Au milieu La glace s’est fragilisée, du moins suffisamment pour permettre aux shinobis les plus désireux de choisir leur camp de se libérer. Sans surprise, de nombreux Kirijins s’élancent pour affronter et les Hyôsa. Mais ce qui est plus surprenant, c’est que certains semblent séduits – ou au moins intrigués – par le discours tenu par leurs envahisseurs. Et si l’Histoire avait à apprendre à la cité de la Brume ? Et si ceux qui se disaient cousins des grands Yuki n’étaient pas la solution pour répondre aux problèmes internationaux auxquels l’Archipel de l’Eau faisait face ?
La grande colonne de glace ainsi que la plateforme sur laquelle Hyôsa Hakyô a fait son discours sont toujours là. Et en bas, la bataille commence à faire rage, pour le plus grand plaisir des conquérants.
Ketsueki Sabourô, Kaguya Shizuna et Akimune Izaya font partie des rares shinobis de leurs rangs à être arrivés à s’échapper de l’entrave glacière. Mais aussitôt furent-ils dans les ruelles de Kiri que la bataille avait déjà commencé. Et pour eux, il n’y avait pas beaucoup de temps pour choisir leur camp. Partout, ils pouvaient être susceptibles de rencontrer des Hyôsa, ou alors des Kirijins qui voudraient les repousser.
Que décideraient-ils de faire, chacun, et dans le cas où ils n’auraient pas tous la même opinion, que feraient-ils ? Le trio n’était pas forcément allié, aujourd’hui.
Voici les règles et indications à suivre :
Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 36h pour répondre.
Une seule fois durant tout l'événement vous pourrez demander un seul et unique délai de 12h.
En cas de non-respect des délais, vous serez exclu de l'événement.
Assis sur le siège d'une balançoire, seul au milieu d'une petite aire de jeu, Sabourô était tout juste accompagné d'une caisse de saké fraîchement dérobé dans un bar à la vigilance légère. Dégustant une gorgée entre deux balancements, le gredin solitaire vit alors ses fesses se lier à son siège. Les chaines de la balançoire, le corps du ninja, ainsi que l'ensemble de l'environnement étaient figés dans la glace.
Yuki de mes deux, attends que je te mette la main dessus, que je fasse du sable avec tes cervicales ! Je les briserai tous ces misérables !
Pris de rage, Sabourô, face à l'hypothermie menaçant son corps, réchauffa son corps d'un contrôle approximatif de son chakra Katon. Dans un même temps, le véritable responsable de l'emprise de glace se prononça, vociférant un discours de conquérant, faisant résonner à tous la mort du Mizukage et la venue d'une nouvelle ère.
Kiri la Sanglante...
Dénonçant la faiblesse et annonçant le pouvoir, ce Hyôsa Hakyô parvint à capter toute l'attention et l’intérêt du Ketsueki au sombre destin. Ayant alors fait le choix, apparemment imposé à chaque villageois, la glace fondit et se brisa, libérant Sabourô, qui parvint de sa chaleur et de sa musculature à ne pas se laisser trop handicaper par les effets du froid. Libre, il ne faisait aucun doute que Sabourô voyait en cette intervention un miracle dressé sur son chemin, dans le but de le soutenir dans sa quête sanglante.
- Guerriers ! Votre conquête sanglante est notre conquête sanglante à présent !
Le moral chargé à fond par un puissant discours additionné à un petit coup de saké dans l'oignon, le Ketsueki comprit rapidement que la suite s'annonçait clivante..pour ne pas dire, sanglante. Déterminé à faire naître Kiri la Sanglante, Sabourô cassa sa bouteille d'alcool pour s'entailler l'index. Il se mit ensuite torse nu, laissant son kimono au sol, puis arracha une barre constituant la balançoire, dégageant alors le givre l'enrobant. De son index rougeoyant, il écrit sur son kimono "KIRI LA SANGLANTE !" avant de construire un étendard.
Ainsi porte-étendard des Hyôsa, Sabourô se dirigea vers les rues de Kiri en direction de la haute tour d'où proclamait son discours le nouveau chef du village, afin de réunir ses nouveaux alliés, et de reconnaître ses nouveaux ennemis. Agitant son drapeau de fortune, Sabourô clamait de toutes les manières possibles, navigant à travers le village, le besoin de rejoindre ces nouveaux chefs, allant jusqu'à user d'arguments en défaveur d'une guerre civile, juxtaposés à des arguments en faveur d'une guerre ouverte aux autres nations.
Scandant la venue d'un avenir meilleur, Sabourô parcourait les rues d'une transe belliqueuse. Ne faisant alors pas attention, il croisa dans sa trajectoire une jeune fille aux cheveux verts. Pied de l'étendard au sol, Sabourô se posta devant la kunoichi tel un garde à vous militaire avant de s'adresser à elle d'un ton parfaitement solennel.
- Mademoiselle, êtes vous alliée dans ce nouveau régime, ou rebelle dans ce nouveau régime?
D'un appart fixe et discipliné, le porte-étendard regarda la jeune fille sans cligner de l’œil, d'une attente aussi fixe et inébranlable que sa posture.
Le regard levé vers le ciel, la muette ne comprend pas réellement ce qu'il se passe alors que la neige commence à tomber. Un conflit ? Les Yuki qui se rebellent encore contre quelqu'un ? Shizuna reste dubitatif un instant, le regard vers la voûte ombragée par la neige tombante. Elle se questionne un instant, peut-être être trop longtemps sans agir, parce qu'elle se retrouve les pieds lier au sol par de la glace. Ainsi donc, il s'agit réellement des Yuki. Le retour de l'aveugle ? Désireux de se venger après sa désertion plus que trop dramatique ? Elle ne sait pas trop quoi pensée alors que comme tout le monde autour d'elle, elle est tout simplement piégé. Elle pourrait déjà chercher à se libérer, mais elle ne tente rien, attendant de voir la suite, cherchant surtout à comprendre... Et les réponses finalement, arrivèrent avec une voix, un homme, un inconnu venu d'ailleurs, mais pas un Yuki. Jamais, on ne lui avait parlé de cette branche parallèle à celle des Yuki. Non, pour la verte, il n'y avait que les Yuki qui maîtrisait la glace, alors voir des personnes portant un autre nom user de cet élément... C'est quelque chose de dépaysant... Un peu comme quand elle s'est retrouvé face à Nagu pour la première fois, ce Kaguya à la peau d'ébène, venu de lointain contré, mais qui pourtant, portait, partiellement le même nom qu'elle.
Elle écoute alors, portant son attention aux mots de cet homme, ce conquérant qui ne fait guère dans la dentelle alors qu'il jette le Mizukage, presque mort, comme un trophée par terre. Yamamoto, le plus puissant du village ? Etat-ce réellement le cas ? Elle n'y avait jamais réfléchit et dans un sens, en vue des chefs précédents, elle doutait réellement que le Kage de Kiri soit réellement le représentant de cette force. Les Kaguya sont fort, mais les autres... Ils ne le sont pas forcément.
Pourtant, alors que le conflit se mit en marche, qu'elle remarqua quelque tête connue, comme sa chef d'équipe allant au combat face à cet étranger, la jeune Kaguya se décida enfin à se libérer de cette couche de glace l'entravant en la brisant à coup de poing couvert d'os. Elle bouge alors, pour regarder, pour tenter de trouver un membre de son clan, pour savoir quoi faire, mais surtout qui soutenir, parce que si elle fait le mauvais choix, elle risque encore de se faire maltraité par son paternel... Alors, non elle ne peut pas choisir seul, même si elle réfléchit et pense déjà connaître la réponse à cause de son sang bouillanant dans ses veines...
Néanmoins, quand, dans sa course, elle se fait stopper par un homme torse nu désireux de visiblement lui faire un brin de causettes tout en ne manquant pas de montrer son affiliation avec les étrangers. Elle reste alors silencieuse, son regard cherchant partout autour d'elle un Kaguya qui pourrait déjà être entrain de se battre face à un Kirijin ou face à un étranger, mais en vain... Elle recule alors d'un pas, sous la panique de ne pas savoir quel quand choisir et non pas parce que l'homme en face d'elle peut sembler imposant...
Les pieds dans l’eau, Izaya alla chercher le petit bateau qui dérivait dans la fontaine, hors de porté du petit garçon qui, sous ses plaintes et pleures, implora l’aide de l’infortuné Akimune. Seul adulte, non valeureux, présent sur place, et facilement enclin à aider les mômes plus que les adultes, l’étranger mit sa fierté de côté et se déchaussa, bravant la fraiche température du bassin. Un pas, deux pas, un troisième et dernier, l’embarcation fut à portée de bras, le temps de l’abris, il prit froid…
Sans rire, tout avait gelé, soudainement, comme un hiver farceur brisèrent de rêves et de coccyx. La fontaine retint alors le protagoniste dans une étrange position de jambes écartées, de dos courbé, d’une main dans la glace et l’autre sur le mat d’une miniature de navire. Le brun ne dit rien, préférant garder le silence. Le publique, lui aussi dans l’embarras, le ridicule en moins, s’était tût. Puis, une voix résonna. Forte et claire, portée par le vent, incapable de se tordre suffisamment le cou pour relever la tête et admirer un spectacle déjà à peine visible de sa position, l’homme ne put se contenter que des mots. Mauvaise nouvelle, le Mizukage venait de prendre une branlée sans pareil, et le village allait faire les frais de l’incompétence de son dirigeant à les protéger, à défaut de savoir se protéger lui-même. Voici une situation… déconcertante. A la fin de ce beau discours violent à souhait, l’eau commença à se réchauffer, facilitant la libération des membres de l’Akimune. Qui se retrouva bien con et hors de propos avec la maquette dans les bras, alors que le gamin était toujours prisonnier de la glace, les pieds ancrés au sol. Visiblement, Izaya faisait parti des élus qui auraient droit de donner leur avis sur les événements en priorité. De ce fait, il sorti de la fontaine, rendit le bateau à son propriétaire qui demandait à présent de l’aide pour se dépêtrer. Mais l’enfant oubliait une chose, Akimune Izaya, ce n’était pas le Père Noël, il avait d’autres chats à fouetter. Alors le brave homme, enfila ses sandales, et abandonna le marin d’eau douce, continuant sa balade vers le centre-ville. Après tout, Kiri n’était pas réputé pour sa stabilité, si cela se trouve, cette pseudo-attaque devait être un festival culturel quelconque. Peut être que la défaite du rouquin était fausse, après tout, il ne l’avait pas vu de ses propres yeux.
De son périple, il aperçu des ninjas de tout rangs s’activer et appeler aux armes. Et comme souvent, il passa inaperçu en longeant les murs, se contentant de regarder sans aller guerroyer les autres, lui profitant de l’instant pour analyser la situation. Si cette prise de pouvoir s’avérait véritable, que se passerait-il le concernant ? Après tout, il n’était résident depuis peu, et on ne lui avait guère porté d’intérêt pendant ce cours laps de temps. Le Mizukage en place devait assurer la protection de son peuple, mais aussi du soutient à son clan, raison de sa venue à Kiri. A présent défait, comment faire confiance à un shinobi incapable de se défendre correctement, de plus… à qui obéir ? Seul. Izaya se retrouvait sans repères, sans indications, son bandeau, qu’il cachait par habitude, ne faisait qu’accentuer son côté jem’enfoutiste. Alors, l’homme fit celui qui n’avait pas vu, que le régime change de dirigeant ou nous, cela lui importait peu. Akimune avait besoin de l’aide d’un pays, pas d’un seul homme. Ce combat, ce n’était pas le sien.
Errant nonchalant, au croisement d’une ruelle, il aperçoit du coin de l’œil un spectacle particulier. Un grand braillard gaillard brandissant une pelle en bois tâchée de sang en guise de symbole hérétique et chaotique, cela faisait-il aussi parti du festival ? Dans le genre abomination du choas, le bonhomme jouait bien son rôle, on aurait dit une brute douée d’un semblant de raison, qui accosta en criant très fort une malheureuse qui passait par là. Du moins, c’est ce que pouvait constater Izaya de là où il était, la tête dans le brouillard et son désintérêt du moment l’empêchait de voir clairement. Une possibilité demeurait que ce junkie allait profiter du désordre ambient pour abuser la donzelle, auquel cas le shinobi vacant aurait trois choix. Aider la verte. Aider le violeur. Passer son chemin.
Dernière option, attendre et regarder. Après tout, Izaya ne voulait pas dire ’celui qui regarde’ pour rien, à croire que ses parents avaient vu en lui ses actes de non-héroïsme en devenir. S’il pouvait ne pas révéler sa position, ça serait génial… Il bailla, fort. Quel con, le voilà à présent repéré…
Face à l'indécision la plus totale, ne laissant apparaître que trouble intérieur et quête de soutien extérieur sur le visage de la kunoichi, Sabourô ne put que perdre patience. Étant longtemps resté bloqué sur le visage de cette dernière, il eut cependant un doute.
Si le chaotique ninja était en quête d'alliés dans la bataille à venir, il ne pouvait s'empêcher de voir en la jeune fille une source de rage inhibée, dissimulée, inavouée peut être, mais invisible de prima-bord, pas derrière le trouble de ce choix et de l’événement refroidissant pesant sur le village.
- Tu n'es pas du genre à bavarder je vois. Tu ne serais pas une..
Afin de lui ôter ce doute au sujet de la jeune fille en face de lui, Sabourô porta sa main à son front afin de relever sa frange. Ainsi il confirma sa pensée. Ainsi il su a qui il avait à faire. Ne prenant pas de décision à sa place pour autant, il ôta sa main et envoya un regard complice à la jeune fille aux cheveux verts.
- ..une Kaguya. Bien sûr que tu n'es pas du genre à bavarder. Je devine que tu préfères briser les os fragiles de tes ennemis. Seulement...il va te falloir savoir si nous sommes alliés ici et maintenant...ou ennemis.
Cherchant à faire décoller les lèvres de sa locutrice, Sabourô entendit une autre voix s'élever à son oreille. Un bâillement, semblant dénoter d'une honnête et absolue fatigue. Un bâillement, en cet instant? Comment cela était-il seulement possible? Sabourô inclina alors la tête vers l'origine de ce son l'affligeant.
- Toi ! Toi là bas !
Après l'avoir ciblé d'une interpellation, le Ketsueki au sang chaud cibla le nonchalant de service de son étendard, braquant son bras et son corps tel un athlète, avec une arme clairement pas prévue pour une épreuve de lancer. Il envoya alors l'objet qui retomba presque à plat aux pieds du bâilleur. Dans un court laps de temps après le lancer de son javelot de fortune, Sabourô chargea sa cible à une vitesse inconcevable, attentant de lui coller une baffe de revers.
- Oh ! T'as entendu les nouvelles comme tout le monde. Tu es au courant qu'il y a eu de petits changements de structure et de climat dans le village. Alors au lieu de bâiller, peut être que tu pourrais réagir. Maintenant, est ce que tu comptes construire Kiri la Sanglante avec nous, où est ce qu'on t'enterre avec les anciens vestiges du village?
Brut dans ses agissements, Sabourô ne comprenait pas comment de tels événements pouvaient susciter tant de passivité de la part des Kirijins témoins de tout ça. Une chose était sûre. S'il n'avait pas ces deux lurons pour alliés à leurs prochaines réactions, ils seront considérés comme des barrières au projet de Kiri la Sanglante. Le sang du Ketsueki bouillonnait, n'attendant plus qu'à se battre pour saisir cette nouvelle opportunité qui s'offrait au village, au pays, et sans le savoir, au monde.
Le regard planté dans celui de l'adolescent, une lueur d'agressivité à l'encontre de celui-ci, Shizuna reste maintenant immobile, la main relevée, ayant repoussé d'un geste sec et précis la main du malotru qui se montraient envahissant. Elle ignore le but de celui-ci, ce qu'il avait voulu faire en approchant ainsi sa main de son visage, mais en aucun cas, elle ne l'aurait laissé faire. Et ce même si cela semblait être uniquement là pour confirmer ses pensées et finalement ses dires. Elle arque un sourcil, agacée un peu par les propos du jeune homme qui se base sur des conneries pour l'affilier aux Kaguya. Certes, elle en est une, mais un Kaguya peut tout aussi bien être bavard, contrairement à elle, qui ne pipe plus un mot depuis bien des années maintenant. Ainsi donc, quand il fait sa supposition, elle ne bronche pas, se contentant simplement d'un signe de tête pour que celui-ci apprenne que oui, il a raison sur son nom de famille. Si elle était capable de parler, il est clair que l'adolescent se serait manger une belle joute verbal de la part de la demoiselle. Sauf que là, elle restait encore et toujours irrémédiablement silencieuse.
Tout l'opposé du jeune homme qui ne manque pas de s'esclaffer encore une fois et d'entrer en contact avec une autre personne, un homme cet fois. Shizuna pivote alors sur ses pieds pour regarder la scène qui se déroule devant ses yeux. Incrédule. Plus encore que par le discours prononcer quelque minutes plus tôt qui parlait d'une kiri sanglante, mais là, avec un tel type, ça serait pas plutôt kiri la gamine ? Peut-elle se battre pour ça ? Avec des frères d'armes qui semblent aussi puérile et stupide ? Bien que dans un kiri sanglante, ce genre de type serait les premiers à mourir... Alors ne peut-il pas mourir dés maintenant ?
Prendre partit, elle devait le faire maintenant... Si elle se doutait assez bien du choix de son clan face à ce retournement de pouvoir, elle, elle restait davantage sceptique quand au choix qu'elle devait faire pour elle Devait-elle comme toujours suivre tout simplement son clan et se retrouver à être coéquipière d'un tel énergumène, tout en affrontant des amis et également se retrouvant opposée à sa chef d'équipe qui avait déjà, elle réussi à prendre partit... Ou bien, pouvait-elle simplement choisir pour elle ? Au risque de se retrouver contre son clan, sa famille et risquer de perdre bien plus ? Non, elle ne pouvait aucunement faire cela...
La verte se résigne alors et s'approche des deux garçons, venant frapper sur la tête le plus jeune pour lui faire comprendre de tourner la tête et réellement s'intéresser aux combats qui avaient déjà commencé à faire rage plutôt que de se soucier d'un endormi de première qui ne semblait n'en avoir rien à faire.
*Beuuuh’…* Mais qu’est-ce qu’on lui voulait à la fin ? Et on lui colle une gifle pour couronner le tout, que diable avait-il fait pour mériter cela ? Etait-ce insultant que de se faire cibler par un lancer d’étendard de manouche ? Sans parler de cette accélération surprenante pour recevoir un revers de main des plus insultant. D’un naturel calme et mesuré, Izaya prit sur lui, mais montait en lui la folle envie de rendre la pareille. Cachant son mépris envers l’inconnu, le brun tourna la tête pour le considérer, affichant sa sale trogne de dépressif et son regard inquisiteur de poisson mort. Il eut droit au même discours enflammé qu’avait reçu la donzelle plus loin. Choisir un camp ? Mais ça ne l’intéressait guère toute cette histoire !
L’approche de la femme pour filer un coup bien mérité derrière le crâne de l’autre punk du dimanche rassura légèrement l’intéresser. En plus de cela, elle semblait vouloir le ramener à la raison et passer leur chemin, faisant comprendre qu’Izaya était un indésirable dont il ne fallait se soucier… et c’est ce qu’il voulait ! Qu’on le laisse tranquille, il ne lèvera pas le petit doigt à moins qu’on lui veuille du mal. Mais comme il serait impolie de faire la sourde oreille et ne pas fournir d’explication, l’Akimune s’en alla d’un soupir et d’un regard las envers Sabourô.
- Oy’… Cela ne me concerne pas votre histoire, je ne suis pas d’ici… Que l’un ou l’autre gagne, cela m’importe peu… Sur ce, bonne journée…
D’un hochement de tête au monsieur, puis un autre à la madame, Izaya signifia qu’il allait disposer. Bien que l’intrigante dame aux cheveux verts semblaient plus mesurée, cela ne semblait pas être le cas du bouillonnant sympathisant à l’envahisseur. Le paresseux fit quelques pas à reculons, ne les lâchant pas du regard, anticipant une possible réaction belliqueuse à son encontre. Il passa ses bras derrière le dos, masquant le fait qu’un étrange liquide commença à couler le long de sa peau. Izaya sentait que quelque chose allait lui tomber sur la tronche tôt ou tard…
La passivité et l’indifférence, notamment en cet instant, avaient tendance à énerver le jeune homme au tempérament sanguin. La simple vu de l'air blasé et endormi de l'homme en face de lui donnait à Sabourô l'envie de multiplier la baffe qu'il venait de lui flanquer. Envie qui fut interrompu d'un raisonnement dans le crâne du jeune homme. Ainsi l'impulsif se pondéra, non de gré mais de force. Il se retourna vers la Kaguya, en premier plan d'un tableau chaotique, avec pour fond un mouvement et une symphonie de bataille d'une teinte sublime. Il comprit le message de cette frappe au sommet de son crâne, y avait été réceptif. La rage du Ketsueki ne pouvait cependant atteindre cet arrière plan, là où elle flairait un faible, tout juste à portée de ses sens.
- Je comprends Kaguya. Les proies sont nombreuses à la tour. Mais si nous y allons maintenant, il n'y aura personne pour s'occuper de celui là. C'est un faible, ce n'est pas un citoyen de la Brume Sanglante. En mourant, il sera le parfait symbole de l'avènement de notre nouvelle ère !
Éveillé par son propre discours d'une lueur de frénésie, Sabourô écarquilla l’œil avant de se tourner vers le fainéant assumé, considéré comme faible aux yeux du Ketsueki. Ne voyant que sa faiblesse, l'envie de le tuer de sa puissance, l'affirmant encore un peu plus comme à chacune de ses victoires, jusqu'à celle qui tuera le dernier des Shinobi existant, avant d'atteindre l'inégalée puissance qui l'amènera auprès de son Père de sang et de flammes.
Regardant sa proie de ses yeux se gorgeant de sang, Sabourô effectua sans prévenir une rapide série de signes. A peine fusse t-elle terminée que le fou furieux chargea de nouveau sur sa cible, tentant cette fois d’agripper l'homme de sa prise Taijutsu favorite. La cohésion et la vivacité du mouvement entre la charge et la prise étaient assurément travaillées. Une fois propulsé, l'homme aux yeux gorgés de sang tendit sa main droite en direction de la gorge d'Izaya et son autre main sous l'aisselle gauche de son adversaire, ou sa victime selon comme il le concevait. Tentant d'immobiliser la tête et le bras du passif personnage dès la fin de sa charge, Sabourô n'escomptait pas maintenir sa prise, mais immédiatement lui cracher une masse liquide de sang fluide au visage avant d'entamer un échange de pugilat avec lui dans le but de tester sa réelle réactivité ainsi que son niveau au combat rapproché.
Dans un sens, elle peut comprendre l'autre ninja, s'il n'est pas désireux de s'impliquer, il n'est pas obligé de le faire. C'est comme si on insistait pour demander à un civil ce qu'il veut. Sauf que le sanguin continue de lui demander, insistant un peu trop et allant encore une nouvelle fois à l'attaque. Sérieusement ? C'est un abrutit de première non ? Il est là, à chercher un combat inutile alors qu'il pourrait utiliser sa force et ses compétences pour réellement se battre pour une vraie cause. Au lieu de ça, il va chercher le seul mec qui s'en bat les couilles comme de sa première couche et insiste encore et encore pour un combat stupide et qui ne changera rien.
Shizuna soupire. Agacée par cela, par la stupidité de ce jeune homme et ne compte aucunement l'aider ou choisir un camp dans ce combat qu'elle trouve pour le coup dérisoire alors que bon, il y a d'autre chats à fouetté que celui-ci qui n'est en réalité même pas un chat, mais plus une sorte de poule mouillé. Néanmoins, elle ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel à cause de l'attitude des deux garçons pour finalement se détourner d'eux, pour aller chercher un vrai combat et non pas garder les deux grand enfants. Parce qu'elle le sait, si son père la surprend comme ça, sans rien faire, à ne pas défendre l'idéale d'une kiri sanglante, elle va encore en prendre pour son grade et avoir droit à plein de noms d'oiseaux plus qu'agréable à ses oreilles. Alors, elle prend les devants, redoutant bien plus les mots et actes de son père plutôt que le reste, plutôt que d'aller au combat.
Tout s’est passé si vite… Trop vite même… Maîtrisé par un sauvage en un rien de temps, pire que ça, après la gifle, le gros molard sanglant en pleine tronche. Quelle brute, sans parler du fait que l’inconnu tenta de le maraver de plus belle. Ajoutons à cela qu’on abandonna le brun à son triste sort, sa neutralité affirmée n’aura pas suffit à lui éviter les ennuis. Quelle journée de merde. Avant de recevoir d’autre coups et blessures inutiles, Izaya dégagea son bras avec le savon qui en coulait le long, et s’extirpa tant bien que mal. Il prit quelques distances en exécutant des mudras, créant alors une large flaque d’eau savonneuse qui, couplée aux résidus de glace d’un secteur, transforma la zone en véritable patinoire. L’homme s’en recula de nouveau de trois pas en se massant la nuque, crachant un peu de sang, ayant senti passé les torgnoles précédentes.
- Mais quel sauvage… T’as pété un boulon, toi…
L’agressé resta sur la défensive, comptant sur sa mise en place de savon au sol pour le couvrir en cas de contre-attaque. Pourtant, il n’avait aucunement l’intention de se battre, mais le hasard en aura décidé autrement en faisant croiser sa route un dégénéré avide de freefight. Et que dire de la demoiselle qui, exaspérée, avait tournée talon, faisant mine de ne rien voir. Kiri devenait fou, et Izaya avait bien l’intention de ne pas rester dans le coin plus longtemps. Le shinobi joignit alors ses mains et prépara une nouvelle technique dans l’éventualité de représailles. *Bon sang… Quelle journée…*
Dernière édition par Akimune Izaya le Lun 12 Mar 2018 - 22:15, édité 1 fois
En rage, Sabourô appliqua son enchaînement de coups. Laissant les nerfs l'emporter sur l'habileté, d'autant que le corps mou de son adversaire n’opposait pas grande défense, le pratiquant Taijutsu ne remarqua pas la viscosité savonneuse qui permirent au passif personnage de s'ouvrir une ligne de retrait.
Du savon...décidément, il est né pour fuir celui là.
Prenant de fortes inspirations, comme si l'agacement le dépassait, Sabourô se sentit ne plus contrôler la situation. Joignant ses mains, il s'insuffla du chakra Katon autour de ses mains, créant une aura de flammes autour de celles-ci. Adoptant une posture agressive, il dévisagea de haine l'homme au savon. En silence, c'est alors qu'il entendit la Kaguya tourner les talons, sans dire un mot, se détournant simplement de la zone de combat. Il se retourna alors, négligeant le fuyard précédemment en joug.
- Oh! Hey! ..Oh! Où tu vas? Laisse moi deux minutes, qu'on aille tuer les Shinobi de l'ancien temps ensemble.
A peine eu t-il fini de s'adresser à la Kaguya qu'il se retourna vers son adversaire, le pointant de son doigt enflammé.
- J'en ai pas fini avec toi, fuyard !
Et se retourna ensuite vers la fille en route vers le pilier de glace, rabattant son doigt justicier à sa taille.
- Hey! Attends moi !
Avant de se retourner une dernière fois en direction de son adversaire, ne comptant ni contourner si passer au travers de la flaque de savon, flairant une fourberie particulière mêlant honte et fracas dans ses conséquences. Il était inadmissible que le Ketsueki se fasse prendre au piège par un faible tel que lui, mais n'avait cependant pas un contrôle assez fin de son chakra pour assurer un passage sans risque sur un sol savonneux. Ainsi s'adressa t-il à son adversaire d'un air agressif, mais à l'intensité d'un chuchotement.
- Viens là que je te brise la nuque..!
Prêt à patienter une trentaine de secondes, le regard plongé dans celui de l'homme au savon, Sabourô ne comptait pas lancer d'offensive mais recevoir l'offensive du fuyard. Si offensive il ne déclarait pas, alors Sabourô, après l'attente, comptait également tourner les talons en direction de la Kaguya, et de sa soif muette d'une bataille plus intense.
Kiri la Sanglante...Un nom à faire frémir. Était-ce vraiment là le destin de ce village? Après tout, depuis sa fondation, Kiri semblait peiner à se trouver une voie à suivre. Il y avait eu une longue paix suite aux départs des bandits, puis le court règne de la Première, qui avait pratiquement mené le village à sa perte à cause de ses fourberies et ses folies. Puis le Second s'était voulu unificateur, mais dans son désir de droiture et de rigueur, il avait mené une partie des siens à l'exil. Et de nouveau la Brume s'était vu diviser. Jusqu'au jour où le Golem avait prit le pouvoir...Si Kiri semblait de nouveau unifié sous la main, l'était-elle vraiment?
Aujourd'hui il avait été vaincu par une nouvelle force guerrière. Une force qui divisait le village comme jamais. Ils étaient menaçants et vindicatifs, mais leur but semblait être d'offrir à Kiri la passion guerrière qu'elle mérite.
Alors que la colonne de glace s'élevait au centre du village, les shinobis de la brume se devaient de prendre parti. Certain, comme le jeune Ketsueki affichait déjà fièrement leur nouvelle couleur. D'autres, comme l'Akimune préférait garder leur distance et ne pas se mêler de toute cette histoire. Chose certaine, ils devaient faire un choix. Étaient-ils fidèles à Kiri et à son passé guerrier ou à un Mizukage qui hésitait à faire la guerre?
La clé de voute qui solidifierait la prise de pouvoir des Hyôsa serait l'allégeance des clans fondateurs. S'ils espéraient pouvoir prendre la tête du village, ils leurs faudraient impérativement leur soutien. La Shodaime s'était attiré les foudres des Sabreurs et avait été forcée de fuir pour survivre. Le Nidaime s'était fait ennemi des Yuki et en avait perdu la tête...L'histoire de Kiri n'avait pas été clémente avec ceux qui ne respectaient pas les clans fondateurs.
La jeune muette se trouvait au milieu de toute cette histoire. Les Kaguya étaient de fiers guerriers. Que décideraient-ils de faire? Alors qu'elle s'éloignait du combat puéril entre ses deux compatriotes kirijins, Shizuna tomba rapidement sur une petite foule, quelques rues plus loin. Progressant rapidement dans les rues désertes, une dizaine de shinobis du clan osseux scandaient.
« Pour Kiri ! » « Kiri la Guerrière! » « Gloire à la mère patrie! »
Une escouade glacée s'interposa bientôt face aux guerriers les plus sanguinaires de la brume, apparaissant derrière la jeune Shizuna qui se retrouva prise entre les deux groupes. L'homme qui semblait diriger le groupe d'Hyosa se stoppa à la vue du rassemblement qui scandait la gloire de Kiri, forçant également ses subordonnées à en faire autant d'un geste de la main. Il était peut-être étranger à cette contrée, mais il connaissait la réputation des manieurs d'os. Ils pouvaient s'entre-tuer, certes, pour la gloire de Kiri, Kiri la guerrière ou alors…
Le capitaine à l’allure colossale se démarqua d’un pas en avant, puis pris la parole, tandis que derrière lui, tous étaient prêts à lancer l’offensive brutale à la moindre occasion.
« Kaguya, fier clan guerrier des terres de la brume, sûrement les pionniers de son surnom de Sanglante, acceptez-vous ce qu'est devenue votre chère Kiri ? »
Il gonflait le torse, pointant du doigt le décor, avant de mettre l’accent sur les faits dérangeants.
« Votre Mizukage ou la Kiri actuelle, sont-ils à votre image ? »
Le groupe de Kaguya commença à s'énerver de plus belle, quelques-uns hurlant de plus en plus fort. Ils étaient visiblement en accord avec les paroles de l'Hyosa qui les confrontait. Un nouveau groupe de Kirijins arriva alors sur les lieux, derrière le groupe des Hyosa qui était maintenant pris en étau entre les Kaguya et ces nouveaux arrivants. Mais le chef du petit groupe d'envahisseurs ne semblait pas bien inquiet de cette configuration qui aurait pourtant pu les mettre à mal dans un affrontement.
« Il est temps de joindre nos forces et de rendre sa grandeur à la Brume Sanglante. En faire ce qu'elle aurait toujours dû être, ce pour quoi vous êtes battu. »
Ses camarades s'étaient déjà retourné pour faire face aux derniers Kirijins arrivé, visiblement plus difficile à maîtriser qu'ils ne l'avaient pensé. Les Kaguya étaient-ils leurs alliés ? Si plusieurs semblaient prêt à en découdre avec les Kirijins s'opposant au Hyosa, la majorité semblait prête à les rejoindre. Mais l'hésitation se faisait toujours sentir. Que ferait Shizuna face à l'hésitation des siens? Pouvait-elle les encourager à le devenir ou les dissuader ? Sabourô, toujours à proximité, pouvait entendre l'escarmouche qui éclatait. Se joindrait-il au combat? Et que dire d'Izaya? Prendait-il enfin partie ou en profiterait-il pour fuir définitivement la mêlée?
Lui laisser deux minutes ? Non, la Kaguya n'a pas envie de perdre encore plus de temps alors que déjà les combats font rage un peu plus loin. Si lui, il a envie de taper sur un mec qui a rien demander, grand bien lui fasse, mais elle, elle n'est pas de cet avis et préfère réellement agir pour la cause choisie. Alors non, elle ne l'attend pas, elle le laisse derrière. Qu'il se débrouille tout seul avec l'autre gars et avec un peu de chance le flegmatique se débarrassera de lui, ce qui fera un idiot en moins à Kiri. Mais sinon, non, elle ne désire pas plus que cela la mort de ce shinobi plus qu'étrange, disons juste qu'elle ne le comprend pas et qu'il agit de façon trop étrange. Provocatrice et dénuée de respect, que ça soit avec un allié ou avec un ennemi. C'est probablement le genre de type qui se croit tout permit. Tout l'opposé de la jeune Kaguya en quelque sorte.
Maintenant à quelque mettre des deux garçons, au début d'une rue adjacente, elle reconnait rapidement quelque visages familier. Des Kaguya qui ne manquaient pas de s'exclamer haut et fort pour le nouveau Kir visiblement. Le kiri de l'Hyosa, un kiri emprunt de sang. Une chose que Shizuna, malgré son jeune âge connait assez bien et en tant que digne fille de son père, elle se devait de suivre tout simplement cette voix, parce que lui, c'est sûrement celle qu'il a choisit, même s'il n'est point présent dans ce groupe. Ecoutant les propos de l'homme leurs faisant face et son discours pour tenter d'échauffer encore plus les esprits des osseux. La muette laisse sont chaka se diffuser dans son corps pour une nouvelle fois faire apparaître des os sur ses mains. Le retour de ses gants d'os. Maintenant sa technique, elle laisse le discours se finir et surtout les opposant s'afficher et prendre place en face d'eux, derrière l'escouade des Hyosa. Elle se lâche alors, se lançant dans la bataille pour aller attaquer au corps à corps à coup de poings renforcer.
Son plan avait enfin fonctionné, son stratagème avait fini par dissuader l’enquiquineur de première à reprendre la charge, Izaya pouvait enfin souffler. Le temps d’encaisser une injure par ci par là, et cela serait de l’histoire ancienne. Alors qu’on lui intimait de se battre comme un homme, le concerné fit mine de ne pas écouter et se concentra plutôt sur la nouvelle attraction à venir. Un autre genre de fous furieux, mais rassemblés en bande, sous la bannière du tristement célèbre clan des Kaguya, des rustres affublés de l’appellation shinobi, rien de plus. Là où les choses se corsaient, c’est que de nouveaux venus firent face aux écervelés osseux, un groupe de sympathisant Hyosa, dont leur meneur clama un court discours, visiblement suffisant pour satisfaire les manifestants Kaguya. La situation n’étant pas assez comique, des résistants de l’ancien régime firent irruption, le clash semblait inévitable. Quel que soit les dénouements de la situation, il ne valait mieux pas rester dans les parages… D’autant que la demoiselle ne prêta plus attention à eut et s’en alla rejoindre la lutte contre la résistance, Izaya profita d’un moment d’inattention de Sabourô pour… faire machine arrière. Nope. Pas question de se blesser une nouvelle fois inutilement, très peu pour lui. De son flegme légendaire, il tourna dos à l’assoiffé de baston et lui fit un signe de main : * Voilà le hors-d’œuvre pour celui-ci, aucune raison de m’attarder. * Refusant l’invitation à la poursuite de la lutte, Akimune Izaya reparti dans la direction d’où il était venu, s’assurant de disparaitre à la vue de tous.
~ ~ ~
* Quel merdier… Les alliés de Yamamoto se font rares, je crains que Kiri ne tourne sous la juridiction des Hyôsa. Quelle guigne… Comment je vais m’y prendre à l’avenir pour aider ma famille si je dois évoluer dans un pays aussi instable… * Profitant des hauteurs, après réflexion, le taciturne avait conclu que, n’importe où il se rendrait, le résultat sera le même, et il finirait à nouveau embêter par d’autres individus. De se fait, il gagna les toits, à porté de vue de la confrontation Kaguya, Hyôsa et résistance. Avec un peu de chance, personne n’irait lui chercher des noises. L’homme s’allongea le long du muret du toit, les yeux portés à ce qu’il se tramait en bas. Après tout, il serait toujours intéressant d’étudier la façon de combattre de ces deux clans pour le moins étranges. Izaya n’en perdrait pas une miette, et comme on le savait déjà dans les parages, aucun intérêt à la jouer finement. Juste un simple spectateur.
La patience du Ketsueki se consumait plus rapidement que prévu face à la passivité exhalée de l'homme au savon. Les poings en flammes, une énergie létale à revendre, Sabourô pensa à simplement détourner le regard et les talons vers les proies flairées par la Kaguya. C'est alors que l'arrivée d'alliées, sympathisants à la cause nouvelle de Kiri la Sanglante entrèrent en scène, captant toute l'attention du sanglant Shinobi.
Mmh, il s'est tiré. Décidément pas taillé pour survivre.
Avant de rejoindre la nouvelle escouade présenté à lui, Sabourô jeta un œil derrière lui, prévenant une éventuelle contre attaque d'eau et de savon...mais le fuyard aura respecté sa nature, éloignée de toute convoitise de justice envers son agresseur. Il réprimait pour sûr ce genre d'individus, et ne pensa qu'à leur offrir une mort rapide et inconséquente, mais s'invita rapidement à la partie un attroupement de ninjas.
Mmh, du Yuki en tête, comme c'est étonnant. J'ai l'impression qu'ils arrivent au bon moment.
Se positionnant face à l'escouade de soutiens aux Hyôsa, ces nouveaux venus ne savaient pas ce qui les attendait. La tension monta rapidement entre les deux attroupements, Shizuna au centre. S'en suivirent les chocs, les jets de sang, les éclats tranchants. Ces sons sublimes, sonnèrent comme lancer de départ au Ketsueki, qui fonça sur un rebelle de dos, poings toujours enflammés et serrés par une rage meurtrière, le ciblant de toute part de son œil avant de bondir à l'image d'un guépard bondissant sur sa proie, à la différence de la chute, non pas sous forme de morsure létale, mais d'un poing retombant en direction des cervicales de sa proie. Prêt ensuite à atterrir sur ses pattes, avant d'inviter le plus proche ninja à la réception d'une rafale de coups de poings et de pieds moins habiles que frénétiques.
Sous les ordres de l'imposant commandant Hyosa, la mêlée éclata. Les guerriers du froid firent déferler leur glace contre le groupe de kirijins rebelles. La température chuta drastiquement autour des combattants, si bien que les bouches laissaient maintenant échapper une légère fumée blanche. Quelques flocons se mirent également à tomber. Mais sous cette ambiance presque lyrique, un combat pour le destin de Kiri se livrait. Un peu partout au village, de petites escarmouches de la sorte avaient lieu...La nuit serait longue et riche en affrontement. Personne ne pouvait prédire, pour l'instant, de quoi serait faite la Kiri de demain.
Mais ici et maintenant, certains kirijins faisaient déjà leur choix. Prise au milieu de cette mêlée, la jeune muette avait choisi son camp. S'armant d'os, elle s'était jetée dans l'affrontement.
« Kaguya! Voyez votre jeunesse prendre part au combat! Rejoignez-nous! Pour la gloire! »
Inspirés par Shizuna, les premiers Kaguya jusque là hésitants se jetèrent à leur tour contre les résistants. Le Ketsuki les rejoint quelques instants plus tard, fracassant la nuque d'un shinobi dos à lui avant de s'en prendre à un autre. Kirijins contre Kirijins...Des hauteurs, Izaya pouvait voir la scène dans son ensemble. Les Hyosa et leurs nouveaux alliés étaient nombreux, plus que leurs opposants. Mais pourtant, le combat semblait presque être à force égal. S'il portait une attention particulière au combat, il pourrait remarquer que les Hyosa n'attaquaient pas pour tuer. Aussi acérés leurs pointes de glace étaient-elles, elles ne faisaient que blesser leur adversaire, voir les éviter pour les dissuader. Toujours derrière ses hommes, le commandant hurla de plus belle à l'intention de ses opposants.
« Kirijins! Rendez-vous, rejoignez-nous! Nous Hyosa, voulons prendre notre place aux côtés de nos frères les Yuki. Rendons la Brume plus forte que jamais! »
Ses frères d'armes tapèrent du pied et hurlèrent plus fort que jamais. De l'autre côté de la mêlée, si plusieurs résistants commençaient à reculer et à hésiter, l'un d'entre eux se présenta farouchement comme étant opposé à toute cette situation. Composant quelques mudras, le Jônin envoya plusieurs grands arcs de foudre en direction de ses ennemis, dont faisaient partie Shizuna et Sabouro.
« Rendre la Brume plus forte? Vous débarquez ici, attaquez notre village, et vous espérez que nous croyions en votre bienveillance? Plutôt mourir que vous suivre, chien! »
Son intervention redonna de la motivation à quelques-uns des hésitants qui sautèrent dans l'affrontement à leur tour. D'ailleurs, l'un d'entre eux prit pour cible la Kaguya qu'il tenta d'empaler de son sabre.
« Comptez le nombre de morts et vous verrez que notre intention n'est pas de vous réduire à néant. Nous avons voulu exposer la faiblesse du Kiri actuelle, afin d'éveiller l'esprit combatif qui sommeille! Regardez ce qu'une poignée d'entre nous avons pu accomplir! Et vous espériez gagner contre Iwa et Kumo? »
D'autres Kaguya se joignirent au combat et le commandant manifesta finalement ses capacités. Il pointa son bras vers le Jônin dissident et un souffle glacial s'en échappa.
Important:
Que ferez-vous? Continuer le combat et éliminer les résistants? Tenter de convaincre les hésitants de rejoindre les Hyosa? Changer de camp et aider la résistance? Si ce petit groupe ne représente qu'une fraction de ce qui se déroule ailleurs au village, il pourrait toutefois avoir un impact important sur le reste. Vous êtes libre de prendre toutes les libertés qui vous semblent logiques face à la situation.
Au total, il y a une petite vingtaine de personnes dans chaque groupe. Du côté des forces Hyosa, seuls trois Kaguya demeurent en retrait pour l'instant. Du côté des résistants, en comptant le Jônin, seules une douzaine de personnes combattent. Les autres demeurent en soutient à l'écart, peut-être n'ayant pas encore choisi leur camp.
Technique Raiton qui cible la mêlée : rang B Les éclairs transpercent et foudroient si vous êtes touché. Coup de sabre qui cible Shizuna : rang C
Prenant position pour le camps des Hyosa, la jeune Kaguya n'apprécie pas réellement être prise comme exemple par l'homme et lui adresse un regard sombre. Elle n'aime pas être le centre de l'attention, mais surtout, dans le cas où elle aurait mal jaugé le tout, qu'elle se serait trompé et se retrouverait face à son père, elle ne pourra pas dire, j'ai suivi d'autre Kaguya, parce que là, c'est elle qui devient un exemple à son plus grand malheur.
Néanmoins, elle se met en position et fait face aux opposants du nouveau régime en devenir. Elle forme ses gants pour aller au corps à corps, mais se fait surprendre par une attaque de type raiton. Elle réagit pour tenter d'esquiver l'attaque, néanmoins, un grognement plaintif se fait entendre d'entre ses lèvres, dévoilant à tous, qu'au final, elle n'est pas réellement muette. Un son imprévu, incontrôlé à cause de la douleur ressentit. Son bras, touché par l'attaque la lance. Sensation désagréable et plus que douloureuse. Elle n'ose même pas poser son regard sur cette partie de son corps alors qu'elle prend maintenant l'initiative de recouvrir son corps entièrement d'os afin de se préserver un peu mieux, un peu plus.
Une action qui lui permet de n'être qu'incommodée par le coup de sabre contre sa personne. La seule douleur ressentie étant la répercussion sur son bras meurtrit.
Relevant le regard vers son assaillant, elle lève alors le bras pour tendre la main vers lui, le prenant pour cible alors qu'elle éjecte des phalanges de ses doigts à toute vitesse.
Un sacré fouillis indescriptible qu’était cette mêlée, un peu plus bas. Depuis les toits, Izaya tenta de traquer les combattants les plus intéressant, évaluant la capacité de chacun, et consignant les informations intéressantes dans un coin de sa tête, qu’il risque de ne jamais oublier. Cependant, là où les kirijins du village, qu’ils soient dans un camp ou un autre, y allait franco et frappaient pour tuer, les étrangers agissaient différemment. D’abord, le grand brun eut cru que ses yeux lui jouaient des tours quant il vit un Hyôsa assommer un chunin sans prendre le temps de l’achever et passer à une autre cible. Mais il sembla que cette situation se répéta. Tout ceci était pour le moins étrange. Haussant le sourcil et décidant de se lever à l’annonce du commandant des envahisseurs, qui confirma les visions du spectateur en affirmant qu’ils n’étaient pas des brutes sanguinaires, au contraire du précédent individu au sang chaud… Mais quel était leur but ? Alors que la réflexion se poursuivait, il apprécia la complexité du fameux genkai du clan Kaguya, bien que brute de décoffrage, on pouvait y distinguer une certaine finesse dans leur jutsu. Si seulement il n’était pas aux mains des shinobis les plus sauvages qu’il ait pu croiser dans sa vie. Concernant les Hyôsa, tout semblait indiquer qu’ils maîtrisaient le Hyôton, comme les Yuki, y aurait-il un lien de parenté ? C’est ce qu’affirmaient leurs membres en tous les cas.
Izaya se posta au plus prêt du bord et examina attentivement le commandant de dos. Il semblait tout à fait capable et sincère dans ces propos. Effectivement, cela ressemble plus à un putsch militaire qu’à une invasion de Kiri, il ne fallait pas oublier que le village avait été couvert de glace pour ne pas permettre aux civils de se mouvoir, réduisant grandement les pertes. Si les Hyôsa avaient vraiment voulu mettre un terme au règne de Yamamoto de façon plus brutal, ils n’auraient pas mis en place toute ces mascarades et auraient simplement foncés dans le tas, tuant à tour de bras. Cette attaque avait tout l’air d’une manœuvre habile d’un général compétent et soucieux de l’état de la nation. L’Akimune tourna la tête vers la colonne de glace au loin, qui devait faire office de plateforme d’observation. Il reconsidéra ensuite le groupe de Hyôsa plus bas. Mine de rien, ils étaient convaincants. Mais il voulait en avoir le cœur net, ce qui lui impliquait de se mouiller un peu pour une fois. Il soupira. En avant la musique, il silhouette blanche se forma à sa gauche, bouillonnant de mousse, finissant par prendre son apparence…
~ ~ ~
Le combat faisait rage. L’un des résistants, un peu à l’écart, hésitait encore et ne savait trop que faire. Il leva les yeux, comme pour demander au soleil qu’elle était la juste décision à prendre. Pourtant, la lumière se teinta d’une ombre, et un homme sombre lui tomba dessus, littéralement. Prit du court, il fut rapidement maîtrisé d’une clé de bras, alertant ses collègues combattants au-devant, inquiétant ses amis indécis dans leur dos. Le clone d’Izaya forma des mudras et posa une main au sol, aspergeant les deux groupes d’eau glissante qui ne manqua pas dans faire chuter quelqu’un. Et pour dissuader quiconque d’approcher, il posa sa main sur la nuque de sa victime au sol, défiant du regard quiconque voudrait le gêner.
Pendant ce temps, le véritable shinobi de Jôheki no Kuni se présenta d’un pas lent dans le dos du commandant Hyôsa, il se posta à une certaine distance, dite, de sécurité, puis l’interpela :
- Oy’… Vous avez bien les attributs d’un bon leader, vous avez un certain charisme… Demandons un temps mort et épargnons des morts inutiles.
Izaya le considéra de son regard poisseux et inexpressif. Pourtant, il ne manifestait aucune animosité, et voulait jouer la carte du diplomate. Peut être qu’en prêtant attention à l’action de son clone dans les rangs de la résistance, le capitaine serait prêt à accéder à ses demandes et répondre aux dernières interrogations d’un Akimune plus que jamais en proie au doute.
Le sang coulait dans la mêlée, un instant d'émotions se jouait dans le cœur de Sabourô. Chaque muscle était appelé, chaque nerf était tendu. Alliant attaque à une défense nerveuse, sur un qui vive absolu, le Ketsueki n'escomptait pas mourir sur ce champs de bataille, quitte à prendre son temps dans le placement de ses coups.
Alors la tension montante, le territoire de mort se scinda au milieu d'un discours, tombant à un moment jugé particulièrement inapproprié par le sanguin au torse nu bombé. Les rebelles semblaient divisés. Situation rêvé pour un Jônin plein de zèle d'imposer son charisme et rallier les Kirijins contre les Hyôsa et leur partisans. C'est ainsi qu'un grésillement insupportable envahi les tympans de Sabourô. Rapidement, ce grésillement s'avéra être un lot de projectiles électriques envoyé en direction des porteurs de la nouvelle bannière. Peu inquiet pour ses alliés, il esquiva d'instinct d'une rapide impulsion sur son flanc, éteignant ses poings de flammes sur le trajet. Concentré sur son assaillant, Sabourô empoigna rapidement trois kunai qu'il projeta simultanément en direction de ce dernier. Une fois les projectiles arrivés à son niveau, l'utilisateur Taijutsu enchaîna d'une charge frénétique, dans le but d'obtenir une initiative impérative au corps à corps.
Quitte ou double Sabourô!
S'il convoitait tant cette initiative, c'est que le jeune Ketsueki avait remarqué que le Jônin rebelle était pris pour cible par un décisionnaire Kaguya. Si une chance se profilait d'éliminer rapidement l'élément charismatique de la rébellion, la saisir était de première priorité.
Ainsi, à peine arrivé au niveau de son adversaire, Sabourô visait déjà sa gorge et son épaule gauche, dans le but de les agripper avant de pivoter d'un léger dérapage, afin de laisser pleine visibilité et champs d'action au décisionnaire brandissant son bras susurrant un soupir glacial; un râle de mort.
HRP:
Mille fois désolé pour ce temps de réponse. Je veillerai à rester sous le coup des 36h à présent.
Dernière édition par Ketsueki Sabourô le Sam 31 Mar 2018 - 16:51, édité 1 fois
Les hommes impliqués dans la mêlée n’étaient pas tous des shinobis. Leurs coups étaient nerveux et inquiets. Lorsque la Kaguya encaissa son attaque à l’aide de son armure d’os, l’assaillant en échappa pratiquement son arme, son bras tremblant sous le choc et l’arrêt brutal de son sabre contre l’os. Lorsque les projectiles osseux fusèrent dans sa direction, il n’eut le temps que de lâcher son arme avant de se tortiller de douleur à cause des balles qui transpercèrent ses bras.
Alors que le souffle glacial provoqué par l’Hyosa atteignait le Jônin adverse en pleine poitrine, le figeant sur place et le gênant quelques secondes, l’Akimune décidait finalement d’entrer dans l’action et de choisir son camp. Son clone se chargea d’immobiliser une première victime, tandis que l’original se dirigeait vers le commandant Hyôsa, sans peur ni crainte pour lui proposer la trêve plutôt qu’un combat inutile.
« La mort n’est pas ce que nous cherchons, loin de là. » répondit le colosse en se tournant vers le jeune homme.
Le savon qu’avait déversé au sol le clone d’Izaya eut l’effet escompté. Un peu partout, dans les deux camps, hommes, femmes et shinobis commencèrent à glisser, perdre pied ou du moins tenter maladroitement de maintenir leur équilibre. Alors que les trois kunais de Sabouro fusaient vers le Jônin de Kiri, ce dernier, toujours secoué par le souffle froid, perdit pied en tentant d’esquiver les projectiles. Deux firent mouches, mais le troisième se planta dans son épaule. Surpris par la vitesse de son adversaire, distrait par la douleur et son déséquilibre, le jeune Genin parvint habilement à immobiliser le Jônin.
« Cessez de vous battre, ce shinobi a raison! Écoutez vos confrères! »
D’un geste de la main, il ordonna aux autres Hyôsa de baisser les armes et de cesser le combat.
« Si nous uni… »
Le Commandant s’arrêta avant d’avoir complété la suite de son discours. Plus loin, au-delà des bâtiments adjacents, un énorme tremblement se fit entendre et ressentir. Puis, soudainement, l’énorme colonne de glace qui perçait le centre du village s’effondra d’un seul coup, projetant un souffle glacial de neige et de vent sur l’ensemble du village.
Sans dire mot, le visage blafard, l’Hyosa et ses confrères se dispersèrent en bondissant vers les toits, prenant la direction de la colonne de glace qui s’effondrait.
Informations:
Pour la suite, vous retrouvez une certaine liberté d'action avant la conclusion. Vous pouvez agir librement pour quelques tours avant que la Narrateur n'intervienne de nouveau. Resterez-vous pour tenter de mettre en place la "trêve" énoncée par Izaya et l'Hyosa, entre les Kaguya et les dissidents qui échangeaient encore quelques coups ? Vous lancerez-vous à la poursuite des Hyosa vers la colonne de glace? Quitterez-vous le RP pour veiller à la sécurité de vos proches et amis ailleurs au village aux prises avec le souffle glacial? Libre à vous de décider!
Réellement, il faudrait savoir ce qu'ils veulent là. Ne sont-ils pas pire que des girouettes à demandé dans un premier temps de choisir un camps pour au final demader que l'arrête du combat ? C'est assez contradictoire, mais dans un sens, cela arrange bien la verte, qui se maintient maintenant son bras meutrit, comme l'autre ninja qui lui fait face et qu'elle a également réussir à blessé. Un combat qui aurait probablement été bien pire si jamais il avait été plus loin. Une profusion de sang, parce que si visiblement pour les Hyosa, il était clair qu'il ne devait pas y avoir de mort, pour les autres, les esprits échauffés, désireux de combat et de sang, ce n'était pas forcément bien clair et défini surtout. Un combat pour la libération de l'oppresseur que sont les Hyosa ou pour l'évolution de Kiri en aidant les Hyosa, est pour un camps comme l'autre une cause probablement juste pour mourir. Alors, c'est compliqué de ne pas voir des cadavres surgir de toute part quand dans les deux camps, il y en a qui ne respecte pas ce désir et qui en réalité, ne connaissait pas cette motivation.
Posant son regard sur le chef des hommes du froid, la Kaguya soupire alors avant de l'entendre poursuivre et de se faire couper par un tremblement. Tournant à nouveau la tête pour observer l'origine de cela, le visage de la verte exprime soudainement l'effroi devant le spectacle qui se joue là devant ses yeux. La plateforme qui avait prit place à cause de l'invasion des hommes du froid, maintenant, s'effondrait, réduisant ainsi à néant leurs motivations ultime qui étaient de ne pas faire de mort. Là, ça allait se compter par dizaine, vingtaine ? Voir même plus ? Combien de civil allait y rester à cause d'une telle destruction ? Elle ne peut réprimer une grimace à cette pensée mais pire encore quand une nouvelle vague de froid se manifesta, preuve que la plateforme était belle et bien détruire maintenant.
La verte, cherchant à se protéger les yeux de ses bras, la neige dans les yeux ou même autre poussière, ce n'est jamais bien agréable. Mais rien que ce geste lui arrache, à cause de son bras droit meurtrit un gémissement plaintif qu'elle tente de réprimé.
Elle se permet alors de suivre le mouvement et de prendre la direction de la tour maintenant détruite pour aller observer ce qu'il s'y passe et savoir si oui ou non, elle avait fait une erreur en soutenant les étrangers plutôt que ses coéquipiers. Néanmoins, maintenant, elle reste à l'écart du combat, maintenant son bras droit avec sa main gauche pour tenter de le soulager un peu.
On pouvait considérer ceci comme un succès, Izaya avait pu confirmer son approche du général Hyôsa sans attiser son animosité à son égard. Dans un premier temps, on lui confirma que ce clan venu de nulle part n’avait pas pour objectif l’éradication de Kiri, une bonne nouvelle. Satisfait de son intervention, le brun alla donner l’ordre à son clone de lâcher prise quand le leader appela à la fin des hostilités. Mais l’impensable se produit…
Un grondement sourd. Alors que tous se retournaient avec stupeur dans la direction de la tour. Izaya eut un mouvement de tête las et fixa de son regard vitreux la gigantesque structure se briser et s’écraser. On sentait à présent les murs vibrer et un air froid s’engouffrer dans les ruelles, le tout progressant vers leur position.
- Voila autre chose…
D’un geste de main, il rappela son clone qui alla se poster derrière lui, il serait regrettable qu’il disparaisse à cause d’une simple bourrasque… Et quel coup de vent ! La neige souffla, très fort même, décoiffant les plus braves, éloignant les moins équilibristes, cet air arctique eut raison de désorganiser la rixe de tout à l’heure. Le temps de cet altération climatique, le groupe de Hyôsa s’était éclipsé, probablement en direction de l’ancien édifice.
L’homme en sombre resta de marbre alors qu’une couche de neige recouvrait presque entièrement son visage, son clone donna un coup de main pour l’en débarrasser. Ridicule. Même Izaya se demandait pourquoi il se forçait à jouer de cette lassitude ? Cela représentait de façon beaucoup trop exagéré une facette de sa personnalité. Il souffla. Son regard se posa sur la mêlée à présent calmer, l’incompréhension de certains était tout à fait normal, mais il remarqua la femme Kaguya aux cheveux verts se décider à suivre les fuyards. En voilà une information intéressante, elle se sentirait concerné par tout ce remue-ménage au final ? Quand était-il du bouillonnant bastonneur de service ? Il était évident qu’il était un très bon combattant, de sa position, l’Akimune ne releva pas une trace de blessure. S’il avait prolongé son duel non voulu contre lui, il n’en serait probablement pas là. Izaya roula des yeux, fixant le sommet du bâtiment, où plus loin de tenait la défunte colonne de glace.
Un léger sourire en coin de lèvre. La tournure des événements commençait à devenir franchement intéressante. Impossible de manquer ça. Il se mit à ricaner. * Finalement, il y aura peut être moyen d’en tirer quelque chose… * Il se donna une tape sur les joues en fermant les yeux. Sa respiration accéléra à un rythme régulier. Quand il rouvrit les paupières, son regard avait changé, plus alerte, plus sérieux. Il était temps d’entrer en scène. Escorté par son clone, le shinobi bondit sur le toit le plus proche et entama sa course vers le point de chute.
Sabourô tenait le Jônin, déstabilisé sur deux fronts, prêt à être exécuté. C'est alors que les Hyôsa, annonciateurs de Kiri la Sanglante, déclarèrent forfait, abandonnèrent le combat. Le Ketsueki, alors déjà imprégné d'une idéologie nouvelle dans son village, empoigna la tête du Jônin et, d'une pression simultanée du cou et du front, lui brisa instantanément la nuque. Le besoin de calmer la rage qui s'installait à l'approche de la défaite fut si vif, que le Jônin n'eut pas le temps de prévoir sa mort. La mort, quelle apaisante provocation...
Qu'est ce que..?
Une secousse, un bruit d'avalanche, puis une vague de froid, quelque chose de gros se préparait. Sabourô ne vit pas que l'immense tour érigée à la venue des Hyôsa venait se s'effondrer. Il y comprit un subterfuge des Hyôsa, qui ne pouvaient aspirer à l'union entre des fanatiques de la paix et les véritables survivants de ce village. Tous allaient mourir, tous devaient mourir. Face aux faits des ambitions pacifiques des Hyôsa au sein de Kiri, Sabourô se doutait que ces derniers n'étaient pas assez idiots pour prendre le pouvoir, et s'allier à leur dissidents.
Vous mourrez tous. Vous Kaguya, vous Hyôsa qui servez notre cause pour le moment, peut être participerez vous et survivrez vous aux pires massacres, mais votre heure viendra, à vous tous.
Ainsi, remarquant le mouvement dirigé par les Kaguya et Hyôsa, Sabourô n'eut d'autre intuition que de suivre ce mouvement, en direction de la tour devenant vestige. Dans le fond, cet arrêt d'hostilité lui faisait du bien. Si dans l'ardeur du combat, il ne ressentait ni mal ni contraintes, il ressentait au repos le manque de son chakra dépensé, la nervosité qui le poussait à un gaspillage irraisonnable. Il ne devait décevoir son père véritable. Si le Ketsueki ne voulait pas ruiner le règne du feu et le sang, il allait devoir sans cesse devenir meilleur que lui même. Cela tombait bien, car il le sentait au plus profond de lui même...l'éradication ne faisait ici que commencer !
Maintenant posée sur un l'un des toits proches de l'épicentre de l'attaque, là ou gît inconscient et fortement blessé notre ancien Mizukage, il y a maintenant un début d'échange, un semblent d'accord qui va être trouver entre les deux camps. L'Hakyu prendrait la suite du Meikyu. Après un guerrier du chaud, un guerrier du froid. Une belle évolution, assez contraire. Néanmoins, la belle reste silencieuse, simplement observatrice de la décision prise par sa chef d'équipe au nom de tout le village. Un accord pour éviter la profusion de sang. On voit bien là, le sang bleu des Yuki. Ils sont loin les fâcheux guerriers qui ont libéré Kiri, ils se cachent maintenant dans des pour-parler. Les cousins de ceux-ci, on visiblement bien trop raison quant à la faiblesse de ce village que les Kaguya défendent.
Shizuna soupire, portant sa main à son bras, grimaçant quand même un peu à cause de la douleur même si elle tente d'en faire fit. Mais là, alors que l'adrénaline retombe, la douleur semble bien plus vive, bien plu ancrée. Le raiton, c'est une belle saloperie perforante et là, la muette le sans plus que trop bien. Dans tout les cas, pour le coup, elle est bien heureuse d'avoir choisit le camps des conquérants et non pas celui de ses anciens amis, même si elle peut quand même avoir quelque remord pour cela. Mais là, à entendre la blonde pulpeuse parler aux noms de tous uniquement parce que son rang le lui permet un tant soit peu... Shizuna sait que son clan, s'il avait choisi ce camps, n'aurait pas apprécié qu'on choisisse en son nom, sans même le consulter. Surtout le clan des Yuki. Comment d'ailleurs, les sabreurs vont réagir à cela ? Leur chef n'étant même pas présente visiblement. Enfin, cela ne la concerne pas et le chef de son propre clan, lui saura bien se faire entendre étant donné la position que l'on a prit dés le début des hostilités, du moins, pour la majorité.
Accueil
