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Quand deux femmes se rencontrent

Narita Taka
Narita Taka

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Ven 3 Mai 2019 - 16:21
Le soleil était à son zénith, l'extérieur rayonnait par son astre brûlant, mais l'intérieur de ma demeure - entendez par là, trois misérables pièces, qui au cumul doit avoisiner 30 mètres carrés – n'était éclairé que par quelques rayons filtré par mes vieux volets. Je me trouvais assise sur une couverture faite de laine et entreposée a même le sol. Sur lequel se trouvait mon encensoir chargé d'un mélange d'herbe hallucinogène. Cela faisait désormais environ sept mois que je m'abandonnais à cette nouvelle pratique : j'inspirais un maximum de fumée afin de rentrer dans une transe hallucinogène et me reprocher ainsi au maximum du monde des morts et de ma Déesse, Inazami. Pour ce rite, je ne m'habillais que d'une simple brassière et d'une culotte, finissant toujours en nage et baignant dans ma sueur, cela ne valait en aucun cas le coût de salir mes habits. Prête à rejoindre un univers lointain, je faisais percuter a plusieurs reprises deux pierres jusqu'à créer une étincelle dans mon encensoir. Doucement, l'herbe se mettait à se consumer, laissant ainsi échapper une fumée épaisse. Alors, penchant mon visage au-dessus de celui-ci, je prenais de grandes inspirations, jusqu'à sentir mon être tout entier flancher… Puis, mon visage venais percuter la laine de ma couverture… Ainsi, je rentrais en transe.


Je me trouvais dans un lieu froid et dénué de vie avec des murs dépouillés de tout ornements, seulement quelques torches enflammés y logeait. Je frissonnais, vêtu d'une robe en laine légère, teinté de couleur safran. Je regardais autour de moi. De la saleté et des débris en tout genre s'entassait dans les moindres recoins de la pièce ; des taches diverses constellaient le sol nu. De part et d'autre était entreposée des fouets nettoyés, entretenu, au cuir bien huilé, des fers lustrés, des kunais immaculées, affûtées jusqu'à trancher aussi nettement qu'un rasoir. L'entretien des instruments étaient en totale opposition avec l'état des lieux. Observant mon environnement, j'entendais des murmures se rapprochant dans mon dos, je voulais me retourner, mais cela m'était impossible, j'étais désormais a genou au sol, rien ne pouvait entraver mon corps et pourtant, j'étais comme paralysée. Alors, juste a quelque centimètre derrière moi, les pas s'arrêtaient. Je sentais une main se glisser dans ma chevelure afin de les dénouer avec délicatesse. Dans un murmure, une voix douce et féminine me glissait « Des actes néfastes et douloureux ». Je me mordais la lèvre inférieure afin de retenir mes larmes… Les larmes m'arrivent toujours avant le désir… Alors, les mains de la femme saisissaient désormais mes cheveux sans ménagement, me tirant le visage vers l'arrière afin que je puisse apercevoir son visage… Indescriptible, à la fois merveilleux comme le soleil et horrible comme les ténèbres. Tout en gardant sa prise, elle se déplaçait face à moi, puis m'assenai un violent coup au visage du dos de la main, si violent que mes oreilles résonnèrent et que je sentais le goût métallique du sang dans ma bouche, ma lèvre inférieure, qui jusqu'à présent je mordais, avait explosé. Une vague de désir m'envahit alors que le sang coulait sur mon menton. Puis sa main vint essuyer mon sang avant de venir se glisser sous ma robe, sous mes dessous, elle était froide, trop froide pour être vivante. Et me fixant d'un regard mort, ma tortionnaire me dit « La Déesse ta choisis pour être souillée, et seulement après tout cela, tu seras digne d'elle ». Et c'est à partir de la que les choses s'empiraient. Durant plusieurs heures, cette inconnue s'occupa de moi, de me faire à la fois souffrir et jouir. Ma vision était devenue floue sous l'effet de l'épuisement et des larmes, tout mon corps souffrait sous les assauts conjugués de violence et de plaisir. Alors, je sentais mon visage se rapprocher dangereusement du sol et d'une voix lointaine j'entendais « Je sais que nous nous reverrons Taka ».


En sursautant, je venais de revenir au monde réel, mon cerveau subissait le martellement habituelle que laissais comme effet désagréable les herbes. Je pris quelques minutes, dans le vague avant de me rasseoir et me rendre compte que mon corps n'avait subi aucun réel traumatisme. Couverte de sueur, dans une pièce enfumée, les astres lumineux - qui avant le rite transperçait les volets – avaient quasiment disparu. Combien de temps avais je passée inconsciente ? Vraisemblablement plusieurs heures. Baignant dans ma propre sueur, je me relevai doucement afin de me diriger vers la salle de bain, bien évidemment en m'agrippant a tout ce que je pouvais trouver sur mon passage afin de ne pas perdre mon équilibre.


[Une heure plus tard]


Je me trouvais a errer dans les rues de Kumo en direction d'un des bars de la ville. Après une telle expérience, j'avais besoin de réfléchir, réfléchir a tout ce que cela pouvait bien signifier. Pour faciliter la tache, rien ne valait quelques verres d'alcool. Je poussai donc la porte, et fit mon apparition au milieu de la foule ,en réalité, il y avait seulement une petite dizaine de personnes . Avec grâce et élégance, je m'approchai du bar et fit signe au barman de me verser un verre de saké. Dans l'attente de mon alcool, je me retournai et observa tout ce beau monde de mon œil unique…
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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Sam 4 Mai 2019 - 14:50
>> Tu cohabites vraiment avec cette ronin ?

Tu fixes l'homme d'un âge assez avancé qui te posait la question de l'autre côté du comptoir du bar. C'était le gérant et le propriétaire du lieu. Tu trouvais les vieux bien ennuyeux mais pas Chikamaru - ainsi se nommait notre protagoniste. Sans doute parce qu’il était issu du même milieu que toi et que jamais il n’avait cherché à te faire des leçons même si, tel un être plus expérimenté, il lui arrivait de te prodiguer des conseils. A force de le fréquenter, tu avais fini par réellement l'apprécier au point que tu le considérais presque comme un ami.

>> Crois-moi ou pas mais c'est la vérité, lâches-tu calmement avant de vider d'une traite le verre que tu avais en main.
>> Désolé mais j'ai du mal à croire que tu aies pris son ton aile et sous ton toît une gamine.

Il était vrai qu'il y avait de quoi dérouter tes connaissances de longue date. Tu as toujours refusé de nouer de lien profond avec autrui mais voilà que tu avais proposé une cohabitation à une fille que tu avais perdu de vu depuis des années. Toi-même, tu ne parvenais pas à comprendre ton acte mais tu ne pouvais plus faire marche arrière désormais. Bien que tu fusses une fille de peu de vertu, tu avais toujours respecté tes paroles et tu avais promis à Jun Joo de s'occuper d'elle. Si elle se trouvait actuellement à Kumo c'était justement pour cette promesse alors tu n'avais pas le droit de la rejeter maintenant. Et puis, tu ne pouvais pas ignorer qu'au fond tu appréciais cette mauvaise graine qui était sans doute l'être qui te connaissait le plus actuellement à Kumogakure no Sato. Elle savait ta véritable nature car vous vous êtes déjà fréquentées par le passé ; lorsque toi et elle œuvraient encore au sein de la pègre. Toi, tu étais alors une délinquante membre d'une organisation mafieuse alors qu'elle était une enfant mercenaire et solitaire.

>> Ce n'est pas une gamine. Elle doit avoir dans les quinze, seize ans maintenant. Et elle fait déjà preuve de beaucoup de maturité pour son âge.

Effectivement Jun Joo n'était plus une enfant. A cause, ou peut-être grâce à sa vie qui n'avait jamais été simple, elle avait grandi bien plus vite que les autres de son âge. Tu étais même presque certaine qu'elle n'avait jamais eu d'enfance car elle a été propulsée directement dans la dure réalité de la vie.

Une entrée attire soudain les regards de ceux qui étaient présents sauf le tien. Tu continues à boire tranquillement sans te retourner, te servant directement de la bouteille de saké que Chikamaru avait posé devant toi à ton arrivée.

Une femme aux traits exotiques et avec un œil caché s'installe à seulement deux tabourets de toi. Celle-ci quémande du saké avant de balayer le lieu du regard. De toute évidence c'était la première fois qu'elle posait les pieds dans l'établissement et si elle avait sû quel genre d'endroit était-ce, peut-être qu'elle aurait éviter d'y entrer. En effet, « Chez Chikamaru » était le repère des scélérats de Kumo. Des gens peu recommandables fréquenteraient le lieu et même le propriétaire était un ancien de la pègre qui s’était rangé sans pour autant déserter complètement le monde qui l’avait façonné.

D'ailleurs, trois hommes, plus au moins ivres, ne tardent pas à accoster la Demoiselle. Tu étais la seule gent féminine qui fréquentait régulièrement l'établissement et à ta première visite tu avais eu droit à la même scène mais tu avais sû remettre les balourds à leur place mais, cette inconnue saura-t-elle faire de même ? …
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Narita Taka
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Sam 4 Mai 2019 - 17:20
J'étais tranquillement assise sur l'un des tabourets du lieu, tournant le dos au bar, le coude posé en arrière sur celui-ci. Il ne me fallut que peu de temps pour me rendre compte que l'établissement que j'avais choisis – par pur hasard – n'était certainement pas le mieux famé du secteur. Qu'importait, c'est bien souvent dans les endroits les plus tordus que l'on rencontre les êtres les plus intéressants… Ou les ivrognes... Oui, trois malandrins – bien que rien ne laissait entendre que ceux-la étaient des voleurs, ce nom leurs allaient relativement bien – se dirigeait vers moi. Chacun de leurs pas paraissaient des plus mal assurées certainement dû au litres d'alcool ingurgité au préalable. C'était seulement quelques secondes avant que l'un des trois gueux ose ouvrir la bouche et partager leurs haleines avinée avec moi que j'entendis le claquement du verre de saké percuter le bar… Je venais d'être servie.

“ Alors ma mignonne, tu t’es perdue ?”
“ On a bien vue comment tu nous regardes depuis que tu es rentrée ”
“ Tu es venu pour te faire souiller ? Ah Ah ”


Souillée… Le scélérat venait-il vraiment d'utiliser le mot « souillée » ? Il ne me fallut que quelques secondes pour me remémorer que lors de ma transe, ma tortionnaire avait dit ces mots « La Déesse ta choisis pour être souillée et seulement après tout cela, tu seras digne d'elle »… Était-ce donc de ça que celle-ci faisait référence ? Se laisser souiller par des gueux avinés ? Beurk… Alors, que j’éþais perdu dans mes penser durant quelques secondes, l'un des hommes, sans gènes, avait commencé à glisser sa main sur ma cuisse. Aucun désir ne pouvait naître en moi avec une telle approche, aucun ! C'est donc avec délicatesse que je posais ma main sur le torse du crasseux. Alors que celui-ci avait entreprit de venir échapper sa main vers mon entre cuisse sous le gloussement bêta de ses acolytes, je remontais avec vitesse et vigueur ma main au niveau de sa gorge, venant étreindre avec force la trachée de l'homme.

“ Aucun malpropre comme… ”


Je ne put finir ma phrase que sa main - qui venait de quitter mon intimité – vint percuter mon visage avec fracas. Une vive douleur se faisait sentir, qui rapidement laissait place à une vague de plaisir. Un léger gémissement était sorti de ma bouche, avant de cracher le sang emmagasiné au visage de mon agresseur.

“ Finalement, on va peut-être s'entendre mon chou… Recommences, mais par pitié, met y plus de vigueur si tu aspires à me faire jouir ! Regardes bien les cicatrices de mon visage, tu te doutes bien qu'il me faudra plus qu'une caresse pour me tordre de plaisir. Allez FRAPPES ! ”


Si j'avais pu avoir un miroir devant moi, j'aurai certainement remarqué que mes yeux étaient ceux d'une folle, un dangereux mélange de malice, de violence et de désir… Mais ceci avait certainement suffit pour les trois bougres puisque ceux-ci avaient reculé et je pu entendre :

“ Laisses tomber vieux… Elle est tordue celle-la… ”

C'est donc ainsi que les trois protagonistes repartaient s'asseoir dans un coin sombre de la taverne. Je me servis alors du revers de ma main afin de venir essuyer le magnifique liquide rougeâtre qui s'écoulait de ma lèvre, celle-ci avait fendu au même endroits que lors de ma transe… Peut-être que finalement, tout cela était lié. Me retournant pour faire face à mon verre, j'engloutis avec enthousiasme une gorgée de saké… Mon visage arborait un sourire malicieux.

“ Cet endroit me plaît " – lança-je au barman en rigolant.
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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Mer 15 Mai 2019 - 16:46
Alors ce qui devait arriver se produit, pas une seule fois tu avais jeté un regard vers la scène qui se déroulait pourtant seulement à peine un mètre de ta position. Alors que les tons s’élèvent dans l'établissement, imperturbable, tu continuais de boire tranquillement ton saké. Tu étais si habituée à ce genre de spectacle que celui-ci était devenu insignifiant pour toi.

Une âme charitable viendrait certainement au secours de la malheureuse qui se faisait harceler, seulement c’était une chose rare voire inexistante ici. « Chez Chikamaru » était un établissement des ordures qui ne se préoccupaient que de leur petite personne. La solidarité était un mot qui leur était étranger. Même des supposés camarades en venaient en main lorsque que leur intérêt personnel était en jeu et les choses pouvaient très mal tourner lorsque les protagonistes se trouvaient en état d’ivresse au moment des faits.

Dans un monde qui allait bien, toi, la seule femme présente et craint par les vauriens en action prêterait main forte à ta congénère mais vous n’étiez pas dans un monde parfait. Ici-bas et surtout en ce lieu, régnait plutôt la loi du plus fort. Dogme que tu embrassais.

La supposée victime parvient finalement à se dépêtre de sa sale position après une claque qui lui avait ouvert une lèvre. Simulation pour faire peur à ses tortionnaires ou réalité mais l’étrangère se présentait comme une masochiste. Chose qui te désintéressait totalement, cependant les mots qu’avaient lâchés l’étrangère à Chikamaru suscitent ton intérêt. Pour aimer un endroit comme celui-ci il fallait avoir un mauvais fond mais surtout du cran. Tu te demandais alors si sous la carcasse d’une victime de ta voisine de bar ne se cacherait pas en réalité une véritable dure à cuire.

Désirant découvrir la vérité sur la nature exacte de l’inconnue, tu daignes enfin la fixer et sans vaciller. Silencieuse, tu plonges ton regard violacé dans l’œil unique de l’étrangère alors que celle-ci s’était tournée vers toi. Tu parviens à y desceller une pointe d’audace que tu jugeais suffisante pour passer à l’action.

D’une traite, tu vides le verre que tu avais en main avant de le reposer sur le comptoir puis te relever. Avec assurance, tu avances ensuite vers la borgne puis, sans crier gare, tu lui donnes une claque et pas de moindre mais une assez violente pour faire vaciller quelqu'un de mal préparé.

>> Ouais ! Refais-lui le portrait Ya
>> La ferme !

Ton timbre froid avait suffi à faire taire l’homme trop enthousiaste alors que tu avais gardé le regard rivé sur la borgne exotique. Même les brouhahas d’excitation qui avaient commencés à se lever dans la salle - suite à ton action - s’étaient tus, plongeant ainsi l’établissement dans un silence plutôt pesant.

Tu armes le poing droit et l’abat sur la jeune femme.

Par ton acte on pourrait croire que tu cherchais à punir l’étrangère de son insolation mais, en vérité, tu essayais simplement de la forcer à se défende. Tu désirais savoir son niveau de combativité. Était-elle suffisamment forte pour t’offrir un affrontement exaltant ? Tu étais juste en quête de la réponse à cette question …

HRP:
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Narita Taka
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Jeu 16 Mai 2019 - 19:04
Mon verre de saké a la main, je me tournai sur la droite, en direction de la seule femme du bar, je plongeais mon oeil unique dans son regard alors que ma lèvre fendue continuait à saigner. Buvant une gorgée de saké, au goût fort et emprunt d'une saveur métallique dû au sang qui s'était mélangé à l'alcool, je regardai l'inconnu quitter son assise avec une assurance certaine. En moins de deux pas, celle-ci faisait face à moi. Que me voulait-elle ? La réponse fut aussi violente qu'inattendue: une gifle... Entendez par là, une claque bien violente, suffisamment violente pour faire rougir instantanément la moitié droite de mon visage et me faire perdre l'équilibre sur ma chaise, je ne chutai pas, mais de peu. Le verre emplit de saké vola en éclat a mes pieds. Une bouffée de douleur se répandit sur ma peau, suffisamment pour laisser monter un début de plaisir en moi. Deuxième claque en moins d'une quinzaine de minutes, il fallait vraiment que je note cette adresse; pour une masochiste telle que moi, c'était finalement le genre de lieu idéal, bien que dangereux... Alors qu'un silence de mort régnait désormais dans le bar, mon regard troublé par des larmes naissantes fixait mon "adversaire". Pas bien longtemps pour etre sincère puisqu'il ne fallut attendre que quelques secondes avant que son poing vint percuter avec éclat mon visage une nouvelle fois. Cette fois-ci ma vue s'obscurcit durant quelques secondes alors que je chutais en arrière et que mon crâne vint percuter le sol poussiéreux du bar. Ma gueule me faisait atrocement souffrir... Et j'adorai ça. Une vague de désirs et de plaisir m’envahis, je ne put faire autrement que de cambrer sous le bien-être que m'avait procuré cette violence. C'est chose monstrueuse que d'éprouver du plaisir à être ainsi traitée, les larmes me piquaient les yeux alors que j'étais toujours étalé comme une fleur bleue sur le sol.

Quoique ma tête me fît mal et que mes mâchoires étaient douloureuses, mes idées étaient parfaitement claires... J'avais l'habitude de souffrir... Mais j'en voulais plus... Je voulais jouir par les mains de cette inconnue ! Je devais la provoquer, l'inciter à continuer d’être ma tortionnaire. Je la regardai d'en bas, qui était-elle ? Une chose était sûr, elle était belle et savait procurer un plaisir interdit, je fixai son regard sévère tout en me redressant sur mes coudes. Puis, je m'agrippai au tabouret voisin afin d'aider à me redresser tout en professant :

"Vous êtes ce genre de femme que j'aime ! Je regrette juste le fait que vous reteniez vos coups... Si vous y mettez du cœur je prierai ma Déesse pour vous ! "

La main toujours agrippée au tabouret, agenouillée, la peau de mes genoux écorché par les bouts de verre éparpillé, je crachai le sang emmagasiné dans ma bouche a même le sol... Mon corps était encore parcouru de quelques spasmes de plaisir alors que je me relevais doucement, quittant le sol misérable de ce lieu avec un regard de désirs inassouvie ....
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Gentoku M. Yamiko
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Mer 22 Mai 2019 - 23:01
D'une main, tu attrapes la borgne exotique par les cheveux. Soupçonnant avoir affaire à un de ces personnes qui puisaient du plaisir dans la souffrance, tu te contentes de la fixer d'un regard complètement placide un moment alors que celle-ci venait de te réclamer de la frapper plus fort.

>> C'est une vraie cinglée celle-là !
>> Jette donc la dehors, Yamiko !
>> Oui, débarrasse-nous de cette pu

D’un geste vif de ta main libre, tu projettes un pieu métallique en direction des hommes qui parlaient bien trop pour ne rien dire à ton goût. Le projectile se fiche dans le mur sans blesser personne bien qu’ayant frôlé quelques-uns. Après un regard froid en direction des cibles que tu avais délibérément épargné car tu avais juste cherché à calmer définitivement leur ardeur, tu te concentres de nouveau sur la borgne que tu continuais de maintenir fermement par les cheveux. Tu fixes la jeune femme un moment avant de l’assommer par un coup de poing bien plus violent que le précèdent au niveau de la tempe.

Surpris par ton acte alors que la borgne, inconsciente, s’écroule sur le sol crasseux, le verre que Chikamaru était en train d’essuyer lui échappe des mains et se fracasse par terre. Aussitôt, le vieil homme se précipite vers toi et sans rien dire, il se baisse pour tâter les pouls de l’étalée.

>> Bon sang ! Ne me refais plus une frayeur pareille ! Lâches ensuite le gérant tout en se redressant et un regard noir fixé sur toi.
>> Tu la connais pour que tu t’inquiètes autant de son sort ? Demandes-tu dans un calme olympien.
>> Je ne veux juste pas de mort dans mon établissement ! … Je tolère ton excès de violence mais si tu veux tuer quelqu’un je te demanderai de le faire en dehors de mon bar !

Le timbre du vieil homme était empreint de colère ; lui qui habituellement était pourtant si calme.

>> … et c’est valable pour vous aussi ! Ajoutes Chikamaru tout en désignant l’ensemble des clients présents dans la salle.

Tu savais que Chikamaru pouvait se montrer très sévère mais jamais encore tu ne l’avais vu dans un tel état et pourtant, l’idée de t’excuser pour ta conduite outrancière ne t’effleurait même pas l’esprit. Au lieu de demander pardon auprès de cet homme dont tu tenais pourtant l’attachement envers toi, tu ramasses la borgne que tu portes tel un sac à patates avant de te diriger vers la sortie.

>> Où vas-tu comme ça ?
>> Je vais la ramener chez elle.
>> Tu sais où elle habite ?
>> Non.

Tout en parlant, tu poursuivais ton chemin sans même te retourner.

Ne sachant pas quoi dire face à ton comportement toujours aussi imprévisible, le vieil homme se contente de secouer la tête alors que tu disparaissais à l’extérieur avec un corps inerte sur une épaule. Chikalaru te laissait partir car il savait que tu allais revenir et alors il te réclamera le prix de ta boisson et celle de la borgne à ce moment-là.

Le gérant s'apprête à regagner sa place derrière le comptoir mais son regard se fixe sur le pieu qui était resté dans le mur. L'homme part alors arracher l’objet qu’il ramène ensuite avec lui derrière le comptoir afin de le garder comme preuve de la destruction du mur que tu allais devoir réparer. C’était la règle de la maison : qui casse remplace. Personne ne passait outre cette règle à défaut de se faire virer de l’établissement après avoir été démoli et dépouillé.

***

Une dizaine de minutes s’étaient écoulées lorsque la borgne revient à elle. Tu l’avais adossé contre un mur dans un coin à l’abri des regards.

>> Je te ramène chez toi ! Lâches-tu tel un ordre alors que la jeune femme émergeait à peine de son inconscience …
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