Les équipes venaient de tomber, après quelques jours qu'il fut nommé genin, on l'affectait enfin dans une équipe. Le seul mot auquel il pensait : intégration. Il devait faire en sorte de bien s'entendre avec ses camarades, car c'était avec eux qu'il partirait en mission pour le compte d'Iwagakure. Le sauvageon marchait tranquillement dans les rues de la cité, il ne savait pas les noms de ces partenaires simplement le numéro de son équipe. Dommage, il aurait aimé faire plus ample connaissance avec eux dans l'immédiat, peut-être même un entraînement ensemble.

Towa aurait aimé avoir plus de renseignements pour le coup, mais il se contenta de simplement son numéro d'équipe. Ses pieds le menèrent jusqu'à un étal d'aliments. Il avait faim, l'étal face à lui venait qui plus est de son pays. L'alliance entre les deux pays semblait bien fonctionner, il s'installa sur un tabouret et commanda un plat traditionnel de Yaogakure. Ayant déjà reçu une partie de son salaire, il paya l'homme après avoir reçu sa commande.

Alors qu'il mangeait, il tourna sa tête et aperçu ce garçon qu'il avait déjà combattu. Son premier combat à Iwa, il s'était soldé par un match nul. Fouillant sa mémoire, il se rappela instantanément de son prénom.

Oy! Musahi ! Cria-t-il à son encontre, et une fois son regard capté, il lui fit signe de se ramener vers lui. Comment vas-tu ? Remis du combat ? Lui demanda-t-il alors, plutôt content de le voir.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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L’équipe trois. Voilà tout ce que je savais de l’équipe dans laquelle on m’assigna. Cette information ne pouvait évidemment me satisfaire mais pour le moment je devais m’en contenter, pas le choix. Ainsi, c’était avec beaucoup déception que je tournais en rond, cherchant plus ou moins à deviner mes futurs coéquipiers. Beaucoup d’interrogations me traversaient l’esprit, et malheureusement aucune d’entre elles ne pouvaient avoir de réponse, du moins pas dans l’immédiat. En ces circonstances, il me semblait délicat de m’entraîner.

Quelques temps plus tard… Je fis un peu le tour de la ville, profitant pour m’acheter des nouvelles armes et accessoires pouvant éventuellement me servir lors de mes prochaines missions. Le peu qui restait de mon salaire, je décidai de l’investir dans une bonne bouffe, histoire de me faire un peu plaisir. Ainsi, je m’installai au sein d’un petit restaurant, commandant un grand bol de nouilles. Alors que j’attendais patiemment ma commande, une voix familière cria mon nom, attirant ainsi l’attention de toute la salle. Lorsque je me retournai, je reconnus directement cette personne qui n’était nulle autre que Towa. Je n’oubliais jamais le nom d’une personne et encore moins un visage. Ainsi, je me souvins brièvement de ce fameux jour où je l’eus affronté avec l’autre blondinet, Sôo. Il faut reconnaître que ce fut un duel sympathique même si finalement personne ne l’avait réellement emporté.

« Hey Towa, comme tu peux le voir je pète la forme, et toi ? » Fis-je, d’un large sourire. « Je vais me joindre à toi, si tu ne vois pas d’inconvénient ? » Poursuivis-je, d’un léger sourire.

Ainsi, je récupérai ma commande et je m’installai à la même table que le Yaoguaï. Peut-être qu’une bonne conversation en sa compagnie me permettrait de moins penser aux coéquipiers de mon équipe…

L'intégration se passait bien pour le sauvageon d'Hayashi no Kuni, il commençait à se faire quelques connaissance entre ce Musashi, Sôo ou bien Yanosa. Tous shinobi d'Iwa, il se faisait une petite liste de noms pour parfaire son intégration, et pourquoi pas s'entraîner avec eux si le coeur leur en disait. Son objectif était simple : s'améliorer. Il héla donc Musashi qu'il venait de voir dans le restaurant tenu par des sauvageons. Les regards se posèrent sur lui, mais il s'en contre-fichait pour le coup. Le blond s'avança vers lui pour le saluer comme il se devait.

Non, je t'en prie ! Installe-toi. Lui disait-il, alors, plutôt content de le croiser.

Une fois fait, il contempla ce qu'il avait commandé. Un bol de nouilles, basique alors que Towa s'était entiché d'un chevreuil mélangé dans une sauce spéciale et relevée. Il adorait la viande, c'était ce qu'il fallait savoir sur le sauvageon.

Je vais bien, je viens de recevoir mon affectation à une équipe. Commença-t-il alors, posant son regard sur l'Iwajin. L'équipe trois, mais je connais rien de mes futurs équipiers. Je pensais que j'aurais eu des informations sur eux !

Il soupira avant de plonger dans son repas pour en avaler quelques gorgées. Prenant son verre d'eau, il en but quelques gorgées. Peut-être que le genin face à lui avait une idée sur ses potentiels équipiers, Towa se demandait alors si lui aussi était dans une équipe. Il l'avait combattu, il savait que Musashi pouvait être un adversaire redoutable.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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Towa m’invita à m’installer à sa table, chose que je fis évidemment avec beaucoup de joie. En le regardant de plus près, et ce même si je ne le connaissais pas suffisamment, j’avais la sensation que c’était un bon type, un mec fort sympathique sur qui on pouvait largement compter. Cela étant, ce n’était qu’une intuition, il n’y avait donc aucune raison de baisser ma garde en sa présence. Ainsi, je me contentai d’aborder mon masque, pendant que, lui, il semblait totalement détendu et aucunement sur ses gardes. Il dégustait sereinement son plat sans se poser de questions futiles comme j’avais l’habitude de faire, du moins c’était l’impression qu’il donnait.

Ainsi, après les salutations, il me fit savoir qu’il eut été affecté dans une nouvelle équipe. Cuillère à la main, et la bouche totalement pleine, je levai légèrement la tête pour écouter plus attentivement mon camarade. Nos regards se croisèrent, et il pouvait clairement constater que le sujet abordé me mettait quelque peu mal à l’aise. Ainsi, c’était avec des gros yeux et une bouche pleine de laquelle dégoulinait quelques nouilles que je lui accordai toute mon attention. Puis, soudain, il prononça l’équipe « 3 », enclenchant ainsi une réaction pour le moins inattendue. En effet, entre surprise, joie et soulagement, je ne pus contenir les nouilles dans ma bouche qui se voyaient immédiatement propulser sur la figure du Yaoguaï.

« Oh merde ! Merde ! Désolé, désolé, je suis vraiment désolé, Towa… » Fis-je, d’un air désemparé.

Durant quelques instants, je me sentis mal, très mal, d’une pour lui avoir cracher à la figure, et aussi et surtout de pas avoir réussi à me contrôler. Sur le moment, j’eus du mal à expliquer ce qui s’était passé. Mais en y réfléchissant bien, c’était plutôt logique : après tout, entre tout le stresse accumuler durant la journée et toutes les questions que je me posais au sujet de ma future équipe, une telle réaction pouvait se comprendre…

« Tiens nettoie avec ça ! » Fis-je, en lui filant de quoi se nettoyer la figure. « Je suis sincèrement désolé, toute la journée je n’ai pas arrêté de penser au sujet des membres de mon équipe, et apprendre que tu en fais partie m’a autant surpris que soulagé. » Poursuivis-je, d’un air sincère.

Les sauvageons se mirent à rire, se moquant littéralement de Towa. Ils semblaient apprécier mon geste incontrôlé et croyaient que cela était une provocation totalement voulue. Ils semblaient désormais excités, commençant par chantonner et s’insulter les uns les autres. Tout avait l’air d’indiquer que la situation allait se dégrader, je le sentais…

Croiser Musashi lui faisait plaisir, il semblait être un homme sympathique et peut-être digne de confiance, mais le sauvageon ne s'aventurait pas trop. La confiance, chez lui, était dure à gagner mais très facile à perdre... Il ne donnait pas sa confiance deux fois, aussi, ainsi il choisissait avec précaution à qui il pouvait la donner. Bref. De par sa nature sauvageonne, Towa n'était pas l'homme le plus sociable mais il se faisait violence pour en effet se sociabiliser au maximum afin de s'intégrer, il ne pouvait pas toujours rester dans son coin et attendre que le temps passe.

Il informa alors au genin son affectation à l'équipe trois, sa réaction le surprit. Il se retrouva en effet avec des nouilles, de la sauce et de la salive de Musashi sur le visage après lui avoir annoncé cette nouvelle. Towa ne réagit pas dans l'immédiat, tandis que l'Iwajin s'excusait encore et encore. Il lui donna un tissu pour s'essuyer le visage, ce qu'il fit instantanément pour effacer toutes ces immondices. Musashi avait réagi comme cela en apprenant qu'il faisait parti de la même équipe.

Ne t'en fais pas... Je comprends. Ravi de pouvoir... Il n'eut pas le temps de finir sa phrase en attendant les poufferies de ses congénères, ce qui avait le don de l'énerver, ces dernier n'étant même pas shinobi ou capable de le défier. Excuse-moi, deux secondes.

Towa se leva de sa chaise pour s'approcher du groupe de sauvageon moqueur. Son regard féroce et flamme sur eux, il déclara : Vous voulez vous moquer ? Alors, moquez vous de Yaoguaï Towa, fils de Yaoguaï Mirakuru. Mais, sachez-le, vous le regretterez.

Son regard avait changé, les hommes étaient sauvageons, ils connaissaient la réputation de son clan protecteur du village et du pays du Bois. Ils se taisèrent tous, cessant leur moquerie, alors Towa se rassit près de son nouvel équipier.

Nous faisons donc parti de la même équipe alors ! Il connaissait en plus ces capacités, tout allait bien se passer alors.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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A ma plus grande surprise, Towa se montra très compréhensif, pardonnant ainsi mon comportement pour le moins déplacé. Il dû certainement se dire que c’était un geste incontrôlé et accidentel, et en réalité ce fut bien le cas. Toutefois, il fallait faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit et de beaucoup de tolérance pour voir les choses sous cet angle. Du coup, je ne pouvais que m’estimé heureux de ne pas avoir foiré cette rencontre, qui, il faut reconnaître, aurait pu très mal finir selon la personne qui aurait été en face de moi.
Cependant, comme toute personne, Towa avait une certaine limite à la tolérance et à la patience, et cette limite vint d’être franchi par ces sauvageons qui se moquait ouvertement de lui. Ainsi, il s’approcha d’eux et s’exprima avec beaucoup de vigueur et surtout d’un ton très menaçant. Il fit ainsi preuve de beaucoup de charisme, forçant par la force de sa voix, de son nom et de sa prestance, tous les sauvageons à vaguer à leurs occupations. Je fus très impressionné par cette scène pour le moins curieux. Disons que cela me permit d’en apprendre davantage sur le Yaoguaï, mais aussi qu’il fallait d’une certaine façon éviter de le mettre en rogne. Je me contentai ainsi de lui sourire lorsqu’il vint se rassoir à mes côtés, lui exprimant par ailleurs ma joie de faire partie de la même équipe lui :

« C’est très surprenant, mais il semblerait que oui, et je t’avoue que je suis plutôt heureux de faire partie de la même équipe que toi. » Fis-je, d’un air sincère.

Après quoi, je commandai rapidement une tasse de café et je revins me réinstaller auprès de mon camarade.

« Si ce n’est pas indiscret, tu peux m’en dire un peu plus sur ton clan ? J’ai vraiment été impressionné que tu aies clouer le bec de ces gars rien qu’en prononçant le nom de ton clan. Certes, ta voix me parut très menaçante, mais je crois que ton nom de famille semble leur inspirer davantage la peur, je me trompe ? » Demandai-je, d’un air curieux.

Je pris alors quelques gorgés de café avant d’interroger mon camarade sur un sujet beaucoup moins sensible et personnel :

« A ton avis, qui sera le troisième membre de notre équipe ? Imagine que ce soit ce bon vieux Sôo ?! » Poursuivis-je, d’un léger rire.

Evidemment, les probabilités que Sôo soit le dernier membre de l’équipe étaient minces, très minces pour ne pas dire impossible. Je ne pensais d’ailleurs pas une seule seconde qu’il pourrait effectivement être le dernier membre de l’équipe…

Ces sauvageons d'Hayashi no Kuni n'étaient pas comme lui, c'était un peu comme Sakazuki Sôo. Ce-dernier venait d'Hayashi no Kuni, mais le clan de Towa était certainement le plus respecté pour ce qu'il avait fait pour Yaogakure et le pays tout entier. Enfin... Il devait aussi sa reconnaissance par ce qu'avait fait son paternel, protecteur du eu dernier chef de clan. Maintenant, il se trouvait que Towa suivait la trace de son père en devenant le protecteur de la probable futur chef de son clan Yaoguaï, Sae. Rapidement, il s'était donc déplacé vers eux et d'une voix autoritaire, il avait en sorte qu'il le respecte.

Ceci fait, il retourna à sa place et discute avec Han Musashi. Ce-dernier était ravi de savoir qu'ils étaient dans la même équipe, il opina de la tête.

Oui, nous pourrons voir ce que chacun vaut vraiment ! Répondit-il.

Bien qu'ils avaient déjà combattu, Towa doutait que chacun n'avait pas montré l'étendue de leurs capacités. De son côté, il n'avait pas parlé de son contrôle des portes celestes.

Oui, le clan Yaoguaï. Nous sommes des sauvageons de Yaogakure, nous protégeons le village et le pays tout entier depuis bien longtemps maintenant... Et mon père et reconnu à travers tout le pays. Il n'éprouvait aucune tristesse en parlant de son défunt paternel, seulement de la fierté d'être son fils.

Alors qu'il parlait de Sôo en tant que possible troisième équipier, il haussa les épaules, bottant en touche pour le coup.

Tout est possible, mais je ne connais pas grande monde à Iwa et dans le pays. Je n'ai jamais bougé de Yaogakure jusqu'il y a quelques jours pour me rendre ici. Avoua-t-il, peut-être était il passé à côté de quelque chose.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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Towa me confia brièvement quelques informations sur son clan, sa famille et son pays. Il se montra cependant très avare en termes de détail, me contraignant ainsi à l’interroger pour en savoir davantage :

« Je suppose que ton père est le chef de ton clan ? » Demandai-je, d’un air curieux. « Sinon, tu es venu seul à Iwa ou avec tout ton clan ? » Poursuivis-je, curieux d’en savoir toujours plus.

Je ne savais pas si c’était une bonne idée de se montrer aussi curieux, mais bon peu importe… et au pire s’il ne voulait pas répondre, on passera à autre-chose. Puis, pour le mettre dans des bonnes dispositions, j’essayai de le rassurer et de lui en dire notamment « plus » sur ma personne.

« Tu es donc tout nouveau, hein. Alors comment se passe ton intégration ? » Fis-je, d’un léger sourire. « Personnellement, je suis ici depuis deux ans, je ne connais pas grand monde aussi mais le peu que je connais sont vraiment cool. » Poursuivis-je, d’un air sincère.

J’étais persuadé que s’il venait à rencontrer toutes ces personnes, il se sentira très vite à l’aise et aura l’impression de s’être intégré. Quoi qu’il en soit, pour l’heure je devais chercher à en savoir encore plus sur lui…

Spoiler:

Le natif de Yaogakure n'avait pas l'habitude d'autant se dévoiler sur sa vie personnelle, mais il fallait avouer qu'il devait parler un peu plus. Towa se disait que toute manière, la cité d'Iwa connaissait déjà la vérité sur les Yaoguaï. L'un des leurs avait déjà tenté d'attenter à la vie de leur Ombre... Les choix avaient été donné. Il secoua la tête négativement, son père avait été loin d'être chef de son clan : il n'en avait même jamais eu l'ambition, quand bien même il faisait parti des plus forts du clan. Apparemment, Musashi n'était clairement pas encore au courant de ce qu'il s'était passé. Autant le lui raconter, il serait bien au courant tôt ou tard s'il enquêtait sur les Yaoguaï.

Non, il était le protecteur du précédent chef de notre clan. Il est mort en héros durant la guerre en donnant sa vie pour lui. Musashi pouvait constater qu'il n'émanait aucune tristesse dans le regard ou la voix du Yaoguaï. Je suis venu seul. L'un de notre clan a tenté de commettre quelque chose d’impardonnable ici, le Tsuchikage a permis à cet homme de partir et les Yaoguaï ou fidèle du clan à le suivre. Certains sont restés, d'autre non. En gros, c'était ce qu'il s'était passé.

Towa comprit alors que son interlocuteur n'était là que depuis deux ans, relativement tôt. Il se demandait d'où il venait, ce qu'il avait de sa vie avant de rejoindre Iwa. A cet instant, Musashi en connaissait plus sur lui que l'inverse.

D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait avant de rejoindre cette cité ? Demanda-t-il, avec curiosité.

En tout cas, le sauvageon était satisfait d'avoir ce genin dans son équipe. Il connaissait ses capacités, il semblait être un partenaire idéal.

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Beaucoup seraient certainement attristés à l’idée d’évoquer la perte d’un être cher, mais il n’en était rien pour le Yaoguaï. Il semblait plutôt fier, même s’il était difficile de déceler une once d’émotion sur son visage. Peu importe, au fond, il devait probablement être triste, son paternel devait probablement lui manquer, et si c’était le cas alors il n’y avait rien de plus normal. En tout cas, on avait au moins un point un commun, certes pas des plus joyeux mais cela pourrait certainement nous aider à mieux nous comprendre, et par conséquent, peut-être à participer à une meilleure collaboration, qui sait. Quoi qu’il en soit, contrairement à lui, je n’éprouvais aucun regret quant à la mort de mon paternel, et encore moins d’y avoir participer…

« Je suis désolé pour ton père. » Lançai-je, d’un air sincère.

Quelque chose me poussait malgré tout à en savoir plus, non pas tant sur son père, mais plutôt sur son clan et l’événement qui participa à sa division. Peut-être qu’il ne voudrait pas en dire davantage, peut-être, mais bon qui ne tente rien n’a rien :

« Tu peux m’en dire plus sur cet homme ? Le connais-tu personnellement ? Si tu es venu à Iwa c’est que tu dois être un peu contre ses agissements, pas vrai ? Envisages-tu de le poursuivre, ou quelque chose comme ça ? » Fis-je, d’un air curieux.

Je me rendis compte, un peu tardivement d’ailleurs, de l’avoir assailli de questions. Ce n’était pas très approprié, surtout pour une première rencontre, mais bon ce fut chose faite… le moins que je puisse faire c’était de tempérer :

« Je suis désolé, je te pose beaucoup de questions, tu n’es pas obligé d’y répondre hein. » Poursuivis-je, d’un léger sourire.

Certains verraient probablement de la manipulation visant à contraindre mon interlocuteur à répondre, et ce même s’il n’avait pas vraiment envie. Cependant, il n’en était rien, et j’étais persuadé qu’il saura voir la sincérité à travers mes yeux.
Bref, c’était à mon tour de satisfaire sa curiosité, et pour cela j’eus le droit à des questions basiques qui ne demandaient ni de temps réflexion ni de préparation.

« Personnellement, je suis originaire de Kaze no Kuni. Cependant, ma mère est originaire d’ici, et elle m’a beaucoup parlé de ce pays, qu’en bien d’ailleurs. » Fis-je, d’un léger sourire. « Sinon, avant d’arriver à Iwa, j’étais ce que l’on pourrait dire un commerçant, en fait, toute ma famille excellait dans l’art du commerce. » Poursuivis-je, en arborant toujours le même sourire.

Ce n’était pas totalement la vérité, mais ce n’était pas un mensonge non plus. Cependant, je jugeai que cette réponse était amplement suffisante, et si jamais il chercherait à en savoir plus, alors je m’adapterai tout en essayant de ne pas lui mentir.

Towa haussa simplement les épaules. Il n'avait pas à être désolé pour son paternel, ce-dernier était mort en héros et était bien connu dans l'histoire des Yaoguaï. Cela lui avait permis de vivre également une belle et d'être reconnu par lui, il méritait ce statut de parfait descendant de Mirakuru et d'une des divinités guerrière des Yaoguaï.

Il ne faut pas, il est mort en héros. Répondit-il, neutre.

Puis, d'un coup, le blond l'assaillit de questions. Sur son clan, évidemment et sur cette personne qui avait tenté d'atteindre à la vie du Tsuchikage. Towa ne connaissait pas le fin mot de l'histoire, la réalité de ce qu'il s'était passé mais en réalité, il se fichait pas mal de tout ça. L'ombre de la Terre n'était pas mort, Senku non plus. Ce-dernier devait avoir ses raisons, et il était toujours le bienvenue à Hayashi no Kuni.

Il est surnommé le guerrier de mille ans... mais je ne suis pas contre ce qu'il a fait. Il est toujours vu comme une bonne personne et un grand guerrier par chez nous. Je n'envisage rien d'autre que d'apprendre à ses côtés si nous nous retrouvons. Il devait avoir des raisons pour avoir tenter de commettre ça.

Il ne voyait pas l'intérêt de continuer de parler de son clan, des personnes. Il ne se sentait pas oppressé, il sentait que Musashi voulait simplement en apprendre plus sur lui, sur son clan. Toutefois, bien qu'il n'était pas de nature curieuse envers les personnes, il posa des questions essentiellement pour mieux s'intégrer. Towa apprit alors que Musashi était un Kazejin et qu'il était un commerçant avant d'être genin d'Iwa.

Je n'ai jamais bougé d'Hayashi no Kuni si ce n'est pour venir ici... Comment est Kaze no Kuni ? On m'a dit qu'il n'y a que du désert par là-bas.... Demanda-t-il alors, avant d'ajouter. Nous excellons également en commerce! Il y a d'ailleurs un pacte commercial entre Hayashi no Kuni et Tsuchi no Kuni, me semble-t-il.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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Towa n’avait pas l’air d’être chagriné, bien au contraire, il semblait fier, insistant sur le fait que son paternel soit mort en héro. Ne voyant rien à ajouter, je me contentai de lui sourire en guise de réponse. Puis vint le moment le plus intéressant, moment où il devait répondre à mes interrogations concernant son clan et ce mystérieux homme qui chercha à attenter à la vie de notre Kage... Malheureusement, le Yaoguaï ne semblait malheureusement pas en savoir assez sur cette affaire, bien que, étrangement, il semblait malgré tout prendre la défense de cet homme, surnommé le guerrier de mille an. Sur le coup, pleins d’interrogations me traversaient l’esprit, néanmoins je décidais de le garder pour moi, du moins pour le moment. En fin, Towa me fit part de n’avoir jamais quitté ses terres si ce n’est pour migrer par ici. Ainsi, je notai un autre point en commun puisque, en effet, c’était plus ou moins la même chose pour moi.

« Dans ce cas on est deux. Cependant, je suppose que tu meurs d’envie d’explorer et de découvrir des nouvelles terres ? » Rétorquai-je, d’un air curieux.

Sinon, je fus quelque peu déçu de l’entendre parler de Kaze et le réduire à une simple étendu de désert. Ainsi, épris de nostalgie, je ne dis rien sur le coup, le laissant ainsi poursuivre son monologue, à la suite duquel il ajouta que sa famille excellait également dans le commerce. Il précisa l’existence même d’un pacte commercial entre son pays natal et Tsuchi.

« Ah c’est chouette ça ! Donc, je suppose que tu t’y connais plutôt bien en commerce ? A ton avis, vaut mieux vivre une vie de commerçant ou de shinobi ? J’ignore si les deux sont compatibles. » Fis-je, d’un léger sourire.

Puis, soudain, je me rendis compte d’avoir éviter sa question concernant Kaze. Je pris quelques secondes pour réfléchir, puis je me lançai en arborant un air des plus fier :

« Sinon, concernant Kaze, je crois que les personnes qui le réduise à un simple désert sont des personnes incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. » Fis-je, d’un large sourire. « C’est un peu comme dire qu’à Tsuchi il n’y a que des montagnes, tu es d’accord pour dire que ce n’est pas totalement vrai, n’est-ce pas ? » Demandai-je, d’un léger sourire. « Kaze est juste magnifique et l’entendu de son désert est très vaste pour ne pas dire infini, et c’est cela qui fait d’ailleurs toute sa beauté. Ajoute à cela des centaines de villages différents avec des populations qui se diversifie tant par leurs coutumes et traditions que leurs apparences physiques. Bref, tout cela pour te dire que Kaze n’a rien d’un simple désert, et pourrait même être, à mes yeux, le berceau de l’humanité. » Conclus-je, d’un air fier.

Ce n’était pas évident de tout lui expliquer avec des mots, ainsi il devait s’y rendre sur place pour voir les choses de ses propres yeux pour ainsi se faire son propre jugement… un jour peut-être.

Les deux faisaient partis de la même équipe, ils devaient évidemment apprendre à se connaître l'un et l'autre pour peut-être parfaire une entente dans les temps à venir. Ils allaient devoir travailler ensemble, main dans la main, sur des missions que le village allait leur donner (c'était surtout ce qu'il avait compris jusque là). Musashi sera son partenaire, il se demandait quel genre de personne serait la troisième à rejoindre l'équipe trois d'Iwagakure. Towa apprit alors que comme lui Musashi n'avait pas vraiment bougé de Kaze no Kuni que pour venir dans le pays de la Terre. Il hocha doucement la tête.

Bien que je garde mes croyances et mes coutumes, j'aimerai en effet découvrir d'autres coutumes et traditions. J'en ai déjà découvert énormément ici, c'est un choc culturel. Déclara-t-il, de manière neutre. Tout était différent ici comparé à Yaogakure.

Il haussa les épaules concernant la question du blond du pays du Vent. Le sauvageon n'avait jamais eu le sens commercial, il ne s'y était jamais intéressé.

J'ai quelques notions, mais j'étais plus dirigé en tant que guerrier et chasseur du clan, tu sais. Il préférait de loin se battre et trouver du gibier que les commerciaux iraient vendre. Je pense que oui... si tu vends des instruments ninja ou d'autres marchandises aux pays alliés ou qui ont un pacte commercial..? Bonne question à laquelle Towa ne pouvait y répondre.

Il avait aussi parlé du pays originaire de Musashi. Il n'y connaissait rien. Et, le blond lui en disait plus sur son pays. C'était un pays où il y avait toutes sortes de personnes, coutumes, traditions, tout pouvait changer d'un point A à un point B. C'était intéressant.

C'est que tu n'es encore jamais allé à Hayashi no Kuni alors ! Qu'il considérait comme le plus beau pays par sa faune et sa flore. [colo=orangered]Tu me feras visiter ton pays, un jour. Comme je te ferai volontiers visiter le mien.[/color] Quand bien même que Yaogakure n'aimait guère les étrangers qui pénétraient leur territoire.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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La diversité culturelle de notre village semblait impressionnée le Yaoguaï, lui donnant apparemment l’envie de découvrir davantage de coutumes et traditions par-delà nos frontières. C’était une bonne chose, et d’ailleurs je ne pouvais que l’y encourager car, même si nous étions des soldats, on se devait de garder une certaine ouverture d’esprit et de nous montrer un tant soi peu curieux sur le monde extérieur. Ainsi, je me contentai d’arborer un sourire approbateur, encourageant ainsi le Yaoguaï à satisfaire sa curiosité. Puis, je me contentai de l’écouter attentivement sans l’interrompre.
Après l’épisode des cultures et traditions, il rebondit sur mes interrogations concernant le commerce. Il me confia avoir quelques notions, mais il me fit part de sa préférence pour le combat et la chasse. Intéressant, me concernant c’était effectivement l’inverse, non pas tant que je sois intéressé par le commerce, mais disons que je n’avais aucun attrait pour les combats… Mais bon, que ce soit les circonstances ou le destin, me voilà désormais un shinobi, un soldat condamné à mourir au combat. Quoi qu’il en soit, Towa poursuivit son monologue en me confiant que la voie du shinobi n’était pas forcément incompatible avec celle du commerce, et en un sens il n’avait pas tort.

« C’est vrai que vu sous cette angle-là, c’est tout à fait envisageable. Après je crains que ce ne soit ennuyeux, surtout pour une personne qui aurait des penchants pour la guerre, pas vrai ? » Rétorquai-je, d’un léger sourire.

Enfin, Towa rebondit sur mon petit speech concernant Kaze, me confiant implicitement que sa beauté ne saurait égaler celle de son pays, Hayashi no Kuni. Ce n’était peut-être pas le sens exact de sa phrase, mais je l’interprétai de la sorte.

« Bien sûr, ce sera avec un grand plaisir, et tu verras… tu ne seras pas déçu. » Fis-je, d’un léger sourire.

La chaleur, la soif, les dunes, les tempêtes de sable… tant de choses qui pourraient en effrayer de plus d’un, et pourtant j’étais malgré tout persuadé que mon partenaire saurait, au moment venu, apprécier la beauté de Kaze, du moins je l’espérais secrètement. Enfin bref, il était temps de changer un peu de sujet, le temps de m’intéresser un peu plus aux capacités du Yaoguaï.

« Sinon, dis-moi, tu peux m’en dire un peu plus sur tes aptitudes au combat ? Je suis persuadé que tu ne nous as pas montré tout ce que tu sais faire durant notre dernier entraînement. Les Yaoguaï ont-ils des pouvoirs héréditaires ? Vous êtes plus Taijutsu que ninjutsu, c’est ça ? » Lançai-je, d’un air curieux.

Towa avait déjà commercé dans le passé avec d'autres villages du pays du Bois, en vendant par exemple des peaux de bêtes ou bien même de la viande fraîchement capturée. C'était le plus généralement du troc et il s'en était toujours bien sorti, le Yaoguaï savait quoi dire et quoi faire pour vendre et échanger au mieux possible dans l'intérêt de son village, Yaogakure. Le sauvageon lui expliqua alors qu'il pensait évidemment que être commerçant et shinobis à la fois pouvait bien se mélanger, tout dépendait de comment la personne se débrouillait. Tout autre métier pouvait être compatible avec celui de shinobi, Towa restait persuadé qu'il pourrait continuer à être un chasseur.

Ce serait en effet compliqué. Répondit-il alors.

Ils vinrent à parler de leurs pays respectifs, et légèrement curieux, Towa espérait alors pouvoir voir un jour le pays d'où venait Musashi. Il en parlait avec tant de fierté, mais le genin pensait réellement qu'aucun pays ne pouvait surplomber la beauté même du sien. Hayashi no Kuni était le centre du Yuukan, il le pensait sincèrement. Puis, la conversation tourna sur les capacités de chacun. Musashi s'intéressa à ce qu'il pouvait faire, et bien que Towa aimait garder ses capacités secrètes, les deux étaient désormais dans la même équipe et chacun devait savoir les capacités de l'un et de l'autre.

Non... Disons que nous sommes peu parmi les Yaoguaïs à avoir une certaine facilité et aisance pour ouvrir les fameuses portes célestes, je ne sais pas si tu connais cette aptitude ? Il lança un regard sur le blond. Je fais parti de cette petite minorité à maîtriser les portes, je suis un adepte du corps-à-corps mais j'aime mélanger tout cela avec du Ninjutsu, cependant je ne suis pas très fort en combat à distance. C'est un point à améliorer. Il fit une pause, avant de reprendre. Mais, certains Yaoguaï sont plus fort en Ninjutsu qu'en Taijutsu. Il pensait évidemment à Sae qui contrôlait d'une bonne main sa limaille de fer.

Posant un regard sur le blond après avoir fini son plat, il se demandait quelles étaient aussi les capacités de son partenaire.

Tu maîtrises le cristal, c'est ça ? Demanda-t-il, alors.

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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Les portes célestes… voilà qui ne me disait pas grand-chose, un peu comme la plupart des capacités détenues par les shinobis du village. Cela dit, ce n’était pas si grave, car justement c’était l’occasion parfait pour en apprendre un peu plus.

« Honnêtement, ça ne me dit absolument rien. En quoi ça consiste exactement ? » Rétorquai-je, d’un air curieux.

Ainsi, il faisait donc partie des ces rares personnes « élues » pour posséder cette capacité. Intéressant… J’avais hâte de voir en quoi cela consistait réellement, non pas en théorie, mais le voir à l’œuvre. D’ailleurs, quelque chose me disait que ça ne serait pas pour longtemps, après tout on faisait partie de la même équipe, et par conséquent, il était probable qu’on soit amené à partir en mission dans pas longtemps. Ainsi, il serait certainement obligé de se lâcher, non seulement pour se protéger mais également pour nous permettre de mener nos futures missions à bien.

Quoi qu’il en soit, son clan m’avait l’air très différent des ceux de la plupart du village. En effet, d’après ce qu’il me confia, son clan ne tournait pas autour d’un don héréditaire, mais plutôt autour de divers capacités et aptitudes que les uns maîtrises plus que d’autres. Je trouvai cela vachement intéressant car la force de son clan continuerait à exister quoi qu’il arrive, tandis qu’un clan qui tournait autour d’un don héréditaire cesserait d’exister à partir du moment où leur gène finit par disparaître. Bref, j’avais déjà hâte de rencontrer d’autres membres de ce clan, rien que pour voir s’ils aimaient tous autant leur clan que Towa… Enfin, vint le moment où le Yaoguaï m’interrogeait sur mon don héréditaire.

« C’est bien le shôton en effet, l’art de manier le cristal. » Fis-je, d’un léger sourire. « Après contrairement à toi, j’ai hérité ce don de ma mère, et aujourd’hui je ne connais personne d’autre qui puisse m’aider à le comprendre et à le maîtriser, du coup j’essaye de faire au mieux. » Poursuivis-je, d’un air optimiste. « Tiens en y pensant, ton clan doit disposer d'un vaste réseau d’information n’est-ce pas ? Peut-être que tu pourrais te renseigner pour moi sur les manieurs du shôton ? Tout ce que je sais c’est qu’ils sont tous originaires de ce pays, mais j’ignore si leur lignée est toujours en vie… Bien sûr, à l’avenir je te renverrai l’ascenseur. » Conclus-je, d’un large sourire.

Je ne m’attendais bien entendu pas à grand-chose. Ceci étant, maintenant que nous étions des coéquipiers, je devais tâcher de ne pas avoir honte de lui demander quelque chose, et ce peu importe la réponse que j’aurais en retour.

Towa savait que les Portes Celeste étaient ouvertes à toute personne qui s’entrainait pour cela, mais ces techniques demandaient du temps et énormément d'effort, il fallait l'avouer. Dans le clan Yaoguaï, peu de personnes ne pouvaient maîtriser ses fameuses portes mais Towa avait réussi à force d'abnégation et de persévérance... Il voulait suivre la trace des ancêtres de sa famille, être le fameux descendant de cette lignée de divinités guerrières que prier les gens de son peuple. Pour autant, il n'avait jusqu'à maintenant vu aucune personne maîtriser les portes autres qu'un Yaoguaï. Le dernier en date était Senku.

Disons que tu as huit... sceaux, je dirais dans ton corps, un peu positionné partout. Ce sont des points qui régulent le chakra dans ton corps, au niveau du cerveau, de la colonne vertébrale et le dernier au cœur. Ouvrir une de ces "portes" décuple tes capacités, c'est... très impressionnant. Devait-il parler du contrecoup ? Peut-être, ils allaient travailler ensemble et il se devait de savoir le revers de la médaille. Mais, à chaque porte ouverte, il y a une contrepartie. Une fatigue importante, des blessures internes sévères... tout varie selon les portes ouverte. Il savait le gros résumé et Towa espérait que ce serait suffisant, bien qu'il pouvait répondre à ces interrogations.

Enfin, il n'avait jamais vraiment expliqué cette capacité qu'il avait... Il préférait le montrer, mais il ne voulait pas être blessé. Se rappelant des capacité du genin, il maniait en effet le cristal et Towa n'avait jusqu'à lors jamais vu quelqu'un utiliser cette matière pour combattre, il fallait avouer qu'il n'avait vu que peu de choses. Le Yaoguaï se rappelait seulement des capacités de Sae.

Alors qu'il héritait ce don du côté de sa mère, il ne savait pas comment réellement le manier et tenter de trouver des solution seuls. De ce côté là, les deux étaient pareils bien qu'il n'était pas compliqué de trouver d'autres manieurs des Portes Celestes...

Je ne peux rien te promettre... Je me renseignerai parmi ceux qui voyagent énormément dans mon clan, peut-êtres trouveras-tu d'autres manipulateur du cristal dans cette cité. Elle est grande. Et, il n'avait pas pu rencontrer tout le monde encore. Je vais devoir prendre congés, il se fait tard...

IL PARAÎT QUE C'EST LA TEAM 3, LA MEILLEURE...

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Towa m’expliqua brièvement en quoi consistait la capacité des portes célestes. A en juger par ses mots, cette faculté permettrait à l’homme de se surpasser, de transcender l’essence même de l’homme, pour ainsi bénéficier, durant un laps de temps, de capacité extraordinaire pouvant dépasser l’entendement. Cependant, comme je l’imaginais, un tel pouvoir avait un prix, un prix bien plus lourd à payer que pour nous les adeptes de ninjutsu. Toutefois, j’imaginais qu’un tel pouvoir permettrait, sur un laps de temps, aussi infime soit-il, de surpasser et vaincre les techniques les plus puissances de n’importe quel ninjutsu. Du moins c’était ce que j’imaginais en me basant les explications du Yaoguaï.

« J’imagine oui, après tout difficile d’imaginer pouvoir surpasser les limites de la nature sans aucune contrepartie. Cela dit, la capacité à l’air clairement d’en valoir le coup. » Rétorquai-je, d’un léger sourire. « Puis bon, tu as l’air d’être une personne intelligente, je suis persuadé que tu sauras l’utiliser avec beaucoup de modération. » Poursuivis-je, d’un air sincère.

Enfin, concernant ma demande, Towa me fit comprendre qu’il ne pouvait rien me promettre mais qu’il essayerait de se renseigner. A vrai dire, je n’en demandais pas plus…

« C’est déjà beaucoup tu sais, merci à toi… comme dit, je te revaudrai cela un jour. » répliquai-je, d’un léger sourire.

Après quoi, Towa me confia qu’il devait partir, probablement pour s’entraîner ou quelque chose du genre. M’enfin, je me levai également pour le saluer et vaguer à mes occupations :

« Très bien, à une prochaine fois » Fis-je, en lui tendant la main.

Enfin, je réglai l’addition et je m’en allai pour les hauts plateaux, histoire de méditer un peu.

Spoiler: