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Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Mar 17 Avr 2018 - 19:31




« Vous savez où me trouver ». Je me souvenais parfaitement des mots sortis de sa bouche le jour de notre entretien. Ce jour où il avait fait exprès de se démettre l’épaule juste pour me rencontrer. C’était assez extrême, si ce n’était étrange, d’en arriver là juste pour faire la connaissance du plus grand médecin de Kumo… Cet homme était comme son pouvoir : « particulier ». Enfin, je ne lui en voulais pas ! Il était comme la plupart des Kumojin, moi incluse. Ce fut donc après mes deux ou trois jours de sommeil, à notre retour d’Hi –plusieurs jours de marche, des affrontements, un carnage dans le palais du seigneur du feu, un rocher sur la face et une illusion- que j’avais décidé d’aller à sa rencontre. Enfin, un peu plus longtemps après que ces trois jours… Moi, je n’avais pas besoin de me faire quoi que ce soit pour le voir. Avait-il une préférence pour le masochisme ? Sans doute. Comme Asami btw.

Et pour le trouver, ce n’était très compliqué non plus. J’avais un accès plutôt illimité aux dossiers des habitants de ce village et son adresse, en théorie devait y être inscrite, ou dans le dossier de la Tadaoki, peu importait en fait. Qu’il était bon de ne pas avoir à quémander ce genre d’informations… Être médecin avait ses avantages, même si sur le terrain je n’avais clairement pas excellé par mes compétences hors paires pour le combat. Une illusion et voilà… Facile. Et c’était bien pour cette raison que je voulais le rencontrer. Je savais. Je savais qu’il était assez doué pour le fuinjutsu ! Entre la façon dont il utilisait la nécrose et ses récents exploits à Kaze, plus aucun doute n’était permis. Une bonne raison, oui, de le voir. Sinon je ne m’y serai pas intéressée plus que ça… Tout le monde avait quelque chose à apporter, et surtout à moi. Ceci-dit, qu’il accepte de partager son savoir avec moi… C’était une autre affaire. Je verrai une fois sur place.

Sortir un peu des murs du complexe, de l’hôpital où j’avais repris mes fonctions et même remplacé le légiste qui, lui, souffrait d’un rhume –le pauvre- me donnait un peu d’air. Pas que j’ai perdu ma motivation ou ma passion en cours de route entre le pays du feu et Kumo, mais… Je devais évoluer, m’améliorer, et je devais en passer par là. J’aurais pas aller chercher des livres, passer quelques heures à potasser, puis m’entrainer, mettre en pratique ; mais j’en avais comme… un peu marre d’attendre, et de passer des journées dans les livres. Signe de changement dans ma façon de voir les choses ? Oui sûrement… Ainsi après une petite marche dans la brise printanière qui caressait Kumo depuis maintenant quelques semaines, j’arrivais devant sa porte. Je frappai trois fois. Je pensais qu’il serait sans doute surpris… Je l’aurais été de me voir à ma porte… Surtout que je ne savais pas me cloner… Et, que je n’aimais pas spécialement ce genre de surprise, malgré ma curiosité toujours intacte.

Et j’attendis donc un moment, qu’on daigne m’ouvrir la porte, et s’il n’ouvrait pas, je saurais m’en souvenir. Bien que je n’ai pas la rancune tenace… Donc bon.
Peut-être même que je tomberai sur la Tadaoki, ou alors les interrompais-je, à cet instant précis, dans des ébats… « particuliers ».


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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Mer 18 Avr 2018 - 3:40


Depuis les récents événements, plusieurs choses avaient changé dans la vie de Raizen qui se penchait de plus en plus à l’étude du Fuinjutsu. Ayant réalisé le potentiel endormi qu’il n’exploitait pas encore, toutes ses recherches étaient consacrées à l’examination du sceau et au renforcement de ses capacités en fuinjutsu. Après un tel épisode à Kaze no Kuni, Raizen savait qu’il y avait plus dans le fuinjutsu, zone qu’il n’avait pas totalement explorée. Ainsi, au cours des derniers jours, il s’était lancé dans une série d’expériences, de lectures, d’exercices et de pratiques visant à renforcer ses sceaux et améliorer ses compétences afin de leur faire atteindre leur paroxysme. Transférant ainsi son énergie de l’entrainement physique à l’entrainement du Fuin, il y trouvait une zone de confort relativement élevé compte tenu la nécessité d’être présent physiquement et mentalement. Chaque variante dans un sceau comptait, pouvant tourner la réussite en échec d’un instant à l’autre. C’était l’art du marquage, domaine qui était encore peu maîtrisé à travers le monde.


Ainsi, Raizen avait passé une grande partie de la matinée à effectuer diverses expériences sur ses deux sceaux Meikyû. Or, quelle ne fut sa surprise d’entendre quelqu’un cogner à sa porte. Était-ce Asami qui avait oublié ses clés ou Sayo ? Il en doutait, Sayo ne cognait pas, elle s’introduisait tout bonnement chez lui et Asami était suffisamment organisée pour ne rien oublier. Même si des oublis étaient possibles, elle cognait deux fois, pas trois fois.

Ne sachant pas à quel genre de visite s’attendre, il espérait sincèrement que ce ne soit pas des inconnus s’intéressant soudainement à sa personne pour des « exploits » dont il ne prenait pas totalement le mérite. Après tout, Mamushi était encore en liberté, phénomène qui le motivait à vouloir se développer tout en le mettant sur ses gardes quant aux réjouissances prématurées.

-Yo.

Raizen était si surpris qu’il ne le laissa pas paraître sur son visage, se contentant d’ouvrir la porte pour inviter cette personne à l’intérieur. Ikeda Sazuka, ce fameux personnage qui lui avait donné des pistes de développement sur son pouvoir était à sa porte, signe assez alarmant. Que voulait-elle ? Posant un regard inquiet sur celle-ci alors qu’il l’invitait indirectement chez lui, il se demandait si tout allait bien. Après tout, à travers leur courte rencontre, il avait compris que cette femme respirait l’indépendance et ne voulait en rien avoir affaire à un être comme lui si ce n’était que pour ses propres bénéfices. Il en avait eu un avant-goût qui lui avait toutefois été bénéfique. Par pitié ou simplement parce qu’elle était moins égoïste qu’elle n’osait le croire, elle lui avait ouvert les portes vers les caractéristiques de ses sceaux. Combinés aux événements de Kaze, il pouvait affirmer que le cumul lui avait ouvert les portes vers quelque chose de tout simplement nouveau.

-Tu veux quelque chose à boire ? Je n’ai pas l’impression que tu viendrais tout bonnement cogner à ma porte pour prendre de mes nouvelles.

Sachant pertinemment qu’Asami ne serait pas là pour plusieurs heures, il se demandait ce que voulait cette femme. Avait-elle fait une découverte intéressante sur son projet ?

-À quoi dois-je ta présence ?

Raizen faisait preuve d’un calme qui témoignait de son incertitude. Il ne savait pas vraiment comment interpréter sa présence au point qu’il ne prit même pas le temps de ranger les quinzaines de livres des divers sceaux qu’il étudiait sur la table de la cuisine. Après tout, il n’avait rien à cacher.

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Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Mer 18 Avr 2018 - 19:40



-Salut Héro de Kaze. Souris-je.

C’était bien ce qu’étaient ceux ayant réussi à vaincre un dieu ? Non ? Les surnommer autrement, comme « dieux vivants » ou autre chose de plus blingbling aurait été de la vanité, ni plus ni moins. Donc, je le nommais comme ce qu’il était. Ce qu’il y avait de formidable avec le temps, c’est qu’il permettait aux gens de changer d’un point A à un point B sur cette frise. Ô ils ne changeaient pas énormément, l’évolution comme le changement demandaient… du temps. Mais suffisamment pour que cela soit perceptible. Et, depuis notre dernière rencontre alors que je n’étais pas encore Kumojin, donc quelques mois auparavant, j’avais beaucoup appris et notamment à pratiquer l’humour. Bon, il était encore un peu bancal, et je ne comprenais pas non plus toutes les subtilités de ce qu’on pouvait me raconter, rendant les situations, parfois, encore plus cocasses. Qu’une personne fasse une mauvaise blague, et qu’en plus de ça je la prenne au premier degrés… Comment dire : malaise.

J’étais donc entrée dans le merveilleux nid d’amour du Meikyu, sur son invitation bien sûr. Un peu comme les suceurs de sang, je ne pénétrais jamais sans qu’on m’y autorise, dans une maison.

-Si tu as de l’eau…

J’aimais l’eau, c’était indéniable. En tant que médecin je la considérais comme boisson privilégiée parmi toutes les autres. Source de la vie, de la santé et surtout de la sobriété. Ensuite venait le café, mais je n’étais pas de ceux en abusant. En quantité modérée il était bénéfique, au-delà, bonjour les dégâts. Une fois le verre en main, je répondis à son autre question. Raizen était un homme clairvoyant aussi étonnant cela puisse paraitre.

-Tu te trompes, je suis bien là parce que je t’apprécie et que je veux savoir comment tu vas... Souris-je d’abord. Puis… Non, je plaisante. Evidemment que non. Je suis venue pour que tu honores ta part de notre contrat. Continuais-je quand même de sourire.

J’étais sûre qu’il avait oublié, les gens oublient toujours. Il n’était pas une exception dans ce domaine et fort heureusement j’étais là pour le rappeler à mes débiteurs. J’étais aussi sûre qu’il avait appris certaines choses de notre entretien alors que moi, je n’avais eu que son sang… Qui d’ailleurs m’avait été utile sans pour autant équilibrer la balance. Néanmoins comme je n’étais pas vraiment foncièrement une mauvaise personne…

-Je veux que tu me parles du fuinjutsu… Tu dois t’y connaître… Entre tes capacités et ce qui s’est passé à Kaze… Et en échange… Dis-moi ce que tu veux. Sachant que ta précédente dette n’est pas totalement épurée. Haussais-je les épaules et m’asseyant sur une chaise qui trainait là, impunément.

J’étais curieuse, très ! Et encore plus d’entendre ce qu’il allait répondre. La franchise et l’honnêteté étaient les deux choses dont j’étais la plus fière. Même si parfois cela devait en… contrarier certains.
C’était beau de comprendre un peu mieux les choses, non ?

-Sinon, ton épaule... ça va ?

Je n'avais clairement pas oublié qu'il se l'était déboîtée volontairement... Et le truc d'une épaule démise, c'est qu'il pouvait y avoir des séquelles, une fragilisation...

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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Jeu 19 Avr 2018 - 2:49

Soupirant légèrement, Raizen réalisait que les nouvelles courraient beaucoup plus vites qu’il ne l’aurait espéré. Après tout, la nouvelle était déjà rendue publique au point que même les gens presque antisociables connaissaient son titre et ce qu’il avait pu exécuter dans ce village externe. Soupirant une seconde fois dû à la mention de son titre, il ne pouvait s’habituer à se faire appeler par un tel nom alors qu’il ne se considérait en rien un héros. Certes, le fait qu’il soit reconnu pour son acte risquait de le servir dans un futur rapproché. Or, n’étant pas vraiment du genre à vouloir être considéré comme une entité plutôt que sa propre personne, il devait admettre ressentir une certaine nostalgie de l’époque où il était encore dans l’ombre. Après tout, être un cheval de Troie lui donnait de nombreux avantages qu’il devait céder au profit de ceux que pouvaient procurer la popularité, un échange pour un échange, ni plus, ni moins.

Heureusement, le plus intéressant n’était pas les taquineries qu’elle avait envie de dire. Sazuka était bien présente pour une raison et elle n’avait aucunement froid aux yeux, allant droit au but comme peu de personnes savaient le faire. Ne passant pas de midi à 14 heures, celle-ci osait même ajouter une certaine teinte d’humour à son cirque. Bref, c’en était presque fluide.

-Je vois que tu as pratiqué ton humour.

Ignorant sa question sur son épaule, il eut un léger sourire alors qu’il la considérait plus sympathique qu’elle n’osait elle-même l’accepter. Après tout, poser une question sur son épaule démontrait un professionnalisme, mais aussi un signe qu’elle se souciait au moins un peu de ses patients.

-Mon épaule se porte bien aussi bien que ton absence d’humour. Kaze no Kuni n’est pas seulement reconnu pour ses utilisateurs de Fuinjutsu.

Souriant légèrement, il faisait référence aux nombreux maîtres dans l’art de l’utilisation des aiguilles. Arrivant à orienter le chakra et à réduire les dégâts que pouvaient causer de tels accidents, ceux-ci parvenaient à soulager temporairement les moindres signes de fragilité qu’il pouvait ressentir. Ainsi, pour le moment, il avait l’impression que cet épisode n’était qu’un mauvais rêve.

-Notre contrat hein..

Prenant un court moment pour observer les livres, il se dirigea vers une section de sa cuisine pour y prendre deux grandes tasses. Accompagné d’une grande cruche d’eau, il déposa le tout sur la table avant de servir celle-ci et de faire de même. La quantité d’eau était non-négligeable, signe concret qu’il pensait en avoir encore pour des heures. Faisant abstraction des cernes qui s’affichaient sur son visage, il songea au pseudocontrat verbal sur lequel ils s’étaient entendus.

-Me demander de te parler du Fuinjutsu de la sorte est comme si je venais te dire de me parler du corps, beaucoup trop vaste.

Ne perdant pas une seconde, il déposa son fessier sur un tabouret avant de diriger toute son attention sur la femme cynique.

-Que cherches-tu à savoir ou du moins, quels sont tes besoins par rapport au Fuinjutsu ?

Commençant toute interaction par une enquête des besoins, il devait comprendre l’angle du Fuinjutsu qu’elle souhaitait explorer avant de voir s’il pouvait bel et bien l’aider. Pour ce faire, la transparence était de mise, chose qui permettrait à Raizen de satisfaire sa curiosité tout en aidant. En d’autres mots, c’était joindre l’utile à l’agréable.

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Uzumaki Sazuka
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Jeu 19 Avr 2018 - 17:37




Qui avait dit que Kaze était reconnu de toute façon ? Les seules choses que j’en connaissais, c’étaient ses déserts et le fait qu’un démon y soit apparu et que certains shinobis doués en fuinjutsu l’eurent renvoyé là d’où il venait. C’était tout. Ah si, et que ce pays comportait de nombreuses espèces d’animaux très dangereux que je devais essayer de me procurer dans un futur que j’espérais proche. Sans ça… Rein d’autre.

Pour ce qui était de l’humour, il n’y avait pas grand-chose à dire, c’était clair. Je savais que les seules fois où je pouvais être « drôle » c’était malgré moi. Je l’avais bien compris. Souvent ce que j’avais pris pour de la moquerie venant de la Suzuri qui partageait ma vie n’était en fait que le produit de situations plutôt abracadabrantesques, de quiproquos et autres interprétations douteuses de ma part. Enfin… Cela avait fini par m’amuser aussi, maintenant que je comprenais qu’une personne riant ne se foutait pas systématiquement de ma tronche…

Mon verre entre les mains, dont je bus une première gorgée en l’écoutant, j’essayais d’imaginer quelles particularités de cet art m’intéressaient vraiment. Peut-être aurais-je dû lire quelques livres avant. C’est vrai que ça ne me ressemblait pas d’aller chercher l’expérience des autres pour « progresser », fallait croire qu’on pouvait –vraiment- changer. Et cela me semblait plutôt positif dans le fond. Heureusement que par le passé, il y avait un peu plus d’un an en fait ; j’avais appris l’existence de ces « sceaux » et m’était faite une idée assez vague des possibilités.

-Et bien… Je voulais savoir, par exemple… J’ai rencontré il y a longtemps à Tetsu un garçon qui avait un tatouage sur l’épaule qui déclenchait apparemment des douleurs s’il parlait trop de son « maître ».

Oui je m’en souvenais comme si c’était hier ! Aujourd’hui cette rencontre, la situation qui en avait découlé, ce qui s’était passé et sa résolution me faisait esquisser un sourire. Je me rendais compte qu’il n’y avait pas si longtemps que ça j’étais vraiment une ignare concernant certains sujets… Ouais, j’avais bien change entre ce jour-ci, dans une taverne du pays du fer, et aujourd’hui dans la « demeure » de ce rustre.

-C’est quoi ce genre de sceau ? Non parce qu’à part ça, le fait que ça fonctionne en réaction à autre chose… Je n’y connais pas grand-chose. Mais bon, je suis quand même médecin… Et Eisei-nin. Ca ne devrait pas me poser plus de problème que ça, si ? Je veux dire… Connaître la fonction et pouvoir soigner deux cent six os, six cent trente-neuf muscles et… plus ou moins soixante-quinze organes… Apprendre le fuinjutsu devrait être à ma porte… Haussais-je les épaules.

Ce n’était pas de l’arrogance ni même de la vanité. Ce n’était que la vérité, que la réalité.
La question était évidemment rhétorique et mon projet, que le Héros de Kaze connaissait puisque je lui avais révélé, dépendait sûrement de cette compréhension du fuinjutsu. L’échec ne m’était donc pas permis.


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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Ven 20 Avr 2018 - 3:42

Fixant Sazuka, Raizen ne put s’empêcher de se dire qu’elle aurait probablement dû lire un livre quelconque avant de venir le voir. Après tout, n’était-ce pas ce qu’elle lui avait dit de faire lorsqu’il lui avait posé une question à leur première rencontre ? Ne manquant pas lui rappeler, il trouvait tout de même l’exemple qu’elle avait amené intéressant.

-Je pense finalement que le Fuinjutsu pour les nuls aurait été de mise dans notre situation.

Lui offrant un bref clin d’œil, il avala une brève gorgée d’eau en réalisant à quel point elle était beaucoup plus prétentieuse qu’elle ne semblait l’être. C’était probablement pour cette raison qu’elle risquait possiblement de ne faire pas l’unanimité auprès de tout le monde. C’était aussi possiblement pour cela que Asami appréciait cette personne. N’ayant pas froid aux yeux et étant aussi franche qu’elle le pouvait, celle-ci n’hésitait aucunement à dire le fond de sa pensée, qu’elle soit méliorative ou pas. Or, même si Raizen comprenait d’où elle venait sans pour autant oublier les acquis qu’elle maîtrisait, un des éléments clés qu’il devait relever était le suivant :

-Maîtrises-tu tous les divers dialectes de ce monde ?

Faisant une brève analogie, Raizen regarda légèrement son verre avant de reporter son attention sur Sazuka.

-Même si maîtriser une langue n’est pas le plus difficile, toutes les maîtriser est difficile que tu sois une personne qui connait toutes les régions du corps humain ou autre.

Ne voulant pas pour autant discréditer la réflexion ni les compétences de Sazuka, il poursuivit pour établir le fond de sa pensée.

-Tous les éléments que tu as dit sont quantifiables et bien que complexes, il y a tout de même des éléments qui sont connus de tous et qui ne changent pas. Pour tout ce qui est du Fuinjutsu, dis-toi que c’est un ensemble de plusieurs langues dans lesquelles chaque variante a une signification différente. Dis toi que chaque élément d’un sceau représente une phrase dans laquelle il y a une structure, une syntaxe, un chemin et fil directeur sans oublier une signification.

Ne mettant aucun temps à mettre au profit ses compétences, le Meikyû dévoila son sceau de putréfaction.

-Dis-toi qu’aussi minime soit chaque partie, il y a un code à déchiffrer qui me permet d’avoir accès aux facultés que j’utilise. Par contre, là où ça devient compliquer, c’est le fait qu’il est possible de construire son propre registre de sceau. Donc si on veut, le Fuinjutsu est en constante évolution d’où la raison pour laquelle personne ne peut délibérément reproduire un sceau Meikyû en le recopiant au détail prêt, sinon ce serait trop facile.

Faisant usage de ses capacités à verbaliser et illustrer adéquatement les éléments abstraits, Raizen faisait preuve de beaucoup de visualisation pour faire passer son message.

-Par exemple, le sceau dont tu fais mention est comme le sceau de la langue de plomb, un sceau utilisé pour faire taire quelqu’un sur un sujet précis. Ce sceau fonctionne en étant suffisamment connecté à l’individu pour se déclencher uniquement quand certaines conditions sont remplies. Ensuite, il est possible de le configurer de multiples manières, mais dès que la personne tente d’en parler, le sceau l’en empêche directement. Parfois, ça va jusqu’à causer une puissante douleur et torture. Si on veut, ça reprend le concept de conditionnement dans lequel on associe un stimulus précis à une action. À long terme, la personne viendra elle-même s’aliéner en ne tentant même plus d’en parler pour éviter la moindre souffrance.

Les yeux pétillants, Raizen était clairement dans sa zone de confort. Après tout, il baignait dans le fuinjutsu depuis des années.

-Tu es intéressé par ce genre de sceau ?

Arquant un sourcil, Raizen préférait y aller franc-jeu tout comme elle l’aurait fait pour lui.

-Je pourrais te dire que tu peux créer un sceau de soin qui est en connexion avec ton énergie vitale et qui s’active seulement quand ton corps entre en phase critique pour venir relâcher un sceau de guérison qui saura t’aider. Je pourrais aussi te dire qu’il y a deux grands groupes de sceau, ceux de stockage et ceux de marquage. Par contre, ce serait beaucoup plus utile si tu me disais précisément ce que tu veux accomplir.

Soupirant, Raizen ajouta le motif qui l’amenait à penser à cela.

-Ça peut être tout comme n’importe quoi. Il faut juste partir sous une base pour savoir dans quelle direction nous allons puisqu’en réalité, le fuinjutsu n’a pas vraiment de barrières...

Le fuinjutsu était bel et bien un des seuls arts à être excessivement polyvalent. Il fallait simplement savoir en faire bon usage pour faire appel au plein potentiel de ce domaine sous-estimé de plusieurs.

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Uzumaki Sazuka
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Ven 20 Avr 2018 - 4:30




Hum ? Les sceaux n’étaient donc pas que des dessins… Bien. Déjà ça. Oui, en effet, j’aurais pu lire des livres et finir par y arriver. J’aimais lire et je retenais tout ce que je lisais à la virgule près. Comme ce que j’entendais. Donc, pour les nuls… J’en étais beaucoup moins persuadée. M’enfin, j’avais compris la blague, c’était le plus important. Je l’avais laissé parler sans l’interrompre. Je savais qu’il aimait parler, beaucoup. Ça non plus je ne l’avais pas oublié.

Mais son analogie avec la linguistique me surprit un peu quand même. Dans tous les pays où j’avais mis les pieds dans le Yuukan, le langage ne différait pas. Nous parlions une langue commune prouvant, probablement, qu’avant de devenir un territoire découpé, « notre monde » n’était qu’un seul et même pays… Enfin, ça, c’était une autre histoire, et l’histoire ce n’était pas mon boulot.

Par correction, parce que j’avais finalement appris ce que c’était, ça aussi, je ne le contredisais pas ; cela n’avait que peu d’importance dans le fond. Mais mon pouvoir perso, au-delà d’être un médecin, c’était sans doute mon cerveau et ma mémoire. Et, même si je ne connaissais pas toutes les langues du monde –et à priori il n’y en avait pas une cinquantaine- il me serait si facile de les apprendre que… Finalement, ce n’était vraiment qu’anecdotique.

Et ma seule réponse à cette « analogie » -qui n’en était pas une puisqu’il n’y avait pas de quoi constituer un annale linguistique dans le Yuukan, en terme de langues vivantes- fut un haussement d’épaules. J’avais bien eu sous la main des ouvrages illisibles, d’autres en dialectes si anciens que personne ne pouvait les comprendre, mais de langues officielles, de dialectes officiels ? Enfin, je n’étais pas douée d’omniscience, pas encore.

Ses explications suivantes en revanches, me paraissant assez floues au début devenaient de plus en plus claires, étonnamment. Parce qu’il en fallait quand même… J’avais donc compris ce qu’était le sceau qui marquait le pauvre Shima.

-Ha oui, le marquage… Comme un Daimyo marquerait un ordre de son sceau…

C’était mon analogie pour comprendre ce qu’était le « marquage », et à vrai dire, il n’y avait que ça qui m’intéressait. Pourquoi voudrais-je stocker quoi que ce soit ? En superposant ce qu’il s’évertuait à m’expliquer à mon projet… Oui, c’était clairement sans utilité.

-Tu sais déjà ce que je veux faire. Dis-je en le fixant, blasée.

Autant étais-je honnête, franche, manquais-je peut-être de tact, que me répéter, même plusieurs mois après, m’exaspérait au plus haut point. Ce qui ne l’aidait pas, déjà qu’il était un homme. Et même sans en être un… même s’il était une « Raizena », je n’étais pas persuadée que cela aurait changé grand-chose.

Enfin, toujours était-il que, même si fuinjutsu n’avait pas de barrière, ce que je voulais en faire était sans doute proche de sa limite ; et demandait surtout un niveau d’expertise élevé. Ce n’était pas non plus un problème. Rien n’était jamais un problème avec moi, quasiment.

-Je vois, je vois… Tu as sans doute raison quand tu parlais de fuinjutsu pour les nuls. Pour faire ce que je veux. Dis-je en avalant le reste d’eau de mon verre. Je lirai chaque livre traitant de près ou de loin du fuinjutsu.

C’était exactement ce que j’avais fait avec la médecine, et franchement, je ne mettais à égalité ces deux champs de compétences.

-Et je pratiquerai autant que possible. Achevais-je très sérieusement.



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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Ven 20 Avr 2018 - 15:01

Soupirant, Raizen pouvait clairement voir que Ikeda n’était pas forcément du genre patiente. Elle avait beau dire qu’elle lirait chaque livre qu’il y avait sur le fuinjutsu pour tout apprendre, mais c’était simplement impossible. Il y avait beaucoup trop de recueils cachés pour qu’elle puisse réellement les lire surtout que ceux qui étaient disponibles étaient très basiques. En résumé, le savoir sur le fuinjutsu était partagé entre les uzumakis et Meikyûs, deux clans qui luttaient depuis des années pour protéger leur place au sein de ce domaine. Étant deux clans aux aptitudes différentes, ceux-ci avaient deux courants opposés qu’ils refusaient de mettre en commun afin d’exploiter pleinement cet art qui se devait d’être exploité à son plein potentiel.

-Tu peux lire les livres accessibles pour te donner des idées, mais la plupart des livres traitant du Fuinjutsu et de ses complexités sont cachés, car plusieurs sceaux sont interdits et hautement classés tandis que d’autres appartiennent à certains clans comme le mien qui risquent de ne pas vraiment partager le secret avec quelqu’un venant de l’externe.

Revenant à ses moutons, il poursuivit en lui fournissant des informations qu’elle aimerait peut-être. Après tout, c’était tout de même pour cela qu’elle était venue.

-Déjà avec le fuinjutsu de la branche stockage, il t’est possible de faire beaucoup de choses. Par exemple, tu pourrais décider d’enfermer des flammes, une bactérie, une peste ou tout ce que tu veux en stockant le gaz ou autre dans un parchemin pour pouvoir ensuite le relâcher dans un environnement contrôlé et l’étudier. C’est un des avantages du stockage.

Souriant, il poursuivit, sachant que ce n’était que la première partie de ce qu’il avait réellement à amener pour susciter son intérêt.

-Tu peux aussi..utiliser le stockage pour enfermer des propriétés qui s’activeront quand tu le voudras sur un corps par exemple.

Pointant ses sceaux Meikyûs, il illustra le tout :

-Par exemple, mes sceaux Meikyû sont des sceaux de stockage qui me permettent de puiser dans la réserve d’un ancêtre qui a existé et dans ses capacités. En gros, c’est un lien entre notre monde et un autre monde...

Sachant pertinemment qu’elle allait tilté sur cette partie en particulier, il poursuivit, amenant tranquillement le sujet alors que son regard paraissait totalement intéressé contrairement à son homologue.

-Donc, tu pourrais y enfermer une technique de guérison qui réduirait la mort cellulaire ou du moins faciliterait le renouvellement pour ensuite le poser sur un corps et t’assurer qu’il reste en bonne condition et qu’il ne se décompose pas vraiment. Ça te laissera non seulement le temps de pratiquer tes autopsies sans avoir le facteur de temps en jeu tout en te permettant de conserver un corps dans un bon état même après la mort.

Toussant, il se demandait de plus en plus pourquoi Sazuka était obsédé par un tel projet. Or, elle n’était probablement pas la première à s’être intéressée à la résurrection. En soi, il était aussi fort probable que quelqu’un d’autre se soit posé la même question. Or, si une personne avait un jour réussi, ce devait fort probablement être une technique interdite, cachée ou à fort contrecoup. S’il y avait bien une chose que Raizen avait apprise, c’était qu’il était important de garder une balance entre l’énergie positive et négative de ce monde. Or, la résurrection saurait en quelque sorte causer un débalancement entre ses deux natures opposées, mais complémentaires. Ainsi, il devait forcément y avoir un contrecoup.

-Sinon, je présume qu’il serait aussi possible de créer un sceau qui permettrait d’éveiller les réflexes d’un cerveau même après la mort pour piloter un corps. Si le corps est conservé en bon état, avec un papier + un sceau posé sur la tête, il serait possible d’activer les fonctions motrices et de coordonner un mort un peu comme un zombie en activant certaines fonctions cérébrales malgré lui.

Faisant lentement son chemin jusqu’à la réelle résurrection, il s’arrêta toutefois, laissant les pistes de réflexion de côté avant d’entrer dans ce qui intéressait vraiment Sazuka.

-Par contre, j’aimerais savoir pourquoi la résurrection t’intéresse à ce point ...

Savoir les objectifs de la personne à qui on s’adressait était clé, surtout pour quelqu’un d’aussi curieux que Raizen.

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Uzumaki Sazuka
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Ven 20 Avr 2018 - 18:42




Alors, si je comprenais bien ce qu’il avait commencé par me dire, le fuinjutsu était un art trusté ? Cela me semblait assez curieux tout de même, mais soit. Je n’avais probablement pas besoin de connaitre les arcanes secrètes des maîtres du genre pour parvenir au résultat que je souhaitais même s’il me fallait atteindre un niveau dans ce domaine égal si ce n’était supérieur à ce celui que j’avais atteint dans l’Iroujutsu, je le ferai. Mais après toutes ses explications… Je commençais à comprendre ce qu’il me fallait très exactement.

-Donc, on peut sceller du chakra, pour qu’il soit libéré plus tard ? Sceller du chakra médical doit être aussi possible alors ?

Avais-je dit pensive. C’était bien sûr une question purement rhétorique. Tout ce qu’il disait l’avait confirmé. La solution était sans doute là. Malgré tout ce bougre était fichtrement utile ! J’avais eu raison d’écouter Asami et de venir le voir. Ces deux là… haaaa. Dissimulaient si bien leur monde. Tout ceci était fort intéressant et me profitait énormément. Et même son raisonnement n’était pas mal… Comme quoi tous les hommes n’étaient pas des idiots mal finis. Enfin… On ne va pas mettre les bœufs avant la charrette.

-Contrôler un cadavre… Ça ne m’intéresse pas. Lui répondis-je simplement. On doit avoir une raison pour redonner vie à quelqu’un ? Le simple fait qu’une personne ait une dette envers moi, me suffit. Admis-je ensuite.

Mais ce n’était pas pour ça que la résurrection m’intéressait tant, à vrai dire je ne savais s’il y avait une raison si valable que ça. J’avais dépassé cette idée irrationnelle de vaincre ma mort, comme lorsque j’étais enfant, mais vaincre celle des autres… C’était bien plus réaliste. Cela ne faisait pas si longtemps que j’avais changé l’inclinaison de mon projet, que j’avais rendu plus… Humain ? Je ne savais pas… Mais c’était bien ce que je voulais faire. Et puis… C’était le summum, à mon sens, de l’Iroujutsu.

-Je travaille sur ce « projet » depuis… des années. Je suis persuadée qu’en joignant du chakra scellé à mon propre chakra, cela fonctionnerait. Aujourd’hui, si j’essaye et que je vais au bout seulement avec l’Iroujutsu… J’en mourrai.

Cela m’était arrivé un certain nombre de fois lors de mes différentes expériences et je m’étais toujours arrêtée avant. Reconstituer une âme était possible, mais demandait une effroyable quantité de chakra, et plus encore. Je le savais pertinemment. Arriver au bord du gouffre juste avant le panneau d’avertissement signalant une mort certaine procurait une sensation grisante par forcément plaisante mais permettant d’entrevoir certaines choses. L’expérience de mort imminente était… Comme une révélation. Ô elle ne m’avait pas permis de changer, au contraire je dirai même ; mais cela m’avait donné une certain perception des choses…

-Avec le fuinjutsu… Je devrai survivre, et payer un prix moins… élevé que la mort. Mais t’expliquer le pourquoi… Maintenant, je ne saurais


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Meikyû Raizen
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Sam 21 Avr 2018 - 3:43


Raizen contemplait la réponse de Sazuka, réalisant ainsi qu’elle avait compris ce qu’il voulait dire. Or, elle n’arriva pas à satisfaire la curiosité du jeune homme qui se heurta à un mur d’incertitude. Savait-elle vraiment la raison qui la motivait à vouloir travailler sur la résurrection ? Après tout, il était rare de rencontrer quelqu’un travaillant sur ce sujet qui ne savait pas vraiment le motif. Certes, elle avait beau aimer les découvertes. Malgré tout, c’était tout de même un sujet assez précis pour que Raizen considère le tout comme étant particulièrement délicat et sensible. De ce fait, le vrai motif était probablement latent. Sazuka ne le réalisait peut-être pas, mais il n’allait pas la brusquer. Si Raizen pouvait l’aider, c’était l’essentiel. Du moins, c’est ce qu’un individu lambda penserait. Or, Raizen s’était attardé au fait qu’un individu soit mort avant qu’il ait pu combler sa dette envers Ikeda. Cet individu devait être relativement important. Par son expérience personnelle avec elle, Raizen ne serait absolument pas surpris d’apprendre qu’elle avait perdu quelqu’un qu’elle aimait. Après tout, dans un conte de fées, cette personne aurait possiblement pu lui devoir une bague de mariage, ce qui expliquerait pourquoi elle était une humoriste coincée malgré elle.

-En tout cas, j’espère qu’on sera quitte après cela, puisque je n’ai pas envie de te devoir une dette...

La fixant avec un air quasi dédaigneux, son sourire naturel refit surface alors qu’il comptait retourner dans le vif du sujet.

-As-tu déjà perdu quelqu’un de cher Sazuka ?

Sa question était légèrement détournée, mais les chances qu’elle y répond étaient plus grandes. Il comptait d’ailleurs sur son désir d’expression variable pour obtenir des informations. Autrement, il se heurterait à une simple affirmation ou infirmation.

-Bref, je pense que tu réalises déjà par toi-même que ce ne sera pas facile de pouvoir ramener quelqu’un à la vie. Disons si on veut qu’il y a plusieurs branches et types de chakra et celui nécessaire pour alimenter ou enlever la vie joue sur le segment de l’énergie vitale.

Sachant probablement où il voulait en venir, il détourna le regard pour regarder un livre non loin avant de venir le prendre pour l’ouvrir.

-Disons que le prix à payer pour pouvoir alimenter quelqu’un de cette façon serait une parcelle d’énergie vitale qui risque probablement d’être plus couteuse que tu le penses. Après tout, un œil pour un œil, une dent pour une dent.

Pointant le sceau, il continuait :

-Par exemple, ce sceau permet aux Meikyû d’absorber le chakra de quelqu’un. On pourrait penser à un sceau du même genre qui aurait cependant pour but de transférer du chakra et de l’énergie vitale en le stockant. Ce serait beaucoup de travail, mais la clé sera de déterminer la bonne quantité d’énergie vitale à sceller sans avoir à faire beaucoup trop d’essais et erreurs qui risqueront d’être.... fatal

Buvant une gorgée d’eau comme pour mimer la fatalité de la situation, il voyait le tout comme étant un pari risqué.

-Si tu veux, nous pouvons travailler sur l’élaboration d’un prototype de sceau, mais qu’est que j’aurais à gagner de tout cela?

Lui faisant goûter à sa propre médecine, Raizen désirait surtout satisfaire sa curiosité plus qu’autre chose. Comment Sazuka réagirait-elle lorsque quelqu’un lui faisait vivre ce qu’elle disait à autrui ?

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Uzumaki Sazuka
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Sam 21 Avr 2018 - 23:30




-Non, personne.

Je n’avais aujourd’hui plus personne de vraiment chère à mon cœur. La dernière en date n’était pas morte, mais c’était tout comme. Tous les autres n'étaient ni proches, ni quoi que ce soit à mes yeux.
Toujours très attentive, je ne pus m’empêcher de laisser apparaitre quelques rictus. Il me parlait de choses fortes intéressantes mais cela ne m’expliquait pas comment fonctionnait un sceau, bien qu’un peu plus qu’avant… Mais je me demandais s’il avait compris à qui il parlait, en fait. Cet homme… M’ennuyait, c’était bon.

-Tu n’auras aucune dette envers moi. Haussais-je les épaules.
-… Soupirais-je. Tu fais quoi là ? Tu penses que je ne sais pas ce que je fais ? J’ai commencé à travailler là-dessus alors que tu découvrais tout juste ce que tu étais. Dis-je bien plus froidement.

Qu’une personne me prenne pour une débutante, pour quelqu’un ne sachant pas exactement dans quoi elle s’est engagée m’emmenait bien au-delà de l’exaspération. C’était bien pire que tout à mes yeux, qu’un autre pense s’y connaitre dans ce que je maîtrisais.

-T’es quoi ? Médecin, Eisei-nin ? Tu penses sincèrement que je ne sais pas comment fonctionne le corps, le chakra, le cerveau ou l’âme des humains ? Rigolais-je cyniquement.

Je me levai alors de la chaise et ajoutai :

-Tu n’auras rien à gagner, puisque tu ne m’aideras pas. Je peux me débrouiller seule, finalement.

On vient demander de l’aide, ou tout au moins quelques infos pour amorcer quelque chose de plus grand et on se retrouve à la place d’un misérable ignare, considéré comme… Quelqu’un qui n’a aucune connaissance ? Non, très peu pour moi. Il ne me manquait qu’un rouage pour mettre en route la machine, je n’avais pas besoin d’écouter davantage d’élucubrations.

Sazuka avait elle un propension à s'emporter ? Oui.


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Meikyû Raizen
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Dim 22 Avr 2018 - 0:53


Soupirant, Raizen ne s’attendait pas à ce qu’elle réagisse de cette manière. Quelque chose que Raizen lui avait dit était venu la chercher suffisamment profondément pour qu’elle réagisse de manière totalement défensive, le faisant aussitôt regretter son approche. Arquant un sourcil, en la voyant se lever, il devait avouer que la situation avait pris une tournure pour le moins imprévue. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi le ton avait pris une tournure du genre et ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle avait probablement un certain complexe. Était-elle obsédée par la réussite? Ce simple phénomène venait le chercher. Après tout, elle avait beau être motivée et dévouée, mais elle oubliait une règle importante qu’il comptait s’assurer de lui rappeler.

-Je ne suis rien de ce que tu as mentionné, ni un médecin ni quoi que ce soit et je ne connais fort probablement pas aussi bien que toi comment fonctionne le corps humain, le chakra ou l’âme.

Restant assis, ses iris martelaient Ikeda du regard, signe que Raizen était sérieux. En aucun cas, il ne comptait lui laisser filer avec de tels idéaux en tête. À ses yeux, ce serait du gâchis ou du moins, du potentiel mal investi.

-En fait, j’aime me considérer comme un abruti. Beaucoup de gens me qualifient de la sorte et je suppose qu’ils ont une part de vérité.

Si Raizen n’était pas un tantinet irrité, il aurait probablement pris le temps d’étirer un sourire cynique. Toutefois, il n’en fit rien, car s’il y avait bien une chose qui lui tenait à cœur, c’était l’apprentissage.

-Par contre, s’il y a bien une chose que même un abruti comme moi sait, c’est bien le fait qu’il y aura toujours des choses à apprendre tout comme il y aura toujours une meilleure façon de faire.

Après tout, qu’elle décide de travailler sur ce projet seule ou qu’elle repousse ses instructions, Sazuka ne ferait que ralentir le processus. Certes, elle serait possiblement en mesure d’y arriver seule. Or, il y avait un principe d’efficacité qui allait dans le même sens que son impatience à trouver une solution.

-Mais sur ça, je n’ai rien à t’apprendre puisque je suppose, que la médecine semble pouvoir tout t’apprendre.

Ayant un léger sourire en coin de lèvres, il savait pertinemment qu’elle ne le portait pas vraiment dans son cœur. Du moins, c’était l’impression qu’il ressentait. En réalité, il avait tout l’intérêt du monde de créer une relation intellectuelle avec celle-ci. Or, il tenait au moins à ce que certaines bases soient présentes avant d’envisager une telle relation avec autrui. Après tout, une partenaire de découverte, c’était surtout quelqu’un d’inspirant, pas d’emmerdant.

-Et pour tout te dire, ma question était surtout rhétorique. Je ne veux rien en l’échange de l’aide que je peux t’apporter si tu changes d’avis. Pour moi, le faire pour mon apprentissage personnel est déjà suffisant comme motivation.

Sur ce, son regard resta concentré sur Ikeda, comme si elle avait une cible sur son visage. Amenant soigneusement son verre à ses lèvres, il s’attendait à ce qu’elle parte d’une minute à l’autre. Après tout, s’il n’avait pas de légitimité, jamais elle n’accepterait son aide, qu’il soit plus avancé en Fuinjutsu qu’elle ou non... après tout, tout tournait autour du corps, du cerveau et de l’âme, rien de plus. Or, si elle en savait autant sur le cerveau, réalisait-elle qu’elle faisait preuve d’un orgueil déplacé ? À voir .

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Dim 22 Avr 2018 - 3:07



C’était pour cette raison que j’avais toujours appris avec des livres sans chercher le moindre contact avec un éventuel professeur. J’aurais pu par le passé montrer mon intérêt et ma motivation à un médecin de campagne, ou même d’une ville de Tetsu ; mais non cela me restait impossible. Et aujourd’hui encore. Je savais pourtant pertinemment que l’apprentissage orale, par acquisition de l’expérience d’autres personnes était bien plus rapide que celui par la lecture. Je n’étais vraisemblablement pas quelqu’un de multimodal malgré mes compétences kinesthésiques plutôt développées. Oui, je n’aimais pas, en fait, qu’on m’enseigne, pour une raison qui m’échappait j’avais l’impression d’être en position de faiblesse…

Un trouble qui remontait aux racines de son existence, une partie de sa vie si douloureuse qu’elle en avait occulté une bonne partie. Sazuka était capable de souvenir de toute sa vie dans les moindres détails, une quantité effarante d’informations, de savoir étaient méticuleusement archivés dans son esprit. Elle pouvait y piocher quand elle le souhaitait, y échafauder ses hypothèses, ses plans, ses jutsu…

Mais était incapable de se remémorer cette partie de son passé. Laquelle refaisait surface parfois, dans les moments les plus délicats de sa vie ou à l’occasion d’événements particuliers ou encore lorsqu’elle buvait un peu trop et, se faisant, lui octroyait de vives douleurs et devenait dans ces circonstances incapables de faire quoi que ce soit. Si son hypermnésie le socle de ses compétences, ce don qui était en fait une maladie pouvait lui rendre la vie infernale.

-Que tu te considères comme un abruti ou un héros… C’est ton problème. Pas le mien. Haussais-je les épaules.
-J’ai appris la médecine. Et j’apprendrai le fuinjutsu. Je sais très bien que ce sont deux choses différentes. Dis-je avec un long soupir. Mais je n’ai pas besoin d’un professeur ou d’un associé.

Oui, je développerai ce qu’il faut pour l’usage précis que je voulais en faire et si sur le chemin de l’acquisition de ce savoir j’y trouvais un quelconque autre intérêt, ce serait du bénéfice net. Mais pour l’heure, je n’avais besoin que d’une chose, apprendre les bases, pas écouter des hypothèses sur des sceaux qui, selon leur description, correspondait à un haut niveau de maîtrise. J’avais divers outils pour apprendre, je m’en servirai.

-Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai cru que ça pouvait être une bonne idée… Mais non. Comme quoi, on peut se tromper parfois.

Avais-je ajouté en repoussant la chaise. J'allais attendre quelques secondes de plus, juste pour voir. Mais si ma pensée et ce que j'avais appris de mon séjour à Kumo, les gens ici n'aimaient pas "contraindre" les autres, même si c'était pour leur bien. Moi même ne voulais pas imposer ma façon de penser ou de voir les choses, mais parfois cela pouvait s'avérer nécessaire et aider à prendre une autre direction. Mais bon, je ne m'attendais à rien de particulier, tout le monde se ressemblait, d'une façon ou d'une autre.


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Dim 22 Avr 2018 - 6:32


Souriant légèrement, Raizen réalisait que Ikeda Sazuka était beaucoup plus orgueilleuse qu’elle en avait l’air. Contrairement à la situation dans laquelle elle était consultante, il avait l’impression qu’elle détestait avoir le rôle d’élève. Un peu comme lui à un moment de sa vie, elle pensait pouvoir apprendre tout seule tout en assumant qu’elle devait pouvoir le faire. Ainsi, qu’elle réalise ou pas qu’il y avait un meilleur chemin, sa fierté mal placée risquait de lui priver tout raccourci intéressant. En résumé, elle avait un certain complexe. Ne sachant pas réellement s’il devait le catégoriser comme complexe d’autorité ou autre, Raizen se gardait de prononcer un pronostic précoce. Or, tout semblait pencher dans cette direction.

-Si tu ne cherches pas un professeur ni un associé, que cherches-tu ?

La regardant, Raizen se demandait ce qu’elle voulait vraiment. Après avoir mis les pieds chez lui, elle réclamait ne pas avoir besoin de son aide tout en ne cherchant aucunement à ce qu’il lui montre quoi que ce soit. En bref, c’était étrange et il commençait à se demander si ce n’était pas plus simple de l’envoyer étudier les bases avant de l’aider de manière ponctuelle dans les endroits où elle avait besoin d’aide.

-Est-ce qu’un médecin commence à apprendre en opérant sans même en savoir les bases ?

La réponse était évidente, mais Ikeda ne semblait pas le comprendre. Revoyant la manière dont il s’y était pris, il se demandait comment il pouvait adapter le tout pour que ça lui convienne. Au final, qu’elle soit en train de partir ou pas ne changeait rien dans la mesure où jusqu’à ce qu’elle quitte, Raizen comptait assumer son rôle du début à la fin. Comme dit, il voulait éviter de ruiner du potentiel.

-Mais bon, si tu es si pressée, commençons par puiser du chakra dans un sceau pour le relâcher, ça te permettra d’apprendre les bases. Pour le reste, tu te débrouilleras si tu ne veux pas de mon aide, mais apprends au moins cela pour éviter que je te recroise de mauvaise humeur.

Faisant preuve de critique tout en étant gentil, Raizen voulait lui montrer la base d’un sceau de stockage dans lequel du chakra était concentré. Même s’il était fort possible qu’elle rate le tout, il ne s’en préoccupait guère, préférant lui montrer la base.

Si elle acceptait de rester, il comptait lui montrer directement comment faire pour voir si elle serait capable de reproduire un sceau basique en premier lieu.

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Dim 22 Avr 2018 - 13:09



Oui cela pouvait paraitre plutôt paradoxal que je veuille apprendre de quelqu’un d’autre et qu’à la fois je ne veuille pas être élève. Mais en même temps… Tout ce que je faisais, de ma présence dans ce village à mes recherches pour vaincre la mort en passant par les techniques de soin que je développais pour soigner les autres et ce en dépit de mon égoïsme que j’assumais pleinement ; tout n’était que paradoxe chez moi. Mais pour ceux me côtoyant, volontairement ou par obligation, tout ce que je pouvais faire était normal, car aucun ne me connaissaient suffisamment pour le comprendre…

Les palabres du héros de Kaze m’amenaient à réfléchir. En appui, bras tenus et mains posées sur le dossier de la chaise, je réfléchis de longues secondes. Ce qu’il disait était vraiment à une exception prés.

-J’ai passé vingt ans de ma vie à développer mes compétences en médecines… Je ne crois pas être si impatiente. Vingt ans à observer le fonctionnement du corps humain et à tenter de ramener des personnes de la mort, à la vie. Non, je ne suis franchement pas impatiente, ou "pressée". Cela dit, si je pouvais éviter de passer vingt autres années à apprendre comment fonctionne le fuinjutsu…

Loin d’être un aveux de faiblesse, je montrais seulement que ma patience, pouvant paraître à certains relative, pouvait avoir certaines limites. Bien sûr, je ne lui demandais pas de se mettre à ma place ! Il en serait incapable. Puis, de là, une seconde erreur dans son discours m’était apparu. Rien de grave, mais les gens avaient tendance à faire des amalgames un peu rapides. Et lui n’échappaient malheureusement pas à la moyenne bien qu’il fût de toute évidence un peu au-dessus de cette mêlée d’être ignares.

-Un médecin n’opère pas. Il soigne. Un chirurgien opère. Et j’ai pratiqué avant d’apprendre, donc ton exemple est incorrect. Dis-je en le fixant. Je peux t’apprendre à faire la différence entre les mots, si tu veux. Avais-je ajouté en lâchant la chaise puis mimant quelque chose d’indicible avec les mains.

Evidemment, pour les néophytes comme lui, c’était un peu kif-kif ; mais la différence existait, comme celle entre un médecin et un Eisei-nin. Il fallait faire la différence, c’était important. Enfin, dans ce cas-ci c’était un peu différent –aussi- car j’étais les trois à la fois. Dooonc… Dans un sens il n’avait pas complétement tort. Mais, si un chirurgien était systématiquement un médecin, l’inverse n’était pas vrai. Un chirurgien pas médecin, on appelait ça un boucher.

Je tirai alors de nouveau la chaise, la pauvre, et repris place. Je pris une longue et profonde respiration. Parfois il fallait peut-être dépasser ce que l’on pouvait ressentir pour évoluer dans la vie. C’était sans doute pour cette raison qu’un nombre incalculable de personnes stagnaient dans la complaisance d’une situation facile et banale… Ce n’était pas mon cas, je ne l’avais jamais. Je n’avais jamais choisi le côté facile de tout ce que j’avais entrepris. Et, heureusement, j’étais dotée d’un goût pour le défi assez prononcé, c’était d’ailleurs celui-ci qui m’avait permis de vaincre Blato l’Apocalyptique.

-Si je parviens à développer mes connaissances et mes talents dans l’art des sceaux… Je te ressusciterai, si jamais ne tu venais à mourir. Lui souris-je. Ce qui arrivera tôt ou tard… Ajoutais-je pensive.

Tout le monde passait par la mort… Les shinobis plus que les autres.

-Mais si tu meurs trop vieux… ou après moi… Je ne pourrais rien faire. Et puis, je ne suis pas de mauvaise humeur. Jamais. Enfin, presque… Plissais-je les yeux, le fixant d'un regard sombre.


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Dim 22 Avr 2018 - 19:02

Après l’avoir remise à sa place, c’était maintenant à son tour de préciser certains phénomènes qui pour lui ne changeaient rien. Bien qu’il s’était trompé sur la formalité de la chose, il savait qu’ikeda avait compris le sens de ce qu’il avait dit. Elle avait beau le nier, mais autrement, elle ne serait pas restée et ne lui aurait pas proposé d’apprendre la différence des mots. Quand elle le voulait, elle pouvait être comique, voire même attirante, au point que c’était presque effrayant. Or, Raizen était plus qu’heureux de la voir se plier à la tâche et mettre de côté son caractère mal placé. Après tout, s’il devait travailler sur son arrogance, celle-ci devait travailler sur plusieurs éléments de sa personne. Autrement, le tout lui mènerait à sa perte tôt ou tard...

-Espérons simplement que tu aies le temps d’apprendre cette technique avant que je décède.

Lui retournant un sourire presque trop heureux pour qu’ils soient en train de discuter de la mort, Raizen aimait ce qu’il laissait dans son regard sombre. Si on veut, il avait cette attirance pour le mystère et les ténèbres que pouvaient projeter les autres. Pourtant, il décida d’en rester là avec celle-ci. Son intuition lui disait de ne pas entrer sur ce terrain dangereux de cette manière. Avec Asami, le tout s’était fait naturellement parce qu’il y avait vu une faille. Pour Ikeda, c’était différent. Il avait l’impression de se heurter à une barrière contre laquelle il n'était pas équipé pour y trouver les failles.

-D’ailleurs, tu n’as pas besoin de me faire confiance, il faut juste que tu aies confiance dans le processus.

Sortant deux feuilles, Raizen offrit une plume et de l’encre à Ikeda avant d’ouvrir un livre sur une page précise.

-La première chose qu’on apprend en fuinjutsu, c’est la capacité à visualiser et activer. Pour le moment, tu seras obligé d’utiliser de l’encre, mais viendra un temps où tu seras en mesure de visualiser suffisamment la structure de ta technique pour que tu puisses le faire à main nue.

Déposant sa main sur une des feuilles vierges, des écritures se mirent soudainement à s’imprimer sur celle-ci. Formant un cercle aux hiraganas nombreux, le centre fut finalement peuplé d’un seul et unique mot : bakuhatsu : explosion.

-Pour construire un sceau, on part du cœur pour finalement construire ce qui l’entoure. Donc, la première chose à laquelle tu dois penser c’est à l’effet de ton sceau pour ensuite construire les éléments qui l’entourent.

Sortant une autre feuille pour venir accompagner Ikeda dans le processus du dessin il poursuivit.

-C’est toujours important de ne pas juste mettre l’effet, mais bien les règles autour. Que ce soit par exemple une détonation en quelques secondes, une puissante salve de flamme ou un soin de guérison instantané, le contour sert à réglementer le sceau. Si tu apprends à écrire et activer un sceau de détonation, tu comprendras comment faire de même avec tout et n’importe quoi.

C’était bref, mais il y avait une raison pour laquelle il optait pour un sceau explosif. Le but était simple, lui permettre de visualiser une explosion pour qu’elle apprenne à activer un sceau quel qu’il soit. Pour ce faire, le pouvoir de visualisation était la clé. N’étant pas instinctif au début, elle allait devoir l’apprendre en essayant.

-Une fois que c’est fait, joins tes deux mains et concentre-toi sur l’activation en visualisant l’effet du sceau que tu as écrit.

Ne levant qu’une seule main, Raizen lâcha un mot bref qui voulait tout dire.

-Kai

Il n’avait pas besoin de ses deux mains pour concentrer son énergie afin d’activer un sceau du genre. Dès lors, une micro-explosion contrôlée eut lieu, laissant un mince filet de fumée s’échapper du sceau. C’était un signe précis que les règles qu’il avait mises en place étaient propices à cela. Il ne restait plus qu’à voir si Ikeda était suffisamment calme et concentrée pour visualiser quelque chose d’abstrait. Là où la médecine agissait sur le concret, il fallait faire preuve de visualisation pour utiliser le fuinjutsu à son plein potentiel.

-À ton tour.

Si jamais tu as de la difficulté à activer ton sceau, pense à ma tête qui explose...

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Dim 22 Avr 2018 - 20:38



-Faire confiance…

A vrai dire je préférais pouvoir faire confiance aux personnes, même s’ils étaient des hommes –ce n’était clairement pas impossible bien au contraire, de nombreux spécimens du sexe opposé avait reçu cette ultime onction- qu’en leurs idées, leurs concepts… préceptes ou enseignements. La dernière fois que j’avais suivi les dires d’un groupe de personne, j’avais frôlé la mort, sans retour possible… Alors bon…

Heureusement je ne devais pas dessiner le truc à partir de ma seule imagination, mais seulement reproduire ce que lui avait déjà fait. Comme entrée en matière cela me semblait plutôt… bien. Pas uniquement parce que c’étaient les bases, non, mais surtout parce que je ne savais pas dessiner, simplement. Je schématisais, faisais des croquis, mais ça… Enfin, cela dit, il ne s’agissait pas non plus de dessins si j’avais bien compris. Enfin, une fois n’était pas coutume, ou tout au moins ne l’avait jamais été ; je pris donc la plume et m’évertuais, pour le moment, à recopier.

La première phase de cet exercice que j’avais bien malgré moi accepté était sans doute la plus simple. A force de dessiner je me rendis rapidement compte que ce n’étaient pas de simples motifs mais des lettres, des mots, écrits dans l’un des quatre langages historiques du Yuukan, qu’on apprenait tous, évidemment, à Tetsu. Ils étaient la base du samouraï lettré... L’un de ceux qu’on écrivait absolument partout. Je ne doutais pas qu’il en existait d’autre, mais je n’en avais en fait jamais, vraiment, entendu ; tout au moins pas parlés.

S’il y avait bien une chose dont je ne manquais pas, c’était la concentration, sans parler de celle du chakra. J’avais écouté tout ce qu’il avait à dire, à expliquer ; sans répondre ou poser une seule question. Viendrait bien assez tôt le moment des interrogations.

Ainsi j’avais suivi scrupuleusement les indications du Meikyu, l’instant de vérité était très proche et même si le résultat était tout pourri ou tout au moins pas à la hauteur de mes attentes, ce ne serait pas grave ; parce que comme il l’avait dit, et je l’avais peut-être oublié ; il fallait bien commencer par quelque part.

Alors, comme il me l’avait indiqué, je joignis les deux mains et me concentrai. Pendant de longues secondes. Qui devinrent une minute. Puis… je baissai les mains et jetai un regard interrogateur à Raizen, l’air très suspicieux. Je soupirai, et recommençai. Plusieurs fois d’affilé… Puis, à un moment, je réalisai.

-Tu es un… très mauvais professeur. Soupirais-je en apposant la main au centre du sceau.
Heureusement, je savais comment utiliser mon chakra, c’était exactement le même principe que pour la médecine, sauf que là, l’énergie bleutée imprégna le parchemin et ses Higranas.
-Hum… Je suppose qu’avec l’habitude… T’as oublié ce passage. Haussais-je les épaules.

Non franchement il les cumulait ! Un homme, mauvais professeur, arrogant… Rien pour lui celui-ci.
L’instant suivant j’effectuais le signe qu’il m’avait montré.


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Meikyû Raizen
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Lun 23 Avr 2018 - 0:31


Ayant un court moment de gêne, Raizen avait littéralement envie de s’esclaffer à l’idée de la voir se concentrer avec autant d’ardeur sans avoir canalisé son chakra. À vrai dire, une partie de lui avait oublié, mais ce n’était pas vraiment de sa faute. Ayant un automatisme, il savait pertinemment qu’il devait utiliser du chakra pour écrire ses hiraganas, et ce, même avec de l’encre. Or, en temps normal, il les écrivait uniquement avec son chakra puisqu’il se savait apte à le faire. En réalité, même si Sazuka avait probablement tout le contrôle nécessaire pour le faire, le fait de devoir visualiser une technique au préalable était plus facile à l’aide de l’encre. Ils pourraient passer à l’étape du chakra une fois qu’elle serait plus à l’aise pour visualiser les structures du fuinjutsu, ni plus ni moins.

-C’est exact. En fait, en temps normal, les hiraganas s’écrivent automatiquement avec du chakra donc je suppose que je n’y ai pas pensé sur le coup.

Soupirant légèrement en se disant qu’il devait réellement penser à tout, Raizen comptait en profiter pour joindre l’utile à l’agréable et déconstruire ses méthodes afin de voir s’il y avait des points qu’il pouvait améliorer.

-Par contre...

Alors que Raizen s’attendait à ce que le tout fonctionne, rien ne se produisait, signe qu’il avait manqué de clarté dans ses explications. Désireux de l’aider, Raizen eut un léger sourire nerveux alors qu’il ferma les yeux. Accompagnant Ikeda en effectuant lui-même l’épreuve, il se concentra sur son flux chakratique.

-Ferme les yeux et concentre-toi sur le chakra au centre de ton corps.

Respirant doucement, il comptait l’accompagner en effectuant lui-même l’épreuve

-Malaxe-le et imagine que tout ton flux chakratique au centre de ton corps est une flamme en pleine expansion.

Lui disant ainsi de concentrer l’énergie qu’elle avait en elle, Raizen comptait la guider de manière à ce qu’elle visualise ce qu’était l’activation d’un sceau.

-Imagine maintenant le chakra que tu as infusé dans le sceau comme étant une flamme dans le noir total à l’extérieur de ton corps. Concentre-toi sur celle-ci et en même temps concentre ton chakra au centre de ton corps, fait de même avec la flamme comme si elle était aussi à l’intérieur de ton corps puis...

Ouvrant les yeux, Raizen regarda Ikeda pour l’apercevoir dans son moment de concentration.

-D’un seul coup, relâche la concentration à l’intérieur de toi et utilise ce point de friction et de transformation pour concentrer toute ton attention vers le chakra à l’extérieur de ton corps pour qu’il explose.

Ne sachant si ses instructions étaient claires, Raizen savait pertinemment que cette étape risquait d’être possiblement critique. Généralement faites inconsciemment, les premières fois étaient toujours plus difficiles et chaotiques. Ainsi, comme prévu, bien qu’elle avait un important contrôle du chakra, lorsqu’elle réussit enfin à visualiser le tout, le sceau explosa plus que prévu. Par chance, Raizen avait prévu le coup et était venu étouffer l’explosion en activant son sceau Meikyû pour venir étouffer le tout dans sa main.

-Pas mal, mais cette fois-ci recommence en contrôlant un peu plus le transfert en utilisant une quantité suffisante de chakra pour kick-starter le sceau sans forcément tout transférer.

Regardant sa main sur laquelle de la fumée s’échappait, il ne ressentait pas beaucoup de douleur grâce à sa forte résistante. Il était passé à deux doigts de se faire tuer par Asami.




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Uzumaki Sazuka
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Lun 23 Avr 2018 - 2:17



J’avais donc joué le jeu. Fermé les yeux et écoutai les instructions du Meikyu. On aurait dit un genre d’exercice de relaxation, ou de concentration comme ceux que j’avais déjà pratiqué par le passé, sauf que je m’en servais pour mettre de l’ordre dans ma tête, ranger les informations… Cela pouvait paraître simple mais c’était loin de l’être, j’étais trop habituée à… ma méthode. Les habitudes pouvaient parfois nous rendre la vie… plus compliquée. Après quelques secondes je pris une nouvelle inspiration, chassant de mon esprit cette image que j’avais construite plusieurs années durant. Je devais donc… visualiser. Je n’avais pas de problème pour ça, je ne faisais même quasiment que ça de mes journées. Imaginer, visualiser, extrapoler les choses que ce soit au bloc opératoire, dans mon labo ou dans mon sommeil.

Ce qu’il me faisait faire était en fait, aussi, l’une des bases de l’Iroujutsu, le contrôle du chakra. Mais restait une chose que je n’avais jamais faite, projeter mon chakra… Le transférer à distance… J’avais toujours de toucher les choses pour les ressentir, pour les « impacter », les réparer. Et c’était sans doute en cela que j’éprouvais des difficultés, pas spécialement pour le reste. La simple preuve fut que j’avais apposé ma main sur la feuille pour lui transférer du chakra. Le contact. J’étais clairement tactile. Enfin, une fois que tout était « en place » et que les dernières consignes de Raizen furent données, j’exécutai le signe, des deux mains. Et, alors que j’allais rouvrir les yeux j’entendis la détonation qui semblait plus puissante que la normale. Seule une légère odeur de brûlée, rien de persistant, flottait dans l’air.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti ça, l’apprentissage d’une nouvelle chose, sa découverte et cette forme d’excitation qui en découlait. Un sursaut dans la poitrine, un battement plus fort. Plus vivant. C’était une sensation grisante qui me manquait un peu depuis quelques temps. Bien, ce n’était pas un échec, mais malgré je lâchais un soupir ne voulant pas exprimer grand-chose.

Une fois les yeux rouverts, mon regard fût attiré d’abord par la feuille qui avait servi de test puis, plus ou moins discrètement par la main du jeune homme. Il n’y avait dans la pièce aucun dégât, rien. Avait-il contenu l’explosion ? Je me posais la question.

-Finalement… Tu n’es pas si mauvais… pour un homme. Affirmais-je sincèrement. Aah… J’aimerai en faire davantage. Mais... J’ai encore pas mal de travail qui m’attend au complexe. Avais-je ajouté en me levant. Si tu n’as pas trop d’occupation ces prochains jours, et si bien sûr tu acceptes de… m’enseigner. Eu-je un peu de mal à dire. Je pourrais peut-être revenir, ou, aller dans un endroit qui… craint moins les explosions ? Je te laisse y réflechir. Je ne suis pas quelqu’un de vraiment… facile à gérer.

J’en avais conscience, évidemment. Et, effectivement, comme j’avais d’autres choses au moins aussi importantes à faire ce jour-ci…
Puis, cela me laisserait le temps d’expérimenter un peu, maintenant que j’étais seule chez moi.


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Meikyû Raizen
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Lun 23 Avr 2018 - 2:52


Content de voir les progrès que faisait Ikeda, il fut surpris de la voir toucher le morceau de feuille pour être en mesure de connaître une certaine amélioration. Si on veut, Raizen n’était probablement pas l’homme le plus pédagogue, mais il comprenait que Sazuka risquait d’avoir une propension plus élevée pour le marquage. Après tout, elle était aisément capable de visualiser le tout une fois en contact avec l’objet de ses pensées. Certes, cette absence de contact viendrait au fil du temps. Toutefois, il avait de hauts espoirs envers celle-ci.

D’ailleurs, elle semblait le porter plus en estime, allant même jusqu’à lui proposer une seconde session. Intérieurement, Raizenre reconnut qu’il était moins pire qu’il le pensait. Rassuré de constater qu’il n’était pas si mauvais, il étira un sourire qui se prolongea lorsqu’elle le complimenta. Elle semblait clairement ne pas aimer la gent masculine et en toute sincérité, Raizen la comprenait. Les hommes n’étaient pas les créatures les plus intéressantes de ce monde. Pour sa part, il éprouvait une plus grande attirance physique et psychologique envers les femmes. Était-ce un choix ? Qui sait, il ne s’en préoccupait guère, se laissant simplement bercer par ce qui l’interpellait le plus. Toutefois, il devait admettre être curieux de voir celle-ci complimenter quelqu’un du sexe opposé. Après tout, dans sa voix, il avait su lire une légère hésitation et gêne. C’en était presque mignon. Comprenant ainsi tout le charme que pouvait avoir Sazuka, il baissa le regard calmement afin de calmer le sourire qui risquait de la faire fuir prématurément.

-Faisons cela dans le jardin pour la prochaine fois et même si je me doute que tu refuseras, sache que tu es bienvenue pour dormir à la maison. Je doute que cela dérange Asami...quoique...

Ayant un léger pincement au cœur, il comprit qu’il venait de prononcer quelque chose qui n’était pas tout à fait vrai. À vrai dire, Asami n’aimait pas qu’il y ait des invités à la maison mis à part Sayo. Étant relativement sélective à l’idée de se montrer sous son vrai jour, le fait qu’il y ait Sazuka risquait de la gêner et il le savait. Une partie de lui penchait pour l’intérêt de la voir se fâcher à ce sujet tandis que l’autre voulait préserver l’illusion de calme que celle-ci avait dans le but de frapper à un moment opportun. Déjà qu’il avait volé certains livres dans sa bibliothèque, Raizen n’était, disons le, pas l’être le plus calme. Étant le synonyme même de taquin, il appréciait faire des surprises à sa colocataire pour voir ses réactions.

-M’enfin, sinon, je pense avoir un endroit idéal en tête, mais il faudra que tu viennes me rejoindre ici pour qu’on y aille ensemble. C’est le terrain d’entrainement dans lequel je vais la plupart du temps quand je ne veux pas que les gens observent mes techniques.

Pensant à un terrain en dehors du village, cet endroit serait idéal pour qu’ils puissent s’entrainer à l’abri de tous. Après tout, Raizen voulait éviter que des gens posent trop de questions. Après tout, dès que Sazuka partirait, Raizen n’allait pas aller dormir. Au contraire, il comptait monter un entrainement en plusieurs temps pour structurer l’éducation en Fuinjutsu qu’il allait donner à cette femme. Étrangement, il avait l’impression que sa curiosité venait de flairer quelque chose. Ayant un aspect différent du potentiel, son intuition lui disait tout simplement de tout faire pour aider celle-ci. Bien qu’il le prenait avec un gré de sel, il comptait s’assurer de mieux structurer l’enseignement qu’il allait lui donner pour qu’elle progresse rapidement. Après tout, si elle avait appris la médecine, le fuinjutsu ne serait qu’un outil supplémentaire dans sa trousse. Or, contrairement à un scalpel, le fuinjutsu était un couteau suisse. Il ne restait plus qu’à savoir comment elle allait l’utiliser surtout qu’ils allaient passer à la vitesse supérieure dès leur prochain entrainement.

-Par contre, chaque jour, même si nous ne nous entrainons pas, je te conseillerais de méditer et de te pratiquer à visualiser. Tu n’as pas besoin d’un sceau ou de fuinjutsu pour cela. Tu verras que ça fera toute une différence. Tu peux même te pratiquer à imaginer que les hommes ne sont pas tous des merdes.

L’art de la visualisation était beaucoup plus important en Fuinjutsu qu’elle le pensait. Après tout, le fuinjutsu était un art connectant les divers mondes entre eux.

-Je rigole.

Terminant sa phrase sur cette blague, il percevait celle-ci différemment, n’hésitant aucunement à le lui montrer alors qu’un sourire curieux flirtait sur son visage.

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Uzumaki Sazuka
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Mar 24 Avr 2018 - 4:14



-C’est très… Généreux de ta part, mais je peux dormir chez moi. Merci. Bien, nous ferons comme ça. Haha… Certains hommes sont mieux que d’autres… Je ne vous considère pas tous comme… des… « merdes ». Même aucun, en fait…

Notre marché était donc acté. Il m’enseignerait le fuinjutsu et je lui rendrai la vie si j’en avais la possibilité. Ainsi je quittai sa maison peu avant midi pour me rejoindre mon propre appartement. Le reste de ma journée serait partagée entre mon travail à l’hôpital et au sein de l’institut pour finir sur une séance de méditation, ou de « visualisation » comme l’appeler le Meikyu. Et que ce dernier devienne finalement… mon « senseï »… Me semblait surréaliste. Il était bien la dernière personne que j’aurais souhaité voir m’enseigner quoi que ce soit. Pas que je le détestais, loin de là… Mais il était si… erg.

Enfin bref, c’était déjà un bon début.

Le lendemain…

La nuit fut mouvementée, agitée par le rythme onirique des réminiscences d’ébats passés. Ce même visage lui revenait constamment, elle n’arrivait pas à s’en dépêtrer, se réveillant parfois transpirant abondamment, comme prise d’une fièvre n’allant qu’en s’accroissant et se rendormait aussitôt. Sazuka était en proie, depuis quelques jours à d’étranges phénomènes qu’elle ne maitrisait absolument, mais qu’en revanche, elle comprenait. L’impression que son odeur planait dans l’appartement, la sensation fictive de son souffle dans son cou, rien ne l’aidait à oublier, ça ne marchait pas elle comme avec les autres. Il lui était tout simplement impossible de l’effacer de sa mémoire, et, en avoir parlé, ne l’aidait absolument pas.

Heureusement le matin arriva rapidement et avec lui toute ses occupations notamment à l’hôpital, ou dans son labo. S’occuper des problèmes de santé des autres lui permettait un peu répit et cela semblait même la reposer davantage qu’une nuit de sommeil, aussi étrange cela pouvait il paraître. Mais cela ne fait pas être aussi sympathique que cela pour ses patients et même collègues d’avoir à leurs côtés une Sazuka au visage aussi fermé, quoi que… cela ne changeait pas grand-chose en fait, mais qu’elle porte à la fois la tristesse sur même visage était bien plus déprimant. Enfin, cela ne retirait évidemment rien à la qualité de ses actes médicaux.

La matinée écoulée et le repas sauté et au moins la moitié de l’après-midi passée, elle se souvint de la vieille, de sa discussion avec le singulier Raizen. Elle était jusque cet instant si occupée que cela lui était complétement sorti de la tête… Mais maintenant que ça lui était revenu…

J’avais précipitamment quitté mon poste arguant à mes collègues de laboratoire que j’avais une affaire urgente à suivre. Allais-je pouvoir dire la même chose à chaque fois sans que l’on me pose de question ? Non surement pas… Ainsi, une fois changée –la blouse blanche dans les rues… bof- je traversais rapidement la moitié de Kumo pour rejoindre la splendide demeure du Meikyu et de la Tadaoki, les « colocataires ». Et voilà, sans avoir à penser à quoi que ce soit d’autre que le fuinjutsu, je me retrouvais pour la deuxième fois devant cette porte à la quelle frappai deux fois, comme la veille.

Je ne savais si le jeune homme était là, je ne l’avais prévenu, et il n’était clairement pas la même heure… Nous approchions la fin de l’après-midi.


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Meikyû Raizen
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Mar 24 Avr 2018 - 7:00


Sur ce bref moment étrange dans lequel Sazuka tenta presque de le complimenter, Raizen passa la nuit à étudier et à construire un plan d’entrainement précis pour celle-ci. Y passant même un peu trop de temps, il finit par voir le soleil se coucher puis se lever, signe qu’il avait passé une nuit blanche. S’endormant dangereusement dans la cuisine, Asami n’était pas rentré pour le réveiller et l’amener dans sa chambre. Après tout, elle aussi était occupée. Ce n’est qu’en après-midi qu’il se réveilla. Prenant le temps de purifier son corps, se laver et manger, aussitôt qu’il eut fini, quelqu’un cogna.

Il fut surpris de voir Sazuka revenir aussi rapidement. De la manière dont il l’avait perçu, elle était censée revenir d’ici 2-3 jours voire une semaine, pas le lendemain. Or, Raizen ne s’en plaignait pas, admirant l’engagement que démontrait son élève. Maintenant qu’il y pensait, il trouvait cela comique de la catégoriser de la sorte. Après tout, ce n’était pas quelque chose qu’il aurait envisagé dans ses rêves.

Ainsi, faisant presque semblant qu’il savait qu’elle allait revenir aussi rapidement, Raizen mit certains livres précis dans un sac avant d’y glisser son plan d’entrainement. Or, le sac pesait plusieurs kilogrammes soit environ... 120 kilos. C’était plus que ce qu’un être humain normal pouvait aisément porter. N’était tout de même pas incroyable pour lui, Raizen ouvra la porte afin d’accueillir Sazuka. Sans forcément faire le moindre effort pour masquer ses cernes intenses, il fit mine de rien.

-Yo Sazuka, content de te voir aussi rapidement, j’espère que tu as bien dormi.

Lui souriant lentement, le jeune homme déposa le sac au sol qui résonna en faisant trembler le sol, signe pertinent que c’était lourd.

-Bon, nous n’allons pas tarder à partir. Par contre, c’est un peu loin et c’est hors de question qu’on transporte un sac aussi lourd...

Faisant comme si le sac était réellement lourd, Raizen avait la chance d’être doté d’un sceau de force lui permettant de soulever de lourdes charges sans problème. Sans quoi, il se serait rapidement retrouvé surpassé par la situation. Or, ce qu’elle ne savait pas c’était qu’il avait plus d’un tour dans son sac.

-La première leçon commence d’ailleurs dès maintenant. En fait, je compte sur toi pour créer un sceau stockage afin d’y stocker le sac de livres pour que nous puissions faire le chemin légèrement.

La regardant, il lui fila un rouleau vierge et un autre contenant la base d’un sceau de stockage. Il voulait voir si elle comptait intuitivement y ajouter sa propre signature. Le but de cet exercice était simple, l’apprendre à stocker des éléments pour qu’elle puisse stocker un corps ou même de l’énergie.

-Ça t’apprendra non seulement à stocker des corps si nécessaires, mais surtout et avant de tout de l’énergie et du chakra qui guérit ou du chakra normal. Par contre, commencer avec quelque chose de matériel est plus visuel et vu que j’ai marqué que tu préférais avoir un contact visuel avec ce que tu fais, je me suis dit que ce serait un bon exercice.

Lui donnant un rouleau sur lequel certaines instructions étaient inscrites il précisa.

-Après avoir complété le sceau avec son jeu de règle bien précise, il faudra que tu visualises ton chakra qui enveloppe ce que tu veux enfermer. Le plus important dans ce genre de cas, c’est le contrôle tant au niveau de la taille de la zone de stockage qu’au niveau du chakra que tu utiliseras pour le faire, autrement, c’est facile de gaspiller trop de chakra pour maintenir l’existence d’un stockage trop gros pour rien. Donc, le truc c’est de faire comme hier et de visualiser. Tu peux toucher le sceau pour y infuser du chakra afin de ne pas oublier.

C’était rapide et prompt, mais Raizen était déjà prêt à l’action, ne se doutant même pas le type de moment qu’elle avait traversé dernièrement...


Technique:

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Uzumaki Sazuka
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Mar 24 Avr 2018 - 9:54



Et bien, visiblement j’avais de la chance ? Cela ne faisait que quelques secondes que j’avais frappé à la porte qu’elle s’ouvrit déjà laissant apparaître un Raizen aux traits tirés, marquant une fatigue qu’il tenta –sans vraiment y arriver- de dissimuler. L’observai un instant d’un regard suspicieux, presque évocateur. Je ne pouvais évidemment dire ce qu’il avait de sa nuit ni même du reste de sa journée et je n’avais pas forcément envie de savoir. Néanmoins, comme je l’avais fait avec Asami, ou Reiko ; je le mis en garde sur les effets d’un manque de sommeil.

-Yô ! Non pas vraiment, mais bon. J’ai quand même dormi. Par contre toi… Dis-je en me penchant légèrement sur lui. Tu n’as pas assez dormi, ou tu t’es couché bien trop tard. C’est important d’avoir des phases de sommeil régulières et de ne créer aucun décalage trop répété…

Il s’agissait d’un avis médical. Les Kumojin avaient une sale tendance à ne pas se respecter, à ne pas respecter les besoins de leur métabolisme. Même si je dormais passablement –ni mal, ni bien- au moins je dormais et respectais un cycle précis de huit heures et ne faisais que rarement d’incartades à mes horaires. Habituer son corps et surtout son cerveau à une certaine régularité dans ce qui était du sommeil, ou même des repas, était important, voire presque « vital ». Enfin, je n’allais pas le réprimander davantage que ça, il était libre de faire ce qu’il voulait, tant qu’il ne s’en plaignait pas.

Et donc, dès notre nouvelle rencontre, je fus remise directement dans ce bain qu’était l’apprentissage du fuinjutsu. En effet, j’avais vu apparaître le Meikyu, sac à la main ; visiblement lourd. Ainsi nous allions commencer nos exercices sur le palier de sa porte ? C’était ici son terrain d’entrainement ? Bon… Ok. La rue n’était pas si loin, j’observais quand même rapidement autour de moi afin de m’assurer que personne n’épiait ce que nous étions en train de faire car, oui, j’avais un peu de mal à assumer apprendre quelque chose de lui. Pour le moment.

Je devais donc stocker ce sac visiblement… lourd, dans ce sceau qu’il venait de me tendre. Il s’agissait encore une fois d’une recopie et… du même processus que la veille. Bon, puisque l’apprentissage allait s’effectuer ici de toute évidence ; je pris place sur le sol, en tailleur et posai devant le sceau et le parchemin vierge. Observant le premier je me souvins de son premier enseignement : l’effet souhaité au centre, les règles autour. Alors, en observant le sceau et surtout le lisant, je pus me rendre compte qu’il ne s’agissait en fait d’une base.

-Oh… C’est un genre d’exercice à trous ? Dis-je de façon vraiment sérieuse sans relever la tête.

Une méthode d’enseignement comme une autre dirait-on mais qui avait le don inouï de m’amuser, ce qui était plutôt rare ces temps. Cela me rappelait un peu la médecine et son apprentissage d’ailleurs, sauf que le trou était à l’époque bien plus béant et clairement moins amusant. Apprendre en s’amusant… Cela me rappelait aussi vaguement quelque chose d’autre, mais je ne saurais dire quoi exactement, bof… Juste un écho d’une autre vie, sûrement.

Ainsi j’avais déjà recopié le sceau, cette base fournie par le Héros de Kaze, sans y mettre pour autant tous les hiragana tels quels. La règle « des règles », c’était quelque chose que j’avais bien assimilé, ainsi, munie de la plume j’écrivais de façon plus ou moins lisible –écriture de médecin oblige- les quelques conditions du sceau. Je devais mettre tout ce que je voulais qu’il fasse ? De le pratiquer de la sorte me donna alors l’impression que c’était… simple, peut-être trop d’ailleurs.

Il fallait que ce soit précis, mais… vu comme ça… Ce sac n’avait rien de précis en fait. N’aurait-il pas fallut que j’en connaisse le poids, la taille, le volume, par exemple ? Je me relevai et tentai de le soulever, sans succès, le Meikyu devrait avoir plus de force que moi... Ce qui m’avança réellement dans cette affaire, bien sûr… J’avais tout marqué sur le parchemin, tous les critères, ne me manquait plus que les chiffres. C’était très clairement une déformation professionnelle, d’un métier ou tout devait être quantifié au milligramme prés pour éviter toutes complications. Et je ne pouvais décemment pas faire ça au… « pif ».

Quoi que… En dehors du poids, le reste je m’en fichais finalement, il fallait juste que je « visualise » l’espace que cela allait prendre ? Alors… Avais-je vraiment besoin d’en connaître le poids ? Toujours en fixant le sac, je pris mon menton entre mon pouce et mon index, prises d’une intense réflexion. Puis après quelques secondes, je me décidai.

-Est-ce que… J’ai besoin d’en connaître le poids ? En visualisant… je pourrais certainement ajuster le chakra à sa taille et son volume… Mais si il est trop lourd… pour le sceau… Il… Enfin… ça rentrera pas… ? Nous interrogeais-je, tous les deux. Rien qu’en prononçant cette phrase je sentais que quelque chose clochait et pourtant mon esprit d’ordinaire si logique bloquait sur ça… Eh oui, en tant que médecin, et que scientifique, pour moi les sceaux dont je ne connaissais jusqu’il y a quelques jours n’avaient absolument rien de logique, en fait.

Bien sûr que non, baka !


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Meikyû Raizen
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Mer 25 Avr 2018 - 3:39


Observant attentivement Sazuka alors qu’elle comprenait beaucoup plus vite que prévu, Raizen étira un sourire lorsqu’elle fit mention de l’exercice troué. Elle avait bel et bien raison. Raizen avait tenté de voir si celle-ci viendrait lire le sceau qu’il lui avait présenté dans le but de l’améliorer et/ou de le personnaliser. Après tout, nombreux étaient les sceaux et leurs commandes pouvaient être multiples. Toutefois, il y avait toujours une manière de le rendre sien et de l’activer au choix. Si certains mettaient une consigne leur permettant d’être les seuls à pouvoir activer un quelconque sceau, celle-ci pouvait très facilement y ajouter son empreinte et l’essence même de sa personne.

La laissant faire, il pouvait lire dans ses iris de la concentration et de la motivation, phénomènes parfaits alors qu’il se souvenait des paroles qu’elle lui avait dit sur le sommeil. Elle avait raison, il ne dormait pas assez pour son bien. Qu’elle sache pourquoi il n’avait pas vraiment dormi lui importait peu. Après tout, il avait passé la nuit entière à construire quelque chose qui puisse avoir du sens pour celle qu’il considérait plus comme une partenaire qu’un élève. Auprès d’un élève, on lui enseignait tout. Or, auprès d’elle, il apprenait autant qu’elle apprenait de lui, car à l’intérieur, il savait pertinemment que tôt ou tard, celle-ci viendrait lui partager les nombreuses connaissances qu’elle avait. Ce n’était bien évidemment qu’une question de temps, phénomène sur lequel il n’avait aucun contrôle si ce n’était de sa perception. À force d’y penser, le temps passait forcément plus lentement, rendant l’expérience une torture pour sa personnalité naturellement curieuse.

-Ça ne rentrera pas, tu crois ?

Se gardant un malin fou rire pour sa propre personne, Raizen amena sa main à son visage afin de cacher le sourire qu’il avait sur le moment. Si l’on veut, Sazuka était un peu mignonne sous cet air innocent, se posant des tonnes de questions. Or, il était heureux qu’elle le fasse. Autrement, elle aurait été une élève lambda se contentant de reproduire ce qu’elle voyait. Le tout permettait ainsi à Raizen de comprendre son niveau d’intelligence. N’étant pas du genre à reproduire ni copier aveuglément, celle-ci était bel et bien devenue médecin en tentant de comprendre les liens des moindres éléments avec lesquels elle travaillait. Tout cela dans le seul et unique but d’en comprendre les particularités, complémentarités et autres. Au final, il était drôlement bien tombé. Elle ne le savait pas forcément, mais il n’était pas du genre à accepter d’aider n’importe qui. Autrement ce serait du bénévolat et il n’était pas prêt à investir de son temps si le retour en potentiel n’était pas positif.

-Je suis content que tu te sois posé cette question. Par contre, le fuinjutsu est un peu particulier. Si on veut, le poids est relatif et une question de masse gravitationnelle. Si cet objet peut sembler lourd ici, tu peux décider de le stocker dans un endroit où la masse sera considérée comme une plume, c’est d’ailleurs pour cela que dans chaque sceau que tu verras pour stocker des éléments, on y verra cette variante.

Lui dessinant le Hiragana sur le sceau de base, il lui montrait ainsi l’ensemble de règles qui formaient réellement la base des éléments à prendre en considération avec le fuinjutsu. Après tout, il était important pour lui qu’elle comprenne que la limite du fuinjutsu se trouvait là où son imagination se trouvait.

-La limite du fuinjutsu se trouve à la limite d’où ton imagination peut aller et de ce que tu es en mesure de maîtriser et manifester.

Si on veut, c’était de grands morts pour ne vouloir dire qu’une chose : elle pouvait tout faire si elle le voulait. Toutefois, plus l’envergure y était et plus son niveau de maîtrise devait être agréable. Autrement, elle se verrait inapte à activer certains sceaux trop particuliers.

-Bon je te fais confiance pour le reste, tu étais bien partie.

Lui faisant un léger clin d’œil, elle apprenait drôlement vite ce qui témoignait sa motivation. Il espérait simplement qu’elle ait la patience et la confiance suffisante pour comprendre là où il voulait l’amener avec son processus.

Une fois scellés, alors qu’elle avait tous les éléments pour réussir, ils se dirigeraient tous les deux vers le terrain d’entrainement situé dans les bois du village. Ce lieu était d’ailleurs sujet à de nombreux arbres brisés et fractures au sol, signe pertinent de ses anciens combats et entrainements personnel.

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Uzumaki Sazuka
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Mer 25 Avr 2018 - 14:26



Parfois ma crédulité face aux choses les plus logiques de ce monde m’effrayait. Maintenant que Raiazen en parlait… Cela me paraissait si obvious. Le poids d’un n’objet n’entrait pas en compte dans le stockage… forcément. Je me sentis un court instant étrangement bête si bien que j’en laissais m’échapper un petit rire en me frottant le crâne. Mais maintenant que j’avais bien compris ça… Et avec l’aide du jeune homme je parvins à faire fonctionner ce sceau. Mon premier sceau en fait. Alors ce sentiment de bêtise fut vite remplacé par de la fierté. J’étais toujours fière de découvrir, comprendre et pouvoir « maitriser » de nouvelles expériences, même si nous étions encore bien loin d’une quelconque forme de maitrise. Parce qu’après avoir stocké ce sac d’un poids inconnu, fallait-il encore le faire réapparaitre. Je n’avais donc fait que la moitié du travail, bien que je supposais que cela se fonctionnait comme pour le sceau explosif de la veille.

-J’ai compris ! Merci ! Lui adressais-je avec un sourire.

Et donc, une fois cette première phase réalisée, je roulais le parchemin et le rangeai juste dans ma poche, normalement. Je ne savais pas, peut-être qu’il y avait aussi une façon de les transporter ? Hum… Non, il n’y avait pas de raison, il n’allait pas se déclencher tout seul de toute façon. Ainsi donc j’avais suivi Raizen qui m’emmenait vers un lieu à l’abri des regards indiscrets. Je trouvais cela un peu étonnant pour ne pas dire bizarre. Pourquoi ne pas vouloir que les autres voient ce dont il était capable ? Etait si vital qu’un shinobi garde ses compétences secrètes ? Même aux yeux de coéquipiers, de ses compatriotes ? Je n’avais pas cette notion, je ne cachais rien, pas volontairement, alors… Quelques minutes plus tard nous nous retrouvâmes dans un petit bois, au sein même du village, enfin, plus ou moins. Un endroit où je n’étais jamais venue comme tant d’autres à Kumo. Mais plus ça allait plus je connaissais ce village, un signe ? Je ne m’y perdais plus.

Cet endroit semblait à première vue complétement laissé à l’abandon, mais en fait, en observant un peu plus précisément les alentours je m’aperçus que cette apparente vétusté était en fait le résultat d’entrainements passés vraisemblablement… acharnés. Et si c’était ce lieu que Raizen privilégiait, alors cela voulait dire que…

-Hum… C’est ton œuvre je suppose ?

Le sol, les arbres… Tous portaient les stigmates de ses expérimentations comme des cicatrices. Il avait dû se déchainer pour ruiner à un tel point un terrain comme celui-ci, et d’ailleurs je me demandais s’il venait là pour être au calme, faire ses trucs tranquilles, ou bien pour pouvoir se lâcher sans éveiller la curiosité ? Du coup, cette seconde hypothèse me semblait bien plus probable et, justifiée. Au moins il ne risquait pas de blesser malencontreusement quelqu’un passant par hasard ici. Quoi qu’il en était, je sortis le rouleau que j’étendis sur le sol, fermai les yeux un bref instant pour visualiser le sceau comme cette flamme extérieur à mon corps, pour concentrer mon chakra et réalisai quelques signes pour faire réapparaitre le sac. C’était vraiment utile de pouvoir faire ça quand même…

-C’est comme pour le sceau explosif… finalement. Souris-je à nouveau.

L’entrainement, le travail, faire autre chose, lui permettait de libérer son esprit de ce désagréable sentiment qui l’habitait toujours… Et, cela ne lui déplaisait pas non plus d’être là, à faire de nouvelles choses… C’était… Inspirant.




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Particulier ? Oui. [M. Raizen]

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