Mon amie, me revoilà pour les nouvelles.

Comme tu peux le voir, il ne m'est pas arrivé malheur. Ma rencontre avec le nouveau dirigeant du Pays que tu as deviné s'est bien déroulée, même si je n'ai pu obtenir ce que je voulais. Cependant, je me suis permis d'entretenir des rapports amicaux et le fait qu'il ne connaisse pas correctement notre ennemi commun joue en notre faveur : en se refusant à me tuer, à m'enfermer ou à me livrer à nos détracteurs, il s'est indirectement dirigé contre la haine de tu-sais-qui.

J'ai par ailleurs appris que notre tête a été mise à prix, et que notre ennemi commun dirige maintenant le lieu que nous avons fui. Depuis ce jour, nous ne sommes alors pas seulement des parias de notre ancienne maison, nous le sommes également aux yeux de la Coalition.

Voilà un argument pour renverser le pacifisme dont nous avions fait preuve jusque là. De nombreux acteurs du Yuukan, depuis que nous avons rejoins tu-sais-quoi, m'ont prouvé que la simple gentillesse et la simple compréhension ne menait à rien. Nous avons le devoir de sanctionner plus durement, mais toujours aussi justement. Et ceux qui sont incapables de se redresser sur le droit chemin doivent, je pense, être éliminés. Car leur haine ne saura jamais être tamisée, car aucune technique ne sera suffisamment forte pour briser leur volonté.

Je me dirige dès à présent vers un lieu plus neutre. Plus exactement, dans le même pays que toi. J'ai obtenu un rendez-vous auprès d'une ancienne connaissance, que tu connais car tu as participé à la sauver après la guerre contre Sakaze Tôsen à Tsume. Je te donnerai la localisation plus tard, lorsque j'aurai atteint les terres de Tsuchi no Kuni, afin de réduire les risques d'être intercepté.

Je t'en dirai également plus lorsque nous nous rencontrerons.

En attente de tes nouvelles.