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2/03. La Veuve Verte [Victoire : Teikoku]

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Maître du jeu
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Sam 13 Avr 2019 - 12:56


Hayai Taishi avait été l’un des Iwajins qui avait empêché Iwagakure no Satô de trop suivre son allié du moment, Kumogakure no Satô, dans le massacre de l’investiture d’Araho Daiki il y a déjà des mois. Et il était à lui seul l’une des raisons qui avait fait qu’Iwagakure no Satô n’était pas considéré comme un véritable ennemi pour le nouveau Pays du Feu. Au contraire, cela avait peut-être dopé la haine qu’ils portaient aux Nuages…

Quoiqu’il en était, Hayai Taishi avait longtemps quitté Iwa – son village de prédilection – pour servir son pays. Que ce soit via son organisation passée ou des missions comme l’encadrement de l’Appel International : le surnom de l’Éclair Vert était connu chez les Hijins et c’était tout naturellement qu’il était l’un des Capitaines de cette offensive.

Même s’il avait été secrètement missionné par la Roche pour servir de passerelle et source de connaissances vis-à-vis de Hi no Kuni, l’Hijin n’aurait peut-être pas imaginé devoir aller jusqu’à attaquer un village. Mais ce n’était que Kumo et non le village auquel il avait prêté serment qu’il se devait de conquérir.

Et puis il serait épaulé par une alliée de choix…


Voici les règles et indications à suivre :
  • Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 36h pour répondre.

  • Vous pourrez demander jusqu'à deux délais de 12h durant tout l'événement.

  • En cas de non-respect des délais, votre tour sera sauté une première fois. Si cela se reproduit durant l'événement, vous serez exclu et subirez une pénalité d'XP.

  • Seules les techniques validées avant le lundi 15 avril pourront être utilisées durant l'Event.

  • Respectez les règles présentes dans notre Système de combat.

Règle(s) spéciale(s) pour ce groupe :
  • Les Kumojins devront se placer eux-mêmes dans les groupes pour défendre leur village. Il faudra pour cela poster dans un sujet de placement qui sortira une fois les groupes tous postés.

  • Ce groupe se déroule aux remparts du village, à gauche de l'Arche Grise (d'un point de vue extérieur). La guerre fait rage autour de vous.

Ordre de post :
  • Raytōku Kirā

  • Hayai Taishi

  • Sentetsu Chiaki

  • Nozomi Ryû

  • Suzuri Takara

Bon RP à toutes et à tous !
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Raytōku Kirā
Raytōku Kirā

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Dim 14 Avr 2019 - 16:38

La veuve verte.


Des yeux irisés, luisant avec malice dans la pénombre d’une végétation encore endormie. Le rassemblement s’était fait dans le silence, intensifiant toute la gravité de la situation. Une armée naissante, des rangs alignés de soldats nés, ou reconvertis. Les prunelles brûlaient à l’unisson devant la silhouette de votre nouvel élu. Si son prédécesseur avait été un tyran asphyxié par ses propres convoitises, Daiki, lui, avait marqué avec distinction son titre. De Seigneur à Empereur, de celui qui regarde de loin à celui qui portera lui-même les messages armés.

Depuis des mois, Yugure se transformait à l’abri des regards indiscrets, arborant de nouvelles bâtisses, de nouveaux blasons. Le sang avait un étrange lien de parenté avec le renouveau naissant d’Hi. Pays brisé depuis des siècles par les guerres civiles, puis achevé par l’arrogance des envoyés voisins. Battu, jugé, méprisé. Hi était un vaste terrain de discorde dont riait les autres Seigneurs.

Aujourd’hui, l’élu avait parlé, et sa colère s’était transformée en une épée prête à trancher toutes les injustices vécues. Les silhouettes écoutaient avec une attention particulière : L’Empereur avait ce don de rassurer et de convaincre. Vous aviez depuis toujours des droits confisqués par des tourments internes et externes. Les autres villages cachés avaient été des intervenants décisifs dans l’actualité Hijine sans pour autant en avoir la légitimité. Des vies arrachées, des terres brulées, loin de leurs cités de confort ou ils s’adonnaient à la morale globale.

Tu en avais eu assez d’entendre les autres parler à ta place. Les mutilés avaient besoin d’être écoutés ; Et seule une revanche méritée pouvait acter de votre renaissance. Une centaine d’hommes et femmes, pour un combat symbolique.

Nous existons. Notre volonté est intacte.

Ultime discours, des bras levés, des cœurs explosifs. Les sentiments se mélangeaient en hybrides prêts à foncer vers la mort ou la victoire. Le tien accourait vers la salvation. Votre seule issue était de marquer de votre souffle vos démons d’antan.

L’armée se disloque, intervient sur plusieurs points. Ton épaule frôle alors celle d’un allié improvisé, qui pourrait tout aussi bien ne pas l’être.

- L'éclair vert ?

Il était réputé pour ses actions au sein d’Hi, mais tout autant pour sa fidélité à l’un des villages cachés. Ton regard est dur et sans tabou, tu le jauges comme un animal curieux qui n’avait jamais su choisir.

- Ni ami, ni ennemi, mais les deux à la fois

Curieuse remarque pour se présenter, mais tu n’avais pas le temps ni l’envie de juger jusqu’où l’Iwajin ( ?) serait capable d’aller afin de montrer sa fidélité auprès d’Hi.

Alors que les premières entailles s’entrechoquaient autour, tu slalomes parmi les ombres, dansant avec leurs coups avec une aisance certaine. Tu n’étais pas intéressée par la vermine, elle n’avait aucun goût. Se dressèrent enfin trois identités dont les bandeaux et tenues parlaient d’eux même, des soldats plus aguerris. Le digne met que tu attendais. L’Arche grise serait bientôt repeinte d’une couleur qui vous était propre. La Conquête commençait.


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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Dim 14 Avr 2019 - 20:33
** Mais qu’es-ce que tu fiches ici Taishi… **

L’Hayai observait la scène. Kumo. Cela faisait un bon moment. Taishi avait toujours indirectement aimé la position géographique de ce village. Les Kumojins étaient un peuple habile de ses mains et dur à l’ouvrage, deux traits qu’il appréciait également. Leurs kunais et shurikens étaient les mieux forgés du continent, et Taishi les préféraient de loin à ceux fabriqués à Iwa ou ailleurs. La qualité était sans rival. Kumo, c’était aussi un climat agréable et une population moins mercantile, davantage artisane. Les bars étaient nombreux, les rues pas trop bondées.

La dernière fois qu’il avait été ici, il était un diplomate pour le compte d’Iwa, cherchant à sécuriser une alliance plus formelle avec le village de la foudre, et en apprendre davantage sur son fonctionnement. L’Hayai avait fait plusieurs rencontres à l’époque, pour la plupart positives. Et il avait toujours cultivé le désir d’y retourner un jour.

Mais certainement pas de cette manière, même si au final le choix n’était pas présent pour lui. Soupirant encore davantage alors que l’armée rassemblée par Araho Daiki s’était fragmentée pour mieux attaquer Kumo et liquider ses défenseurs le plus rapidement possible. Tomoe, son improvisée professeure, était quelque part dans la foule, probablement bien plus enthousiaste qu’il ne l’était. Elle avait intérêt à survivre, celle-là ; son enseignement était incomplet.

Son regard se déposa sur ses avant-bras, dissimulés sous les manches de son éternel manteau verdâtre. Il n’était toujours pas capable de vraiment utiliser les talents de son héritage découvert depuis peu. Mais au moins, ce don n’allait plus risquer de le tuer, du moins pour le moment. À vrai dire, Taishi se remettait à peine de la catastrophe avortée, et ne se sentait pas en pleine forme. Il n’avait pas essayé d’utiliser des jutsus affinitaires depuis, et n’était pas convaincu qu’ils fonctionneraient correctement.

Une femme s’était positionnée à côté de lui, et l’interpella par son surnom. L’Hayai rajusta le masque Tengu sur sa figure, mal à l’aise devant l’impression dégagée par la kunoichi. Daiki avait un don pour le recrutement, fallait le dire.

« Je pourrais dire la même chose de toi. T’as un nom ou je t'en invente un ? »

Était-elle pour l’Empereur, ou pour la volonté du Feu ? Il était ici pour Hi, pas pour Daiki. Pour ultimement protéger son peuple, et honorer son engagement envers Tomoe. Pas pour tuer inutilement. Les deux alliés de fortune firent leur chemin entre les shinobis qui combattaient, Taishi évitant prestement quelques projectiles perdus dans la foulée de la guerre qui faisait rage.

Ils n’allaient pas progresser longtemps avant d’atteindre une réelle opposition, à proximité des remparts du village caché. Les yeux de Taishi défilèrent sur les murailles du village caché avant de se poser sur pas moins de trois adversaires. L’Éclair Vert du pays du feu soupira silencieusement sous son masque. Il n’allait pas les insulter en leur offrant de se rendre. Kumo était un pays fier qui ne baisserait jamais les armes. Taishi pouvait respecter ça. Un léger éclat verdâtre secoua ses traits pendant un court instant, le faisant considérer le Kunai dans sa main avant de le laisser tomber sur le sol, le plantant solidement avec le pied.

Il rejoignit la femme dont il ignorait tout des capacités. Ils échangèrent un regard et l’Hayai lui indiqua le shuriken qu’il avait pris dans sa main, l’Hijin déposant ensuite l’objet métallique dans l’une des grandes poches des vêtements de la femme.

Son regard masqué se reporta vers ses adversaires. L’idée de combattre pour Daiki lui retournait l’estomac. Mais c’était sa seule chance de protéger Hi. Le serpent était trop imposant. Il avait besoin de se rapprocher de la tête… Un autre kunai tourna dans sa main et il prit la posture de combat qui caractérisait l’Éclair Vert.

** Pardonne moi, Kumo. Nos destins ont pris un bien étrange chemin. **



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Sentetsu Chiaki
Sentetsu Chiaki

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Lun 15 Avr 2019 - 14:03

La Veuve verte.


Sonne le glas mortuaire pour tous ceux qui s’approchent. Chiaki l’avait sentie. Cette menace naissante, cet appel de son village, ce hurlement dans son cœur qui la poussait à retourner sur ses terres. Personne n’aurait pu lui faire changer d’avis et, étonnamment, c’était une bonne chose. Accompagnée de son fidèle allié de toujours, Ryû, la voilà sur un champ de bataille des plus amers. La rage au ventre, la peine dans le cœur, la brune regarde tout ce qui les entoure. Ils sont à leurs portes. Hi no Kuni. Ce pays qui a tant souffert des actes de ses prédécesseurs, de celle qui, encore aujourd’hui, gouverne le village d’une main de fer. Chiaki a envie de cracher, de laisser sur le sol les marques de sa colère. Pourtant, si la poigne féroce de Metaru Reiko n’est pas celle que la Sentetsu veut voir au pouvoir, si ses actes sont répréhensibles et que la chirurgienne considère que cette femme n’est pas la meilleure pour se trouver sur le trône des nuages … Elle n’a pas le choix d’agir. Parce que sous le trône, il y a les civils, les villageois. Ceux qui n’ont jamais demandé à se trouver là. Ceux qui n’ont jamais été avantagés, mais qui, aujourd’hui, seront victimes des erreurs de leurs chefs. Chiaki soupire. Ses prunelles se déposent d’abord sur Ryû, puis sur la jeune femme qui les suit. Une blonde, que la Chûnin ne connaît que de nom. Qu’adviendra-t-il de tous ces gens ?

« Donnez tout ce que vous avez. »

Chiaki mène ses compagnons d’une poigne féroce. La chirurgienne contre le monde. Contre quiconque se dressera pour percer les nuages. Reiko, pas Reiko, erreur, pas erreur, il faut sauver un maximum de personnes. Peu importe ce qui arrive. La Sentetsu progresse, progresse, jusqu’à discerner deux silhouettes dans le chaos ambiant. Une femme et un homme. Ni l’un ni l’autre ne met la puce à l’oreille de la chirurgienne, qui ne voit en eux que des menaces. La brune dépose une œillade protectrice sur ses deux compagnons. Hors de question de les laisser périr. Hors de question de laisser une chance à ces deux êtres inconnus.

« Ne vous laissez pas abattre et, quoi qu’il arrive, souvenez-vous que ces gens ne sont pas nos amis. »

Pas d’alliance possible, pas de coalition. Chiaki constate avec regret que ce terrain sera le spectacle d’une bagarre effrénée, à en perdre haleine. Pas de retour en arrière, pas d’amélioration possible. La guerre ne pardonne pas. Et la guerre, jamais n’a donné d’opportunité de reddition. La liberté ou la mort, l’étendard levé de la Chûnin. Elle soupire et compose des mudras, créant ainsi trois clones à ses côtés. Ils ne savent pas à quoi s’attendre, mais ne peuvent pas attendre les bras croisés. Arrivée à leur hauteur, Chiaki sourit, une mimique triste qui assombrit son visage plus qu’elle ne l’éclaire.

« Pour toutes vos pertes, je m’excuse. En mon nom et celui de nombreux compatriotes qui n’ont jamais toléré le génocide Hijin. »

Un soupir presque inaudible. L’homme est en posture de combat. Ils ne lâcheront rien, eux non plus.

« Néanmoins, je ne peux pas vous laisser aller plus loin avec des intentions assassines … »

La liberté ou la mort. La protection des nuages au prix de sa propre vie s’il le faut. Chiaki fronce les sourcils et reste au-devant de la bagarre. Ryû doit le savoir : cette femme ne se laisse jamais entraîner à l’arrière d’un combat, jamais. S’il faut prendre les coups, alors elle se jettera dans la bataille corps et âme, quitte à tout perdre. Les quatre femmes se mettent toutes en posture de combat.

Sur un tel terrain, pas de meilleur, pas de pire. Seulement une démonstration de violence inutile, qui pourra coûter bien trop cher pour ce qu’elle apportera … Mais il n’y a plus d’échappatoire. Sur la scène de la haine, la liberté ou la mort se joue au prix des vies humaines.

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Nozomi Ryû
Nozomi Ryû

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Lun 15 Avr 2019 - 20:38
Le feu, la terreur, les morts... L'invasion. Le chaos était total, la peur était palpable, et Ryû n'aimait pas ça... Bien sûr, déjà, il était en route vers l'arche grise pour arrêter les assaillants, aux côtés d'une équipe à moitié improvisée, composée de Chiaki et d'une femme d'âge mûr, pour ne pas laisser les innocents mourir... Dans sa tête, le Nozomi pensait à Yokka, qui devait adorer tout ce qu'il se passait ici... Mais aucun bruit, comme depuis cette fameuse nuit. Hatsu se sentait presque seul, car les deux autres ne parlaient que peu, l'un pour cracher son venin, l'autre pour donner des conseils grandement influencés par une haine latente... Enfin, une phrase était sortie de la bouche du colérique, assez véridique... Ce n'est pas bon, tout ça... La haine engendrée par Reiko a engendré plus de haine, qui s'est accumulée, et voici le retour du karma qui vient frapper à nos portes. Si nous échouons, les survivants, que feront-ils ? Ils chercheront à se venger... C'est un cycle sans fin. Et ce cycle, un seul moyen de l'arrêter : vaincre. Si les Kumojin repoussaient l'envahisseur, peut-être que cela les pousserait à reconsidérer leur position ? Non, impossible, la haine de leur chef était trop grande pour être arrêtée ici, et même s'il mourait, combien parmi les siens voudraient reprendre le flambeau ? Le passé finit toujours par revenir... Fort, et avec violence. Chiaki donna des consignes, des encouragements, elle était forte et sa seule présence pouvait rassurer le Chûnin, mais il devait aussi la protéger.

Le trio arriva assez vite face à des ennemis, assez facilement repérables de par leur attitude désinvolte. Les autres personnes, innocentes, couraient pour leur vie. La cheffe du petit groupe prit les devants, s'adressant à l'adversité, commençant par utiliser un jutsu... De clonage. Elle n'était pas sa moitié pour rien. Le bleu en fit de même, créant trois clones de terre à ses côtés. Il glissa un mot à ses deux alliées avant de prendre une légère distance, suffisante pour que son groupe de clone et lui même n'entrainent pas ses camarades dans une éventuelle technique de zone, mais assez proche pour que ses propos conservent une cohérence...

"Je vous protégerai autant que possible, et je me charge de les entraver..."

Une information transmise, inaudible par les autres, bien sûr, mais qui avait son importance. Un combat monumental s'annonçait, contre ces deux personnes qui n'avaient pas l'air d'être des débutants. Oh, ça, ils allaient vite savoir s'ils étaient faibles ou non... Même très vite.



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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Mar 16 Avr 2019 - 1:08



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    Tu m'as dépeinte comme égoïste, insensible.
    Tu m'as dit que ma philosophie n'était que contradiction ; au pire trompeuse et au mieux utopiste.
    Tu m'as soutenu que tes actes se légitimaient, pour un monde meilleur, pour la protection de Kumogakure.
    Alors, notre amitié formait une bien fragile barrière quand ta colère et tes convictions se heurtaient à mon intransigeance.
    Aujourd'hui pourtant, le cœur même de notre conversation bat encore, Shuuhei - Et je suis là, avec ma seule philosophie comme bouclier, pour accueillir les conséquences d'un monde shinobi où les vaines émotivités et les belliqueuses entreprises sont clamées comme des points finaux face à toutes questions fondamentales.
    Mais toi, ami, où es-tu donc ?


Ce qui devait arriver arriva. Un tapis de braise se changeait en flammes, qui elles-mêmes gagnaient les nuages.
La réintégration de la trentenaire dans les rangs kumojins datait de quelques mois, et voilà qu'elle se retrouvait déjà à devoir mettre sa vie sur le tapis aux côtés de patriotes, de mercenaires, et d’assoiffés de sang. Impossible pour elle de demeurer observatrice cette fois-ci. Le clan Suzuri lui-même se voyait menacé et s'était naturellement mobilisé, du moins pour ceux qui détenaient une fibre propice à l'usage du chakra.

Takara s'était donc liée au commandement de deux Chunins, assurément plus entreprenants et rodés en ce qui concernait la suite des opérations. L'avertissement de la Sentetsu ne pesait cependant pas lourd dans la balance à ses yeux - Des amis ? Certes non, mais dans un cadre dépassant cette imminente confrontation, ils n'étaient pas plus étrangers que bien des kumojins. Dans ce fatras imminent, il n'y avait de toute manière plus vraiment de personnalité à part entière. Seulement une massive énergie fraîchement amorcée. Une énergie brusque qui à l'instar des autres causerait bien des désastres si on lui laissait libre expression.
Ceux qui l'avaient provoqué cautionnaient donc les dommages collatéraux, les conséquences.
Spirale...

La Suzuri acquiesçait sans un mot puis rabattait sur son visage le masque guerrier.
Loin d'être sur son terrain de prédilection, elle avait finalement choisie de se mêler au monde shinobi et ne reculerait donc pas maintenant. Alors que Chiaki partait aux devants des figures adverses, la trentenaire jouait de ses encres, et bientôt celles-ci se muaient tout le long de sa silhouette. Les coloris se fondaient aux teintes environnantes, se rectifiant en continu jusqu'à donner l'illusion de l'invisibilité. Elle restait donc en retrait, se hâtant vers la droite en scrutant l'évolution de la scène.

Peu d'espoir pour le dialogue.
Toute cette énergie avait été redirigée sur Kumogakure, et ne saurait être canalisée sans avoir d'abord explosé.

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Raytōku Kirā
Raytōku Kirā

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Mer 17 Avr 2019 - 10:49

La veuve verte.

L’Éclair Vert s’amusa à retourner tes propos, t’arrachant un maigre rictus. Il était lucide sur la situation, même si un détail semblait lui échapper.

- On se connait déjà, Éclair Vert.

Ta paume fait alors voler la cape qui recouvrait ta silhouette jusqu’aux épaules, dévoilant alors un secret qui pouvait faire remonter certaines suppositions. Un bras mutilé, tranché à vif un peu au-dessus de l’endroit ou devait se trouver le coude, témoin d’une précédente bataille. Pas n’importe laquelle. Celle ou des Kages enragés avaient commencé le massacre qui serait aujourd’hui perpétué.

L’Eclair Vert était là aussi. Et même si son regard ne pouvait pas reconnaître toute chose, tu te souvenais de lui comme le dernier jour de ton ancienne vie. Une vie de simplicité et de dévotion, tentant tant bien que mal de protéger les siens contre le courroux des ninjas les plus puissants des contrées externes. Du sang couleur Hi. La naissance des mutilés, qui réclamaient désormais vengeance.

Daiki vous avait simplement ouvert la porte aux rêves de grandeurs, là ou vous vous renfermiez jadis dans la complainte. Qu’aviez-vous à perdre ? Plus rien. Parce qu’ils avaient, t’avaient tout pris. Famille comme raison, te déracinant petit à petit d’un monde aplati par leurs soins. Votre Empereur vous avait réapprit à croire en vous, à voir un horizon vallonné, à ne plus le craindre. Le fléau d’un passé paralysé était sur le point de se terminer et vous feriez honneur à une volonté bafouée.

Le mirage des souvenirs s’efface enfin au profit de nombreuses silhouettes, prêtes à se salir les mains pour protéger leurs terres. Un sentiment familier, en quelque sorte, même si cette fois-ci les rôles étaient inversés. Cette venue coupe court à toute forme de présentation avec ton acolyte éphémère, ton nom resterait le même mystère qu’il avait été lors de l’éclatement du Shoshikidan. Qui se préoccupait des pions après tout ? Seul ton but avait une valeur, le reste n’était que du détail.

Des clones et encore des clones, un petit jeu de cache-cache. Qui est le vrai, qui est le faux. Qui fera quoi, et quand ? S’ils voulaient démultiplier leurs chances de vous acculer, tu n’avais qu’à répondre à leur hauteur d’engagement. Ton dos frémit alors, pas de peur, mais d’un sentiment qui semblait se matérialiser littéralement. Les tissus s’écartent, grandissent, gigotent. D’un coup, six protubérances naissent au niveau de ses omoplates, vous présentant alors une sorte d’hybride chimérique doté de bras supplémentaires. Aux grands maux les grands moyens, tu te mets à tournoyer sur toi-même, faisant naître au creux de tes multiples mains des pelotes soyeuses regorgeant d’énergie brute.

La danse est lancée, les sept projectiles partent tous vers leurs cibles dans une trajectoire courbée et arrondie.

Spoiler:





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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Mer 17 Avr 2019 - 17:55
Le regard de Taishi s’interrompit sur son alliée de fortune, mais il resta silencieux. Une survivante du Massacre de Yugure ? À l’époque, il n’était qu’un chuunin. Il avait vu la scène sans vraiment pouvoir faire autre chose que d’intervenir selon les ordres de son Kage et sensei, Borukan Akimoto. Ce jour-là, il avait vu Kumo massacrer sans hésitation des civils et des soldats hijins sans la moindre hésitation, à la demande du Raikage Metaru Shuuhei. C’était ce jour-là que Taishi était devenu l’Éclair Vert, mais c’était en sauvant son maitre et d’autres shinobis d’Iwa, pas en protégeant son propre peuple. Ce surnom était un rappel constant de ceux qu’il avait laissé à la mort aux mains de Kumo ou de l’homme au chapeau et Araho Daiki et sa colère.

La femme la plus en avant s’était avancé et l’hijin masqué retourna son attention vers elle, écoutant ses mots avec attention. Elle encourageait ses acolytes, présentait des excuses. L’Hayai serra les dents. C’était sans doute une bonne sensei, ce serait les mots qu’il aurait employé lui-même. Cette désagréable impression d’être dans le mauvais camp le saisissait. La douleur du peuple de Hi ne lui était pas étrangère, mais le nindo de Taishi était dans la sauvegarde de son pays, et pas son expansion au dépit des autres. Ce cycle de haine ne cesserait jamais ainsi.

Mais il avait ses propres raisons d’être là, et il ne pouvait pas reculer, pas sans combattre. Alors son regard resta sur la brune, et il hocha de la tête simplement. Ils avaient tous leurs raisons. Le temps n’était plus aux mots. Ou presque… Son doigt glissa sur son kunai et il plaqua sa main contre son manteau.

« Des kumojins ? Depuis quand on s’attaque à Kumo ? »

Il soupira devant les mots du grand dindon sur son épaule.

« … C’est compliqué….Évite les attaques mortelles. »

Glouba hocha de son casque, prenant les deux shurikens que Taishi lui tendait pour les cacher dans les larges plumes de ses ailes. Taishi remarqua qu’il n’y avait plus que deux adversaires alors qu’il avait semblé y en avoir une troisième auparavant. Peu de chance qu’elle soit en fuite, mais Taishi décida de ne pas chercher plus loin pour le moment.

Des projectiles commencèrent à fuser de la part de la femme mais Taishi resta en place, sortant deux autres shurikens. Deux clones se formèrent autour de ceux-ci. Taishi fouilla dans les poches de son manteau pour donner un sac à l’un, et un kunai à l’autre. Les clones hochèrent de la tête avant de bondir, un à gauche et l’autre à droite, cherchant à se rapprocher des deux femmes ennemies. L’Hayai observa la courbe des projectiles ; ils visaient manifestement les clones employés par leurs adversaires, selon son expérience. C’était une bonne stratégie en tant que tel.

Les projectiles de la femme allaient s’écraser et il fit signe à Glouba qui fit un gobble-gobble avant de prendre une des grandes plumes de son croupion pour la projeter sur la femme et son groupe, s’ajustant avec le déplacement éventuel. La cible visée était l’originale. Taishi de son côté fit tourner le kunai dans sa main avant de le projeter d’un geste sec, l’envoyant avec force vers la première femme et son groupe, de l’autre côté. Encore une fois, choisissant l’original. Le regard de Taishi se posa sur son alliée aux multiples bras et il posa la main sur son épaule sans rien ajouter.

« Kumo… »


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Sentetsu Chiaki
Sentetsu Chiaki

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Mer 17 Avr 2019 - 20:10

La Veuve verte.


Des bras ? Chiaki arque un sourcil et regarde la femme qui leur fait face. Cette femme n’est définitivement pas humaine. Il y a quelque chose qui cloche. Une anomalie physique, qui éveille l’instinct scientifique de la chirurgienne. Cette femme, s’ils parviennent à l’atteindre et la vaincre, pourrait être un merveilleux sujet d’étude. Ses pattes, ses techniques … Tout en elle suscite l’intérêt de la Chûnin au plus haut degré. Elle garde un œil sur elle, quoi qu’il arrive. Enfin, dans la situation actuelle, la Sentetsu est contrainte à cette attention toute particulière. Dans la foulée de la création de bras – ou pattes, ou choses –, des projectiles partent à pleine vitesse dans leur direction. Accompagnés de près par des kunais, Chiaki se doit de réagir pour ne pas subir le premier impact. Concentrée, la brune se déporte en arrière d’un mouvement rapide, qui lui permet d’esquiver les deux capacités qui s’abattent sur elle. Se protéger est une chose, néanmoins ses trois clones ont subi les attaques dans leur direction de plein fouet, disparaissant sur le coup.

Désormais à distance, la brune décide de ne pas se laisser abattre. Elle compose des premiers mudras et pose ses mains au sol. Rapidement, un tremblement se fait ressentir et le sol se fissure. Au fur et à mesure, la terre s’écarte et le séisme laisse place à une large crevasse pensée pour engloutir ses adversaires. Au fond, Chiaki ne veut pas de cette bagarre. Elle ne veut pas de cette guerre. La violence pour la violence, pour elle, n’a aucun sens. Tuer des gens n’a jamais été un plaisir, aujourd’hui n’est pas un jour qui fera mentir cette réalité. Pourtant, la guerre, ce n’est pas un seul camp qui écrase les autres. Ce sont des âmes, d’accord ou non, qui se lancent dans une bataille acharnée pour la survie. Et là … Un camp comme l’autre se trouve dans cette situation. Pas de vainqueur, pas de vaincu, juste des êtres vivants qui ont bravé la mort.

Chiaki inspire profondément et, à la suite directe de sa première offensive, la brune compose de nouveaux mudras. Sa cible ? La bestiole, au loin. Une sorte de marteau de terre naît au-dessus de la tête de son adversaire et vient s’abattre sur elle. En plus du séisme, peut-être que la Sentetsu parviendra à obtenir quelque chose de cette offensive … L’objectif est de faire un maximum de dégâts, le plus vite possible, sans pour autant céder à la pression qui pèse sur les épaules. Agir prestement et efficacement. Chiaki soupire. Elle ne sait pas de quoi leurs lendemains seront faits, tout lui semble si incertain désormais … Mais il ne faut jamais cesser d’y croire. Parce que, cette fois, ce n’est pas uniquement son destin qu’elle tient entre ses mains …

Non, cette fois, ils tiennent le destin de tout un village. Et c’est quand même beaucoup moins facile, d’un coup.

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Nozomi Ryû
Nozomi Ryû

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Mer 17 Avr 2019 - 22:19
Les envahisseurs avaient donc lancé les hostilités. Même si les Kumojin ne comptaient pas spécialement négocier quoi que ce soit, cela facilitait à tâche aux défenseurs. Ryû avait ses clones, Chiaki également, et la vieille Suzuri avait disparu, littéralement. Pas une fuite, ou peut-être que si ? De toute évidence, elle n'était plus atteignable par les attaques ennemis, ce qui signifiait que le Nozomi pourrait se concentrer sur sa défense et celle de la brune pour le moment. Les attaques étaient nombreuses, à commencer par ... tout un attirail de projectiles étranges, sept pour être exact, lancés en direction de la totalité des clones et de la vraie Chiaki. Cette attaque était rapide, et même si la Sentetsu sembla s'en sortir à titre personnel, ce ne fût pas le cas des doublures du jeune homme. Enfin, ils auraient probablement pu faire quelque chose, mais gâcher du chakra pour ça n'était pas nécessaire. Par contre, le second visa le bleu directement, et ce dernier ne pouvait pas ne rien faire. Il effectua un mudra et posa ses mains au sol, duquel émergea un mur fébrile, mais assez robuste pour contrer une plume de dindon, non ?



Mais ce n'était pas fini, le combat ne faisait au contraire que commencer. la partie du corps de l'animal se heurta, fissurant tout de même la défense, qui s'effondra après avoir réalisé son travail. Hatsu recula d'un bon mètre, et effectua à nouveau des mudras, tandis que la technique surpuissante de sa Sensei frappait le terrain... Il la connaissait bien pour l'avoir subie, et il y avait peu de possibilités pour en réchapper, donc ces deux intrus allaient avoir quelques difficultés à s'en tirer sans dégâts. Quoi qu'il en soit, il valait mieux ne pas leur laisser l'opportunité de le faire. L'autre technique de la brune visait indéniablement la femme, alors autant ne pas donner de chances à l'homme de l'aider, ou de pouvoir ne pas être happé facilement. Ryû effectua des mudras, puis posa de nouveau les mains au sol. La terre, des deux côtés de son ennemi, se retrouva surélevée, puis se resserra d'un coup sur lui. Entre la terre qui se dérobait et celle qui allait l’aplatir, il n'avait pas beaucoup d'options pour se protéger... En fait, il ne pouvait juste pas se protéger, à première vue... Mais ses capacités n'étaient pas connues de Ryû et de son équipe, alors il pouvait aussi bien cacher un atout dans sa manche...




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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Jeu 18 Avr 2019 - 0:11


Ses alliés ne lésinaient pas...
Derrière son voile indétectable, Takara abandonnait toute idée de s'aventurer aux devants des adversaires en présence, ou même de les contourner. Puisque la scène actuelle démontrait bien à quelle vitesse elle aurait pu dores et déjà finir sous les décombres si la prudence ne l'avait point retenue. Non pas qu'elle ne doutait pas que ce genre de choses se produiraient, seulement, il y avait toujours un fossé entre l'anticipation et la vision concrète.
L'action démarrait à peine. Elle ne s'était pas concertée avec les meneurs de son groupe et n'en aurait pas besoin ; observatrice et adaptative, elle trouverait en son temps et par ses propres chemins le moyen de tirer son épingle du jeu. Un jeu macabre. Un jeu qu'elle répudiait de tout son être.

Tout en maintenant distance et invisibilité, la trentenaire composait quelques mudras pour préparer de nouvelles encres tout aussi subtiles que celles qui la recouvraient actuellement. Contrairement aux missions d'infiltration, il y avait peu de chance ici qu'un de leurs ennemis use d'une détection poussée pour percer à jour la source de chakra qu'elle mettait à contribution ; plus maintenant, pas au milieu de tout ce chaos généré par les offensives Doton. Par ailleurs, heureusement que ces dernières s'étaient exprimées maintenant et pas plus tard, car cela aurait assurément pu contrarier ses plans.

Ni une ni deux, des sceaux s'ouvraient de part en part de son châle, déversant des flots d'encre tout aussi imperceptible. A mesure de l'écoulement, leur propriétaire amenait la substance à s'étaler sur le terrain, se mêlant sous les pieds des kumojins jusqu'à la terre moite et bientôt boueuse soulevée quelques instants plus tôt par leurs soins. Et cela continuait, et continuerait encore.
Aucune raison de se déplacer, si ce n'est corriger ponctuellement les lignes de séparation avec ses ennemis ou ses amis.
Elle demeurerait loin du tumulte, encore. Pas avant que ce terrain soit d'avantage à son goût.





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Dernière édition par Suzuri Takara le Sam 20 Avr 2019 - 16:47, édité 1 fois
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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Jeu 18 Avr 2019 - 18:38
La main toujours sur l’épaule de la femme, Taishi commença à sentir le sol trembler. Quelque chose se préparait. Il rangea le kunai dans son autre main, puis jeta un œil vers la femme alors que le séisme prenait en intensité…

« Tu sais qui je suis, alors tu sais ce qui va arriver. Je prends la gauche. Glouba, manœuvre 3.»

Un immense amas de terre et de pierre prenant la forme d’un marteau se soulevait pour les écraser, d’ailleurs, alors que le sol commençait à s’affaisser sous la crevasse qui se créait grâce au jutsu définitivement ennemi. Quelle puissance… Rien de moins de la part de Kumojins, supposa Taishi, pris malgré lui d’une certaine admiration. Des grondements sur ses flancs l’informa que si ce n’était pas assez, d’immenses blocs de pierres se soulevaient sur leurs côtés, s’apprêtant à les écraser comme… Comme un objet plat, quoi. Le sol se dérobait sous leurs pieds, le ciel se couvrait sous les ombres du grand marteau rocheux, son champ de vision devenait de plus en plus étroit. Taishi expira en relevant les yeux, concentrant son chakra. Il y eut eu un léger éclat de lumière verte, presque imperceptible…

Le marteau frappa, le sol céda et les blocs s’écrasèrent l’un sur l’autre dans un choc gigantesque qui fit trembler le paysage sous le coup. Non loin de là, le premier clone de Taishi perdait pied et dans un ultime effort, lança le sac qu’il avait dans ses mains avant de rester coincé entre deux fractures du sol, explosant en répandant des kunais un peu partout. Le sac s’ouvrit dans les airs, faisant tomber une grande quantité de makibishis, ces étoiles métalliques visant à empêcher de marcher dans une zone. Les outils ninjas se répandirent sur le terrain, plus ou moins en face des kumojines, près de la nouvelle crevasse – pas d’hésitation à endommager son propre coin de pays, au dirait. Le deuxième clone agit plus ou moins de la même manière, lançant son shuriken vers le ciel avant de finir lui aussi prisonnier, jetant une nouvelle salve de kunai sur le terrain.




Mais l’Éclair Vert, lui, venait de refermer sa main sur un kunai. Le même lancé quelques instants auparavant vers la femme en chef, à gauche. Elle s’était déplacée sur une courte distance, mais le kunai avait continué son chemin, et maintenant c’était Taishi, Glouba mais également l’étrange Hijine qui était à courte distance d’elle.

Le dindon casqué ne perdit pas le moindre instant, descendant de son épaule en projetant une volée de plumes de son croupion et l’un des projectiles cachés sous ses ailes pour les laisser tomber en direction de la femme, sur le sol, joignant ensuite ses mains-plumes absurdement séduisantes. Un sceau éclaira le sol pendant une fraction de moment avant que de larges et multiples chaines saisissent les projectiles, comme des serpents qui retrouvent leur tête, avant de se mettre à tourner autour de la femme pour l’immobiliser complètement dans un geste ininterrompu.

« グルバジャイル| GLOUBABDSM »


Taishi n’allait pas attendre de voir si la technique allait fonctionner, bondissant vers l’avant avec le kunai relevé. Il n’était pas aussi près qu’il l’aurait espéré, mais espérait avoir l’effet de surprise, au moins. Son regard croisa cela de la femme. Il serra les dents. Comment pouvait-il faire une chose pareille… Ça allait contre tous ses principes.

Il se mit à frapper du kunai dans un enchainement de coups multiples, visant à éviter les points vitaux, ce qu’un œil averti aurait probablement pu remarquer. Sitôt le dernier coup asséné, il poussa sur ses jambes pour bondir, faisant tourner le kunai dans ses mains avant de le lancer vers son adversaire. Le couteau avait tout d’une apparence normale, mais il était en réalité chargé d’une immense dose d’électricité. À l’impact, une petite explosion électrique localisée allait surgir.

Il fit quelques pas en arrière dès son atterrissage, rejoignant le chasseur de prime dindon, mettant un genou au sol en appuyant sa main contre le majestueux plumage de l’oiseau obèse. L’homme masqué releva les yeux.

« …Quel est ton nom, Kumojine ? »


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Raytōku Kirā
Raytōku Kirā

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Sam 20 Avr 2019 - 3:53

La veuve verte.


La main qui se faufile discrètement sur ton épaule ne t'étonne pas ; Il avait osé toucher une créature qui d'ordinaire effrayait au premier regard. Son intervention était légitime, tu connaissais ses capacités, pour les avoir vues à l’œuvre lors de avènement du Shoshikidan. Un jour illustre qui avait marqué à jamais le pays, et qui scellerait aujourd'hui le destin de deux contrées voisines.

Tout s'enchaîne alors si vite que le monde semble presque se briser de lui même. Plus qu'une impression, la terre sous vos pieds s'était mise à bouger, à gronder comme une bête avare et grincheuse. Une terre pressée de vous dévorer, qui se module tant sur les côtés qu'au sol. Le marteau vient sceller un des rares axes de sorties, menaçant votre duo de son imposante taille.

Le plus dur était de faire confiance. Aveuglément sur ce coup. Puisque ne pas bouger, ne pas se révéler, s'était s'adonner à un autre. Un fil de vie bien précaire, un marionnettiste et sa poupée, jouant une scène inédite. Celle d'une échappatoire hors norme, puisque quasi instantanée. Vous n'aviez pas bougé un muscle, et pourtant vos corps se retrouvaient suspendus à une autre partie du terrain, non loin de la femme qui avait fait naître le marteau terrestre.

L’Éclair vert enchaîna alors des actions avec une certaine adresse, faisant honneur à son titre. Il appela en renfort une espèce de volatile appétissant, dont tu croquerait bien un morceau, qui lui même s’exécuta sans pour autant cerner le fondement de ses propres actions. Quelle bête asservie, pas même fichue de forger son avis propre. Le lien entre un Kuchiyose et son invocation te dépassait. Cette immense dévotion d'un animal pour son collègue, presque maître, était un facteur étranger à ta propre logique. Une créature doit vivre instinctivement, en enfant sauvage de mère nature ; Pourquoi se contraindre à allouer sa confiance à un humain dont les desseins ne s'arrêtent que lorsque la mort l'emporte ? Avarice goulue et volontés instables.

S'en suivent alors actions et jeux d'ombres. L'éclair prenait la femme pour cible, te laissant donc la charge de rejoindre l'homme. Quelques mudras, et de ton corps tout entier commençait à suinter une matière blanchâtre ; De la soie collante, se tissant et glissant autour de toi et sur chaque mouvement que tu pouvais faire. Puis un bond rapide, aidé par des pattes puissantes qui propulsent ton corps en avant, tout en continuant d'étaler sur ton passage la prison de soie. Si le but était de prendre de vitesse le jeune kumojin, la toile tissée supposait qu'en son contact, les mouvements deviennent moins fluides, ralentis, jusqu'à potentiellement (plus tard) impossibles.

Une bouche qui s'ouvre comme pour crier au monde sa rancœur ; mais à la place des mots, des crocs, une rage interne. La volonté de tuer. Mordre. Et d'en finir.

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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Sam 20 Avr 2019 - 12:04


Puis vint les contre-offensives.
Des actions trop vives, imperceptibles pour la néophyte qu'elle était. A cette distance la trentenaire ne constatait dans la confusion qu'une étrange danse subliminale de la part de leurs adversaires, qui bientôt se retrouvaient tout deux à proximité de l'équipe kumojin. Un frisson lui traversait le corps alors qu'elle digérait abruptement ce fossé la séparant des forces en présence, et par ce fait, l'infime fenêtre de tir à sa disposition au gré de tels échanges.
Elle ne se laissait toutefois pas abattre - Toute puissance demeurait faillible, et cette célérité évidente comptait son lot de temps morts : prises d'appuis, temps d'observation, regain du souffle. Autant de micro-épisodes dont elle pourrait tirer profit, dans une sérénité somme toute relative puisque sa présence relevait toujours du mystère.

Respirer, se laisser guider par les manifestations de chakra. L'avantage étant que ce rapprochement soudain plaçait les rivaux au cœur de sa zone d'influence, qui cessait donc de s'étendre maintenant que l'action s'était amalgamée en une place plus restreinte. Takara reprenait donc d'avantage de recul pour compenser ce fait jusqu'à ce qu'un premier événement éveille instinctivement son intérêt : celui relatif à l'Art des Sceaux. La démonstration s'illustrait à peine, se dessinant entre une poignée d'outils ninjas avec Chiaki en son centre, mais cela la Suzuri pouvait pleinement le percevoir et surtout, l'influencer. Des chaines s'extirpaient du sol, virevoltantes, menaçantes, mais entamant tout juste leur mission que, déjà, le sceau constituant leur source faiblissait. L'encre recouvrant le sol se mouvait jusqu'à se superposer et retracer un nouveau sceau la dénaturant définitivement. De là, les chaînes perdaient leur encrage et chutaient instantanément, mortes-nées.

Une première chose de faîte, qui n'empêcha toutefois pas un nouvel Éclair véloce. La chunin visée serait au moins pleinement libre d'y faire face, tout du moins la Suzuri comptait là dessus, ne pouvant suivre de tels échanges pour la protéger plus encore. En revanche, elle tâchait de ne pas perdre l'objectif de vue ; l'assaillant devait être interrompu dans ses folles envolées. Aussi lorsqu'il retrouvait une cadence plus raisonnable, posant genou à terre au côté de son dindon de combat, la trentenaire ne put contenir un sourire de satisfaction de derrière son masque.
Il n'existait pas meilleure opportunité pour elle. Son attention ne pouvait suivre à la fois l'Abomination et ce fougueux, ce dernier était donc entièrement dans son collimateur. Ce laps de temps accordé à une pause légitime et à un brin de dialogue constituait donc l'instant parfait pour lui mettre le grappin dessus - Quelques Mudras amenaient l'encre translucide à grimper vivement le long de son corps, du genoux jusqu'au buste, puis les bras, le cou ; la substance prenait ici les traits de tentacules, dont les ventouses marquaient chaleureusement la peau en sceaux restrictifs sur leur passage, provoquant maintes volumes de fumée. Ceux-ci ne s'étendaient cependant pas jusqu'aux plumes de son voisin, la technique étant assez épuisante comme cela à maintenir malgré sa rapidité d’exécution.

Derrière ses peintures trompe-l'oeil, Takara s'attardait sur le visage de sa cible.
Cet homme ne semblait pas mauvais. Elle n'y percevait pas là une âme vengeresse, pas de haine, pas même de colère.
Peut-être se trompait-elle, car sinon, que pouvait bien motiver cet homme à participer à une telle débâcle ? Bien des shinobi tournaient fous, à force de puissance et de démonstration, certains luttaient pour des buts si abstraits qu'ils ne réalisaient même plus que leurs actions ne servaient qu'à alimenter leurs troubles intérieurs. Celui-ci, quelle était son histoire ? Une main pour maintenir son scellement, l'autre positionnée sur un kunai à la note explosive qu'elle savait ne jamais lancer... elle se questionnait, malgré tout. Ce n'était pourtant pas un jeu. Il y avait tant à perdre, de leur victoire ou de leur défaite découlerait des dommages collatéraux si sordides que même y survivre personnellement provoquerait des séquelles certaines.

Est-ce que toutes ces données justifiaient de passer cette frontière, celle de donner libre expression à une note explosive sur une cible stoïque ?
La question de sous-estimer ou non la dite cible ne se posait pas, puisque la seule véritable question demeurait morale, rentrait en contradiction avec ses vœux, sa philosophie. Pourtant, malgré des années de distance volontaire, elle avait accepté de rejoindre Kumogakure.
Elle connaissait les risques, l'incompatibilité.
Mais n'en fit rien, s'arrêtait là.

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Dernière édition par Suzuri Takara le Sam 20 Avr 2019 - 16:46, édité 1 fois
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Sentetsu Chiaki
Sentetsu Chiaki

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Sam 20 Avr 2019 - 16:25

La Veuve verte.



Je crois qu’il existe un mal plus douloureux que la mort. Je crois que, quand on ferme les yeux et qu’on imagine ces deux plaies côte-à-côte, on se rend compte qu’on préfère la première à la deuxième. Malheureusement, dans certains cas, on ne peut pas choisir lequel surviendra en premier. On ne peut pas décider. Et cette fois, malgré tous mes efforts, je n’ai pas décidé. Pourtant, après avoir esquivé la première offensive qui m’était destinée, j’ai vu. Mes yeux se sont posés sur cette scène de cauchemar et … Et je n’ai plus pu fermer les yeux. Les liens qui me maintenaient ont disparu, notre compagne invisible avait fait du bon travail. Mais je ne peux pas oublier. Je ne peux pas effacer. Je ne peux pas réfléchir. Si la mort devait m’être donnée maintenant, qu’elle me soit donnée. Je ne peux pas oublier.

Je ne peux plus fermer les yeux.


« RYÛÛÛÛÛÛÛ !!! »

Un hurlement provenant du fin fond de ses entrailles. Chiaki s’arrache les cordes vocales en voyant ce qui se déroule. Rapidement, elle compose des mudras et pose les mains au sol. Au moment où l’impact se fait, une plateforme de terre se lève sous les pieds de la femme araignée. Un projectile électrique heurte le bras de la Sentetsu, causant une explosion et de lourds dégâts sur son membre, qu’elle ignore. L’adrénaline pulse dans ses veines, lui permet de continuer malgré la douleur qui la mord. Ce n’est pas fini, ce n’est pas fini. Chiaki compose de nouveaux mudras et pose les mains au sol, faisant déferler à toute vitesse des éclairs en direction de son adversaire. Peu importe la douleur, peu importe ce qu’elle vit, peu importe ce que l’autre lui a dit. Il n’y a plus rien dans son univers, plus rien n’existe. Son bras sera peut-être complètement inutilisable après tout ça, il lui faudra peut-être recourir à des techniques extrêmement consommatrices de chakra pour supporter la douleur, avoir une chance de garder son membre en un seul morceau.

Mais au fond … Plus rien n’a de sens, plus rien n’a d’intérêt.

Tournée face à l’immonde démon, je regarde l’électricité partir du sol et filer à pleine vitesse dans sa direction. Occupée à attaquer Ryû, peut-être ne me verra-t-elle pas venir ? Peut-être que ma plateforme suffira à la faire vaciller et la mettre à ma merci ?

Sans s’en rendre compte, Chiaki progresse. Elle avance d’un pas difficile, en esquivant les kunais et autres projectiles jonchés sur le sol. Ses pas se posent l’un après l’autre sur le sol, sans conviction, sans logique. Démarche erratique de la femme qui perd ses repères. Pas une ninja, une amante. Une femme qui perd un morceau de son être en voyant sa moitié ainsi dominée. Chiaki ne réfléchit plus, Chiaki ne peut plus. Chiaki ne fait même plus attention à la deuxième menace qui leur fait face, ni la troisième. Parce que finalement, Chiaki ne peut plus utiliser ses neurones correctement. Un voile rouge recouvre ses yeux. Il n’y a plus qu’eux, il n’y a plus que ce monstre inhumain et Chiaki. Un univers en rouge et bordeaux, où seul le sang coule, où seule la haine se répand.

Je ne peux plus fermer les yeux.

À la vie, à la mort, envers et contre tout. Quitte à en perdre l’âme. Quitte à mourir. Patrie, pas patrie. Cette femme périra, à n’importe quel prix, elle s’en fait la promesse.

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Nozomi Ryû
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Sam 20 Avr 2019 - 17:17
Les techniques étaient parties à une vitesse fulgurante, et pourtant ce n'était pas suffisant pour abattre l'adversité. Le décor avait été grandement modifié par le séisme de Chiaki, et c'était assez beau à voir, comme dernier spectacle pour le Nozomi. Une sorte de technique de téléportation permit aux ennemis de se trouver à une proximité alarmante de la Sentetsu, et Ryû ne pouvait la laisser courir un risque aussi grand. Il était bien naïf, le bleu, car celui qui attaqua sa bien aimée était le moins mauvais des deux finalement. L'araignée le prit pour cible, et avant qu'il ne puisse l'attaquer, elle se retrouva à sa hauteur, et tenta quelque chose d'assez spécial, tandis que des toiles jaillissaient de partout : alors que le jeune homme s'esquiva, elle parvint à le mordre au niveau de la main. Son esquive était bancale, la position ... peu favorable, et les toiles commençaient déjà à l'entourer, mais ce n'était pas ce qui le stoppa au fond. Enfin, il était obstrué, mais aurait probablement pu faire quelques mouvements, ici, à à peine quelques mètres de la femme aux multiples bras, mais il ne pouvait pas... D'abord paralysé, il commença à ressentir de vives douleurs dans son corps, ne captant pas bien ce qu'il se passait autour de lui... Une puissante attaque frappa l'ennemie, sans doute un jutsu de la brune qui devait être assez énervée vue l'ampleur...

La douleur se propageait et sa conscience avait du mal à rester... Il poussa un cri de douleur bien audible, tremblant de toutes parts... La mort venait, son corps partait... Il allait mourir, peut-être pas dans les instants suivants, mais tôt ou tard... Cette morsure n'était pas anodine et avait frappé trop rapidement pour n'être que paralysante ou douloureuse. Le venin était déjà dans tout son corps, et il ne lui restait pas énormément de solutions. Gisant au sol, le Chûnin ne pouvait qu'espérer deux choses : une mort rapide, ou que son élue ne réussisse à vaincre les deux envahisseurs, pratiquement seule étant donné que la Genin n'était pas de taille face à eux. Mais ce qui lui importait vraiment était la survie de ses alliées, et surtout de Chiaki... Il pouvait bien mourir, ce n'était pas un problème, du moment qu'elle survivait... T'as pas intérêt à nous laisser mourir enflure ! J'aime pas cette meuf mais j'espère qu'elle va faire quelque chose... Les larmes coulèrent, lentement, lorsque le jeune homme pensa à la suite, s'il mourait, le fait qu'il ne pourrait plus la serrer contre lui, et la douleur qu'elle endurerait également. Non, il devait s'accrocher, et surtout, avoir une foi inébranlable en celle qu'il aimait... Elle ne l'abandonnerait pas et ferait tout pour le sauver, parce que leur histoire ne pouvait s'achever de cette manière, en cette journée, alors que tout allait si bien, dernièrement.

Le Yuukan est un endroit bien sombre.



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Raytōku Kirā
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Sam 20 Avr 2019 - 19:55

La veuve verte.


Veuve embrasée, contre veuve en devenir ? Une proie touchée dans le feu de l’action, sa peau alléchante avait cédé sous des crocs affamés. Quelques instants qui suffisaient à marquer une main à la volée. S’il courait, tu courrais avec lui. Il avait beau voler, s’extirper, fuir la bête immonde qui le pourchassait, un seul instant suffirait à le rendre vulnérable. Touché, coulé. Le sang était sucré et amer à la fois, plein de malices et de rancœurs enfermées. Une pauvre créature qui rencontrait ton côté le plus sombre, celui qui s’éveillait au petit matin avec des ardeurs vengeresses.

Une tierce personne s’était invitée au jeu de danse, annulant avec dextérité une lourde technique du dindon allié. Ton attention avait été dupée, toi la reine des instincts, n’avait pas vu venir cette nouvelle ombre qui n’apparaissait toujours pas à tes yeux. Une illusionniste ? Un serpent masqué ? Confrère ou pas, cette intervention avait permis à la furieuse de s’éveiller et s’écarter du lot afin de réagir – peut-être à outrance – à ton égard.

Un sol qui se veut encore capricieux, et gronde avant de se fendre en cercle autour de toi. Avant que ton corps ne bascule de trop, ta main tire un jet filandreux sur une surface du décor et s’en sert de sorte à garder son équilibre. Plus loin, la kunoïchi enragée dont les mains matraquent une terre innocente, mais complice. Quelque chose de mauvais arrivait, assez mauvais pour que ton instinct se propulse au mieux et au plus loin du courroux d’une femme meurtrie. Tu pouvais comprendre sa détresse. Tu ne la connaissais que trop bien. Il…. Avait disparu de la même manière sous tes yeux. Une graine de désolation venait de germer, comme si ton passé resurgissait dans un reflet parfaitement inversé la situation. Toi en bourreau, Kumo en sacrifice improvisé.

Le bond avait suffi à t’éjecter assez loin de l’épicentre orageux, mais les éclats provoqués par l’explosion même de la fulgurante avaient tranchés des chairs déjà habituées à souffrir. Instinctivement, l’une de tes mains avait attrapé le paralysé pour le traîner un peu plus loin de la zone d’impact, afin d’éviter que celui-ci n’endure la véhémence de sa compagne. Il tombait alors, à tes côtés, loin de la Kumojine endiablée, pervertie par une folie maladroite… et amoureuse ?

Vulgaire sentiment. L’amour n’apporte que le chagrin. Une porte grande ouverte aux blessures éternelles. Deux de ses bras avaient, pendant le bond, enchaîné les mudras et préparé la contre-attaque. Deux lianes fusent vers la jeune femme. Elle avait un bras en sale état : tu voulais condamner l’autre d’un coup de fouet fulgurant, chargé d’énergie raiton.

La main qui supportait le jeune garçon levait petit à petit son corps endolori ; Le montrant au monde comme un témoin de tes ambitions. En bouclier sentimental, en révélation secrète :

- Rendez-vous, Kumojins, ou votre ami périra.

Même s’il était condamné sans ton intervention, tes pattes restantes s’étaient munies de poings américains tranchants, et l’une menaçait le corps pétrifié afin de faire comprendre aux adversaires toute la gravité de la situation. Ils avaient une vie entre leurs mains. Ce serait la seule offre qui serait proposée.

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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Sam 20 Avr 2019 - 21:13
La première chose constatée par Taishi alors qu’il enchaînait les coups de kunai, c’était que les chaines s’étaient immobilisées. Quelque chose avait malfonctionné. Lui-même un expert des arts des sceaux, son œil remarqua que les lignes de celui formé par son dindon avait été altérées, déformées. Un autre utilisateur de Fuinjutsu avait scellé le sceau, une brillante manœuvre qui rendait complètement inefficace la technique d’immobilisation du dindon. Glouba lui-même, même si son casque cachait toute émotion sur son visage glouglouton, devait être passablement surpris de ce qui venait d’arriver. Il y avait quelqu’un d’autre dans ce combat, et cet autre était un utilisateur expérimenté des sceaux.

Taishi n’en ménagea pas moins ses efforts, mais comme il l’avait supposé, sans obstacle pour la ralentir, la kumojine était bien plus rapide et évita chacun de ses coups. Alors qu’il sautait dans les airs pour lancer son kunai, il remarqua que la femme semblait regarder ailleurs. Quelque chose la rendait distraite. Le couteau de lancer électrisé quitta sa main et il continua son saut périlleux, son champ de vision se portant vers l’arrière momentanément. L’Hijine n’avait pas perdu de temps, déjà à la hauteur de la femme – oh , c’était en fait un homme ? Mince… L’homme avait fait un bond en arrière mais voilà que spiderwoman venait de le mordre à la main. C’était sensuel pour le moins. Il se reposa sur le sol. La femme se déplaçait péniblement à travers le champ de makibishi en composant des mudras, le bras mal en point.

« Ton sceau… »

« Pas un mot. »


Ok, Ok, pas besoin de s’énerver. Pas le temps de réorganiser sa pensée, un sceau dans son dos venait de s’activer, et pas n’importe quel. Un chakra étranger était à forte proximité. Le chakra déferla et sa main se referma sur le shuriken utilisé comme tête de chaine utilisé par Glouba l’instant d’avant, plusieurs mètres plus loin dans un autre déplacement rapide. Rien ne sembla se passer à l’atterrissage, alors il avait peut-être évité le pire. Mais maintenant, il était plus ou moins derrière la Kumojine, qui était d’ailleurs dans la zone des Makibishis. Le dindon sauta sur son épaule alors que d'une main il prenait un parchemin dans sa poche pour le plaquer contre le sol, et simultanément de l'autre il planta d’un geste rapide son kunai dans le sol alors que du chakra raiton fusa vers l’avant.

Les arcs électriques se propagèrent à grande vitesse dans les makibishis, formant une sorte de toile d’araignée électrique qui se referma soudainement sur la kumojine. Cette puissante technique électrique allait la paralyser complètement tout en l’électrocutant, tant que Taishi restait immobile pour la maintenir. Il vit que l’Hijine, qui semblait s’être sortie d’une cataclysmique explosion mêlant terre, roc et foudre, lançait maintenant des fouets électriques vers la femme.

« Glouba ! »

Le dindon prenait déjà une autre plume de son plumeux derrière, attendant de voir le résultat de la technique de Taishi et des fouets de la femme avant de laisser filer celle-ci dans un lancer rapide, visant le bras intacte de la femme de Kumo, adapté à sa position éventuelle.

L’Hijine parla, tenant le corps de l’homme en otage. Taishi serra les dents. C’était donc cela. Cette femme et ce type était liés. L’Éclair Vert reconnaissait ce regard qu’elle avait eu. Il ne pouvait pas laisser faire la Hijine, mais il ne pouvait pas non plus se retourner contre elle, pas maintenant. Ce combat devait cesser.

« Il y a encore plusieurs de mes marques dans les décombres rocheuses de vos techniques. Ne m’obligez pas à les déplacer au-dessus du quartier des habitants de Kumo. Glouba. »

Le dindon tourna le casque vers Taishi, comme s’il n’était pas certain de ce qu’il venait d’entendre. Mais Taishi ne rajouta rien. Le chasseur de prime soupira (lire : gobble-gobble) avant de prendre une autre plume, signifiant qu’il était prêt à lancer vers le village, au-dessus des remparts.

« Peu importe qui est ici, avec nous, si tu fais quoi que ce soit, ce sera en sachant que tu forces notre main. Personne n’a besoin de mourir aujourd’hui. Ni toi, ni eux. Pense à lui, Kumojine. Il n’est pas trop tard. Nous sommes ici pour annexer, pas exterminer. »

Que Taishi soit littéralement capable ou non de mettre sa menace à exécution était une autre question. L’Hayai connaissait la topographie du village de la foudre. La vraie question était de savoir jusqu’où il irait pour protéger le pays du Feu. Jusqu’où il irait pour protéger l’humanité de Yuukan.

Et s’il irait jusqu’à perdre la sienne pour se faire.

« Je suis désolé. »


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Sentetsu Chiaki
Sentetsu Chiaki

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Dim 21 Avr 2019 - 0:01

La Veuve verte.


Tuer, tuer, tuer. Arrêter toute cette vaste blague et tuer l’adversaire. Ne pas lui laisser l’opportunité de faire quoi que ce soit de plus à Ryû. Donner tout son être et … Et remarquer qu’elle ne peut plus bouger. Remarquer que tout s’est arrêté et qu’ils sont dominés. Une nouvelle fois, l’adversaire prend le dessus. Une nouvelle fois, sa relation à l’autre la réduit à néant et la contraint à la défaite. Une mauvaise réflexion, une action trop brutale, trop rapide. Chiaki ne sait pas quoi faire. Ne sait pas quoi dire. Elle est bloquée, incapable de demander son reste. Et Ryû est là, hors de portée, entre les pattes velues de l’araignée. Alors, c’est ça, être amoureux dans le monde des ninjas ? Eh bien …

Je suis l’âme la plus forte et la plus faible. Capable de porter en moi une gigantesque foi pour l’humanité, inébranlable malgré toutes les crasses qu’elle a pu me faire. Capable de croire en elle, de me dire qu’elle peut s’améliorer, qu’elle peut être belle. Je suis l’âme la plus forte, pour parvenir à rester aveugle au mal que l’Homme porte en son être. Et je suis la plus faible. Parce que ma propre humanité me ronge. Ma propre humanité me tue. Je ne peux plus fermer les yeux, Ryû. Je suis désolée. Pour toi, pour Kumo, pour moi. Je suis désolée pour tout ce qui t’est arrivé.

« … »

Une tentative. L’espoir de parler, de dire quelque chose qui changera tout. Pourtant, rien ne sort. Si elle parle, si elle dit quoi que ce soit qui va à l’encontre de leurs offensives, Chiaki perdra son village mais aussi sa moitié. Tout perdre, un coup de poker qui la laisse sans voix. Et pourtant, la voilà bloquée à ne pas savoir quoi dire. L’électricité se propage dans tout son corps. Son bras la lance brusquement. La voilà, la douleur d’être en vie. La douleur d’être aussi faible. De toute évidence, une fois encore, Chiaki a perdu.

Je n’ai jamais été forte. Je n’ai jamais été capable de défendre qui que ce soit. Coup du sort, coup de chance, qui s’en soucie, au fond ? Je ne peux protéger personne. Encore une fois … C’est perdu. Et je ne peux rien faire, à part admettre que j’ai perdu. Encore.

« Libérez-le. Kumo se rend. »

L’électricité qui parcourt ses membres se dissipe. Plus rien ne la maintient. L’homme qui la bloquait jusque-là la relâche. Chiaki ne sait pas quoi dire, ne sait pas quoi penser. Hébétée, perdue, la brune ne sait même pas si elle devrait se diriger vers Ryû. Le peut-elle, finalement ? Peut-elle prétendre à quoi que ce soit, après ça ? La brune ne sait pas quoi penser, jusqu’à ce que son bras se manifeste de nouveau. Elle compose des mudras et dépose sa main au-dessus, pour réparer les dommages, internes comme externes. Perdre un bras, hein ? Pour une chirurgienne, quelle idée. Chiaki lève les prunelles jusqu’à l’hybride. Elle avance. Les engourdissements et la douleur dans son membre se dissipent peu à peu. Ses pas la mènent non-loin de son adversaire principale, celle qui menace sa moitié.

« Dès lors, notre combat prend fin. Ni mes partenaires ni moi ne lèveront la main sur vous. Puis-je au moins soigner ses blessures ? M’assurer qu’il ne meure pas ? »

Une pensée amère, qui brûle ses lèvres, son corps, son âme. Chiaki soignera Ryû. Au final c’est peut-être la seule chose qu’elle sache faire. Ou peut-être pas. Que sait-elle faire, finalement ? Dans quel sens aller ? Sur quelle voie s’orienter ? Ses convictions ébranlées ne lui permettent plus de savoir dans quel sens avancer. Néanmoins, dans son esprit, une seule voix se lève, plus forte que toutes les autres, plus forte que celle qui lui annonce que Ryû est toujours vivant.

Tu es faible, Chiaki.

Résumé:
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Suzuri Takara
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Dim 21 Avr 2019 - 1:24


Bouche bée, décontenancée, ainsi la Suzuri constatait que sa manœuvre avait échoué. Impossible.
Quelque chose lui échappait mais, contrairement aux autres démonstrations, il s'agissait cette fois-ci de son domaine de prédilection - Aussi son intérêt s'en voyait largement renforcé. Même en concevant l'idée que l'approche de l'encre soit percée à jour, sa répartition préalable et l'offensive aussi surprise qu'immédiate la plaçait dos au mur quant à la solution trouvée par cet homme masqué afin de s'extirper à temps de cette série de sceaux voraces.
Le poing serré, l'esprit affûté, le regard fixe. Depuis l'apparition de ce dernier à proximité de Chiaki, avait-elle seulement une fois cligné des yeux ? Elle n'enrageait pas, néanmoins force est de reconnaître que feindre l’impassibilité suite à ce bilan équivaudrait à un mensonge. Car cet homme, pour ignorer pareil piège, transcendait certaines lois théoriquement applicables à tout un chacun. L'humilité était une chose. Le manque d'expérience en combat réel aussi. Mais Takara n'était ni une enfant ni une civile ordinaire, n'en déplaise à Kumogakure et ses codes, qui ne lui proposa rien d'autre qu'un rang de genin pour "se mettre à niveau" via des standards biaisés.

Les lèvres pincées, elle n'eut cependant pas beaucoup de temps à accorder à de telles réflexions. La sentence de Ryu et l'échappée in extremis de l'adversaire annonçaient des complications qui se confirmaient presque instantanément ; échec et mat. L'abomination avait frappé exactement là où il fallait. Et en vérité, ce n'était peut-être pas plus mal ainsi. La trentenaire n'avait rien manqué du changement chez sa supérieure, et il n'y avait rien de pire qu'un shinobi résigné à sa déchéance, surtout lorsqu'on ne lui avait pas ôté toutes ses armes.
Néanmoins, même cela arrivait.
Les bilans succédaient à ses pensées, les dépassaient presque dans leur rapidité d’exécution.
Si ces coéquipiers n'avaient rien su y faire, que pouvait-elle à sa modeste échelle ? Absolument rien.
Animée seulement par un désir légitime de protéger son clan et ses connaissances, elle ne partageait ni patriotisme ni engouement à la guerre. Bien au contraire. Et cette finalité, aussi inquiétante soit-elle, posait tout de même le doigt sur une issue vraisemblablement propre. Le sang ne coulerait pas plus.

A cela, les paroles qui raisonnaient plus loin de la part du chevalier-dindon ne l'atteignaient pas. Nul besoin de menace, puisqu'il prêchait une convertie, qui de toute façon se situait désormais au pied du mur et ne détenait nulle autre possibilité que de placer en eux sa confiance, toute relative. Prendre la fuite ne faisait aucun sens. Si elle s'était battue aujourd'hui, c'était par devoir, justement parce qu'elle s'était enfin décidée à s'installer ici. Brillant timing, visiblement...

La kunoichi abandonnait tout contrôle sur son encre. D'éparses mares noirâtres se dévoilaient sur le terrain, puis elle-même, laissait sa silhouette apparaître aux vainqueurs de cette lutte. Ses encres colorées se répartissaient doucement sur son équipement, d'autres sous son châle. Elle avançait calmement, relevant son masque pour signifier l'abandon de toutes hostilités. Sans honte, sans fierté. Elle se livrait à eux comme elle se présentait à tous ; bien qu'à sa sérénité ordinaire se superposait cette fois les traits de la prudence. Son regard franc et émeraude balayait un instant Chiaki et son interlocutrice ennemie. Quelques pas encore, il se posait sur le corps torturé mais chaud de Ryu. Elle ne s'attardait pas. Il y avait certes de la peine, mais ainsi était faîte la voie qu'ils avaient choisi.
Puis d'autres pas supplémentaires. Cadence régulière qui amena la Suzuri en face du second rival et de son compagnon à plumes. Elle s'interrompit, tâchant de trouver la lueur de ses yeux dans les cavités de son masque, puis baissa la tête avant se manifester en toute simplicité.

Puisse-tu dire la vérité... Car c'est bien la première chose dont le Yuukan a besoin.

Sans autres propos, elle tendait légèrement vers l'avant ses poignets, en croix.
Non pas qu'il s'agissait de zèle, seulement elle escomptait bien faire comprendre que la capitulation était claire de son côté. Même si ce n'était pas une femme à revenir sur ses paroles, valait mieux se laisser pleinement bercer par cette défaite que de jouer à la plus fine. Les jeux étaient faits, et Ryu avait besoin d'être pris en main au plus tôt.


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Raytōku Kirā
Raytōku Kirā

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Dim 21 Avr 2019 - 3:29

La veuve verte.

Un vent chaud et lourd s’abattait sur les feuilles entrelacées. Le lierre recouvrait votre maison toute entière, la rendant presque invisible dans son environnement. Ses graines naissantes servaient d’appât pour les abeilles solitaires, dont l'appétit et la recherche de nid se faisait toujours au jour le jour. Une vie à temps complet, sans pause, une errance sauvage. Tu avais longtemps ressemblé à cet animal, sans pour autant l'être vraiment. Nomade et intrépide, portée par les vents plus que par la logique ; chaque journée était comme le début d'une nouvelle vie. Jusqu'à ce qu'il vienne rétrécir ton horizon.

►►►

Un appel sonne, alerte. Les loyaux féodaux devaient se rassembler pour un événement unique ; le changement de visage de sa tête royale. Le Seigneur Araho était un bourreau exigeant et ambitieux ; sa colère était souvent incomprise et injustifiée, pour autant, sa mort avait quelque peu effrayé le pays du feu, qui pensait que ses problèmes ne dépasseraient jamais les frontières Hijines. L’avènement du Shoshikidan en avait décidé autrement ; En étant le berceau d'une organisation nébuleuse, Hi avait été pointée du doigt comme la bête galeuse du Yuukan, et chaque peuple s'était improvisé une légitimité d'intervention au cœur même de votre capitale. Si leur aide à remettre en place un digne héritier était non négligeable, la tournure de son intronisation fut loin des attentes escomptées. Au lieu du renouveau, le printemps avait amené une finalité. La hargne de puissants shinobis qui n'appréciaient guère être remis à leur juste place ; Ils n'étaient que des pions armées, sans légitimité ; Là où Daïki avait un sang noble et des exigences qui y étaient liées. Au lieu de réclamer un pardon pour les dégâts collatéraux, l'arrogance et la suffisance des soldats les avaient poussés à perpétuer leurs actions sanglantes sans avoir une once de fondement justifié. Une fierté blessée était clef de bien des tourments. Et l'issue de la journée s'était terminée sur une prise au sérieux bien trop terre à terre de ce que Daïki avait réclamé ; Rendre au feu ce qui appartenait au feu.

►►►

Le désespoir. Le même qui avait arraché ton cœur un an auparavant. Les yeux émeraudes de la première kunoïchi semblaient se perdre dans un néant qui n'était pas à votre portée. C'était à peine si elle prêtait attention à ce qui l'entourait vraiment, n'ayant que le corps paralysé à tes côtés comme sillon de vision. Frisson tordu. Elle commence à ouvrir la bouche, mais aucun mot ne sort. Piégée dans une prison de foudre, avec le tourment d'avoir à regarder un être dépérir sous ses yeux.

Le Kumojin, dont la main commençait à bleuir sous les premiers effets de nécrose, n'avait quant à lui que sa conscience pour communiquer. La paralysie camouflait la douleur qui pourtant devait commencer à ronger jusque son âme.

Tu fixais avec intensité celle qui se rendait désormais, vaincue, prête à tout même sacrifier son village, pour une vie. Tes prunelles longent alors son corps, son bras amorphe.. Et ton visage se ferme. La rancœur avait été balayée par une étrange sensation. Un souvenir... Une amertume presque coupable.

La dernière des complices abdiqua également et se rapprocha de l'Éclair Vert pour recevoir sa sentence. Un abandon : peut-être leur seul espoir de voir leur ami arraché de sa malédiction. Tes bras se plantent alors au sol et te portent alors toi et le jeune homme jusque celle qui ne demandait qu'à soigner son camarade.

- De simples soins ne serviront à rien..

Tes genoux se plient alors, rapprochant ton buste d'un sol abîmé, encré, et du visage de l'amante. Tu plonges ton regard dans celui de la Kumojine, et patiente, observe avec curiosité toute l'intensité de son déchirement. Ils souffraient à l'unisson, en silence. Une torture psychologique et injuste ; Ils ne pouvaient comprendre.

- … Mais vous avez décidé de vous rendre, et je n'ai qu'une parole..

Ta paume humaine vient saisir celle du condamné, dont la marque et les veines témoignaient d'elles mêmes du mal qui les détruisait à petit feu. Tes crocs se plantent à nouveau, reprennent ce qu'ils ont donné ; ou plutôt garantissent une convalescence future. Si à l’instantané, rien n'est perceptible, tu sais que le pronostic vital n'est plus engagé. Il mettrait peut-être des jours à sortir de sa paralysie, d'autres encore à pouvoir se mouvoir avec habilité... Et bien d'autres à oublier la douleur de la faucheuse elle même.

Ton corps se relève enfin, s'élevant comme une Lieutenante de l'Empire le ferait ; avec dignité et froideur. Ton visage pivote alors vers les trois opposants, leur accordant tour à tour une seconde d'attention muette.

- Vous avez eu le choix.

Ton seul bras humain vient alors surplomber et serrer celui qui avait été tranché... un an plus tôt, au cœur même des représailles envers le nouvel élu féodal.

- J'aurais aimé en avoir un aussi , il y a un an.

Regard tombant. Sur l'amant et l'amante. Ils seraient deux. Tu serais seule à tout jamais. Une mutilée. L'évocation d'une année passée devrait alors répondre à toute l'incompréhension des Kumojins. Hi avait été la première victime, et les villages eux mêmes avaient créé le monstre qu'ils affrontaient aujourd'hui. Le retour de flamme, et son lieutenant ; La veuve d'Urahi.

Des fils de soie viennent alors enrouler les corps et les serrer dans un cocon collant et doux à la fois. Prison, nid ou linceul. A eux de choisir ce qu'ils y voyaient là.

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Bonus meme paint
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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Dim 21 Avr 2019 - 7:57
La femme abdiqua et il retira son kunai du sol presque immédiatement, mettant fin à la prison électrique. L’homme masqué observa la Kumojine avec attention alors qu’elle se relevait en dépit de ses blessures importantes. Un instant après, elle appliquait son autre bras pour utiliser un jutsu qui semblait guérir ses blessures. Taishi resta silencieux, espérant que ce n’était pas dans le but de commencer une nouvelle bagarre. Peut-être n’aurait-il pas dû être inquiet, l’objet des attentions de la femme étaient portées vers son collègue grièvement blessé.

De l’autre côté, une femme émergeait, et la zone devenait saturée d’un liquide noirâtre. Curieux, l’Hayai s’accroupit en retirant son gant avant de toucher l’étrange matière, la frictionnant entre ses doigts. De l’encre…

« Évidemment… »

Le Clan Suzuri de Kumo. Les shinobis manipulateurs d’encre étaient les meilleurs utilisateurs de sceaux du continent. Personne ne pouvait prétendre mieux comprendre le fuinjutsu qu’eux. Certaines légendes allaient même jusqu’à dire qu’ils avaient inventé l’art du chakra par marquage ou stockage. Elle ne semblait pourtant pas être de haut rang, mais sa participation au combat avait été admirable et trahissait une certaine expérience. Beaucoup de genins se seraient lancés tête la première dans la mêlée, finissant par être davantage un poids mort qu’une aide pour leur coéquipiers…

Elle avait retiré son masque et s’était ensuite approchée de lui, toujours en retrait de la scène entre la Kumojine et son compagnon. Taishi ne pouvait lui rendre la pareille. L’Éclair Vert était ici, pas l’Hayai. Les mots de la femme manipulatrice d’encre le fit relever des yeux dorés à travers son propre masque. Elle présentait ses poignets et Taisha ouvrit la bouche pour répondre, mais fut interrompu alors qu’un coup de bâton vicieux et douloureux allait frapper les mains de la Suzuri. C’était Glouba, qui tenait deux tiges de bois colorées entre ses mains plumeuses. Le dindon semblait mécontent.

« T’as failli réussir à paralyser un des shinobis les plus insaisissables du continent, et maintenant t’agis en bête soumise !? Mais que vous apprennent vos senseis à Kumo !?! »

Moment de silence puis Taishi eut un petit rire léger, portant la main à sa ceinture pour en sortir une bobine de fil d’acier qu’il commença à ligoter autour des mains de la femme, l’empêchant d’effectuer tout mudras.

« Ne fais pas attention à lui. Il est encore frustré d’avoir vu sa propre technique échouer aussi facilement. Tu as du talent, femme du clan Suzuri. Assure-toi de vivre assez longtemps pour le voir grandir. »

« Hmph. »


Elle avait parlé de vérité mais Taishi n’avait pas de réponses à lui offrir sur le sujet. Il avait depuis le temps appris que la vérité pouvait prendre bien des formes, il suffisait d’un point de vue pour la voir basculer sans pourtant être fausse. Au lieu de ça, l’homme lui fit signe de tête afin de l’amener plus près de l’autre Kumojine et son amant entre vie et mort. L’Hijine semblait lui avoir administré un antidote comme promis, ce qui soulagea Taishi.

Son regard se posa sur le couple l’un dans les bras de l’autre.

***
Le soleil perçait à travers les rideaux. C’était un matin lent, qui s’annonçait comme les préambules d’une chaude journée d’été. Taishi était appuyé contre la tête de lit, regardant le sergent-major, leur perroquet, faire sa parade habituelle, ses plumes colorées formant un arc-en-ciel dans la lumière presque solide, presque réelle. C’était un Taishi sans traits fatigués, sans une immense fortune en prime sur sa tête. Un Taishi simple shinobi, sans rôles ni obligation particulière. Juste un autre iwajin qui faisait son boulot, revenait à la maison chaque soir. Et le week-end, il flambait tout ce qu’il avait gagné durant la semaine. Ça vit était un simple cercle.

Et au centre de ce cercle, la femme aux cheveux pâles, sa peau tout aussi blanche faisant reflet avec les draps clairs. Ses courbes étaient d’impossibles collines, irréductibles et pourtant invitantes. Mais au-delà de sa grande et indéfinissable beauté, cette personnalité maligne, incroyablement acérée, sans compromis. Une femme qui ne s’excuserait jamais d’être qui elle était. Il posa une main distraite et rêveuse sur son flanc.

Hyûga Sanadare grogna et bougea un peu sous les draps, attrapant la main pour la ramener sur son buste, prisonnière de ses bras.

Taishi eut un petit rire, songeant que ce moment ne finirait probablement jamais, et c’était très bien ainsi…

***

Mais ici, c’était un Taishi aux traits tirés par la fatigue, un Taishi hanté par les choses qu’il avait dû faire dans les forces spéciales d’Iwa, un Taishi qui avait perdu foi dans le village qui lui avait tout donné avant de prendre encore davantage… Un Taishi seul, désespérément seul.

Les mots de l’Hijine le fit descendre les yeux. Les mots faisaient mal, même pour ceux qui les connaissaient déjà. Son regard se tourna vers la Suzuri.

« C’est peut-être la vérité que tu cherches… ? »

L’Hijine commençait à entourer les deux amoureux dans un cocon de soi et l’Hayai avança la genin afin que ses mains déjà ligotées soient elles aussi recouvertes de soie, l’immobilisant contre la structure filaire sans pour autant la garder aussi rapprochée que les deux tourtereaux. L’Hayai lui fit un simple signe de tête, se déplaçant sur le côté pour un dernier regard envers la femme dont le seul crime était d’avoir cédé à sa nature humaine.

« Vous vous êtes bien battus. Mais ne combattez plus jamais ensemble. Ce sont des réalités… incompatibles. Ce que vous avez transcende votre nature de shinobi. »

Un simple moment de silence alors que des souvenirs faisaient surface.

« Alors n’attendez pas d’être consumés par votre village pour la vivre… »

Il sembla réfléchir un instant.

« Et échangez un regard avant de répondre lorsqu’on vous demandera qui était ici, sur ce champ de bataille. »


Après un dernier regard, il se détourna, respectant sa parole. Glouba n’était plus sur son épaule, et fouillait dans le décombre autour. En bon chasseur de prime, le dindon cherchait de quoi payer ses services. Après quelques instants, le grotesque oiseau extirpa un bandeau shinobi aux armes de Kumo. Il devait avoir appartenu au gars paralysé. Manifestement satisfait, Glouba rangea le bandeau dans l’un des nombreux replis de peau sous son aile.

Taishi soupira, faisant signe à l’Hijine. On les attendait ailleurs.


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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Dim 21 Avr 2019 - 16:27

2/03. La Veuve Verte [Victoire : Teikoku] 1ZDtn4m

Un rictus de douleur traversait la mine de la Suzuri suite à la sentence rendue par le dindon. Néanmoins elle ne le fustigerait pas en retour, assimilant en silence sa peine et détournant le visage. Elle n'accordait pas de crédit à ses propos - Il ne s'agissait là que d'un Kuchiyose, entité guerrière liée par pacte. Si certaines formes de sagesse existaient au gré des mondes saints où prenaient source ces avatars-ninjas, leur "collaboration" étroite avec leur invocateur en parasitait l'intégrité. Du reste Takara n'accordait d'importance qu'à l'humanité, fusse t-elle dans l'erreur, aussi la bête à plumes ne l'intéressait pas. Par ailleurs, parmi ses recherches retranscrites se tenaient des notes expérimentales afin de briser de manière éphémère ce lien entre un Kuchiyose et son partenaire, même si elle n'avait pas encore pris la peine de s'essayer à la mise en application. Ne serait-ce que par manque de sujet test et d'intérêt véritable.

Non, son unique attention actuelle concernait l'homme masqué dont les prédispositions au Fuinjutsu attisaient sa curiosité ; ce "shinobi le plus insaisissable du continent" ; celui-là même qui tantôt soulevait la possibilité de transférer les décombres environnantes via des "marques" ; nul doute que son usage en cet art constituait un mystère particulièrement séduisant. La bataille prenait peut-être fin ici pour les divers protagonistes mais, pour la trentenaire, elle continuait tout de même de part les truchements du savoir et de l'analyse. Aussi lorsque son nouvel interlocuteur couvrait l'attitude de son kuchiyose et remplaçait la provocation par une teinte de douceur, s'approchant finalement pour lier les mains féminines, un dernier phénomène des plus subtiles et anecdotique se produisit.
L'encre préalablement tâtée par la dextre du Hijin avant cette mince entrevue profitait du contact pour regagner le confort fourni par sa propriétaire, amenant avec elle une maigre parcelle de chakra. Rien d'utile, pour l'heure - A ceci près que la notion de temps importait peu à la kunoichi rompue à la patience et à l'étude.

Je suis ni là pour faire honneur aux hautes strates de Kumogakure, ni pour répondre aux attentes d'un kuchiyose. Quant à ma vie, elle ne vaudra jamais plus cher que celle d'un autre habitant de cette cité. Tranchait-elle simplement, loin des considérations de puissance.

Après tout, elle était issue de la même génération que Shuuhei, son ami d'enfance. L'un était devenu un monstre de pouvoir, un parfait soldat qui appliqua finalement sa triste logique à toute une nation. L'autre s'était toujours tenue à distance, rejetant d'entrée de jeu ce que Shitaderu devenait alors: Kumogakure. Si à l'époque elle avait abandonné une partie d'elle-même et suivie la voie du Metaru, peut-être alors son talent aurait été tout autre. Perfectionné et rodé pour ces situations stressantes mais à priori capitales.
Mais à quel prix. Et dans quel but.
Chacune des retrouvailles entre Shuuhei et Takara se soldaient par des conflits verbaux aussi cinglants qu'attristants, puisque derrière cela existait un lien malgré tout solide. Ce n'était pas anodin. Elle ne s'était pas défilée aujourd'hui, ne se défilerait d'ailleurs jamais. Mais sa quête demeurerait différente...

~~~~

Amenée jusque dans sa geôle de soie par le chevalier-dindon, la Suzuri conciliante se laissait un nouveau temps de réflexion. Contrairement aux autres, il semblerait qu'elle soit la dernière à devoir se remettre de ses émotions. Loin d'être insensible aux drames, l'idée simple que victime et instigateur demeuraient les deux moitiés d'un même rôle dans cette vaste comédie jouée sur tout le Yuukan l'empêchait de s'investir plus avant. Sa pitié se réservait d'avantage au population impuissante face à ces événements de haute volée que à ses alliés de l'instant, qui dans leur malheur connaissaient néanmoins sur le bout des doigts leur métier.
Son jugement se contenait simplement : Elle ne connaissait pas ceux qui l'entouraient, qu'ils soient alors annoncés comme amis ou ennemis.
Mais la décision de la métamorphe méritait tout de même d'être soulevée, car rares étaient les âmes à permettre ce dont on leur a jadis privé. Peu importe les formes, peu importe le contexte, il se produisait actuellement un dénouement honorable qui alimentait l'espoir de voir la cité globalement épargnée. Quand bien même un constat isolé ne signifiait en rien une conclusion totale.

Takara restait donc fidèle à elle-même, malgré sa posture désormais fragile. Enrobée par un cocon.

Peut-être. Il s'agit là de la plus belle démonstration de Force que j'ai vu en ce jour, oui... Rétorquait-elle à Taishi, à propos de la généreuse finalité décrétée par la dame-araignée. Mais ce n'est pas cette force ci que je ressens autours de nous. Il y a un an, des choses se sont produites, loin d'être partagées par tous. Qu'en sera t-il aujourd'hui ? Cette terre comporte bien plus que cinq grains de sable.

Une autre phrase se préparait, mais ne sortait pas. Elle l'avait pourtant sur le bout de la langue.
Mais peut-être que cette remarque de plus semblerait trop défaitiste - Dans tous les cas paraîtrait trop crue pour ne pas vexer.
Sa pensée ? Une affaire de naïveté. Un couple transi pouvait bien se détendre. Un duo gagnant pouvait bien prendre confiance. Mais le gros des troupes, lui, qu'en ferait-il ? Combien de veuves, d'orphelins, d'esprits vengeurs ou même de mercenaires immoraux se tenaient à proximité ? Il en existait tant, pour ne pas dire que le chakra relevait d'avantage de la maladie qu'autre chose, tant elle transformait les gens qui en faisaient usage.

Trois vies épargnées actuellement. Il n'y avait pas là de quoi se relâcher, pas encore...


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Sentetsu Chiaki
Sentetsu Chiaki

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Mar 23 Avr 2019 - 2:27

La Veuve verte.


La fin d’un calvaire. Une attaque rapide, efficace, qui utilise les sentiments pour faire ployer l’adversaire. Triste coup du sort, qui condamne Chiaki à se rappeler que, tant qu’ils ne seront pas plus forts tous les deux, ils ne pourront être une équipe efficace. En-dessous de l’amour qui renforce se trouve l’amour qui affaiblit. Celui-là même dans lequel ils vivent actuellement. Mais cela progressera, la brune s’en fait la promesse.

Ses prunelles émeraudes jaugent la jeune femme qui leur fait face, celle qui était leur adversaire il y a encore quelques instants. Un être hybride, étrange, au bras manquant, qui compense cette faiblesse par d’autres bras. Une malédiction sans être une malédiction, qui permet l’évolution, l’amélioration d’un tout. Un progrès indéniable. Chiaki l’observe avec une grande attention, en proie à un nombre incalculable de doutes. Tuera, tuera pas ? Tiendra-t-elle parole ? Fera-t-elle en sorte que Ryû ait la vie sauve ? La Sentetsu ne sait pas, elle redoute. Jusqu’à ce que la femme prenne la parole.

Elle le libère. Sa peau nécrosée retrouve une couleur normale, beaucoup moins impressionnante. L’esprit scientifique de la chirurgienne se serait bien intéressé de plus près à ce mal qui rongeait sa moitié. Tristement, il s’agit là de sa moitié ; difficile de la laisser évoluer avec un tel mal en elle … Chiaki soupire et observe. Le soulagement. Leur adversaire s’est occupée de cette situation, elle a arrêté tout le mal fait jusque-là. Une forme de progrès. L’optimisme dans la défaite. Chiaki accueille Ryû tout contre elle et dépose sa tête sur la sienne, désormais installée dans cet étrange cocon de soie. Une forme de protection, ou une prison. La brune ne sait pas.

Leur adversaire, aussi menaçante soit-elle, reste un être humain, avec ses peines, ses douleurs, son histoire. Chiaki ne peut pas lui en vouloir. S’être trouvée ici, après tout ce qui s’est passé … Cette histoire fait tant de sens et est tellement logique qu’elle suscite une grande empathie chez la Chûnin. Elle resserre son emprise sur Ryû, qu’elle serre contre sa poitrine. Nul ne sait ce que la vie apportera, nul ne sait ce qu’elle enlèvera. Cette femme a vécu bien des peines suite à l’attaque Kumojine et, pour ça, il faut rétablir la balance. Il faut effacer ce que Kumo a fait, quitte à renverser tout un système pour cela. Trouver un terrain d’entente, s’il en existe un, pour que les âmes lésées ne le soient plus jamais. Pour que les plus tristes des êtres aient au moins de quoi trouver la paix. Chiaki inspire profondément.

Les iris de la demoiselle se déposent sur l’autre partie du duo, qui s’exprime. Quelques phrases. Douces, ou piquantes. Une façon pour lui de … veiller sur lui ? Chiaki arque un sourcil. Face à eux s’ouvrent désormais deux voies : la séparation de leurs deux vies, être Shinobis séparément et amants lorsque les obligations cessent ; la réunion de ces deux vies, l’apprentissage à deux. Devenir meilleurs, évoluer ensemble pour former une équipe impossible à vaincre. Chiaki a déjà fait son choix.

Lorsque l’homme s’en va, la brune dépose un doux baiser sur la crinière bleue de Ryû.

« Nous deviendrons plus forts, Ryû. Et plus rien, jamais, ne pourra nous atteindre. »

Son menton déposé sur le haut de sa tête, en le maintenant toujours contre elle, Chiaki lève les yeux vers l’horizon. L’avenir est sombre, incertain. Mais elle est prête à l’affronter, avec ses propres armes … et une volonté nouvelle.
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Nozomi Ryû
Nozomi Ryû

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Mer 24 Avr 2019 - 20:35
Le poison parcourait le corps de Ryû, entrainant peu à peu sa conscience dans les ténèbres. Il était toujours éveillé, et c'était d'autant plus difficile, car la douleur était omniprésente. La paralysie, totale, l'empêchait de se lever, et la seule chose qui pouvait encore agir était ce qui lui permettait de subsister. Il pourrait parler, mais n'avait rien à dire, jusqu'à entendre des bruits, puis plus rien... La fin ? Un homme se tenait près de lui, l'envahisseur masqué, et la femme araignée était non loin. Si plus rien se passait, cela signifiait-il la défaite de Chiaki ? Impossible. Elle n'aurait pas perdu, alors il ne restait qu'une option : cette fois, c'était un peu lui l'otage, et elle avait dû accepter des conditions, sans doute la reddition ? Le Nozomi écouta, avec beaucoup de regrets, ce que disaient les deux ennemis. Il ne pipa mot, les laissant échanger, sa place dans le combat étant aussi effacée que son existence allait l'être sous peu, sa peau nécrosée indiquant qu'il ne lui restait plus longtemps à vivre. Sa macabre ennemi s'approcha alors, plantant à nouveau ses crocs dans la chair du bleu. Celui-ci tenta d'esquisser un mouvement, mais rien ne bougea, son corps devait déjà être à bout, alors il ne pouvait que se laisser faire.

Mais pas de douleur en plus, au contraire, les douleurs semblaient diminuer. Qu'avait-elle fait ? La paralysie était toujours d'actualité, mais le jeune homme sentait que son corps n'était plus en proie au mal qui le rongeait. Elle l'avait soigné ? Vraiment ? C'était donc fini, et le résultat était sans appel : Kumo avait perdu, en tout cas de ce côté. Encore. D'abord, il y avait eu le Saint-Père, nouvel ennemi juré de Ryû, puis ce contrat à Hi no Kuni, et maintenant cette invasion. Il y avait là de quoi être relativement déçu, de lui-même bien sûr, mais aussi de la tournure des évènements. Le bleu pensait avoir progressé, mais n'avait pas été capable d'éviter une morsure, probablement mortelle s'il n'avait pas reçu l'antidote. Et maintenant qu'il sentait sa vie revenir peu à peu, il put constater que tout était bien fini. Le village allait peut-être sombrer, être annexé, voire détruit, mais ils n'y pouvaient plus rien, le destin était désormais entre les mains de leurs alliés. Chiaki arriva finalement à côté de lui, bien vivante, pour le serrer. Lui ne pouvait pas bouger, et se laissa faire, un peu trop heureux pour un perdant. Aucun mot d'excuse de la part de Hatsu, ni de réconfort, la défaite était amère, alors il ne fit qu'écouter ce qui était dit ici et là, sans vraiment enregistrer ce qu'ils disaient.

Le Chûnin tiqua tout de même à un propos de l'inconnu, leur conseillant de ne pas se battre ensemble à l'avenir... Qui était-il pour juger de cela ? Ryû ne comptait pas l'écouter, devenir plus fort avec elle était son objectif, et il l'avait toujours été. Sa partenaire d'équipe, et sa partenaire de vie, leurs liens étaient trop forts pour les rompre, et ils constitueraient une arme, il suffisait juste de savoir comment l'utiliser. La brune pensait pareil, alors il n'était pas fou, et il avait compris des choses, comme elle. Sa voix était enrouée, il se racla la gorge, rapidement.

"Oui, nous serons plus forts, ensemble."

Les ennemis semblaient déjà partir, mais le Nozomi tenta une question, se disant qu'ils ne pouvaient pas être si mauvais, vu qu'ils les laissaient vivre.

"Pourquoi nous envahissez-vous ? Quel est vôtre but ?"

La question pourrait n'avoir aucune réponse, mais il fallait bien tenter d'obtenir cette information pour une ultérieure vengeance... Pas contre ces deux, qui avaient fait preuve de clémence, mais contre leur armée qui était venue pour... conquérir ?


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