 2019 - 18:47
L’horreur s’était affichée sur ton visage, et pour une bonne raison : une humaine venait de se transformer en araignée géante. Il y avait de quoi être horrifiée ; aimer les arachnides ne signifiait pas que tu souhaitais voir quelqu’un se changer en l’un d’eux. Pour tout dire, c’était quelque chose que tu aurais souhaité ne jamais voir. La façon dont sa peau s’était assombrie, dont ses doigts et orteils s’étaient unis ; ces membres qui avaient poussé le long de son corps… il y avait de quoi être épouvantée, oui. Alors qu’on ne vienne pas te reprocher le fait d’être trop logique pour ce monde ! Ta peur n’était en rien irrationnelle, et quiconque te ferait un commentaire dessus—
Et voilà qu’elle te faisait une réflexion. Tu eus presque envie de gonfler les joues d’agacement ; alors quoi, ce monologue intérieur n’avait servi à rien ? Ne pouvait-elle pas lire dans les pensées ? Qu’elle fasse un effort ! Pardon, je m’emporte.

Ou, plutôt qu’une réflexion, elle te fit part d’une information intéressante : comme quoi n’importe qui pouvait se révéler « Yasei ». Elle se prit d’ailleurs comme exemple ; tu écoutas ses paroles avec attention, de moins en moins intimidée – et répugnée – par son faciès… son faciès.
C’est pourquoi tu fronças moins les sourcils lorsqu’elle rapprocha sa tête de la sienne – mais tu les fronças tout de même, car, ugh, ce que ses yeux pouvaient te stresser. L’araignée géante— la jeune femme transformée en araignée géante (nuance) t’apprit qu’elle avait remarqué ta peur envers elle ; te demanda si tu souhaitais vraiment te transformer en quelque chose dont tu avais peur.
Tes sourcils se froncèrent un peu plus. Tu réfléchis sincèrement à sa question, parce qu’elle avait raison : et si jamais tu n’avais pas envie ? Après tout, c’était une grande décision que tu devais prendre là. Et si tu acceptais et que tu te révélais être une Yasei… ta vie n’en serait-elle pas changée ? Oh, tu devais réfléchir ; mais tu n’avais pas beaucoup de temps ! Et puis… tu ne voulais pas la décevoir. Tu ne voulais décevoir personne, pour dire vrai ; mais elle, qui t’avait envoûtée, tu ne voulais vraiment pas la désappointer.

Elle « t’invita à faire le vide dans ta tête » – ta petite tête, retranscris comme il faut, je te prie. Disant que tu devais abandonner corps et esprit à l’être qui sommeillait en toi. Tu penchas la tête en entendant cela ; abandonner corps et esprit ? Eh bien, comment dire… cela semblait plus simple à dire qu’à faire. « Abandonner ton corps », qu’est-ce que ça signifiait ? Que tu ne devais plus bouger un muscle ? Devenir aussi molle qu’une poupée de chiffon ? Et « abandonner son esprit » ? Que tu ne devais penser à rien ? Plus facile à dire qu’à faire, vraiment ! Tu n’avais jamais été une grande fan de la méditation.
Mais, tout d’abord, prenons les choses dans l’ordre. Soit : le fait qu’elle te faisait apparemment peur.

« Je n’ai pas vraiment peur de ce qui peut arriver maintenant, ou de ce en quoi je peux peut-être me transformer, dis-tu avec douceur. J’ai plus peur de l’après. De comment ça va peut-être changer ma vie. » Tu lui offris un léger sourire, puis repris : « Donc, je dois abandonner mon corps et mon esprit ? Je vais essayer ! »
Tu t’assis en tailleur et fixas l’herbe de la forêt. Laisser ton corps se détendre… tu inspiras, fermas les yeux, puis relâchas tous tes muscles. Tentas de faire le vide dans ton esprit… ne penser à rien. Ne penser à rien. Ne penser à rien.
Et puis, qu’est-ce que ça voulait vraiment dire, « ne penser à rien » ? Tu pensais forcément à quelque chose, si tu ne pensais à rien ! non ? Ou alors… RAH ! TAIS-TOI, OU JE T’ASSOMME !

Étonnamment, tu m’écoutas. Au mieux, je n’aurais plus à entendre ta voix bien trop aiguë à mon goût ; car, vois-tu, j’entends tout, même tes pensées cachées. Car tu ne peux rien te cacher ; je suis toi, tu es moi. Rien de plus simple.
Mais revenons à nos moutons ; ou, dans ce cas-ci, à nos araignées. Allez, tu peux le faire ! Je crois en toi ! Pour ne penser à rien… pense au vide qui se fait dans ta tête lorsque tu vois ton Yahiko-sensei ! Non, mauvais exemple. Pense à… quand tu lis un livre bien trop compliqué et que tu ne veux pas comprendre ! Ton esprit se vide et tu lis les mots sans chercher à les associer à quelque définition que tu as apprise, consciemment ou non.
Voilà, c’est ça ! Tu lis un livre bien trop compliqué, tard le soir, et tu ne veux pas faire l’effort de comprendre. Tu entends les bruits de la nature ? Le bruissement des feuilles, les insectes, le silence. C’est reposant, enivrant, changeant, n’est-ce pas ? N’as-tu pas envie d’écouter ta bête intérieure ?
Cette chose qui feule presque au fond de toi ; à moins que ce ne soit un sifflement ? Cette créature t’appelle, et veut que tu viennes à elle. Tout ce que tu as à faire… c’est lâcher prise.

Douleur. Tu rouvris subitement les yeux et te cambras, plaquant tes mains contre ton corps ; ce dernier te faisait atrocement souffrir. Ton souffle se fit erratique : tu avais besoin d’air. Tu tentas de te relever, tombas à terre. Tu agrippas désespérément l’herbe. Ta vision se troubla. Des larmes montèrent, mais il n’y avait pas que ça ; tu te sentais sur le point de défaillir tant la douleur est grande.
Ta peau changeait de couleur et se couvrait de poils blonds, alors que tu respirais fort ; que tu suffoquais. Et comme elle, comme la jeune femme transformée en face de toi, ton corps changeait radicalement : tu sentais tes orteils se réunir plus que tu ne les voyais, et c’était la même chose pour tes doigts. Tu ressentais plus que tu n’apercevais.
Tes mains et pieds s’allongeaient pour devenir des pattes poilues, d’autres semblaient te déchirer la peau pour sortir – tu ne savais où exactement, mais ce que ça faisait mal ! – et tu te sentais rapetisser. Doucement, alors que ta mâchoire et tes yeux te faisaient souffrir, tu te recroquevillas contre toi-même. Tu n’allais pas mourir, tu le savais ; tu allais juste souffrir, encore et encore.

Après quelques secondes qui te parurent durer une éternité, tu bougeas. Une patte. Tu écarquillas intérieurement les yeux en voyant cela. Alors, quoi ? tu étais réellement une Yasei ? Tarentule, qui plus est ? Car ce que tu voyais là était bien une patte de tarentule, n’est-ce pas ? Tu les reconnaîtrais entre mille.
« Qu’est-ce que… qu’est-ce qui s’est passé ? », demandas-tu.
Tu sursautas. Ta voix avait changé.
« Qu’est-ce que je suis ?! », crias-tu en tournant sur toi-même.
Impossible de tourner la tête. Tu pouvais juste voir ce qu’il y avait devant toi. Et c’était horrible ; oh, tu regrettais déjà, oh, tu n’aurais pas dû accepter, oh, qu’est-ce qui t’était passé par la tête ?!
Tu eus subitement envie de pleurer ; sauf que les araignées n’ont pas de glandes lacrymales. À la place, tu plaças deux de tes dix pattes devant ton nouveau visage.
« Et si je reste coincée comme ça ? Et je suis toute petite, et vous êtes immense ! »
Vrai. Tu faisais, quoi ? la taille d’une grande assiette.

Oh, qu’avais-tu fait, petite idiote ?
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Lun 15 Juil 2019 - 12:14
Entre Arachnides

feat. @KAMIJIYŪ SHIMI

La petite te fait comprendre que, malgré la peur que tu avais pu lire en elle, elle n’était pas en réalité effrayée par l’idée de devenir aussi « laide » que tu l’étais. Sans doute que seule la phase de ta transformation - qui ne devait pas être très jolie à voir - avait éveillé en elle de l’horreur qui s’était vite dissipée. Sa véritable crainte serait le bouleversement de sa vie si jamais elle se révélait être une Yasei. Dans ton cas, le changement avait été positif. Enfin, bien que tu n’eusses pas encore révélé au monde l’existence de la créature qui sommeillait en toi, tu espérais bien exploiter cette nouvelle capacité à ton avantage alors, pour toi, ce qui t’arrivait n’était que bénéfique. Et puis, pouvoir se transformer en l’animal qu’on idolâtrait presque était comme un cadeau des dieux.

Chercher à consoler un être n’étant pas dans tes habitudes, tu laisses la gamine dans sa crainte. Tout ce que tu cherchais après tout était de savoir si oui ou non la petite était une Yasei comme tu le pressentais. Le reste, les conséquences de ce qui pourrait arriver et tout ça, tu n’en avais cure. Vu de l’extérieur, tu paraissais vouloir aider l’enfant à se découvrir mais, en réalité, tu cherchais juste à assouvir ta curiosité.

La gamine finit par s’exécuter et, étonnement, parvient à se transformer sans trop de mal. Avait-elle appliqué tes conseils ou bien avait-elle trouvé un autre moyen pour y parvenir mais dans tous les cas, comme tu le pensais, la transformation était quelque chose d’assez horrible à voir. Un corps qui se déforme, qui se déchire était loin d’être esthétique. Et, la gamine paraissait souffrir atrocement. La douleur serait donc quelque chose de commun à tous les Yasei qui se découvraient ?

Un fin sourire vient déformer ton faciès d’arachnide, découvrant que la petite était également une araignée. Enfin, une qui te laissait un tantinet pantois car non seulement la gamine était vraiment laide sous sa forme de Yasei – car elle se révélait être un genre d’arachnida très poilu – mais, de prime, elle avait rétréci et pas qu’un peu. De la taille d’une enfant normale, elle s’était rapetissée pour atteindre la taille d’une … grande assiette. Chez la gamine, la transformation ressemblait plutôt à une régression et non à une évolution comme tu considérais ta propre métamorphose.

- Eh bien, je ne m’attendais pas à ça !

Elle était ainsi sans doute à cause de son jeune âge mais tu avais un gros doute. Selon toi, elle devrait au moins conserver la proportion de sa taille humaine sous sa forme de Yasei. Le problème devait venir de quelque chose d’autre mais n’étant pas une experte dans le domaine, tu étais incapable ne serait-ce que t’avancer une hypothèse sur cette transformation que tu qualifiais de rater de l’enfant.

Tu lèves une patte – chose que tu ne parvenais pas à faire le premier jour de ta transformation sans perdre l’équilibre – puis tu tapotes la petite araignée avec et assez fort pour parvenir presque à la faire fléchir sur ses huit pattes à chaque contact.

- Tu ne ressembles vraiment à rien sous cette forme, Petite ! Tu cesses de la pianoter et affiche un air bien grave. J’ai bien peur que ta transformation ait échoué et tu vas devoir rester ainsi le restant de ta vie.

Ton timbre était sérieux comme si tu étais sûr de toi afin de mieux faire paniquer la petite araignée. Bien sûr, là n’était que mensonge car, si tu ignorais ce qui clochait chez la métamorphose de la gamine, tu étais néanmoins certaine que tout Yasei pouvait retrouver leur forme humaine. C’était juste une question de volonté.

- Que comptes-tu faire maintenant ? … Je veux bien te rendre service en te mangeant maintenant afin d’abréger ta souffrance à venir … Cette transformation me donne vraiment faim et tu m’as l’air très appétissante.

Sur ces mots, de la bave dégouline de ta bouche pour tomber sur la petite bête qui se tenait juste sous ta gueule d’arachnide qui paraissait affamée …
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Entre arachnides | ft. Yamiko

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