Il y a peu de temps, Misaki avait entamé son parcours comme enseignante du Ninjutsu. Désireuse de laisser sa trace dans cet art qu'elle affectionnait tant, elle avait ouvert individuellement avec quelques shinobis de la brume, leur apprenant une multitude de techniques allant de simple clone élémentaire, jusqu'à ses propres jutsus les plus dévastateurs. Cette découverte dans son rôle de Chûnin l'avait même mené à ouvrir des séances d'apprentissages de groupe qui s'était soldé par la venue de quelques genins.
Croyant pertinemment aux transferts de connaissance et désirant répéter une fois de plus l'expérience, Misaki avait de nouveau affiché une invitation pour les shinobis de ce village qu'elle aimait tant. Ça avait un petit je-ne-sais-quoi de satisfaisant pour la Yukijine d'enseigner ce qu'elle connaissait dans cet art qu'elle maîtrisait de plus en plus.
Dans tous les cas, une petite lettre affichée au coeur du complexe shinobi de la brume portait l'écriture de la Yukijine. Une écriture fine, délicate et trahissant son appartenance au clan de la neige.
Note a écrit:
À tous ceux souhaitant parfaire leurs connaissances du Ninjutsu,
Je vous invite à venir me rejoindre au coeur du terrain d'entraînement numéro douze du complexe shinobi de la brume lors de la dernière journée de la semaine suivant la lecture de cette note. Cette séance se centralisera autour des assauts qu'il est possible de réaliser en fonction des différentes capacités héréditaires et des différentes affinités liées au chakra.
Au plaisir de vous y retrouver.
雪美咲 ・ Yuki Misaki Chûnin de Kirigakure no Sato
Ainsi arrive l'heure fatidique de son cours, Misaki avait réservé ce terrain d'entraînement qui l'avait littéralement vu grandir. Elle s'en servait tant qu'un jour, sans doute porterait-il son propre nom. Dans tous les cas, Misaki était arrivée un peu avant l'heure indiquée sur sa note afin de préparer l'endroit. À l'aide de jumelle élémentaire, elle répartissait ici et là une multitude de pantins d'entraînement. Définitivement, elle surestimait le nombre de gens qui se présenterait, mais elle préférait en avoir plus que nécessaire. Ce ne serait, de toute façon, pas quelque chose de perdu.
Imekanu avait pris goût à la vie à Kiri. Notamment grâce aux différents mets qu’elle pouvait trouver dans les rues de la capitale du pays. Bien qu’elle appréciait préparer les recettes ancestrales aux côtés de Shitekka, elle ne pouvait s’empêcher de passer par ce vendeur de brochettes de poulpes recouverts d’épices. C’était une petite habitude qu’elle avait même prise avant d’aller s’entraîner au complexe shinobi. Depuis son face-à-face avec Saji, elle avait le sentiment d’être un peu au ralenti. Sa mission avec Miyuki et Namue lui avait permis de voir de quoi elle était capable, et même si elle s’en était bien sortie, cela ne suffisait pas.
Connaissant le chemin vers le complexe shinobi par cœur, elle grignota tout le long sans faire attention à ce qui l’entourait. Jusqu’à enfin arriver sur les lieux. Comme toujours, certains genins avaient déjà empruntés les terrains d’entraînement pour combattre. De son côté, Imekanu fut attirée par quelques jeunes kirijins attroupés autour du panneau d’affichage. Elle les entendait parler de quelqu’un qui enseignait du ninjutsu, mais eux semblaient plutôt intéressés par le combat au corps-à-corps. La kunoichi vint leur demander des précisions en toute innocence .
Une fois qu’elle reçut toutes les informations dont elle avait besoin, la jeune femme accourra vers le terrain d’entraînement numéro douze, où semblait attendre le professeur de ninjutsu. D’ailleurs, le nom de Yuki Misaki lui disait quelque chose. Elle était certaine de l’avoir déjà croisée quelque part. Lorsqu’elle arriva sur les lieux, elle comprit immédiatement où elle avait vu cette jeune kirijin aux cheveux blonds. Celle-ci accoura, faisant secouer son arc dans son dos. Sa main portait la boîte qui transportait les deux dernières brochettes. Imekanu se fit la réflexion qu’elle aurait pu les finir avant de venir, mais l’idée de partager était encore mieux.
« Irankarapte Misaki, j’ai vu ton mot, je viens pour apprendre du Ninjutsu ! Tu veux une brochette ? »
L'urumie lui sourit en tendant la boîte. Elle avait très hâte de pouvoir apprendre plein de choses avec la surprenante manipulatrice de glace.
L'attention de la Yukijine fut rapidement attirée par l'arrivée de la seule et unique élève qu'elle aurait en cette journée dédiée au Ninjutsu. Posant ses pupilles céruléennes sur Imekanu, Misaki ne put s'empêcher d'arborer un sourire sincère. Ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait et certaines images de leurs combats étaient restées gravées dans son esprit à jamais. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait apercevoir Gozan Arukisa avec une flèche dans le derrière, à essayer de se gratter.
D'ailleurs, c'était justement cet affrontement qui avait poussé Misaki dans la création d'une technique capable de la protéger d'une pluie de flèche. Elle avait appris la leçon, alors que les assauts d'Imekanu s'enfonçaient dans son épaule.
Une fois à ses côtés, dans toute son innocence, cette dernière lui offrit une brochette de pieuvre. Comment pouvait-il refuser un tel cadeau ? Cette Yukijine qui avait un amour incontesté des Takoyakis ne pourrait jamais dire non à une telle invitation, surtout de la façon dont ça lui était présenté.
[Misaki] - Je suis ravis de te revoir, dame Imekanu. Je veux bien partager une brochette, j'apprécie le geste.
Répliquait-elle, un sourire sincère au visage. À l'aide de sa dextre, elle venait saisir délicatement l'une des deux brochettes dans la boite et croquait l'une des deux boules. Prenant quelques instants pour apprécier le geste de l'Urumie et les saveurs qui venait avec son cadeau, Misaki prit parole, tenant entre son pouce et son indexe la brochette.
[Misaki] - Je présume que tu es ici pour le cours en Ninjutsu. Il y a quelque chose en particulier que tu aimerais travailler ? Si ma mémoire est bonne, tu as une affinité pour le Katon, c'est bien ça ?
Ça, elle le savait bien, la Yukijine avait encore des cicatrices des brulures infligées par Imekanu.
[Misaki] - Ce n'est pas une affinité que je possède, mais il me fera plaisir de t'aider au mieux de mes connaissances. Peut-être visais-tu autre chose complètement ?
Sur ses mots, elle mordait une deuxième fois dans une des boules restantes sur sa brochette. Attendant les réponses d'Imekanu, Misaki en profitait pour se remplir la panse avec le don de l'Urumi.
Quand Misaki accepta la brochette succulente que lui proposa Imekanu, celle-ci ne put s’empêcher d’afficher un sourire plus que ravi. Elle avait l’impression qu’à travers ce partage, l’urumie s’était fait une nouvelle amie. Étant donné que la seule et unique personne qui s’était liée d’amitié avec elle n’était plus de ce monde, la kunoichi avait beaucoup de mal à retrouver un lien similaire. Si celui avec Shitekka était unique et qu’elle n’en désirait aucun autre, avoir des amis était à la fois différent et merveilleux.
Mais aujourd’hui, ce n’était pas vraiment le moment pour se faire des compagnons d’aventure. En effet, un but particulier avait amené l’archère à la manipulatrice de la glace. Lorsqu’elle faisait mention du cours de Ninjutsu, celle-ci hocha hâtivement de la tête alors que ses joues machouillaient les pieuvres avec délice. La mention du katon la fit acquiescer une nouvelle fois de la tête, sourire tout fier.
« Je ne maîtrise pas d’autres affinités que le feu. Et mes autres compétences sont trop… différentes de celles des sisams de Kiri… J’aimerais continuer à maîtriser mon ramat… Peut-être pourrions-nous prendre exemple sur certaines de tes techniques de glace et faire pareil pour les flammes ? Comme lancer des petites boules de feu ? J'aimerais avoir des techniques qui font mal, mais sans tuer, qui font fuir on va dire...»
Après avoir terminé sa proposition, elle passa ses doigts à la bouche comme une enfant pour essuyer le caramel épicé. Imekanu avait encore un peu de mal avec le savoir-vivre, mais c’était ce qui la rendait un peu attachante non ? Comme son désir de ne pas avoir qu'un arsenal mortellement dangereux dans son inventaire. Même si l'urumie d'il y a un an n'était plus la même depuis qu'elle avait été témoin de toutes ces attaques sur Mizu, préserver son âme restait primordial. Et elle était certaine qu'une kunoichi pour la Yuki allait pouvoir l'aider.
Les besoins de l'archère nommée, Misaki faisait bondir dans son esprit les quelques mots. À la recherche des techniques les plus adaptées pour cette demande, elle visait quelque chose de simple, mais qui n'avait absolument pas l'objectif de tuer. Quelque chose qui pourrait être adapté et qui ne reposait pas sur la tangibilité de l'élément.
Terminant sa bouche, elle réalisait les quelques signes incantatoires de la première technique qu'elle montrerait à Imekanu. Concentrant une grande quantité de chakra Hyôton au niveau de sa gorge, Misaki pouvait sentir la température de sa bouche s'abaisser de quelques degrés. Une fois prête, elle crachait une gigantesque tête de dragon qui allait percuter en fermant sa gueule sur un pantin de bois.
[Misaki] - Il y a toujours le classique du dragon élémentaire, mais ce n'est peut-être pas suffisamment inoffensif.
Rajoutait-elle en enchaînant illico une nouvelle série de mudras. De la façon que le dragon, elle venait porter la nature de son chakra dans sa gorge et crachait une bonne quantité de glace venant former un véritable chemin de pique en direction d'un autre pantin.
[Misaki] - Cette technique vise principalement les jambes d'une cible. J'imagine qu'on pourrait la reproduire à l'image d'un souffle de feu, mais ça ne serait pas une modification facile à faire .
Révélait-elle en réalisant finalement une nouvelle et dernière série de signes. Encore une fois, du chakra Hyôton se fixait au coeur de sa trachée. Lorsque Misaki n'était qu'une genin, les techniques qu'elle maîtrisait le mieux émanaient toujours de sa gorge. Ça l'a été son moyen de prédilection pour la création de jutsu.
Une fois prête, elle crachait trois piques de glace qui filait en direction du même pantin que celui qui avait encaissé le chemin d'éclats.
[Misaki] - Cette technique est beaucoup plus simple. Il serait assez facile de réaliser trois boules de feu et à ce niveau d'intensité, je doute que ça tue qui que ce soit.
Voyant la jeune kirijin réfléchir avant de faire des mudras, Imekanu recula instinctivement et observa silencieusement la première démonstration. L’urumie fut impressionnée de voir un dragon immaculé apparaître et percuter férocement le pantin de bois. La kunoichi sourit et applaudit, mais c’était un peu trop brutal pour ce qu’elle recherchait, même si elle n’oubliait pas cette image de son esprit.
La seconde démonstration se porta sur une offensive visant les membres inférieurs de l'adversaire. Ces pics ne semblaient pas très dangereux et plutôt handicapants, mais pour faire la même chose avec le katon, la native du Mata Kotan avait un peu de difficulté à imaginer le principe. Elle hocha de la tête, lui faisant comprendre qu’elle comprenait ses explications. Cependant, sa petite moue pouvait lui faire comprendre que ce n’était pas ce qu’elle cherchait.
La troisième et dernière démonstration fut à la fois timide et pertinente. En effet, même si elle était moins brutale ou impactante, elle semblait convenir à la jeune femme. Pas mortel, simple, c’était ce dont avait besoin la Chunin.
« D’accord. Je pense que la dernière technique correspond le mieux à ce que je cherche et semble plus simple à transformer. »
Déclara la brune, se frottant à l'arrière de la tête comme pour réfléchir à comment elle allait se débrouiller.
« Si cela ne te dérange pas, j’aimerais revoir les mudras que tu as réalisé. Je pense qu’il faudra que j’utilise celui qui me sert à invoquer le ramat du feu pour faire la même chose et la forme ne sera pas la même non plus… Je ne suis pas douée avec les mudras que je n’ai pas l’habitude de faire… »
Shitekka lui avait appris à maîtriser le chakra neutre, à dompter le feu et l'enfant de Saroruncasi avait réussi à utiliser le fuinjutsu qui était aussi du chakra neutre. Ses autres talents se cantonnaient à lancer des flèches ou à préparer des concoctions. Sa proximité avec l'essence chakratique était très floue.
Suivant la démonstration de Misaki, c'est sur la dernière technique que se posait le choix de l'Urumi. Une technique simple qu'il ne serait pas particulièrement difficile de convertir dans l'affinité que possédait l'archère. Une des toutes premières techniques maîtrisées par Misaki qui, avec beaucoup de recul, lui semblait remplie d'imperfection qu'elle souhaitait corriger un jour.
Souriante, elle écoutait avec attention les quelques mots que lui échangeait son élève du jour. Elle posait son regard céruléen dans celui d'Imekanu qui lui demandait de revoir les quelques mudras nécessaire à la création de la technique. Notant dans un coin de sa tête le mot ramat, la Yukijine joignait ses mains ensemble et répétait les quatre signes incantatoires tranquillement, tout en accompagnant sa démonstration du nom du signe.
Coq... Serpent... Lièvre... Chien
Sans malaxer de chakra, rien n'arrivait, mais il s'agissait là de la combinaison utilisée pour la version Hyôton de la technique. Misaki identifiait d'ores et déjà deux problèmes. Deux signes qui devraient sans doute être changés pour que la technique puisse fonctionner pour Imekanu.
Le signe du chien, celui utilisé à la fin de la série, est un signe intimement lié aux techniques Hyôton et à l'affinité Suiton. Je pense qu'il faudra impérativement le remplacer ou sa nature ira jouer avec le déclenchement de ton jutsu.
Déclarait-elle en repensant à toutes ses techniques qui incorpore ce mudra. Ça devait sincèrement représenter la quasi-totalité de ses techniques affinitaires de glace.
Il y a aussi le mudra du coq, qui est lié au fûton. Je pense qu'il fonctionne dans la séquence justement parce que le Fûton et le Suiton forme l'Hyôton, deux affinités requis pour l'apprentissage de l'Hyôton pour ceux qui ne sont pas nés Yuki. Je ne saurais cependant pas dire par quoi il faudrait le changer et on va devoir expérimenter un peu.
Rajoutait-elle pensive. Portant sa dextre à son menton, elle réfléchissait aux tenants et aboutissant de la modification des signes dans une technique. Le Tigre était généralement un signe dominant pour l'affinité du feu, mais elle ne saurait dire si le coq viendrait gêner la capacité de l'Urumi à malaxer son chakra ou pas, ni quel forme que ça aurait d'ailleurs.
Le choix d’Imekanu fut donc porté sur les petits projectiles de glace qu’avait lancée Misaki. C’était simple, et à portée de main de l’urumie. L’exercice le plus important serait de convertir l’affinité et d'en faire une technique purement katon. Se positionnant sur sa professeure aux cheveux blonds, elle imita donc la chunin et apporta ses deux mains face à son buste. Doucement et avec précision, elle commença à mimer les signes incantatoires nécessaires pour réussir correctement la création de ces petits projectiles de feu.
« Coq… Serpent… Lièvre… Chien... »
Sa douce voix récita la même chose que Misaki, articulant bien pour bien intégrer dans son esprit les mudras. Cependant, cela ne correspondait pas tout à fait à ce que lui avait appris Shitekka. Ce qui était normal, étant donné que la Yuki utilisait tout un autre pouvoir. La brune au regard azur n’eut le temps de s’exprimer que Misaki le fit pour elle. Comme elle le pensait, le signe du chien, elle ne le connaissait pas vraiment. Etant donné que son affinité en était son entier opposé. Le coq était aussi un signe qui ne disait rien, le ramat du feu était lié au tigre après tout. Cependant, la réflexion de la manipulatrice de glace poussa l’enfant de Saroruncasi à la questionner.
« Tu veux dire que tu as besoin de deux affinités pour utiliser ton pouvoir ? Ça doit être super dur !!!!»
S’étonna Imekanu qui avait déjà eu beaucoup de mal à manipuler une seule affinité.
« Donc, je dois utiliser le signe du tigre, avec le serpent et le lièvre. Comme une boule de feu normale, mais là ça sera des petites boules…»
La chunin se parlait à la fois à elle-même, mais aussi à celle qui avait accepté de l’aider. Avant de malaxer du chakra, elle se contenta de réaliser les trois symboles qui devraient l’aider à accomplir son apprentissage. Une fois qu’elle était certaine de comment agir, elle se concentra fortement et réalisa les incantations avec cette fois-ci l’appel du ramat du feu. Tout comme la jeune femme, elle gonfla sa poitrine et réalisa les mudras et cracha une petite boule de feu qui au lieu de fuser comme les projectiles de Misaki, retomba rapidement et mollement au sol.
Imekanu grimaça et prit un air gêné avant de poser ses pupilles saphir sur ses mains, elle avait raté quelque chose…
Souriante, la Yuki écoutait avec attention les quelques mots que prononçait son élève de la journée. D’abord les mudras de cette technique Hyôton qu’elles allaient devoir modifier afin d’en arriver à un adéquat résultat pour le Katon, puis par une question sur la dualité des natures affinitaires requis à la maîtrise de l’Hyôton. Attendant sagement une opportunité, elle lui répondit d’une voix douce.
[Misaki] - Mon clan est un peu différent. Nous sommes capables de développer l’Hyôton aussi naturellement que tu développes le Katon. Nous n’avons pas besoin de maîtriser deux affinités pour le produire, contrairement à ceux et celles qui souhaitent l’apprendre et qui ne sont pas nés Yuki. Ça adonne que les deux affinités que je maîtrise correspondent aux développement de l’Hyôton : Le Suiton et le Fûton, mais nombreux sont mes cousins qui maîtrisent autant la glace que la foudre ou le feu.
Un concours de circonstance, mais il fallait bien dire que la personnalité de la Yuki s'apprêtait beaucoup plus aux vents et à l’eau qu’à la férocité des flammes ou la violence de la foudre.
Poursuivant son écoute sur ce que cette dernière avait à dire par la suite, Misaki toujours souriante levait l’index de sa dextre dans les airs, imitant le signe de “un”.
[Misaki] - Plusieurs jutsus possèdent un même enchaînement de signes. Les mudras sont là pour aider un utilisateur à malaxer son chakra, et si une série peut être exactement là même que celle d’un autre jutsu, c’est comment le chakra est malaxé en compagnie des signes qui va venir faire toute la différence.
Il fallait bien avouer qu’entre une grosse boule de feu ou trois petites, la différence n’allait pas être énorme, mais la psyché de la Chûnin ne pouvait y voir là qu’un éventuel problème. Si l’Urumi était particulièrement habitué à cette grosse boule de feu, il n’était pas impossible que l’habitude prennent le dessus sur la séparation en trois plus petites boules. Pour l’heure, ça restait à voir.
[Misaki] - Essaient de lancer trois boules de feu avec les mudras qu’on vient de discuter. On partira de là pour la suite.
Utiliser les forces dans la technique qu’Imekanu lancera pour en travailler les faiblesses.
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