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Le pari du trône ou du péril ; où s'achève un périple [RP Reconquête Empire]

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Sendai Yahiko
Sendai Yahiko

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Dim 18 Sep 2022 - 12:09
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~



« Si vous pensez encore que je m'en vais avec l'intention de perpétrer un meurtre de masse, c'est que vous ne m'avez pas compris, Byakuren Yume. »

Qu'il s'agisse de sa meilleure amie qui avait déjà changé son discours ou de la Princesse qui semblait avoir oublié ce qu'ils avaient vécu, il semblait important de rappeler quelques évidences à ceux qui partageraient son chemin ; peut-être même celui vers son funeste destin.

Car s'il y avait bien deux personnes en ce monde qui se rappelleraient de lui lorsqu'il ne serait plus, ce serait bien eux.

Ses derniers camarades.

« Je sais tout simplement à qui je vais m'adresser. Tout comme je n'ai pas oublié les enjeux de ce combat. »

Contrairement à vous, voulait-il y ajouter.

Mais là n'était pas le moment de quelques débats inutiles, ou de quelques mésententes. Car à ses yeux, il était le seul à véritablement cerner la situation.

« Tu sais, Yume. », commença t'il sur les dernières prières de la Princesse. « De toi à moi, je suis persuadé qu'il vaudra toujours mieux de sombrer dans les limbes infinies que de tomber entre ses mains. »

Ses yeux étincelèrent de sa détermination, car il savait son destin tout tracé. Qu'il piétine à nouveau son trône ou qu'il en vienne à sombrer dans les profondeurs infinies, cela ne comptait plus véritablement.

Il ne trouvait sa voie que dans la direction de l'Empire. Même si cela signifiait y perdre la vie.

Voilà quelle était la leçon qu'il avait tiré de sa désertion. Il avait, pour lui, un devoir que nul autre ne pouvait accomplir.



« Ça va aller. Allons-y. »

...

Mais peut-être que ces dernières paroles s'adressaient plutôt à lui-même, finalement.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

De cette position, c'était toute la grandeur d'Urahi qui s'envisageait à quelques mètres d'eux. Leur trajet avait pu s'effectuer sans encombre, fidèle au système de sécurité d'un pays bien trop grand pour tous ceux qu'il blanchissait. Les terres étaient vastes, tout comme l'étaient les forêts du Pays du Feu. Ces dernières, accompagnées de nombreux buissons qui donnaient reliefs au sol de l'Empire, étaient une porte-ouverte à tout ninja qui souhaitait s'infiltrer sans risquer trop de déconvenues. Il fallait se faire à cette idée là, nul ne pouvait se targuer d'avoir des moyens efficaces pour protéger l'entièreté de son pays. Pas même les autres puissances shinobis.

Et dans cette suite logique, c'était aux portes de la Capitale que tout se jouait. L'origine de tout un système de communication qui pouvait, et devait, s'effectuer pour assurer le plus possible une sécurité minimale aux habitants d'Urahi. La présence de gardes, dont il connaissait l'identité, qui avaient pour rôle de filtrer et de contrôler les entrées pour minimiser les risques. Voilà quelles étaient les connaissances qu'avait le Sendai sur le peuple qu'il avait dirigé pendant des mois.

Et c'était justement au travers de ce médian – les gardes – que le Sendai comptait appliquer son plan.

En regardant les alentours, après s'être assuré que nul ne pouvait les apercevoir tous les trois, cachés derrière d'épais troncs, l'homme qui s'était transformé reprit son apparence naturelle. Sa grande silhouette, dont le corps était caché par une grande cape noire qui le voilait, se camouflait également d'une capuche qui dissimulait son visage, le temps d'effectuer ce si court trajet entre leur localisation et celle des gardes de l'Empire. Juste avant de se révéler à eux, bien décidé à ne pas maintenir son identité secrète.

« Hanae, je préfère que tu m'attendes ici, il serait mal vu par l'Empire que l'ancien Empereur et surtout sa Porte-Parole hautement rediscutée ne revienne tout deux réclamer le pouvoir. D'autant plus que cette fois, je ne referai pas cette erreur. Je tâcherai de nommer un Hijin pour porte-parole. »

Sa meilleure amie le savait, que l'une des raisons pour lesquels le duo avait été particulièrement rejeté, c'était principalement car le binôme gouvernant étaient tout deux d'origine Kumojin.

« Enfin, nous en reparlerons lorsque nous y serons. Je te ferai signe lorsque tu pourras me rejoindre... enfin, si tu peux me rejoindre. »

Il se tourna ensuite vers la Princesse d'Iwa, sur laquelle il n'avait également aucun devoir d'autorité.

« Tu es libre de faire ce que tu souhaites, Yume. De me suivre et d'obtenir ton audience, ou de rester ici et d'attendre mon aval. Mais comme je suis persuadé que Shinrin Hanzô souhaitera également un combat à mort, tout comme le souhaitera l'Empire du Feu d'ailleurs, je pense qu'il est plus sage que tu attendes avec Hanae. Elle saura te protéger, si besoin. D'autant plus si les Shinrin débarquent de leur domaine. »

Il zieuta une dernière fois le chemin qui le séparait du Pont Araho, déglutissant une ultime fois. Il lui paraissait impossible ne pas être apeuré par ce moment fatidique.

« J'y vais. »

En jouant de la situation, il se démarqua de l'ombre très naturellement, comme s'il ne venait pas de s'extirper de sa cachette, dévoilant plutôt la suite logique d'une marche qu'il devait avoir entrepris depuis des kilomètres. Sa silhouette, toujours voilée, débuta ses pas, progressa dans l'ombre, restant mystérieuse. Ses mains, couvertes par les manches, ne permettaient pas à quiconque de les apercevoir, comme de les voir se mouvoir derrière ces larges tissus. Mais surtout, c'était son visage, son identité qui n'étaient pas reconnaissables derrière cette ombre qui l'enveloppait, qui le dissimulait aux yeux de ceux qui devaient commencer à s'interroger.

Mais des hommes mystérieux, il y en avait foule.

Il traversa le pont Araho, doucement, sans une bribe d'excitation. Il progressa sur ses courbes, d'abord ascendante puis descendante, jusqu'à côtoyer les abords de ceux qui gardaient l'entrée de la grande Capitale.

Il était temps.

Le temps de s'exprimer auprès d'eux, d'une voix clairement reconnaissable, après s'être arrêté quelques instants à leur niveau, silencieux. Ils étaient maintenant les seuls à savoir qui faisait face à l'Empire.



« En Novembre 204, en plein après-midi, un conflit éclata au Pont Araho. A la place où je suis, Aburame Ruhan et Shinrin Hanzô s'affrontèrent dans un combat à mort, dévastateur, ayant causé des pertes matérielles dont l'effondrement partiel du Pont Araho et la destruction de quelques habitations proches. A cette même date, Shinrin Hanzô, alors détenteur du Dieu du Ciel, menaça simplement par colère et par frustration, au travers de sa transformation en Dieu, d'annihiler et de réduire en cendre l'intégralité d'Urahi, de dévaster les habitations et d'anéantir toute trace de vie. Tout cela pour une simple rixe. »

Il prit un léger temps de silence, puis il continua son discours annonciateur.

« A cette même date, le Deuxième Empereur du Feu, Sendai Yahiko, se rendit au Pont Araho et usa d'une technique d'une grande puissance, suffisante et nécessaire, pour empêcher la transformation complète du nouveau criminel du Teikoku et pour empêcher la décimation du peuple de Hi. Et cela avait fonctionné, il eu empêché sa transformation, sauvant l'intégralité de l'Empire. Mais celui-ci, qui avait voulu intervenir initialement pour le sauver, venait de réaliser l'ampleur de son erreur : il avait été de ceux qui avaient scellé un Dieu dans un homme aussi instable, aussi cruel et aussi irrationnel que Shinrin Hanzô. »

Son regard devint plus sombre, mais cela n'était toujours pas visible. Il appuyait tout simplement sa détermination, pour lui-même.

« A cette même date, Sendai Yahiko réalisa une deuxième chose : au vu de la menace que Shinrin Hanzô venait discrètement de démontrer à son Empereur et à cet Aburame, il devenait trop dangereux de le garder au sein de la Capitale. Car un jour ou l'autre, il pouvait éclater de colère, et réduire en cendre, en un rien de temps, l'intégralité de la Capitale et de ses habitants. »

Ses dents se serrèrent brièvement l'une contre l'autre. Sa soif de justice était intarissable.

« Alors à cette même date, Sendai Yahiko le condamna à mort et à l'expulsion de l'Empire. Mais par un étrange hasard, la technique destructrice de l'Empereur ne tua pas le criminel qui parvint à prendre la fuite. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. »

Il était curieux de le voir autant s'exprimer auprès de deux simples gardes du village, mais ils étaient en réalité les pions nécessaires à l'exécution de son plan. Sans leur crédit, sans leur confiance, il risquait de perdre sa force de persuasion, et sa position à l'échelle de l'Empire.

« A cette date, l'Empire avait une menace qui pesait sur ses épaules. Un jour ou l'autre, sans que personne ne puisse s'en apercevoir, Shinrin Hanzô risquait à tout moment de revenir dans l'Empire et de faire éclater sa colère non plus seulement sur les siens, mais également sur celui qui l'avait banni de ses propres terres. Depuis ce jour, l'Empire vivait, sans le savoir, avec le risque qu'un monstre avide de pouvoir ne revienne liquider l'intégralité de son peuple, par simple orgueil. »

Vint le temps du pari.

« Depuis ce jour, c'est envers Sendai Yahiko que Shinrin Hanzô dirige sa haine. L'Empereur, qui avait échoué à sa tâche d'éliminer un criminel hautement dangereux, eu un pari à prendre. Il était insensé d'envoyer des soldats ; la fourberie de Shinrin Hanzô et son pouvoir était trop importants pour n'entrevoir qu'une moindre chance de réussite. Il était insensé de risquer la survie de tout un pays sur une action, plus que cela, sur une position. Celle de l'Empereur, qui était devenue pour le criminel la cible à abattre. »

Sa voix se forcit, son ton se raffermit, il en venait au bout de son monologue.

« Alors Sendai Yahiko conçut un plan, pour sauver le peuple de Hi. Après avoir transmis à l'intégralité des habitants d'Urahi ses vœux les plus sincères d'union sous l'égide de son départ, après avoir laissé la place vacante d'Empereur à un homme, avide de pouvoir et maintenant libre de revenir, il paria le retour du criminel en maintenant son histoire inconnue de tous. Parce qu'il fut persuadé qu'avide de ce poste qui lui octroierait la toute puissance, il reviendrait. »

Un sourire s'afficha derrière l'ombre de sa grande capuche. Comme si tout avait été prévu depuis le début.

« Et cela fonctionna. Shinrin Hanzô revint dans l'Empire, et récupéra le trône. Pour Sendai Yahiko, le poisson avait mordu à l'hameçon. Le plan avait fonctionné. Il ne restait plus qu'à agir. »

Ses mains et ses bras se soulevèrent, attrapant sa capuche, la soulevant discrètement pour faire apparaître ses yeux et le bas de son visage aux deux gardes, avant de la laisser retomber pour les revoiler.



« Voilà pourquoi je suis ici, aujourd'hui. C'est un ordre de votre Empereur, vous allez demander discrètement mais rapidement à ce que tous les habitants d'Urahi ne partent de la Capitale au plus vite. Sauf s'ils désirent finir carbonisés sous le chakra d'un Dieu. Car c'est mon devoir de vous protéger. »

Derrière son tissu sombre, sa main s'agita lentement. Il se recouvrit de son armure violacée, on ne peut plus solide, s'apprêtant au combat.

« Quant à moi, si vous permettez... »

Ses yeux, avides de justice, percèrent l'horizon de la capitale.



« J'ai une erreur à corriger. »



Informations:
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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Dim 18 Sep 2022 - 13:48




Face à l'Empereur traître


Habituellement, Kisara n’est pas souvent de garde à l’entrée du pont d’Araho. Cela dit, elle n’est qu’une soldate et elle n’est, cependant pas, dans l’unité coloniale pour lui attribuer une tâche qui lui plaît réellement. L’entrée du pont est généralement gardée par des soldats sans unité ou provenant de l’unité territoriale, selon leur disponibilité. La femme avait donc pour mission d’être posté à l’entrée de la cité et de contrôler entrée comme sortie pendant toute une journée. Une tâche plutôt ennuyante pour elle, sachant que la plupart du temps, ce ne sont que de simples visiteurs ou marchand qui entre dans Urahi ou qu’ils en sortent. Il n’y avait rien d'extraordinaires et rares sont les cas de violence qui se passent en ce lieu. La Shinrin n’avait pas non plus à trop de fatiguer sauf d’ennuyer. Or, un ordre est un ordre et elle n’avait pas le droit de le refuser. Lorsqu’elle rejoindra l’unité Coloniale et deviendra Lieutenante, elle n’aura pas à faire ce genre de mission. Pour l’instant, elle se devait d’obéir et de faire ce qu’on lui demande. Mei était au domaine Shinrin afin de s’entraîner et de s’entretenir avec son arrière-grand-mère tandis que Chitose se trouvait au sud d'Hi pour une mission de sauvetage. Aucune des deux se trouve dans Urahi et c’était embêtant de les savoir si loin d’elle.

Kisara contrôlait un fermier voulant réapprovisionner la Capitale en nourriture provenant de sa ferme, surtout quelques restaurants. Après un contrôle très protocolaire et sans oublier quoi ce soit, tout sembler être en règle. « Vous pouvez passer, tout est en règle. » Dit-elle en le laissant passer et par la suite, elle se tourne en direction du pont. Vivement qu’elle puisse prendre sa pause, mais, une silhouette s’approche calmement vers elle et l’autre garde. Vu sa tenue et le fait que son visage soit masqué, ça ne disait rien de bon. En espérant que ce dernier ne vient pas pour jouer les malins avec eux sinon, il risque de mal terminer. Au vu des derniers évènements au sein d’Urahi, surtout la tentative de coup d'État contre l’Empereur, il fallait rester prudent. Ce type d’individu et surtout sa démarche ainsi que son style vestimentaire, il ne vient pas commercer ni pour du tourisme. Du moins, c’est le sentiment qu’avait la femme. Quand on vient en paix, on ne cache pas son visage ni le reste de cette manière. « Sois prudent, je n’aime pas sa manière de se présenter au pont à ce type. Prépare-toi à prévenir les Lieutenants et Capitaines, au cas où. » Dit-elle. La prudence est de mise et une nouvelle attaque contre la Capitale à peine remise n'est pas acceptable.

Il était arrivé à une certaine distance, assez pour qu’il puisse être entendu par les deux gardes. Cette voix ? Elle le reconnaît pour l’avoir déjà entendu par le passé. Or, la soldate ne dit rien et le laisse continuer à parler. Ce dernier raconte une bataille qui a eu lieu, en novembre 204 entre Shinrin Hanzo et Aburame Ruhan. Kisara avait entendu parler d’une confrontation plutôt violente, mais l’histoire n’a jamais été mis en lumière par qui ce soit. Où veut-il en venir en parler de ce combat qui a causé bien des dégâts et des blessés ? Et accusant l’Empereur actuel d’avoir voulu éveiller le Dieu du Vent en menaçant tout Urahi ? Fronçant les yeux, elle prend un air sérieux. « Et ?» Demande-t-elle, profitant de son silence. Ce dernier parle de l’intervention de Sendai Yahiko, Empereur durant ce conflit et le met en avant comme un sauveur et celui qui a sauvé Urahi de la folie meurtrière d'Hanzo. Quel culot n’empêche de raconter une histoire que même Yahiko n’a jamais racontée à qui ce ne soit ni même apparu dans aucun rapport et ensuite, se permettre d’insulter l’Empereur actuel de fou et ayant tenté à un meurtre de masse. Le reste de l’histoire est assez inattendu, mais si c’est vrai, l’erreur revient à Yahiko, ancien Empereur, de n’avoir jamais confié cela à l’histoire de l’Empereur. Du moins, elle n’a jamais entendu parler des auteurs de cette violence ni de tout ce qui s’est passé jusqu’à maintenant. Ainsi, comment le croire ?

Kisara décide de le laisser terminer son monologue, il raconte une histoire assez intéressante, malgré ses accusations sans preuve et ses insultes envers l’Empereur actuel. Kisara reste malgré tout sur ses gardes, tout en écoutant l’homme en train de lui parler, tandis que le second garde était également attentif, du moins, elle l’espérait. Apparemment, le départ de Yahiko de l’Empire avec certains de ses proches provenait d’un plan qu’il avait conçu pour piéger Shinrin Hanzo et aller à sa rencontre. Meurtre, folie, orgueil, violence, bref bien des choses à l’encontre de l’Empereur du Teikoku à l’heure actuelle, mais comment le croire sans preuve ? Comme il l’a dit, il avait maintenu cette histoire inconnue de tous. En soi, personne ne risque de croire un lâche qui a déserté à deux reprises. Un homme qui a abandonné son peuple pour un soi-disant plan ? Est-ce ça son excuse ? Pitoyable. Kisa est du genre à être à l’écoute et à réfléchir, mais même si son histoire peut s’avérer être vrai, il ne dispose pas de preuves, en dehors de sa parole. Or, comment croire la parole d’un fuyard, d’un lâche qui pourrait encore les abandonner encore une fois ? Elle soupire, tout en le gardant à l’œil. Et enfin, il dévoile son visage et sans surprise, Sendai Yahiko, l’ancien Empereur qui a le toupet de venir seul au pont. Enfin seul, peut-être pas, difficile de le savoir.

Votre Empereur ? Elle sourit légèrement et le stoppe en bloquant l’accès au village. « Ton histoire est intéressante, Sendai Yahiko. Cependant, tu n’apportes aucune preuve, que des paroles. Tu n'as fui lâchement la capitale et l’Empire du jour au lendemain qu’avec une petite lettre, laissant un trône vide et un Empire déboussolé. Je ne te crois pas, en effet, comme je te l’ai dit, ton histoire est intéressante et peut-être, elle est vrai. Tu n’as rien à prouver sur la véracité de tout ceci. Pendant que tu te voyageais dans le monde et cacher, l’Empereur a sauvé l’Empire d’une menace et il a stoppé d’autres menaces. Lui, il n’a pas fui face à l’adversité, contrairement à toi. Tu n’es qu’un lâche et personne ici n'est assez fou pour te faire confiance. Après tout, tu as déserté Kumo, tu as déserté l’Empire, et tu reviens en t’autoproclamant Empereur alors que tu as perdu ce droit, il y a un an. Tu n’es pas mon Empereur, tu ne l’es plus depuis que tu as quitté ton poste pour un pseudo plan imaginaire pour te trouver une excuse. Je suis Shinrin Kisara, soldate de l’Empire et tu es Sendai Yahiko, traître et déserteur de l’Empire. En attendant l’arrivée des Lieutenants et Capitaines, je vais devoir te retenir sur ce pont. » Dit-elle d’un ton sévère. Il est seul, mais est-ce vraiment le cas. Est-il fou ou courageux pour se présenter sans renfort devant Urahi ? Peut-être que ses alliés sont cachés dans la lisière près du pont et attendant un ordre ? Impossible de le savoir.

« Si tu tiens tant à ce peuple, je te conseille de ne pas résister ni faire quoi ce soit contre l’Empire. En tant que soldat de l’Empire, je donnerai ma vie pour protéger les miens. Peu importe la puissance de mon ennemi, si je dois mourir alors je le ferai en combattant. J’ai ma famille à protéger et des innocents également. Je ne laisserai personne toucher encore à la Capitale. » Dit-elle d’un ton sec. D’un mûdra, elle crée deux clones de bois à ses côtés. À l’attention de son collègue, elle lui adresse la parole. « Donne l’alerte que Sendai Yahiko se trouve au pont d’Araho et qui menace d’attenter à la vie de notre Empereur. Fais vite ! » Dit-elle en réalisant d’autres mûdras. « Mokuton – Jûkai Kôtai. » Dit-elle pendant que des arbres se forment sur le pont, des branches solides viennent immobiliser deux membres de Sendai Yahiko pour l’empêcher de bouger, les branches visent donc un bras et une jambe de l'homme. « Je ne vais pas trop te chercher à te tuer, mais si tu ripostes ou tu ne te laisses pas faire, je serais obligé d’attaquer pour tuer. » Dit-elle pendant que les clones vont prendre appui sur les arbres et passer derrière Yahiko pour afin de s’assurer que personne ne va profiter pour sortir de la forêt devant le pont et s’infiltrer dans Urahi ou sa petite forêt.



Résumé
Santé :RAS
Chakra : 1A/1B

Résumé du tour :

Kisara a écouté l'histoire de Yahiko par rapport à ce qui s'est passé en Novembre 204. Elle trouve l'histoire intéressante, mais il n'a aucune preuve, hormis sa parole qu'elle ne croit pas à cause de sa désertion. Et aussi, du fait que Hanzo a combattu pour protéger le peuple Hi contre le Samouraï et qu'il a "arrêté" un coup d'état du clan Inuzuka. (Kisara n'a pas tous les informations.)

Elle aurait pu lui parler plus longtemps et chercher à débattre avec ce dernier, mais il a activé une armure de chakra pur. Cela a pour signe, de son point de vue, d'une préparation au combat et qu'il ne cherche pas trop à parler. Ainsi, Kisara forme deux clones de bois avec Moku Bunshin (B) et demande au 2e garde de prévenir les hauts gradés de la présence de Sendai Yahiko au pont. Elle bloque le passage au Nukenin et utilise Jukai Kôtai (A) afin de former une forêt, mais à faible proportion à cause du pont qui n'est pas très grand. Mais juste, assez pour former quelques arbres afin que des branches puissent venir immobiliser deux membres de Yahiko, l'une de ses jambes et l'un de ses bras. Pendant ce temps, ces deux clones sautent d'arbre en arbre pour surveiller le reste du pont en passant derrière Yahiko. Avec le dernier coup d'état, Kisara préfère être prudente en cas de renfort soutenant ce dernier.

À prendre en compte que : Kisara demande à Yahiko de ne pas aller vers Urahi, de ne pas riposter sinon elle attaquera et de rester calme. Elle tente de gagner du temps pour que des Lieutenants et Capitaine viennent stopper Yahiko.

PS : JE PREND LE RISQUE DE PERDRE MON PERSONNAGE DANS CE RP. C'EST MON CHOIX ET LE FAIT QUE CE RP PEUT MAL SE PASSER SELON LES INTERVENANTS ET AUTRES. J'AUTORISE DONC YAHIKO ET LES AUTRES PARTICIPANTS DE TUER MON PERSONNAGE SI C'EST NECESSAIRE. J'EN PREND PLEINEMENT LA RESPONSABILITE.

équipements utilisés :



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Arai Y. Masamune
Arai Y. Masamune

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Dim 18 Sep 2022 - 19:22
Si le thérapeute en reconversion avait toujours su que ses nouvelles fonctions étaient vouées à l’entraîner sur des voies de traverse qui ne pouvaient en rien jouer dans l’avancement de son agenda particulier, vivre ce genre de moment en première main s’avéra une expérience plus déplaisante encore qu’il ne l’avait imaginé. Placé au poste de surveillance du Pont Araho, Masamune devait dès lors embrasser pleinement les aspects les plus ennuyeux et nécessaires de la vie de Soldat, filtrant les entrées tout en gardant à jour la tenue du carnet qu’il avait jugé bon de prendre avec lui pour noter des détails parfois insignifiants mais qu’il trouvait assez notables pour mériter une petite ligne couchée sur le papier. Malgré le caractère répétitif et sans relief de ce travail, l’Arai n’en admettait pas moins la nécessité, et ce à plus d’un titre : la sécurité de la Capitale dépendait en effet de nombreux éléments imbriqués les uns aux autres, des éléments parfois inconséquents pris indépendamment des autres mais qui formaient avec eux un tout solide et supposément inviolable. Un trait qui avait gravement manqué de représentation, toutefois, au regard des derniers événements.

Aussi aigri et amer qu’il était, Masamune se devait donc de faire mieux, de faire plus, si il voulait tout à la fois prouver sa valeur, monter dans les rangs pour gagner en influence et surtout, apporter une véritable Paix à l’Empire.

Ces réflexions tournant sans cesse en boucle dans son esprit, l’Arai ne porta d’abord pas une attention particulière à la silhouette qui s’approcha de lui et de sa comparse Shinrin Kisara, avec qui il avait déjà eu l’occasion de converser et travailler auparavant et qui assurait présentement avec lui la surveillance du Pont Araho. La soldate, toutefois, usa de meilleur jugement que lui et l’avertit derechef du potentiel problème posé par l’individu. Aussi, lorsque celui qui s’avéra être un homme encapuchonné se planta devant eux et se mit à parler sur un ton particulièrement incisif, Masamune fut bien obligé d’appréhender la situation avec le nouveau sérieux qu’elle imposait. Ses mains jointes et camouflées dans ses larges manches contre son poitrail, ses traits mûrs et fatigués habités par une nouvelle tension, l’ancien Docteur exécuta donc plusieurs signes, s’invitant de lui-même dans les pensées du nouvel arrivant. Son étonnement, alors, ne fit que croître à mesure que le discours de l’étranger se déployait à leurs oreilles, l’esprit de l’Arai entendant aussi bien les faits que leur véracité intrinsèque grâce à sa connexion à l’homme encore incognito. Aucun dirigeant, aucun chef, en l’état présent des choses, n’avait vraiment grâce à ses yeux : peu d’entre eux, toutefois, se trouvaient aussi bas dans son estime que ne l’était Shinrin Hanzo, et de réaliser ainsi quel genre de danger il recelait, de la bouche d’un parfait inconnu, le laissa initialement sans voix, en proie aux hypothèses les plus incongrues.

Un inconnu, toutefois, qui s’avérerait ne pas en être un quelques instants plus tard. Pas avant, cependant, de faire résonner dans l’esprit de Masamune l’écho du mensonge et de la duperie, une onde sur l’eau que perçut sans mal le thérapeute reconverti à l’énoncé de ce plan fomenté par le second Empereur, Sendai Yahiko. Un plan, en réalité, mis sur pied par nul autre que celui qui se tenait devant eux. Instinctivement, l’Arai mit un pied en arrière, autant pour créer une distance que pour se préparer à réagir à tout et n’importe quoi, à l’affût de la moindre consigne de sa collègue plus expérimentée. Devant eux, sans l’ombre d’un doute, se trouvait le fugitif, l’homme recherché activement par tout l’Empire, l’Empereur qui avait volontairement quitté son rang et son poste pour laisser sa place, quoi que certainement pas volontairement, à ce fou qui avait permis à la guerre civile de frapper en plein coeur d’Urahi. Trop de questionnements, trop de doutes : Masamune devait se ressaisir, devait élucider cette équation à priori insoluble. Le visage de sa fille en filigrane apparut devant lui, comme un sceau qui devait marquer la moindre de ses décisions. Sans se faire prier, l’ancien Docteur se retourna brièvement et fit signe aux gardes de l’arrière de rameuter rapidement du renfort

« Un Capitaine, vite !!  » lança-t-il avec une pointe d'affolement notable avant de reporter son attention sur l’initiative de Kisara et la potentielle réaction du renégat.

« Kisara-san, vous- ! »

Les clones de bois apparurent, en réponse à cette armure iridescente dont venait de se parer l’ancien Empereur. Les hostilités, une fois de plus, semblaient inévitables. Une frustration naquit alors au creux des tripes de l’Arai, qui venait de débuter son entraînement et sa carrière de soldat. Jamais il n’aurait les ressources, se dit-il, pour ne serait-ce que tenter de faire jeu égal avec celui qui, en dépit de tout ce qui pouvait être lancé de quolibets à son propos, était sorti triomphant de l’Ignition. Où se situait son devoir, en cet instant hors du temps ? Obéir à sa hiérarchie, ou à cet ancienne figure d'autorité ultime connue tant pour son aversion pour la guerre que pour son départ d'Urahi ? Son ambition pour l’Empire, pour tous ses enfants et pour tout le Yuukan, toutefois, s’imposa alors à ses yeux au côté du visage angélique de Hana… et remit tout en question, tandis que la forêt se mettait à pousser devant lui, et qu'une silhouette argentée commençait à se distinguer derrière cette irruption végétale.

Résumé
Santé : anxieux
Chakra : 1C

Résumé : Ses mains jointes et dissimulées sous les longues manches de son épais manteau, Masamune utilise une arcane Yamanaka pour attester pour lui-même de la véracité des propos de Sendai Yahiko. Il détecte néanmoins le mensonge, dans sa déclamation de ce plan qu'il aurait fomenté à l'avance pour piéger Hanzo, mais ne le mentionne à personne. Parallèlement, il fait signe à la garde arrière de faire amener du renfort, dont un Capitaine si possible.




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Byakuren Yume
Byakuren Yume

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Dim 18 Sep 2022 - 22:19

Le pari du trône ou du péril


Ton regard s’affaisse alors que ton camarade détourne encore tes propos; tu ne l’accusais nullement de menacer un peuple tout entier; mais d’attenter à la vie de leur meneur. Toi qui aimait faire office de balancier dans les aversions de chacun; tu avais besoin d’une preuve plus sincère que Yahiko n’était pas juste aliéné par son passé.

Tu aurais pu faire de même: venir sur ces terres et les blâmer pour ton malheur; toi qui avait failli succomber à l’assaut d’une main supposée alliée, mais qui s’était finalement révélée traître. Mais tu étais fatiguée de combattre tes propres démons; tu préférais te laisser guider par les vents; prenant soin de garder un oeil alerte sur tout ce qui pouvait te chagriner.

- Je viens. J’ai beaucoup à entendre, beaucoup à voir, beaucoup à confirmer sur ces terres que tu crains.

Tes yeux azurés rejoignent la lisière du ciel; s’y perdent, cherchent l’opposé du chemin qui vous étiez en train de suivre. Wasure te paraissait déjà si loin; et pourtant si proche.


———-

Yahiko avait été plus rapide que toi, mais tu avais su te glisser dans son ombre, encapuchonnée également mais d’une couleur plus nacrée; plus radieuse. Ton visage était totalement découvert; mais il ne garantissait pas ton nom pour autant. Son sillon devient ta peine; son introduction a le mérite de retracer une histoire que tu découvres en même temps que les gardes qui s’approchent.

Il remue ses propres hantises; les agite sous le nez des empiriques, pour au final conclure sur l’éventualité d’un plan pensé depuis son origine. Tes sourcils se froncent; tu peines à savoir jusqu’à quel point il était réellement prêt pour ce qui l’attendait. L’incompréhension faisait parler les bêtes; et l’Empire n’était pas réputé son aisance à discourir. Ils chassaient, traquaient, vendaient, pillaient; victimes de leurs propres recruteurs hasardeux, victimes d’être en ébullition permanente.

Ça t’attriste; parce qu’ils puisent leur force dans une blessure ardente qui portait un unique nom ; Yugure. Origine de trop de maux; aujourd’hui symbole de leur activité, de leur aversion pour le monde et l’idée qu’on puisse leur dicter quoi faire. Alors avec eux, tu savais que même tes plus beaux mots feraient mouche en ces lieux; tu devais viser juste, tu devais viser honnête.

L’aura du Sendai s’éveille avec force; tu comprends qu’il n’est pas de ces simples shinobis qui comme toi, peinent à être compétitifs dans l’art combatif. Tu le sais; tu ne brilleras jamais de cette même lueur; condamnée à regarder la mort en face; condamner à l’accueillir à bras ouverts. Malheureusement, cette mise en scène ne te rassure pas dans tes craintes vis à vis de cette visite frontale; il demeurait un déserteur avec une tête primée. Tu voulais soupirer, mais l’air s’opprime inéluctablement dans tes poumons, alors que ton comparse termine son témoignage.

A ton tour, tu fais tomber la soie qui recouvre le haut de ton crâne pour te présenter aussi brièvement que possible.

- Je sui-

Tu n’as pas vraiment le temps de t’introduire car l’accueil est aussi vif qu’escompté. Une jeune shinobi enterre toute forme de respect et se démarque par sa défiance; tu ignorais si elle avait connu Yahiko sous son règne; mais une chose était sûre, elle n’avait pour lui aucune once de courtoisie. Elle incarne le cliché de l’Empirique qui semble confondre vitesse et précipitation, tant son jugement est instantané et tranché.

Rapidement; elle enveloppe toute la surface du pont sous un courroux végétal; dont les branches harponnent tes jambes en tortionnaires vindicatifs. Ça manque même de te faire chavirer; parce que tu n’avais plus aucun contrôle sur ton équilibre au niveau des pieds; mais ton regard lui, reste droit et digne.
On t’avait rarement donné un tel accueil; et cela te faisait presque regretter la solitude d’un palais princier. Les shinobis t’épuisaient; leur véhémence te rendait amorphe, détachée de toute envie. Même si tu n’étais qu’une victime collatérale; l’Empire achevait une nouvelle fois de te faire subir sa colère.

Quand le calme renait; tu cherches du regard une ouverture dans ce nouvel environnement pour te faire entendre: Quelques feuilles laissent entrapercevoir les deux gardes qui se tiennent à l’autre bout du pont.

- Il serait dommage de marier la fuite à la lâcheté. Parfois; fuir est la plus sage des décisions pour régler un conflit.

Difficile pour toi de ne pas observer avec froideur cette soldate endoctrinée par ses propres mots; la vie valait bien plus qu’une action déraisonnée; et c’était l’acolyte d’un déserteur se jetant dans sa propre tombe qui disait ça. Tu voulais appliquer tes propres conseils à toi même; mais aujourd’hui, tu avais ce rôle de médiation à tenir.

- Je suis Byakuren Yume, Genin d’Iwa et envoyée féodale qui ne parle aujourd’hui qu’en son propre nom; Je suis ici pour accompagner Yahiko dans sa quête de rédemption. Mais pas celle qui ne se base que sur la mort; ou la prise de pouvoir. Pas celle non plus qui ne passe que par la mutinerie, la violence ou la trahison; Mais celle qu’on juge de loin avec un esprit critique.

Tu marques un temps d’arrêt avant de reprendre.

- Si ma présence peut paraître déplacée, je m’en excuse, mais voyez-vous; l’homme que vous accusez d’être un danger pour l’innocence n’a cessé de me protéger quand j’étais la cible de multiples courroux. Il mérite que je porte un regard externe sur sa condition; même si celle-ci peut éventuellement finir par me décevoir aussi.

Tes paumes s’emprisonnent l’une l’autre sous ton large manteau. Tu savais que Yahiko pouvait perdre ton soutien comme le prolonger en un simple mouvement; mais il en valait de même pour l’Empire. Tu n’étais pas ici pour combattre; mais s’ils voulaient attenter à ta vie, ils assureraient un destin ombragé quant aux relations entre vos deux pays.

- C’est pourquoi j’aimerai réclamer une audience auprès de votre Empereur.

Tes cartes étaient jouées; tu n’avais guère plus que ta spontanéité pour espérer faire retomber cette animosité qui les rongeait tous. Une idée terrible te traverse l’esprit; celle qui s’alignait avec certains idéaux de Sakaze Tosen. L’art ninja t’effrayait, parce qu’il domptait les situations sans recul.


Spoiler:





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Sendai Hanae
Sendai Hanae

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Mar 20 Sep 2022 - 18:16
La traversée du pays du Feu se fît presque trop facilement, du fait de la présence des deux personnes ayant participé le plus activement à sa sécurisation. Une chose était très agréable : Shinrin Hanzô, durant son règne, ne semblait pas avoir trouvé à redire sur la sécurité de son territoire, au point que celui-ci ne changea pas d’un pouce en quelques mois. Adoptée par ce groupe, Hanae restait très calme et discrète, préférant se concentrer sur leur évolution dans ces terres sans se faire repérer plutôt que penser à ce qui la tourmentait. Le temps ne tarda pas à avancer jusqu’à l’instant où tous trois se retrouvèrent face au pont, sous couvert de la forêt cachant parfaitement leur présence.

Yahiko avait prononcé des mots, bien avant cet instant, qui n’avaient pas manqué de rassurer la Sendai. Ses propos quant à ce combat à mort avaient été mal interprétés par la rougeoyante, qui pensait bêtement que son ami souhaitait venir tuer un homme de sang-froid, tout monstre fût-il, alors qu’il allait simplement le défier… Ou alors se trompait-elle sur ses intentions désormais, et avait-elle raison quelques heures auparavant ? Quoi qu’il en fût, la Kazejine comptait bien rester en retrait pour ne pas éveiller de soupçons sur une quelconque hostilité de l’immaculé. S’il venait sans son ancienne Porte-Parole, les gardes seraient probablement ouverts à la parole et au dialogue, car un homme venant seul n’était jamais une si grande menace.

Lorsque le trio devint un duo, laissant l’ancienne Kumojine en retrait, celle-ci se contenta d’observer leur démarche s’éloignant de sa propre silhouette, toujours invisible derrière l’épaisse végétation Hijine. Le temps passa ainsi, sans que l’Ancienne ne pût entendre ce qu’il se disait. Elle distinguait à peine les contours de ses alliés et des gardes leur faisant face. Quatre, voilà le nombre. Mais, rapidement, le pont devint rien de moins qu’une autre vaste forêt. De quoi tirer la sonnette d’alarme pour l’adoptée du désert, qui ne manqua pas de passer à l’action.

Avançant sans détours, largement camouflée par les arbres dont elle ignorait l’origine, elle se positionna à l’entrée du pont, adossée à l’une des créations de bois – sans doute du Mokuton, comme nombre des Shinrin pouvaient en faire – la Sendai fit un clone d’elle-même, qui se transforma alors en une toute autre personne. Qui donc ? Un simple garde, qui du temps où elle était porte-parole était souvent affecté aux rondes aux abords de l’entrée de la ville. Ce double, métamorphosé pour l’occasion, et dont les actions étaient connues de l’originale, parcourut la forêt en veillant à ne pas être blessé par quoi que ce soit. Il finit par apercevoir non pas quatre mais bien six personnes, deux étant apparemment des clones. Pour ne pas risquer une attaque de la part de Yahiko ou Yume, l’imposteur se plaça sur le côté gauche du pont, un peu plus proche des gardes que des intrus. Il lança alors :

« Bonjour, soldat Yukio au rapport, j’ai vu cette forêt au loin se dresser à un endroit étrange et je suis venu aussitôt. Que fait cet homme recherché ici ? Et qui l’accompagne ? »



résumé:
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Sendai Yahiko
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Mar 20 Sep 2022 - 21:32
Cette fois, le poisson n'avait pas mordu à l'hameçon. En se révélant, le pari qui avait été prit consistait à faire peser des informations véridiques que personne ne possédait, en les voilant également de mensonges dont personne n'avait la moindre preuve. Rien ne démontrait que le Devancier s'était échappé afin d'attirer dans la toile d'Urahi celui qu'il estimait comme un criminel international ; pourtant, celui-ci était revenu au poste, comme si ses intentions s'étaient avérées perspicaces et qu'il avait effectivement obtenu ce qu'il avait envisagé, cette journée là. Les gardes devaient alors, de leur faible stature, se situer entre deux feux : celui de croire en un Homme qui se voulait pacifique et qui n'avait jamais œuvré pour diviser l'Empire, et celui de croire en un Empereur incriminé de terrorisme envers les siens. Cela devait même jouer sur leurs valeurs profondes, titiller ces sentiments et ces ambitions qui voulaient animer les plus bienfaiteurs ; le passé jouait pour chacun, car là où Yahiko n'avait jamais été responsable d'un moindre écart majeur, le Shinrin avait bien des méfaits à son actif. Et la guerre civile, dont le Sendai ne pouvait même supposer l'existence, n'en était qu'une première preuve.

Mais à sa plus grande surprise, au départ, il retrouva le même comportement que ce qu'il avait toujours pu voir parmi le Feu. Du déni, comme s'ils adoraient s'acoquiner avec le diable. Il n'y avait aucune remise en question, aucune croyance en quoi que ce soit, la femme qui était bien plus âgée que lui et qui lui avait craché son venin ne s'était pas attardée à plus de réflexion ; elle s'était arrêtée à des faits qu'elle pensait juste, sans les requestionner. Sans soupçonner une seule seconde que le Sendai pouvait être celui qui détenait la vérité, sans soupçonner une seule seconde que celui qui les gouvernait en ce moment même les avait bien menacé d'extinction. Une perspective qui ne l'avait pas non plus affolée.

Qui était-elle ?

La simple évocation de son nom, de son appartenance, sonna comme une évidence. Il comprit le pourquoi du comment, il comprit tout l'acheminement d'une pensée fermée, hermétique à tout blâme, aveugle quant aux siens. Le Deuxième n'avait eu qu'à lier le moindre des Shinrin à une faute qu'elle en devenait irritable, comme si elle fermait ses œillères afin de ne pas accepter la réalité. Elle venait de faire exactement la même chose que son Empereur, ce jour-ci, lorsque l'Ancien venait de lui avouer que son défunt frère était coupable de fomentation contre la Coalition toute entière.

Comme tous les siens... elle était damnée.

Alors elle l'attaqua, faisant danser ses mains pour faire naître une grande forêt qui remplit toute la largeur et toute la longueur du Pont Araho. Ses branches s'élevèrent, se croisant et s'entremêlant en même temps qu'elles prenaient place sur l'entièreté de la structure de pierre et de bois, qui était une première marque du conflit des Inuzuka que le Nivéen ne connaissait le moins du monde. Le bois défila sur le lien entre la Capitale et l'extérieur, et le Déserteur put voir les prémices d'une attaque : une forêt qui se retournait en partie contre lui, dont des bras voulaient capter les siens pour le priver de tout mouvement.



« Quelle tristesse... »

Dans cette immensité qui s'élevait tout autour de lui, le Sabreur fit sortir sa main de sa manche, allant se joindre à la jointure de sa hanche gauche pour y trouver Kensegi. Il la brandit, l'élevant d'un geste de bras, et de quelques mouvements brefs d'épée qui côtoyaient la fermeté des branches qui la confrontait, il repoussa sans problème celles qui le menaçait.

Mais ses oreilles avaient également pu entendre ces ordres qu'ils s'étaient donnés, ces intentions qui feraient de cette rencontre un gigantesque attroupement.

La venue de Lieutenants et de Capitaines... mais toujours pas de Shinrin Hanzô.

« Mh. »

En voyant qu'il ne risquait plus rien de cette grande forêt qui s'était enfin maintenue calme après son grand déambulement, laissant derrière lui la Princesse dont il ne craignait la mort comme sa soupçonnée camarade aux abords des deux gardes, il se mit en action.

Il passa derrière un arbre, hors de la vue des deux gardes, toujours caché derrière ces larges tissus sombres, et maintint son chakra sur la plante de ses pieds pour y monter à son sommet. Toujours dérobé derrière ces larges troncs, il y effectua un mudra très simple qui tripla sa silhouette, afin de mettre en place son jeu face à ceux qui le confronteraient. Par cette stratégie, c'était de nombreuses failles qu'il voulait combler : l'identité du véritable Yahiko, mais surtout l'opportunité de voir arriver tous ceux qui étaient conviés à l'appel au renfort. Car il comptait se préparer à leur potentiel surnombre.

Alors, après quelques instants, c'était sur une branche horizontale de la grande forêt de la Shinrin que trois silhouettes à l'apparence imperceptible dominaient le terrain. De leur posture, c'était l'intégralité d'Urahi qu'ils voyaient, sous un certain angle qui ne leur permettaient évidemment pas de scruter le moindre angle ou la moindre ruelle. Mais il pouvait toutefois y trouver des attroupements potentiels, des modifications de la dynamique.

Une opportunité parfaite pour y voir ce que les défenseurs ne pouvaient voir, car ils ne pouvaient imaginer que leur ennemi commun s'était élevé au dessus d'eux, avec un nouvel horizon qui se dessinait devant lui.

Celui qui dessinait un massacre dont les conséquences étaient encore visibles.



« Hein, mais que s'est-il passé ici ? », interrogea le Sendai situé le plus à gauche du point de vue des deux gardes.

Car sous ses yeux, c'était l'ensemble des conséquences du conflit des Inuzuka contre l'Empereur qui s'affichaient. C'était ces maisons, détruites par foison, localisées proches du Palais Impérial. C'était ce même Palais, partiellement détruit et toujours en rénovation... Et c'était ce pont, également partiellement rompu, qui avait été comblé par le bois des frères de Kisara.

La tête du Sendai situé le plus à gauche des deux gardes s'abaissa légèrement, apprêtée à lancer l'un de ses retours.

« Ne vous fatiguez pas à évertuer vos beaux discours sur votre volonté de sacrifice, Shinrin Kisara. Je ne suis pas ici pour tuer qui que ce soit, ni pour détruire quoi que ce soit. Comme je l'ai toujours fait, d'ailleurs. Je suis ici pour reprendre la place que je n'ai jamais abandonnée, que vous le vouliez ou non. »

Puis il scruta l'intégralité d'Urahi, de tout ce qu'il pouvait observer. Il n'y avait aucun mouvement de foule, pour l'instant, mais il s'attarda plutôt sur ces paysages déchus, ces maisons hautement détruites, ces quartiers ravagés.

Combien étaient morts, sous l'égide du Troisième Empereur ?

« De plus, si vous avez été nommée garde des portes d'Urahi, c'est que vous n'êtes pas au niveau contre moi. A la place, expliquez moi plutôt... »

Par où fallait-il commencer, se disait-il.

Probablement par le jeu de l'orgueil.



« Plutôt bon état, l'Empire de Shinrin Hanzô. D'où vous est venu le goût pour les maisons en ruines et pour les innocents décimés ? Que s'est-il passé ici, pour que des quartiers entiers soient en ruines ? Faites moi plaisir, Kisara, ayez un peu de bon sens. N'aviez-vous pas dit que vous vouliez justement les protéger ? Je n'ai pas souvenir avoir vu tel carnage sous mon règne, après des mois de gouvernement. Dites moi plutôt combien de journées il vous a fallu avant de connaître un tel cauchemar sous votre bien aimé Empereur. »

Derrière cette ombre, c'était son sourire qui se dessinait. L'idée de ne pas avoir à décrédibiliser l'Empereur tant il était très bon pour le faire lui-même le rendait fou de joie. Il n'avait pas besoin de pavaner des intentions terroristes à son égard : il s'occupait lui-même de les démontrer.

« Et expliquez moi pourquoi ce n'est pas Shinrin Hanzô en personne que vous appelez pour venir m'affronter. Je le connais, il aurait été on ne peut plus excité à l'idée d'avoir une opportunité de m'occire, d'autant plus face à son peuple. L'Empire et son faux Empereur auraient-ils perdu l'honneur qui a toujours animé le Teikoku ? Où est passé le temps où vous brilliez encore ? »

C'était tant de provocations qu'il envoyait, tant de faits qui désacralisaient l'image qu'ils avaient de leur Empire, qui écrasait l'image qu'elle avait du membre de son clan.

Car tout cela était vrai. Il connaissait l'homme qui se targuait de pouvoir tout vaincre et accomplir seul, comme il l'avait fait lors de leur réunion. Alors pourquoi ne pointait-il pas son nez ?

Cette question restait en suspend, avec le fait très clair que cela l'arrangeait de ne pas avoir à réduire à néant les Capitaines avant de s'en prendre à sa cible.

Parce qu'il n'en avait pas les ressources, tout simplement.



Informations:
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Shinrin Kisara
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Jeu 22 Sep 2022 - 21:18




Reconquête d'un Empire


L’ancien empereur se dévoile à elle ainsi qu’à Masamune, il n’avait pas peur de venir seule sur ce pont et face à la garde de la Capitale. Dans peu de temps, des Lieutenants et des Capitaines interviendront sur le pont afin de cerner Sendai Yahiko et le mettre aux arrêts. Son histoire sur Shinrin Hanzo et sa folie meurtrière, en novembre 204 est intéressante et pourrait mériter d’être traité en profondeur. Cependant, il est difficile pour Kisa de croire un homme qui a abandonné tout le monde, du jour au lendemain, en laissant un Empire sans dirigeant. Comment le croire ? Il est difficile de croire quelqu’un sur parole ? Sans que ce dernier donne de preuve. Kisara n’a jamais fonctionné là-dessus surtout pas provenant d’un traître ayant trahi à deux reprises sa patrie. En tout cas, elle espérait que ce dernier ne se montre pas agressif, hostile, un peu trop entreprenant dans son envie de se battre. Cela dit, il ne souhaite pas le bien de l’empereur et comprenant son sous-entendu ainsi que l’activité d’une armure, il ne rendait pas la tâche très facile. D’un œil aguerri, la blanchâtre remarque une autre présence, celle d’une femme. Du renfort ? En tout cas, ses clones restent sur leur garde, tandis que l’original crée une forêt sur le pont afin d’immobiliser les étrangers de présent dans son champ de vision. Comme attendu, Yahiko parvient à se défendre de ses branches, mais l’inconnue n’a pas eu la même chance que l’ancien Empereur.

Soudain, un garde arrive sur les lieux et sur la gauche du nukenin et de l’étrangère. Ce dernier pose des questions sur leur présence. « Il souhaite éliminer l’Empereur en place et la femme, je ne sais pas, mais elle a une langue, je suppose donc elle pourra répondre. » Dit-elle d’un ton calme tandis qu’elle perd un peu de vue Yahiko et elle fait signe à l’un de ses clones revenus après avoir repéré ce soldat, Yukio afin de retrouver le Sendai. Pendant ce temps-là, la jeune inconnue semble, finalement, avoir la langue bien pendue. « Je suis tout à fait d’accord avec vous. Cependant, on fuit quand il y a de la difficulté et non, quand il n’y a rien. On n’abandonne pas lâchement un poste important pour revenir des mois plus tard, en se croyant encore Empereur. Là est toute la différence, jeune fille. » Dit-elle d’un ton calme en la voyant immobiliser. Par la suite, cette dernière se présente en tant que Byakuren Yume, Genin de la Roche et envoyée Féodale qui parle de ce qu'en son propre nom. Byakuren ? Un membre de la famille du daimyô de la Roche ? Et Genin ? Que faisait-elle si loin de sa patrie ? Est-ce qu’Iwagakure no Sato est au courant que ses soldats se baladent librement dans Hi en compagnie de Nukenin. Louche cette affaire. Surtout qu’elle semble être de la famille royale de Tsuchi, c’est bizarre pour la Shinrin.

Kisara la laisse parler, l’écoutant attentivement et elle décide de se rapprocher de la Byakuren. Elle ne montre aucun signe d’hostilité et d’un mûdra, elle libère Yume de l’emprise de l’une de ses branches. « Genin d’Iwa est liée à la féodale de Tsuchi de par votre prénom Byakuren. Êtes-vous la Princesse de la Roche ou avez-vous un lien avec le daimyô du pays ? En soi, peu importe, votre position est peu légitime. Quand bien même, Sendai Yahiko cherche la rédemption et qu’il vous a sauvé la vie, ça ne change rien à sa position de Nukenin. D’ailleurs, il a clairement établi qu’il était venu pour tuer l’Empereur actuel, Shinrin Hanzo. Enfin, je ne suis pas dupe des mots ou du sous-entendu après son histoire. » Dit-elle tout simplement. « Or, votre présence avec un Nukenin met à mal l’entente entre le Teikoku et Iwa, si Yahiko finit emprisonner, morte ou libre, peu importe, ça ne regarde que les hauts gradés… Iwa va devoir donner des explications. Si vous êtes au courant, les grandes nations sont en alliance sous la coalition face à Sakaze Tôsen et accueillir un traitre d’une autre faction peut nuire à une entente. » Dit-elle tout simplement d’un air sévère. « Et ceux, peu importe votre position, Princesse, nièce ou Genin, vous prenez un risque énorme en venant en sa compagnie. Et pour votre audience, tout dépendra des Capitaines qui seront présences ou du porte-parole. Ce n’est pas de mon ressort. En attendant, vous restez sagement ici et à mes côtés, par précaution. Je ne vous ferai aucun mal et j’assurerai votre protection lorsque les Lieutenants et Capitaine débarqueront…et priez qu’aucun autres Shinrin débarquent au pont, non plus. » Dit-elle en lui tendant la main. « Je ne suis pas une barbare, tant que vous n’utilisez aucune technique ou que vous n’êtes pas hostile, par votre comportement ou un mouvement, je ne vous ferai rien. » Finit-elle là-dessus.

Soudain, elle parvient à avoir un visuel sur Yahiko, or, il en avait trois. Ce dernier avait réalisé un Kage Bunshin, un bon moyen de cacher le vrai pour éviter tout attaque surprise. Il semble observé Urahi de sa position depuis un arbre. Que Yume accepte sa demande ou non, la Shinrin recule de quelques pas. S’assurant de lui bloquer la route, s’il est tenté d’aller de l’autre côté des murs. Une question, apparemment, il contemple les dégâts provoqués par le clan Inuzuka avec leur révolte. Les travaux n’avaient pas eu le temps d’être terminés. Et c’est aussi pour cette raison que la Blanchâtre ne souhaite qu’il y aille et de faire en sorte de le maintenir en dehors de la Capitale. Elle soupire en l’entendant parler une seconde fois. « Ouais, certes, mais tu peux tout ce que tu veux, tu as abandonné ton poste en disparaissant pendant des mois. Inutile de nier les faits, c’est ainsi. Si ton souhait est de reprendre ton ancien rôle, il va falloir faire plus que combattre Hanzo en conflagration, même si pour ton cas, ça risque d’être compliqué. » Dit-elle d’un ton calme. Et tiens, le voilà à sous-estimer Kisara et Arai, des propos qu’elle n’apprécie pas trop venant d’un fuyard. Elle l’écoute attentivement et plissa les yeux en écoutant ses provocations et ses questions. Elle ne lui coupe pas la parole, le laissant faire son monologue et se croire supérieur aux autres.

« Je souhaite les protéger, c’est pour cela que je t’empêche de pénétrer dans Urahi afin d’éviter des combats pour mettre des civils en danger. Et on va mettre les points sur les I, vu que tu ne sembles pas comprendre quelque chose. Je ne chéris pas l’Empereur actuel, je n’ai pas de préférence. Ce que je chéris, ce sont les habitants de Urahi et du pays. Ce n’est pas parce que je porte le nom de Shinrin qu’il faut me voir comme les autres et à soutenir toutes les actions de mon clan, même de l’Empereur et de son Porte-Parole. Vous vous permettez de juger la gouvernance de Shinrin Hanzo, sans vérifier certains détails. Je doute que puisse me permettre de dévoiler certaines choses. Or, pour toi, je vais te résumer certaines choses ou énumérer pour aller plus vite. Shinrin Hanzo est allé lui-même combattre un Samouraï réincarnée en ce moment, causant des dégâts de poison dans les ruines de Shintô, pendant que toi, tu fuyais où je ne sais où avant d’aller ver Tsuchi, apparemment. Il a risqué sa vie avec d’autres soldats pour repousser le mal. Si tu étais notre Empereur, pourquoi n’es-tu pas allé là-bas ? Pour ce qui est arrivée au village, tsss…on ne va pas se mentir, ça ne risque pas de rester secret trop longtemps vu que tout fini par se savoir. Le clan Inuzuka s’est révolté en ayant pour meneur, Seimeiten contre l’Empire et ils ont causé la destruction et la mort au sein de la Capitale. Hanzo est encore Empereur donc je suppose que tu connais le gagnant de cette guerre civile. Et difficile d’expliquer le temps entre ton abandon au poste à maintenant, le temps passe si vite et tant de chose s’enchaîne. » Dit-elle d’un air sérieux.

« Et franchement, tu crois qu’on va se plier à tes envies en t’envoyant directement l’Empereur, combien même, il aurait eu le plaisir de t’affronter. Il y a des règles dans une bataille ou une armée, mon cher Yahiko. Hanzo est l’Empereur et le commandement de notre armée. On n’envoie jamais le Commandant sur le front tant que ses soldats sont encore debout, surtout ses Lieutenants et Capitaines. Ils seraient honteux de livrer son Empereur face à l’ennemi sans le combattre avant. Enfin, de toute manière, en tant que soldat, je ne peux me permettre d’aller pleurer dans les jupons de l’Empereur pour balayer devant les portes de la Capitale. Voici notre honneur, Sendai Yahiko, on ne te livrera personne sans combattre. Donc juste qu’à l’arrivée des hauts gradés, reste sage et peut-être qu’ils pourront mieux te guider. Ou alors, fais demi-tour. Je serais honorée de te guider vers la sortie, moi-même. Enfin, tout ceci n’est que mon point de vue, mes paroles ne sont pas la vérité absolue ni même d’une idée de ruche qu’on a tous ici. Tu veux combattre Hanzo ? Soit, mais ce n’est pas moi qui prendrait le risque de te laisser passer. Navrée de respecter mon devoir de soldat et de garde. » Dit-elle en serrant les poings avant de les détendre, prête à réaliser des mûdra, si ce dernier se montre un peu trop hostile. « Et une dernière chose, arrête tes provocations, ça ne va pas t’aider à atteindre ton but ni à ce que je souhaite t’écouter jusqu’au bout. Je suis assez patiente, mais j’ai mes limites. »





Résumé
Santé : RAS
Chakra : 1B/1A

Résumé du tour :

Elle libère Yume et lui propose de venir à ses côtés afin que les Lieutenants et Capitaines ne puissent lui faire aucun mal. Et aussi de pouvoir faire sa demande d'audience auprès de l'Empereur. Pour Yahiko, elle répond à ses questions et à ses provocations en gardant son sang-froid afin de gagner du temps.


équipements utilisés :



Techniques utilisées :




Dernière édition par Shinrin Kisara le Ven 30 Sep 2022 - 9:28, édité 1 fois
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Arai Y. Masamune
Arai Y. Masamune

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Ven 23 Sep 2022 - 23:08
Tout se bousculait, autant dans l’esprit chamboulé de l’Arai que sur le Pont Araho où avait fait irruption le second Empereur du Feu. Le Docteur nouvellement reconverti dans l’armée savait à quoi s’en tenir quant à la véracité des propos qu’il venait d’entendre de la bouche de Sendai Yahiko, et si il ne comprenait pas le motif qui avait pu pousser ce dernier à voiler la vérité derrière cette esbroufe, il ne pouvait pas faire autrement que de prendre acte de tout le reste de son discours. Shinrin Hanzo, hôte d’un Dieu, danger pour la nation condamné à mort par son prédécesseur. La pensée le faisait frémir, et Masamune dut lutter contre son envie de révéler à sa partenaire Shinrin le fruit de son inquisition mentale pour tenter de modérer son attitude. Trop tôt. Il était encore bien trop tôt, et bien trop risqué, pour lui de révéler l’étendue de son ascendance et l’héritage qu’il portait dans son esprit.

Au devant de la scène arriva la silhouette argentée qui se détachait au milieu de la forêt croissante, se laissant enserrer par les branches sans opposer de résistance. Byakuren Yume. Bien sûr, l’ancien thérapeute connaissait bien ce nom, celui de la famille royale de Tsuchi. Une ambassadrice vraisemblablement autoproclamée, qui ne se trouvait sans aucun doute pas à sa place en ces lieux mais qui se faisait l’écho pacifique et cristallin des ambitions du second Empereur. Une alliée du Sendai… un pilier de la paix ? Masamune avait peine à croire qu’il était témoin de l’arrivée surprise d’une telle délégation, et était d’autant plus indécis quant à ce qu’il devait penser des aspirations de celle-ci. Affronter l’Empereur controverse, ici à Urahi ? L’idée remua la douleur lancinante du deuil dans les entrailles de l’Arai, et l’emphase de la Princesse mise sur un entretien avec le maître pantin plutôt que sur un combat à mort avec ce dernier scella le doute dans son esprit déjà embrumé. En pareilles circonstances, appeler du renfort qualifié et surtout porteur d’une réelle autorité était assurément la chose à faire… mais était-ce vraiment au fond ce qu’il aurait voulu ?

Tandis qu’un autre soldat, Yukio, paraissait entre les branches de l’épaisse forêt pour former un périmètre et s’informer sur la situation, le second Empereur disparaissait momentanément dans le manteau végétal, resurgissant accompagné de deux clones dans les épais branchages. De son perchoir, sans aucun doute le Sendai pouvait-il alors entrapercevoir l’état général de la capitale, état sur lequel il ne se priva pas de commenter de façon cynique en réponse à Kisara, le mettant en rapport avec la gouvernance du maître pantin. Difficile de soulever sur ce point le moindre débat, songeait Masamune tout en luttant contre son tumulte intérieur à l’évocation des catastrophes qui avaient, entre autres, pris la vie de sa fille. Mobilisant tout le calme et la raison possibles en lui, l’Arai tâcha de rester de marbre face à la lente escalade qui prenait place devant lui, gommant en apparence la moindre trace de son hésitation en gardant les bras joints dans les manches l’un de l’autre. Diplomate, Kisara offrit un sauf-conduit à la Princesse Byakuren, détaillant ensuite sa position vis à vis de la manœuvre de Sendai Yahiko : si Masamune accueillit bien volontiers la modération de la Shinrin, éloignée du moindre fanatisme, la tension et l’anxiété qu’il ressentait n’en furent pas pour autant apaisées.

La Colombe ordonnait, tandis que les prérogatives de l’Arai demeuraient, les deux composantes se mêlant de façon insoluble. Mais ce qu’il voulait, lui père endeuillé, pouvait également compter. Devait, compter. Kisara avait tout autant intérêt que lui, si ce n’était plus, à trouver la meilleure voie à poursuivre : sa fille à elle était en vie… et Masamune ne pourrait cautionner aucune issue qui pourrait forcer une enfant quelle qu’elle soit à être aliénée de son foyer, ou pire. Audacieux mais pas trop, l’ancien thérapeute fit un demi pas en avant, portant son regard tour à tour vers chacun des Yahiko et vers l’héritière de Tsuchi.

« … C’est une situation sans précédent. Deux Empereurs, qui se condamnent à mort l’un l’autre, commença-t-il par déclamer de sa voir de ténor usée par l’âge. Un seul, toutefois, à triomphé de l’Ignition, énonça-t-il en accordant un regard entendu à sa coéquipière. Pour ce que j’ai à en dire… Sendai Yahiko devrait avoir la légitimité pour défier Shinrin Hanzo. Cependant… vous ne forcerez pas à l’exil les hommes, femmes et enfants d’Urahi. Vous, les gens de pouvoir… ne réduirez pas à néant nos maisons et nos quartiers. Pas alors que l’un de ces « Dieux » menace de tout dévaster… ! »

La stabilité, la paix, l’accord entre les peuples et les clans : qui du Shinrin ou du Sendai était le plus susceptible d’apporter toutes ces choses ? La réponse, aussi subjective qu’elle n’était appuyée par des faits tangibles, semblait claire aux yeux de l’Arai, mais ce dernier n’avait que trop conscience du poids qu’il pouvait avoir dans pareils débats. C’est à dire aucun, ou presque. Les peuples aimaient voir leurs souverains triomphants, étaient galvanisés par le récit des victoires de ceux qui les dirigeaient. Rares étaient ceux qui percevaient, qui voyaient comme c’était le cas de Masamune la perfidie et le cycle vicieux que de tels sentiments entretenaient. Il fallait que cela cesse. Il fallait que l’idéal de paix de l’Empire, enfin, prévale sur tout le reste. Restait à savoir pour Masamune quels chemins il lui faudrait arpenter afin de poursuivre cet idéal.



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Byakuren Yume
Byakuren Yume

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Dim 25 Sep 2022 - 12:24

Le pari du trône ou du péril


Jeune fille ? Ton visage ne cache pas une moue étonnée. C'était bien la première fois que l'on s'adressait à toi ainsi. Sermonnée comme une enfant qui avait besoin d'un correction ; mise au fait d'une situation qui ne trouvait aucun écho à tes oreilles. Parce que tu n'avais vécu ni intronisation du Sendai, ni son départ. Alors les causes et les conséquences, elles t'échappaient forcément.

Elle ne t'épargne aucun jugement, s'hasardant même à te confondre avec un pays tout entier ; à généraliser si gros que le monde te paraissait d'un coup ridiculement petit. Selon elle, un individu unique semblait pouvoir justifier de la rancœur de tout un peuple ; toi, ça te paraissait outrageant de ridicule.

Alors, tu réponds avec une diplomatie froide ; celle qui ne veut pas laisser la bêtise prendre le dessus :

- Je me suis sûrement mal exprimée à ce sujet, mais je ne représente que moi-même en ce jour. Même si je suis effectivement la dernière héritière Byakuren.

Tu faisais ce que tu détestais faire ; jouer sur ton statut pour calmer l'ardeur externe, sans pour autant en être légitime. Comme elle le rappelait si bien, les histoires d'un autre pays ne te concernaient pas forcément ; sauf quand elles attentaient à la morale commune et à un ami qui en dépeignait un portrait trop obscur pour être ignoré. Comme Wasure, les Empiriques avaient peut-être réellement besoin d'être sauvés de leurs propres chaînes.

- Je pense que ce n'est ni à vous, ni à moi de décider ce qui peut mettre à mal la relation entre deux pays. J'aspire à croire que les problèmes individuels peuvent se gérer à leur propre échelle ; sans qu'un peuple tout entier s'en offusque. Nous avons trop souvent chassé en meute les démons de notre passé ; à quoi bon, quand ceux-ci ne trouvent plus aucun écho dans nos vies actuelles.

Tu prends une inspiration calme, presque flegmatique.

- Mais je ne peux que me désolidariser des envies de Yahiko ; comme il le sait, je suis là pour avoir un regard global, pas pour encourager une quelconque forme de mutinerie. Voyez ça comme de la mauvaise curiosité ; je vois ça comme un pas nécessaire pour justement unifier nos nations sous l'égide d'une Coallition jusqu'à aujourd'hui trop décousue pour entreprendre quoi que ce soit.

C'était un fait. La grande roue que représentait la Coallition ne tournait pas car aucun de ses rouages ne s'imbriquait avec les autres. Comme si vous parliez tous une langue différente ; attendant patiemment que l'autre s'occupe de faire venir un traducteur. Pour cet idéal commun ; tu voulais bien prendre ce rôle de traduction ; celui qu'on laisse entrer et sortir à sa guise dans des mondes totalement différents pour mieux unifier leurs rapports lorsque leurs cultures se croisent.

La prison de bois te libère ; alors tu t'avances sans sourciller, glissant entre les arbres pour rejoindre le côté de celle qui hurlait désormais ses tords et ses travers à Yahiko. Un flux de parole tellement intense que tu peinais à en comprendre véritablement le sens ; parce que l'esprit de synthèse venait à manquer.

Finalement, le deuxième soldat s'exprime, reconnaît une forme de légitimité en ton ami, mais lui refuse également l'accès. De tous ceux ici présent, c'est peut-être celui dont le discours te semble le plus censé. Et tu n'excluais pas Yahiko, parce que la demande d'affront qu'il exprime manque de réflexion. Quid de la structure du village, de ses civils, du démon qui sommeillait en lui ?

- Je ne peux qu'approuver vos dires ; les villages cachés ont assez subit le courroux de monstres, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé.

Et il y en avait tant que la simple idée de ne représenter qu'une unique ligne sur une frise de l'histoire t'effraies.

Tes deux paumes se rejoignent, statuant ainsi sur ta posture. Tu rejoignais le côté du tyran pour mieux lire en lui. Tu fustigeais l'intention d'un ultime assaut tant que tu n'en comprenais pas les tenants et aboutissants.

Spoiler:


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Sendai Hanae
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Mar 27 Sep 2022 - 17:54
S’imprégnant presque à la perfection dans son rôle, Hanae choisit d’opter pour le silence. Le fait qu’aucun des deux soldats n’ait émit le moindre mot alarmant à son encontre prouvait au moins qu’ils ne doutaient pas assez de sa présence pour se permettre de relever la supercherie. En dire le moins possible revenait à écarter tout risque d’en dire trop, justement, et ainsi de se dévoiler. D’un autre côté, il n’était pas exclu que la jeune femme se trompe sur ce qu’elle avait à dire, ou donne une information dépassée, ou encore se laisse aller selon les propos des surveillants, étant particulièrement à fleur de peau dernièrement – et à raison.

Ainsi, la conversation et les actions de chacun se déroulaient sous les yeux attentifs d’un faux garde, qui ne manqua pas de marquer trois pas de recul après avoir reçu une information des plus inquiétantes quant aux visiteurs. Si la princesse n’avait pour elle qu’un rôle pouvant intimider, l’immaculé quant à lui – plutôt difficile à reconnaître sous son armure, au premier abord – pouvait faire reculer le moindre soldat par la simple évocation de son nom. La Sendai savait que malgré sa bonté énorme, Yahiko n’en restait pas moins un combattant terrifiant si tant est qu’il soit votre adversaire.

Lorsque la mention d’Hanzô fût faite, la rougeoyante – toujours sous couvert de sa fausse identité – se permit une intervention. En effet, ce qu’il s’était passé aux abords du pont Araho, et l’affrontement entre Aburame Ruhan et Shinrin Hanzô n’avait – malheureusement pour cette garde d’un âge moyen – pas été une affaire facile à étouffer et quelques personnes étaient au courant, pour ne pas dire la moitié de la ville.

« Yahiko-sama… enfin, je veux dire Sendai Yahiko, je suis d’accord avec ma camarade. Si nous amenions l’empereur ici, il est évident que les choses finiraient comme lorsque ces deux ninjas inconnus se sont affrontés. Si nous ne savons que ce que vous nous avez raconté, les dégâts causés parlent d'eux-même, et... attendez, ces ninjas seraient en fait notre Empereur et un autre puissant ninja.. ? La disparition du Sandaime correspond à cette date si je ne m'abuse... Mais n’allez pas croire que je vous crois pour autant… Vous feriez mieux de ne pas bouger avant l’arrivée des capitaines… même si je doute qu’il puisse faire grand-chose... »

Les derniers mots furent prononcés si bas que personne ne put les entendre, mais dans le même moment, le jeune soldat – usurpé – sortit un kunaï de sa sacoche pour le pointer vers le Nidaime, comme pour le menacer d’on ne sait quoi s’il esquissait le moindre mouvement. A défaut d’aider son camarade, Hanae avait au moins pu rafraîchir la mémoire sélective de Kisara, qui semblait en savoir long sur les affaires liées à Yahiko, ou encore aux exploits de l’actuel empereur, sans pour autant être au courant que le démon à sept queues avait bien failli raser Urahi de la carte. Évidemment, l’histoire n’avait pas été ébruitée par l’empereur du moment, mais les faits concordent suffisamment pour que les deux éléments ne soient pas les mêmes.



résumé:
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Sendai Yahiko
Sendai Yahiko

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Mer 28 Sep 2022 - 10:48
De sa stature, perché du haut d'une branche de plusieurs mètres de haut, son regard et ceux de ses clones se répartissaient le travail. Entre analyse du mouvement de l'Empire et simple échange avec ceux avec qui il débattait – de manière plus ou moins houleuse, il tâchait de ne pas lésiner le moindre détail, qu'il soit humain ou tactique. L'échange continuait dans le sens des provocations ; si certains, plus calmes, tendaient à tendre vers la sagesse et le recul à la manière de la Princesse ou du deuxième garde dont il ne soupçonnait pas même le nom, la dernière, Shinrin, se voulait bien plus bavarde et plus piquante. Ses discours semblaient incessants, et si la forme emplissait l'air de sa voix constante et braillarde aux oreilles du Sendai, le fond ne se voulait pas plus pertinent. Car de tout ce qui pouvait ressortir, il n'y avait pas la moindre once de réponse à toutes ses provocations, aucune justification légitime qui défendait celui qu'elle considérait comme le Légitimaire.

Si seulement elle savait.

Elle était à l'image de tant de soldats qu'il eu trouvé pendant son règne ; de ceux qui ne connaissaient leur place, qui se pensaient dignes de connaître le moindre des potins, la moindre des affaires d'états par simple conviction que le peuple devait être au courant de tout, comme si elle ignorait que le plus grand des dangers était justement de dévoiler à la foule les plus pernicieux des plans qui pouvaient être fomentés à tout instant. Mais elle ne pouvait le comprendre, le Devancier le savait. Si elle était garde d'Urahi, c'était parce qu'elle se situait à des années lumières de toute responsabilité, de tout risque qui pouvait menacer le Yuukan. Il ne pouvait lui en vouloir. Elle ne savait tout simplement pas.

Elle ne connaissait pas le poids des actes, elle ne pouvait conjecturer la moindre des conséquences que pouvait avoir un simple mot, une simple phrase. Elle ne pourrait jamais comprendre les raisons du silence du Sendai, sur tant d'affaires qui mériteraient pourtant d'y voir lumière.



« Vous parlez beaucoup trop, Kisara, avec une arrogance et une sûreté qui n'appartient pas à la posture d'un simple garde de l'Empire. »

Le Sendai cette fois situé à la gauche du trio – et à droite de la perception des gardes – s'assit, reprenant la conversation à son tour. Il ne semblait pas particulièrement posé, mais une chose était certaine : il allait mettre les choses au clair.

« Vous auriez plutôt dû vous concentrer sur ce que vous disiez, vous venez de vendre au déserteur numéro un de l'Empire de Shinrin Hanzô une information dont l'Empereur lui-même voulait peut-être me garder secrète. Sous prétexte que "cela aurait fini par se savoir", vous avez vendu gratuitement une donnée importante qui pourrait nuire à l'Empire à l'un de vos pires ennemis. Car dès à présent, si je le voulais, je pourrai repartir, vendre cette information à d'autres, qui s'enquillerait de celle-ci pour venir profiter de l'état de faiblesse d'Urahi, vous mettant encore plus à mal. Et ce n'est qu'un soupçon de votre incompétence. »

Car plus que tout cela, cette rencontre, ce jour-ci, avec Inuzuka Ayuu, lui avait révélé les raisons de son départ. S'il l'avait laissé partir, ce jour là, pour rejoindre les siens avec Sugimoto Kenzo... c'était parce qu'il connaissait les tenants de ce conflit. Son jeu d'acteur avait porté ses fruits ; bien qu'il aurait espéré obtenir plus d'informations concrètes sur ce qui s'était passé.

« Tout comme je sais que vous tournez les informations à votre avantage, pour bien paraître, comme l'aurait fait l'un de vos compères ou votre Troisième Empereur. En réalité, Shinrin Hanzô s'est permis de bafouer les règles de méritocratie de l'Empire en plaçant l'un de ses proches, Kogami Akira, au rang de Capitaine de l'Unité Coloniale, remplaçant outrageusement Inuzuka Seimeiten, l'homme qui avait pourtant triomphé de Kogami Akira lors d'un Duel du Feu. Un combat officiel, règlementaire de l'Empire. Un fait que vous ne pouvez contester, l'annonce a été publique. »

Alors la question pouvait se poser à son esprit ; mais d'où tenait-il toutes ses informations ? Avait-il des alliés au sein de l'Empire ? Urahi avait-elle eu des fuites ? Comment connaissait-il des faits aussi isolés ?

Et de ce fait... avait-il véritablement été déconnecté de l'Empire depuis tout ce temps ?

« Mais de votre simple posture, je suis persuadé que vous ignorez tout du traitement des Inuzuka depuis des décennies. Vous n'avez pu vous demander si leur révolte était on ne peut plus logique, si cette goutte n'avait pas fait déborder le vase de l'irrespect qui fut entretenu envers eux depuis des années, vous n'en avez pas les moyens. Et cela, votre Empereur s'en moque tout à fait, tant qu'il peut obtenir un peu plus de pouvoir. Semblerait-il que cela se soit enfin retourné contre lui. »



Il ne put s'empêcher, derrière son masque, de découvrir un sourire certain, toutefois invisible, presque carnassier. Mais tout cela n'était pas encore terminé.

« Ecoutez plutôt. Depuis tout à l'heure, au final, la seule chose que vous me reprochez est d'être parti. Vous ne cherchez pas à voir plus loin que votre haine vis à vis de mon départ, vous ne voulez que me le reprocher sans même vouloir l'expliquer, alors que vous avez des preuves sous vos yeux. Vous n'avez pas une seule connaissance sur ce que j'ai pu faire depuis ma fausse désertion, et vous l'interprétez comme de la fainéantise pour présenter votre Shinrin en héros. Au final, vous ne savez rien, vous souhaitez simplement rester sur votre idiote posture comme si vous détestiez la vérité, comme si vous aviez peur de l'entendre. »

Des indices pourfendaient pourtant les esprits les plus attentifs.

« Si tout cela est faux, comment expliquez-vous que je sois revenu dans l'Empire alors que je ne suis que très faiblement accompagné ? Alors que je n'ai aucune chance de tenir contre l'ensemble de l'Empire ? Pourquoi ne me croyez vous pas quant à mon plan, alors que Shinrin Hanzô, que j'eu banni des terres d'Urahi et que j'eu condamné à mort, est effectivement revenu prendre le poste qu'il convoitait, comme je l'eu annoncé lors de l'évocation de mon plan ? Pourquoi pensez-vous que je mens, alors que tous les indices et tous les faits prouvent que tout s'est déroulé exactement comme je l'ai prévu. Pourquoi me prenez-vous pour un criminel, alors que l'Empire n'a jamais été autant en paix que depuis que je suis monté sur son trône ? »

Sa tête se pencha légèrement sur le côté. Il éprouvait une pitié certaine pour cette femme qui peinait à s'aveugler dans des raisonnements qui semblaient la perdre. Il ignora également volontairement le kunai du soldat qui le pointait sur lui, depuis tout à l'heure, conscient que cela ne valait strictement rien à côté de l'armure qu'il portait et des quelques précautions qu'il avait prises pour assurer sa sûreté.

« Et surtout, comment osez-vous prétendre que vous défendez votre peuple alors que vous défendez la position d'un homme qui eu déclenché cette révolte par son irrespect des règles de fonctionnement de l'Empire, et par l'humiliation qu'il fut subir à l'ensemble d'un clan, là où tout souverain consciencieux sait parfaitement qu'il est non seulement impensable d'agir contre l'un des clans majeurs de sa population... mais qu'il est également irresponsable d'agir contre les règles établies. A ce jour, Shinrin Kisara, sachez que malgré mes origines Kumojin, mes actes et mes paroles ont prouvé que je suis bien plus défenseurs des valeurs du Teikoku que vous ne les portez actuellement. Vous ne comprenez tout simplement pas l'importance de ce que je vous raconte, vous n'êtes pas capable de discerner. »

Et cette fois, alors qu'il pensait en avoir terminé avec la discussion qu'il entretenait avec la dame du clan du bois, c'était vers cet autre homme, bien plus discret et mystérieux qu'il se tourna. Cette homme, dont le recul et les valeurs semblaient ressortir de ses quelques brèves paroles, méritait d'être entendu. Un Homme qui semblait, tout simplement, vouloir défendre sa capitale et ce qui lui était cher.



« Alors donnez moi la solution, Soldat. Dites moi comment je dois m'y prendre, pour empêcher le détenteur d'une puissance divine de la déferler sur l'Empire une fois qu'il sera acculé et vaincu, tout en le sachant colérique et instable, sans avoir à faire évacuer la ville. S'il a déjà menacé de détruire Urahi une première fois pour un simple coup de sang risible, que pensez-vous qu'il va se produire face à son ennemi numéro un ? »

Accompagné des mots de sa meilleure amie, il espérait que tout cela ne puisse faire mouche. Car cela commençait à faire beaucoup de preuves contre le Troisième, et beaucoup de faits énoncés qui ne le mettaient pas en valeur.

Plus que cela, ils tentaient de le faire retourner à la place à laquelle il l'avait mise, il y avait de cela quelques mois.

A la place de criminel.



Informations:
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Shinrin Kisara
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Ven 30 Sep 2022 - 11:45




Reconquête d'un Empire


L’Iwajin souhaite remettre les choses au clair, car apparemment, Kisara avait mal compris un détail. Yume était venue que pour se représenter elle-même et non, Iwa ou la féodale de Tsuchi. Cependant, il semblerait que la jeune Byakuren a du mal à comprendre la politique et elle en saura bientôt quelque chose selon la tournure de ce qui se passe sur ce pont. Kisara l’écoute attentivement, même si elle n’est pas de son avis. Le fait qu’elle accompagne Yahiko dans sa rédemption et dans le pire des cas, elle connaît les ambitions de ce dernier. Elle accepte que ce dernier vienne faire un coup d'État ou assassiner un Empire, allié à Iwa dû à la création de la coalition contre Sakaze Tosen. Ce n’est pas intelligent de sa part. Ami ou non, elle prend un risque en venant au Teikoku, démontrant un sérieux problème au sein de la Roche. Iwa ne sait pas tenir ses Genin qui peuvent sortir du pays sans problème et en plus, tenir compagnie à un déserteur ayant des objectifs sombres pour un Empereur. Dans un autre monde, sans la coalition, le Teikoku aurait déclaré la guerre à Iwa. Cependant, il fallait agir intelligemment au vu du danger du Ningen et de son chef. Certaines choses doivent être réglé autrement que par la violence. Cela dit, tout dépendra comment tout ceci se terminera après l’arrivée des Lieutenants et Capitaines.

« Cela ne change rien, que vous venez pour votre propre intérêt que vous vous représentez sans chercher à mêler les Byakuren ou Iwa. Vous êtes une Génin d’Iwa et la dernière héritière des Byakuren de Tsuchi. En soi, vos actions auront toujours un lien avec eux. Encore, vous serez venue seule pour parler de politique ou autres, ça n’aurait pas été un souci. Cependant, vous débarquez à Urahi en compagnie d’un traitre dont un contrat est placé sur sa tête et dont toutes les factions du Yuukan ont été mis au courant. Et le pire, ses intentions envers l’Empereur actuel sont hostiles, au point de vouloir attenter à sa vie. Je suis sûre que vous connaissez ses ambitions en l’accompagnant. Vous semblez être une femme intelligente, même si c’est votre ami et sauveur, vous avez quand même dû demander ses projets concernant son envie d’aller à Urahi. En soi, en venant ici, vous démontrez que soit, Iwa ne sait pas gérer ses Genin et se permettent des choses qui ne devraient pas faire, en provoquant la colère d’un Empire ou soit, que vous êtes une rebelle ou devenu récemment nukenin d’Iwa et que vous voulez mettre du désordre dans un Empire qui ne vous appartient pas. Je ne suis pas dans votre tête, je fais que supposer. Cela dit, que vous représentez que vous-même ou un tel, actuellement, vous avez déclaré être Genin d’iwa, donc peu importe vos intentions, vous êtes toute de même lié à Iwa. » Dit-elle tout simplement. « Enfin bref, vous réglerez cela avec vos supérieurs. En attendant, attendez l’arrivée des Capitaines sagement. » Finit-elle avec Yume.

Masamune, de son côté, prend la parole par rapport à la situation de Yahiko. Ce dernier semble croire que ce dernier est tout à fait légitime de défier l’Empereur actuel, en conflagration pour récupérer son titre. Arai est nouveau dans ce milieu, peut-être qu’il ne connaît pas certains détails. Pour le reste, elle était d’accord avec lui sur le fait de ne pas combattre dans Urahi, au risque de mettre en danger des civils innocents. Et les déplacer est aussi risqué à cause de brigands et de la menace de l’Homme au chapeau, en plus, ça risque de prendre énormément de temps. La Shinrin prend donc à nouveau la parole en s’adressant à son partenaire. « Je suis d’accord qu’on ne doit pas forcer l’exil des habitants d’Urahi pour que deux personnes s’affrontent, ni même que ses habitants n’ont pas à voir leur demeure détruire à nouveau. Or, je ne suis pas d’accord avec toi sur le fait que Yahiko est légitime pour affronter Hanzo dans une conflagration pour le rôle d’Empereur. Ce combat à mort est réservé aux Capitaines et ce n’est pas quelque chose qu’on prend à la légère. De plus, Yahiko a abandonné son poste, il y a quelques mois. Il a donc perdu cette légitimité de ce duel. Cependant, rien ne l’empêche de chercher à le tuer dans un combat à mort comme il souhaite le faire. Cependant, je doute que les Capitaines ou le chan Shinrin le laisse faire comme bon lui semble. » Dit-elle d’un ton sérieux.

Par la suite, elle s’adresse à Yahiko vu qu’il souhaite savoir ce qui est advenu d’Urahi en son absence. S’il se savait si parfait en tant qu’Empereur, peut-être que rien de tout ceci ne serait arrivé s’il n’avait pas déserté son poste. Cependant, il est si facile de critiquer autrui que les conséquences de ses propres choix. Le jeune soldat à leurs côtés prend à son tour la parole. « Merci, jeune homme. On aimerait bien éviter qu’Urahi subisse d’autres dégâts. C’est pour cela que je te stoppe ici sur ce pont. Votre combat à mort devra se faire ailleurs. » Dit-elle avant d’énumérer les actions d’Hanzo et ses victoires là où Yahiko fuyait dans le Yuukan. Cependant, l’homme à la chevelure blanche se montre insolent et insultant comme depuis le début, un homme qui ne cherche pas à comprendre le sens de ses mots. Un homme qui vient avec une histoire sans apporter de preuve quelconque ni même un témoin pour appuyer ses propos. La Shinrin est patiente, mais elle commence à la perdre pour le combattre avant d’en finir avec cette discussion qui tourne en rond. Les combats d’ego ne l’intéressent pas et ils ont tendance à l’ennuyer rapidement. Elle soupire en l’entendant parler.

« Idiot que vous êtes. L’attaque du clan Inuzuka ne peut pas être passée inaperçue vu que Urahi est visité par des marchands en longueur d’année. Le fait que je dis que ça risque de finir par se savoir, viens de là. Tout le monde parle, même les civils, il suffit qu’un marchand présent durant l’assaut en parle ailleurs pour que ça se sait et je suis sûre que cette information circule déjà. C’est juste que vous êtes très mauvais en récolte d’information, tout simplement. Il suffit même qu’une certaine personne dans l’enceinte sorte enfin pour en parler à droite et à gauche. Mon pauvre homme, certes, vous avez raison, mais vous êtes tout aussi incompétent que moi. Avant d’aller affronter un Empereur sur sa gérance de son royaume, il faut se renseigner. Vous venez ici sans récolter d’information, cela démontre que vous ne vous préoccupez pas tant que cela à l’Empire dont vous vouliez tant reprendre votre poste précédent. Voilà un bien piètre Empereur. Vous êtes aveuglé par la haine et la colère envers un homme que vous n’êtes pas capable d’écouter autrui ni ce qui se passe autour de vous. Pour ma part, je n’étais pas présente lors de la révolte des Inuzuka, mais il m’a fallu ouvrir les oreilles pour connaître certains détails et interroger les bonnes personnes. » Dit-elle d’un ton sévère. Elle ne joue pas la provocation, mais juste cassante et honnête dans ses propos.

Par la suite, il accuse le fait que Kisara détourne la vérité comme les siens le ferait afin d’avoir un avantage sur l’information et son influence envers les autres. Là, il connaît très mal la soldate et il se permet de la juger sans la connaître. Kisara, elle le juge était donné ses actions véridiques et le fait aussi qu’il manque de preuves dans ses propos. Là où lui, se permet de la comparer aux autres Shinrin. Il parle du fait que Hanzo a bafoué la règle de la méritocratie de l’Empire, en plaçant l’un de ses proches en tant que Capitaine de l’unité Coloniale, Kogami Akira, à la place d'Inuzuka Seimeiten. Qui d’ailleurs, Seimeiten avait vaincu Akira lors d’un duel du feu. Elle ne comprend pas la logique de Yahiko alors qu’il y a peu, il parlait d’un autre sujet. Enfin soi, autant parler pour faire gagner du temps aux Capitaines de venir aux portes. « Hum…Arrête de me comparer aux miens, je te l’ai déjà dit et ça devient gonflant à la longue. Je ne suis pas comme les autres Shinrin et crois-moi, si ça avait été un autre, il n’aurait pas cherché à discuter avec toi. Pour ma part, je ne détourne pas l’information pour me mettre à mon avantage, je te répète ce que je sais, tout simplement et comme dis également, je ne détiens pas la vérité absolue. De plus, je suis d’accord avec toi quand tu dis que Hanzo a bafoué l’une des règles de l’Empire en plaçant Kogami Akira en tant que Capitaine par favoritisme alors qu’il avait déjà perdu contre Seimeiten par le passé. Peut-être, est-ce l'une des raisons du conflit entre eux. Je ne sais pas. » Dit-elle tout simplement.

Concernant les Inuzuka, il semblerait que ces derniers se voient avoir du manque de respect depuis des décennies. Amusant comme réflexion, car il a été empereur et elle ne se souvient pas qu’il ait fait quelque chose à leur égard également. « Vous changez de sujet un peu trop souvent. » Dit-elle, mais dans un sens, il sait des choses un peu facilement sur certains points. Comme précédemment avec le fait que Hanzo à bafouer l’une des règles pour y placer un perdant à la place d’un gagnant dans le rôle de capitaine. « Je n’ai jamais ressenti une telle chose vis-à-vis du clan Inuzuka, du moins, j’en ai côtoyé et aucun ne m’a parlé d’un tel souci. Cependant, si vous dites que c’est vrai. Alors pourquoi en tant qu’Empereur, vous n’avez rien fait de votre côté ? Je veux dire, en dehors que Hanzo a remplacé honteusement Seimeiten par cet Akira, je doute que ça puisse déclencher de telle hostilité. Seimeiten aurait pu vaincre à ce nouveau cet Akira pour démontrer qui est l’usurpateur et le véritable Capitaine. Le souci, c’est que vous vous gardez des choses et quand il y a problème, vous les mettez en lumière en y apportant que des paroles, mais rien d'autre. Où sont vos preuves ? Vos témoins ? Je ne suis pas du genre à écouter aveuglément tout ce qu’on me dit et ça devient agaçant à la longue qu’on doit croire tout le monde sur parole avec des versions différentes, car vous cachez des vérités aux yeux de tous. Ne soyez pas étonné qu’on ne croit plus en vos paroles. » Finit-elle sur ce point.

Sendai Yahiko qui parle de preuve, mais ce ne sont que des paroles. Où sont les témoins ? Qui peut témoigner des événements dont il a énuméré ? De cette attaque où il a failli déchainer le Dieu du vent dans Urahi ? Des plans vicieux et malfaisants d’Hanzo ? En réalité, il y a tellement de choses et pourtant les propos de Yahiko ne sont pas totalement faux. Or, comme elle lui a déjà dit, elle n’aime pas être comparée aux autres Shinrin ni mettre Hanzo sur un piédestal. La soldate ne l’interrompe pas dans son monologue et elle ne fait que l’écouter pour mieux lui répondre par la suite. Lorsqu’il a terminé de parler et de lui poser bien des questions, elle prend alors la parole. « Vous parlez de preuve ? Certes, sur certains points, je ne peux nier le manque de sérieux de l’Empereur en bafouant l’une de nos règles en plaçant Kogami Akira en Capitaine de l’unité Coloniale à la place d’Inuzuka Seimeiten qui l’avait battu à la loyale dans un duel du feu. Là-dessus, je n’ai rien à redire. Or, où sont vos témoins par rapport aux autres faits ? Où est Inuzuka Seimeiten ou Inuzuka Ayuu pour parler de l’irrespect fait à leur clan ? Ou d’ailleurs où se trouve un quelconque Inuzuka au sein de l’Empire pour en parler ? Vous parlez de preuve, mais les seuls véritables propos de vos accusations sont ceux pour le poste de Capitaine. Et je doute qu’un clan se soulève contre un Empereur juste pour un poste, il a dû avoir beaucoup plus. Cependant, sans information ni preuve, il est difficile de te donner raison. Il est aveugle celui qui croit éperdument quelqu’un sans preuve de ses dires. Or, comme dit, votre histoire avec ce qui s’est passé en novembre 204, intéressante et qui mérite d’être éclairci. » Dit-elle tout simplement.

« Pour votre venue, c’est votre choix. Je ne possède pas de Byakugan, je ne vois pas à travers tout pour savoir si vous êtes réellement faiblement accompagné ou si vous cachez des renforts un peu plus loin. Peu importe. Le problème, c’est que lorsque vous étiez Empereur, vous avez caché des informations comme le cas concernant Shinrin Hanzo et les conséquences aujourd’hui, c’est qu’on a du mal à te croire sur parole. Tu as joué au jeu de cacher des choses et aujourd’hui, il faut en assumer les conséquences, comme le fait que je ne vais pas te croire sur parole. Et ce n’est pas parce que tu reviens à Urahi que c’est une preuve que tout ce que tu dis est vrai. As-tu quelqu’un qui peut témoigner de tes dires ? Si oui, où est-il ? Je ne suis point une femme aveuglée par des paroles, il me faut des faits et surtout des preuves connues. Ton plan n'est connu que par toi et peut-être tes suiveurs comme Sendai Hanae ou Gôgon Medyûsa, mais c’est tout. Il aurait été plus malin pour toi de laisser quelqu’un de ton côté dans l’Empire et de le prévenir de tes plans ainsi que de ton retour pour justement rendre tes paroles véridiques. Là actuellement, peut-être que je te croirais sur parole. » Dit-elle en l’observant d’un air autoritaire. « Et je ne vois pas Hanzo comme mon héros ou sauveur…sinon on serait encore en train de se battre au lieu de parler. Arrête de me juger sans me connaître. Je te juge sur tes actions passées. Oui, je te reproche d'avoir fui, mais également, ton manque de preuves et témoignage, ainsi que ton insolence à mon égard. Cependant, je vais me montrer clémente et te laisser le bénéfice du doute et croire que tu as peut-être raison sur tout ce que tu dis. »

« Insolent. Si tu étais bien plusieurs défenseurs des valeurs du Teikoku que moi, tu n’aurais pas mis quelqu’un de dangereux comme tu le dis, à la tête de l’Empire. Tu l’aurais attendu de pied ferme pour le combattre en tant qu’Empereur digne de ce nom, au lieu de fuir pour un plan qui ne te met pas en valeur. Tu es un petit garçon en pleine crise et qui se croit plus intelligent que les autres. Cependant, tu as détruit tout ton plan en n'ayant rien préparé derrière pour le rendre véridique et applicable. Aucun témoin du côté de l’Empire pour défendre ta cause ni tes propos. Tes alliés ayant déserté ne comptent pas, bien sûr. Aucune preuve donc. Tu n’as pas dévoilé le fait que tu as eu banni et condamné à mort Hanzo, peut-être que tes proches le savent, mais s’ils sont encore à l’intérieur, pourquoi aucun d’eux n’est intervenu ? Et comme je te l’ai déjà dit, tu aurais dû contacter tes alliés et les mettre au courant de ton retour ainsi que de ton plan avec des informations concernant tout ce que tu as raconté. Actuellement, tu n’es qu’un déserteur qui ne prédit rien, car il se laisse aveugler par sa haine et sa bêtise vis-à-vis d’un homme. Je crois en ce que je vois et ce que j’entends lorsqu’on m’apporte des faits connus. Maintenant, soit tu opères un demi-tour et tu me rapportes ses preuves tangibles ou soit tu continues tes inepties et ton insolence et tu devras répondre aux conséquences. Tu n’es pas capable de discerner quoi ce soit à cause de tes émotions néfastes. » Dit-elle très sévèrement.

« Quoi ? Urahi a subi des dégâts ? Hi a été attaqué par un samouraï doué en Dokuton ? Donc tout ceci est la faute de Shinrin Hanzo ? Pour le Samouraï, il est parti le combattre au péril de sa vie pour défendre les Hijins pendant que tu fuyais. Pour la révolte, je vais te laisser le bénéfice du doute là-dessus, je n’ai pas toutes les informations et toi non plus. Peut-être qu’il y a eu plus qu’un simple bafouement des règles pour le poste de Capitaine. Enfin bref, je ne vais pas continuer là-dessus. Comme déjà dit, je vais quand même te laisser le bénéfice du doute sur tout ce que tu as dit. Mais j’aurais préféré que tu apportes des preuves comme des témoignages à propos de tes accusations pour renforcer tes dires. Comprends-moi Sendai Yahiko, il aurait été stupide de ma part de te croire sur parole, je ne te connais pas personnellement et mon but est d’éviter de laisser entrer un potentiel ennemi dans Urahi. Ni même laisser quelqu’un s’attaquer à l’Empereur actuel en risquant de provoquer des dégâts dans la Capitale. Je doute que tu aies apprécié qu’on laisse Hanzo pénétrer dans Urahi pour aller te tuer s'il était actuellement recherché. » Dit-elle tout simplement à l’ancienne Empereur.

« D’ailleurs, Sendai Yahiko, je te laisse donc le bénéfice du doute. Que fait-on à présent ? Je suppose que tu sais que certains capitaines ou proches de l’Empereur n’accepteront pas ta demande, ni peut-être te laisser repartir librement comme si de rien n’était. Malheureusement, je ne connais pas de Yamanaka pour lire dans ton esprit et me dire que tu dis la vérité afin d’appuyer tes propos. Il va falloir que tu te prépares au pire. » Dit-elle tout simplement. Elle restera aux portes afin de suivre la conversation avec les Capitaines et Yahiko. D’ailleurs, elle aimerait bien connaître les propos de ses supérieurs quant aux dires de l’homme. Peut-être que l’un d’eux commettra une erreur et de là, elle pourra voir si Yahiko dit la vérité. De là, elle avisera sur le sort du Sendai. L’aider à fuir ou aider les Capitaines à le tuer ou capturer ? Elle attend patiemment tandis que ses clones sont de l’autre côté du pont afin de surveiller la forêt. D’ailleurs, Yahiko se tourne vers Masamune afin de lui adresser la parole. Une question intéressante et Kisara l’observe attentivement.





Résumé
Santé : RAS
Chakra : 1B/1A

Résumé du tour :

Malgré certains désaccord à cause de manque de preuves tangibles surtout de témoignages et autres pour renforcer ces dires. Kisara laisse, tout de même, le bénéfice du doute à Yahiko sur tout ce qu'il a dit. Elle restera au pont quand les Capitaines seront là pour écouter et voir si l'un de ses supérieurs fait une gaffe en donnant raison à l'ancien Empereur, tout en gardant un œil sur Yume.

équipements utilisés :



Techniques utilisées :


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Arai Y. Masamune
Arai Y. Masamune

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Sam 1 Oct 2022 - 15:04
Tout autours de lui, Masamune percevait distinctement la tension qui montait, s’escaladait toujours un peu plus autant du côté du second Empereur que de sa propre coéquipière Shinrin Kisara. Cette Byakuren Yume, qui se voulait simple observatrice anonyme, incarnait un mince faisceau de lumière neutre au milieu de tout ce tumulte et de ces remous des événements passés. De ces cicatrices, dont Urahi et l’Empire n’avaient pas encore eu le temps de pleinement cicatriser, dont lui-même n’avait pas cicatrisé alors que les contours angéliques du visage de Hana s’imprimaient toujours sur sa rétine cerclée de bandages. Le vrai du faux, l’Arai l’avait déjà dissocié, comme on triait le grain de l’ivraie, dans cet exposé aux apparences invraisemblables fourni par Sendai Yahiko, et si le Soldat de l’Empire n’était jusque là pas arrivé à comprendre ce qui avait pu pousser l’ex Empereur à se compromettre sur ce point unique, la réflexion fit son chemin tandis qu’il l’écoutait à nouveau, rétorquant de façon tranchante, méthodique et opiniâtre aux propos et allégations de la Shinrin à son côté. Tout puissant qu’il était, aussi légitime qu’il pouvait s’estimer être – une légitimité potentielle que l’Arai était d’ailleurs prêt à lui octroyer d’un point de vu personnel –, Yahiko n’en restait pas moins un être humain. Une entité avec ses défauts, ses ambitions, ses tords.

Ce plan, dont il se plaisait à rappeler la justesse, et dont la mécanique semblait en apparence presque parfaitement huilée à quelques détails près, était sans doute là pour masquer le simple fait, en réalité, que le second Empereur avait cru ne jamais avoir à revenir. Sans doute, songeait Masamune tandis que les échanges fusaient, Sendai Yahiko avait-il cru faire le bien du Teikoku en laissant vacante sa place, et n’avait réalisé que plus tard quelle obscure trajectoire cet événement avait fait prendre à l’Empire. Peu intéressé à l’époque par les jeux de pouvoir de la classe militaire, Masamune n’avait haussé qu’un sourcil aux annonces successives de l’intronisation de Shinrin Hanzo et de la nomination de Kogami Akira au Capitanat, mais il réalisait à présent bien mieux quels enjeux s’étaient joués en coulisse, quelles ramifications ces enchaînements en apparence décousus avaient pu avoir sur sa propre vie. Sur la mort de sa fille. Devait-il blâmer Sendai Yahiko pour celle-ci, au final ? Devait-il s’en tenir à son rôle et, tel Kisara à son côté, refuser en bloc sa tentative ingérence culottée et ambitieuse ? Des responsables, l’Arai pourrait toujours en trouver pour tout, et en particulier pour la perte de ses proches, mais était-ce là son ambition, tenir les comptes ? Ranger les puissants par ordre de culpabilité ?

Non, Masamune avait mieux à faire. Et c’est tout juste si, lorsque le second Empereur lui adressa directement la parole, il ne faillit immédiatement lui révéler en quoi il pouvait effectivement lui offrir une autre voie. Une autre option. Shinrin Hanzo : c’était lui, le nerf de ce conflit, la clef de voûte de ces mésententes et de ces querelles. Le tuer, pour autant, pouvait-ce vraiment être la solution ? L’aliénation des clans majeurs du pays était un autre sujet sensible, une problématique à aborder avec soin, et se débarrasser de ce danger, de cette épée de Damoclès qui pesait au-dessus de toute la population de Hi, requérait d’autant plus de doigté du fait de l’appartenance de l’Empereur à l’un d'eux. Un doigté, précisément, dont été doté l’Arai, sans qu’il puisse toutefois le révéler ouvertement ici. Opprimé par ses propres réflexions, le père endeuillé serra la mâchoire tandis que sa comparse donnait à nouveau copieusement la réplique à la princesse Byakuren et à Yahiko lui-même. Il devait exister un moyen se répéta-t-il en boucle sans pour autant trouver de solution. De cette situation à risque, dangereuse pour Urahi, devait pouvoir être extraite une opportunité, celle qui mettrait l’Empire sur la voie de la paix véritable, la paix imposée par une volonté implacable et juste. Ses mains toujours sous couvert de ses larges manches jointes contre son buste, Masamune recula d’un pas.

Puis, projetant son esprit dans celui de l’ex Empereur en feignant de ne pas pouvoir y écouter la moindre pensée, il y déversa les siennes propres.

* Écoutez-moi. Je peux vous offrir cette solution. Neutraliser Hanzo à jamais, sans avoir à le tuer. Mais pour ça, vous devrez découvrir où il se trouve, et vous y rendre avec moi sans créer le chaos. Trouvez un moyen, Sendai Yahiko, et vous aurez une chance d’offrir une vraie Paix à cet Empire. Notre Empire du Feu. *

Une simple illusion, voilà ce à quoi devait se limiter cette soudaine irruption dans l’esprit du Sendai, aux pensées duquel Masamune ne devrait surtout pas réagir si il voulait garder secrète sa véritable nature. Sans doute, si ils parvenaient au bout de cette hypothétique entreprise, serait-il obligé de lui en révéler davantage. Mais des choses, bien des choses, demeuraient hors des mains de l’Arai pour l’heure.

« Cette situation est bien trop complexe pour dépendre de nous, Kisara-san. M’est avis que c’est tout le peuple d’Urahi, si ce n’est de Hi, qui devrait décider de laisser ou non Sendai Yahiko défier l’Empereur en Conflagration. La légitimité de diriger un Empire se gagne… et l’un comme l’autre en ont à revendre, c’est un fait. Le mérite est ce qui nous définit, non, n’est-ce pas ça que tu m’as appris ? »


Résumé
Santé : stressed out
Chakra : 1C 1D




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Narrateur
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Mer 19 Oct 2022 - 22:07

Dans une enceinte gardée, deux hommes discutaient vivement. A travers les murs et la porte des lieux, les gardes présents pouvaient sentir toute la tension de la discussion. Pour autant, si l’intonation suffisait à faire comprendre que les échanges n’étaient pas toujours cordiaux, il était compliqué pour les deux soldats de comprendre les tenants et aboutissants de cet échange dont ils auraient surement ne pas voulu être témoin. Et par une chance qui n’en était pas vraiment une, ce fut un autre soldat, le teint rougeot, des perles de sueur coulant de son front qui arriva en trombe dans sur les lieux. Essoufflé, courbé en deux de longues secondes, le shinobi reprenait son souffle avant de se redresser et de recoiffer sa longue tignasse ébouriffée. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, le jeune homme frappa à la porte du bureau du capitaine qu’il était venu voir et entra sans attendre de réponse. Le sujet était bien trop important pour qu’il se permette d’attendre. Il était prêt à accepter sa punition si son interruption était jugée comme inappropriée.

« … refuse d’évoluer ! Cela causera ta perte pè… »

Une mèche blanche lui barrant une partie du visage, l’arrivée soudaine d’un visiteur stoppa nette l’intervention en cours. De ses yeux mordorés, l'homme toisa l’intru d’un regard dédaigneux avant de tourner son regard vers son géniteur qui semblait bien moins importuné par la situation.

« Parle donc que tu sembles au bord de l’épuisement. »

Ainsi, de la manière la plus distincte possible, et ce malgré le peu d’élément en sa possession, le jeune messager transmis à son Capitaine les informations concernant l’arrivée soudaine qui était en cours au pont Araho. Malgré le désaccord qui semblait en cours entre les deux génération, il suffit d’un regard de l’ainé sur son descendant direct pour qu’ils décident d’intervenir de concert. Malgré les différents qu’ils pouvaient avoir, ils n’étaient semble-t-il, que personnels et le bien du village passait avant toute velléités héréditaires.

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Aburame Fukuo
Aburame Fukuo

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Mar 25 Oct 2022 - 12:15
Le pont Araho était au centre d’une réunion fortuite et animée. Si la discrétion était de mise pour les uns, l’alerte passée par les autres avait attiré quelques soldats qui malgré de bonnes volontés n’auraient pas été en mesure d’arrêter les protagonistes qui venaient de faire leur arrivée. L’information est un bien précieux et le temps que circule cette dernière, les échanges entre les différents protagonistes en place avaient eu lieu sans que quiconque ne prenne le risque d’envenimer la situation plus qu’il n’était. Certains avaient démontré un certain sang-froid à agir promptement là où d’autres avaient préférés se tenir en recul, conscients de la force de celui qui leur faisait face.

Mais finalement, ce fut au terme des paroles d’un Yamanaka qu’un bourdonnement se fit entendre. Faiblement d’abord, puis, plus distinctement par la suite. Ce fut seulement après ce concert de battement d’ailes qu’une multitude d’abeille fit son apparition aux portes du village, envahissant alors petit à petit toute la scène où se tenaient les discussions.

Au bout du pont, deux hommes se tenaient là, passant les voutes Fukuo marchait en tête, d’un pas serein. A un pas derrière lui, Yuji, son fils, fidèle à lui-même, se laissait porter par ses propres insectes. En silence, ils faisaient pas jusqu’à se retrouver à proximité des gardes et autres intervenants qui avaient fait office de gardien du temple jusqu’à leurs arrivées. Derrière son masque qui lui couvrait le visage, Fukuo balaya la scène du regard, s’attardant sur le protagoniste principal et son accompagnatrice. C’est d’ailleurs à cette dernière qu’il adressa ses premières paroles.

Yuji Aburame:

« Byakuren-Hime, mes respects. Je suis étonné de voir quelqu’un de votre envergure ici. »

Fukuo inclina la tête avec respect avant de se tourner vers celui qui attirait toutes les attentions.

« Sendai Yahiko. C’est une autre surprise de vous voir ici. Vous m’excuserez pour le manque de courtoisie, mais votre situation actuelle m’y exempt. »

Dans un même temps, Yuji, qui s’était assis sur un muret, officiais lui aussi, œuvrant de son propre chef, ricanant doucement après avoir observé les protagonistes qui se tenaient là alors qu’une petite nuée d’insectes semblait jouer d’une dance étrange devant ses yeux. Pour autant, malgré le sourire étrange qui lui collait au visage, l’héritier Aburame ne bougea pas, gardant pour lui les informations récoltées pendant que la discussion reprenait malgré le bourdonnement toujours aussi important et les abeilles toujours aussi nombreuses bien qu’inoffensives et calmes au demeurant.

« Si je dois avouer avoir eu bien peu d’information de prime abord, le temps d’arriver ici, j’ai eu tout le loisir d’être informé de davantage de choses. Je dois avouer que votre retour aussi soudain que brutal rend grâce au talent que vous avez pour théâtraliser vos convictions. Après les tragiques évènements qui ont secoué la Capitale, vous nous apparaissez comme l’enfant prodigue, tel le rédempteur que nous attendions tous.
Mais nous sommes l’Empire du Feu, et les pieds-de-nez que le destin s’amuse à nous faire ne trompent pas notre esprit sagace. Il suffit de se poser les bonnes questions. Que ferais-je si, animé par le désir de régner coûte que coûte, je perdais mon trône et que mon ennemi s’en emparait ?
Je créerais le trouble, oui. Je plongerais son Empire dans le chaos et j’apparaîtrais enfin, comme le soleil qui se lève après la dernière nuit d’hiver, et j’habillerais mon entrée de tous les espoirs que le peuple attend, conjurant le chaos, illuminant les cœurs, promettant monts et merveilles.
Mais regardons derrière la façade, je vous prie. Qui peut garantir, Sendai Yahiko, que la Révolte n’est pas le fruit de l’une de vos machinations ? Qu’Inuzuka Seimeiten n’est pas un pantin parfait manipulé par vos sages paroles, afin de soulever dans notre Capitale un vent de sédition ?
Permettez-moi d’émettre quelques doutes sur le bienfondé de votre grand retour, Votre Altesse, car on ne sait pas bien ce qui vous anime : la mutinerie ou le renouveau. Êtes-vous seulement revenu pour le peuple du Feu ou pour assouvir votre soif de vengeance à l’encontre de Shinrin Hanzô ?
De grâce, pardonnez l’offense que je pourrais vous faire en posant cette question. Mais je vous conjure de ne point vous détourner de la réponse que nous attendons tous ici.
»

Ses mains dissimulées dans l’amplitude de son kimono de soie se découvrirent d’une façon qui ne trompa personne sur sa propension à utiliser la force, au cas où ces intrus s’improvisaient au désir de guerroyer. Symbolique certes fut le geste, mais encore plus menaçante fut la réaction de la colonie.
Il tendît son index en direction de ses guerrières, et une Reine vint s’y poser. Aussitôt le bourdonnement s’intensifia.
Plus loin, le sourire machiavélique de son fils s’étira davantage.

« Pour me connaître, Sendai Yahiko, vous savez que j’ai un amour infini pour la liberté. Mais vous savez aussi que je suis le Capitaine de l’Unité Territoriale, gardien de ces terres. Vous n’ignorez pas ce que cela signifie, et le problème que votre intrusion soulève.
Parlez, de grâce, Ex-Empereur du Feu, banni d’Urahi… Kumojin. Eclairez-nous sur vos intentions : alors je vous dirais s’il vaut mieux pour vous mettre votre mal en patience, ou bien tourner les talons.
»


Son fils, Yuji, s’éleva un peu plus haut dans les airs.

Spoiler:
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Sendai Yahiko
Sendai Yahiko

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Mar 25 Oct 2022 - 16:14
Ces grands discours ; il n'en fit fi. Son regard s'était même détourné de celle pour qui il avait perdu tout intérêt, toute patience, car ils avaient d'abord décidé de se plonger dans ceux de l'homme qui lui avait étrangement susurré à son esprit quelques mots volatiles bien que bercés d'intérêt. Le mudra qu'il avait employé était reconnaissable, accessible pour celui qui avait durant des mois dirigé les terres du Feu. Il en avait parfois rencontré, parfois combattu, si bien qu'il ne pouvait que deviner des compétences de celui qui avait attisé sa curiosité. Quelques attraits qui faisait de lui un soldat bien plus noble que la Shinrin, bien plus compétent dans la mesure de son emploi.

Mais il ne lui répondit pas. Cette excitation fut brisée par le vent d'arrivée de deux figures. L'une lui était partiellement connue ; elle brillait dans l'ombre de son clan et s'était élevée jusqu'au rang de Capitaine de la Territoriale, une information dont il venait tout juste, par ses mots, de se quérir. C'était l'autre qui lui était parfaitement mystérieuse, silencieuse comme si elle s'alimentait du secret. Ses mimiques rappelaient une étrange hystérie, un parfait sadisme dont il avait tout intérêt à se méfier. Et il le ferait, bien qu'il ne pouvait se soucier une seule seconde que la personne qui restait en retrait, assise sur son muret, pouvait également se targuer de s'être hissée au rang de Capitaine.

Ses clones et lui tâcheraient, autant que possible, de s'assurer une sécurité visuelle nécessaire afin de contrer leur fourberie. Car jamais un Aburame ne serait à sous-estimer.

Cela était judicieux, bien que jamais n'était-il question dans le moindre de ses desseins de s'acoquiner avec un désir de combat. Le Deuxième n'était pas fou – bien que sûrement baigné dans une candide inconscience. Face à un village, il ne pouvait rien. Il espérait que cela soit clair dans l'esprit de ceux qui l'abordaient, il n'était pas suffisamment obnubilé par ses ambitions pour s'oser à un attentat suicide. Son plan s'arborait de bien des idées, bien des terrains. Et tous devaient s'achever par des discussions. En espérant que celles-ci, contrairement à toutes les précédentes depuis son arrivée dans l'Empire, puissent s'effectuer entre personnes s'écoutant réellement.



« Vous me flattez, Aburame Fukuo. », annonça cette fois le Sendai situé au centre, qui prenait la parole après que les deux autres Devanciers ne se soient exprimés à leur tour. « Que cela soit par vos précautions ou vos suppositions, vous m'estimez bien plus que nécessaire. Cela est à l'image du titre que vous décorez, sans aucun doute... ne pas me sous-estimer révèle bien la hauteur de votre compétence. »

Le regard de ce Yahiko ne se détachait pas une seule seconde des deux nouveaux venus, car c'étaient aux deux autres duplications d'assurer la sécurité du petit groupe. Il se concentrait sur ses paroles, jouait avec ses méninges pour trouver la meilleure manière d'atteindre son objectif, de remédier à cette situation. Fukuo l'avait abordé sans conflit, voilà qui démontrait sa distance avec les ordres du Troisième Empereur, mais voilà qui était également une opportunité folle pour le Sendai.

Il se devait d'assurer le rôle qu'il avait promis de tenir à la Princesse d'Iwa... comme le rôle qu'il devait de toutes façons entretenir afin d'éviter toute exécution.



« Malheureusement, votre machination aurait été digne d'un pari bien trop fou que je n'aurai su prendre. Il aurait été d'autant plus malin si j'avais réellement perdu mon trône ; hélas, ce n'est pas d'un fait extérieur, c'est moi qui ai fait mine de l'abandonner. Je me devais de coincer le terroriste international qu'est votre Troisième Empereur, en feignant un départ officiel que je dû rendre aussi crédible que possible afin de l'attirer entre les mailles du pouvoir... ce qu'il n'a pu s'empêcher de s'enquérir, puisqu'il est venu le réclamer. Comme il était attendu de sa part. »

Son sourire le montra fier, mais d'un trait qui ne pouvait exhiber le moindre manque de respect. Il ne voulait prendre l'Aburame pour un idiot, bien au contraire. Son esprit malicieux et fourbe avait dessiné un plan on ne peut plus machiavélique, il lui manquait simplement quelques données pour qu'il soit capable de le démonter seul. Il comptait bien honorer le rôle et la posture de celui qui pesait lourd dans la balance du Teikoku.

« Comment puis-je vous prouver mon innocence ? Prouvez moi plutôt concrètement ma culpabilité. Ou préférez-vous peut-être innocenter l'homme qui a prouvé visiblement aux Hijin qu'il était prêt à mettre à feu et à sang un Empire qu'il était supposé protéger ? Voyez donc que cette diablerie qui aurait été mienne ne pourrait être crédible ; elle aurait supposé que j'eu demandé au préalable à Shinrin Hanzô, alors banni et condamné à mort de l'Empire par mes soins, de revenir afin d'annoncer publiquement à l'Empire que Kogami Akira prenait la place de Capitaine de l'Unité Coloniale. Et ce sous les yeux de l'homme qui l'eu pourtant vaincu, en osant manquer de respect de front à la totalité d'un clan pourtant majoritaire dans notre Capitale. »

Il craignait de devoir moultes fois répéter des informations qu'il aurait bien des occasions de divulguer, alors plutôt que de se lancer dans son long argumentaire, il se préféra plutôt à aller près du but.

« Permettez moi d'aller à l'essence même de notre introduction : je suis ici pour le peuple du Feu, pour l'image de paix internationale, pour sauvegarder le chakra et surtout pour accomplir mon plan initial en condamnant à l'emprisonnement à perpétuité Shinrin Hanzô. Je saurai vous parler de la fois où ce dernier a menacé d'extinction Urahi, en menaçant de libérer le Dieu qui fut scellé en lui pour une simple rixe, en y apportant des preuves. Aussi, les Inuzuka sauront vous dire bien mieux que moi les raisons pour lesquelles ce conflit a éclaté, et des témoins que je suis capable de contacter sauront vous montrer qu'il est tout à fait improbable que je puisse être lié de près ou de loin à cette infamie. Jamais aucune lettre n'a existé en ce sens, je ne foulais pas plus que cela les terres du Feu. Pourquoi pensez-vous à me suspecter lorsque de tout mon règne, le peuple n'en retint qu'un pacifisme qu'ils craignaient synonyme d'inaction ? »

Il haussa les sourcils. Tout cela lui paraissait bien trop invraisemblable, absurde. Cela était tellement loin de lui ressembler.

« Voici pourquoi je vous implore une audience, auprès de vous, auprès de tous les Capitaines, auprès de votre Porte-Parole, auprès de Taizen Jigurô. Laissez moi apporter des preuves quant à mon innocence, laissez moi vous dévoiler les quelques secrets d'états dont vous saurez vous nourrir pour comprendre qui est le véritable ennemi. Et par pitié, plus que cela, apportez moi, si vous tenez à vos suspicions, des preuves concrètes quant à ma culpabilité. Des preuves qui justifieront que malgré toute mon existence basée sur la recherche de paix, sur le respect et sur le service de Kumo, puis de l'Empire, puis de la Coalition, je sois amené un beau jour à fomenter pour que des quartiers entiers et d'innombrables innocents soient ravagés et décimés par une guerre civile. »

Son regard se plongea, profondément, une bonne fois pour toutes dans les pupilles du Capitaine. Il espérait qu'il savait, au fond de lui, que tout cela était impossible. Pas lorsque l'homme qu'il tentait de protéger avait démontré clairement au grand public tout son mépris pour son propre peuple.



« Faites un effort, Aburame Fukuo, soyez sage. De mon existence entière, vous ne saurez trouver la moindre trace de crime. Ne tâchez pas de protéger le véritable auteur de cette révolte. Vous savez aussi bien que moi que causer une guerre civile est à l'opposé de l'homme que je suis. Et si ce n'était "que" ça. »



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Shinrin Kisara
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Jeu 27 Oct 2022 - 10:49




Reconquête


Yahiko ne semble pas leur répondre, que bien lui fassent, après tout, elle avait fait un pas vers lui. Oui, un pas par bénéfice du doute sur ce qu’il avait pu rencontrer. Or, son arrogance et son insolence montrent clairement qu’il n’est plus trop ouvert d’esprit ni ouvert aux débats, en sachant qu’elle a à peu près raison sur certains points. Elle lui demande des preuves concrètes, mais lui, il ne donne que des paroles sans rien en retour. Kisa n’est pas le genre d’individu à se laisser aveugler par un passif faible et à de belles paroles pour se laisser convaincre. À ce niveau-là, elle aurait laissé passer n’importe qui, ayant une excuse bidon ou bien construite, mais offrant aucune preuve pour bien appuyer les propos. En gros, elle effectuerait mal son travail comme l’avaient fait certains gardes par le passé. Aujourd’hui, Kisara n’est pas un garde laxiste comme les précédents durant l’ère de Yahiko. M’enfin, elle verra la suite lorsqu’un capitaine où d’autres hauts gradés se rendront au pont. Les paroles de Masamune sont assez justes, mais manque de réaliste. En effet, même si Hanzo a obtenu le poste d’Empereur sans une conflagration comme dans les règles, Yahiko a abandonné son rôle d’Empereur et donc, tout droit d’y prétendre à nouveau. Cela dit, elle n’eut pas le temps de répliquer aux propos de son camarade lorsqu’elle remarque des abeilles entourant la zone.

Pivotant un peu sur la gauche, elle tourne légèrement sa tête avant de s’apercevoir qu'Aburame Fukuo venait d’arriver au pont et en compagnie de son fils, Yuji pour le seconder. Finalement, elle se doutait qu’il allait venir, étant donné qu’il est le capitaine de l'unité territoriale, cela faisait sens. Finalement, tout allait de jouer là-dessus, en espérant que le Sendai ne fasse rien de stupide comme depuis le début et qu’il apprenne à mieux manier les mots. « Ravie de vous voir parmi nous, Taisho. » Dit-elle avant de poser son regard vers Yuji. « De même pour vous, Yuji-sama. » Dit-elle en montrant un certain respect à l’égard des deux Aburame. Par la suite, la Blanchâtre garde un œil sur ce présent sur le pont, laissant Fukuo s’adresser aux invités. Dans un premier temps, il s’adresse à Yume avant de rapporter son attention en direction de Yahiko. Pour ce qui est du fils, il semblerait que ce dernier sourit gaiement pour une raison plutôt étrange et les insectes bourdonnent un peu fort selon elle. Intriguée, elle se doute que quelque chose se passe et reste prudent quand même. Les paroles de Fukuo semblent logiques et cohérentes, la jeune femme n’y avait pas totalement pensé à certains détails ni scénario. Cela dit, Yahiko responsable de la révolte, ça ferait un peu beaucoup à ses yeux, mais rien ne peut être mis de côté pour le moment.

Pour le moment, Kisara ne dit rien du tout et elle les laisse parler entre eux. Yahiko prétend encore un plan, le même dont il avait parlé, plus tôt. Là-dessus, la soldate avait du mal à le croire surtout après deux saisons à laisser son ennemi au poste d’Empereur. Et encore une fois, personne ne semble être au courant de son plan et ça ne serait pas faux si Fukuo ou un autre capitaine n'est au courant de rien. La Shinrin préfère garder le silence jusqu’à ce que le Sendai ait terminé de parler. De bien belles paroles, c’est pour cela que la Shinrin avait laissé place aux bénéfices du doute le concernant, après avoir discuté avec lui. Cependant, la femme émit quelques doutes sur certains points et dont, elle souhaite partager avec le Capitaine. Il veut une audience avec les hautes sphères de l’Empire, mais il y a quelques détails qui la chiffonnent un peu dans tout cela.

« Taisho, si vous le permettez, j’aimerai prendre la parole. J’ai pu discuté avec Sendai Yahiko après que le messager soit parti. Et même en écoutant ce qu’il a pu dire, il y a quelques détails qui me rendent perplexe sur ces agissements. » Dit-elle d’un ton calme avant de rapporter son attention vers Yahiko afin de le garder à l’œil. « L’Ex-Empereur parle du fait qu’il a peaufiné et mis en place un plan à l’encontre de Shinrin Hanzo afin de le coincer. Cependant, si c’était bel et bien le cas, pourquoi personne n’est ici pour le confirmer ? Lorsqu’on met à profil un tel plan, il est sage d’avoir des alliés au plus près de son ennemi afin de se préparer pour ce fameux jour et paraître plus crédible. De plus, votre plan est très risqué, vous abandonnez votre titre d’Empereur du Feu au détriment du bien du peuple pour qu’un homme dont vous n’aimiez pas et que vous trouvez qu’il est le mal incarné puisse prendre votre place et détruit tout sur son passage. C’est insensé, vous dites "être" pour la paix, mais vous avez joué avec la vie du peuple Hijin en donnant l’accès aux pouvoirs à un homme que vous considérez comme un criminel et instable ayant la possibilité de libérer le Dieu sceller en lui. C’est totalement irresponsable de votre part. De plus, si vous vouliez réellement le combattre, vous auriez attendu son retour en force pour le combattre en conflagration ou mieux préparer la sécurité au pont pour chercher à le combattre à l’extérieur de la Capitale. Un plan bien imaginer, mais extrêmement risqué et dont, vous avez mis en danger le peuple Hijin. Cela n’a pas de sens, à mes yeux pour quelqu’un qui prône la paix et souhaite protéger son peuple en se disant encore Empereur. » Dit-elle.

Par la suite, elle s’adresse à son Capitaine. « Taisho, étiez-vous au courant de ce plan ? Et est-ce que l’un des capitaines l’a été ? Car ce plan se base également d’avoir un allié sur place pour confirmer ces dires. Il est facile de dire que c’est un plan, mais sans preuve tangible d’un plan, il m’est difficile de le croire sur parole. » Dit-elle avant de reporter son attention vers Yahiko à nouveau. « Vous dites que durant votre règne, vous avez été quelqu’un de pacifiste et que rien de mal s’est déroulé durant ce laps de temps. Or, il est aisé de critiquer l’Empereur actuel alors que vous avez régné que très peu, même pas une saison complète. Cela ne donne pas assez d’argument véritable pour dire que votre règne s’est bien passé. Régner quelques mois n’est pas équivalent à des années, que ce soit pour vous ou Shinrin Hanzo. Votre passif peut fonctionner avant d’être Empereur, malgré la désertion de votre peuple pour nous, cependant, ça ne suffit pas. Ensuite, vous parlez que Hanzo a provoqué la guerre civile en maltraitant le clan Inuzuka, mais durant votre règne, vous vous êtes acharnés sur le clan Shinrin en nous faisant surveillé et interdit de sortir d’Urahi, diminuant ainsi, la sécurité du pays par marque de soldats pour les patrouilles. Dans les deux cas, même si l’un a conduit à une guerre civile, vous avez aussi mal agi vis-à-vis d’un clan majeur du Teikoku. Donc ne me parlez pas de paix quand vous avez peu règne pour connaître les difficultés d’un Empereur, tout en ayant fait comme l’Empereur actuel selon vos dires, maltraiter un clan majeur de l’Empire. »

Kisara souhaite remettre certaines choses en place afin de donner un peu plus de choses à mettre sous la dent à son capitaine. Yahiko parle beaucoup de Hanzo, mais ce dernier ne dit rien sur lui afin de paraître comme un enfant prodigue dont l’Empire à besoin. Lorsqu’on veut attaquer quelqu’un sur des accusations ou le pointer du doigt sur ses défauts, il est plus sage d’avouer ses erreurs et en les justifiant. Or, Yahiko aime croire qu’il est parfait. « Vous parlez de représenter la paix internationale et vouloir la justice en emprisonnant Shinrin Hanzo, soit, c’est votre décision et elle est louable. Cependant, vous semblez plus animé par l’envie de le tuer comme vous me l'avez fait sous-entendre que de l’emprisonner, drôle d’image que vous donnez pour quelqu’un qui cherche la paix. Vous venez aux portes en parlant avec insolence, irrespect et pire, vous usez de jutsu, cherchant à vouloir passer par la force si nécessaire ou à l’encontre de nos décisions. Et si je me rappelle bien de votre histoire où Hanzo a combattu un autre soldat, manquant même de libérer son Dieu. Pourquoi l’avoir caché ? Pourquoi ne pas avoir mis de contrat sur sa tête s’il était si dangereux que ça ? Et s’il était l’ennemi de l’Empire ? Je ne comprends pas votre logique, Sendai Yahiko. Je vous ai laissé le bénéfice du doute pour cette histoire, même sans vos preuves concrètes, mais ça me semble si incohérent d’avoir fait tout ceci. Risquer la vie d’autant d’Hijin en ayant connaissance de la psyché de l’Empereur actuel. Si vous avez fait les choses correctement, comme rester Empereur, le clan Inuzuka n’aurait pas connu les maltraitances que vous nous avez dit et éviter une guerre civile. Mettre un contrat sur la tête de Shinrin Hanzo, tout en mettant en garde tous les soldats de l’Empire de sa dangerosité afin de l’empêcher de s’approcher de trop près de la Capitale, tout comme informer la Coalition qu’un être aussi dangereux qu’un des Lieutenant de Sakaze Tosen se balade librement dans le Yuukan. Et dire la vérité, en soi, au lieu de tout garder pour vous. À l’heure actuelle, peut-être que la situation au sein de l’Empire aurait été meilleur. Car certes, j’ai dit que vous avez peu régner et n’ayant pas fait trop face à des difficultés sauf pour le cas de cette bataille entre Hanzo et ce soldat inconnu, mais je ne peux pas nier le fait que vous n’aviez pas eu de bonnes intentions lorsque vous étiez Empereur…en dehors de maltraiter mon clan. J’ai du mal à vous comprendre, pourtant, j’ai connu des individus bien plus compliqué dans ma vie. » Dit-elle d’un air perplexe.

Elle regarde Fukuo. « Navrée Taisho d’avoir tant parlé. Je ne compte plus vous déranger à présent. Après tout, la décision vous revient pour ce qui est du cas de Sendai Yahiko. »



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Arai Y. Masamune
Arai Y. Masamune

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Dim 30 Oct 2022 - 23:19
Une dangereuse porte entrouverte, c’est ce que venait d’afficher Masamune dans l’esprit de l’ex-Empereur, un ersatz de proposition qui le mettrait immédiatement sur la sellette au moindre débordement, mais dont il ne pouvait pas laisser la pertinence de côté dans ce contexte où les vérités cinglantes semblaient fuser. Tout autant, cependant, que certains mensonges minoritaires et néanmoins troublants qui empêcheraient certainement pendant longtemps encore l’Arai de faire totalement confiance au Sendai. L’homme au couvre-chef n’avait au demeurant pas besoin de ces suspicions pour se méfier du second souverain d’Urahi, étant donnée le peu de confiance qu’il accordait à la classe dirigeante de façon générale. Ne pas prendre pour argent comptant les paroles de la classe politique, de ceux qui avaient ou voulaient détenir le pouvoir, faisait pour ainsi dire partie de son ADN, et il en allait de même, dans une certaine mesure, vis-à-vis des deux hommes qui arrivèrent alors dans le dos de Masamune.

Ce dernier se tourna à peine dans leur direction, juste assez pour obtenir un visuel et confirmer leur identité, même si le bourdonnement qui avait accompagné leur arrivée n’avait laissé que peu de doute quant à leur nature. Aburame Yuji, ainsi que son père Aburame Fukuo en personnes. Deux Capitaines, deux figures d’autorité qui possédaient parmi les plus hautes responsabilités au sein de l’Empire en l’état actuel des choses. Masamune contempla en face la part de soulagement qui naquit alors en lui, déchargé en quelque sorte d’un poids trop grand pour sa personne, celui de gérer pour ainsi dire la présence ô combien controverse sur ce pont de Sendai Yahiko. L’ancien Docteur avait l’intime conviction, au fond, que l’Empereur qui avait abandonné son poste pourrait se prouver être le garant d’une paix bien plus tangible et réelle que tout ce que Shinrin Hanzo pouvait avoir à leur offrir, mais trop de zones d’ombres subsistaient pour qu’il puisse prendre ouvertement parti. Écoutant attentivement le discours du Capitaine aîné, celui qui présidait l’Unité même qu’il souhaitait ardemment rejoindre, Masamune articula une nouvelle fois les signes incantatoires typiques, cachés sous ses larges manches contre son buste, afin de se préparer à accueillir les propos du Sendai avec le plus de lucidité possible.

Cette part d’ombre, que Yahiko avait laissé s’insinuer dans son élocution un peu plus tôt, l’Arai devait connaître son ampleur, pour faire les choix les plus justes et qui bénéficieraient le plus à l’Empire. Et lorsque l’assurance du second Empereur vint rencontrer le scepticisme de Fukuo, force fut de constater que les contours du mensonge proféré par l’ex dirigeant d’Urahi se précisèrent davantage autours de ce que celui-ci avait espéré de son départ de la capitale. Son ambition actuelle, son franc désir de justice et de paix, tout cela transparut aussi clairement dans l’esprit de Masamune que cette construction artificielle montée autour de ce qu’il avait attendu en réalité de Shinrin Hanzo. Dans son parcours, sans doute Sendai Yahiko avait-il commis une erreur, songea alors gravement Masamune, une erreur qui avait coûté cher à l’Empire. Qui lui avait coûté cher, à lui. A sa fille. De la culpabilité. C’est ce que l’homme aux cheveux et à la barbe grisonnants ressentait à présent, autours de lui et en dedans. Yahiko voulait convaincre, voulait prouver le vrai de son ambition, la pureté de ses intentions, et à moins de trahir sa véritable nature, l’Arai ne pouvait rien pour l’y aider.

Et ce n’était pas l’intervention de Kisara, la collègue du soldat au regard éborgné, qui allait lui faciliter la tâche non plus. Plus amère, plus sceptique encore, la Shinrin ne faisait en effet pas grand cas des aspirations du second Empereur du Feu. Comme elle finit toutefois par le souligner, la décision revenait in fine au Capitaine dépêché sur les lieux. Une décision, à son corps défendant, que Masamune attendit dès lors presque fébrilement pour savoir quel courant dicterait la suite des événements.

Résumé
Chakra : 2C 1D

Masamune utilise de façon dissimulée à nouveau son détecteur de mensonge sur Yahiko pour tenter d'affiner son appréciation de son histoire et de ses arguments.




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Aburame Fukuo
Aburame Fukuo

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Mer 2 Nov 2022 - 0:22
Yahiko parût être particulièrement sûr de sa position, de la crédibilité de ses paroles et de son innocence. Au milieu de tous, il s’attaqua une nouvelle fois à l’Empereur en titre en réclament des preuves de sa culpabilité personnelle, ce que s’affaira à fournir une Soldate qui rechignait visiblement à le savoir au sein d’Urahi. Fukuo, escorté par son fils, laissa un sourire tranquille s’immiscer sur son visage ; impossible de le voir pourtant, car un voile dissimulait la partie basse de son faciès.

« Eh bien eh bien. Je crois que cette Soldate a tout résumé : votre histoire ne tient pas la route, Ex-Empereur du Feu. La vérité, c’est que vous avez abandonné votre trône pour poursuivre votre quête de vengeance. Et si vous venez ici, c’est d’abord pour achever ce que vous avez entamé ; à croire que le sort des Urahijins vous importe peu, à la fin.
Peut-on seulement faire confiance à un homme qui se dit garant de la paix, alors qu’il est aveuglé par la haine ?
»


Il soupesa cette remarque en imitant le geste de la balance avec chacune de ses deux mains. Cela tombait sous l’évidence : Yahiko venait de faire fausse route devant tout le monde. Si grandes pouvaient être ses convictions, si ambitieuses pouvaient être ses promesses, il demeurait que la transparence avec laquelle il affichait toute sa haine lui faisait gravement défaut : comment faire confiance à pareil homme ?
Il y avait bien un moyen, oui. Une méthode des plus machiavéliques.

« Nous allons vous offrir une seconde chance, Sendai Yahiko. Une dernière chance de prouver que votre colère ne vous a pas rendu tout simplement hystérique. Entrez, je vous prie. Vos compères resteront aux portes avec vos clones ; quant à vous, venez.
Nous allons vous escorter jusqu’au Palais Impérial. Il y a là-bas quelqu’un qui vous attend.
»


Sur le visage du fils du vieil Aburame passa un voile de doute. Mais il suffit d'un regard de l'auteur de ces paroles pour que le message passe entre les deux manipulateurs d'insecte. Le jeune et fougueux Capitaine ne tarda donc pas à accepter le plan de son père.
Il venait de comprendre toute la sagacité avec laquelle ce dernier venait de briser la quête du Sendai. Un pari fou, mais grandiose et terriblement opportun.

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Shinrin Yoshio
Shinrin Yoshio

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Mer 2 Nov 2022 - 11:06
L’escorte progressa lentement à travers les rues d’Urahi. Composée des deux Soldats du Teikoku intervenus, des Capitaines du clan Aburame et de Sendai Yahiko, la délégation fit sensation : l’élite d’Urahi guidait l’Ex-Empereur du Feu. Dans la foule, des sensations différentes semblaient parcourir les badauds. Il faut dire que le Sendai n’avait pas que des détracteurs, en dépit du fait que sa posture offrait des avis mitigés.
Après tout, l’Armée du Feu était un composite de mercenaires, de gens d’ici et d’ailleurs, si bien que le Teikoku offrait une multitude de regards sur sa propre situation.


_________________________________________________________

« Ça, pour une surprise. »

Avec tous ses ornements, le Porte-Parole offrait une allure fastueuse et ne dissimulait guère son amour de l’argent, des possessions et des parures. A son front, le diadème fit un petit mouvement de pendule quand il tourna la tête pour découvrir la présence de l’Empereur déchu.

Il porta une main à son visage pour redresser le masque qui enveloppait la partie basse de son visage. De l’autre, il claqua des doigts.
Alors les portes dans le dos de Sendai Yahiko claquèrent dans un tonnerre de bruit, séparant ce dernier des autres, le laissant seul dans la pièce en présence du Porte-Parole de l’Empire du Feu et du Capitaine de l’Unité Territoriale.

Aburame Fukuo s’avança aussitôt vers l’autorité. Sa façon de se mouvoir était particulière, il donnait l’impression de glisser sur le sol. Il se pencha sur le flanc du Porte-Parole, puis lui murmura à l’oreille tout un pamphlet. Ce fut long, au vu de la tension qui pouvait régner dans cette situation. Très long.

Quand enfin il eut terminé son commentaire, il se détacha de Shinrin Yoshio qui n’avait pas détourné le regard depuis l’irruption du Prétendant. Le Porte-Parole attendît que Fukuo se fut placé pour enfin aborder la situation avec plus d’aplomb.

« Je ne crois pas que nous ayons déjà eu le plaisir de nous présenter : je suis Shinrin Yoshio, Porte-Parole de l’Empire du Feu. Vous connaissez mon père, Yahiko : vous l’avez affronté lors des épreuves qui vous ont permis de prendre la tête de nos armées. »

Il laissa planer un moment de silence pour laisser le temps au nouveau venu de s’imprégner de cette information : il faisait face au rejeton bien-aimé de Shinrin Kanshisha, son rival de jadis. Tout le monde savait pertinemment que les relations entre Yahiko et le clan Shinrin n’étaient pas au beau fixe.
Aujourd’hui, le clan était visiblement à la tête de l’Empire du Feu.

« Hélas, je suis au regret de vous dire qu’il n’y aura pas de Conflagration ce jour. D’abord parce que vous êtes devenu un étranger, Yahiko ; mais aussi parce qu’il n’y a pas d’Empereur à affronter. »

Une nouvelle fois, il lui laissa le temps d’encaisser cette annonce. Yoshio commença dès lors à faire les quatre cents pas devant l’Empereur déchu.

« Shinrin Hanzo nous a été enlevé il y a de cela quelques jours, tandis qu’il était encore en stase. Nos troupes ont malheureusement étaient accaparées par les faits qui se sont produits lors du Sommet de la Coalition : nous avons dû quadriller les Territoires du Feu, et tandis que nous vidions Urahi de ses guerriers, l’ennemi en a semble-t-il profité. Si vous désirez vous racheter auprès de l’Empire du Feu pour prouver votre bonne foi, jugez que l’occasion qui se profile est des plus miraculeuses pour vous, bien qu’il soit probable qu’elle ne vous enchante guère. »

Il s’arrêta, à fortiori dérangé par cette demande particulière.

« Sauvez Hanzo, votre ennemi. »

L'ironie du sort jouait ici un vilain tour au Sendai. Le destin paraissait subitement prendre une trajectoire imprévue dans l'échafaudage de ses plans, car il ne pouvait dès lors se contenter d'apprécier la disparition de son antagoniste de toujours : le fait qu'Hanzô soit le Jinchuriki de Nanabi faisait de lui l'un des êtres les plus précieux du Teikoku, au-delà de son statut impérial.
Sans laisser le temps au parvenu de digérer l'effet de surprise, Yoshio enchaîna, continuant de déposer ses prunelles azurées sur le visage de son invité pour y lire sa réaction.

« Nous ne pouvons risquer l’idée que Nanabi soit aux mains de nos ennemis. Nul ne sait encore qui il est, ni ce qui le motive à agir de la sorte. Prouvez que vous êtes capable de mettre votre orgueil de côté et de protéger notre peuple du danger invisible qui le menace.
Alors peut-être mériterez-vous d’avoir l’approbation du peuple pour un retour triomphal.
»


_________________________________________________________

De l'autre côté, Aburame Fuji, Capitaine de l'Unité de Recherche resté en retrait avec les deux Soldats du Teikoku, fut des plus pragmatiques et perfides à la fois. Devant les soldats en question, il afficha sa propension à renier l'autorité, à ne pas respecter l'ordre tacite transmis par son père. Une sorte de petite mutinerie, oui, pour connaître les secrets dorés que l'Unité Territoriale voulait garder pour elle, au dépend des autres.

« Faîtes comme moi. N'y voyez pas de honte : chaque particule de l'Empire du Feu doit savoir ce qui se passe à grande échelle. »

Et il posa son oreille contre la paroi des battants fermés pour entendre tout ce qui se disait à l'intérieur de ces murs.

Vous apprenez la disparition de l'Empereur du Feu. Nous laissons le soin à vos personnages de réagir après la nouvelle, suite à quoi le narrateur interviendra pour la continuité de cet évènement (dans un délai proche).
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Sendai Yahiko
Sendai Yahiko

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Mer 2 Nov 2022 - 22:02
Circonspecte et désappointée fut la Colombe lorsque quelques proses suffirent à l'homme qui dirigeait les Aburame pour rechuter dans son estime, aussi vite qu'il y fut jadis monté lorsque quelques bribes lui étaient parvenue à son sujet. De sa stature de pointure précautionneuse et avertie, approuver les dires d'une simple soldate qui peinait à cerner la complexité du monde et qui braillait comme si elle se persuadait d'y entrevoir les ficelles ne peignait pas d'éloge son image. Plus que cela, réfuter le moindre argument pour y contraindre son préjugé en criait long sur son sujet ; jamais ne devait-il être question de réellement interroger les motivations et autres anecdotes d'un ancien Seigneur pour tenter d'y discerner le vrai du faux, le Sendai devint rapidement persuadé que la moindre de ses réponses aurait mené au même résultat. Celui d'une simple et idiote condamnation.

Comment avait-il pu oublier une seule seconde qu'il était en train de tenter de reconquérir un peuple damné ?

Jamais n'avait-il été question de vouloir croire l'étranger. Jamais n'avait-il été question de soupçonner la moindre once de vérité. Les Inuzuka ne voulait que leur honneur. Les Shinrin ne voulaient que le pouvoir. Les Aburame étaient prêts à pactiser avec le diable pour assurer leur protection. Et le peuple semblait si insolent qu'il n'hésitait pas à insulter les hautes sphères de front, lotis dans leurs tissus de médiocrité, bercés dans le confort de l'incompréhension du monde qui les entourait.

Le Sendai resta muet comme une carpe. Démuni, il se fit à l'idée que songer à sa rédemption en la faisant arpenter la voie de la parole avait bel et bien relevé d'un espoir candide.

Là résidait seulement son destin.


~~~~~~~~

En pénétrant dans l'antre du souverain, dont il pouvait percevoir de l'intérieur le plafond de fortune qui peinait à voiler un affrontement passé, il trouva en le fond de la pièce celui qui, visiblement, remplaçait l'Empereur qu'il s'était apprêté à affronter. Sa silhouette fut bien différente : plus grande, plus sombre et également bien plus ornée de joyaux qui l'illuminaient, le faisant devenir à la connaissance du Devancier l'homme de pouvoir qui s'était le plus acoquiné avec la richesse du trône. Son allure paraissait calme mais surtout confiante, ses airs devinrent rapidement aux prunelles de l'Ancien ceux d'un enfant bourgeois qui avait développé des manières quant à sa nouvelle stature, mais là n'était pas la principale préoccupation du Déserteur.

Les informations et nouvelles pouvaient être préoccupantes comme accablantes, mais le Sendai n'en fut pas réellement surpris. Il fut parcouru par de la frayeur comme par de la pitié. La situation était risible comme insultante, et ce n'était pas même la question de sauver l'homme qui fut son ennemi.

C'étaient tous les enjeux qui étaient sous-jacents qui l'inquiétaient, c'étaient toutes les probables fomentations qui faisaient de ce cadre la parfaite peinture d'une guillotine.

« Vous vous moquez de moi, n'est-ce pas ? »

Tranchant le silence qui divisait son intervention de celle du Porte-Parole, c'était énormément d'interrogations qui déchirèrent l'esprit du Sendai.

« Ce n'est même pas le sauvetage de votre bien-aimé Empereur qui me pose problème, je pourrai donner ma vie si cela permettait à l'Homme au Chapeau de ne pas détenir la puissance d'un Dieu supplémentaire. Je sauverai votre princesse sans la moindre hésitation. Elle n'est pas là, votre problématique. »

Sa bouche se déforma, s'affaissant jusqu'à afficher une mine bien distincte : celle d'un mélange entre le dégoût, le mépris, et l'élan de lucidité qui d'habitude ne le caractérisait point.

« Réalisez-vous que la situation que vous me décrivez ne tient pas la route une moindre seconde ? »

Plus que de décrédibiliser une nouvelle fois la parole de Kisara qui présentait l'Empereur Hanzo comme un combattant surpuissant qui avait effectivement vaincu ceux qui avaient fait trembler justement son Empire, il décrédibilisait les compétences sécuritaires de tout le Teikoku sur des bases qui devaient être normalement acquises par tous.

« Vous êtes en train de vouloir me faire croire que lors du Sommet, qui n'a pas duré plus longtemps qu'une ou deux journées et qui n'a jamais nécessité que l'Empire n'y emploie l'intégralité de ses troupes les plus valeureuses, les hauts dignitaires du Teikoku ont décidé d'organiser l'Empire de manière à délaisser leur Empereur détenteur du Dieu du Ciel et alors "en stase" pour le laisser seul, incapable de se défendre, sans protection efficace, en proie à ses ennemis, sans surveillance, et sans que vous ne songiez à vous affoler pour aller le récupérer ? »

Ses yeux voulurent grossir pour marquer la stupidité de la chose mais ce fut en se rappelant que tout ne pouvait être que machination qu'il maintint son calme. Il préférait plutôt prouver sa lucidité que de démontrer une moindre dépendance affective, alors synonyme de faille dans sa psyché.

« Voulez-vous me faire croire que la Coalition, qui aurait des raisons de vous aider à mener ce combat pour récupérer le Dieu du Ciel contre l'Homme au Chapeau, n'a pas été mise au courant ? Que l'intégralité des Unités Coloniale et Territoriale, dont le rôle serait justement de s'affoler pour restaurer ce déséquilibre mondial, préfère se tourner les pouces ? Et qu'en penser de leur Capitaine qui préfèrent négocier sagement avec le Déserteur que je suis, tentant de me refiler la sale besogne sans même prendre la peine de tenter de m'amadouer, plutôt que d'engager vivement une mission de la plus haute importance ? Et ce n'est même pas tout ! »

Bien qu'il déballait, son ton se voulait accalmit. Il tentait de présenter chacun de ses points avec une réserve certaine ; celle de la perspicacité.

Mais il ne pouvait répondre à cette même question : si tout cela était orchestré pour le tuer... pourquoi ne s'exécutaient-ils pas tout de suite ?

« Je ne peux pas être votre seul espoir : vous m'auriez imploré de vous aider plutôt que de me ternir au Pont Araho, Fukuo. Comme il est impossible que vous, Yoshio, souhaitiez me voir vainqueur : la situation actuelle est bien trop parfaite pour le clan Shinrin, et votre père n'appréciant pas Shinrin Hanzô, elle l'est d'autant plus s'il est effectivement hors d'état de régner. Aussi, vous qui n'avez jamais souhaité ne serait-ce qu'accepter ma présence au sein de vos terres, qu'est-ce qui me prouve que vous ne tenterez pas de récolter mes mérites pour vous présenter à l'Empire comme les réels bienfaiteurs ? Qu'est-ce qui me prouve que vous ne tentez simplement pas de me refourguer la mission impossible que vous seriez effrayés d'accomplir ? »

Ses yeux valdinguèrent tantôt à droite, tantôt à gauche. Elles balayèrent la zone comme pour la défigurer, comme si elles s'apprêtaient à voir le rideau tomber derrière toute cette mascarade qui lui paraissait évidente.

« Et même si tout cela était vrai, nous discutons d'un ennemi qui se serait infiltré dans l'Empire sans être perçu, qui se serait rendu auprès de votre Empereur, qui s'en serait emparé sans que personne ne l'ai remarqué et qui serait parti aussi facilement qu'il ai pu venir ? Sans blesser qui que ce soit ? Réalisez vous que la seule personne capable de ce méfait serait Sakaze Tôsen, ou des ninjas extérieurs et ennemis à l'Empire bien au courant de l'état de votre Empereur, alors que personne ne fut supposé être mis au courant de sa léthargie ?»

Ses bras se croisèrent eux, devant lui, tandis qu'il fit face au reluisant Shinrin. Il ressentait alors ce sentiment qu'avait dû justement ressentir le Troisième Empereur lorsqu'ils s'étaient fait face, ce jour là. Il paraissait bien à l'aise, loin de tout conflit, loin de tout risque.

« Ne tentez pas de me mentir, je n'en vois pas l'intérêt. Il n'existe actuellement aucune véracité dans vos propos, ou tout du moins je le souhaite, car cela ridiculiserait mondialement l'organisation de l'Empire face aux conflits extérieurs. Cela prouverait l'incompétence des Unités Coloniales et Territoriales, cela montrerait que vous n'êtes pas capable d'organiser vos troupes dans une période de réunion mondiale, et cela montrerait que l'Empire se doit de recruter des individualités pour compenser la faiblesse de leur masse. »

Sa bouche s'ouvrit finalement jusqu'à faire paraître ses dents supérieures. Un air carnassier dans une ère où il était la proie.

« Rassurez-moi... ce n'est pas votre cas, n'est-ce pas ? »

Ses paupières se raffermirent légèrement, montrant un ton plus ferme.

« Dites-moi plutôt la vérité, ou donnez moi des informations qui la rendraient plus crédible. Moins pathétique. Cela fait des semaines que je rêve de détruire nos ennemis communs, même si c'est pour le doux visage du terroriste que vous protégez. Ne faites pas tomber mes espoirs dans vos risibles comédies. »

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Shinrin Kisara
Shinrin Kisara

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Jeu 3 Nov 2022 - 15:13




Reconquête


Kisara fut surprise que le capitaine Fukuo puisse se tenir de son côté, au lieu de celui de Sendai Yahiko. Cependant, la femme avait touché une corde sensible, voire plusieurs. Et du coup, cela avait joué à son avantage, démontrant ainsi sa capacité à mieux user des mots et des situations que son opposant à ce jour. Or, le chef du clan Aburame décide tout de même de l’accompagner auprès de Shinrin Yoshio, le porte-parole de l’Empire. Ce qui est à moitié surprenant, mais il allait être intéressant de savoir ce dont il allait parler. De toute manière, Kisara avait tout dit concernant l’état d’esprit de l’ex-Empereur et de la véritable raison de son retour. Quelqu’un guidé par la haine envers son prochain ne peut être Empereur, enfin c’était son point de vue. Fukuo et Fuji ont peut-être d’autres projets le concernant surtout Yoshio. Ainsi, Kisa accompagne la troupe, en compagnie de Arai Masamune, jusqu’au palais impérial. Sur le chemin, la Blanchâtre observe certains civils comme soldats de présent dans les rues d’Urahi. Certains semblent un peu hostiles vis-à-vis de Yahiko tandis que d’autres ne le sont pas. Évidemment, l’Immaculé n’a pas que des détracteurs au sein des Hijins, ce qui est logique. Et comparer à Hanzo, il n’a pas eu de guerre civile, même si sa présence au sein du poste d’Empereur ne fut pas longue. Cela dit, Kisara ne connaît pas trop les détails qui ont mené le clan Inuzuka à se révolter et peut-être que l'explication donnée par l’ex-ombre du feu était correcte.

Arrivant au palais, Kisara ne dit mot pour l’instant et reste observatrice. Fukuo et Yahiko pénètrent dans la salle du trône tandis que la femme reste derrière les portes en compagnie de Masamune et Fuji. Les portes se sont refermées, même si la curiosité est grande et qu’elle aurait bien aimé être présentée à leurs côtés que derrière une porte. Proche de la porte, l’oreille attentive, la Shinrin reste silencieuse comme le Capitaine de l’unité de recherche. La discussion semble délicate entre les trois ninjas, mais la disparition de Shinrin Hanzo, l’Empereur du feu est plutôt troublant pour la soldate. Cependant, elle ne dit pas tort à Yahiko que ça semble étrange que quelqu’un ait pu capturer l’Empereur alors que sa garde est censée être la plus organisée et présente de tout l'Empire. Il n’y avait aucun sens à tout ceci. Yoshio et Fukuo semblent avoir quelque chose en tête. Est-ce un test pour Yahiko ? Ou alors, un coup d'État sort de nulle part pour prendre le pouvoir ? Il est difficile de le savoir sans preuve. En tout cas, la gardienne Sylvestre n’aime pas ce qui se passe. Yahiko est peut-être un déserteur, un être aveuglé par la vengeance et la haine vis-à-vis d'Hanzo, mais il n’est pas stupide ni hostile. Cependant, leur idée semble cacher quelque chose.

Pour le moment, Kisara ne préfère pas intervenir tout de suite et elle préfère entendre leur réponse à ce sujet-là. Cependant, le Capitaine Fuji dit quelque chose d’insensé, même s'il est intéressant de connaître la suite. Or, il n’était pas question d’affoler l’Empire dans son ensemble. D’un regard sérieux, la soldate prend la parole. « Sans vous manquer de respect, Fuji-Taishô. Il n’est pas question d’informer la population ni qui ce soient d’autres pour le moment. On a connu le chaos d’une guerre civile, il n’est pas question de créer un second chaos avec une telle information. Attendons de voir ce qu’ils vont répondre à Sendai Yahiko. Car tout comme Yahiko, je doute fortement que l’Empereur ait été capturé alors qu’il est censé être très bien gardé. Dites-moi, est-ce que vous nous cacherez pas quelque chose à ce sujet ? » Demande-t-elle d’un ton calme, et pourfendeur Fuji du regard. Est-ce qu’ils sont derrière tous ceci ? Est-ce leur plan de créer le chaos ? En tout cas, Kisara ne souhaite pas mêler à ce chaos et elle préfère une autre approche afin de ne pas faire paniquer les civils. Et pire, certains Shinrin ne risquent pas d’apprécier de connaître cette histoire-là. Pour le moment, Kisara reste attentive en espionnant la conversation entre Yoshio, Fukuo et Yahiko afin de savoir ce qui va se passer. Tout en faisant attention à Aburame Fuji.


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Arai Y. Masamune
Arai Y. Masamune

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Ven 4 Nov 2022 - 10:22
Et comme cela, d’un claquement de doigt oratoire dont seul un Capitaine pouvait se targuer de pouvoir faire usage, Aburame Fukuo mit fin au statut quo qui s’était emparé du Pont Araho depuis plusieurs longues minutes, invitant le véritable Sendai Yahiko à le suivre jusqu’au Palais Impérial en s’adjoignant les services de Kisara et de Masamune en tant qu’escorte protocolaire. Le Capitaine de l’Unité Territoriale, qui s’était fendu d’un verbe aussi acerbe que celui de la Shinrin, avait vraisemblablement vu une idée germer promptement dans son esprit, une idée à laquelle l’Arai aurait volontiers accédé si il avait été en position de le faire pour savoir si tout ceci n’allait pas se finir en grossière et lâche embuscade plus loin au coeur de la cité. Une hypothèse, tout au long de leur défilé minimaliste mais bien visible par toute la population autours d’eux, qui parut à l’ancien Docteur de plus en plus improbable, tant les risques d’une telle manœuvre outrepassaient allègrement la maigre consolation de mettre le deuxième Empereur aux arrêts. Un étrange manège s’était mis en branle, songeait Masamune tout en laissant son regard épouser successivement les silhouettes des deux Capitaines qui menaient la danse, un manège dont il se savait ne pas être la victime ni même l’objet, mais dont les rouages se mettaient progressivement à l’inquiéter, au vue des enjeux de cette affaire.

Pour ainsi dire, l’avenir de tout l’Empire. Ce même Empire, qu’il s’était juré de mettre et de garder sur les bons rails, pour éviter que de nouvelles catastrophes ne viennent le saigner à blanc. Peu de temps s’était écoulé, depuis la reconversion de l’Arai en Soldat, et ce dernier n’avait eu que peu d’occasions de se mettre sérieusement en selle pour aborder les strates les plus critiques de la réorganisation de l’Empire. A la fois mu par la nécessité de gravir les échelons mais aussi par la recherche des ouvertures qu’il pourrait être mesure d’exploiter dans l’esprit des personnes influentes, néfastes, ou les deux, Masamune se trouvait là embarqué dans d’obscures tractations où le moindre faux pas pourrait signifier la fin de son anonymat en tant que descendant Yamanaka. Un lien de parenté qu’il avait toujours tu et qu’il ne comptait pas révéler de sitôt, surtout à l’heure où il apprenait que son Empereur actuel, Shinrin Hanzo, était en réalité l’hôte d’une bête primordiale capable de tout dévaster en un battement de cils. Était-ce d’ailleurs bien lui, qu’ils allaient ainsi voir au terme de cette procession ? L’Arai n’avait jamais vu le Shinrin qu’au travers d’illustrations et de gravures, ne s’était pas ému le moins du monde de ne pas avoir encore rencontré l’homme véritable qui se terrait derrière l’image publique. Mais ce jour, semblait-il, était finalement venu.

Les abords du Palais, bientôt, s’offrirent à l’unique œil vraiment en état du Soldat barbu, à la fois dans toute sa splendeur impériale mais aussi affichant les stigmates des affrontements qui s’y étaient tenus. Un gâchis effroyable. Masamune ne profita aucunement de la suite de la « visite », trop occupé à dompter la tristesse qui tentait de se frayer un chemin jusqu’à ses larmes, et ne sembla émerger de ses tourments intérieurs que lorsque leur procession arriva finalement à l’orée de la grande et massive porte qui annonçait la salle du trône. Son regard alors se précisa vers le lointain, vers la silhouette sombre qui ne lui sembla pas ressembler le moins du monde à celle de l’Empereur. Shinrin Yoshio, Porte-Parole du Feu. Le corps de l’ancien Docteur s’arrêta machinalement dans le grand entrebâillement de la porte, comme c’était attendu de lui tandis que Fukuo et Sendai Yahiko le dépassaient sur ses flancs. Son chemin, comme celui de Kisara, s’arrêtait vraisemblablement ici, de même que sa quête de vérité quant aux affaires traitées en haut lieu.

Ou peut-être pas. Ses mains toujours jointes et dissimulées sous ses larges manches, Masamune tenta de compléter in extremis sa série de signes incantatoires, avec lesquels il était resté familier toutes ces années. Son objectif : s’immiscer cette fois dans l’esprit de son propre Porte-Parole, pour au moins recueillir depuis l’autre côté de cette porte massive qui était en train de se refermer sur eux le degré de duplicité ou de franchise de celui qui était rien de moins que la Voix Impériale. Les deux montants en bois claquèrent, et l’Arai se retourna alors pour monter la garde, réalisant alors seulement la présence d’Aburami Fuji à leurs côtés. Un Capitaine qui, plutôt que de restreindre la marge de manœuvre du Soldat au couvre-chef… l’élargit de façon conséquente. Entendre ce qui se disait de l’autre côté ? Pouvoir associer les sensations de mensonge et de véracité qu’il pourrait ressentir à des mots et informations concrètes ? L’occasion, en l’occurrence, ne s’y prêtait que trop bien.

Masamune accola alors une oreille en s’adossant à la porte, tirant sur sa nuque pour pouvoir garder son œil valide vers le grand corridor d’où il étaient venus.

« … Une initiative qui pourra sembler controverse, surtout aux yeux de votre père, Fuji-Taishô. Mais quel genre de défenseurs de l’Empire serions-nous, si nous choisissions d’ignorer sciemment les informations échangées là-dedans... »


Résumé
Chakra : 3C 1D

Arrivé à la porte ouverte de la salle du trône et se sachant devoir rester là, Masamune tente une nouvelle fois d'utiliser sa technique sur Yoshio cette fois, avant de perdre le contact visuel suite à la fermeture des battants. Si il tente la manoeuvre uniquement pour ressentir initialement dans quelle proportion Yoshio pourrait ou non mentir lors de son entretien avec Yahiko, l'incitation de Fuji lui donne l'opportunité de pouvoir associer son potentiel ressenti à des mots captés à travers la porte.

Je laisse le Narrateur juger de ce que Masamune retirera de tout ceci !




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Shinrin Yoshio
Shinrin Yoshio

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Sam 19 Nov 2022 - 21:21
« Alors vous voulez savoir. Vous voulez apprendre. Je vais donc vous faire la leçon. »

Shinrin Yoshio ne cacha guère son mépris. Il n’eut pas apprécié la suffisance avec laquelle Yahiko lui répondît, ni le fait qu’on remette sa parole en doute. Alors il se vautra dans un fauteuil, ses yeux rivés sur l’étranger.
Pour qui se prenait-il ?
D’où venait cette paranoïa ?
Pensait-il vraiment que l’Empire avait pu échafauder un plan contre lui en si peu de temps ?

« Je suppose que la nouvelle vous est déjà parvenue. Nous avons essuyé une révolte du clan Inuzuka à l’aune de Coalition. La mutinerie de ces derniers a bousculé toute notre organisation, noyé la cité sous les inondations et peuplé nos rues de cadavres. L’Empereur lui-même, en affrontant un certain Inuzuka Seimeiten, s’est retrouvé dans un état critique : c’est là que son Dieu a commencé à vouloir s’emparer de lui. Une chrysalide s’est formée autour de Shinrin Hanzo, et il ne nous a plus adressé la parole que par éclairs de lucidité. Sans doute que la bataille face au bijuu est terrible.
Je fus nommé Porte-Parole dans ces moments tragiques. Vraisemblablement une subtile stratégie pour empêcher que mon père, Kanshisha, ne prenne le pouvoir : comment pourrait-il défier l’Empereur de son propre son clan et son propre fils à la fois ?
Nous ne tardâmes pas à préparer la réception du Sommet de la Coalition des Shinobi sur nos terres. C’est là qu’il est apparu.
»


Il laissa planer un moment de silence pour que Yahiko cogite. Fukuo, se tenant encore près de lui, savait de quoi il retournait.
Il faut dire qu’il travaillait avec ce personnage depuis un bout de temps.

« Vous ne le connaissez que trop bien, car depuis les ombres, il veille sur le Teikoku depuis des années : Taizen Jigurô. »

Jigurô. Toujours Jigurô. Dans les ombres et rarement sous la lumière, dans les moments propices, quand on l’attend le moins, quand tout espoir semble perdu, il apparait. Surgissant du passé. Renversant toutes les évidences.
Tissant sa toile depuis les ombres.

« Je ne vais pas vous mentir, Sendai Yahiko : je ne suis pas à ma place à la tête du Teikoku. Je n’ai pour ainsi dire jamais commandé personne avant qu’on me précipite où je suis aujourd’hui ; mais je réalise depuis peu le génie de la stratégie qui fut derrière ma nomination. En plus d’être le fils de Shinrin Kanshisha, je suis jeune. A l’écoute. Manipulable.
La marionnette parfaite entre les fils de Taizen Jigurô.
»


Ses prunelles roulèrent vers Fukuo. Personne ne l’avait prévenu, nul ne lui avait appris l’art politique. On l’avait laissé se faire dominer pour les mots de ce sournois conseiller. Il avait appris par l’expérience.
Il n’avait compris qu’avec le temps qu’on avait profité de lui : il était là uniquement par intérêt, non parce qu’on avait cru en son potentiel. Un instrument. Un pion dans l’échiquier diplomatique. Et cela ne lui plaisait guère.
La seule chose qui le rassurait, c’est qu’on avait sous-estimé son intelligence.

« La survie de l’Empire entre les mains de l’ancien Conseiller de l’Empereur du Feu, premier du nom, Araho Masao, s’est révélée chaotique non à cause de notre organisation, mais à cause de nos effectifs et des menaces qui pesaient sur nous. En l’absence des pontes du clan Inuzuka, nous avons perdu une ressource précieuse en plus de découvrir un nouvel ennemi, jadis de nos rangs. Nous avons tenté tant bien que mal de colmater les brèches : j’ai suivi les conseils avisés de Jigurô et tandis qu’une équipe veillait constamment sur notre Empereur, nos troupes ont patrouillé sans relâche dans les rues d’Urahi et sur les terres de l’Empire pour éliminer les derniers reliquats ennemis. Mais nous n’étions tout simplement plus assez nombreux. Le banditisme et la criminalité ont augmenté de façon drastique. Notre affaiblissement est devenu un terreau fertile pour la mauvaise herbe. Nous n’avons pu faire que cela : lutter contre les menaces, apaiser les foyers de crise, écarter les hors-la-loi de nos routes. Les dégâts causés par les récentes catastrophes sont encore là : on croirait que la Capitale est en train d’agoniser.
Vous avez hérité de l’Empire durant ses heures de gloire, Sendai Yahiko. Mais en deux règnes successifs, le vôtre puis celui de Shinrin Hanzo, voyez ce qu’il en est : tout s’est effondré. Pour ma part, je n’ai jamais connu les belles heures de l’Empire. Je suis là depuis que le chaos s’est emparé de lui, par votre faute à tous les deux. Alors gardez votre arrogance pour vous, de grâce : depuis des mois, j’essaie de rattraper vos erreurs car voyez-vous, je suis plus préoccupé par le devenir de notre population que par vos histoires de basse-cour. Si j’en avais le pouvoir, je m’envolerais au secours de notre Empereur et je rassurerais le peuple quant au devenir de notre armée ; peut-être même que j’en prendrais la direction.
Si je le pouvais. Malheureusement, je n’en ai pas la force.
»


En filigranes, cela voulait tout dire : rares étaient les élus à pouvoir disputer le titre impérial. Sendai Yahiko faisait partie de ceux-là. Yoshio dévoila une propension à jalouser la force de ces illustres shinobis : si seulement il avait pu les égaler un jour, il aurait changé les choses.
Sûr que le Teikoku ne s’en serait que mieux porté.
En rangeant ses regrets sous le couvercle de la résignation, il continua ses explications.

« Une escouade sous le commandement de Taizen Jigurô est partie pour tenter de retrouver notre Empereur. Je vous le donne en mille : l’Empereur nous a été enlevé alors qu’une équipe veillait sur lui. Ce qui rend la situation encore plus problématique que vous ne le pensiez : tout cela s’est déroulé sous nos yeux, dans notre périmètre de vigilance. Nous ne savons toujours pas si l’ennemi s’est infiltré ou s’il faisait partie des nôtres ; l’hypothèse d’une trahison n’est pas à écarter. Dans tous les cas, il a su passer notre système de surveillance.
N’en déplaise au chef du clan Aburame.
»


Brutale accusation destinée au chef de clan en question, qui ferma les paupières pour encaisser la remarque sans montrer le moindre signe d’irritation.
C’était ainsi. Il avait échoué à surveiller son Empereur, en dépit de la gravité de la situation. Aujourd’hui, il était en grande partie responsable de la teneur de cette tragédie.

« Le problème, c’est que l’escouade dirigée par Jigurô n’est jamais revenue. Nos troupes ont beau ratisser les lieux, nous n’avons que quelques pistes confuses. Il ne nous reste plus d’autre choix que d’envoyer une nouvelle équipe à leur recherche : reste à savoir qui la guidera.
Aburame Fukuo ici présent s’est proposé. Il est de tous le plus fiable et le plus sage, et nul ne doute qu’il souhaite rattraper son échec. Les autres Capitaines, à mon instar, sont trop jeunes et inexpérimentés : nous préférons les garder proches de nous. Quant à mon père, nous savons tous le sort qu’il réserve à notre Empereur s’il venait à lui tomber entre les mains. Que dire du fait qu’aucun d’entre eux ne sauraient faire mieux que Taizen Jigurô ?
Nous savons tous ici qu’il n’y a qu’un seul homme capable de faire mieux que tous nos Capitaines. Un Empereur déchu, devenu étranger sur les terres qu’il commandât jadis, escomptant reprendre la place qui lui appartient, peut-être capable de pardonner à son ennemi pour le bien de son peuple.
Rangez votre méfiance, Sendai Yahiko. Si nous vous voulions pour mort, vous le seriez déjà. Le sujet donc je vous parle est tout à fait sérieux. Il ne s’agit pas d’un traquenard.
Il en va du destin du Teikoku.
»


_________________________________________________________

De l’autre côté de la porte, la technique de Masamune lui permit d’apprendre que Yoshio avait bel et bien dit la vérité. Une certaine part d’énigme demeurait en lui, comme s’il avait anguille sous roche ; sûrement le voile qu’il avait mis sur ses ambitions personnelles. Masamune put notamment ressentir de grandes émotions à des mots précis : chaque fois que Yoshio avait parlé de son père, une sorte de rancœur avait émergé. A l’inverse, il paraissait vouer une admiration secrète pour Taizen Jigurô. Ironie de la situation, puisque ce dernier s’était en quelque sorte joué de sa naïveté. C’est qu’au-delà de la rancune, il restait fasciné par le jeu d’ombre de Jigurô.
Mais surtout, Masamune put percevoir une grande, très grande inquiétude. Yoshio avait peur. Peur de Yahiko. Peur de cette situation. Peur de ne pouvoir empêcher l’effondrement de cet Empire.
A ce point peur qu’il avait décidé d’être hermétique à toute forme de diffusion de la nouvelle.

A cet instant, Masamune sut qu’en propageant l’information, il pouvait littéralement causer la terreur et le chaos dans tout l’Empire : suffisait que sa langue parle, pour que le Teikoku soit bouleversé.

Aburame Yuji se retourna vers les deux Soldats. L’air grave, il les sonda tour à tour pendant qu’il méditait sur la situation. Il s’arrêta sur Kisara.

« Quand on m’a dit qu’il y avait des troubles autour de la salle du trône et qu’il valait mieux l’éviter, je ne m’attendais pas à ce qu’on me dissimule pareille vérité. A croire que ne pace sa confiance en moi, pas même mon père. »

Il était en colère. Ses doigts se mirent à jaunir quand il referma son poing.

« Ce qui m’énerve le plus, c’est le fait de le comprendre. J’ai beau trouvé cela intolérable… à sa place, j’aurais agi de la même façon.
Comment l’histoire peut-elle changer si nous sommes semblables à nos prédécesseurs ?
»


Il était en colère, oui. Contre son père. Contre le Porte-Parole. Contre la fatalité de cette situation.
Et surtout, contre lui-même.
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Sendai Yahiko
Sendai Yahiko

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Mar 22 Nov 2022 - 17:41
Longue fut la tirade mais ne fut-elle pas essentielle car de ces mots, le Shinrin tâcha tant bien que mal d'attirer le Sendai dans ses filets. L'histoire était absurde, et ô dieu qu'il fut tenté de ne pas y croire et de jeter l'éponge à la seule idée qu'il était perçu comme un fautif de l'Empire lorsque tous les Shinrin étaient comme animés par les mains du Diable en personne. Des foutaises, voilà ce qu'il aurait voulu lui balancer. Des injures par milliers, car depuis son ascension, les problèmes n'avaient toujours été que les Shinrin, encore les Shinrin. Qu'ils convoitaient le pouvoir sans être capable de le maîtriser, qu'ils s'en abreuvaient comme s'ils étaient capable d'en supporter la teneur, qu'ils fomentaient comme si le monde était leur ennemi et qu'ils étaient ce peuple élu qui arpentait le chemin de la grâce et de la sagesse.

Que cela le tiraillait de leur rire au nez et de s'esclaffer devant leurs peines.

Mais le dilemme était tout autre. Il n'était pas question que de sauver le Troisième ; il était question de s'assurer que les mains dans lesquelles il était tombé n'étaient pas celles de l'ennemi commun. Pouvait-il être parfaitement rancunier au sujet de l'intégralité des siens qu'il n'était pas complètement aveuglé par sa colère. Personne ne souhaitait avoir à combattre le Dieu du Ciel.

Plus que cela, deux idées le séduisaient quelques peu. L'histoire était tellement absurde et irréalisable qu'elle ne pouvait qu'être crédible entre les mains de hauts dignitaires. C'était trop gros. Et si c'était pour en mourir, il était prêt à se condamner si cela pouvait être sous le signe de la naïveté et de la candeur. Car voilà ce qui manquait bien à ce beau monde.

Il ignora son ton de voix. Il ignora ses propres pulsions qui voulaient étrangler cette culpabilité qu'il voulait lui imposer, comme s'il était le réel fautif dans toutes ces divisions.

Il ne fit qu'écouter sa sagesse.

« C'est bon, j'ai compris. Vous m'avez bien vendu l'histoire. »

Bien décidé à laisser ses opinions de côté, c'étaient plus que des querelles qui devaient décider de la dynamique et de l'importance de la mission.

« Je vous laisse nous organiser comme vous le souhaitez, on part quand cela vous arrange. Vous n'aurez qu'à me donner plus d'informations concrètes sur ce que nous savons de la mission à effectuer, sur le lieu de recherche ou sur des indices que vous avez pu récolter à ce sujet. »

Montrant toute sa dévotion pour ce peuple comme sa capacité à étouffer son orgueil, il finit toutefois par une petite provocation qu'il ne put tarir.

« D'ici là, tâchez pendant notre absence de vous renseigner sur nos "querelles de basse-cour". Vous commencerez à comprendre pourquoi votre clan est maudit. »

Car pour entrevoir la relation entre Hanzo et Yahiko comme un ensemble de simples querelles futiles et absurdes, il fallait véritablement être inapte à gouverner le Teikoku.

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