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La fable du buffle et de l’araignée. [ Gentoku M. Yamiko ]

Daishi Ken
Daishi Ken

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Mer 18 Jan 2023 - 23:35
Dans le dojo de méditation, un bol chantait pour moi. Sur son écrin rouge, un LA raisonnait dans la pièce. Je posais alors la baguette. Fermant les yeux, j’humais le sang de dragon en face de moi, sur la petite commode. Je me plongeais alors dans une longue méditation. Je voulais faire une introspection sur mes dernières activités. Ma vie avait défilé avec une vitesse hallucinante. Il me fallait donc faire un encrage, comme me l’avait conseillé ma psychologue, Hamari.

Des minutes, ou des heures passèrent, a mes pieds Maorou Chunjuan, mon Fennec domestique avait décidé de méditer avec son papa. Au creux de mes cuisses, pliées, en position du lotus. J’arpentais le cheminement de ma vie. Lorsque soudain, Maorou grogna, puis courus vers la sortie. Sans inquiétude, je lui emboîtais le pas. Le sang de dragon avait depuis longtemps fini de se consumer laissant au dojo, l’odeur sucrée que j’aimais tant. Je vis mon Fennec m’appeler pour que j’ouvre l’entrée du dojo. Je l’accompagnais enfin à l’entrée du domaine. Il avait beau être vieux, mon fennec avait sa sensorialité toujours très vivace puisque à la porte attendait Minako que je reçus chez nous avec tout l’amour qu’elle méritait !

Sans surprise, après qu’elle se soit réchauffée, et nourrit, elle m’annonça encore un combat qu’elle avait mené à bien.

— J’imagine que c’est avec Aizen... ENCORE…. j'ai vite regretté mes paroles a voir son regard s'assombrir. Toutefois, elle ne semblait pas m'en tenir rigueur plus que ça.

A ma grande surprise, elle m’apprit que son adversaire n’était pas mon ennemi intime, mais, une Kumojin que je ne connaissais pas. Le plus surprenant, c’est que cette Kumojin était, selon les dires de Minako, une Yasei, tout comme moi ! Ma surprise fut totale quand elle m’annonçait qu’elle était une Yasei Araignée. Je ne pus m’empêcher de lui lancer une pique.

— HOULA J’espère que la petite bête n’a pas mangée la grosse ? Devant son air surpris je conclus ma chute.

— Ben oui… on dit toujours que c’est pas la petite bête qui mangera la grosse… alors wow une araignée de la taille humaine… t’as dû avoir tellement les jetons mon amour !

Mon humour ne semblait pas avoir fait mouche ce soir-là. Probablement sa phobie envers les insectes qui la reprenait. Je me suis alors empressé de me faire tout mielleux, tout amoureux pour la réconforter. Finalement, je lui proposais une partie de Shogi histoire de l’aider à ne plus y penser. Moi, toutefois, l’idée qu’une Yasei avancée a Kumo me plaisait énormément. J’avais tellement envie de la rencontrer, et pourquoi pas, en faire mon Shisho. Malgré qu’elle soit une femme, encore. L’idée de faire affaire à une femme me faisais pratiquement plus peur désormais, mais j’avais une sorte de pointe au cœur, comme un relent du passé.

Je pris finalement un parchemin vierge et me mit à écrire.

Lettre pour @Gentoku M. Yamiko:

J’avais failli écrire, votre disciple , mais j’avais eu peur de lui faire peur. Peut-être aurais-je du lui dire que j’étais le compagnon de Minako ? Qu’importe…. Je doute que cette information changera quoi que se soit. Grand-mère disait qu’il valait mieux garder ses secrets cachés de ses ennemis, et encore plus de nos amis. Seule la famille méritait de connaître ses secrets.

Je me tiens prêt au cas où Yamiko accepte mon invitation, à la recevoir comme mes amis. Une tarte aux pommes, amande et cannelle au four, des cacahuètes en guise d’apéro si elle souhaitait une collation.  Le terrain vague nous tendait les bras en espérant que nous aurions, Kiwe’an et moi, un entraînement à la transformation. Ca me rappelle ma jeunesse, lorsque Tanako sensei, une femme, encore, voulue m’instruire au taijutsu. Cette fois, je serais un élève exemplaire. Il ne me restait plus qu’a l’attendre en espérant qu’elle ne m’ait pas posée un lapin.
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Gentoku M. Yamiko
Gentoku M. Yamiko

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Lun 23 Jan 2023 - 12:04
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La Fable du Buffle et de l’Araignée - feat. @Daishi Ken

~ Kumo – Hiver 205 ~

De son air habituellement détaché, elle parcourra de son regard violacé la missive provenant d’un étranger. Rapidement, elle apprit que ce dernier était une connaissance à la jeune Zaiki qu’elle avait récemment entrainé au combat rapproché. L’homme lui sollicitait un entrainement également mais à maîtriser son pouvoir de yasei qu’il avait, apparemment, découvert récemment. La demande rappela un instant à la lectrice sa propre formation en transformation avec une Yasei qui maîtrisait déjà parfaitement son aptitude. Des années après, c’était à elle qu’on venait quémander la même formation.

N'étant point un être qui éprouvait le besoin d’aider ses prochains, la Gentoku ne trouva aucune raison d’accéder à la requête du dénommé Daishi Ken alors, elle délaissa sa lettre sur le tatami avant de partir vaquer à ses tâches du reste de la journée. Lorsqu’elle retourna dans la pièce, le soir même, ses améthystes se posèrent sur le parchemin qu’elle ramassa avant de s’installer pour écrire une réponse qui informait juste du jour et de l’heure de sa venue, conclut par son nom afin que le destinataire puisse au moins l’identifier. La lettre reflétait toute la personnalité de l’expéditrice : froide.

Le jour venu, la Gentoku se présenta au dojo, rue du Poan et bientôt elle se retrouva assise en face du Daishi avec une tarte aux pommes, amande et cannelle au four et des cacahuètes présentés sur la table basse entre eux. La jeune femme regarda un court instant la collation préparée à son intention vraisemblablement avant de fixer l’homme en face d’elle.

« - Avant toute chose, je veux que vous sachiez que je refuse d’être votre Shisho … Ce n’est pas contre vous mais je ne tiens pas à devenir la sensei de quelqu’un sauf si j’y suis vraiment obligée. Et, je n’ai aucune raison de devenir votre Shishō. »

Un Shisho était plus qu’un simple maître qui transmettait son art. Il était bien plus que cela. Il était l’équivalent d’un guide qui ferait profiter de ses expériences en plus de ses savoirs à travers une relation de bienveillance et de respect mutuels. Chose qui était bien trop pour la Gentoku qui aspirait à se lier avec le moins de personnes possibles. Elle rejetait rarement ceux qui venaient vers elle mais rares sont les fois où elle poussait ses relations au-delà du nécessaire pour le devoir.

« - Je vous montrerai comment vous pourriez maîtriser votre aptitude puis, vous vous débrouilleriez tout seul pour la suite. C’est à prendre ou à laisser ! »

En attendant la réponse de son interlocuteur, Yamiko dégusta la tarte aux pommes …
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Lun 13 Fév 2023 - 13:45
Surprise, curiosité, estomaqué, dégoutté. Je lisais le courrier reçu, c’était là mon ressenti. De prime abord, j’avais reçu une réponse si rapide. M’attendant à un refus. Kumo, l’entraide n’était pas son fort. Un refus de Akio, de Sanakji. Je m’attendais donc à un nouveau refus. Naturellement, la curiosité prit le dessus. S’ensuit, la consternation et une pointe de dégoût. Je haïssais les gens glaciales. De plus, elle avait ses exigences. Tel jour, tel heure. Elle m’obligeait à accepter le deal. Je n’aimais vraiment pas être pris au piège comme ça. J’ai accroché, ensuite, le courrier sur le tableau, prêt de la porte d’entrée afin de me souvenir de ça. Minako se ficha de moi, le soir, quand je lui en ai parlé. Elle me dit « qu’est-ce que tu en as à foutre ? Tu auras ton sensei non ? Le reste, on s’en fout.». Elle avait bien raison. Heureusement qu’elle m’aidait chaque fois à voir mon verre, à moitié plein.

Je suis plutôt confiant avant la venue de mon sensei. J’avais rien oublié. Le thé noir, de quoi manger. Qu’elle se sent désirée à la maison. Minako m’avait souhaité bonne chance, en me briefant au préalable. Me couvrant d’un doux baiser pour m’accompagner toute la journée. Tout à été fait pour séduire mon hôte, la mettre dans les meilleures dispositions, afin qu’elle me révèle les secrets de ma famille, qui m’a été interdit, arrachés à ma naissance. Toutes cette sagesse concernant notre art, privé pour toujours. C’est toutefois avec les mains moites que je l’accueillais chez nous. Une sœur, une cousine ? Étant du même clan, c’était plutôt légitime pour moi, de la voir, comme cousine après tout ?

Voilà que je recommence… Je ne peux m’empêcher de me brûlé d’enthousiasme ou de déception. Les joies d’être hypersensible, selon Hanzo. Je ne savais pas comment entamé la conversation. C’etait une fille… rien de plus malaisant qu’une femme. Elle avait dans son regard, un je ne sais quoi, accentuant mon mal être. J’ignorais si je devais chanter ma joie de rencontrer un membre de mon clan, de ma famille,une cousine par alliance donc. Ou partir, lui demander de partir, pour etre exact. Minako ne me le pardonnerais jamais. Ma vénustraphobie se fit de plus en plus forte. Les mots sortaient de mes poumons, pour se bloquer dans la gorge.

Finalement, c’est elle, qui ouvrit en premier la bouche en entrant tout de suite dans le vif du sujet. Elle me vouvoyait, ce qui continuait mal la journée. Mettant les points sur les i, elle m’engueulait alors que je n’ai même, encore pas ouvert, une seule fois la bouche. Elle m’interdisait de la considérer comme une Shisho, ni un sensei.
Si un shisho était bien trop puissant, puisqu’il transmettait plus qu’une seule discipline, il transmettait toutes ses connaissances. Elle avait qu’a moitié raison, elle n’avait pas de raison de le devenir. Je ne la connaissais pas, qui la voudrait d’elle comme Shisho ? Le véritable problème était là en fait. Avant qu’elle accepte de devenir mon Shisho ou non, fallait-il que moi, j’en ai envie… Hors non. Probable que sans son sang Yasei, nous ne serions pas même devenu amis...

Le sensei par contre, lui, etait une personne enseignant une seule discipline. Je suis surpris qu’elle compare un shisho à un sensei… Je préférais ne rien dire, gardant pour moi cette remarque. Elle semblait être à cran. Continuellement sur la défensive, je n’allais pas lui donner une raison de partir. Elle me faisait penser à Hideko. Une femme d’une extrême fragilité dans un écrin de fer chauffé à blanc. J’avais besoin de son savoir. Il me faudrait donc ruser. Faire d’elle mon sensei, sans jamais qu’elle ne le comprenne, ruse ayant brillamment marché sur Hideko. Elle ne devra donc, jamais, jamais savoir, que je la considère en tant que tel.

J’allais lui dire que j’acceptais, mais elle fut plus rapidement que moi. Elle me disait qu’elle voudrait bien me montrer sa maîtrise, me dire comment, moi, je pourrais maîtriser. En somme, devenir mon sensei… Finalement, je n’avais aucun piège à tendre. Elle m’offrait d’elle-même ce que je désirais ! Il en allait de soi que une fois son enseignement terminé, elle partirait.

Sans un mot, considérant faussement, sa proposition. Je saisis son verre afin de lui mettre du thé noir. Sans grande volonté de ma part, je lui ai préparé son thé comme je le faisais pour Minako. Thé noir, petit biscuit, sans aucun sucre. Surtout en faisant tinté le verre dans une musique courte Onkyoton, qui faisait toujours sourire Minako. Tout à été si machinal. Je me maintiens en face d’elle, le doux visage de Minako disparu, remplacée par mon hôte. Une sorte d’auto genjutsu, que j’ai appris de Hanzo, afin de combattre ma venustraphobie. Imaginer Minako en face de moi, quand je dois parler à une femme qui me gêne. Je pris une gorgée volontairement brulante afin de me donner un coup de fouet et surpassé ma vénustraphobie.

- Houu… oui, ça me semble jouable. Nous ne nous connaissons pas après tout. Si vous n’avez aucun intêret à m prendre comme disciple en tant que Shisho, j’en ai aucun à vous prendre pour Shisho. Il faudrait que j’en sache plus sur vous pour ca…. Votre façon de pensée, vos convictions, votre pannel d’art ninja… mais au moins, là, c’est dit. Je prends un biscuit afin de lui laisser le temps de répondre, si tel était son désir.

- Comme nous en sommes à entrée directement dans le vif du sujet. Histoire de se connaître, comment as tu su que tu étais de notre clan ? Comment l’ as tu appris ? As tu aussi un alter ego casse-couille ?

« FERME LA ABRUTI !!!! »
Je porte ma main a ma tête, Kiwe’an me répondait avec violence.

- J’ai des maux de crâne continuellement depuis que mon pouvoir s’est éveillé… Ça te fait pareil ?
- Minako ma dit que tu etais une araignée ? Ha ouais ? Tu fais des toiles ? Je… HO PARDON…. Je suis trop enthousiaste, je vous pris de me pardonner. S’il vous plaît pardonnez-moi.


Ma vénustraphobie passé, je lui bombardais de questions. Le rouge de honte, clairement affiché sur mon visage me replongea en plein mutisme. J’en perdis mon vouvoiement. Lui parlant comme à une cousine. Je n’avais que deux désirs dans ma vie présentement. Mieux la connaître, j’avais tellement de questions, comment est-elle née ? Si elle a toujours vécu a Kumo ? Si elle sait si nous sommes plusieurs du clan dans le coin ? Ensuite, une démonstration. Kiwe’an bombardait mon crâne, il voulait sortir, il hurla a la femme de le faire sortir. Je mangeais ma part de gâteau en tremblant de désir. Kiwe’an tout comme moi, trépignont d’impatience de tout connaître sur les secrets Yasei. Nous avions un peu plus de 16 ans a rattrapé. La bibliothèque de Kumo était étrangement vide à notre goût. L’interdiction de sortir de Kumo pour les gennin, nous rendaient fous.Je sentais que ma place était tout là-haut, a Kiri. Yamiko était la première personne de mon clan. Le feu de mon désir d’apprendre était très vif.
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Gentoku M. Yamiko
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Ven 24 Fév 2023 - 13:50
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~ Kumo – Hiver 205 ~

Dès que l’homme ouvrit la bouche, Yamiko se dit qu’elle avait bien fait d’avoir refusé de prendre Ken comme disciple car, du point de vue de la jeune femme, l'homme parlait bien trop et ce pour ne rien dire pour lui être d’agréable compagnie. Certes, la Gentoku savait faire preuve d’écoute mais elle ne parvenais toujours pas à supporter les grands bavards. La jeune femme ne pourrait jamais supporter une telle conversation au quotidien. Présentement, malgré la placidité dont elle faisait preuve, elle refrénait l’envie de délaisser le Daishi.

Gardant son sang-froid prèsque imperturbable, la Gentoku dégustait sa tarte aux pommes tout en essayant de rester concentrée sur la conversation qui, pour elle, n’avait pourtant le moindre intérêt. Lorsque Ken termina enfin ce que Yamiko qualifiait des inepties, elle entreprit de reprendre la parole.

« - Si vous désirez en apprendre sur le clan Yasei, je ne peux malheureusement pas vous aider là-dessus. »

Stricte vérité. Lorsque qu’elle avait appris qu’elle était capable de se transformer en araignée, la Gentoku s’était contentée d’apprendre comment maîtriser cette transformation sans chercher à en savoir sur l’origine de son pouvoir. La jeune femme aux yeux violacés savait juste qu’elle avait hérité de cette capacité de sa maternelle, aujourd’hui décédée. La kunoïchi, qui était également une Yasei, qui l’avait enseigné comment se transformer n’avait pas non plus jugé nécessaire de lui en apprendre sur le clan. Si ça se trouvait, son sensei de circonstance non plus ne savait pas grand-chose sur les Yasei.

« - Vous n’avez pas besoin de connaître le clan pour maîtriser votre transformation. »

Yamiko en était la preuve vivante mais rien n’empêchait Ken de se renseigner sur les Yasei, si telle était sa volonté. Le Daishi était certainement de ceux qui aimaient s’informer sur tout ; contrairement à la Gentoku qui ne récoltait que des données qu’elle jugeait indispensables. Et, connaître l’histoire du clan Yasei n’en était pas une pour la jeune femme même si, dernièrement, elle manifestait intérieurement un certain intérêt sur les origines de sa mère.

« - L’éveil de l’araignée qui est en moi a été provoqué par la Résonance. »

Yamiko se rappela un instant du chaos qu’avait engendré la Résonance chez la clan Metaru. Des membres du clan s’étaient soudainement transformés en statue de métal. Parmi les victimes se trouvaient Metaru Shuuhei, le Nidaime Raikage. Puis, la jeune femme repensa à sa première transformation en arachnide. Un moment réellement éprouvant.

Revenant rapidement au présent, la Gentoku poursuivit.

« - Lorsque la Résonance avait secoué le Yuukan, je me suis sentie étrange sans réellement souffrir sur le coup mais, plusieurs heureuses plus tard, la douleur a commencé à me submerger pour finir par me noyer totalement jusqu’à ce que mon corps se transforme complètement et tout seul. Cette première transformation avait été un réel supplice. Sans doute parce que je n’avais aucune maîtrise sur la transformation. C’était comme si on avait forcé mon corps à évolué, indépendamment de ma volonté. »

La Gentoku, ayant terminée sa tarte, se permit de descendre quelques gouttes du thé noir qui lui avait été servi avant de reposer la tasse et poursuivre la conversation.

« - Dans votre lettre vous avez mentionné avoir su que vous étiez un Yasei il y a trois mois. Dans quelle circonstance l’avez-vous découvert et quel animal êtes-vous ? »

Les données demandées permettraient certainement à la Gentoku d’orienter l’apprentissage pour la maîtrise de la transformation du Daishi …
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Sam 11 Mar 2023 - 17:42
Dès que la femme ouvrit la bouche, Ken ressentait le dégoût qu’il avait pour les Kumojin en général. Cette haine gratuite, cette froideur caractérisant les habitants des montagnes. Était-ce le froid, si mordant que leurs cœurs saignaient sans interruption ? Quoi qu’il en soit, il se félicitait d’avoir prit un certain recule avec elle. Lui si chaleureux, elle, pourtant, réagissait comme les autres. Plus il donnait de sa personne, plus il ne recevait que de la haine. Il aurait très bien pu se mouler dans Kumo, devenir lui aussi, un être aigre voir sans saveur comme Aizen. D’un certain point de vue, elle lui faisait penser à Hideko, sa grande sœur. Hideko fut chaleureuse au point de pleurer lorsqu’il avait utilisé le Kuzuri sur elle, puis, pour une raison inconnue, le cœur d’Hideko s’etait mit à se glacer comme celui de n’importe qu’elle Kumojin.

Il aurait voulu mettre cette personne dehors, il supportait de plus en plus cette attitude visible sur les faces des Kumojin. Son sourire devenait un peu une sorte de grimace, il souriait toujours, mais, se transformait en une forme de masque de politesse. Dire qu’il avait tout fait pour mettre cette personne en condition. Il se montrait jovial, chaleureux, accueillants, aimable. La femme ne s’emblait pas vouloir se dérider. Sa venusophobie le reprenait au fur et à mesure qu’elle lui répondait. Il avait besoin de réponses, il était essentiel qu’elle lui donne les informations requises, puis, adieu. A moins, qu’ils parviennent à briser la glace. La glaçce, le gel, le verglas, l’icberg, semblait inébranlable et dramatiquement bien solide malgré ses multiplications de bonne intentions.

— HA… répondit Ken avec un air déçus.

Ken, ne connaissait rien de ses origines, sans la bibliothèque de Kumo, il n’aurait jamais su que « Yasei » existait. Selon lui, c’était essentiel de connaître ses origines. Déjà pour soi même, mais aussi, pour avoir des indices. Peut-être qu’il faut faire un rituel ? Manger de l’herbe, allumer un cigare pour se mettre en transe ? Visiblement non. La réponse le décevait d’autant plus qu’il ne connaîtrait toujours rien de ses origines vue que Kumo le retenait en prison. Il devra donc mal heureusement, croire cette étrangère qui disait être sa mère, Sadako, la yasei corbeau. Il reculait toujours plus loin ses entrevus avec elle. La crainte qu’un nouveau couteau se nourrisse de sa chair.

Ken, selon sa femme et ses informations, Yamiko, devait maîtriser sa forme Yasei, sans rien savoir sur le clan apparemment. Il finit donc par accepter la sentence. Jamais il ne connaîtrait la terre de ses ancêtres. Jamais Raizen accepterait qu’il quitte Kumo, l’homme se renfermait à grande vitesse sur lui même, un peu comme une personne agée qui sentait d’un coup, le poids des années. Raizen l’empêchait clairement de se renseigner sur ses ancêtres. La bibliotheque de Kumo est pratiquement muette sur le sujet. Une brève annotation sur une famille royal brisé. Des livres parlant surtout de cette Reikhan pour avoir unifié les Yasei. Unifier, comme si les parquer dans un unique endroit, comme dans un zoo était une brillante idée. Quelle folie !

Chaque fois que Ken lisait un passage sur cette personne, il se sentait mal à l’aise. Elle avait mit les Yasei dans une sorte d’enclos, au lieu d’être libre, le peuple Yasei, son peuple, etait rassemblés en troupeau comme on parque des porcs ou des vaches pour l’élevage. Il aurait bien eu des choses à lui dire a cette personne, mais il fallait se contenter de Yamiko, pour le moment, au moins elle était présente elle. Celle qui ne semblait rien savoir. Il n’était pas plus avancé, cependant, avant de juger, il voulait la laisser finir. Ken était du genre a récolté toutes les informations possibles, car ce qui était inutile dans l’instant, pourrait être crucial dans le futur. Parfois, pour gagner un combat, une simple réflexion basé sur des faits peu changer la finalité du combat.

— Ha, oui, la résonances, bien sur… étrange, elle n’a eu aucun effet majeur marquant sur moi. Ken pensait à voix haute.

Il n’avait pas souvenir que sa vie a changé, peut-être à la rigueur, des capacités musicales accru ? L’homme avait mis cela sur le compte de son talent inée. Un égo bien trop surdimensionné. Peut-être qu’en effet, la résonances lui avait donné un coup de pouce ? Il parait que durant un moment, les braillements de l’enfant buffle était si fort dans l’esprit de sa grand-mère, pourtant Jonnin, avait tournée de l’œil devant se puissant genjutsu musical impromptu.

La femme sortie Ken, de ses pensées. Elle se mit à parler plus que d’ordinaire, l’homme ne s’y attendant pas lui offrit de gros yeux surpris.

— Je comprends, enfin, je crois… mais comment à réagi vos proches en apprenant votre forme ? Ils ont été fiers ? Ils ont prient peur ? A Kumo, pour ma part, ils traitent mon alter-égo comme une sorte de démon, j’avoue que moi c’était pareil. J’ai longtemps haï Kiwe’an. Je crois que je l’ai été de naissance pour ma part… Je ne sais qu’une chose, de base, je ne suis pas de Kumo.

Ken souriait de nouveau, la femme semblait se détendre. Son masque souriant se fissurait pour rendre hommage à cette atmosphère plus légère et chaleureuse. De plus, elle lui donnait enfin de l’intérêt, Ken reprenait espoir. Yamiko lui rappela son courrier, ainsi elle lui donnait réellement de l’intérêt ?

— En effet, c’est assez long à raconter, je tâcherai de faire court. Jusqu’a trois mois environs, j’ai toujours crus abriter un monstre, que j’étais moi-même, une sorte d’Akuma. Il m’est arrivé d’être en quelque sorte, somnambule. Une force silencieuse me forçait à combattre tous ceux qui s’en prenaient à moi. Je n’ai cependant, jamais cédé a cette pulsion et le monde en a profité pour s’amuser de moi sachant que jamais je ne combattrais. Non pas par peur de souffrir, mais par peur de tuer. J’ai retrouvé Minako. On s’est tout de suite aimés. Avec elle et Nara Aizen nous avions fait une mission. Elle s’est stupidement mise en danger sans que se soit nécessaire, il ma fallu la voir en danger et j’ai cédé à cette force destructrice embrassant l’Akuma. J’ai accepté qu’il me possède et j’ai tué le fumier qui voulait faire de ma femme, son jouet. Ken reprend son souffle en buvant un coup.

— J’ai perdu mon bandeau pour avoir assassiné un malfaiteur, mon crime est de l’avoir fait devant des témoins. Je recommencerais si elle était de nouveau en danger qu’elle qu’en soit le prix, qui à ce que j’y laisse la vie…. J’ai eu du mal a retrouvé mon honneur et avec lui, mon bandeau. Ken fit a nouveau une pause. Le fait qu’il ait été jugé coupable et Aizen s’en soit tiré sans rien, sauf des félicitations pour une mission rudement bien menée, le rendait encore malade.


— Il y a quelques mois environs, a la mort du traître Joben Nara, il s’est passé un incident grave. L’homme avait pris ma femme comme poupée de chiffon à cause du jutsu des ombres. Je me suis à nouveau abandonné a l’Akuma. Quand je suis revenu à moi, on m’a racontée que j’avais pris une forme entre l’homme et le buffle, apparemment. Depuis que je me suis offert à l’Akuma, j’arrive à percevoir mon alter égo, j’ai été à la bibliothèque de Kumo pour en savoir plus. La bibliothèque est plutôt silencieuse concernant notre famille, il n’y a principalement qu’un nom « Reikhan Yasei » une cinglée qui a voulu nous parquer comme des animaux dans un zoo du côté de Mizu. Elle pourtant Yasei également… Heureusement, une partie ont refusé de la suivre. Ken laissa planer un silence attendant de voir si Yamiko avait d’autres questions.

— Mon problème est que je, enfin , nous n’arrivons à un semblant de résultat que si Minako est en souffrance ou en danger… mais si c’est Raizen-sama, Akio-san ou un autre ninja, rien ne se passe. De plus, notre débit de chakra est tout bonnement catastrophique, un vrai gaspillage…. Nous aimerions réussir a parfaire le transfert. Ken hésita sur sa prochaine question


— Je me demandais, avez-vous un vecteur ? Un sentiment, un geste, une pensée, mordez-vous votre doigt comme dans un fuinnjutsu ? Qu’elle est votre processus d’activation de la forme Yasei ? Pouvez-vous me me l’expliquer dans un premier temps ? Nous pourrions sinon, aller pratiquer? Lui demanda Ken d'un voix calme. Malgré le dégoût de l'exercice ninja.
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Ven 14 Avr 2023 - 15:15
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La Fable du Buffle et de l’Araignée - feat. @Daishi Ken

~ Kumo – Hiver 205 ~

Nul besoin d’être clairvoyant pour remarquer à quel point le Daishi ne semblait pas apprécier la Gentoku. Et cette dernière savait pertinemment pourquoi. Son impassibilité la faisait souvent passer pour un être détestable. Son attitude, pourtant naturelle et non calculée et dénuée de préjugée, attisait la haine sans que la jeune femme eût besoin de se conduire méchamment. Son faciès dénué d’émotion et qui restait même de marbre face à un sourire chaleureux suffisait à faire naitre des ressentiments à son égard. Mais, n’étant pas une hypocrite, la Gentoku ne s’était jamais forcée à sourire pour le simple plaisir de dérider l’autre. Elle n’avait ni l’envie, ni la capacité de le faire. Chacun était différent et Yamiko jugeait qu’il fallait apprendre à vivre avec cette réalité.

N’accordant aucune importance au discordance qu’il y avait entre elle et son interlocuteur, la Gentoku écoutait le Daishi avec attention.

« - Peu de gens de mon entourage connaissent l’existence de la bête qui est en moi. Et les quelques personnes qui sont au courant ne me traitent pas différemment après avoir découvert son existence. Au contraire, certains montrent même une certaine fascination à ma faculté. »

La Gentoku eut une brève pensée envers son ancien élève et amant qui avait une certaine attirance pour ton côté arachnide. Après, il ne fallait pas nier que c’était un scientifique qui avait des tendances un peu glauques.

Le Daishi se lança dans une longue tirade afin de faire comprendre au Gentoku son cas. Cette dernière l’écouta sans l’interrompre une seule fois.

« - D’après vos dires, j’ai comme l’impression que vous-même, vous n’arrivez pas à accepter la bête qui est en vous. Ce qui pourrait expliquer le fait qu’elle ne se manifeste que lorsque vous êtes en colère ou lorsque vous ressentez la peur. Comme la peur de perdre votre bien-aimée. »

Yamiko fit une courte pause, le temps de boire un peu de son thé.

« - Je pense que la première chose à faire serait que vous acceptez que la bête qui est en vous ne soit ni un « akuma », ni un alter-ego mais que c’est vous-même. Ce n’est pas une entité à part mais considérez-la plutôt comme une sorte d’extension de vous-même. C’est une partie de vous qui reste « en sommeil » mais que vous pouvez réveiller quand vous le souhaitez. Et son éveil vous offre des nouvelles aptitudes. »

La Veuve noire laissa planer une légère silence, comme pour accorder le temps à son interlocuteur d’absorber les propos qu’elle venait de lâcher.

« - Vous m’avez demandé si j’avais un vecteur pour activer mon côté yasei. La réponse est non. La simple volonté de vouloir me transformer suffit à changer mon apparence. Mais, avant d’arriver à ce résultat, j’ai dû apprendre à ressentir cette « extension » endormie de moi-même et l’accepter entièrement comme étant une partie de moi que je peux contrôler comme je le fais avec mes bras ou mes jambes … Vous me suivez ? »

La Gentoku accorda le temps à son interlocuteur de lui répondre avant de poursuivre, aussi sereinement que depuis le début de sa longue tirade.

« - Je vous conseille d’essayer de ressentir la présence de cette autre partie de vous par une méditation puis de tenter une connexion avec elle en essayant de vous transformer tout en douceur. Éprouver de la colère ou de la peur ne semble pas être le bon facteur d’éveil car vous semblez être incapable de vous contrôler après une transformation de cette manière. Si vous désirez garder le contrôle, vous devez apprendre à vous transformer tout en restant maître de vos émotions … »

Le Gentoku conclut par un silence qui invitait le Daishi à débuter son apprentissage s’il était prêt à commencer.

Yamiko avait senti l’amertume de Ken lorsque qu’il avait évoqué le fait d’avoir perdu son bandeau, suite à un acte qu’il avait commis en voulant sauver sa dulcinée, tout comme la jeune femme avait noté le reproche qu’il avait exprimé envers Yasei Reïkkan mais la Veuve noire n’accorda pas d’importance à ces sujets qu’elle jugeait personnels. Elle n’était pas ici pour débattre sur ce genre de sujet mais pour aider Ken à maîtriser son côté yasei. Bien entendu, si l’homme sollicitait ses avis sur les sujets, la jeune femme les lui donneraient ; même si elle doutait fort que ses points de vu lui plairaient. En effet, la Gentoku n’était pas déjà d’accord sur l'interprétation de la volonté de Reïkhan par Ken. Si ce dernier voyait la cheffe des Yasei comme une personne désirant "parquer" ceux de son clan, Yamiko interprétait cela plutôt comme une aspiration à les réunir alors qu'ils étaient dispersés à travers le Yuukan. Comme c’était le cas des nombreux clans dont les trois principaux de Kumo. Vivre au même endroit ne signifiait pas être emprisonné. Même la Veuve noire qui accordait beaucoup d’importance à sa liberté et qui n’appréciait pas vraiment se lier aux autres comprenait cela …
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La fable du buffle et de l’araignée. [ Gentoku M. Yamiko ]

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