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Force parentale [Pv : Hagiwara Kentaro]

Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Ven 5 Aoû 2022 - 9:52




Entre parents


Kisara avait passé une matinée assez tranquille, au côté de sa fille. Un matin à l’extérieur, dans la fraicheur de l’hiver d'Hi no Kuni. La femme et sa fille avaient décidé d’aller marcher en ville et de se rendre au marché afin de faire des provisions pour les jours à venir. Une sorte de rituel quand elles sont toutes les deux disponibles et leur permettant de pouvoir discuter ensemble. Évidemment, elles auraient aimé que Chitose soit là, mais la Souhei est partie en mission pour la journée. La vie de soldat n’est pas de tout repos et il fallait y prendre goût avec le temps. Mère et fille ont passé leur temps à discuter de divers sujets, que ce soit, leur temps en tant que soldates, les entraînements, les unités vu que Mei ne sait pas où aller et aussi, du clan Shinrin. Pour le moment, tout se passait bien, même si parfois, c’était difficile de vivre en tant que Shinrin à cause de la dureté des entraînements et des attentes du clan vis-à-vis de Mei. En effet, Kisara est un peu mise de côté par le clan, à cause du fait qu’elle ne peut figurer dans les deux branches, cela faisait d’elle, un membre à part. Impossible d’être nourrice, ses fausses couches ont rebouté le clan sur ce côté-là et elle n’a plus l’âge adéquat pour être mère. Et la branche guerrière, un peu compliqué vu que Kisa n’est pas une combattante née et que son éducation aux arts de la guerre n’a pas été pris en main dès son plus jeune âge. Là où Mei est de la branche guerrière du clan.

Entre les midis, les deux Shinrin ont mangé ensemble avant qu’un messager arrive devant la porte de leur demeure. Ce dernier avait un ordre de mission, au nom de Shinrin Mei et apparemment, ça semblait assez urgent. Sa fille avait accepté l’ordre en allant s’assoir dans le salon afin de la lire attentivement. Cela dit, Kisara va s’asseoir à ses côtés et lui caresser les cheveux tendrement en l’observant. Un sourire s’affiche sur son visage en admirant sa propre fille. « Eh ben… Tu as l’air d’une grande fille maintenant. J’ai encore du mal à m’y faire par moments surtout avec cette expression si sérieuse, Mei-chan. » Dit-elle d’un ton calme. Sa fille est tout ce qu’il y a de plus précieux dans sa vie, surtout après toutes ses fausses couches. La femme souhaite que le bonheur de sa fille et qu’elle poursuit ses propres rêves, peu importe si ça ne colle pas avec les siens ou ceux du clan. Après tout, Mei est différente des autres membres du clan Shinrin, car contrairement aux autres, elle ne maîtrise pas le Mokuton de naissance. En effet, sa fille maîtrise le Hanaton, l’art de manipuler les fleurs et elle est assez douée dans son style de combat.

Shinrin Mei, 17 ans, fille de Kisara et de Chitose, soldate de l’Empire.

« En effet, maman, je ne suis plus une enfant ! Mais bon, t’avoir à mes côtés, ça me rassure de temps en temps. Cela dit, je dois aller en mission et c’est urgent, on m’attend à l’entrée du pont d’Araho ! » Elle fait un bisou à sa mère avec le sourire. « À plus tard, maman ! » Dit-elle en partant de la maison. Kisara sourit tendrement en lui faisant signe. Cela dit, il faudrait qu’elle trouve autre chose pour s’occuper de sa journée à présent. Elle avait prévu d’aller s’entraîner avec Mei, mais étant donné qu’elle est partie faire une mission, elle va devoir trouver quelqu’un d’autre. N’ayant pas d’idée précise en tête, la mère de famille décide qu’elle verra sur place qui sera disponible pour s’entraîner à ses côtés. Ainsi, la Shinrin quitte à son tour le foyer familial et Kisa se dirige vers le camp d’entraînement. Voyageant à travers le village, elle pouvait voir que l’air était assez froid et que l’hiver marquait déjà bien son territoire au sein du pays du feu. Après quelques minutes à marcher, elle parvient à se rendre aux camps d'entraînements et difficiles de savoir quel terrain choisi pour s’exercer. Observant les lieux, il y avait déjà certains groupes de former avant de remarquer une personne seule. Une bonne occasion pour rencontrer une nouvelle tête et peut-être s’en faire un ami. La jeune femme s’avance dans sa direction afin de se retrouver à quelques mètres face à lui.


« Bien le bonjour. Navrée de vous déranger, mais j’ai remarqué que vous étiez seul et je souhaite savoir si, ça ne vous dérangez pas de vous entraîner avec moi ? S’il vous plaît. Je m’appelle Shinrin Kisara, soldate de l’Empire, enchantée. » Dit-elle d’un ton calme.


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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Mer 7 Sep 2022 - 18:03
« L’apparence est le vêtement de la personnalité. »
De Galienni, artiste peintre français.

Ayumi et moi étions tranquillement installés au salon. Nous étions en train de travailler sur les plans des meubles de sa chambre. Étant ébéniste de formation, je m’étais mis en tête de confectionner moi-même ce que ma fille souhaitait voir dans la pièce qui lui était dédiée. Pourtant, je n’avais pas touché au bois depuis un certain nombre de mois. Comme toute personne lambda, j’aurais pu me rendre dans un magasin pour choisir avec elle ce dont elle avait envie. Néanmoins, j’avais une certaine fierté à défendre. Était-ce vraiment de la fierté ? Ou un égo mal placé ? Comme tout parent qui se respecte, je voulais le meilleur pour ma fille. Mais de là à vouloir faire une partie du mobilier de sa chambre : était-ce vraiment raisonnable ?

« Papou, moi, je n’aime pas trop ! »

De sa petite main potelée, elle me tendit une nouvelle feuille de papier. Pour être exact, c’était la douzième depuis le début de notre séance créative. Je pris l’objet qu’elle me tendait et le mis sur la pile des « je n’aime pas trop ».

« Moi, je veux un petit morceau de ça… et de celui-ci… et de là, papou ! »

Ayumi était très exigeante. Elle savait exactement ce qu’elle voulait. Maman pensait qu’elle était trop jeune pour participer à ce genre de réunion. Pourtant, le médecin m’avait certifié qu’il fallait stimuler les petites cellules grises de l’enfant dès son plus jeune âge. Ma mère m’avait rétorqué que pour être capable d’une telle prouesse, il fallait déjà que l’adulte sache s’adapter au niveau du bambin en question. Mon aînée sous-estimait très clairement les capacités de mon bébé. De ce que j’avais pu constater depuis le début de notre séance, elle construisait son propre univers, faisant fi des conventions déjà établies dans le nôtre.

« Tu sais, papou, moi, je crois que le bonhomme qui a fait ça, il avait des problèmes dedans sa tête ! »

Elle me tendit les croquis d’une chaise.

« Ah ? Pourquoi ? »

​​« Mais, papou ! C’est une chaise ! »

« Oui, ma chérie. Je ne vois pas où est le problème. Les autres dessins représentaient aussi des chaises. »

« Papou ! Regarde bien ! »

Elle me mit le dessin sous le nez.

« Trop près, là, ma puce. »

Je pris la feuille qu’elle me tendait et l’observais avec la plus grande attention. Je ne trouvais rien qui clochait à cette chaise : elle était simple, sans ornement. Une chaise en bois lambda comme nous pouvions en trouver n’importe où. J’avais cette désagréable impression de passer pour un idiot aux yeux de ma fille.

« Il va falloir que tu m’aides un peu, ma chérie. »

Elle me tendit un des croquis qu’elle avait sélectionné pour que je puisse comparer. Elle croisa les bras sur son ventre et leva les yeux au ciel, comme si ce qu’elle voulait que je vois était d’une évidence déconcertante. Je pris une nouvelle fois le temps de contempler les dessins. Rien à faire ! Je ne voyais pas où elle voulait en venir.

« Je ne comprends toujours pas ce que tu essaies de me dire. »

Elle me répondit alors le plus sérieusement du monde :

« Papou ! Regarde… »

Elle tendit son petit doigt vers le second croquis.

​​« Ça, papou, c’est une chaise de princesse ! »

Elle reporta ensuite son attention sur le premier dessin.

​​« Ça, papou, pas chaise de princesse ! Ça, chaise du garde ou du cuisinier. »

Elle vint ensuite prendre mon visage entre ses deux petites mains potelées et planta son regard dans le mien.

« Papou… Est-ce que toi, tu trouves que je ressemble à un garde ou à un cuisinier ? »

Ah… Je vois. Je n’y étais clairement pas dans ma tête. C’est dans ces moments-là que la présence d’Hatsuka faisait cruellement défaut. Elle aurait tout de suite compris ce que tentait de m’expliquer Ayumi. Cette dernière ne me laissa d’ailleurs pas le temps de répondre.

« Moi, papou, je suis une princesse. Une princesse très forte ! Est-ce que tu veux voir mes muscles ? »

Là encore, elle répondit d’elle-même à la question, sans que je puisse dire quoi que ce soit. Elle remonta sa manche jusqu’à son épaule, plia son bras, s’approcha de moi et me lança un magnifique :

« Papou ! Touche ! Regarde comment j’ai des muscles ! »

Pas de doute. Ayumi était bien ma fille. Ce trait de caractère, elle le tenait de moi ! Nous continuâmes ainsi à discuter pendant une vingtaine de minutes. Plus le temps passé, moins mon interlocutrice était intéressée par notre sujet premier : les chaises. Nous finîmes par descendre manger. Je fus impressionné par la quantité de nourriture qu’ingurgita mon rejeton. Papa ne m’avait pas menti sur ce point. Je fis une petite moue boudeuse : apparemment, c’était mon portrait craché.

Mes aînés aimaient à me raconter que, lorsque j’avais son âge, j’engloutissais des proportions non négligeables de denrées en tout genre, avec une nette préférence pour les patates, les oeufs, le fromage et les tablettes de chocolat au lait. Selon eux, si l’on devait comparer Ayumi et moi à son âge, ma fille était une petite joueuse. Pourvu qu’ils ne lui fassent jamais part de ce détail ! Connaissant la chair de ma chair, elle allait prendre ça comme un défi… et tentait de devenir championne dans cette discipline.

En début d’après-midi, nous fîmes une petite sieste. L’un comme l’autre, nous étions épuisés de notre matinée. C’est que nous en avions fait des choses ! Enfin, non, pas tant que ça. La vérité, c’est que j’avais promis à Ayumi que nous irions au camp d’entraînement uniquement si elle faisait une sieste. Nous avions lu une histoire sur mon lit. Elle avait fini par s’endormir contre moi. Je n’avais pas mis longtemps pour la rejoindre au pays des songes.

Le réveil fut légèrement brutal. Mon rejeton avait d’abord tenté de me pousser par terre. Devant notre différence de gabarit, son entreprise fut couronnée par une cuisante défaite. Après des tentatives diverses et variées, elle avait décidé que la meilleure solution à son problème avait été de me sauter dessus. Ce fut radical… et douloureux pour mon ventre. Je ne pouvais pas lui en vouloir : elle m’avait démontré par A + B qu’elle était dans son droit le plus strict. J’avais eu de grandes difficultés à comprendre son raisonnement car mes petites cellules grises étaient encore en train de dormir. Je me vois donc dans l’incapacité de vous le rapporter ici : vous m’en voyez désolé !

Pour éviter une confrontation directe et des cris inutiles, j’acquiesçais. Nous nous préparâmes pour sortir. Devant l’épaisse couche de neige qui sévissait dans les parcs et autres lieux non dégagés, Ayumi n’avait nullement envie de s’entraîner. Ce qu’elle voulait faire par-dessus tout, c’était s’amuser ! Elle m’avait néanmoins prévenu qu’elle me surveillerait. En effet, elle avait décrété que si les bonhommes de neige étaient de son ressort, l’entraînement était du mien. A croire que les rôles étaient inversés : depuis quand l’enfant se devait-il de surveiller son père ?

Nous arrivâmes au camp d’entraînement une heure plus tard. Les arrêts durant le trajet avaient été nombreux. Comme à son habitude, Ayumi avait beaucoup de choses à dire sur l’environnement dans lequel nous étions amenés à évoluer. Mon métier de soldat ne me permettant pas de passer autant de temps que je le souhaiterais auprès de ma fille, je tenais à profiter de chaque instant avec elle. Je nous trouvais un terrain un peu à l’écart. Celui-ci était accolé à un parterre de verdure aujourd’hui recouvert de neige.

A peine avais-je posé la demoiselle sur le sol - elle avait passé le trajet assise sur mes épaules - qu’elle se précipita vers la neige, des étoiles pleins les yeux. Je profitais pour poser mes affaires vers l’établi. Sur ce dernier, différentes armes y trônaient, attendant fièrement qu’un individu veuille bien les utiliser pour un entraînement ou un autre. En ce qui me concerne, ce genre de matériel n’était pas trop mon truc. Je secouais vivement la tête : avant de penser à quoi que ce soit, l’échauffement était de rigueur.

Alors que j’avais commencé celui-ci depuis une dizaine de minutes, une voix se fit entendre dans les airs. Je ne compris pas tout de suite qu’elle s’adressait à moi… jusqu’à ce qu’une paire de pieds s’arrête non loin de moi, alors que j’entamais ma quarante-septième pompes. Mon visage rougit par l’effort se leva alors en direction de mon interlocutrice et je ne pus retenir un hoquet de surprise. J’en oubliais même de respirer l’espace de quelques secondes. Le temps sembla se figer. Ma fille s’occupa de remettre les pendules à l’heure. Elle vint me donner une petite tape sur la tête.

« Aïe ! »

Je vins m’asseoir en tailleur, à même le sol, en me frottant la tête.

« Papou ! Toi, pas poli ! Madame a dit bonjour à toi ! »

Ayumi croisa ses bras sur son ventre.

« Papou ! Je crois que tu as trop fait de pompes. Tu es tellement rouge que je crois que ton cerveau est parti ! Il avait trop chaud dedans ta tête ! »

Mon regard allait des pieds de la nouvelle arrivante à son visage, puis de son visage à ses pieds. Ma fille poussa un soupir devant ma passivité. Du haut de ses trois ans, elle prit les choses en main. Elle se dirigea vers la femme, agrippa un pan de sa « robe » pour attirer son attention, et lui lança un :

« Bonjour, madame Kiki ! »

Ayumi et sa manie des surnoms avaient encore frappé.

« Désolé pour mon papa… Dès fois, sa tête… et bah… sa tête n’a plus de cerveau dedans… et il ressemble à un… un… ce mot est difficile… grand-mère l’utilise souvent quand mon papa il fait ça ! »

D’un air tout à fait sérieux, elle continua sur sa lancée.

« Tu sais, il ne faut pas trop en vouloir à mon papa. Après tout, c’est un garçon ! »

Quand à la suite de sa tirade… Je ne sus plus où me mettre !

« Les garçons, c’est bête. Quand je suis chez nounou, il y a un garçon, il n’arrête pas de perdre son cerveau. Moi, je tape sur lui quand ça arrive… Il va pleurer et tout dire à nounou après. C’est pas très gentil de tout dire aux adultes, quand même. Mais, tu comprends, ce n’est pas de ma faute s’il est bête. J’essaie juste de l’aide à retrouver son cerveau. »

Je n’étais même pas au courant de cette histoire. Je vins me cacher le visage dans mes mains. Pour qui j’allais passer ? Ma fille était un caïd. Qui lui avait appris à… Non, pas besoin de poser la question. Il suffit simplement de regarder l’entourage féminin qui gravite autour d’Ayumi pour répondre à cette interrogation. Je suis sûr que ma mère (donc sa grand-mère) et mes grands-mères (en l’occurence, ses arrières-grands-mères) la soutiennent et l’encouragent même à être la terreur du quartier auprès des garçons de son âge. A l’occasion, je ne manquerais pas de leur en toucher deux mots.

« Papou ! Toi, pas gronder moi ! Grand-mère qui m’a appris à faire ça. Pas de ma faute, papou. Tu comprends ? »

Elle s’approcha à nouveau de moi. Elle prit mon visage entre ses mains gantées.

« Ce n’est pas grave si tu es un peu bête. Je t’aime quand même très fort, mon papou ! »

Elle vint déposer un tendre baiser sur mon front. Comment voulez-vous que je lui en veuille après ça ?

« Moi aussi, je t’aime, ma puce. »

Je vins à mon tour l’embrasser sur son front. Je me relevais pour faire face à demoiselle Kisara. Ainsi donc, c’était une Shinrin. Elle était du clan de l’Empereur actuel… ainsi que du Porte-Parole. Quoi que, cette information était à vérifier. Je n’avais pas enregistré tous les changements dûs aux récents évènements qui ont troublé la Capitale et l’Empire de pars en pars. Je vins m’incliner devant la dame pour la saluer.

« Salutations sur vous, dame Kisara. Je… Je vous prie de me pardonner pour ma flagrante maladresse. Je… euh… Comment le dire ? »

Je m’approchais un peu, histoire qu’elle fusse la seule à entendre mes murmures.

« Euh… Je crois que vous avez un problème de… de robe. Elle s’est déchirée… Pas de chance ! A quatre endroits différents… Et… euh… Vous allez attraper froid si vous restez comme ça… »

Demoiselle Kisara était une belle femme, personne ne pouvait le nier. Étant arrivée seule sur le terrain d’entraînement, elle attirait déjà certains regards.

« Euh… J’ai un pantalon de rechange dans mon sac à dos si vous voulez… Mais… euh… Je pense qu’il va être trop grand pour vous. »

Je m’empressais d’ajouter :

« Mais vous n’aurez plus froid ! »

Faire une remarque sur les hommes aurait été déplacé. Sa façon d’être, de paraître, de se mouvoir… Je savais qu’elle savait qu’elle attirait les regards. Une certaine prestance se dégageait de sa personne. Le moindre de ses gestes trahissait sa position : elle savait ce qu’elle voulait quand elle le souhaitait. Aïe… Pas de chance pour moi ! J’eus alors une illumination. Non, sa robe n’était pas déchirée…

« Aaaaah ! Non, je… je suis désolé ! »

Je m’inclinais à nouveau devant elle, mais cette fois-ci, pour lui demander son pardon. J’avais un souvenir atroce de ma rencontre avec une femme aussi légèrement vêtue que demoiselle Kisara : une certaine Yamiko. Bien mal m’en prit ce jour-là d’avoir proposé à cette Yamiko mon poncho !

« Je ne pensais pas que… que… enfin… »

« Papou ! Hein que la dame, elle est jolie ! »

Comment ça, jolie ? Qu’est-ce que tu englobes dans l’adjectif « jolie » ?

« Moi aussi je veux une robe et des chaussures comme elle, papou ! »

Quoi ? Je ne sus déterminer ce qui me déstabilisait le plus : apprendre que ce qu’elle avait aux pieds étaient des chaussures, ou que ma fille souhaitait porter cette tenue plus que douteuse. Il fallait croire que j’étais complètement largué sur la mode féminine.

« Euh… non, ce n’est pas possible, mon coeur. »

« Mais… Mais… Papou ! Moi aussi je suis une princesse ! Pourquoi je ne peux pas porter une robe et des chaussures de princesse comme madame Kiki ? »

Ah, très bonne question. Comment lui dire que c’était tout à fait hors de question parce que… non, je suis désolé, sa tenue, ça n’allait pas du tout ! Trop de morceaux à découvert… Ça me mettait vraiment très mal à l’aise. Je ne pouvais pourtant pas donner les vraies raisons de mon mal être. Je passerais pour un gros macho et ma fille ne comprendrait pas ce genre de raisons pudiques et certainement un peu trop puériles de ma part.

« Ma chérie, dame Kisara est une reine. Elle porte donc des vêtements de reine. »

« Ah… Quand que moi je suis une reine, papou ? »

Ah ! Cette fois-ci, je te voyais venir, ma chère fille !

« Quand tu seras plus grande ! »

« Quand j’aurais quel âge, papou ? »

« Euh… dix-huit ans ! »

Elle se mit à réfléchir intensément. Je ne sus cacher une grimace : j’espérais que, même à cet âge-là, elle ne s’habillerait jamais comme ça.

« Papou ? »

« Oui, ma puce ? »

« C’est quand que j’ai dix-huit ans ? »

« Dans très, très, très longtemps. »

« C’est combien de temps « très, très, très longtemps » ? »

« Dans quinze ans, ma chérie. »

« C’est combien quinze ans ? »

« Dans plusieurs années ! »

« C’est plus que trois dodos, papou ? »

« Oui ! »

« Est-ce que tu me préviendras quand j’aurais dix-huit ans ? »

« Euh… oui. »

J’étais un peu moins sûr de moi à présent, surtout en voyant le visage d’Ayumi s’illuminer.

« Ce jour-là, je pourrais aller acheter des vêtements de reine avec madame Kiki. »

Ok. Devais-je m’inquiéter du fait que ma fille commençait à régenter ma vie sociale ? Je savais qu’elle était presque inexistante en dehors de ma famille, mais il ne fallait pas abuser. Comment pouvais-je être ami avec… avec… euh… cette dame ? Je n’osais même pas la regarder en face tant j’étais gêné par ce qu’elle portait. Quant à mon rejeton, il semblait satisfait de la situation. C’était tout à fait hors de question qu’Ayumi aille faire les magasins avec cette femme à la vue de ses goûts vestimentaires douteux !

« Quand que vous commencez l’entraînement ? »

« Pardon ? »

« Madame Kiki est venue pour ça, papou. Et comme toi, tu es tout seul, c’est mieux que tu dises « oui » à ce qu’elle a dit. »

« Est-ce que j’ai le choix entre « oui » et « non » ? »

« Non. »

Ayumi avait des idées tranchées. Comme sa défunte mère, sa grand-mère, ses arrières-grands-mères… et toutes les femmes dans cette famille.

« Bon, et bien… euh… d’accord. Je… J’accepte de faire l’entraînement avec vous. »

« Je vous surveille ! »

Elle se planta sur le côté du terrain, les bras croisés. Je savais pertinemment bien que d’ici quelques minutes, elle repartirait en vadrouille dans la neige, jugeant bien trop ennuyeux ces entraînements d’adultes.

« Je… euh… Je vous avoue que je suis assez mal à l’aise. Je… Je ne sais pas par quel bout commencer… »

Je réalisais que je ne m’étais pas présenté. Encore une maladresse de ma part ! Sans transition, je m’inclinais une nouvelle fois précipitamment. Mauvaise idée. J’avais vu sur ses pieds et ses étranges… chaussures. Mais aussi sur ses longues et élégantes jambes.

« Je… Je m’appelle Hagiwara. Hagiwara Kentaro. Je… Je serais heureux d’être votre adversaire pour cet entraînement. »

Faux. Archi faux ! Cette femme me mettait dans tous mes états. Ma mère n’arrêtait pas de me dire que je n’avais aucune tenue face au sexe féminin. Comment voulez-vous que j’apprenne à me tenir lorsque les seuls membres de la gente féminine que je connaissais avaient un caractère de merde ? Certaines fois, on sous-estimait clairement mes capacités. Dans le cas qui nous préoccupait actuellement, elles étaient clairement surestimées.

« Et moi, je m’appelle Ayumi. »

La vérité, c’est que j’aurais préféré que notre interlocutrice n’en sache rien. Je ne savais pas grand chose de sa personne. Elle pouvait avoir de mauvaises intentions envers la prunelle de mes yeux. J’espérais vraiment pour elle qu’elle ne souhaitait aucun mal à ma fille. Dans le cas contraire, j’allais très vite défendre mon territoire et ma progéniture.

« Souhaitez-vous faire un échauffement ? »

Très bonne initiative que de changer de sujet.

« Je terminais justement le mien. Mais je suis prêt à vous accompagner si vous désirez en faire un de votre côté. Lorsque vous serez prête, je vous laisserai lancer le combat. »

« Ah bah non, papou ! »

« Quoi, non ? »

« Pas elle qui doit commencer ! »

« Ah, pourquoi ? »

« Bah, tu vas perdre si elle commence, papou. »

« C… Comment ça, je vais perdre ? »

« Bah oui ! Ça se voit tout de suite que madame Kiki est comme grand-mère… Toi, tu vas te faire manger tout cru si elle commence… »

Quelques secondes de silence vinrent flotter dans les airs avant que ma fille n’ajoute :

« En fait, même si tu ne commences pas, tu vas te faire manger ! »

J’étais rouge de honte. Pourquoi ma fille devait-elle m’afficher comme ça ? Qu’ai-je donc fait pour mériter un tel acharnement ? Ayumi ne s’en rendait pas compte qu’elle me mettait mal à l’aise. Elle ne faisait pourtant rien de mal. Je lui avais appris à toujours dire la vérité. Actuellement, la vérité faisait très mal.
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Sam 10 Sep 2022 - 12:27




Force parentale


Une envie d’aller s’entraîner, de s’améliorer et de devenir plus forte. Kisara est une soldate de l’Empire, en plus d’être un membre du clan Shinrin. Si elle souhaite mettre à profit son ambition que ce soit au sein du Teikoku et de son clan, elle devait devenir plus forte. Certaines lois sont absolues et gravées dans certaines mentalités et dans l’Empire du feu, cela fonctionnait de cette manière. Ainsi, la Blanchâtre avait le souhait d’être plus forte pour accomplir ses objectifs dans sa vie. Or, il y avait aussi l’envie de protéger les siens, sa fille : Mei, sa femme : Chitose et son clan comme tous les habitants du feu démunis de chakra. Cependant, les membres de son clan ont tendance à parfois douter de ses liens avec eux. Sur ce point, Kisara était différente d’eux, à vouloir protéger les plus faibles et à être plus gentille que les autres, et moins orgueilleux. Sa femme en mission et sa fille également en mission. Kisa s’était donc rendu au terrain d’entraînement pour se trouver un partenaire. S’entraîner seul, ça ne rapportait rien d’intéressant, s’il n’y a pas d’objectif derrière. Là, la gardienne Sylvestre se devait de savoir combattre tout type d’adversaire. Et c’est là qu’elle répète un homme, à la chevelure de feu, en train de faire des pompes, un échauffement pour ne pas avoir froid à ne rien faire.

S’étant approché de lui, Kisara lui avait adressé la parole, pour se présenter et lui proposer d’être son partenaire d’entraînement. Cela dit, il n’avait pas capté au début, avant qu’elle se rapproche un peu plus et qu’il lève sa tête. Leur regard plonge l’un dans l’autre, pendant quelques instants, sans dialogue entre eux. Le temps se fige entre eux, comme si un lien se crée entre eux, sans le vouloir. D’un coup, une petite fille vient taper amicalement la tête de l’homme. Cela surprend la Shinrin sur le moment, mais les observant paisiblement, elle remarque leur lien. Un père et une fille, un adorable tableau qui se dessine devant elle. La petite est adorable, une envie de la prendre dans ses bras et la choyer comme si c’était la sienne. Or, Kisa se doit de se montrer correct et laisser son côté maman de côté afin de ne pas effrayer la petite. En plus d’être adorable, cette petite est amusante. Un sourire s’affiche sur le visage de la femme. Soudain, elle agrippe le pan de sa robe et s’adresse à l’adulte en lui donnant un drôle de surnom. « Oh…euh…bonjour, ma petite. » Dit-elle un peu surprise avant que l’enfant se met à expliquer, de manière enfantine, que son père est parfois tête en l’air.

Une jeune enfant plutôt mature pour son âge, elle est précoce avec cette vision des garçons. L’homme semble un peu gêner à côté, il ne sait plus où se mettre. Une situation plutôt amusante, cela lui rappelait Mei à son âge. Petite, Mei posait pas mal de questions et parfois, elle faisait aussi des remarques un peu gênantes. Cela dit, à leur âge, on s’habitude et on prend la peine de leur expliquer afin qu’il puisse comprendre. L’histoire de la petite est amusante et Kisara s’accroupit pour se mettre à son niveau et lui caresse le haut du crâne avec délicatesse. « Eh ben, tu es une grande fille, mon enfant. Cela dit, il faut savoir que la violence ne résout rien, tu sais. Faire bobo à un autre garçon, car il est différent de toi, ce n’est pas vraiment bien. Or, si ce garçon est méchant avec toi, il ne faut pas hésiter à le dire ou alors à te défendre, si les adultes qui te surveillent, ne font rien pour t’aider. » Explique-t-elle avec le sourire. « Tu me rappelles ma fille à ton âge, tu es adorable et marrante. » Dit-elle en se montrant gentille avec l’enfant. « Et puis…si tu tapes sa tête, il ne risque pas de retrouver son cerveau, le pauvre garçon. » Finit-elle en ricanant. Kisara les observe à nouveau, l’homme semble se laisser dominer par sa propre fille et les grands-parents la transforment en rebelle. Cela dit, la petite aime son père et cherche peut-être quelque chose venant de lui. Ne les connaissant pas, la Shinrin ne souhaite pas s’immiscer dans le rôle de père de l’homme.

Kisara se relève, tout en voyant l’homme venir dans sa direction et la saluer, en s’inclinant. Un léger sourire s’affiche sur le visage de la femme, heureuse de voir un homme si bien éduquer. Ce dernier s’excuse d’ailleurs de sa maladresse, même si cela fut amusant à regarder et écouter. « Ce n’est rien, vous m’avez fait rire. » Dit-elle avant que ce dernier vienne parler de sa robe. Ce dernier ne semble pas connaître ce style de robe, au point de croire qu’elle est déchirée aux quatre coins de cette dernière, cela la faisait un peu rire. Et il craignait qu’elle prenne froid. Il est vrai que la soldate est un peu tête en l’air et elle n’a pas tendance à faire trop attention au changement de climat. L’écoutant attentivement, il avait un pantalon de rechange dans son sac et il pouvait le lui offrir, malgré la taille de ce bas, mais au moins, elle n’aura pas froid. Elle rit légèrement, il ne la connait pas et pourtant, il s’inquiète déjà pour elle. « Je vous rassure, elle n’est pas déchirée et disons que je suis un peu tête en l’air par moment, au point que j’oublie les changements de climat. Mais nul besoin de m’offrir votre pantalon de rechange. La température, malgré la neige, est un peu supportable… » Finit-elle en regrettant un peu ses mots. Elle n’avait pas remarqué le froid, mais quand elle combattra, son corps se réchauffera.

Ce dernier s’excuse alors pour s’être trompé, au point de s’incliner, mais elle ne demandait pas du tout cela. Ça peut arriver de se tromper et de plus, il n’a eu aucun geste ou propos déplacés à son encontre. « Ce…ce n’est rien, voyons. » Dit-elle un peu gênée avant que la petite prenne la parole en disant que Kisara est jolie. Un compliment qui fait plaisir et plus amusant quand elle demande d’avoir la même robe et chaussure que la Shinrin. Malheureusement, elle est trop petite pour porter une telle tenue et là-dessus, il semblerait que l’homme cherche à le lui faire comprendre. Une robe et chaussure de princesse comme Kisa ? L’homme dit que la Shinrin est une reine, la femme se met à rougir à ses compliments et elle détourne timidement le regard. Elle ne s’attendait pas à cela, en venant sur le terrain d’entraînement. Leur discussion lui rappelle celle qu’elle a déjà eue avec Mei, lorsqu’elle n’était qu’une petite fille comme celle qui se trouve devant elle. Après leur discussion plutôt amusante, la petite souhaite faire du shopping avec Kisara quand elle sera plus grande pour avoir la même tenue qu’elle. La soldate sourit. « Bien sûr, quand tu auras dix-huit ans, je t’emmènerai faire les magasins de vêtements en ma compagnie. » Dit-elle tout simplement, avec joie.

Pendant un temps, Kisara -qui ne l’avouera pas- avait oublié qu’elle était venue s’entraîner et qu’elle avait demandé l’aide de l’homme. Leur discussion était amusante et passionnante à suivre. Elle les trouvait adorables. Or, la petite s’est rappelé ce détail pour l’entraînement et on dirait que son père n’avait pas le choix que d’accepter la demande de Kisara. Cette petite a du caractère et j’imagine bien l’entourage de l’enfant pour développer un tel comportement, presque autoritaire sur son père. La gamine est partie se planquer un peu plus loin afin d’éviter tout problème avec durant leur entraînement. Ce dernier se présente enfin à la soldate, maintenant, elle peut mettre un nom sur son beau visage. « Enchantée, Hagiwara-san. Heureuse de vous rencontrer et de pouvoir enfin mettre un prénom sur votre visage. Et aussi d’être votre partenaire pour cet entraînement. » Dit-elle avec le sourire. D’un coup, un peu plus loin, la petite se présente en tant qu’Ayumi. La Shinrin se tourne vers elle et s’incline pour la saluer. « Enchantée de te connaître, Ayumi-chan. Espérons devenir amies, toutes les deux. » Dit-elle avec plaisir. D’un coup, Kenta prend la parole, demandant si elle souhaite s’échauffer, vu que de son côté, il en a terminé un et si elle le souhaite, il pourrait l’accompagner. Galanterie, il la laissera débuter le combat, même s’il semblerait que sa fille ne soit pas trop du même avis.

Kisara se met à s’échauffer, avec le sourire, en s’étirant un peu. « Merci de ta proposition, mais ça pourrait être un peu étrange qu’un homme me colle pour m’aider à m’échauffer…surtout devant une enfant. » Dit-elle avec le sourire. Et surtout que la Blanchâtre est assez grande pour se débrouiller toute seule. De plus, en mission, ils n’auront pas forcément le temps de le faire, si un ennemi les attaque. La soldate profite de ce que le père et la fille se parlent pour s’échauffer un peu, quand même vu qu’elle en a l’occasion. Puis, ensuite, elle recule de quelques pas, prenant une distance d’environ six mètres les séparant. La Shinrin sourit et regarde Ayumi. « Voyons, ma petite princesse. Ne sous-estime pas ton papa, aie confiance en lui pour bien se battre, peu importe qui gagne ou qui perd. De toute manière, un entraînement, c’est fait pour connaître ses forces et surtout ses faiblesses afin de les corriger. Quand tu seras assez grande, Ayu-chan, je t’entraînerai pour que tu sois forte. » Dit-elle avec le sourire en se tournant vers Kentaro. « D’ailleurs, Ayumi-chan, éloignes-toi, un peu plus, je ne voudrai pas que tu te fasses blesser. Cela me rendrait triste. » Dit-elle en étirant ses bras et ses mains. « Bon, je vais commencer doucement, mon cher Kentaro et je serais douce envers toi, sauf si tu préfères que j’y aille à fond. » Finit-elle en se mettant en position de combat.

Kisara réalise plusieurs mûdras et gonfle ses poumons ainsi que ses joues, avant de rejeter un puissant jet d'eau pressurisé en direction de Kentaro afin de le repousser en arrière que légèrement, mais cherchant surtout à le faire tomber au sol. « Montre-moi ce que tu sais faire. » Dit-elle en s’essuyant la bouche et en se mettant en position de combat.




Résumé
Santé : RAS
Chakra : 1C

Résumé du tour :

Kisara s'éloigne de six mètres de Kentaro, tout en prévenant Ayumi de s'éloigner pour ne pas qu'elle se fasse blesser. Par la suite, la Shinrin réalise des mûdra afin d'utiliser, Mizushibuki (C - Monocible - Rejet et renversement au sol)

équipements utilisés :



Techniques utilisées :



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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Dim 18 Sep 2022 - 17:17
« Chaque geste entraîne après soi une responsabilité éternelle. Il y a des gestes omis qui condamneront. »
De Gérard Martin, écrivain canadien.

Je ne sus comment, mais le courant passa tout de suite entre Ayumi et Kisara. Qu’avais-je donc fait pour mériter ça ? La femme qui me faisait face avait un sacré tempérament. Le pire, dans tout ça, c’est qu’elle avait réponse à tout lorsque ma fille intervenait dans la conversation. Le fait qu’elle ait une enfant plus âgée que la mienne jouait grandement en sa faveur. J’en étais presque jaloux. Non. Pas presque. J’étais jaloux que cet individu y arrive mieux que moi avec mon rejeton. Une petite moue boudeuse s’invita sur mon visage. Celle-ci fut bien vite remplacée par une mine rougeâtre tant l’intervention de la Shinrin me mit mal à l’aise.

« Je… Pardon ? »

Aaaaaaah ! Mais qu’allait-elle donc imaginer ? Je n’étais pas entreprenant à ce point. Pour qui voulait-elle me faire passer ? Pour un gros pervers ?

« Je crois qu’il y a un quiproquo sur la situation. »

Je devais rétablir la vérité. Je ne voulais pas que mon interlocutrice me prenne pour ce que je n’étais pas.

« Il n’est pas question que… que je vous « colle » ou que je vous touche d’une quelconque façon. Cela serait totalement déplacé de ma part. Ce que… je voulais dire, c’est que… euh… comment dire… »

Ça y est. Je commençais déjà à m’embrouiller. Il fallait admettre que la situation me dépassait complètement. Comment une telle méprise avait-elle pu se produire ? J’en étais rouge cerise tant j’avais honte.

« Je voulais dire que… que je pouvais faire l’entraînement en même temps que… que vous, pour éviter que vous vous sentiez seule. En aucun cas je ne voulais vous montrer comment mener à bien vos exercices ! Vous… vous êtes une Shinrin, après tout… »

Les préjugés pouvaient avoir la vie dure. J’étais parti du principe que l’appartenance de la jeune femme au clan Shinrin induisait forcément qu’elle savait se battre et que, par conséquent, les entraînements n’avaient plus aucun secret pour elle. Ma fille me « sauva » de cette situation gênante… Enfin, façon de parler ! Ayumi me mit en boîte en quelques phrases seulement. Mais… Que faire face à cette situation ? En plus de me prendre pour un pervers, Kisara allait me prendre pour un adversaire facile !

« Douce avec moi ? Pardon, mais… »

Oups. Mon adversaire s’était déjà mis en position de combat. Elle se mit à composer. Merde. Qu’allait-elle me sortir ? Une technique de rang C allait-elle suffire pour paraît sa technique ? Si elle tenait parole… Elle ne commencerait pas par une rang B… Du moins, je l’espérais. Avant même qu’elle finisse sa série, j’avais commencé à composer la mienne.

Au moment où un puissant jet d’eau jaillit de la bouche de la jeune femme, je terminais ma suite de signes. Un grand mur de terre vint se dresser entre mon ennemi et moi. Caché derrière mon rempart, je restais quelques secondes debout, la bouche grande ouverte. Quoi ? De l’eau ? Vraiment ? Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous avec l’eau ? Déjà lorsque j’avais fait un entraînement amical contre Ryunosuke, il avait utilisé une technique suiton. Beurk ! Je détestais ça. L’eau, en très grande quantité, était une hérésie à mes yeux… Certainement parce que j’en avais peur.

Je secouais la tête. Je devais rapidement reprendre mes esprits. Je ne devais pas reproduire mes erreurs. Je pris une grande inspiration. Je composais quelques mudras et deux clones de boue apparurent à mes côtés : l’un à droite, l’autre à gauche. Je sortis de ma sacoche deux parchemins explosifs. J’en collais un dans le dos de chaque clones. Bien. Il allait falloir maintenant affronter la réalité. Je sortis une bombe fumigène de ma sacoche. Toujours protégé par mon mur, je lançais à Kisara :

« Inutile d’y aller doucement ! En combat réel, nos adversaires ne nous feront jamais un tel cadeau ! Alors… »

Mes doublures et moi bondirent alors de derrière le mur et nous nous précipitâmes vers Kisara.

« Vas-y de toutes tes forces ! »

Nous allions tenter de la prendre en sandwich. Je n’attendis pas plus longtemps pour jeter l’objet que je tenais dans ma main droite en direction de mon adversaire. Une épaisse fumée apparut.

Résumé:
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Mar 20 Sep 2022 - 19:09




Force parentale


Kisara l’observe attentivement, tout en l’écoutant parler sur l’intervention de la Shinrin à propos de s’échauffer ensemble. Kentaro semble être quelqu’un qui prend tout au premier degré, ce qui le rend amusant et mignon. En tout cas, il ne semble pas être quelqu’un de mauvais ou qui cherche la moindre situation pour jouer les pervers. Voilà un homme bien et avec des valeurs, elle l’apprécie déjà. Et de cette manière, Ayumi avait un bon père et qui pourra la protéger des pervers quand elle sera plus grande. Kentaro, il semble être un homme un peu mal à l’aise avec les femmes, ça pouvait se voir dans le fait qu’il s’embrouille les esprits ou qu’il rougit pour cette plaisanterie. Cela dit, Kisa se sent un peu fautive pour avoir cherché à taquiner quelqu’un qu’elle ne connaît pas trop. Pour le moment, la Blanchâtre ne dit trop rien et elle le laisse continuer sa prise de parole, cherchant à trouver un moyen d’expliquer la situation. Son explication est amusante, mais elle avait compris son point de vue et où il voulait en venir. « Je te taquinais, Kentaro-kun. Je me doutais bien que tu ne sous-entendais pas de tels propos pervers à mon égard. Vous êtes bel homme, mais aussi, quelqu’un de bien. Et peu importe si je suis une Shinrin, je suis ton égale. » Dit-elle avec le sourire.

Kisara se mettait déjà en position de combat, elle n’allait pas commencer fort, car ce n’était pas le but de l’entraînement. D’ailleurs, elle ne connaissait pas les compétences et capacités de son adversaire du jour. Il fallait se montrer prudent et attentif afin de savoir manier correctement son arsenal de jutsu Mokuton et Suiton face à Kentaro. Dans un premier temps, elle ne le laisse pas le temps de prendre la parole. En effet, la soldate se met à cracher un puissant jet d’eau afin de le repousser en arrière. Premier point à prendre en compte le concernant, ce dernier maîtrise le Doton, du coup, il doit posséder de bonnes défenses. Et s’il maîtrise bien son affinité, il est assez polyvalent en termes de techniques. Derrière son mur, Kisara ne sait pas ce qu’il mijote, mais elle ne semble pas inquiète. Concentrée, la femme attendait de voir ce que ce dernier était capable de faire de son côté. Autant jouer statique, sur place, pour le moment et accélérer les choses petit à petit. Hagiwara prend la parole et si c’est ce qu’il souhaite, alors elle fera de son mieux pour ne pas le décevoir.

Ce bourricot de Kentaro avait créé deux clones et avec ces derniers, ils bondissent hors du mur afin de venir dans sa direction. Ils cherchent à la prendre en sandwich, une bonne idée de sa part. Cela l’empêche de savoir qui est le vrai et de les attaquer en une fois avec une technique. Là-dessus, la Shinrin allait avoir du mal à les avoir d’un coup. Soudain, l’un des Kentaro balance un fumigène dans sa direction et l’aveugle temporairement. Il allait être difficile pour la kunoichi de se défendre convenablement dans cet écran de fumée. D’un bond, elle part vers l’arrière en enchaînant des saltos-arrière jusqu’à s’échapper de l’écran de fumée. Par chance, aucun d’eux n’a utilisé de chakra pour la charger assez rapidement pour la surprendre. Or, ça ne change rien à la situation. En effet, si elle échappe à la fumée du fumigène, elle ne sait pas où ils se trouvent et sûre que ces derniers ont peut-être perdu sa trace. « Bien mon chou, tu m’as demandé d’y aller à fond, alors, je vais te donner une démonstration. » Dit-elle calmement. Évidemment, ma petite Ayumi est dans les environs et une technique de zone pourrait la blesser. Du coup, il fallait faire attention à quel genre de technique à utiliser dans ce combat.

D’un mûdra, elle se concentre et utilise une technique de détection de chakra pour localiser plusieurs cibles. Évidemment, elle est approximative, mais assez pour retrouver et localiser de manière peu précise, la localisation de Kentaro et de ses clones. Réalisant des mûdra, elle crache une énorme quantité d’eau s’abattant sur la zone de combat en face d’eau, tel un tsunami fonçant vers Kentaro et ses clones. Après tout, ce dernier lui avait demandé de ne pas y aller doucement. Ainsi, il était servi. Derrière Ayumi, une jeune adolescente arrive et fait surélever le sol pour les mettre hors de danger, de technique comme celle-ci utiliser par Kisara. Cela peut surprendre la petite, mais des pétales de Sakura tombent avec délicatesse sur les cheveux et le petit nez de l’enfant. « Nul besoin de t’inquiéter, ma petite. Ma mère a tendance à ne pas se retenir par moments. Oubliant ce qui l’entoure. Preuve qu’elle cherche toujours à faire ses preuves devant les hommes, qu’on reconnaisse sa force. » Dit Shinrin Mei. « Ici, on ne craint rien et ne t’inquiète pas pour ton père. Ma mère ne le tuera pas. » Dit-elle pour rassurer l’enfant tout en reprenant son bâton dans ses mains tel une érudit.






Résumé
Santé : RAS
Chakra : 1C / 1B / 1A

Résumé du tour :

Dans la fumigène, Kisara recule en arrière en faisant un bond et des salto-arrière (mouvement RP). Sortant du fumigène, elle utilise Akagan (B - Détection multicible - Localisation approximative des cibles) afin de repérer le chakra de Kentaro et ses clones. Elle les repère de manière peu précise. Ainsi, d'un mûdra, elle utilise Daishizen no Hatou (A - Large Zone - Dégâts B) en crachant un tsunami sur la zone devant elle afin de repousser et infliger des dégâts modérés à Kentaro, tout en cherchant à détruire ses clones.

Mei est arrivée et à utiliser un surélèvement de roche (B) pour emmener Ayumi et elle-même en hauteur pour se protéger des techniques qu'ils utiliseront.

équipements utilisés :



Techniques utilisées :





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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Sam 5 Nov 2022 - 22:03
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
De Nelson Mandela.

Mon inestimable vénération pour mon plan infaillible redescendit aussi vite qu’elle avait pris du grade au moment de sa mise en œuvre. Rester maître de ses émotions face à l’eau était toujours compliqué pour moi. Si le jet d’eau du premier round n’avait pas été aussi impressionnant qu’il aurait dû, je devins blanc comme un linge lorsqu’un raz-de-marée se dirigea vers ma position. J’étais clairement en train de perdre mes moyens. Mes neurones bataillaient pour retrouver un semblant de cohésion. Une pensée pour ma fille surgit au milieu de mon brouhaha cérébral.

« Ayumi… »

J’étais prêt à tout encaisser pour mon rejeton. Absolument tout. Si je devais perdre ma dignité face à l’adversité, peu m’importait. Rien, absolument rien n’avait plus d’importance que la chair de ma chair. La situation ? Je ne la maîtrisais absolument pas. Était-je seulement capable de l’asservir lorsque je me retrouvais face à du suiton ? La terre se mit à trembler et le sol devint tertre. Ma fille se retrouvait ainsi protégée de l’attaque de la Shinrin. Quelle honte ! En tant que père, je n’ai rien pu faire pour la défendre face à l’hostilité du monde.

« Papa ! Attention ! »

Je fis un bond en arrière, me retrouvant en équilibre sur le mur érigé tantôt. Mes clones furent emportés par les eaux et disparurent avant même que je puisse utiliser leur présence à mon avantage. Ma fortification doton ne fut pas assez forte pour vaincre ces flots belliqueux. Le rempart céda au bout de quelques secondes. Je fus emporté sans ménagement par les vagues. Mon corps frappa violemment le monticule, me coupant le souffle. Pitoyable. J’étais clairement pitoyable.

« Papa ! Toi ne dois pas rester assis. Il faut que tu te battes contre madame Kiki. »

Je sais, ma chérie. Je sais. Je me relevais, tant bien que mal. J’étais un peu près certain d’avoir des bleus en rentrant ce soir.

« Papa ! Tu sais, même si tu ne gagnes pas, je t’aime toujours très fort ! »

Ah. Elle avait donc décidé que je me battrais jusqu’au bout. Malgré mes peurs, mes angoisses, Ayumi savait de quoi j’étais capable et m’encourageais à sa façon.

« Concentre-toi sur madame Kiki, papa ! Moi, je suis bien protégée ici. En plus, je suis avec une princesse. Elle est super forte. En plus, c’est la fille de madame Kiki… »

Elle avait de la suite dans les idées. Toujours. Elle tenait ça de sa défunte mère. Ses paroles furent suffisantes pour que je me ressaisisse. Je devais analyser la situation. Rapidement. Malgré l’écran de fumée, mon adversaire avait su exactement où frapper. Elle avait donc au moins une technique de détection. L’utilisation de fumigène était donc inutile contre ce genre d’ennemi. Quant à sa technique suivante, elle lui avait permis de prendre l’avantage sur le terrain d’entraînement. Les différentes flaques d’eau étaient autant d’ennemis à surveiller. Toutefois, le mur sur lequel se trouvaient Ayumi et sa nouvelle amie était assez puissant pour encaisser une technique de rang A. Intéressant.

Notons également que sa technique suiton était trop puissante pour que je puisse la contrer avec l’une des miennes. Elle avait donc le niveau et la force nécessaires pour m’attaquer systématiquement avec dégâts à chaque tour. Si je pouvais éviter une partie des dommages, je ne pourrais malheureusement pas toutes les encaisser. De ce fait, le nombre de blessures à chaque tour ne peut être qu’exponentiel. Malgré l’adrénaline liée à l’entraînement, les plaies et contusions joueront - en ma défaveur - sur ma réactivité et mon agilité. J’allais donc devoir ruser. Du moins, j’allais devoir faire de mon mieux pour offrir un entraînement digne de ce nom à Kisara.

Je composais quelques mudras et deux nouveaux clones apparurent sur le terrain. L’un d’eux prit mon étui à shuriken et se précipitait vers un point à l’extrémité de notre terrain, évitant au passage les flaques. Il se baissa et se mit à creuser. Sa mission était d’enterrer les cinq shuriken à cinq endroits différents. La probabilité qu’il atteigne son objectif était loin d’être maximal. Mais là n’était pas le but de la manœuvre. S’il pouvait en dissimuler deux, voire trois, avant d’être détruit par Kisara, c’était largement suffisant pour établir ma stratégie.

Dans le même temps, l’autre clone prit possession de toutes les armes qu’il me restait, et bondit sur le tertre où se trouvaient nos enfants. Il s’accroupit et vida le contenu du sac sur le sol. Il était à l’abri du terrain détrempé. De plus, je jouais sur le fait que mon adversaire ne tentera pas le diable et ne visera pas - ou du moins, réfléchira à deux fois avant de viser cette position. Il prit cinq parchemins vierges. Il prit l’un des kunaï et se fit une plaie au niveau du doigt. Avec son sang, il se mit à tracer des symboles sur les parchemins sortis préalablement pour en faire des parchemins explosifs. Sa mission était d’accrocher ces cinq parchemins aux cinq kunaïs et les disposer de manière stratégique autour du terrain.

Pour mener à bien leur tâche, ils avaient besoin de temps. Et ce temps… c’était à moi de leur donner. Oui… De leur en donner le plus possible. Plus il y aura de kunaïs explosifs et de shurikens sur le terrain, mieux ça sera pour moi. De ce fait, je n’allais pas laisser à Kisara le temps de les viser. Du moins, j’allais faire de mon mieux pour qu’elle n’ait d’yeux que pour moi. J’effectuais une suite de mudras et un taureau de terre vint prendre place sur le terrain. Il n’eut aucune hésitation quant à sa cible et fonça droit sur mon adversaire par le chemin le plus court.

Résumé:
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Mar 8 Nov 2022 - 13:14




Force parentale


Kisara s’était laissée emporter par la détermination de Kentaro à ce qu’elle ne se retienne pas. Et dès le début de leur affrontement, la Shinrin avait utilisé une puissante technique élémentaire liée au Suiton. Ce puissant raz-de-marée s’était abattu sur la zone de combat et un peu au-delà, sans le vouloir. Heureusement et d’une sacrée surprise, Mei était présente et elle a pu utiliser une technique Doton pour se surélever avec la petite Ayumi. Ainsi, l’enfant est saine et sauve, mais la prochaine fois, la soldate allait faire de son mieux pour ne pas user d’un tel jutsu en présence de civils. « Bien joué, Mei-chan. » Dit-elle avec un léger sourire embarrassant. D’ailleurs, le cas de Kent était tout de même assez préoccupant, car ce dernier avait cherché à se défendre. Une esquive pour éviter une telle attaque, il fallait tout de même oser. Il aurait pu tenter un mur de roche, au moins, il aurait pu minimiser les dégâts. Le fumigène se dissipe, après coup et elle avait un bon champ de vision sur son opposant du jour. Croisant les bras, elle l’observe attentivement tandis que la petite Ayumi encourage son père à continuer le combat. Malgré son petit caractère, cette enfant aime énormément son paternel et le soutient à tout instant.

Les encouragements de sa fille semble lui permettre d’accéder à du courage, après avoir encaissé Daishizen no Hatou sans aucune défense. Pour le moment, Kisara décide de l’observer attentivement, car il semble avoir un plan avec ses clones de boue. La Shinrin croise les bras pendant un bref instant afin de voir ce qu’il mijote, il n’allait pas être amusant de le stopper maintenant avant de savoir ce qu’il compte faire avec son stratagème. Ses clones ont ses outils ninja et tenter de les dissimuler dans la zone, difficile d’attaquer l’un d’eux à cause de sa position proche du surelèvement de roche créée par Mei. D’ailleurs, Kentaro l’originale, envoie un taureau de roche dans sa direction. « Tu tentes de me distraire, Kentaro. » Dit-elle en effectuant des mûdras et crée un rapide mur fait de bois solide afin de stopper le taureau tellurique. Elle ne visera pas le clone proche de sa fille et de la petite, mais elle a une idée de comment elle pourra le vaincre sans créer de problème. Dans un premier temps, elle va se concentrer sur le clone 1 et de Kentaro. Dans un premier temps, elle envoie une dizaine de senbon de bois en direction du premier clone afin de le vaincre rapidement. Les clones, même élémentaires sont fragiles, même face à des jutsu comme celle qu’elle vient de lancer. Ensuite, elle se déplace sur la gauche afin de pouvoir se concentrer sur l’original. « À ton tour, je ne sais pas ce que tu mijotes, mais il y a intérêt à ce que ton plan soit en place. Et donne tout ce que tu as. » Dit-elle d’un air sérieux. D’une série de mûdra, elle se sert d’un point d’eau, créé grâce à son précédent suiton, pour créer un dragon aqueux qui se met à foncer vers sa cible pour lui provoquer de lourds dégâts.

Du haut de cette « tour » de roche, Mei garde un œil sur le combat, tout en donnant la main à la petite Ayumi. « Tu es une fille adorable, Ayumi-chan. Continue d’encourager ton papa, il en a besoin. Hâte de voir ce qu’il est capable. Cela dit, connaissant ma mère, elle lui donnera des conseils pour qu’il puisse devenir plus fort. » Dit-elle avec un léger sourire. « Quand tu seras assez grande, je pourrais t’entraîner, si tu veux. » Finit-elle là-dessus pour continuer à admirer le combat. En se disant que sa mère se retient quand même, en sachant qu’elle a de quoi les immobiliser sans qu’ils puissent mettre leur plan en action.




Résumé
Santé : RAS
Chakra : 2C / 3B / 1A

Résumé du tour :

- Kisara se protège du taureau tellurique avec Ki no Kabe (B), un mur Mokuton rapide. Il est détruit après avoir stoppé le jutsu de Kentaro.
- La Shinrin a pu voir un peu ce qui s'est passé avec Kentaro et ses clones. Elle s'en prend au clone 1 avec Ibara no Kikieru (C) en envoyant une dizaine de senbon de bois rapide dans sa direction.
- Ensuite, elle utilise Suiryûdan no jutus (B), en usant d'un point d'eau créé par Daishizen no Hatou au tour précédent, en créant un dragon d'eau fonçant vers Kentaro pour lui provoquer des dégâts importants.


équipements utilisés :



Techniques utilisées :





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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Ven 10 Fév 2023 - 10:13
« Il faut avoir une stratégie, mais il faut qu’elle soit souple, c’est l’instinct qui nous dit quand il faut changer de stratégie. Les deux sont importants mais on ne peut pas avoir l’un sans l’autre? »
De Paul Desmarais, financier canadien.

Était-ce donc si facile de voir clair dans mon jeu ? La Shinrin était très forte. Son niveau était bien plus élevé que le mien, aucun doute là-dessus. Avais-je seulement la possibilité de la vaincre ? Non. Bien sûr que non. Je fronçais légèrement les sourcils alors que mon adversaire alors que mon taureau vint s’écraser sur son mur de bois. N’avais-je pas un discours de perdant ? N’étais-je pas en train de me voiler la face en affirmant que c’était simplement un sermon réaliste ? Je repensais à mon entraînement face à cette femme. Encore cet entraînement. Il ne voulait pas quitter mon esprit. Je devais tirer parti de mes erreurs. Face au peu de techniques que je connaissais, il serait stupide de… Non. Pas la peine de tergiverser. Être un soldat, c’était aussi se battre avec ce que j’avais à ma portée.

Ma stratégie allait devoir évoluer. Je choisis de sacrifier mon premier clone. Celui-ci s’effondra dès que son corps entra en contact avec les premiers senbons de bois. Cette attaque était mortelle pour mes clones. D’un autre côté, cela l’obligeait à utiliser systématiquement une technique pour pouvoir les éliminer. Un par un. À moins qu’elle ait une attaque de zone… Oserait-elle l’utiliser avec la présence d’Ayumi et de sa fille ? Voilà que ses mains forment une nouvelle série de mûdras. Un dragon sortit de l’une des flaques et fonça dans ma direction. J’esquivais avec un bond sur le côté [technique 1].

Ces flaques étaient vraiment problématiques. Elles étaient trop nombreuses pour que je puisse toutes les garder à l'œil en même temps. Il allait donc falloir que je réduise drastiquement leur nombre si je voulais rester le plus longtemps possible « en vie » sur le terrain. Bien que je sache que mon adversaire ne me tuera pas, elle n’en restait pas moins fidèle à son objectif : ne me faire aucun cadeau. Bien. Le meilleur moyen que j’avais à ma disposition pour réduire le nombre de flaques, c’était de les ensevelir sous de la terre. Plus il y aura de terre, plus l’eau sera absorbée, moins j’aurais de chance qu’elle puisse l’utiliser… La boue était composée d’eau, je ne me risquerais pas à en laisser sur le terrain. De la terre… Beaucoup de terre… Du moins, en plus grande quantité que son eau.

Je ne pouvais toutefois pas la laisser vaquer à sa guise sur le terrain. Je devais l’attaquer systématiquement à chaque tour. Je ne devais lui laisser aucun répit. Aucun. Ce combat allait mettre à rude épreuve mon endurance et mes réserves de chakra. Après tout, cet entraînement était là pour ça. Je fis une série de mudras et deux nouveaux clones apparurent sur le terrain [technique 2]. Le premier partit sans un mot continuer la tâche de celui qui était mort. L’autre fit face à Kisara. Maintenant, nous étions quatre face à elle. Enfin… Deux, puisque la moitié de mon équipe était occupée à autre chose que de faire face à la Shinrin. Le clone 4 ne perdit pas de temps. Il composa quelques mudras et une charge taurine [technique 3] fendit l’air en direction de Kisara. Je profitais de cette ouverture pour courir en direction de mon adversaire. Aucun répit.

Au même moment, Ayumi continue de converser avec Mei, tout en gardant un œil sur son paternel. La vérité, c’est que, sans le savoir, j’étais bien heureux de ne pas être là-haut, car la conversation m’aurait quelque peu vexé… et peut-être même un peu blessé dans mon orgueil de mâle qui voulait montrer à tout prix qu’il était fort. Je voulais montrer à la terre entière que j’étais capable de protéger sa fille. Et puis… si j’avais su que ma fille savait… J’aurais voulu m’enterrer six pieds sous terre tant j’aurais eu honte.

« Tu sais, moi, je suis déjà grande. J’ai trois ans ! »

Elle brandit trois de ses doigts de sa petite main droite potelée devant la jeune femme.

« Comme ça, trois ans. Et puis, moi, je m’entraine déjà avec ma grand-mère… Et puis aussi ma très-grand-mère ! »

La très-grand-mère représentait son arrière-grand-mère : Sakura. Elle ajouta tout de même, très convaincue par son discours :

« Mais moi, je serais contente de m’entraîner avec toi parce que moi, j’en ai marre de m’entraîner qu’avec des vieux, tu comprends ! Et comme ça, j’aurais une nouvelle amie. Entre princesses, on se comprend mieux, tu vois. »

Elle fit une petite grimace.

« Tu vois, mon papa fait de son mieux, mais ce n’est pas une princesse. Comme maman est partie en voyage depuis que je suis née, papa est souvent… comment dire… papa est très triste que maman ne soit pas là… Il ne comprend pas toujours… mais il fait de son mieux ! Mais c’est un garçon, papa… Et en tant que garçon, il connait des trucs de prince, pas de princesses. Et mes grands-parents et mes très-grands-parents, ce sont des rois et des reines… Alors, ils ne comprennent rien aux problèmes de princesses. Ils sont trop vieux pour ça ! »

Comme à son habitude, Ayumi était très crue dans ses mots. Elle disait ce qu’elle pensait, sans mauvaises arrières-pensées. Elle énonçait simplement des faits.

« Tu sais, moi, je veux bien m'entraîner pour devenir très forte. Mais je ne veux pas blesser mon papa. C’est important pour lui de me protéger. Je crois qu’il serait très triste s’il avait l'impression d’être inutile. Je vois bien que mon papa est très triste parce que maman n’est pas là. Il croit que je ne sais pas. Mais moi, je sais. Quand il est tout seul, il boit beaucoup, beaucoup… Ça me rend triste de le voir comme ça. Je crois qu’il est dépassé par la situation… Mais il ne voudra jamais me le montrer. Parce qu’il veut tout le meilleur pour moi. Mon papa est toujours très content de pouvoir s’occuper de moi. Souvent, j’ai très envie qu’il ne s’occupe que de moi pour qu’il arrête de boire. Mais ce n’est pas possible. Il doit aussi travailler pour que je ne manque de rien. Alors, je ne peux pas non plus devenir trop forte, tu comprends ? Pour que mon papa continue de se battre. Pour moi. Et qu’il s’accroche pour aller mieux. »

Ayumi se sentait en confiance avec Mei. C’est pour cela qu’elle s’ouvrait facilement à la jeune femme.

« Mais, promis que tu ne dis pas à mon papa ce que je te dis ? Tu sais, mon papa n’est pas méchant. Il sait qu’il doit travailler dur pour se battre contre lui-même. C’est pour ça que je vis avec mes grands-parents pour le moment. Je ne veux pas qu’il ait plus de problèmes à cause de moi. »

Elle reporta son attention sur le terrain.

« J’espère vraiment que madame Kiki va pouvoir aider mon papa. »

Résumé:
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Sam 11 Fév 2023 - 10:21




Force parentale


Toujours avec sa stratégie, Kisara a été un peu trop gentille avec lui pour le laisser continuer tranquillement à la préparer sans trop focus ses clones. La Shinrin le trouve ingénieux et cherche à mettre en place un plan pour battre son adversaire. Cela dit, il est bien prévisible et ce type de stratagème pourrait mieux fonctionner avec un allié autre qu’un clone ou dans un lieu où il est facile de s’y dissimuler visuellement. Là, Kisa a la possibilité d’avoir un œil sur chacun d’eux et bon, au moins, ça change de ses entraînements habituels. Or, la Daishizen arrive à la limite de sa patience pour qu’il aille jusqu’au bout. Elle est parvenue à détruire l’un des clones de Kentaro, mais ce dernier a pu éviter son dragon aqueux. Au moins, elle sait que l’original a de bons réflexes, c’est déjà pas mal. Cela dit, il fait pas mal d'erreurs et il continue encore à invoquer ses clones de boues. Il aurait dû l’attaquer et laisser tomber son plan afin de s’assurer d’acculer la femme. Il doit se dire qu’il n’a aucune chance face à elle et il doit tout faire pour réaliser ce plan. Malheureusement, ça ne sera pas suffisant ou du moins, il ne pourra pas le réaliser à temps. Par chance, Mei est intervenue et elle a placé Ayumi en sécurité avec ce surélèvement du sol.


Un clone réalise des mûdra et crée un taureau de roche qui fonce rapidement vers la Shinrin. Encore cette attaque, il l’avait déjà utilisé, il y a peu et il doit savoir que ça ne fonctionnera pas face à la Soldate. Il est temps d’y aller réellement fort contre lui. Usant de mûdra, elle forme un mur de bois qui s’élève du sol rapidement en parvenant à stopper l’assaut du clone. Son mur tombe en ruine comme le taureau. Les yeux rouges de Kisara repèrent Kentaro qui tente de se rapprocher d’elle. Il décide d’agir, tant mieux pour lui, mais il est un peu trop tard. Après une autre série de mûdra, elle crache une vingtaine de projectiles aqueux en direction de Kentaro, en train de lui foncer dessus. Cherchant à le ralentir et à gagner du temps pour la suite, car elle va chercher à neutraliser les clones, à présent. Il faut que Higawara comprenne que tous les plans ne vont pas toujours être réalisables en mission ou en combat surtout seul face à un ennemi.


« Ma patience est terminée. » dit-elle en réalisant d’autres mûdras, après que sa dernière attaque arrive près de Kentaro. Là, elle va se concentrer sur les clones, sachant que Mei et Ayumi ne seront pas atteintes par sa technique. De toute manière, elle ne peut pas utiliser une force offensive à cause de l’emplacement des deux clones restants en arrière et les deux filles. Ainsi, elle forme une large forêt sur toute la zone et les branches viennent immobiliser partiellement tout le monde sauf Mei et Ayumi. Kisara souffle un peu, car ça demande pas mal d’effort pour utiliser une deuxième technique avec autant de chakra. « Bon, oublie ta stratégie que tu mets en place et attaque moi. Je veux voir ce que tu vaux en force. Tu es intelligent et ingénieux, mais certains plans ne sont pas faits pour être utilisables dans ces conditions. Déjà, je vois tes clones en arrière qui préparent quelque chose. Il me suffit d’une technique de zone pour les annihiler. Une chance pour toi que Mei et Ayumi soient derrière eux, ça m’empêche d’en utiliser une qui est de type offensive, de peur de les blesser. Et ensuite, tu peux avoir recours à ce type de plan si tu as un allié qui n’est pas un clone et généralement, dans un lieu où tu peux te cacher visuellement afin qu’on ne devine pas ce que tu fais. As-tu encore la force de continuer ? Moi, j’ai encore assez de force pour la suite. »

-----

En hauteur,

La petite est amusante et adorable à la fois, Mei l’écoute attentivement, tout en gardant un œil sur le combat, un peu plus bas. Ayumi a donc trois ans et elle s’entraîne déjà avec sa grand-mère et son arrière-grand-mère. Ces femmes sont bien courageuses à continuer de former quelqu’un à leur âge. Mei ne connait pas grand monde à leur âge pour le faire encore à ce jour. En tout cas, elle est amusante, dans sa façon de parler. « Trois ans, il est vrai que tu es grande à présent. Et ça serait un honneur de t’entraîner et d’être ton amie, ma chère petite princesse. Cela dit, je suis moins sévère que ma mère. » dit-elle avec un léger sourire. Par la suite, la petite parle de son père. Cette petite est plutôt mature pour son âge et elle est déjà crue dans ses paroles, là-dessus, la jeune Shinrin est plutôt impressionnée. « En effet, ils ne comprennent rien aux princesses comme toi et moi. C’est pour ça qu’on est amie à présent, je peux te comprendre et toi, tu me comprends également. » dit-elle en comprenant que la petite ne doit pas se douter pour sa mère. Autant ne rien dire.


Kentaro a dû mal avec le deuil, d’après les mots de la petite, l’alcool, un vrai fléau. La petite doit se sentir coupable de l’état de son père, de base, elle ne s’immisce jamais dans le problème des autres, mais là, elle va peut-être devoir agir. Cependant, elle devra en parler avec sa mère afin de les aider à aller de l’avant. « Je vois, ce que tu veux dire, Ayu-chan. Cependant, rien ne t’empêche de devenir plus forte et qu’un jour, c’est toi qui devra protéger ton papa quand il ne sera plus apte à combattre, car il sera trop vieux pour ça. » dit-elle avec un léger sourire pour chercher à rassurer la gamine. « Je ne dirai rien, mais ne pense pas que c’est de ta faute, tu n’y es pour rien. » termine-t-elle en regardant le combat en bas. La petite espère que Kisara parvienne à l’aider. « Crois-moi, ma princesse. Ma mère est une reine, elle sauvera ton roi. »





Résumé
Santé : RAS
Chakra : 2C / 5B / 2A

Résumé du tour :

- Kisara se protège du Taureau Tellurique (B) avec un mur de bois rapide, Ki no Kabe (B). Les deux jutsu tombent en ruine.

- Kisara voit Kentaro venir dans sa direction, après une série de mûdra, elle crache des projectiles aqueux, au nombre de vingt dans sa direction grâce à Kaiyô-Kyû (B).

- Profitant que Kent sera occupé à se protéger de son attaque, elle fait d'autres mûdra et crée une large forêt sur la zone, des branches viennent immobiliser temporairement tout le monde (sauf Mei et Ayumi) en les immobilisant par un bras et une jambe, grâce à Jukai Kôtai (A)


équipements utilisés :



Techniques utilisées :






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Hagiwara Kentaro
Hagiwara Kentaro

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Lun 27 Fév 2023 - 10:52
« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »
De Guillaume le Taciturne, prince d’Orange.

J’aurais dû m’en douter. Mon adversaire était une personne remarquable. Son expérience en combat était largement supérieure à la mienne. L’espace d’un instant, j’avais cru pouvoir l’atteindre avant qu’elle ne détruise mon taureau tellurique… Enfin, celui de mon clone. Il lui aura fallu un mur… Un mur de la même puissance que mon attaque… Et tout était fini. C’était frustrant. Vraiment très frustrant. Je devais continuer. Les mètres qui me séparaient d’elle diminuaient à vue d'œil. Je fus pourtant arrêté net dans ma course. Lorsque les yeux rouges de Kisara se posèrent sur moi, je fus complètement déstabilisé. Je me figeais sur place. Ce fut une grossière erreur de ma part.

Voilà qu’elle se mit à signer. N’était-ce pas ce que je voulais depuis le début ? Qu’elle ne s’intéresse qu’à moi pour laisser le temps à mes clones de finir leur travail ? En cet instant, je ne faisais pas le fier. J’aurais aimé être loin… si loin. Sa suite de mudras créa une vingtaine de projectiles aqueux. Ils filèrent dans ma direction. Je n’avais qu’une fraction de seconde pour me décider avant qu’il ne soit trop tard. Dans ces conditions, une esquive aurait été bien inutile. Je ne possédais pas de mur assez puissant pour tous les arrêter. Ma rencontre avec eux était inévitable. Je devais donc limiter au possible les blessures. Mais… comment ? Je n’avais pas trente-six solutions.

Je signais à mon tour et un mur doton se dressa devant moi. Il se briserait forcément à l’impact. L’idée n’était pas d’arrêter les projectiles, mais bien de les ralentir. Actuellement, leur vitesse leur donnait trop de puissance. Ce mur devrait - du moins, je l’espérais - entraver leur rapide progression. Je vins ensuite me rouler en boule, face contre terre, à la base du mur doton. La base était techniquement l’endroit le plus solide de la muraille. Cette position me permettait de protéger mes points vitaux d’éventuels dégâts importants - voir même de dégâts tout court.

Le rempart explosa en d’innombrables morceaux. Les projectiles sifflèrent tout autour de moi. Ceux passant à portée de mon corps déchiquetèrent mes vêtements, laissant de longues estafilades sur mes bras, mon dos et mes jambes. Je serrais les dents. Je ne pus néanmoins réprimer un cri de douleur lorsque l’un des projectiles vint perforer ma jambe droite, un peu au-dessus de ma cheville. Saleté de projectile ! C’était mieux que rien. Les points vitaux n’avaient pas été touchés et c’était le plus important. Je devais maintenant me trouver un abri pour réfléchir à tête reposée et panser mes blessures. Mais où ?

Les débris du mur m’avaient recouvert. Si j’avais choisi de me mettre aussi près du mur, c’était justement pour me protéger d’une autre attaque à distance. J’avais préféré m’enterrer sous terre plutôt que de rester à découvert et à sa merci. De ce que j’avais pu constater, elle ne possédait pas le doton. Toutefois, je ne pouvais pas en être sûr à cent pour cent. Bien au contraire. L'entraînement ne faisait que commencer et j’avais l’impression qu’il durait déjà depuis des heures. Je ne pouvais toutefois pas rester là indéfiniment. Cette position était indélicate et ne me permettait qu’un nombre limité de manœuvres. De plus, Kisara pouvait utiliser une attaque suiton pour que cette terre devienne boue… Les perspectives d’infection ou de noyade dans la boue ne m’enchantaient pas plus que ça.

Je me redressais tant bien que mal. Je devais limiter mes mouvements pour limiter les écoulements de sang, notamment au niveau de ma jambe. De là où j’étais, je ne pouvais pas voir les larmes coulaient sur les joues de ma fille. Si Ayumi avait tenté de rejoindre le terrain d’entraînement, j’ose espérer que Mei l’aurait retenue. Je n’eus pas le loisir de réfléchir plus en avant qu’une forêt apparût sur notre zone d’entraînement. J’eus à peine le temps de me retourner pour voir Kisara, les mains au sol, que deux branches d’un chêne vinrent me soulever de terre : l’une m’agrippa par la jambe et l’autre par le bras.

« Eh merde ! »

La petite voix d’Ayumi fendit instantanément les airs.

« Papa ! Pas bien le mot que tu dis ! On ne parle pas comme ça devant des gens ! »

Comment avait-elle fait pour m’entendre ? Je n’avais pas le temps de m’interroger plus que cela sur le sujet. Je crus tout de même bon de lui répondre, histoire d’éviter des réprimandes plus tard :

« Excuse-moi, ma puce ! Je ne le dirais plus… »

La partie était bien plus mal engagée que ce que je pensais. Tous mes clones présents sur le terrain se retrouvaient dans la même posture que moi. Que faire ? Dans ces positions, ils m’étaient complètement inutiles. Je décidais donc de les rappeler. Je me retrouvais alors seul face à Kisara. Cette dernière s’approcha de ma position. Elle se mit à pointer du doigt mes erreurs, alors que je tentais de me libérer de l’emprise de son arbre. Je savais qu’elle faisait cela pour mon bien. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir en même temps. Je savais que ce sentiment n’était pas fondé et qu’elle était dans son droit. Il n’y avait aucune animosité dans sa voix, juste l’envie de m’aider à m’améliorer.

Alors, pourquoi étais-je autant en colère ? Pourquoi ? Certainement parce que je me faisais éclater la gueule en bonne et due forme. Ou était-ce parce que j’avais pris conscience - une fois de plus - de mon extrême fragilité. J’étais incapable de défendre qui que ce soit… Ayumi… Étais-je donc si faible que ça ? Je ne voulais pas abandonner, pas maintenant. Comment pourrais-je regarder ma fille en face après une défaite aussi cuisante ? Si je ne devais perdre - et cela allait être le cas -, je ne le ferais pas sans m’être battu jusqu’au bout. Malgré la fatigue. Malgré les blessures. Je continuerais à me battre jusqu’au bout.

« Ce… C’était fait exprès ! »

Je tentais une nouvelle fois de me libérer. Quelle erreur de ma part d’avoir laissé toutes mes armes à mes clones. Les branches étaient épaisses et solides. Impossible donc de les entailler sans un objet tranchant. J’avais beau avoir de la force, il ne fallait quand même pas abuser. De plus, utiliser une des portes dans mon état n’était clairement pas une bonne idée…

« Je… Je voulais que tu crois que mes clones préparaient quelque chose et… »

A force de gigoter, de pousser et de tirer dans tous les sens, mon essoufflement se faisait sentir dans le saccadement de mes paroles.

« … En fait, pas… du tout ! »

C’était un mensonge. Kisara ne serait pas dupe. Elle était capable de lire sur un visage… et le mien était lisible comme les pages d’un livre ouvert !

« Ils étaient là… pour détourner ton attention du vrai plan ! »

Si ma gesticulation semblait désordonnée, ce n’était qu’à moitié le cas. Je cherchais un moyen de me délivrer pour continuer l'entraînement. Plusieurs fois durant le processus, j’avais essayé de faire une suite de mudras, mais la position dans laquelle j’étais à cause de l’arbre, ma fatigue, mes blessures et mes émotions m’empêchaient d’être très efficace pour le moment. Mine de rien, son discours n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Maintenant que le terrain avait changé, même si la forêt lui donnait un avantage non négligeable, je comptais bien aussi utiliser ce nouvel environnement.

« C’est tout à fait hors de question que j’abandonne maintenant, tu m’entends ? »

Quelques contorsions de plus et ma suite de mudras fut enfin complète. Deux nouveaux clones apparurent sur le terrain et disparurent immédiatement dans la forêt. Ils savaient pertinemment bien ce qu’ils avaient à faire.

« J’ai bien pris note de tes conseils. Maintenant que le terrain a changé, je compte bien tenter de nouveaux trucs. C’est vrai que… je pourrais t’attaquer de front mais… je n’ai actuellement pas les techniques adéquates pour ça… pas aujourd’hui en tout cas. »

Mes yeux vinrent chercher ceux de Kisara. Dans mon regard brûlait la flamme du soldat prêt à se battre. Je ne lâcherais rien. Jusqu’au bout, je tiendrais.

« Mais un jour, j’te le promets… J’aurais les capacités pour te démonter la tronche en entrainement ! »

C’est alors qu’un kunai fendit l’air et vint se planter dans la branche qui tenait ma jambe. Fort bien ! L’un de mes clones avait récupéré mes armes. Sur l’arme était accroché l’un de ses parchemins qu’un précédent clone avait préparé un peu plus tôt. Ni une ni deux, je l’arrachais du kunai et vins le coller à la branche qui tenait mon bras. Je déclenchais sans attendre l’explosion. La charge n’était certes pas assez puissante pour fendre la branche, mais suffisante pour l’endommager un minimum. Je ne manquais pas au passage de me brûler le bras. Je jurais entre mes dents, histoire que ma fille ne m’entende pas cette fois-ci !

« Et merde ! »

J’attrapais le kunai et vins entailler la branche là où l’explosion l’avait endommagée. J’espérais que mes clones tiendraient assez longtemps pour que je puisse me libérer de mes liens.

Résumé:
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Jeu 9 Mar 2023 - 10:11




Force parentale


Il n’était pas difficile pour la Shinrin de se défendre face au taureau de roche de Kentaro. Il semblait être limité dans ses moyens de l’attaquer, car il faisait toujours la même chose. Plus le temps passe et plus, leur chakra s’épuise et elle aimerait en finir rapidement. La femme utilise une technique suiton, Kaiyo-Kyu, qui consiste à projeter des projectiles d’eau contre sa cible. Là-dessus, son adversaire utilise un mur de roche pour s’en protéger, mais ça ne semble pas très efficace, peu importe ce qu’il faisait. Au regard de ses blessures qu’il a accumulées surtout à sa jambe droite, qui doit être prise au sérieux, il fallait donc le calmer avant d’en finir avec le combat. Il parvient même à être projeté contre la colonne de roche, créé par Mei. Au vu des dégâts qu’il a encaissés, il ne tiendra pas longtemps. En hauteur, Mei retient Ayumi de descendre pour éviter qu’elle se blesse de son côté. Kisara soupire en le voyant, il semble chercher un moyen de la contourner, de continuer le combat de manière sécurisée pendant que ses clones terminent leur stratégie, malgré la prise de parole pour lui montrer ses erreurs. Jukai Kôtan, elle invoque sur une large zone face à elle, des arbres dont leur branche ira immobiliser tout le monde sauf Mei et Ayumi. Ainsi, ils ne pouvaient plus rien tenter et leur plan tomba à l’eau. La Shinrin reste à présent calme et observe l’homme qui tente de se débattre tant bien que mal.


Du bluff, en sachant qu’il venait de les désinvoquer, elle n’est pas dupe, elle a bien vu son mûdra. Elle lui sourit et ne lui dit rien, le laissant continuer à réfléchir à un moyen de se libérer de Jukai Kôtan, ce qui est difficile pour quelqu’un de sa trempe. Croisant les bras, la kunoichi l’observe d’un air un peu plus sérieux en observant ses blessures et inquiète pour celle a sa jambe. Ce n’est pas très grave, mais il fallait tout de même la soigner au plus vite. Cela sonne donc la fin de l’entraînement pour eux. Malgré cela, il semblerait que Kentaro ne soit pas décidé d’en finir rapidement, au vu de ses paroles. « Et pourtant, tes blessures doivent se faire soigner et vite, mon coeur. » dit-elle pour le taquiner un peu. Et le voilà qui invoque encore deux clones de boue. Franchement, il était si prévisible et ils avaient beau se cacher dans la forêt, ça ne changerait rien à l’issue de ce combat. Il n’est pas décidé à abandonner, ça se voyait dans son regard et il pensait même avoir l’avantage à utiliser le terrain. Si il savait ce qu’il l’attend ainsi que ces clones, dès qu’il aura fini de gesticuler. En tout cas, il lui promet qu’un jour, il sera capable de la battre et cela arrache un sourire à la kunoichi. « Bien…Ce jour-là, je te récompenserai comme il se doit. » dit-elle en ricanant. Mei soupire et espère qu’elle n’a rien de louche dans son esprit. «Cependant…pour aujourd’hui, c’est fini. Inutile d’aller plus loin. Reste donc tranquille. » dit-elle en le voyant récupérer un kunai et utilise un parchemin explosif pour détruire la branche immobilisant son bras.


D’une série de mûdra, Kisara pose ses mains au sol et d’un coup, les arbres tombent violemment contre le sol. Cherchant à détruire les clones et mettre K.O Kentaro afin de le transporter à l’hôpital sans problème. Une seule technique était nécessaire pour terminer l’entraînement et calmer ses ardeurs. Se rapprochant sans crainte, elle pose son pied contre un arbre au sol et observe Kentaro. « Mei, descend avec la petite, l’entraînement est terminé. L’état de Kent ne permet pas de continuer. On l’emmène à l’hôpital pour qu’il se fasse soigner. » crie-t-elle en direction de sa fille. Mei hoche la tête et de quelques mûdras, elle abaisse le pilier de roche en blottissant la petite contre elle afin qu’elle ne chute pas. « Ne t’inquiète pas pour ton père, vu qu’il était un peu en hauteur grâce à Jôkai Kôtan, il n’a été trop blessé par la dernière attaque de mère. Ses blessures ne sont pas trop graves, il va juste rester un peu à l’hôpital pour se faire soigner. Donc n’aie pas peur pour lui. » dit-elle. Kisara prend Kentaro sur son dos, il est inconscient et donc il ne sera pas trop embêtant sur le trajet. Attendant sa fille et celle de son ami, elle patiente un peu en les observant.


Quelques instants plus tard, Kisara marche jusqu’à l’hôpital avec Mei et Ayumi. « Ne t’en fais pas, il va s’en remettre. Ça te dit qu’on reste avec toi jusqu’à ce qu’il va bien ? Si tu veux, on peut t’emmener manger quelque chose au restaurant afin de patienter, un peu. Je ne voudrais pas te laisser toute seule, aujourd’hui, tu seras comme ma fille et Mei va être contente de jouer la grande sœur. » dit Kisara. Mei sourit et prend la main de Ayumi. « Ouais, on ira te ramener à ton père ou à un membre de ta famille dès que tu en auras envie. Une balade entre amie, ça te fait plaisir ? » demande-t-elle gentiment à la petite. « Sauf si tu veux rester avec ton père ou qu’on te ramène chez l’un de tes grand-parents. » finit-elle.





Résumé
Santé : RAS
Chakra : 2C / 6B / 2A

Résumé du tour :

- Kisara souhaite finir l'entraînement à cause des blessures de Kentaro. Ainsi, elle utilise Chimei-tekina Shinrin Hakai (B) en faisant écrouler tous les arbres de la forêt sur les clones et sur Kentaro afin de l'assommer.

- Kisara transporte Kentaro sur son dos, et part à l'hôpital avec lui, en compagnie de Mei et Ayumi.

équipements utilisés :

Techniques utilisées :




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Force parentale [Pv : Hagiwara Kentaro]

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