Une brise marine s’éleva des flots côtiers, virevoltant entre les vagues, flirtant avec les embruns pour atteindre le port kirijine. Un souffle nouveau qui dansa au milieu du marché portuaire, soulevant les toiles des échoppes marchandes et les voiles des bateaux commerçants. Le courant parcourait les ruelles à vive allure, annonçant à ceux qui tendaient l’oreille l’arrivée d’un événement inhabituel. Une visite organisée dans le plus grand des secrets par les hautes sphères de la Brume. La brise vint échouer son élan précurseur sur la peau albe d’un homme qui avançait d’un pas déterminé dans les ruelles de la cité maritime. Le regard fixé vers l’avant, il ne progressait pas seul. Car une dizaine de gardes, dont on reconnaissait aisément l'affiliation au Daimyo, l’entourait. Des soldats armés qui n’hésitaient pas à user de leur autorité afin de se frayer un chemin parmi la foule médusée par une telle progression martiale. Sans un mot, sans une hésitation, le groupe continua sa marche dominatrice vers le Palais du Mizukage.
Dans les couloirs ornementés du Palais de la Brume, il était rare d’observer autant de circulation. En hâte, une poignée de civils semblait faire des allers-retours entre deux pièces. En portant attention à leurs actions, on pouvait facilement apercevoir qu’ils s’empressaient de vider l’une pour remplir l’autre. Des vases, des cadres, un tapis ou bien encore une petite sculpture représentant un dragon quittaient tous leur emplacement d’origine. Une jeune femme, lunettes remontées, les cheveux tirés, le visage fermé et les mains jointes semblaient coordonner cette marche académique. Un mouvement frénétique de son talon tapotant le sol dénotait d’un état de stress incontrôlable.
« Dépêchez-vous, l’Administrateur ne va pas tarder à prendre ses quartiers. Je veux que tout soit rangé parfaitement pour son arrivée. »
Sur un ton sec, elle ordonna à ses sbires d’accélérer la cadence. Un geste impulsif de la main accompagna ses propos. Sur son visage, on pouvait lire une certaine crainte. Tout comme si une épée de Damoclès pendait au-dessus de sa tête si elle échouait dans sa tâche.
Un membre du personnel se détacha du groupe et vint vers elle.
« Conformément à la liste que vous nous avez donnée, les derniers objets ont été retirés, Dame Suzana. La pièce est comme demandée, elle… ─ Je te l’ai répété cent fois. Son bureau doit être à son image : harmonieux et... ─ Sobre. »
Alors qu’une voix terne et stricte venait de s’élever derrière la dénommée Suzana, celle-ci tressaillit dès lors qu’elle entendit ce simple mot. Et lentement, elle se retourna pour poser ses pupilles dilatées sur la silhouette qui s’avançait vers eux. Avec difficulté, elle avala sa salive avant de prendre la parole de nouveau.
« Votre bureau est prêt, il n’attend plus que vous. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, sachez que je suis là pour vous assister. »
Affublé d’un hanbok traditionnel noir aux finitions dorées comme d’un gat tout aussi foncé, un homme de grande taille à la physionomie longiligne progressait sur le sol luisant du Palais kirijine. Des petits yeux sombres, des sourcils bien taillés, des lunettes parfaitement ajustées et une fine bouche formaient un visage à la fois studieux et droit. Une main juvénile dans un gant de fer semblait correspondre aux traits psychologiques que laissaient transparaître son apparence.
« Faisons un tour, je vais vous dire s’il est prêt. »
Lança-t-il en passant devant elle sans même la regarder.
« Fermez la porte derrière nous. »
Suivi de la demoiselle, l’homme commença à marcher très lentement dans la pièce. Et pendant plusieurs secondes, il resta complètement silencieux, se contentant de regards froids envers la pauvre prisonnière. Des contacts visuels qui étaient vécus comme de véritables agressions par celle-ci. Ne sachant où se mettre, Dame Suzana se contenta de rester immobile, espérant que cette séance étrange d’intimidation se termina le plus rapidement possible. L’Administrateur passa son doigt sur une étagère avant d’observer le léger monticule de poussière qu’il venait de prélever. Sa vérification de tous ses prérequis était très minutieuse. Une droiture et un sens du détail qu’on aurait presque pu assimiler à un plaisir malsain de prouver sa supériorité. Ses doigts filiformes se posèrent sur un encrier dans le coin du bureau central. L’homme le replaça dans une position parfaitement alignée avec les contours du mobilier. Puis, il prit place sur la chaise en bois qui se tenait derrière son office. A plusieurs reprises, il recula et avança son assise afin de trouver la distance idéale pour prendre ses fonctions. Son faciès glacial porta maintenant son attention sur la femme qui attendait un signe pour quitter la pièce.
« J’ose espérer que vous serez plus appliquée pour le reste des tâches que je vais vous confier. Ce village a besoin de rigueur et de discipline. À commencer par vous. Faites donc savoir à tous les civils et shinobis que le temps des errements administratifs est terminé. Les arrivées multiples des différents clans, les reconstructions interminables du village après l’attaque du Dieu de l’Eau et les tensions internationales ont détourné Mizu de la discipline qui était sienne autrefois. Je compte remettre de l’ordre dans tout cela. Le Daimyo m’envoie pour seconder le Mizukage pour toutes les tâches bureaucratiques dont il peut être soulagé et je compte bien réussir ma mission. Avec fermeté, s’il le faut. »
Dit-il en regardant droit devant lui comme s’il parlait à un auditoire invisible.
L’Administrateur attrapa un document sur sa table, ajusta ses verres et en commença la lecture tout en faisant un signe de la main à son assistante de déguerpir.
Spoiler:
Les Kirijins sont invités, s'ils le veulent, à poster à la suite de ce RP pour réagir à l'introduction de l'Administrateur dans les institutions de la Cité Brumeuse.
LA RECONQUÊTE ft. L'Administrateur et les Kirijins
L'Automne dans la Nation de l'Eau avait ce goût de saison de la mousson. Sans forcément faire face à des vents violents, les épisodes automnaux venaient apporter aux terres arables du Pays de quoi les rendre fertiles en nourrissant ses sols de la providentielle pluie nourricière. Rendant les terrains escarpés et reculés sujets à des glissements de terrain, cette saison était aussi un instant de tension pour la population entière. En effet, elle n'était pas bien agréable à subir et rendait multiples les incidents.
De plus, une telle période était soit "réussie", soit "échouée". Si les récoltes ne se retrouvaient pas suffisamment irriguées en Automne, les provisions de l'année entière allaient en subir les conséquences. Alors qu'une saison prospère rendait l'année auspicieuse, favorable et donnait lieu à des célébrations. Bien entendu, cet aspect-ci de l'Automne à Kiri avait grandement été atténué depuis le développement des greniers des îles de Buntan et d'Uka à l'Ouest, ce qui rendait le déterminisme climatique moins absolu pour le pays. Mais toujours demeurait au village les quelques survivances de cette époque.
Comme signe de cette période de transition et de la tension qui était inhérente à toute étape intermédiaire, l'administration mizujine avait elle aussi décidé d'opérer quelques changements. Les terres en jachère du Village de la Brume venaient recevoir l'Eau de son Pays. Mais l'Eau serait-elle bonne cette année ou se verrait-elle empestée de résidus néfastes aux minéraux de son sol qui se verrait appauvri ?
Sans crier gare, sans que quelconque shinobi ou le moindre civil ne puisse saisir le pourquoi du comment, des aller-retours s'opéraient entre le Port et le Palais de la Brume. Bien entendu, il était anodin pour ces deux arrondissements de voir un flux les relier au quotidien et personne ne s'en serait soucié si le flux en question n'avait pas aujourd'hui une mine particulière. Des airs d'officieux, une démarche bureaucratique et une danse martiale animaient les pas tracés sur le sol en direction du bâtiment du Mizukage. Chaque personne, en cet instant, reluquait avec insistance les gardes qui constituaient l'escorte de l'ambassade nationale dépêchée sur place sans qu'aucun ne puisse vraiment appréhender la raison de leur venue.
Il en fut de même pour Yamanaka Kiyon. Shinobi de la Brume dont les talents s'illustrèrent pour la dernière fois lorsqu'il prit à tour de bras la charge de l'interrogatoire d'un Samouraï antique relevé par les larbins de l'Homme au Chapeau, l'Épouvantail jugeait d'un regard perturbé par l'incompréhension cette délégation dont il ne saurait saisir le sens.
Comptant bien déceler la raison de cette parade qui refusait de s'en donner l'air, le Télépathe aurait bien pu directement interpeler un des Gardes s'il ne disposait pas dans son arsenal d'atouts lui permettant de mener cette enquête de manière bien plus discrète et moins directe. Formant quelques signes avec ses mains, il se glissait non-invité dans l'esprit d'un des shinobis assignés à la garde du Palais pour venir quérir ses quelques réponses.
Kiyon avait effectué plusieurs missions de garde autour du Palais, d'Aspirant jusqu'à Chunin, ses dons claniques le rendaient propice à la surveillance, ce que le village avait bien compris en l'y envoyant de multiples fois tout au long de sa carrière. De ce fait, il connaissait plus ou moins personnellement certains collègues qui eux y travaillaient de manière plus fixe. S'invitant dans l'esprit d'un d'eux, il lui demanda :
- Ici Kiyon. Il se passe quoi avec les Gardes ? C'est quoi ce défilé, pourquoi personne au village n'est au courant ?
Résumé:
Actions : Étant en ville, Kiyon constate les aller-retours de la délégation officielle comme beaucoup d'autres civils et shinobis. Ayant plusieurs fois monté la garde autour du Palais de la Brume, le Yamanaka a quelques collègues parmi ceux qui filtrent les entrées et les sorties au sein du bâtiment. Il demande donc par télépathie à l'un d'eux ce qui est en train de se passer.
Une simple matinée d’Automne que la brune connaissait depuis bien longtemps, du vent encore et encore, et peut-être de la pluie d’ici peu, qui sait. Yosuzume avait la charge de patrouiller dans Kiri et près du palais de la Brume avec trois Genin. Généralement, cette mission peut souvent être donnée à la Kyuubu, mais cette fois-ci, ce n’était pas le cas. Le palais où résidait le Mizukage, elle s’y est déjà rendu quelques fois, mais seulement par convocation. La Yasei n’osait jamais y pénétrer juste pour jouer les curieuses ou les touristes. La jeune femme appréciait de faire des missions, même si patrouiller en ville, ce n’était pas sa tasse de thé. Or, il fallait bien que quelqu’un s’en charge de temps en temps et aujourd’hui, c’est tombé sur la Kuro Washi. Bon au moins, elle passera une matinée plutôt tranquille à juste marcher et observer. De toute façon, il ne se passait jamais rien de spécial dans cette zone de village. Aucune agression, aucun vol ni rien d’illégal pouvant la faire intervenir. Il fallait juste qu’elle prenne son mal en patience. Habituellement, elle demanderait aux trois Genin d’inspecter un lieu ensemble et elle utilisera sa forme Yasei pour voler dans le ciel pour avoir un meilleur angle de vue sur tout ce qui se passe. Or, toute la zone autour du palais est bien calme et il y avait des gardes à l’entrée. Cependant, il semblerait que cette matinée ne sera pas comme les autres et il faudra que la prêtresse fasse de son mieux pour comprendre une situation qu’elle ne peut comprendre.
Soudain, il semblait y avoir de l’agitation près du palais et personne ne semblait savoir ce qui pouvait bien se passer. Yosuzume n’a pas été mise au courant d’un quelconque événement près de ce lieu et cela l’ennuyait. Ainsi, elle ordonne aux trois Genin d’aller voir si des civils n’avaient rien et de libérer le passage pour ses étranges soldats. Ne sachant pas ce qui se passe et qui est l’origine de tout cela, la Chûnin ne voulait pas intervenir directement, de peur de faire une bêtise. Se transformant en Aigle Royale sombre en forme hybride, la Kuro Washi s’envole en hauteur afin d’observant mieux la scène. Il y avait pas mal de soldats et d’après leur accoutrement, il provenait de la cour du Daimyô. Cependant, elle n’était pas avertie que quelqu’un d’important devait se rendre dans Kiri. Il fallait être inconscient pour agir de la sorte et de risquer sa vie pour faire un tel voyage. Certes, la Grande Brume est un lieu sécurisé avec tous les Shinobi à l’intérieur et montant la garde à l’extérieur, dans un certain périmètre. De plus, il semblait avoir du mouvement à l’intérieur du palais, comme si un déménagement était en train de s’effectuer. Que pouvait-il bien se passer ? Même les gardes à l’entrée du palais ne semblaient pas avoir été mis au courant de ceci. Une arrivée surprise ? C’était plutôt culotté de la part du Daimyô ou de la personne qu’il a envoyée, de ne prévenir personne. S’il y avait eu un ou plusieurs traitres en liberté ou qu’une attaque contre Kiri aurait été lancé au même moment, personne n’aurait su qu’ils étaient là. Ces nobles agissent toujours comme des enfants gâtés, mais soit, ils sont intouchables au risque de le regretter.
N'ayant reçu aucun ordre là-dessus, rien ne l'obliger de surveiller tout ce qui se passe. Cependant, Yosuzume ne trouvait pas cela professionnel de sa part si elle venait à agir de la sorte. Une personne importante qu’elle soit de Kiri, Mizu ou d’ailleurs, méritait qu’on garde un œil sur elle pour sa protection ainsi que sur ceux qui l’accompagnent. Du coup, la brune observe attentivement tout en s’approchant du palais et atterrit devant les gardes du palais. Elle se demandait qui pouvait avoir fait un tel déplacement et avec ses affaires. Jetant un coup d’œil à l’intérieur, il semblerait que l’individu ait décidé de s’installer dans le palais. Yosu espérait tout de même qu’on leur donne des explications afin de savoir ce qui allait se passer et pour la protection de Kiri, si besoin. D’ailleurs, la kunoichi repère un garde et s’y dirige afin d’obtenir des informations s’il en avait. Cela dit, la Aves en doutait beaucoup. Un jeune homme, à la chevelure longue et blonde, qui semblait concentrer. « Hey vous. Yasei Yosuzume, Chûnin de la Brume, en patrouille dans le secteur. Vous savez ce qui se passe dans le palais ? Et pourquoi les soldats du daimyô sont ici ? » Demande-t-elle d’un air sérieux.
Résumé Santé : RAS Chakra : 1C
Résumé du tour : Yosuzume faisait une patrouille autour du palais avec trois Genin. Lorsqu'il y a eu l'agitation provoqué par les gardes de l'Administrateur, elle leur a ordonné d'aller s'occuper des civils pour éviter tout souci avec eux. Par la suite, elle a utilisé Sukaikingu - Inuwashi (C) pour se transformer en hybride mi-femme mi-aigle royale pour voler et observer mieux la scène en dehors du palais. Elle a décidé d'aller au plus près pour voir ce qui se passe, sans entrée dans le palais. À la fin, elle demande à un garde @Yamanaka Kiyon ou un autre, ce qui peut bien se passer.
Namue arpentait les rues du village de la brume à la recherche d’une tâche à effectuer lorsque la commotion causée par de nombreux soldats armés qui, selon les dires des passants qu’elle avait croisés, n’hésitaient pas à user de leur autorité afin de se frayer un chemin parmi la masse. Se dépêchant de se rendre sur les lieux afin de voir ce qui se passait, la jeune femme parcouru les rues du village à une vitesse remarquable alors que différents scénarios venaient prendre naissance dans l’esprit de la genin. Tout d’abord elle pensa à une attaque d’une force étrangère, mais l’absence de branle-bas de combat parmi les forces kirijines rendant celui-ci peu probable.
Ensuite, il y avait le scénario de la visite d’un haut constable qui pouvait être possible et, si c’était le cas, alors la commotion allait se rendre jusqu’au palais de la brume et la jeune femme prit la décision de se rendre à cet endroit directement plutôt qu’en direction du port comme indiqué par ceux qu’elle avait croisée. Rapidement la jeune femme compris qu’elle avait prit la bonne décision alors que les bruits d’une foule en désaccord avec la façon dont elle était traitée se firent entendre, non loin de l’endroit où elle se trouvait.
Accélérant la cadence encore un peu, la jeune Kayuri se retrouva rapidement à contre-courant d’une foule désireuse de s’éloigner d’une source de conflit éventuelle et, en l’espace de quelques instants, se retrouva forcer d’avancer avec lenteur, son regard porté vers l’horizon à la recherche de la source de la commotion et, après encore plusieurs minutes de cette remontée digne d’un saumons en pleine smoltification, la jeune femme arriva enfin à une distance lui permettant d’observé l’origine de de l’agitation, un groupe d’une dizaine de gardes encadrant une silhouette filiforme à la peau d’albâtre et à l’habillement sobre.
Tout en continuant à se rapprocher, Namue analysa les habits que portaient les hommes armés et comprit rapidement que ceux-ci étaient affiliés au Daimyo. Toutefois, malgré le fait que la jeune genin n’avait jamais rencontrée le dirigeant du pays de l’eau, elle était persuadée que l’homme au centre de la progression n’était pas celui-ci alors qui pouvait-il bien être?
Maintenant encore plus près de la progression, Namue aperçoit enfin une silhouette familière, Yosuzume. Pressant le pas dans sa direction, la Kayuri arrive bientôt à ses côtés alors qu’elle semble en discussion avec une personne arborant une longue chevelure blonde.
Namue - Hey Yosuzume tu peux m’expliquer ce qui se passe?
Résumé des actions:
Namue vagabondait dans les rues du village lorsque la commotion causée par l'arrivé du dignitaire l'attire en direction de celle-ci. Arrivé sur place, elle aperçoit un visage familier et s'empresse de rejoindre Yosuzume pour la questionner au sujet de l'événement.
Silencieuse, la Mawehara observait les passages incessants de ses collègues de la Kenpei. Elle n'était pas de garde et de ce fait, elle ne savait pas exactement ce qu'il se passait. Mais quelqu'un d'important devait être accueilli aujourd'hui, ça, elle l'avait bien entendu. Un bref échange avec un garde en faction le lui confirma. Un homme imposant armé de lunettes rondes et d'une tenue sombre, avec un étrange chapeau était arrivé. Et d'après lui, le palais était également bien agité.
Curieuse, la guerrière blonde avait décidé de laisser ses pas la guider vers le palais, gardant une distance correcte entre elle et la foule de curieux qui se massait proche du palais pour mieux découvrir ce qu'il s'y déroulait. Décidant de passer par les toits, la kunoichi habillée simplement de ses habits d'entraînement, Senritsu et Hakkei demeurant avec elle malgré tout, s'avança jusqu'à pouvoir détailler les gardes qui entouraient le palais de la Brume. Il s'agissait là d'hommes du Daimyo. Mais ce n'était pas lui qui venait. Sa présence aurait été annoncée, acclamée. Non, c'était quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui travaillait pour lui.
Si Kiri travaillait officiellement pour la couronne de Mizu no Kuni, leur certaine indépendance était malgré tout quelque chose d'assez important aux yeux de nombreux shinobis. Que quelqu'un d'important de la capitale se ramène pour une visite et ainsi les surveiller comme s'ils n'étaient pas digne de confiance avait le don de l'agacer. Comme si son chef de clan faisait mal son travail. Attendant de son point de vue si quelque chose se passait ou si c'était juste un passage administratif inutile et ennuyeux, Miyuki restait attentive aux alentours.
Intéressant tout ça dis moi. Ton chef doit faire bien mal son travail pour qu'il se fasse inspecter dans son job comme ça. Quelqu'un l'a peut-être balancé au Daimyo ? Arrête de dire de la merde putain ! Saji-sama travaille très bien, il est sérieux et efficace. Le Daimyo doit juste être un obsédé du contrôle et il a finalement du temps à perdre pour envoyer des gens nous surveiller. Et comme c'est le chef du pays, ce connard peut se permettre de le faire ouvertement. Putain. Ce que t'es susceptible dès qu'on parle d'un des Sabreurs... C'est ma famille, c'est normal que je prenne leur côté. Imbécile. Oui oui, tu m'en diras tant !
Soufflant d'agacement, la guerrière préféra garder le silence mental plutôt que de continuer cette discussion pour le moins ennuyeuse.Gardant un sérieux imperturbable en apparence, armes aux fourreaux, elle surveillait le palais et ce qu'il s'y passait.
Posant ses pupilles céruléennes sur la foule qui commençait a se déplacer en direction du palais, Misaki n'eut d'autre choix que d'aller par elle-même ce qu'il se passait. D'abord parce que sa curiosité voulait être assouvie et surtout parce que qui dit attroupement de gens, dit besoin potentiel d'intervention pour les membres de la Kenpei. Bandeau du village autour du coup, brassard de la Kenpei autour de son bras gauche, elle avançait pas à pas en direction de ce qui commençait à être un pas pire regroupement de gens.
Elle n'avait encore jamais eu la chance d'être assignée au palais de la brume. Elle y avait fait une enquête, découvrant un empoissonneur parmi les chefs cuisiniers, mais à ce moment, elle n'était pas membre de la brigade. À la place, elle avait été attitrée à la garde des portes, ainsi que la prison. Le dernier étant administré par les membres de son clan, c'était un inévitable pour elle.
Dans tous les cas, une fois arrivés aux abords de la foule, elle ne pouvait voir assez bien à son goût et décidait d'opter pour un perchoir. Elle n'avait pas été la seule a avoir eu cette idée. Rapidement, de plus en plus de gens envahirent les différents toits autour du palais et parcourant les différentes têtes des yeux, elle en identifiait une qu'elle connaissait.
Mawehara Miyuki s'était positionné en hauteur et Misaki décida d'aller la rejoindre. D'abord parce qu'elle aussi faisait partie de la Kenpei et parce qu'elle était curieuse de savoir si elle avait été la seule à ne pas avoir été mise au courant sur ce qui se passait. Sautant de toit en toit, elle rejoignit celui de la sabreuse. Elle n'avait pas particulièrement essayé d'être discrète et sans doute l'avait-elle-même remarqué.
[Misaki] - Miyuki-San ! Dit-elle d'une douce voix. Est-ce qu'on ta mise au courant de ce qui se passe ou tu es toi aussi sans nouvelle de nos supérieurs ?
Elle faisait là référence aux gradés de la Kenpei. Misaki se disait qu'une venue officielle aurait mobilisé quelques troupes, mais elle n'avait eu vent de rien. Après, elle n'était qu'une simple soldate, mais quand même.
Au creux de la foule, un chemin avait été forgé par le passage d'hommes armés par le service de leur âme au Seigneur de ces terres ; le même devoir qui, autrefois, tâcha de son nom amer la dignité de moines Sohei dont la honte leur avait refusé tout contact à autrui. Névrosés, par leurs actes, du toucher d'une indivisible souillure gardée secrète parmi les prières d'un temple.
Dans leur sillage, les visages anonymes des enfants de la Brume ne s'osaient point à intervenir, à s'imbriquer dans leurs ombres – de cette crainte légitime qu'une place ainsi faite n'était réservée qu'à la venue d'un autre. À une délégation dont le gardien de sa pérennité serait dissimulé sous les lustres de voiles mimant l'intemporalité de son rôle – ainsi fut l'usage réservé à de telles arrivées du temps où la jeunesse battait ses veines de toute sa fureur. Où la guerre civile faisait rage, sous l'acropole véhémente d'une cité qui ne portait pas encore ses lettres de noblesse apportées par l'écume.
Le son de pas tamisant la terre de l'Eau de simples foulées résonna sur son sol sacré, teintées de cette retenue et de cette sévérité qui paraissaient s'épancher de son être comme si elles furent gravées dans sa peau tel un mantra indivisible. Une silhouette, s'avançant à travers cette avenue forgée par les hommes.
Son regard ne se laissait aller à aucun d'entre vous, son attention à s'attarder sur des visages qu'elle ne pouvait prétendre connaître. Au creux de ses prunelles d'encre marquées par un âge indéchiffrable, seuls les reflets des soldats s'épanchaient dans leurs détours, d'une expression finement froissée sans que ses traits n'en subissent le joug.
Sa marche s'arrêta à l'orée de l'ombre que le Palais dévoilait sur le rivage de la cité, décelant les dédales sourds d'un changement à venir dans les entrailles du jour. Elle s'interrogeait, silencieusement : contemplait du coin de l'œil leurs allées et venues de cette rigidité incroyable qui était sienne sans qu'une émotion – insolentes choses – ne daigne transparaitre.
Seiibutsu Homare se tenait au cœur de ce chemin de croix, parmi la foule, sans oser ni mot, ni geste. En ce simple vestige qu'elle fut d'un ancien temps désormais révolu, mais dont les marques demeuraient encrées dans le futur.
Seiibutsu Homare 聖遺物誉, nijūzoko de l'han'en
Son attention alla trouver l'aube des présences glissées derrières elle : celle de cet homme dont la finesse et le raffinement paraissait longer les courbes de son visage, de cette même vilénie qu'il était impossible de prouver à moins d'en être le témoin privilégié. Peut-être n'avait-il même mauvaises intentions ; son rôle n'était que de redresser une place laissée vacante.
Droite, implacable, l'ancienne directrice de la morgue se contenta de l'observer sans un mot. Elle croisa son regard sans qu'il ne lui rende la pareille par une démarche poursuivie sans encombre, sans arrêt. Sans aucun changement dans l'harmonie et la sobriété de son être. Il n'y avait utilité à se stopper : les discussions fallacieuses étaient aussi mornes qu'inutiles.
La Nijūzoko épousa son caractère : fidèle à l'ordre établi. D'une œillade glissée en coin en n'imposant aucun mouvement à son crâne lorsqu'il dépassa sa présence, elle plaçait à son adresse une simple observation. Jusqu'à ce que ses foulées ne le mènent sous l'ombre du bâtiment et que sa chair ne soient enfermée entre ses murs de sylves et de devoirs.
Ses yeux se plissèrent, toutefois. Finement, sans que l'on ne puisse l'attribuer à aucun autre, d'un joug silencieux placé sur le sceau de ses lèvres.
Face à une toile immaculée, le moindre plissement traduisait un torrent de signification que tous étaient libres d'interpréter à leur manière : mais dont seul le peintre pouvait nommer la réalité.
Seiibutsu Homare quittera le RP à sa prochaine intervention.
Inamovible tel un roc, regardant au loin l’escorte s’enfoncer dans le cœur de la ville, le garde resta de marbre lorsque Kiyon commença à s’insérer dans son esprit. Son poste nécessitait une concentration de tous les instants et il ne devait pas se laisser distraire par cette arrivée surprenante. Malgré la surprise, la surveillance des portes ne devait pas être négligée. Sans quitter ses fonctions, il répondit au mentaliste.
- Ils ont un laisser-passer signé du sceau du Daimyo, ce n’est pas une visite imprévue pour tous visiblement. Nous n’avons reçu aucun ordre spécifique du Complexe. Ils se dirigent vers le Palais de la Brume. Si tu pouvais sortir de ma tête maintenant…J’ai une porte à surveiller.
_____
Plus tard dans la journée, au Complexe….
A peine le travail des ouvriers prit fin qu’une foule de shinobi curieux commençait déjà à s’ameuter autour de l’estrade. Les travailleurs avaient réussi à construire cette charpente en quelques heures. Un édifice éphémère pour un évènement tout aussi succinct mais dont l’importance nécessitait toute l’attention des parties présentes. Pendant toute la journée, la rumeur d’une annonce avait parcouru les couloirs des bâtiments pour finalement confirmer à tous les ninjas présents au village qu’ils étaient fortement invités à se rendre dans la grande cour extérieure du Complexe aux alentours de dix-sept heures. L’arrivée en grande pompe d’une escorte militaire dans la matinée avait chamboulé le quotidien des civils et chacun y était allé de son idée sur la raison de cette venue.
Au moment tant attendue, c’est une jeune femme qui grimpa les trois marches qui menaient à l’estrade pour se tenir devant les mines curieuses qui l’attendaient. Sa chevelure rousse parfaitement coiffée et son regard bleu perçant observa un instant son audience avant de rejoindre le centre de sa scène. Elle avait visiblement du mal à dissimuler son stress et cette tâche lui avait été imposée. D’apparence on pouvait constater qu’elle ne portait pas d’accoutrement shinobi, elle était vêtue d’une chemise bien taillée et d’un pantalon droit foncé, une tenue qui allait de pair avec son faciès sévère.
- Shinobis de Kiri, je me nomme Dame Suzana. Veuillez d'abord excuser cette convocation de dernière minute, mais il y a des choses qui ne peuvent attendre. Vous avez été réunis en urgence afin d’être tenus au courant d’un changement majeur dans l’organisation du village, et ce sur tous les aspects. Vous étiez sûrement présents, ou on vous a rapporté, la venue d’une délégation venant du palais du Daimyo. Dit-elle en laissant planer un léger silence pour que chacun se remémore cet instant. Et bien je vous annonce que le Daimyo, Naragasa Shingen, a décidé de nommer un Administrateur afin de seconder le Mizukage dans sa tâche.
Instantanément, les regards choqués furent suivis de nombreux bavardages et étonnements à peine dissimulés. Afin de reprendre la parole, Dame Suzana leva ses paumes devant elle en signe d’apaisement.
- Soyez sans crainte, le rôle de Nobuatsu Saji n’est pas remis en cause, tout comme ses responsabilités. Néanmoins, l’Administrateur a été intronisé afin d'apporter son expertise sur les domaines administratifs de Kiri. Par conséquent, la gestion civile sera le cœur de son travail au sein du village. Mais il aura également certaines responsabilités liées à l’activité des shinobis. Désormais, sauf contre-indication, vos rapports de mission devront lui être adressés et il sera chargé de vos affectations sur le terrain ainsi que de vos équipes. Les promotions seront également de son ressort.
Elle marqua un nouveau silence pour laisser son audience réagir à ses propos.
- L’Administrateur est un homme qui apprécie la discipline et l’efficacité. En somme, les portes de son bureau sont ouvertes, mais ne le dérangez qu’avec une idée précise de votre message à son égard. Je vous laisse retourner à vos activités, tous ces changements sont à effets immédiats. Dit-elle avant de se retirer sans un mot de plus.
Dame Suzana soupira légèrement en quittant l’estrade, son discours était fait et elle pouvait retourner à des occupations moins publiques. Elle espérait seulement que le message fut clair.
Spoiler:
Ceci est la dernière intervention de la narration, nous vous laissons la liberté de continuer comme vous le souhaitez. Bon RP.
Suivant les murmures d’un écho nouveau en Kiri, c’est à travers l’émoi et la consternation que le Sakkaku se mouvait au milieu de la foule de manière assez agile. Furtif tout en étant aux aguets, le Sergent n’étant pas en fonction faisait ce que son talent l’appelait à faire : observer.
Ainsi, alors qu’un étranger s’était présenté de manière totalement décousue afin de verser la totalité de son fiel dans une première impression des plus violentes, ce n’est que bien plus tard qu’il reçut l’information de sa quête et de sa recherche alors que la sécurité des Kirijines ne semblait pas du en péril.
Ayant pris soin d’activer sa vision thermique afin d’y détecter le moindre élément loufoque, en attendant les propos qui servaient de mise en contexte supplémentaire à la situation, il prit même le temps d’activer un déversement chakratique visant à disperser la moindre illusion afin de distinguer le vrai du faux.
À en juger par les propos prononcés par Dame Suzana, on pouvait ressentir pour une des rares fois l’implication du Daimyo au sein de Kiri. Or, contrairement aux attentes, cette implication sortait soudainement du cadre attendu. S’il était vrai qu’un renfort administratif pouvait toujours être bienvenu, il devait avouer être perplexe quant à l’émission des nouveaux rapports de missions et promotions. Pourquoi désirait-il centralisé l'information de la sorte et avoir un droit de regard militaire ? Était-ce logique ou n'étaient-ils simplement pas habitué à ce mode de fonctionnement qui pourtant portait tout son sens ?
Dévoilant par le fait même les prémisses d’un nouveau type de pouvoir, Haise demeura discret et silencieux dans ses habits d’un blanc assez pur. Blanc comme la neige, le tout permettait un parfait contraste avec sa chevelure aussi sombre que la nuit.
D’un bleu glacial, ses iris dardaient du regard la moindre source de vie lui permettant de naviguer au-delà de ce qui était visible. Pourtant, rien de particulier ne captait son attention mis à part les réactions multiples et diversifiées des nombreux acteurs.
De ce fait, le chunin préféra garder un profil bas, agissant de ce fait malgré son statut de Sergent, comme un observateur en mission de supervision, ni plus ni moins. Loin de lui l’idée de prendre publiquement la parole de la sorte, la lumière silencieuse qui s’émanait de sa personne se résorba alors qu’il avait choisi d’être aussi transparent que possible en attente de développements.
Prenant sur le moment une brève respiration, telle une méditation transcendante, il gonfla subtilement ses poumons d’oxyègnes avant de taire les stimulus non-nécessaire de manière à être totalement en alerte…
Spoiler:
Haise observe de manière subtile la situation Il active sa vision thermique pour voir s'il décèle quoique ce soit d'étrange au regard du contexte. Il active par le fait même un sceau de rupture d'illusions afin de valider la véracité de ce qu'ils vivent. Il reste discret et entame une méditation basé sur la respiration afin de calmer ses sens pour le rendre plus perceptif.
Signe de progrès et d'avancé, bientôt, peut-être que lui aussi saurait démontrer les fruits de son dur labeur. Pourtant, il avait encore beaucoup de chemin à faire malgré sa posture actuelle.
L’air frais, le soleil s’abattant sur ma poitrine nue, un simple pantalon de voyage ravagé par le sel de la mer, le corps couvert de tatouages, je retournais à Kiri après un long moment d’absence. Je les avais prévenus de mon départ et de mon besoin de me ressourcer sans préciser de date de retour. J’espérais ne pas avoir été labélisée de déserteur vu le temps que j’avais mis à revenir. Mais quel périple ! Entre Kaze No Kuni et Hayashi No Kuni mais également toutes les terres dont j’ai été de passage, le périple fut long, mais riche en savoir. La petite voix dans le creux de ma tête me criait de partir, de courir, de prendre mes distances et de ne me faire confiance qu’à moi-même. Ces personnes me connaissaient d’avant, cela pouvait être une sécurité à travers un sentiment d’appartenance, mais aussi un danger pour la petite voix, un danger pour celle qu’elle me pensait devenir.
Je pris mon bandeau de Kirijin qui était caché depuis un moment dans le fond de mon sac et venait le glisser sur mon humérus droit tout en le serrant sur ma peau tatouée. Je passais au niveau de la porte et contrairement aux fois précédentes, je dû me soumettre à un contrôle d’identité. Je reconnaissais les Gardes de la porte, certains étaient plus jeunes, moins gradés quand j’étais parti. Visiblement les troubles récents avaient provoqué une flambée de promotion. Je sentais leurs regards qui avaient du mal à se détacher du haut de mon corps, peau nue, mais couvert de tatouage. Je m’étais habitué à ces regards de la part des inconnus. Après m’être identifié, ces derniers furent les premiers à me donner des instructions.
« Un nouvel administrateur est arrivé en ville. Il se charge de tout ce qui est paperasse en ville, il voudra sans aucun doute un point sur ta situation. Bon retour parmi nous Eyana.. Tu.. Tu as changé visiblement. »
Je me contentais de hocher la tête en signe d’approbation à ses dires avant de compléter mon étonnement à l’évocation de cet administrateur.
« Un administrateur ? C’est l’un des Jônins qui assurent la fonction d’adjoint au Mizukage vous voulez dire ? »
« Non, un administrateur envoyé directement par le Daimyo, pour assister le Mizukage dans ses tâches. Autant dire que c’est complètement une ingérence si tu veux mon avis, il fait peur à pas mal de monde ce gars là en plus. La rumeur dit que c’est même lui qui va gérer notre plan de carrière et nos promotions ! »
Il semblerait donc que le Daimyo ait décidé de se laisser pousser des énormes couilles et viennent annexer directement Kiri. Voilà qui laisse présager des temps de trouble interne en plus de tout ce qui est déjà entrain de se produire en externe. Il est assez aisé de savoir qu’un adjoint administratif peut très bien venir se taper toute la lourdeur et les merdes qui bloquent le Mizukage dans sa tâcher ou bien peuvent venir officieusement lui retirer tout son pouvoir de décision et il se retrouverait à n’être qu’un pantin sur un trône. J’étais tout de même curieuse de savoir comment tout allait se passer et comment le Mizukage voyait toute cette histoire. N’étant pas de nature pessimiste, je ne voyais pas pour le moment un rapprochement avec le Daimyo comme une mauvaise chose. Il fallait par contre voir comment cela allait se profiler à l’avenir. Je prenais donc congé des gardes après quelques questions de direction pour confirmer l’emplacement des bureaux qui m’intéressait.
Au palais, la procédure fut comme je m’y attendais, peut être en encore plus formel. Je me devais de rédiger un rapport d’information sur mes déplacements ces dernières années et préciser tous les détails nécessaires à ma hiérarchie. J’appris que mon équipe avait été dissoute, tant mieux, je ne supportais de toute manière que ma Cheffe. Je me mis donc à la rédaction sur un rouleau, plume en main et à cet exercice administratif que j’avais abandonné deux ans en arrière.
Village Caché de Kiri
La Genin de Kiri
Direction des Forces armées
Anaï Eyana
Sous-direction des Ressources Humaines
à
Bureau de Monsieur l’Administrateur
Monsieur L’Administrateur
Sous couvert de la Voie Hiérarchique
RAPPORT
Objet : Rapport d’information de retour au village caché de Kiri Annexe : Liste des lieux et personnes fréquentées durant le voyage
J’ai l’honneur de vous rendre compte des faits suivants : Au cours de deux dernières années, après demande de mise en disponibilité accordée, je suis partie en périple pour des raisons personnelles. Ces voyages m’ont amené dans les pays d’Hayashi No Kuni et de Kaze No Kuni pour des durées longues et l’ensemble des pays frontaliers nécessaire à mon voyage pendant des durées courtes. Je me suis consacrée durant mes voyages à mon entraînement personnel et au développement de ma technique secrète des Portes Célestes. Je n’ai, durant cette période, eu aucun contact officiel ou officieux avec la moindre force armée d’un village caché hormis pour de simples procédures administratives lors d’entrée et de sorties. Je précise, à toute fin utile, que je n’ai résidé dans aucun village caché, même durant une seule journée.
Je souhaite désormais reprendre le service actif au sein des forces armées, j’accepte de me soumettre à toute forme d’interrogatoire, d’isolement, lecture de l’esprit ou autre procédé qui permettrait de conserver une confiance totale en ma personne pour le village caché de Kiri.
Vous trouverez en annexe de ce rapport l’ensemble des lieux et des personnes fréquentées ainsi que de mes activités détaillées durant mon voyage.
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