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Les préparatifs... Etsuko / Yoshi / Taku

Hyûga C. Diao
Hyûga C. Diao

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Dim 17 Juin 2018 - 17:39
Il y avait un plan sur la table de travail de mon frère ce matin à l’aube… Du village on dirait. Il traçait une ligne rouge dans les rues et ruelles du papier, le point de départ étant notre domaine. Franchement, avec le retard qu’on avait sur la comptabilité, c’était vraiment le moment de s’amuser ?

§ - “ Sérieusement, tu t’amuses pendant que je travaille alors qu’il fait encore nuit sur tes fichus rapports ! ”
§ - “ Je t’avais dit que ce n’était pas la peine aujourd’hui…”
§ - “ C’est pour ça que la pile à doubler de volume depuis hier…? “

Shin, mon aîné, avait bien des talents, mais clairement pas d'affinité avec les nombres, ou l’administration, on voyait bien à son regard qui se perdait toujours dans l’horizon de la fenêtre, que cette vie-là était une contrainte. Alors, pourquoi la poursuivre ? L’arrivée dans l’encadrement de l’ombre de notre oncle qui nous avait recueillis avait tôt fait de répondre à cette question. Grognon le matin, il nous saluait à peine avant de se rendre à son bureau privé pour lui même commencer ses activités. Une sorte de dette d’honneur pour une survis rendait il acceptable qu’on se plie à toutes les volontés de cet homme sans broncher ? Visiblement oui, et c'était souvent ainsi dans les familles un tantinet aisées. le prix à payer pour la belle il parait. J’avais appris que la prison était faite pour rembourser des dettes, mais cette cage dorée nous facturait pour y rester. Tout un concept.

§ - “ Je t’ai fait un plan pour pas que tu ne te perdes. Notre oncle a comme … vendu nos services… enfin tes services. ”

Mes services ? J’allais faire de la compta’ à domicile ?...

§ - “ Tiens-toi bien, si tu lui fais rater son accord… “
§ - “ Et j’y fais quoi une fois sur place ?... “
§ - “ Ce qu’on te dira, une préparation pour une fête si j’ai bien entendu, tu ne seras pas seule, réjouis toi. ”

Quand j’avais demandé si c’était d’autres Chôkoku, il avait haussé les épaules en me tendant le plan et me suggérant de déguerpir, afin de ne pas être en retard. Génial, en plus, il allait falloir porter ce fichu kimono du clan ? Je détestais cette tenue dix fois trop lourde et encombrante, en plus, t’avais l’air d’un sac à patates dedans… Un Yukata s’était bien, plus léger, frais pour la saison, confortable sans sous-vêtements… Enfin bon, pour aujourd’hui, une tunique sombre avec une broderie du clan suffirait amplement, il avait qu’à préciser s’il voulait autre chose, ça serait gênant de reproduire le schéma de la rencontre avec mon coéquipier...

C’était avec un panier un peu lourd quand même entre les mains que j’étais arrivée à bon port, chez les merlans frits. Euh, les Hyûga qui m’avaient repéré à des kilomètres à la ronde, du moins, c’était ce que disait la légende, en tout cas, sûrement un des spécimens de la sécurité du domaine s’était approché, pas surpris de me voir pour m’escorter à bon port. C’était beau chez eux, mais trop simpliste, surtout quand on était habitué à la surcharge de gravures, sculptures et autres qui tapissaient les murs, les sols et les plafonds du domaine Chôkoku. Un clan fier de son art, qu’elle était la fierté des merlans fris au juste, leurs yeux ?

§ - “ Bon matin ! Vous vivez ici ou bien vous êtes aussi là pour les préparatifs “

Il fallait bien poser les questions et faire les présentations soi-même vu que le Hyuga était parti aussi vite qu’il m’avait expédié dans cette pièce. La jeune demoiselle sur place avait été la première offerte à ma vue, ses grands yeux verts aussi m’avaient peut-être plus charmé que le reste de la pièce sans âme. Hum, si je recopiais toutes les nuances de ces derniers, je pourrais en faire un feu d’artifice de toute beauté… L’inspiration de l’artiste se retrouvait partout, et l’assaillait sans prévenir. Après tout, il me semblait que c’était pour cela que j’étais ici non ?

§ - “ Votre regard est de toute beauté… Gardez donc les yeux grands ouverts quelques secondes que je les capture dans ma mémoire…”

Second point avec les artistes, ils s’en permettaient autant qu’ils n’étaient pas gênés…

§ - “ Oh mes excuses, quelle impolitesse. Je suis la Chôkuko que le clan envoie pour les préparatifs, Diao. “

Je lui tendais la main, même si j’aurais bien aimé venir lui faire la bise, une douce odeur fleurie se dégageait d’elle agréablement.

| HRP | @NAARI ETSUKO @Nagamasa Yoshitsune @Hyûga Takumi
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Naari Etsuko
Naari Etsuko

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Jeu 5 Juil 2018 - 22:05
Etsuko s'était levée encore une fois très tôt, descendant à la boutique. Aujourd'hui, elle avait une mission bien particulière, aller aider aux préparatifs des festivités sur le domaine Hyuga. Elle rougit un peu en y pensant, elle allait revoir Takumi. C'était la première fois qu'elle le revoyait depuis le jour où elle l'avait soigné, où elle lui avait rendu son bras. C'était assez particulier, elle ne savait pas vraiment comment se sentir vis-à-vis de ça. Elle s'habilla rapidement, enfilant un yukata pour ne pas avoir trop chaud, tenue habituelle de la saison et décidément très agréable à porter. Puis il paraissait que cela plaisait aux hommes, alors si cela pouvait plaire à Takumi... En y pensant, elle vira instantannément au rouge carmin, secouant un peu la tête avant de se reconcentrer sur ses bouquets à préparer.

Ne pas perdre de vue son objectif, aller aider à l'installation de la fête. Rien d'autre. Elle n'était pas là bas spécialement pour parler à Takumi, le voir ou quoi que ce soit d'autre. Elle allait simplement au domaine Hyûga pour aider. Pour aider. Elle dût se le répéter plusieurs fois avant de retrouver son calme et son teint normal, perturbée par ses propres pensées un peu trop frivoles. Si au début de leur première rencontre, elle l'appréciait simplement, elle avait -très rapidement- développé des sentiments un peu plus poussés indéniables. Elle était un peu gênée puisque c'était bien là la première fois qu'elle souhaitait en savoir un peu plus sur quelqu'un, lui montrer ses atouts et ses capacités. Qu'il la voit comme une femme et non une simple fleuriste qui l'aidait pour la mise en place et la tenue des fleurs du poste.

Elle finit alors ses préparations une fois plus calme puis alla manger un peu dans la cuisine avant de sortir de la maisonnée. Il était encore tôt, la fraîcheur matinale la fit frissonner un peu, mais elle savait qu'elle ne regretterait pas sa tenue légère cette après-midi puisqu'il allait faire très chaud, comme tout le temps dans cette cuvette montagneuse qu'était Iwa. Dans sa tenue fleurie, la demoiselle aux yeux émeraude se dirigea rapidement vers l'endroit indiqué. Un Hyûga vint alors la guider jusqu'au lieu exact des préparatifs qui grouillait déjà de vie. Tout le monde semblait déjà occupé, avide de travail. S'incrustant discrètement dans cette file de fourmis travailleuses, Etsuko se lança alors dans les décorations florales, aidant certaines personnes déjà atelées à la tâche et les guidant de par son expertise non négligeable que tout le monde ici semblait reconnaître. Après tout, on l'avait fait venir pour ça.

Alors qu'elle avait commencé à travailler depuis une petite demi-heure, atelée à la préparation de bouquets et de couronnes qui allaient être disposées ça et là dans tout le lieu de fête, la jeune femme se fit interpelée par une demoiselle aux cheveux blancs et aux yeux rouges. Elle aussi en yukata, elle était très belle. Se retournant vers l'inconnue, Etsuko lui offrit un sourire un peu gêné, peu habituée à discuter si librement avec des gens qu'elle ne connaissait pas.

« Bonjour mademoiselle... Non, je ne vis pas ici, je suis là juste pour aider aux préparatifs... Je m'occupe des fleurs... Et vous ? Excusez-moi, j'oublie toutes les consignes de politesse... Je m'appelle Naari Etsuko, enchantée. »

Elle avait fait de son mieux pour présenter une prestation pas trop ridicule, baffouillante et gênante au possible. Elle avait réussi à articuler assez calmement, gardant son sérieux. Mais la suite ne lui fit pas de cadeaux, puisque la demoiselle en question continua sans montrer la moindre gêne justement, la fixant avec une intensité très étrange au vu de leur relation, ce qui fit rougir et un peu baisser les yeux à la douce jeune fleuriste.

« Je... vous... Merci mais... Je ne mérite pas de tels compliments... Je... Vous avez de très beaux yeux aussi... »

Bien gênée, elle écouta la jeune femme qui lui dévoila finalement son nom, Chokoku Diao, qui lui tendit également la main. Après un instant d'hésitation, les joues encore un peu rouges, elle accepta la poignée de main, serrant avec une certaine fermeté la main de la sculptrice malgré la douceur qui se dégageait d'elle, sans doute à cause de son affinité avec les fleurs plus qu'avec tout autre chose. Une douceur naturelle qu'elle tentait d'affronter pour être une véritable kunoichi, une vraie combattante.

Elle resta ainsi, ne sachant plus trop quoi faire ni comment enchaîner la discussion après leur poignée de main sincère. Elle rougit un peu à nouveau, baissant les yeux face à cette femme qui lui avait dit apprécier son regard de manière très directe, un peu trop pour Etsuko qui pensait encore à Takumi. Est-ce que lui aussi pensait cela ? Est-ce qu'il lui dirait ? Comment réagirait-elle si jamais c'était le cas ? C'était difficile à dire pour le moment, mais rien qu'à ces pensées, elle rougissait un peu plus, totalement déconcentrée de son travail désormais.
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Nagamasa Yoshitsune
Nagamasa Yoshitsune

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Ven 6 Juil 2018 - 5:44



Les lumières s'éteignaient peu à peu dans l'intimité du Dôjo Nagamasa ; une myriade de son venant troubler ce vide immense nommé silence. En effet, l'astre diurne s’étant levé, l'activité reprenait enfin tandis que chacun quittait peu à peu le monde onirique, dérangé par quelques rayons de lumière, ou par un réveil dont le volume aurait été un peu trop élevé. Les couvertures, couettes, oreillers, sont laissés à l'abandon. Les bras de Morphée libéraient enfin les esprits léthargiques... Le silence s'efface, le parquet grince, les portes battantes des armoires s'ouvrent, les tiroirs des commodes coulissent. Quelques regards brefs ou attentifs sont jetés en direction de miroirs de toutes formes. Puis, peu à peu les habitant du domaine quittent leurs chambres pour se retrouver au rez de chaussé. Certains tarderont en cuisine pour engloutir un repas, d'autres se dirigeront mécaniquement vers la bibliothèque, en extérieur, ou ailleurs. Des éclats de voix, des conversations variées, des bruits de pas. Des oiseaux qui piaillent, qui battent des ailes. Une brise légère ou un vent plus fort pour faire bruisser les feuillages des arbres entourant l'immense bâtisse. Tous ont quelque chose à faire. Les uns ont déjà un planning, les autres avisent. C'est ce qui se passe quotidiennement autour de lui.


Mais dans son épopée utopique, Morphée avait négligé le bushido à la chevelure hirsute. L’éclat solaire attire les prunelles du jeune homme qui finit par s’agenouiller près de la convoitise, avant que la douce rosée matinale ne se répande librement. Les paupières papillonnent le temps d’un instant, avant d’osciller vers la gestuelle suspendue sous l’ombre d’un sourire incommodé, aussi le guerrier Bushido venait-il d’interrompre un procédé habituel d’une mécanique aussi personnelle que ses propres affaires. Le coude se pose sur le genou et la tête au creux de sa main. Son esprit suspendu s’était rapidement consumé au fond de ses iris. Les pupilles papillonnent et s’efforcent de trouver un point d’ancrage qu’est l'horizon.

C’est donc en ces lieux, les bras croisés sur deux iris ouverts, le jeune homme était en errance dans ses pensées qui l'empêchaient de déconnecter son cerveau. La régence du clan Nagamasa alourdissait les épaules de ses héritiers de nombreuses responsabilités, d’autant plus depuis la sainte disparition de la plupart d’entre eux ; obligeant les survivants à être en constante alerte. Alors depuis qu’il était Tsuchikage, il allait sans dire que le poids du monde semblait jongler dans le creux de ses mains.

Flânant dans le cœur extérieur du domaine Nagamasa, ses pas le conduisent donc à proximité de la devanture du domaine Hyuga, un des chemins qu’il connait le mieux ici. Avec son inévitable costume et ses airs arrogants, tout le monde le remarque ; et pourtant il ne s'en soucie guère, à force, ils finiront bien par s'y habituer.

Il écoutait attentivement les dires, comme toujours.
Mais son attention s'évadait rapidement, comme d'habitude.

- Le seigneur Takumi n’est pas disposé à recevoir…
- Fait attention à qui tu t’adresse, il s’agit de...

Tout était si calme. Un calme qui offrait similitude au moindre jour. La tranquillité de ce monde faussement paisible n'apaisait pas vraiment les états-d'âmes de Yoshitsune et l'agaçait profondément. La honte grattait sa peau, lui murmurait des choses qu'il ne fallait guère écouter. Il combattait de sourdes pensées en mordant ses lèvres, serrant les poings.

- Veuillez vous écarter je vous prie, je viens visiter mon fils.

Les autres n’étaient pas un calvaire en soi. C'était la situation. Il leur lançait, du haut de ses deux yeux entrouvert, un regard méprisant et dangereux, pour leur faire signes de s'écarter. Il n’avait nullement le temps d’avoir à faire à des gardes et à leurs inutiles questionnement ; il se devait devoir son enfant immédiatement. Il accepta tout juste les marques de terreur qu'il provoqua et apprécia parfois la pointe d'admiration qui germait dans les yeux de certains.

La brise matinale effleurant chaque parcelle de son corps engourdi et le ciel bleu d’été disparaît sous ses paupières lourdes. En son fort intérieur, il maudit son destin de lui faire arpenter le domaine de la sorte, de long en large.

Agacé, Yoshitsune passe inaperçu et s’avance donc à l'aveugle au travers du bourg vivace, sa quête portant ses fruits puisque ses pas le menent jusqu'à un lieu peuplée, bercée par la nitescence enivrante des décors. L’héritier du clan Nagamasa file à travers les nombreuses ombres, préparant un bon grand nombre de choses qu’il ignore pour le moment ; pour finalement faire son entrée charismatique au sein de cette demeure.

Déjà, il soupire alors que ses pas résonnent dans l’entrée. A moins que ce ne soit à la vue de ces deux jeunes femmes qu’il tire la moue.

- N’apprendra t-il donc jamais ? Vil garnement pensa Yoshitsune.

Il ignore ainsi les deux jeunes femmes puis prend le chemin des escaliers, se dirigeant avec hâte dans la chambre du maître des lieux. Il serait là surprenant que celui-ci soit éveillé. Mais non, il est tout bonnement impossible que cet idiot soit levé d’aussi bon matin. Il se surprend d’ailleurs à sourire pour avoir penser à une chose aussi stupide.

Mais l’ensemble de ce jeu d’acteur n’est dérisoire quand la vastité de ses œillades dénoncent les sentiments véritables à l’égard de celui qui est son sang. Sa plénitude bien qu'ingrate s'oppose à ses allures présomptueuses dont jouit désormais Yoshitsune ; si il est roi, il est roi des bouffons, à esquisser des rictus plein d’hypocrisies toute plus abracadabrantes. Il déboule ainsi dans la chambre du jeune homme, et à sa grande surprise celui-ci dort.

Alors il y a ce ciel qui se plonge dans son regard, plus qu'orageux, marquant sa détermination à le protéger, de par cette tempête et ses tonnerres qui grondent depuis ses yeux. Typhon et autres cyclone n'empêchent pourtant pas son autorité d'avoir des airs surréalistes, pourtant Yoshitsune tes malédictions demeurent empiriques. Et c’est alors que leur deux regards se croisent, et que pour lui son regard se fait apathique. Il n'était point entre eux de sujet d'entente, si ce n'était la rudesse mesurée de leurs futurs échanges.

Yoshitsune s’avança près du lit du jeune homme, sans une ni deux se saisit de lui par l’oreille. Il ne lésine pas sur la force qu’il exerce sur le gamin et le traîne jusqu’en bas ; ne manqua pas de lui faire frotter le sol correctement. Quand bien même la ressemblance était saisissante, l’un d’eux était le père et l’autre l’enfant. Il jete alors Takumi contre le sol avant de le piétiner plusieurs fois avec ses getas.

- Prends ça !

« Vil garnement ! Je te laisse à peine 4 jours et voilà comment tu poursuis l'entrainement ? Explique-moi donc qui sont ces jeunes femmes ? Ne me réponds pas, sale gosse ! »
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Nagamasa H. Takumi
Nagamasa H. Takumi

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Ven 6 Juil 2018 - 13:57

Bercé par une eurythmie de plaisirs sirupeux, le silence de ton corps est brisé par la rage d’un coeur, d’une raison. Tandis que tes paupières tamisent la lumière qui vient entrer en contact avec tes iris, tu affiches une mine mimant l’exténué et le surpris. L’Enfant du Fer se tient devant toi et t’éjecte même de ton lit, ainsi te prend une douleur à l’oreille tirée par l’albinos. Le réveil se veut brutal et la suite n’est pas plus glorieuse car tu traines sur le sol et si ce dernier n’eut pas été propre, il le serait à présent car tes parures se marient presque au plancher. Tu recherches pourquoi diable un tel traitement t’est attribué et alors même que l’emprise du samuraï se veut maintenant inexistante, tu termines au sol puis tentes de te relever avant de recevoir une pluie de vulgaire coups de pieds que tu essuies.



Aucun mot ne daigne sortir de tes lèvres pour en savoir plus, poser des questions à celui qui incarne désormais ton paternel. Quelqu’un lui a probablement appris certaines choses que tu as pu faire durant son absence et seules les divinités savent à quel point tu as pu abuser des privilèges dont tu jouis présentement. Ou alors est-ce un simple coup de sang inhérent à son rôle de parent ? Dans un cas comme dans l’autre, cela ne fait point ton affaire. Commençant à grincer des dents sous les coups, tu te retiens cependant de t’emporter. La maîtrise de soi est nécessaire au bon apprentissage des arts Bushido. Une énième épreuve, voilà ce qu’est ce coup du destin loin d’être fortuit. Tes nerfs te jouent des tours et tu n’as qu’une envie, c’est de rendre au centuple tout ce qui t’arrive actuellement. Yoshitsune s’exprime et tu tentes de caler quelques mots à ton tour.

C'es-

Interrompu par ce dernier qui te somme de rester silencieux après t’avoir ordonné de lui répondre, l’allié qui t’es le plus fidèle depuis voilà bien une éternité répond à ton appel et renforce tes capacités physiques. Et alors que tu te redresses et te tiens devant celui qui vient de perdre son sang-froid - à tort ou à raison - ton regard exprime une certaine colère, celle du jeune homme (se voulant shinobi accompli) se pensant victime d’une injustice à laquelle il demande réparation, et ce, promptement.


Tes poings se resserrent doucement, l’occasion est présente et l’excuse est toute donnée pour pouvoir montrer tes progrès à ton nazi de père. Tu t’élances vers lui et commence par envoyer des frappes n’ayant grandes prétentions, tout effort se doit d’être précédé d’un échauffement après tout. Une chose est sûre, c’est qu’il te reste encore un peu de chemin avant de complètement pouvoir te targuer de saisir toutes les nuances et ce que signifie faire partie intégrante de ces guerriers originaires du Fer.



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Hyûga C. Diao
Hyûga C. Diao

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Ven 6 Juil 2018 - 14:55
Elle avait rougit vite et bien, le genre de demoiselle que j'apprécie particulièrement taquiner. Tout en elle transpirait une certaine innocence, qui avait le don d'attiser, les petits démons dans mon genre. C'était qu'on s'ennuyait au domaine, et quand votre vie était dicté par les autres du lever au coucher pour les 50 années à venir forcément, on s'occupait comme on pouvait pour faire passer la frustration. Encore là, c'était bon enfant. Retour concernant le compliment sur mes propres aux yeux, la réponse à laquelle il fallait s'attendre et tu es sans grande surprise...

_« Je sais merci. »

Quoi ? Oui je savais bien qu'ils étaient jolis, et contrairement à la douce brunette, je n'étais pas du genre à rougir. Oh je sais bien ce que vous pensiez là, petite prétentieuse va. Et alors ?

_«Je suis artificiere, le clan m'envoie pour le feu d'artifice je ne sais pas très bien pourquoi chez les Hyuga, mais c'est sûrement parce que je n'ai pas posé la question. Est-ce vraiment important final? Dans ton truc à toi c'est les fleurs, tous ces bouquets sont de toi ?»

Bien que les créations étaient belles à regarder, je m'en tenais à très bonne distance en effet, j'avais une sorte d'allergie au pollen qui me faisait éternuer au moindre contact, en plus de faire pleurer mes yeux et bien d'autres petites et fait un délicat.

_« J'ai le rhume des foins dès que je m'en approche trop, je ne pourrai pas trop t'aider, j'en suis désolée. On apprécie pas moins pour autant la composition.»

Le côté artistique qui était amoureux des belles choses, et alors que nous échangeons tranquillement sur le sujet, voilà une curieuse silhouette plomber l'atmosphère quelques instants en rejoignant l'étage. L'homme à la chevelure de licorne, avait l'air particulièrement énervé je n'aurais pas aimé être à la place de celui qu'il venait rencontrer. Mais au domaine comment m'avait appris à me mêler de ce qui me regarde, j'haussais simplement des épaules en regardant mon interlocutrice.

_« Si tu me donnais assez de pétales, je pourrais faire une sorte de réservoir dans mes fusée, qu'il était verserai comme une pluie, à l'explosion. Je suis sûr que je suis capable de ne pas les endommager, ça fera un bon exercice en plus.»

Mais alors que j'allais proposer à la fille de visiter un peu les lieux pour trouver un emplacement adéquat à nos essais, l'homme étrange, accompagné cette fois du seigneur des lieux, apparaissait à nouveau dans la même pièce que nous. Je ne venais pas de rêver, il le traînait bien par une oreille avant de le jeter au sol pour le piétiner. Cruellement, la scène me donnait envie de rire, mais avec beaucoup de retenue, je me retenais de le faire par respect, après tout j'étais chez lui, d'un autre côté, je ne pouvais pas non plus oublier que je lui en devais une, voire plusieurs. J'apportais donc un regard dubitatif à la fleuriste à mes côtés, histoire de savoir si elle était au courant des petites histoires en cours. Son expression faciale ne m'apprenait pas grand-chose sur le sujet ce n'était peut-être par pure déduction, que le traitement n'était pas dans son goût. Il aurait été.donc délicat de les laisser non ?

_« Rendons nous dans une autre pièce, ces messieurs semblent avoir à parler. Quelque chose de privé j'imagine.»

Avais je soufflé plus desapointée qu'au chose, tout en me saisissant non pas par erreur, de quelques créations fleuries de la femme. Comme je lui avais dit, j'avais le rhume des foins, une allergie assez poussé qui au moindre contact été fatale. Mais alors qu'est-ce que ces détails venu faire dans cette histoire? Très simple comme je l'avais dit plus tôt, on m'avait appris à me mêler de mes affaires, mais j'avais aussi quelques dettes à rembourser par ici... l'éternuement fur aux prises au bout de quelques secondes à peine, et les fusées d'argile que j'avais préparé pour l'occasion s'amorcer les unes après les autres fusant à travers la pièce avant d'exploser en un éclat coloré et lumineux. Leur sifflement menaçait les oreilles mais pas que, certaines passainet très près de chaque individu dans cette pièce avant d'exploser quelques mètres plus loin, heureusement que je les avais développé avec la sensorialité pour pouvoir les diriger. plus ou moins... Tenten aurait pu témoigner de l'efficacité de la méthode, l'ayant lui-même tester. En plus d'être bruyant, le feu d'artifice improvisé ne pouvait qu'attirer toute la pension, dans la pièces, mais pas que ainsi au bout de quelques secondes de ce grand n'importe quoi. Faussement confuse je m'inclinai en avant, feintant la gêne, mais présentant des excuses sincères. Après tout je venais de saccager une partie de cette maison, de façon assez arbitraire sur une intuition ou peut-être même un coup de tête. Mon oncle, aurait dit que je n'en ratais pas une.

_« Ohhh. » Minais je une main sur ma bouche toute la confusion du monde. « Je suis sincèrement désolée pour le décor, mais mon allergie est sévère, je suis encore une débutante, on dirait bien que j'ai perdu le contrôle de mes créations.»

Je n'avais nullement menti, à aucun moment tout ceci était vrai bon ok il manquait quelques petites vérités à ce tableau ou plutôt détails que personne ici n'était obligé de savoir. Pour continuer dans la lancée, j'avais proposé bien évidemment de dédommager, ceci s'appelait changer de sujet !


Dernière édition par Chôkokû Diao le Lun 9 Juil 2018 - 14:27, édité 1 fois
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Naari Etsuko
Naari Etsuko

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Lun 9 Juil 2018 - 13:55
Etsuko écouta avec attention la jeune femme qui semblait être bien plus à l'aise qu'elle pour ce qui concernait les conversations mondaines, ce genre de banalités ne semblait pas réellement la toucher. Peut-être était-elle suffisamment rôdée à ce genre d'exercice pour le faire comme si de rien était. Ou alors était-ce une assurance habituelle pour elle et ce qu'importe la situation, allez savoir. La demoiselle aux yeux émeraude reprit peu à peu son teint normal, gardant un sourire aimable, écoutant Diao.

« Artificière ? Donc c'est vous qui allez vous occuper des feux d'artifice pour la fête de ce soir ?.. Moi je m'occupe des fleurs en effet, je suis la vendeuse de Kisetsu no Kuni, dans le centre-ville, je ne sais pas si vous connaissez. La boutique est modeste mais nous existons depuis plus de vingt ans. »

Elle écoutait calmement cette jeune femme, les mains l'une dans l'autre, bras détendus devant son corps. Elle regardait la Chôkoku face à elle, la détaillant un peu. Elle était habillée sobrement, dans une tenue qui semblait représenter son clan. À l'inverse, Etsuko n'avait aucun signe démontrant son appartenance à quoi que ce soit, présente en tant que simple vendeuse de la fleuristerie du centre commerçant. Elle remarqua alors la distance que son interlocutrice s'appliquait à garder avec les fleurs mais n'osa pas lui en demander la raison. Cependant, cette dernière répondit d'elle-même à la question silencieuse. Etsuko hocha alors la tête, un peu peinée de voir cette femme qui ne pouvait profiter de la beauté des fleurs, le paradis de la petite fleuriste.

« Je comprend... C'est dommage mais vous n'y pouvez rien. Rassurez-vous, je ne vous forcerai pas à porter une couronne de fleurs. »

La Naari sourit alors à celle qui lui faisait face, observant un peu ses cheveux blancs voleter lorsqu'un courant d'air traversa la pièce. Elle avait une beauté qu'Etsuko ne se trouvait pas, une maturité. Elle était séduisante à n'en pas douter contrairement à ce que la demoiselle aux cheveux chatains pensait d'elle-même, se trouvant bien trop enfantine à son goût. Elle voulait devenir kunoichi, devenir adulte, être forte en somme. Un peu comme elle quoi... Diao ne semblait cependant pas perdre un instant, lui proposant alors de tester quelque chose de nouveau en artifice, ajouter des pétales dans ses fusées. Hochant un peu la tête, Etsuko sourit à nouveau.

« Oui, je pense qu'on peut essayer, faire quelques tests nous permettra de voir si l'idée est possible je suppose. »

Quand elles s'apprêtaient toutes deux à quitter la pièce où elles se trouvaient, Takumi déboula, tenu par l'homme qui était rentré en coup de vent un peu plus tôt. Le Hyûga se fit alors projeter sur le sol sous les yeux totalement effarés d'Etsuko avant qu'il ne se fasse piétiner avec une certaine rage par l'homme inconnu qui pourtant lui ressemblait. Son père ? L'hypothèse un peu hasardeuse fut rapidement confirmée par le cri du père sur son fils encore au sol. Alors qu'elle était figée sur place, Diao poussa un peu la demoiselle aux cheveux chatains en lui proposant de les laisser en paix. Mais elle éternua soudain, et un vacarme prit la suite, coloré et vivace.

Totalement assourdie, sonnée et décoiffée, Etsuko finit sur les fesses, n'ayant absolument rien compris de ce qu'il se passait alors. Des pétales étaient dispersés un peu partout dans la pièce, ses couronnes et bouquets encore dans l'endroit ayant tous été détruits par l'incident et éparpillés dans toutes les directions. La demoiselle au regard smaragdin soupira un peu en comprenant petit à petit, ayant récupéré son ouïe qui était partie en vrille pendant quelques secondes, résonnant dans sa tête avec les multiples explosions. Elle fit alors quelques mudras et attira tous les pétales à elle avant de faire une révérence un peu gênée à Takumi et à son père.

« Bonjour Takumi... Désolée pour la gêne, nous allons continuer nos... expériences dehors... Je referai les bouquets et couronnes manquantes pour qu'il n'y ait aucun défaut à la fête, ne vous en faites pas. »

Elle avait commencé par s'adresser à Takumi puis elle s'était retournée vers le père qui semblait quelque peu tendu, lui offrant ses excuses avant de commencer à se diriger vers l'extérieur, se retirant vers les jardins en tirant un peu sur la manche de Diao et en lui parlant à voix basse.

« Je crois que nous devrions y aller en effet... »
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Les préparatifs... Etsuko / Yoshi / Taku

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