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5/01. De l'émoi jusqu'à la bordure du doute

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Narrateur
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Mer 18 Aoû 2021 - 21:06
La bourrasque mortelle fusait vers Metaru Anzu, ultime finaliste, promettant la déchirure à tout ce qui croiserait son chemin. Les vents effroyables n'avaient pas d'yeux, se fichaient bien de voir la déclaration de la Metaru : leur unique création était vouée à la destruction. D'un trait, l'arbitre jaillit, fendît l'orage et sans qu'il n'y commande, une clameur gagna la foule. Il se contenta de quelques mots pour confirmer ce que tout le monde avait déjà constaté par son irruption : Nara Aizen l'avait emporté au terme d'une joute importante. Le tournoi, a présent achevé, fit émerger le vainqueur dans une liesse incroyable. Du bas jusqu’au sommet des gradins, les spectateurs applaudirent et le public, gagné par l’effervescence, tambourina des pieds et claqua des mains pour saluer toutes les performances qui venaient d’avoir lieu : les affrontements dantesques à couper le souffle avaient tant secoué les arènes de Kumogakure qu’il était difficile de rester imperméable à cette émotion générale, à cette onde de hourras, à ce bouillonnement collectif. Le tumulte de cette allégresse imbiba toute l’atmosphère du village caché des nuages et apporta l’espoir à un peuple qui vivait sous le joug d’une terreur infinie, incarnée par la menace latente de l’Homme au Chapeau.
Lui qui promettait de faire disparaître le chakra pouvait-il faire disparaître l’enthousiasme de ce peuple ?

Mais alors que du peuple kumojin émergeait une liesse extraordinaire, un phénomène des plus surnaturels se produisît. Quelque chose au sol rampa et avala les gradins. Leurs pieds qui tambourinaient le sol furent bientôt dissimulés sous une brume épaisse qui se répandît à terre et se propagea comme l’écume d’une vague partout dans les allées de Kumogakure. Soudain, le ciel s’ombragea de lourds nuages noirs, comme si quelque chose de profane s’était déclenché ; comme si tout à coup, les Kumojins avaient déclenché quelque chose d’abscons et de surnaturel. A mesure que l’atmosphère se fit de plus en plus froide et grisonnante, et tandis que les nimbus avalaient les derniers vestiges d’éclaircies au-dessus des têtes des combattants de la Foudre, un bruit se fit entendre. Un son particulier.

Celui d’un tambour qui battait au loin, résonnant à travers les remparts de la cité.

L’écho se propagea jusqu’aux oreilles des kumojins. Au-dessus de leur tête, progressivement, une pluie froide s’abattit des volutes nuageuses qui avaient conquis le ciel ; les gouttes tombèrent en saccades infinies comme de la grêle, dans une frénésie anormale, et avec une température si glaciale que certains des spectateurs virent leurs poils se hérisser et leur corps, sujet à ce soudain refroidissement, se secouer de quelques frissons. [S’il y a des flammes, elles sont éteintes]

Des hurlements exotiques envahirent le fond musical que rythmait en cadence le tambour battant. Au son régulier des percussions s’ajoutèrent des cris gutturaux et incompréhensibles, des rires stridents et confus, comme si ce qui arrivait n’avait rien d’humain. Comme si ce qui arrivé était déchaîné d’un autre monde. Le silence gagna la foule. Le temps parût se suspendre.

Les sentinelles de Kumogakure se déployèrent. Les virtuoses et les plus aguerris des gardes de la cité des nuages disparurent dans un éclair, se dispersèrent à différents points stratégiques pour dresser un dispositif de défense. Nul n’avait oublié ce que le village avait enduré par le passé. Le souvenir douloureux de l’invasion Teikokujine refit surface et nombre de cœurs se braquèrent, tandis que les doigts des plus loyaux gardiens de Kumogakure fouillaient déjà dans leurs besaces pour tirer des lames meurtrières.
Un sentiment étrange gagna la foule. Celui d’un danger imminent.

En haut des gradins, une sombre silhouette fit surface…
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Le Capitaine
Le Capitaine

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Mer 18 Aoû 2021 - 21:27
Vous le vîtes poser un pied par-dessus le toit de la loge la plus haute des gradins, comme s’il avait été déposé par le ciel, comme s’il avait glissé des nuages qui envahissaient désormais l’atmosphère. Vous dûtes attendre quelques instants avant de comprendre que ce nouveau protagoniste n’était pas de votre cité, qu’il n’appartenait pas à votre armée. Sous la pluie battante, sa chemisette blanche toute trempée et son costume d’un autre temps contrastaient littéralement avec vos combinaisons de belligérants. Vous vîtes, suspendues à son ceinturon, plusieurs sacoches pleines de choses inconnues et, lézardant entre une gourde et l’un de ces fourre-tout, deux lames rangées dans leurs fourreaux.

Sur son épaule, un oiseau poussa un cri strident et lugubre ; un albatros qui à force de planter ses serres dans la peau de son hôte, avait fini par laisser sous ses pattes de larges cicatrices qui criblaient toute la ceinture scapulaire de cet obscur arrivant.

Il ôta son couvre-chef et le plaça dans le bec de son compagnon ailé. Ce dernier battit plusieurs fois des ailes pour révéler son plumage et s’envola aussitôt dans les sombres nuages qui tapissaient le ciel. Ignorant la pluie, il monta si haut que vous n’eûtes pour la plupart pas le courage de le suivre des yeux.
Surtout, la majorité préféra se concentrer sur les actes et déclarations à venir de la part de cet intrus.

Soudain, un éclair zébra le ciel. Tandis que le tonnerre grondait et inondait d’une lumière vive ces champs de bataille, il éclaira le portrait du visage noir de l’intrus. Une sombre moustache pendait jusqu’au bas de ses mâchoires. De longs cheveux d’obsidiennes tombaient sur ses épaules scarifiées. Mais, au-delà de tout, vous pûtes observer brièvement ces yeux fauves qui dardaient votre peuple, et dont l’iris doré révéla un tempérament glacial ; rien qu’au regard, il dégageait quelque chose d’impitoyable. C’était l’œil pâle et inanimé d’un tueur.

Sa voix caverneuse vibra dans l’atmosphère ; elle était si grise et sa résonnance était si large qu’elle parut venir d’un autre temps, d’une ère oubliée, d’un antique passé qu’on avait laissé aux légendes.

« Il est temps… »

Il tendît sa main vers l’avant et derrière lui surgirent des estrades supérieures plusieurs silhouettes aussi assombries que la sienne ; comme des créatures vomies d’un autre monde. Ils furent une dizaine à former ce cortège cabalistique. Une dizaine, sous les cieux, à plonger leurs yeux avides sur vous.

« … grand temps que notre voyage s’achève, mes braves. »

Au loin, par-delà l’Arche Grise, vous entendîtes le barrissement d’un éléphant de guerre. Ces intrus n’étaient-ils que les éclaireurs d’une redoutable armée en campagne ? Vous ne pûtes le déterminer.

La seule chose qui vous sembla certaine, ce fut le mystère et le danger qu’ils représentaient : s’ils étaient là, c’était pour quelque chose. Comment avaient-ils passé les défenses ? Vous ressentîtes une vague impression de doutes, un frisson dérangeant, comme si ces maraudeurs venus d’ailleurs se glissaient sous votre peau en même temps qu’ils s’étaient infiltrés dans vos remparts. Ils n’avaient rien à faire là.

Un des vôtres, par instinct, tira une fine épée qu’il fit danser en plusieurs moulinets avant de la tenir en garde basse. Puis, le cœur droit devant, il monta vers ces inconnus, résolu à se battre, à défendre loyalement tous ceux qu’il chérissait. Sans doute ne fut-il pas le seul à ressentir cet appel du devoir. Quelques rues plus loin vivaient les siens. Il ne put tolérer qu’un homme s’invitasse chez lui sans sa permission, sans qu’on lui accorde cette faveur, et qu’il menace directement par sa présence insidieuse la vie de ses proches. Il grimpa les marches quatre à quatre, les yeux rivés sur ce groupe sibyllin. Mais tandis qu’il s’élevait vers son ennemi, un autre shinobi de votre village s’interposa. En interposant son corps, il lui barra la route et d’un geste du bras, l’obligea à retenir sa fougue. Quelques murmures traînèrent d’une oreille à l’autre. Parfois, ce furent des mots pour rassurer. D’autres fois, ce furent des mots pour prévenir. L’incertitude pilonnait les gradins kumojins. Plus haut, le Capitaine eut un sourire machiavélique. En réaction, il plongea sa main dans l’une de ses besaces. Il parut vouloir infliger une sanction mortelle à cette provocation.

L’ambiance devint particulièrement électrique entre ces olibrius figés dans une attitude de défiance. Une chose vous parut certaine, le mystérieux envahisseur n’avait pas peur d’occire quiconque oserait le toiser de trop près. Pourtant, quelque chose semblait le retenir.

Derrière lui, glissant entre deux de ses hommes, une nouvelle silhouette se présenta et sa voix, plus cristalline, résonna à son tour dans les gradins.

Cette voix gracieuse et diaphane perça le voile du doute et déchira vos tourments. Dans sa texture, il y avait quelque chose de réconfortant. Un fond d’amour maternel. Et en même temps, quelque chose de sacré.

« Nous ne sommes pas là pour ça, Capitaine. »
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Prêtresse d'Isonade
Prêtresse d'Isonade

5/01. De l'émoi jusqu'à la bordure du doute Empty
Mer 18 Aoû 2021 - 22:05
Tout venait d’elle. Vous vîtes à son teint pâle et ses yeux dans lesquels semblaient miroiter les océans qu’elle provoquait quelque chose d’anormal par sa présence. Elle baignait dans une aura mystique. Ce ne fut pas sans surprise qu’à son apparition, le groupe du Capitaine se divisa pour faire place et, belle comme une perle interdite, elle marcha le long de la haie d’honneur qui lui ouvrit la voie.

Alors qu’elle s’érigeait au-devant des barbares, elle jeta ses yeux diaphanes sur la foule. Elle donnait l’impression d’une reine se dressant devant son peuple, là, sur les hauteurs de Kumogakure. Ses bras se tendirent vers l’avant et s’écartèrent en promesses. En promesses, oui. Sur son front brillait un merveilleux diadème dont les reflets azurés jetaient des ondes éméraldines sur la foule ; si les nuages avaient camouflé les astres, vous vous fîtes à l’idée qu’une étoile avait peut-être fait naufrage près de vous.
Cette étoile perdue, c’était elle.

L’apparition de la Grande Prêtresse ne fut pas sans conséquences. Si vous eûtes l’envie d’occire les barbares un instant, cela jeta un trouble pour les plus sages d’entre vous. La Grande Prêtresse n’incarnait pas une menace ; du moins, pas ici, pas aujourd’hui. Un brouhaha naquit mais fut bientôt arrêté par une voix inconnue.

« Grande Prêtresse ! »

A sa suite, trois femmes se faufilèrent pour pouvoir l’épauler dans la propagation de ce sentiment de paix retrouvée. Des quatre colombes qui se dressaient devant vous, la première arrivée était à l’évidence la plus grandiose, tant son rayonnement de tendresse était inouïe. Vous sûtes à l’observation que les trois autres étaient ses sujettes. L’une d’entre elle, derrière son masque, n’inspirait que rigidité. Elle déballa un vieux tapis qu’elle tenait enroulée sous le bras, et le déroula devant sa maîtresse. Alors, les trois arrivantes se posèrent à genoux dessus et commencèrent à éparpiller quelques récipients.

« Grande Prêtresse d’Isonade, nous sommes là pour vous entendre. La parole est à vous. »

Elle se plia en avant et entoura un large vase de ses bras en signe de soumission, son visage léchant presque le sol. La Prêtresse quant à elle ne quitta pas la foule des yeux.

« Peuple de Kumogakure ! »

Sa voix tonitrua dans les gradins avec une telle sonorité qu’elle déclenchait des frissons. Si douce pouvait-elle paraître…

… si glaçante pouvait-elle devenir !

« Je vous prie d’excuser notre irruption dans vos terres. N’y voyez aucune offense. Vos couteaux peuvent rester dans leurs étuis et vos enfants peuvent sortir de vos chaumières, il n’y aura pas de sang versé aujourd’hui. »

Aujourd’hui. La nuance pesa lourd dans son discours et à son unique évocation, vous entendîtes un grognement. Celui des barbares qui attendaient que cet aujourd’hui expire sa dernière seconde, et que demain vienne.

Se retournant vers elle, une autre ses trois fidèles tira un parchemin qu’elle déroula pour le révéler à l’ensemble des shinobis présents dans les gradins. La fidèle avait une apparence plus exotique que ses sœurs, avec une peinture noire qui traçait un large rectangle autour de ses yeux, un rectangle qui s’allongeait jusqu’à ses tempes et couvrait même ses sourcils ; une peinture qui paraissait vouloir lui voiler le regard, parce que la vérité n’apparaissait pas aux yeux des mortels. Une large coiffe en coupole sertie d’un chapeau décoré de plaquettes d’or offraient une parure richissime et raffinée à ses aveux. En observant davantage, vous pûtes réaliser que son teint était trop pâle pour être naturel. Pour cause, tout son visage était peint en blanc, exception faite de ce trait qui voilait son regard.
Une Geisha.

Elle se tint sagement derrière le parchemin déroulé, et qui affichait pléthore de colonnes de kanjis. Tout était écrit en langue commune, et le coup de griffe posé à la fin du document ne mentait pas.

Le parchemin était signé par le Daimyô du Kaminari en personne.

« J’ai l’immense honneur de vous révéler le pacte que nous avons conclu avec le Daimyô de Kaminari no Kuni. Vos plus illustres érudits ont déjà étudié la véracité de ce document. »

Elle pointait du doigt un homme en particulier qui grimpait vers le Raikage en personne : Suzuri Kyouu. D’un signe de tête, il confirma les dires de la Grande Prêtresse.

Le document était officiel. Le Daimyô avait effectivement signé ce passe-droit.

« Ma chère Amaya, Faiseuse d’espoir, veux-tu bien lire ? »

Au milieu des trois dévotes, celle qui paraissait la plus loufoque se redressa. Des cornes tribales étaient accrochées à ses cheveux tirés en arrière, et tout son corps était presque entièrement… dévêtu. Ce ne fut pas pour le plus grand plaisir des uns et des autres, tout du contraire : son corps était écœurant. Une large panse retombait sur un pagne trop large pour elle, qui lui-même pendait en haut de ses cuisses avec une négligence presque provocante. Contrairement aux autres, elle n’était que disgrâce.

Elle prit une mine satisfaite, celle d’une opportuniste heureuse d’avoir fait bon larcin. Elle rentrait sa tête en arrière avec une telle extase que vous eûtes peine, l’espace de cet instant, à savoir où savoir où démarrait son visage, et quand finissait son cou. De ses yeux noirs qu’elle posa sur les écrits, elle jeta des éclairs d’arrogance. Son allure, sa démarche, son arrogance, sa façon d’être imbue d’elle-même et vous observer avec mépris et satisfaction, tout vous défiait.
Vous n’eûtes rarement rencontré quelqu’un d’aussi insupportable à voir.

« Je déclare, en qualité de Seigneur de la Foudre bla-bla-bla… céder toute autorité à Idetaya Megumi, dite Grande Prêtresse d’Isonade, pour investir avec sa garde personnelle qui comptera ses trois gardiennes et une escorte de douze combattants, à compter du dernier mois d’automne de l’an de grâce 204, et jusqu’à la fin de ce dernier, l’enceinte du village caché Kumogakure. Je déclare que les autorités kumojines, loyales à la Seigneurie de la Foudre, ouvriront de droit les portes de la cité et donneront hospice à la délégation religieuse en question. Au Raikage tenant, pour le mois d’automne de l’an de grâce 204 dont il a été fait mention, la mission incombe de former les combattants de la délégation susdite aux arts des shinobi. En tout état de cause, je délègue toute responsabilité de blessures, d’empoisonnement, de mort ou de noyade par accident dont pourraient être victimes les concernés, aux concernés. Toutefois, j’avise qu’aucune blessure, physique ou morale, ne devra être exécutée de façon volontaire d’un parti à l’autre. A ce titre, je prête serment que la délégation de la Grande Prêtresse d’Isonade sera reçue avec hospitalité pour toute la durée du séjour évoqué. Toutefois, eu égard aux responsabilités des forces en présence, je somme le Raikage tenant, sus-mentionné, d’agir en autorité et prendre les mesures adéquates pour interdire toute tentative d’espionnage, de sabotage, de vol, et tout autre délit bla-bla-bla… Signé : le Daimyô du Pays de la Foudre. »

Elle fit semblant de mâcher comme si elle terminait de déguster son propre discours, avant de se remettre à genoux. Là, elle tira une fiole de l’une de ses besaces et en fit verser le contenu dans la vase sorti par la sœur masquée, toujours en position de prière. Le liquide violâtre se renversa dans le récipient en un mince filet liquide.
La Grande Prêtresse laissa un instant à la foule pour digérer la nouvelle. Puis elle fit de nouveau tonner sa voix.

« Nous sommes là en toute amitié, depuis le pacte conclu avec votre Seigneur. Vous ne serez plus seuls à combattre les Dieux. »

Que voulait-elle dire par là ?

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Kentoku Akio
Kentoku Akio

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Jeu 19 Aoû 2021 - 12:18
Une scène des plus étranges eu lieu, prenant de fait un village en célébration et l'emmenant dans une dimension de peur et d'incompréhension des plus irrationnelles.

« C'est quoi ce délire ? »

Les mots sortirent de la bouche d'Akio qui, machinalement, s'était redressé. Autour de lui, l'atmosphère avait changé du tout au tout. Certains regards restaient incrédules et côtoyaient des individus à la peur désormais non dissimulée tandis qu'au dessus des gradins apparaissaient des silhouettes aux airs des plus menaçants. Dans sa vision périphérique, Akio observa les meilleurs shinobi de Kumo se placer afin d'encadrer cette évènement impromptu. Même si deux des meilleurs éléments du village étaient encore dans l'arène après un affrontement de haute volée et donc incapables d'être utile.

Il se figea sur les individus apparaissant au compte goutte, sur ce shinobi qui n'était plus maitre de ses nerfs, ayant foncé tête baissée sur un inconnu au potentiel mystérieux, rattrapé de justesse par un camarade. Le temps avait changé du tout au tout et désormais, la pluie et le ciel grondant ne trompaient personne sur la gravité du moment.

L'inconnu voulu le punir, avec un sourire habité habillant son visage sévère. Personne ne sembla s'en inquiéter si ce n'était une nouvelle voix. Akio, machinalement, rangea derrière son bras droit, quelques académiciens venus observer la finale. Une petite famille vint s'y greffer, pensant qu'ils seraient plus en sécurité derrière le néo-chûnin que seuls sur un banc. Ce n'était pas faux, mais sans connaissance des forces en présence, il était impossible de donner du crédit à cette théorie.

Une femme s'avança, suivie de près par une cour de servantes. Ils la présentèrent sous le nom de la Prêtresse d'Isonade. Que venait donc faire la religion au sein du village, avec une arrivée si grandiloquente et menaçante ? Le Céleste fronça les sourcils, pas forcément convaincu par cette démonstration. Et les paroles qui suivirent.

Le Daimyô avait donc donné son aval ? Et cette "délégation" allait pouvoir jouir de l'hospitalité de Kumo ainsi que de son enseignement ? Toute cette annonce portait un signe de ridicule et d'impossible. De l'aspect de la porte parole, à cette fameuse escorte qui n'avait rien de rassurant dans sa façon d'agir.

« Maman... j'ai peur... »

Akio se tourna quelque peu, pour faire face à une enfant tétanisée dans les bras de sa mère. Il se baissa pour se mettre à son niveau avant de lui parler de sa voix la plus rassurante. Ses yeux transpirait la confiance.

« On est là, ne t'en fais pas. Rien ne nous arrivera. Mais il faut que tu fasses ta part, d'accord ? Tu me promets de protéger ta maman ? »

La jeune fille, qui paraissait être en âge de rentrer à l'académie, sembla reprendre confiance. Le Céleste arracha son bandeau retravaillé en bracelet de son poignet pour lui donner dans le creux de sa main.

« Tu me le rendras quand tout sera fini, d'accord ? En attendant tu es une fière kumojine, ne l'oublie pas. »

Acquiesçant, la petite serra d'elle-même encore plus fortement sa mère, avec une flamme nouvelle dans le regard. Akio, lui, se tourna de nouveau vers la scène théâtrale devant ses yeux, attendant ce qui allait se passer par la suite, et notamment la réaction de son Raikage. Surtout que les dernières paroles lancées par la Prêtresse se voulaient des plus énigmatiques : que voulait-elle dire par ne plus être seuls pour combattre les dieux ?
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

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Jeu 19 Aoû 2021 - 12:41

Finale du tournoi des gradés | De l'émoi jusqu'à la bordure du doute.


Deux jours sont passés après la cérémonie marquant la fin de l'examen des chuunin. La finale du tournoi des gradés oppose Aizen à Anzu. Minako et Ken sont spectateurs, en compagnie de Kaito. Ce dernier veut que le duo observe les différentes stratégies et les Jutsus des combattants. Minako est impressionnée par le panel technique de leur examinatrice de la phase 1, se demandant quel type de chakra celle-ci utilise, car la jeune kunoichi n'a rien vu de tel. Bien sûr, elle est impressionnée par les capacités élémentaires de Aizen, mais celles-ci l'impressionnent moins que celles de Anzu.

Lorsqu'elle voit Aizen se faire attaquer par d'étranges créatures ressemblant à des sauterelles, Minako rougit. Elle est en capacité de voir son torse, aussi beau soit-il, mais la jeune femme pense que Ken doit sûrement l'être davantage. S'ensuit de Anzu qui se retrouve avec les vêtements déchirés. Elle rougit davantage en voyant cette fin du combat, laissant un mélange d'émotion entre honte pour les deux combattants et d'admiration pour la beauté du duel et de leur corps. L'arbitre déclare Aizen vainqueur. “Quel dommage, je pariais sur Anzu-san.”

La température ambiante chute en même temps qu'une brume s'installe au sein des gradins. Par la même occasion, une étrange mélodie, jouée au tambour, au loin, se fait entendre. La pluie commence à tomber, alors que les spectateurs s'enjaillent sur la fin du tournoi. Kaito et Minako ne montrent pas d'émotion, se contentant d'observer le ciel. Un cri d'oiseau déchire les cieux, lorsqu'apparaît un albatros, déposant un illustre inconnu, avant de disparaître parmi les nuages. Le tonnerre gronde, installant une certaine crainte dans l'esprit de Minako.

« Oto-san… Quelle est cette mise en scène ? »

« Aucune idée. Dans tous les cas, ne fonçons pas, mais restons sur nos gardes. »

Le père et son enfant se mettent debout en guise de respect pour la grande prêtresse de Isonade arrivant sur scène, sa voix faisant trembler le cœur des plus religieux des personnes présentes ici. Bien que non fanatique du culte de l'eau, Minako est émerveillée par la mélodie dans le timbre de la Prêtresse. Comme si sa présence était une apparition divine, une douce illusion en somme. Ses paroles, suivies de celles de la dénommée Amaya, lui paraissent étranges. Dans tous les cas, le Daimyô de la Foudre ayant signé le document lu, la jeune Minako n'eut d'autre choix que de croire en cette version, même si la mise en scène de l'arrivée de ce groupe lui paraît exagérée. Puis, cette dernière phrase prononcée par la Prêtresse, "Vous ne serez plus seuls à combattre les Dieux" touche Minako droit au cœur. Celle-ci, depuis quelque temps, s'acharne à se demander où trouver des partitions de Jutsu Onkyoton permettant de faire vibrer l'âme des divinités au même titre que celle de la foule, au point où elle a fait elle-même part de sa théorie au Raikage lui-même. Et si elle trouvait ses réponses auprès de Idetaya Megumi, aka la Grande Prêtresse ?

« Ken, avec nous. » prononce de manière sévère Kaito. “ Ma fille t'a choisi pour être son homme. Tu as la chance d'être le petit-fils de Yoko-sensei. Bien des personnes n'ont pas cette chance de mériter mon enfant. ”

« Mon Kenny... Restons ensemble et préparons-nous à un potentiel retournement de situation. On ne peut faire confiance au premier venu, aussi doué soit-il de parole. »

“ Aizen-san et Anzu-san vont attraper froid, de plus leur combat a dû sucer beaucoup de leur chakra. S'il le faut, nous irons tous les protéger s'ils se font attaquer par ces intrus. ”


Dernière édition par Zaiki Minako le Jeu 19 Aoû 2021 - 22:56, édité 2 fois (Raison : Reformulation d'une petite phrase)
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Nara Joben
Nara Joben

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Jeu 19 Aoû 2021 - 19:51


La brume des intrus ne vint pas rendre son jour plus gris qu’il ne l’était déjà. Son unique prunelle avait observé avec une attention toute particulière l’affrontement qui avait eu lieu au cœur de cette arène : il avait analysé chaque technique émise par les finalistes et aucun détail n’avait pu tromper cette iris froide aux nuances d’or félin qu’il avait braqué sur l’arène. Comme si cet œil de glace, enfoncé sous l’ombre d’une arcade grossière abîmée par les cicatrices, ne suffisait pas, il avait fallu que son cerveau s’agite. Dans le gouffre de son intérieur, il songea à la façon dont s’était battue la fameuse Metaru. Celle qui avait si bien œuvré sur ses défenses contre lui avait perdu de sa superbe. A présent, elle paraissait faire pâle figure, et à la manière d’un bretteur sans sa lame, elle paraissait avoir livré ce combat sans âme. En était-il responsable ? Il l’ignorait, mais voir le réjouissement et le plébiscite du peuple à l’égard d’Aizen ne l’enchantait pas : depuis qu’il était arrivé à Kumogakure, son confrère ne cessait d’être une épine dans le pied.
Une épine qu’il aurait pris un malin plaisir à piétiner à la vue de tous. Malheureusement, par supercherie, le furieux Joben avait déclaré forfait à chacun de ses combats. Nul de ceux qui avaient assisté à ses démonstrations n’avait ignoré l’incongruité de ses abandons : il l’avait fait de bonne foi face à Mairu, il l’avait fait avec odiosité face à Anzu. Celui qui se targuait de pouvoir écraser toutes les élites de Kumogakure avait abandonné face à celles-ci, mais pour quel motif ?

Cela n’avait rien à voir avec de la sagesse ou de l’humilité. C’était une pure fourberie : une façon de mentir sur lui et sur la menace qu’il incarnait. Ses détracteurs n’attendaient sans doute que ça : qu’il massacre les Jônins de Kumogakure, et qu’il prouve à tous qu’il n’avait rien à faire dans cette cité. Rusé, il avait fait tout le contraire mais avec tellement d’insuffisance qu’il était facile de comprendre qu’il avait abandonné de façon volontaire et préméditée.
Comme s’il avait soigneusement emballé le poison qu’il voulait leur faire boire, à la vue de tous.

Mais qui n’aurait pas rêvé de voir Joben révéler son véritable jeu ? Ce diable était considéré comme un fou-à-lier par la majorité, comme un être frénétique au tempérament de feu, mais tout cela n’était que façade. Ce qui le rendait redoutable n’était pas ce caractère éruptif et prêt-à-tout. C’était la façon avec laquelle il pouvait dépouiller son ennemi de tout espoir, la manière avec laquelle il devinait ce qui devait se produire puis harcelait l’adversaire jusqu’aux abois du tourment. Il avait une manière bien à lui d’habiller progressivement la fatalité devant ses victimes : lentement, à mesure qu’il étouffait chaque étincelle d’espoir, il pouvait révéler à quel point le destin était fait de ténèbres. Il avait une manière particulière de lire les intentions, d’avorter toute tentative d’évasion, de comprendre sa cible et de la traquer jusqu’à l’impasse. Là, s’édifiant en monstre sagace et fanatique, il achevait de plonger sa proie dans un enfer d’angoisse.
Dans l’horreur, il avait du génie.

Le sicaire du clan Nara tarda à bifurquer son œil d’or vers la menace débarquée. Le discours ne le laissa pas de marbre, tout du contraire : des frissons d’excitation firent vibrer chaque cellule de son corps. L’être qui se présentait comme le Capitaine de cette troupe intruse irradiait quelque chose de maléfique, peut-être plus que lui ; il y voyait une sorte de défi et, de l’inquiétude qui le gagna, naquit une furieuse envie de plonger ces gradins dans un enfer de sang.

Il jeta un œil autour de lui. Il remarqua que les kumojins étaient parfois intrépides, parfois anxieux. En l’état, ils ne paraissaient guère enclins à accueillir cette horde de barbares avec la même hospitalité que celle qu’on peut offrir à la famille royale. Pourtant, une certaine retenue les animait tous et ce fut sans doute pour avoir une hégémonie dans cette prudence que plusieurs paires d’yeux le dardèrent, lui, le récalcitrant, lui, le plus douteux des kumojins.

Il eut un sourire. Cela tombait à point nommé, pile après son entretien avec Metaru Hideko, qu’il avait sèchement congédié. Il fallait que ce soit lui. Il fallait qu’il ose le premier, alors que tous attendaient que la réponse soit celle du Raikage.

Il grimpa une marche, puis deux. Chaque pas fut comme un coup marqué sur l’enclume, comme l’écho d’un tambour de guerre qui annonçait le début d’une bataille sanglante. Derrière, son boulet traînait en labourant le sol d’un bruit strident.
Mais à peine fit-il quelques pas que d’autres têtes se tournèrent vers lui. Il était surveillé.

Ankylosé par l’image de contrôle et de loyauté qu’il devait continuer d’entretenir comme un mensonge de longue date, il se figea. Malheureusement, se soumettre était une tactique de pleutre qui n’était pas dans ses cordes. Il décida, envers et contre tout, de briser le silence.

« Grande Prêtresse, l’honneur de votre présence nous illumine. Voilà longtemps que je n’ai pas eu le plaisir, pour ma part, d’accueillir pareille délégation étrangère au sein de Kumogakure. »

Il eut un sourire, mais trop pervers pour ne pas être trompeur.

« Il me semble toutefois que votre séjour serait de meilleur augure... en dehors des murs de cette cité. Le vôtre, ainsi que celui de vos gueux. Le Daimyô règne peut-être sur le Kaminari, mais il ne commande pas ici, à l'intérieur de Kumogakure. J'ai le regret de vous annoncer que vos chances de survie viennent de diminuer drastiquement, car face à vous se dresse un peuple d'assassins. Je suppose que nous n'avons pas besoin de vous expliquer ce que cela signifie, brillante comme vous l'êtes. »

Il les pointa du doigt, gardiennes et barbares, les défiant sous les cieux.
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Jeu 19 Aoû 2021 - 21:10
La température baisse de plus en plus, il fallait vraiment que ce soit le bon moment pour que, d'un seul coup, il fasse un froid à éteindre les torches. Anzu caille, et pas qu'un peut, et aucuns arbitres a eu la gentillesse de lui donner un manteau. Soit, elle n'a plus beaucoup de chakra, pour ne pas dire qu'elle était à court, elle n'ose même pas utiliser un sceau pour faire sortir des habits contre ce froid pendant que les "pirates" et autres barbares venant du froid se retrouve ici, au milieu de tout le monde, attirant l'attention de tous les spectateurs. Elle bricole donc un haut pour la couvrir avec le reste de ses habits qu'elle enfile pendant que personne ne la regarde, mais aussi un chapeau bien chaud qui séjournait sur la tête du dirigeant du village, au moins, elle pouvait supporter ce froid, bien qu'elle supportait légèrement moins l'intrusion pile à la final du tournoi, pile au moment où les "deux plus puissants haut gradés" sont à court de chakra.

Mais au moins, il ne s'agissait pas d'une attaque, mais d'une venue suite à l'invitation du Daimyo de la Foudre, et cela fait arqué un sourcil à Anzu. Pourquoi donc ne pas venir directement en entrant par la porte s'ils ont été invité par le Seigneur de la Foudre ? Quelque chose ne tournait pas rond lâ-dedans, mais peut-être n'est qu'une hypothèse. Cependant, elle échange un regard avec Aizen, essayant de lui faire passer un message comme elle peut, histoire qu'il se pose la même question qu'elle actuellement : veut-elle parler du seigneur de la Foudre actuelle ? Ou bien celui qui se prétend seigneur qu'ils ont croisé pendant une mission ? La question mérite de se poser, mais s'ils sont ici pour aider pour les "Dieux", le fait qu'ils en sachent assez pour en parler et semble prêter main forte pour aider est tout de même intéressant.

Elle est sur deux chaises, et des questions lui viennent en tête, s'enchaînant comme un torrent contre les pierres se trouvant sur son chemin. Sont-ils des alliés ? Mais de qui viennent-ils et qui les envoient ? Quel seigneur a décidé d'envoyer cette prêtresse accompagnée de ces ... probablement yukijins ? En tout cas, elle ne compte pas bouger pour l'instant, elle n'est pas suicidaire. Elle n'a plus de chakra, et bien qu'elle puisse se défendre avec son ombrelle, face aux nombres et probablement de puissants shinobis autour de la prêtresse, elle ne fera clairement pas le poids. Mais tenir son ombrelle lui permet au moins de pouvoir rester debout tout en la rassurant un peu. Cependant, les mots de Joben la rassure moyennement, surtout la façon qu'il a vendu le village. Pour sa part, elle est trop fatiguée et blessée pour parler d'avantage.
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Nara Aizen
Nara Aizen

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Jeu 19 Aoû 2021 - 21:34

Il avait réussi, enfin. Il avait été proclamé grand vainqueur du tournois des gradés face à la foule en liesse. Mais sa gloire ne fut qu’éphémère. En effet un clignement d’œil suffit pour que l’atmosphère ambiante change. La douceur printanière laissa place à la froideur de l’hiver, déversée par une nappe nuageuse qu’on aurait pu qualifier sortie de nulle part. L’eau froide commença à tomber, ruisselant sur les vêtements déchirés du Nara et s’immiscent sur sa peau en tout aussi mauvaise état. Il réprima une grimace, il avait froid, il avait mal. Alors qu’il aurait dû rejoindre les soigneurs puis fêter ce moment il n’en était rien. Ce moment qui devait être le sien lui était enlevé. Et par qui ?! Des satanés fanatiques de l’eau.

Tous ces regards qui étaient tournés vers lui l’instant d’avant ne l’étaient plus. Plus personne ne le regardait, tout le monde était tourné vers cette femme à la beauté dérangeante. Le Nara bouillait intérieurement, il était compliqué de le contrarier réellement. Elle avait réussi. Elle lui avait volé, ce moment qui était le sien, ce moment où tout le monde n’aurait dû avoir d’yeux que pour lui. Il le savait par avance : dans l’esprit collectif ce jour ne serait pas celui de la victoire de Nara Aizen, il serait celui de la venue de la prêtresse de l’eau. Si tôt au-devant de la scène et si tôt oublié…

Et pour aller encore plus loin dans cet affront déjà trop grand voilà qu’elle représentait Isonade. Comment osait-elle venir ternir la ville lumière de sa présence ? Elle croyait berner qui en faisait apparaître des nuages ? Ce vulgaire tour de passe ne passe ne prenait pas avec le Nara. Ne pouvait-elle donc pas rester dans son misérable village de pêcheurs plutôt que de venir obscurcir le cœur des plus naïfs ? Le contexte était avec elle et sa troupe de pouilleux. Seul face à eux le Nara n’aurait pas hésité à leur arracher la tête un par un afin de leur faire comprendre que leur divinité n’était qu’une denrée, ni plus ni moins. Mais il ne pouvait pas. Il lui restait peu de chakra, la foule était témoin et surtout le Raikage était là. Il était temps de faire bonne figure, jouer de son habile diplomatie à cet instant pourrait booster sa carrière. Puisque sa victoire avait déjà disparue des esprits il devait se faire remarquer autrement.

En parlant de se faire remarquer comment aurait pu être étonné du comportement de Joben, bien qu’il aurait imaginé pire, comme une attaque frontale sans préavis. Comment ce pleutre pouvait oser prendre la parole avant ses supérieurs. Et ce pour les congédier sèchement comme s’il était le décideur au sein de cette enceinte. Encore de quoi agacer le Nara mais il ne pouvait laisser faire, trop d’affronts avaient lieu en même temps au même endroit.

Il marcha et sauta de l’arène aux tribunes. Il tentait tant bien que mal de paraître aussi gracieux qu’à son habitude malgré son apparence physique et son état de fatigue avancée. Et avant même d’entamer son avancée il voulut jouer son rôle, celui d’un guerrier inébranlable qui pensait au peuple. Le Raikage le regardait après tout.
« Kumojins ! »
Annonça-t-il pour attirer leur attention.
« N’ayez crainte, quoiqu’il arrive nous sommes là pour vous protéger alors gardez votre calme s’il vous plaît. »
Une phrase simple qui se voulait réconfortante. Dictée d’une voix intelligible et mélodieuse le Nara s’était adressé à la foule avec un grand sourire, ils voulaient les rassurer.

Il s’approcha de la prêtresse et de son groupe avec une sérénité quasi effrayante. La foule s’écarta pour laisser passer le champion du jour, il paraissait sûr de lui comme s’il venait de mener aucun combat. Pourtant il savait qu’en cas de problème il ne pourrait pas grand-chose, il ne pouvait même plus assurer sa propre sécurité. Ainsi il jeta un rapide regard dans la foule pour trouver le regard de Akagi et aussi celui de Akio. S’ils comprenaient alors ils viendraient le rejoindre, se rapprocher de lui pour le protéger en cas d’urgence.

Une fois à bonne distance, une dizaine de mètres, le Nara fit tout pour ne pas paraître menaçant, tout son comportement était à l’inverse de celui de son belliqueux de cousin. Le Nara regarda la prêtresse dans les yeux et se courba légèrement en guise de salut. Au fond de lui il savait que Kougen ne lui en voudrait pas, la lumière existait même pour les fous ne croyant pas en elle.
« Grande prêtresse d’Isonade, je vous prie d’excuser le comportement de ce Genin. Je me nomme Nara Aizen, ravi de vous rencontrer.»
Il insista sur le mot Genin en regardant brièvement le concerné. Puis il continua avec son hypocrisie naturelle.
« Je dois vous avouer qu’une visite inopinée comme celle-ci peut paraître surprenante ainsi laissons à tout le monde le temps de s’adapter à la situation avant de réagir hâtivement. »
Cette fois il jeta un regard vers celui qui semblait être Capitaine.
« Si c’est le seigneur Kojima Kaemon qui vous a invité à rejoindre cette cité je ne peux que vous souhaiter la bienvenue. Néanmoins je n’ai pas l’autorité de décider des termes de votre séjour en ces lieux, seul le Yondaime Raikage le peut. »
Bien sûr il ne citait pas le nom du seigneur actuel de la foudre anodinement. Lui comme quelques rares autres savaient ce qu’ils se tramait à Tokanaba. Le regard que Anzu lui avait jeté lui montrait qu’elle aussi avait des doutes. Ainsi en citant ce nom il voulait chercher une quelconque réaction chez ses interlocuteurs. En effet la présence d’une geisha n’était pas sans lui rappeler cette famille royale. Si c’était ce seigneur conquérant auto-proclamé qui envoyait ce groupe alors cela changeait radicalement la donne.

Alors qu’il attendait maintenant que Raizen annonce la suite des évènements le Nara n’en avait pas fini, il avait un sénile personnage à remettre à sa place.
« Quant à toi, Genin Nara Joben. »
Dit-il en se tournant vers lui.
« Tu apprendras à rester à la place qui est la tienne, tu es un Genin et tu n’as aucune autorité pour congédier qui que ce soit. Sois-tu apprends qu’une hiérarchie existe ici soit tu vas prendre un cours de rattrapage derrière les barreaux, cet endroit qui semble tant te manquer. C’est à toi de voir. »
Le regard plein de défiance il avait pour autant gardé son sourire habituel mais il parlait fort pour que tout le monde entende bien. Qu’il ose tenter quoique ce soit et il s’en mordrait les doigts.


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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Jeu 19 Aoû 2021 - 21:51
Akagi accompagné de sa femme et de son fils se joignirent à la plèbe, félicitant bruyamment son chef d’équipe qui venait de remporter la couronne tant convoitée. Après de multiples combats aussi périlleux qu’intenses, le fier Nara montait sur la plus haute marche du podium devant tout Kumo, récompensé de son travail acharné. Le stade vrombissait encore des applaudissements de la foule à l’orée du sacre d’Aizen et de la cérémonie de clôture quand tous purent apercevoir cette nappe de brume grisâtre enveloppant une partie des gradins. D’instinct Akagi se leva, sa femme d’un reflexe similaire plaça leurs fils entre leur deux silhouettes levées. L’ambiance du stade changea en une fraction de seconde comme lors du passage de l’orage sur une plaine ensoleillée. Tous se turent, oubliant la liesse qui les avaient emportés quelques moments auparavant.

De ce brouillard nimbé d’ombre sortie plusieurs silhouettes à la pointe de la plus haute tribune. Souhaitant dominer l’entièreté du peuple réunit dans l’arène en ce jour. Le sang du tout récemment promu chuunin ne fit qu’un tour. Dans ces temps perturbés, que le tournoi leur avait fait oublier, ces apparitions nappées de mystères n’auguraient que rarement un moment de quiétude et de partage civilisé. Alors que la voix de la prêtresse se présentant devant eux résonnait dans le stade, Akagi eut une conversation muette avec sa femme. Celle-ci hocha simplement la tête sous son regard et emmena son fils loin du stade quittant son mari pour amener leur progéniture à l’abris. Désormais le Metaru pouvait pleinement se concentrer sur le discours de la prêtresse sachant sa famille en route pour un lieu sûr. Celle-ci parla un instant puis fut remplacer par ce qui ressemblait depuis la position d’Akagi à une engeance des démons de l’enfer. Celle-ci expliqua qu’il séjournerait légitimement à Kumogakure l’aval du seigneur de la foudre signé sur le rouleau qui était déclamé leur en assurerait la coopération des foules kumojins. Le metaru prêta grande attention à la déclaration. Il nota plusieurs faux raccords qui l’intrigua. Si cette délégation avait réellement été dépêché par le seigneur de la foudre pourquoi ne pas passer par les portes pour obtenir une entrée en bonne et due forme au lieu de cette théâtrale arrivée plongeant dans l’incertitude l’ensemble du village ? Pour quelle raison céderait-il, toute autorité à la prêtresse si d’avance l’objectif de leur venue serait comme semblait l’indiqué son écrit que la délégation soit initiée aux arts shinobis ?

Akagi réfléchissait cherchant une logique entre les propos proférés et leur irruption dans le stade, quand un bruit caractéristique de boulet de fer raclant le sol, résonna dans le stade. Joben. Akagi ne l’avait croisé qu’une seule fois et le moins qu’il pouvait dire était que l’homme appréciait l’action et l’ambiguïté. Il devait être comme un poisson dans l’eau à cet instant. Elevant la voix le Nara, défia la délégation de faire ployer Kumo fidèle à lui-même en les menaçants à demi-mots en plaçant tous les shinobis comme bourreau de ses pensées. L’entendant discourir Akagi se déplaça dans les tribunes en sa qualité de membre de Kyuubu, il ne pouvait rester inactif plus longtemps, surtout avec l’arrogante défiance avec laquelle Joben accueillait une troupe n’ayant apparemment eu aucun souci à entrer dans le village sans être vue. Il demanda à un membre de la police de répartir des hommes sur chaque sortie des gradins et lança l’évacuation du stade. On n’était jamais assez prudent les civils devaient être protégés malgré le serment de la prêtresse que le sang ne coulerait pas les temps actuels étaient trop instable pour une écoute candide. Si d’avance il s’agissait bien d’une délégation noble à accueillir le Kyuubu devrait assurer leur protection et celle des passants qui pourraient s’approcher trop près par curiosité.
Enfin alors que les mouvements de la foule se lançaient calmement. Le fils du fer retourna à la contemplation de celle qui s’était annoncée être leur amie et venir les aider à combattre les dieux. Aurait-il des informations concernant les calamités qui frappaient le yuukan ? Le Metaru, hésita à répondre à la suite de Joben afin d’éviter l’aggravation. A cet instant Aizen prit la parole sautant sur un gradin, parangon de noblesse voulant rassurer le peuple. Il s’adressa à la prêtresse l’accueillant. Procédurier et raisonné, Aizen d’un calme olympien souffla un vent de paix sur les tensions potentiellement engendrées par Joben et alors qu’il finissait rappela à sa place le sombre Nara.

Akagi acquiesça intérieurement. En effet, la hiérarchie devait être respecté surtout face à une tel spectacle et l’ambigüité d’une infiltration autorisée par le seigneur de la foudre en personne. Le seul à pouvoir décider de la suite à donner était la tête pensante du village et à cet instant une majeure partie de la foule tournait la tête vers lui attendant son jugement. Le Metaru se déplaçait désormais dans les tribunes cherchant à rejoindre son senseï Aizen, répondant à son appel silencieux
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Daishi Ken
Daishi Ken

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Ven 20 Aoû 2021 - 15:48
La final des chunnins, etait sans grand intérêt en terme de pronostique. Bien que tous étaient intéréssant, le couperet était évident, sois Le casse couille pompeux, sois la mystérieuse. Malheureusement pour Ken, c’est le capricieux navet qui l’emporte. Il sera sans doute encore plus invivable maintenant que le Raikage lui léchera les bottes.

Ken imagina alors le Raikage déchirant sa chemise avec un tatouage à l’effigie de Nara Aizen dans un cœur bien rouge ecrit en dessous « Je suis fou de vous ». un bouquet de rose rouge pour la passion, blanc pour la pureté à la main, la larme a l’œil. Retirant alors son chapeau champignon qui lui donnait un air de bolet noir et blanc. Les cheveux ébouriffés et gras marinant dans le chapeau toute la journée dégageant un fumet de humus. Lui dire d’une voix chevrotante. Bravo Aizen, ta performance ne fais aucun doute, tu es le ninja ultime que le village à grand besoin, Je ne suis rien sans toi mon Aizou, mon joli Aizou. Je t’en supplie, protège le village comme tu as protégé ton titre. Mon petit Aizou tu es la fierté du village, il n’existe pas plus grand ninja que toi mon Aizounet.

Aizen sera encore bien pire… Déjà que se gros navet se la joue monsieur prout prout se sera bien pire maintenant…. Bon sannnng… C’est a ce donner envie de fuir le village plutôt que de vivre ca ! Déjà que je ne serais pas surpris qu'il s’attribue les mérites de Akio et Akagi genre, oui sans mon enseignement ils seraient de gros bousiers. Je paris que si Akio et Akagi auraient échoué, ça n’aurais absoluement pas été  graçe a son enseignement  hummm On en parle de son enseignement a propos de ma bavure…. ?

Ken malgré sa mine sombre, devait reconnaître le génie concernant l’utilisation des techniques Futon. Rien d’exceptionnel mais toutefois bien supérieur à beaucoup de personnes et cette manière de les placer au moment opportun qui plus est. Il méritait sans doute cette place. Non pas parce qu’il a été supérieur à Anzu, mais parce que Anzu était largement en dessous de ses performances habituels. C’est limite si elle ne l’avait pas laissé gagner. En temps normal, elle l’aurait sûrement réduit à néant. Pour Ken, Aizen à gagné par deffaut même si se fut un beau combat.
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Quelques minutes aprés

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Ken regarde perplexe l’homme a l’Albatros, suivis de ses compères pour enfin faire suite à une femme énigmatique qui se dit être prêtresse d’Isnoade. Ken eu un haut le coeur, il fait le rapprochement entre Isonade et l’eau, il avait la phobie du suiton. L’élément est pour ainsi dire, son pire ennemi. Le discours de la femme le rend encore plus perplexe encore. Il ne comprend rien au message, pourquoi ils sont là ? En temps qu’invité et se montrer aussi hostile ? Si tout ceci etait un coup monté ? Sois disant une lettre, mais comme par hasard, elle ne le montre pas.

Sans crier gare, Ken se lève et crit

« Hey prêtresse. On peut le voir votre courrier ? C’est facile de dire tout ce que vous dites, il se trouve que j’ai un mouchoir dans la poche qui dit que je suis le nouvel empereur hahahaha….D’ailleurs sa dit aussi que je suis le nouveau roi de pirates !  Sérieux vous êtes...»

CA SUFFIT KEN ! Cria son beau père.

Soudain non loin de lui, d’autres shinobi hurlent sur la prêtresse, il reconnaît le bûcheron psychopathe, Joben. Ken sourrit quand ce dernier insulte les pirates de gueux.

Un autre shinobi prit la parole, sans surprise c’est se prétentieux de Aizen qui lui parle comme un chien qui doit rester à sa place. Pour une fois, pourtant, Il donna raison a Joben. Les étranger débarquent de nul part, scandent leurs droit d’asile avec une pointe de menace. Exigerait t’elle que Ken soit à ses pieds et passe une serviette chaude entre ses doigts de pieds tout ensablé à force de courir dans le sable ?
Il serra les dents et reçut une claque de Kaito sur la cuisse.

Calme toi fils, observe plutôt.

Ken réalise qu’il est en famille, que sa femme est à coté de lui. Tout va bien, il n’y a eu aucune hostilité. Ken prit conscience que des attaques à déjà eu lieu. C’est à ceux qui gueuleront le plus fort qui perdront la joute. Beugler comme il venait de le faire n’eus qu’un seul intérêt, donner un peu plus la victoire à la prêtresse. Se ne sont que des mots. Il comprend ce que voulait dire Aizen quand il a crier sur Joben de rester à sa place. Ainsi le chunnin avait t’il déjà eu conscience que les shinobis perdaient le combat face a la prêtresse ?

Incroyable !

Ken était sur le cul. Joben a raison bien sur, mais en cédant ainsi à la haine, il offre la victoire aux étrangers, comme il venait de le faire juste avant. Minako demanda à son beau père ce que tout cela voulait dire, Ken l’a compris. Une guerre des mots, une guerre que les Kumo est entre un de perdre. Céder à la colère, à la méprise, c’était reconnaître sa faiblesse. Ainsi Joben en criant comme il vient de le faire envoya un message a la prêtresse. Il devait calmer le jeu. Ken envoûté aussi par la voix de la prêtresse, se demandait pas si il n’y avait pas un quelconque Genjutsu la dessous.

Ken serra son dizzi dans sa main gauche et fixe Joben qui, à mieux regarder ressemblait en effet à un chien prêt à mordre. Il devait sûrement le calmer.

Le calmer….

Kaito lui sourit comme si il avait compris où voulait en venir son gendre. Les ninja de Kumo se donne stupidement en spectacle, d’ailleurs, lui aussi avait participé a cette stupide représentation. Minako à son tour, lui rappela qu’il fait partie de la famille Zaiki et en temps que digne membre Zaiki, il se devait de ne pas faillir, de rester fier, de rester fort ! Ken sourit a sa femme et lance un Genjutsu sur Joben qui semblait de loin, le ninja le plus explosif de tous.

Si il saute à la gorge de la prêtresse, qui sait ce qui se passera...

Du coté des gradins, une douce mélodie appel au calme et à la sérénité. Joben y reçoit un amour inconditionnel, un amour d'une très forte intensité. Tout l'amour que Ken ressens pour Minako lui va droit dans le coeur. Ken alors créer une illusion d'un bonheur tout aussi intense et l'envois à son camarade. L'amour d'une mère pour son fils, l'amour des pâquerettes, qu'importe comment l'esprit de Joben visualise l'idée. Le plus important est que le géant reçoit une illusion d'une montagne de câlins, une pluie de baisers. Que son cœur palpite comme les lèvres d'un premier baiser d'un couple amoureux, un soir d'été devant le soleil couchant.




Spoiler:
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Okita Sakura
Okita Sakura

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Dim 22 Aoû 2021 - 11:09
Deux métaux s’affrontent


En ce temps, Sakura avait pu assister à la fin des hauts gradés avec sa sœur et sa cousine, un moment calme pour elles. Aucune mission ne leur a été confié et cela leur avait laissé le temps de prendre leur journée. Ainsi, elles avaient décidé d’assister dans les gradins, à ce final. Apparemment, le vainqueur fut Nara Aizen, mais la perdante s’était bien battue. Un combat digne de haut gradé que la jeune Okita a pu prendre soin d’observer attentivement pour mieux apprendre. Ce combat avait servi de mieux connaitre deux hauts gradés dans leur façon de se battre et ainsi, s’en inspirer pour s’améliorer dans les prochains jours. Cependant, alors que l’arbitre avait déclaré le vainqueur, il semblerait qu’un groupe d’individus vienne interrompre la fin des festivités. Une grande prêtresse avec ses fidèles et gardes du corps, clamant s’installer à Kumo pendant un temps et avec l’autorisation du daimyô. En voilà bien des choses, mais elle avait choisi le mauvais moment et la mauvaise approche pour se faire remarquer. Après tout, le monde était en guerre contre Sakaze Tosen et intervenir de cette manière, ce n’était pas intelligent de sa part. La prêtresse d’Isonade avait de la chance que personne ne les attaque et cherche à discuter. Cela avait tout de même créé un léger mouvement de panique dans la foule. La Kyuubu avec l’aide de Nara Aizen, cherche à calmer la foule et les faire sortir de l’arène en toute sécurité. Sakure regarde Sayuri et Nozomi. « Même en congé, on reste des ninjas de Kumo. Allez les aider, je vais observer pour voir ce qui se passe. Cet homme qui rabaisse Kumo d’être habité que par des assassins, je ne le sens pas du tout. » Dit-elle. Sa sœur et sa cousine hochent la tête avant d’aller apporter de l’aide.

Nara Joben, c’est ainsi qu'Aizen l’avait appelé et il semble avoir un passif avec la prison. Drôle de CV pour un Genin, mais bon, elle n’allait pas le perdre de vue. Akagi était là aussi, il est un bon Shinobi avec des qualités en combat à ne pas sous-estimer et elle l’apprécie comme un ami. La jeune samuraï se déplace posant sa main sur la manche de son sabre, par précaution. En tant que Génin, elle n’a pas à s’adresser à la prêtresse ni à ceux qui l’accompagnent. Après tout, Nara Aizen, Sendai Anzû et Metaru Akagi étaient là, en plus de cela, le Raikage ne devait pas être loin. Or, l’attitude de certains est déplorable et le comportement de ce Joben reste inquiétant. Il était à surveiller et c’est pour cela que la jeune Okita se place non loin de lui afin de le surveiller. Si le groupe de cette femme d’Isonade est là en tant que diplomate ou protéger par le daimyô, il fallait s’assurer que certains perturbateurs soient surveillés de près. La jeune femme garde un œil sur lui, restant derrière et sur la gauche, pour tenter d’avoir une vue également sur ses mains. Aux moindres signes suspects ou déplacés, elle allait devoir agir rapidement et le neutraliser du mieux qu’elle peut pour éviter un accident diplomatique avec ce groupe. Elle doute que cela fasse plaisir à Meikyû Raizen d’avoir des problèmes avec le daimyô de la foudre. Cela dit, la bretteuse reste calme et sereine, elle ne prononce aucun mot à l’homme, l’observant tout simplement. D’ailleurs, un jeune homme tente quelque chose contre lui, mais aucune idée si cela aura une influence quelconque sur son comportement. En espérant qu’il se tient à carreau.

Résumé:



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Ten no Ikari
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Lun 23 Aoû 2021 - 2:55




De l'émoi au doute



Le duel entre Anzu et Aizen s'était terminé après une extraordinaire bataille entre les deux protagonistes. Leurs jutsus s'étaient révélés puissants et impressionnants, me faisant comprendre que j'avais encore une marge à attendre avant d'arriver à leur niveau. Mais je n'avais pas perdu une seule miette de leur combat, et je comptais bien évidemment en profiter pour m'améliorer. Mais alors que le combat se terminait sur la victoire d'Aizen après un affrontement des plus intéressants, l'atmosphère changea du tout au tout. Soudainement, la lumière s'amoindrit, le soleil se voyant rapidement caché par de gros nuages gris à une vitesse anormale. La brume se leva et les volutes blanches du brouillard s'invitèrent dans nos rangs, gênant encore d'avantage notre vision. La pluie s'abattit sur le terrain, accompagné d'éclairs et du tonnerre retentissant. Habituellement, j'étais assez sensible aux orages et aux éclairs, je les sentais d'une certaine manière arriver. Ceux-ci ? Pas le moins du monde. Et leur vitesse d'installation...Tout faisait penser que ceci n'avait rien de naturel.

Je passai en état d'alerte immédiatement, tous mes sens en éveil et mon esprit affuté s'activant immédiatement. Mes sourcils se froncèrent, et je cherchai des yeux ce qui pouvait être à l'origine de ce changement drastique d'environnement. Pendant ce temps, mes deux mains étaient venus se positionner sur mon katana, mon pouce se positionnant sur la garde de ce dernier, prêt à dégainer à tout instant. Comme bien d'autres shinobis et officiers, je me déplaçais rapidement pour rejoindre des positions stratégiques ou j'aurais de meilleurs vue. En chemin, je tentais de calmer les Kumojins en leur indiquant des abris et des chemins pour se mettre en sécurité. Appelant même certains genins pour les emmener en sécurité. Nous ne tardâmes pas à voir arriver un groupe de personne à l'air austère, assurément pas Kumojins, et pendant un instant je me demandai comment était-ce possible que ces intrus aient infiltré Kumo aussi facilement. Les gardes à l'entrée étaient-ils morts ? Ma prise se referma un peu sur mon katana. Mais rapidement, la situation sembla se dénouer.

Il s'agissait donc de la prêtresse d'Isonade qui venait, accompagnée de ses servants et de son petit cortège. Avec l'autorisation quasi totale du daimyô de la foudre. Une autorisation qui avait été lue avec insouciance, et presque insolence, prévoyant d'un pacte de non-agression entre les deux parties. Mais plus que cela, c'était aussi une interdiction de surveiller nos nouveaux hôtes. Vraiment ? Alors que la confiance ne régnait absolument pas entre nous, qui plus est avec des pirates qui semblaient prêts à en découdre à tout moment. Il y en avait même un, le dénommé Capitaine, qui avait été prêt à dégainer quelque chose alors qu'un de nos shinobis tentait d'intervenir. Alors comment espérait-il que ces termes soient respectés ? On surveillait même nos propres ninjas, et ces derniers ne devaient pas être surveillés ? Malgré l'absurdité de la situation, les réactions qui commençaient à émerger par-ci par-là n'avaient pas que du bon. Notamment celle de Joben, le notoire prisonnier qui s'était déjà fait remarqué par son caractère...difficile. Aizen l'avait abordé d'une manière un poil humiliante, tandis qu'un genin s'était mis en tête de jouer une musique à l'air apaisant. Toutefois autant je n'aimais pas l'attitude de Joben, celle d'Aizen qui devait être épuisé n'était pas non plus agréable. Me déplaçant rapidement à leurs côtés, mes mains n'avaient pas quitté mon katana et j'étais toujours en état d'alerte.

-Hey pas si fort les gars ! chuchotai-je aux deux Nara. Faut pas montrer une telle désunion ! C'pas cool devant des étrangers. Puis me tournant vers Joben. Et toi arrête de chercher l'embrouille ! J't'ai à l'oeil j'te rappelle, on veut pas d'incident diplomatique ! Tenez-vous bien les enfants.

Et avant qu'aucun des deux ait pu répliquer, je disparus à nouveau pour rejoindre mon poste, un peu plus en hauteur pour observer la totalité du groupe. Diplomatique ? Moi, parler de diplomatie ? J'eus presque envie de soupirer pour moi-même. Mais Aizen avait raison, seul le Raikage était en mesure de dégeler la situation un minimum. Et bien que c'était l'Ombre qui était responsable de Kumo, nous répondions tout de même au Seigneur de la Foudre. Toutefois, il était en effet étrange que ce dernier ait donné de tels ordres. Surtout à un culte en particulier. Mais ces derniers prétendaient venir nous aider à combattre les Dieux...? Avaient-ils des infos que nous n'avions pas sur la question ? Nous allions bientôt le savoir. Après tout, le Pays de l'Eau, de la Terre, du Vent, et du Feu avaient tous abriter un démon. Quelles étaient les chances que ce ne soit pas le cas du Pays de la Foudre ? Certainement très minces...
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Metaru Hideko
Metaru Hideko

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Mar 24 Aoû 2021 - 21:15

Tapis dans l’ombre au fond des gradins, Hideko observait cette finale avec attention, ne manquant pas une seconde des violentes attaques qui s’échangèrent Anzu et Aizen. Bien qu’impassible en apparence se renforçait au fond d’elle une excitation grandissante ; envieuse de la puissance qu’était la leur. A côté sa côté sa finale faisait pâle figure : spectacle pour enfant face à celui pour adulte quelle observait en ce jour. Elle n’avait qu’une envie : celle de parvenir à leur niveau pour enfin jouer dans la cour des grands, loin des enfantillages qu’elle avait pu faire durant l’Examen Chuunin.
Quand la dernière attaque menaça de briser Anzu, l’arbitre intervint, sonnant ainsi la victoire d’Aizen. Voilà un vainqueur auquel elle ne s’attendait pas, mais un vainqueur méritant. Alors que la foule en liesse applaudissait et criait à gloire du vainqueur, un vent menaçant. La clameur disparut.

Soudain, des bruits lointains se firent entendre, des cris et des rires, comme si des femmes hurlait à la mort, puis riaient l’instant suivant à la vie. Des nuages firent leur apparition, tapissant peu à peu le ciel, brisant ainsi les rayons du soleil qui illuminait l’arène jusqu’alors. Une fraîcheur gagna les gradins, une fraicheur se transforma en froideur qui la fit frissonner de ton son être. Son cœur se mit à battre plus fort et tandis que ses yeux et son esprit cherchaient la cause de tous ces changements, son corps lui se préparait déjà à la décision qu’il aurait peut-être à prendre : le combat ou la fuite. Les nuages s’intensifièrent, jusqu’à complètement recouvrir le ciel, plongeant le village dans l’obscurité.

Assise sur sa chaise, elle attendit, attentive, que n’apparaisse enfin l’origine de ces tous ces bouleversements. Ces rires et ces cris se firent de plus en plus proche. Enfin, une silhouette apparue au sommet des gradins, annoncé par un éclair qui s’abattit tout près, telle une apparition divine qui venait de frapper le sol des mortels. Pourtant ce n’était pas là un dieu, ou si s’en était un, alors il devait venir des tréfonds du monde, car l’image qu’il dégagea était tel un brouillard noir qui vint envahir toute la zone, menaçant tous ceux qui s’opposeraient à lui d’une mort certaine.
Une dizaine de soldats s’en suivirent et enfin une dernière silhouette, elle aussi entourée, apparue, mais elle n’avait là rien de menaçant et de rebutant comme celle du soldat. Non, elle fut même rassurante, tel un phare qui dans l’obscurité les guidait tous vers elle.
Ce fut là l’apparition d’une prêtresse, qui telle une reine, se dressa devant eux, apparaissant aux yeux de son peuple.
Pourtant ni le village, ni le pays n’avaient de Reine.
La Grande Prêtresse d’Isonade fut annoncée. Ainsi il s’agissait là de la guide spirituelle de cette religion.
Foutaises.
D’une voix charismatique, qui se voulait aussi douce qu’autoritaire, elle apaisa la situation et expliqua la raison de leur présence. Ken brisa cette mise en scène et lui demanda de montre les preuves qu’elle disait détenir et elle demanda à l’une de ses suivantes de lire un document qui, signé de la main du Daimyo, exigeait que le village forme ses soldats aux arts shinobis.

– Hum.

Hideko laissa s’échapper un rictus de méfiance. S’ils étaient envoyés par cet homme, soi-disant ce seigneur du Pays de la Foudre, alors ils devraient se méfier d’eux comme de la peste. Pourtant, avaient-ils d’autre choix que de leur obéir ?

Alors que tous se regardaient les uns les autres, ne sachant comment agir face à cette scène surréaliste, une autre ombre s’éleva des gradins : Joben. Il s’éleva vers eux, gravissant les marches de toute la froideur et la noirceur qu’était la sienne.
Pour sûr, voilà le parfait homologue du premier soldat qui s’était présenté à eux.
A chacun de ses pas le boulet toujours accroché à sa jambe frappa la pierre, dans un fracas macabre, qui les glacèrent tous. Quand il arriva devant eux, il s’exprima. Hideko put à peine entendre ce qu’il dit, mais elle put sans mal imaginer quelles étaient ses paroles. Des paroles qui furent suivies par l’intervention d’Aizen, puis celle d’Ikari.
La façon de parler d’Aizen, cette arrogance qui était la sienne, était encore plus évidente maintenant qu’il venait de gagner, une arrogance qui la répugnait, jalouse de sa puissance.
Akagi se leva à son tour, puis il donna ses ordres à d’autres soldats qui commencèrent à mener l’évacuation des gradins. Tous les shinobis du Kyuubu s’employèrent à mettre les civils à l’abri, chiens obéissants à leur nouveau maître.

– Quelle pitoyable scène que voilà. Murmura-t-elle sans gêne.

Car tel fut le spectacle que le village donna à ces envoyés du Daimyo : la désunion, la division. Était-ce donc cela qu’on avait promu plutôt qu’elle ? Qui toujours assise au fond des gradins, resta là à observer ces hommes faire leur concours de celui qui était le plus fort, à la hauteur du spectacle qu’ils donnaient à observer.


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Meikyû Raizen
Meikyû Raizen

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Mer 25 Aoû 2021 - 23:43

Alors que le tournoi atteignait son paroxysme, devant la défaite d’un membre du Fukkatsu, Raizen ne pouvait s’empêcher d’être partagé. Ayant échangé avec les deux adversaires, il ne se serait en aucun cas attendu à une telle finalité, surtout qu’Anzu avait su développer la fameuse technique dont il lui avait fait part. Or, comme toute chose, les éléments sur papiers ne représentaient pas toujours la clé du succès et Aizen venait de le démontrer alors que de sa posture défensive, il était sorti certainement blessé, mais triomphant de ce combat.

Ainsi, alors que la foule s’animait, le Meikyû observait, applaudissant de manière brève, voire éphémère, alors que son estomac se nouait. Loin d’être lié à la finalité de ce duel qui s’était soldé par la protection de la Sendai du corps de sécurité Kumojine, quelque chose d’hostile planait dans l’air, lui laissant un goût aussi amer que violent…

Ressentant l’appel de la guerre, alors que l’atmosphère se refroidissait soudainement et laissait transparaître des nuages, la suite des événements éveilla en totalité les sens du Meikyû.

Était-ce le retour du samurai qu’ils avaient éliminé ? Pire encore, était-ce l’arrivée de l’Homme au chapeau ?

Perplexe, alors que le silence gagnait la foule, le Meikyû était pourtant déjà en train de calculer les mesures à entreprendre malgré son calme surnaturel. Lui rappelant dès lors le sentiment qu’il avait ressenti lorsqu’on lui avait annoncé qu’il était trop tard pour Kumo, cette fois-ci, il était présent, prêt à en découdre pour protéger ce village au prix de sa vie.

Pourtant, alors qu’un albatros se manifestait tel un nuage, s’il crut recroiser la fanatique qu’il avait affrontée à Hayashi, ce ne fut aucunement le cas. Seul le regard d’un homme accompagné de son cortège laissa sous-entendre le type de visites qu’ils recevaient.

Baissant dès lors sa garde sans pour autant faire preuve d’inadéquation dans ses mesures, lors de toute attaque ou invasion, la règle numéro 1 était toujours de profiter de l’effet de surprise, chose qu’ils ne firent pas.

Or, Raizen était pourtant déjà en action alors qu’il venait de composer quelques mudras.

Faisant apparaître certains clones, l’un d’entre eux se dirigea vers les estrades alors que pour sa part il s’orientait vers le sens opposé. Laissant ainsi le dernier jumeau descendre pour gagner l’arène, ses paroles et son regard sur la totalité de la scène était dorénavant omniprésent. Ne pouvant se permettre de faire preuve de négligence, tous les moyens étaient bons à entreprendre.

-Déplacez-vous jusqu’aux portes de Kumo et faites-moi un rapport de ce qu’il s’y passe pour éviter que l’objectif soit de détourner notre attention.

Ainsi, s’il murmura quelques paroles à sa garde rapprochée, ses oreilles ne purent s’empêcher de vibrer en entendant finalement les paroles de la Prêtresse d’Isonade…

-Mettez-vous en posture défensive afin de protéger et d’évacuer les civils, je vais me rendre sur place.

Ayant tout d’un navire de marins, Raizen ne put s’empêcher de se demander si les nombreuses missions visant à freiner la domination des pirates en zone maritime avaient plus ou moins attiré un gros poisson en leur terre.

Or, au moment où la fameuse prêtresse prit totalement la parole en dévoilant un parchemin qui trahissait l’emblème des Kaemons, Raizen comprit que la situation était plus complexe qu’elle ne le paraissait.

Reconnaissant ainsi sans aucune difficulté un sceau qu’il n’avait cru que trop souvent pour être faux, son regard croisa celui de Suzuri Kyouu alors qu’il représentait un pilier important du clan Suzuri. À quoi jouait-il à nouveau et à quel moment leur avait-il parlé ?

Attentif alors que ses clones se déplaçaient et se préparaient respectivement à entreprendre le moindre rôle défensif en cas de nécessité, la suite fut tout aussi pertinente.

Dès lors, les fameux visiteurs venaient d’annoncer l’investissement du Daimyo en une garde personnelle, un élément tout aussi dangereux qu’intéressant. Connectant dès lors les fils que peu pouvaient connecter, il était clair que cette réclamation signifiait une crainte quelconque pour le Daimyo. Était-ce lié à la fameuse prise de Tokanaba ou pire encore ? Avait-il perdu confiance en Kumo au regard du comportement qu’ils avaient adopté dans son palais ?

Tant de questions résonnaient dans son esprit. Pourtant, il devait demeurer concentré, lisant dès lors entre les lignes pour y détecter la moindre opportunité, mais aussi le moindre indice sur la situation à venir.

Former des combattants n’était pas un souci ou même un moindrement problématique. Or, il était clair que les membres de ce corps armés n’avaient rien de faiblard. Au contraire, à ses yeux, leur présence ressemblait totalement à un défi et une tentative de réitérer la puissance suprême qui planait au sein de Kaminari : celle du Daimyo.

N’étant pas forcément un fanatique des Daimyos, il avait pourtant cru trouver en Kojima Kaemon un fidèle allié, surtout après avoir défendu Matshu en compagnie des autres d’une dangereuse menace. Ainsi, Raizen préférait ne pas tomber dans la moindre fatalité, laissant ainsi le bénéfice du doute jusqu’à preuve du contraire au Daimyo qui semblait de plus en plus être lié à des situations chaudes malgré lui. Or, cette fois-ci, il y était directement lié...

Dès lors, alors que les membres les plus proches de l’arène réagirent tous de manière assez différente, si certains eurent le réflexe sain et serein de veiller à l’évacuation et la protection des témoins , d’autres profitèrent du chaos pour se mettre sur les premières lignes d’un possible conflit diplomatique.

Résonnant telle une calamité dans son oreille, s’il ne pouvait reprocher à certains Kumojines leur réaction, il devait avouer ne pas forcément apprécier l’ignominie que représentait un discours qui pouvait déclarer une guerre. Or, il n’avait pas que partiellement tort sur la juridiction du Daimyo bien que Kumo était loin d’être un peuple d’assassins.

Comme si ce n’était pas suffisant, il ne semblait pas y avoir un Nara pour rattraper l’autre tandis qu’Aizen opta pour un discours dévoilant les prémisses d'un désaccord alors qu’il écrasait l’engin de son rôle avant de souligner la logique des choses, une approche qui dévoilait les teintes d’une dualité qui ne pouvait être réconfortante au regard du contexte actuel. Or, au regard du contexte, elle était peut-être nécessaire bien que son approche était trop dangereuse pour celle d'un ancien prisonnier comme Joben. Après tout, ce n'était pas en forçant une créature hostile à obéir que le résultat escompté se produirait. Loin de là, Ikari l'avait compris.

Ainsi, dans ce chaos à peine contrôlé qui venait d’être déployé, Raizen ne put s’empêcher de penser qu’ils devaient revoir les protocoles d’urgence en cas d’attaque hostile, car devant une telle adversité, chaque seconde comptait. Or, pour l’heure, il devait intervenir.

-L’union fait la force Kumojines, n’oubliez pas que nous avons tous les mêmes objectifs et surtout, évitons d’engendrer le moindre conflit diplomatique, nos citoyens nous observent et jusqu’à preuve du contraire, aucune vie n’a été pour le moment blessée alors qu'ils auraient pu bénéficier de l'effet de surprise… Restez tout de même sur vos gardes le temps de mettre de la lumière sur la situation.

Préférant agir à titre de médiateur, il claqua soudainement des mains pour faire sentir sa présence alors que résonnait soudainement l’écho de sa personne. Ainsi, il s’approcha de la fameuse Prêtresse de manière à être à une distance respectable du groupuscule qui tenait dans ses mains le seul élément leur servant de gage de garanties...

-Je suis Meikyû Raizen, Yondaime Raikage. Si je ne peux dévoiler la moindre joie au regard de votre entrée quelque peu spectaculaire, mais insécurisante pour notre population, si vous représentez bel et bien les intérêts de Kaminari à titre de garde personnelle, cela signifie aussi que vous représentez les intérêts de la nation Kumojine. Bienvenue à Kumo.

Amorçant dès lors le début de la conversation alors qu’un de ses clones cherchait à confirmer la disparition de l’albatros, Raizen poursuivit :

-À titre de nation militaire et protectrice de Kaminari, nous n’aurons aucun mal à former une quelconque garde du Daimyo. Toutefois, j’ose croire que je ne saurais me tromper si je sous-entendais que vous ne semblez pas forcément non plus des débutants en matière de combats.

Faisant un sous-entendu, Raizen établissait un jugement au regard de leur apparence. Qui plus, est, il rebondissait sur la mention d’empoisonnement et de noyade, comme signe qu’ils avaient bel et bien une certaine expérience. Ainsi, que voulaient-ils vraiment ?

-Moyennant la validation de Suzuri Kyouu quant à l’écriture de Kojima Kaemon dont je reconnais toutefois les traits et manies, votre accueil sera possible après avoir reçu quelques clarifications si vous me le permettez :

Pause.

-À titre de représentants Kumojine, nous avons pour devoir de protéger notre population et de garantir sa sécurité. Ainsi, si les sabotages, vols ou autres ne sont pas dans nos cordes, en étant sous nos terres, j’ai besoin de la confirmation que vous respecterez nos protocoles et n’intendrez en aucun cas à la sécurité ou vie des citoyens d’une quelconque manière.

Car comme toute chose, il y avait des protocoles à suivre, que cette lettre soit signée ou non par le Daimyo ou même Dieu en personne. Raizen était prêt à défier les Dieux pour ce faire, chose qu'il n'avait jusqu'à présent pas manqué de faire.

-En second lieu, j’aimerais que vous clarifiiez la mission de formation dont vous faites référence sachant que je doute que votre apparition à la fin de ce tournoi soit une coïncidence.

Faisant preuve d’attention, le Meikyû calma quelque peu le timbre de sa voix avant de répondre à la prêtresse qui agissait en tant que porte-parole pour son groupe. Zieutant quelques secondes l’homme qui avait été le premier à manifester ses couleurs, il termina :

-Si vous êtes bel et bien présent en toute amitié, il ne devrait y avoir aucun conflit. Toutefois, si vous le permettez, j’aimerais en apprendre davantage sur le pacte que vous avez conclu ainsi que sur la représentation qui vous compose. Le combat contre les Dieux est certainement une zone dans laquelle il vaut mieux avoir plus d’alliés que moins, toutefois, pour l’avoir vécu, la cohésion est de mise. Ainsi, si vous devez être au courant du précédent ayant impacté Kumo et le Teikoku lors de, il voyait une possible opportunité alors que la prise du village, j’aimerais vous demander de clarifier certaines de ses informations afin de garantir qu’une confiance peut être mise en place.

Désamorçant quelque peu le conflit, Raizen durcissait certaines zones tout en ouvrant une porte sur une possible collaboration. Tentant dès lors de mettre une image plus précise sur des zones de flous le maître en taijutsu et fuinjutsu était plus attentif que nécessaire, ne laissant rien à l’anonymat...

Ainsi, mieux que quiconque dans son rôle, il savait qu'il y avait des moments pour la discussion et d'autres pour la guerre. Ainsi, bien qu'Hachiman se faisait sentir dans la totalité de ses veines, il y voyait une certaine opportunité alors que les ennemis de hier pouvaient rapidement devenir les alliés de demain et vise versa.

Or, il maintenant une certaine méfiance face à la présence soudaine de ce courant religieux qui lui rappelait vaguement le premier cercle. Était-ce une mission de propagande pour le Culte d'Isonade ?

Dans tous les cas, il avait jadis banni le Premier Cercles des Terres Kazejines au regard de leur influence négative une fois, cette fois-ci n'y ferait pas exception s'ils démontraient des signes potentiels de danger.

Ainsi, il ne pouvait s'empêcher de s'arrêter sur une seule et unique question : Qui étaient-ils vraiment ?


Spoiler:




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Suzuri Kyouu
Suzuri Kyouu

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Dim 29 Aoû 2021 - 12:33
Les yeux presque éteints sous de larges paupières basses, le nez abattu sur sa barbe fleurie, la bouche toujours pincée d’un sourire en coin, il émît une sorte de bruit guttural, un raclement de gorge qui signifiait qu’il n’avait pas perdu sa voix. Sitôt qu’il entendît son nom de la bouche du Yondaime Raikage, Suzuri Kyouu ne put s’empêcher de mettre sa pierre à l’édifice.
Il y avait longtemps qu’il n’avait vu pareil remue-ménage au sein de la cité alpine. Cela avait le mérite de le distraire – une chose qui le sortait de son étude – et surtout, cet évènement le tirait de sa marginalité.
Qui sait, peut-être un jour pourrait-il troquer ses parchemins contre le commandement d’une équipe, comme au temps jadis, comme lorsqu’il défiait l’impossible en se mettant en quête des Dieux.

« Raikage-sama, si vous me permettez… »

Il était resté tout proche de son Seigneur, et avec une discrétion dont il avait tout l’art il parla sur un ton mesuré, un chuchotement clair pour le Yondaime, presque inaudible pour tous les autres. Les rides du sourire creusèrent quatre sillons sur chaque coin de ses orbites. Il ignora les plaintes de ses articulations fragiles alors qu’il s’approchait – quelques craquements qu’on obtenait avec l’âge, à cause des exercices, et qui toisaient souvent des tendinites douloureuses.
Sa dextre se sauva de la senestre qui l’avait capturé dans son dos, mais toutes deux se rassemblèrent de nouveau sous sa bedaine, cette fois, et avec un air très sage il entreprît de livrer davantage d’informations sur les circonstances de cette irruption.

« Tandis que vous assistiez au tournoi, j’ai entendu du grabuge en dehors des murs. Quand je suis sorti, les gardes étaient déjà en train de parcourir la distance qui les séparait de vous. Ils ont reconnu en moi le vieil érudit dont ils avaient besoin pour étudier ce document, et je me suis désigné pour l’analyser. La signature qui y est apposée est bien celle du Daimyô, cela ne fait aucun doute. Je l’ai assez vu pour savoir la différencier d’une imitation : des petites écorchures, ici et là, ne trompent pas l’analyse d’un vieil habitué. »

Il disait vrai. Il fallait avoir l’œil d’un expert pour remarquer l’inclinaison des traits qui composaient la signature du Daimyô. En fait, il fallait pouvoir distinguer le point de départ et le point d’arrivée de ce tracé labyrinthique, et seulement en sachant cela on comprenait le coup de griffe du Seigneur du Kaminari tout entier. La plume avait plus de rondeur à tel endroit, accélérait à tel autre : elle épousait les intentions de son auteur. En l’analysant, Suzuri Kyouu s’était cru presque en pouvoir de deviner tout le jeu habile de la politique de Kojima Kaemon : c’était comme si, à travers sa griffe, il lisait dans l’esprit du souverain. Obtus et radical sur certains points, plus laxiste sur d’autres : un personnage équilibré mais qui n’était pas lisse. C’était un caractère résolu avec ses aspérités.
Mais enseigner à son chef de guerre direct l’art de déceler le caractère d’un homme derrière son trait était une tâche qui demandait une longue étude.
On ne peut à la fois être un dirigeant et un érudit : l’un et l’autre impliquent une telle dévotion qu’ils se repoussent comme deux pôles magnétiques de même nature.

« Trois gardes sont partis sonder les environs afin de vérifier qu’il ne s’agissait pas là d’éclaireurs d’une armée plus conséquente. J’ai déjà demandé un renfort au niveau de l’Arche Grise et nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour endiguer toute invasion possible. Peut-être aurais-je dû mander un messager pour vous avertir, mais j’ai préféré garder tous les éléments qui étaient en notre possession pour organiser une escorte. Une escorte qui les a directement conduits jusqu’ici, Raikage-sama. »

Il sauta quelques étapes de façon volontaire. Il était inutile de préciser au Yondaime qu’il avait croisé des civils, qui les avait invités à s’abriter, qu’il avait échangé quelques mots avec ces barbares et qu’il n’en avait malheureusement tiré qu’une triste conclusion : ils étaient tous plus cons et plus grossiers les uns que les autres.

« C’est que ce tournoi mobilise beaucoup de nos effectifs, vous savez… Quant à cette entrée théâtrale… c’est du fait des pirates. Ces spécimens ont une étrange adoration pour la mise en scène. Je ne crois pas qu’ils constituent une menace directe. Mais, si vous voulez mon avis… »

Le ton qu’il employa, cette fois, fut bien plus sombre.

« … si généreux, si accueillant soit le Daimyô, ils se considéreront toujours comme des étrangers sur cette Terre. »

Il fallait qu’il le précise. Il fallait que le Raikage comprenne au moins cela : il accueillait entre ses murs une peuplade étrangère, peu fiable. Pourtant, quelque chose de plus l’invitait à continuer de coller son supérieur. Il y avait encore un détail.
Un détail. Et non des moindres.

« Mais Elle… elle a quelque chose de spécial, voyez-vous ? Le chakra qui brûle en elle est décousu, instable, j’ai envie de dire : furieux. Tous les senseurs vous le diront : c’est comme si elle contenait un volcan à l’intérieur de son cœur. Si vous voulez mon avis, il convient de dire que c’est d’elle qu’il faut se méfier. Elle, plus que tous les autres réunis. »

L’espace d’une seconde, ses prunelles se tournèrent par un mécanisme subliminal vers l’objet de ses paroles, trahissant en partie à quoi étaient destinées ses messes basses. Fort heureusement, la pluie continuait de tomber.
Les gouttes battaient le pavé et le tambour de leurs milliers d’éclatement sur la pierre dure étaient au service de la confidentialité des paroles qu’il venait de glisser au Yondaime.

« En tout cas, c’est que me disent mes sens. Il n’y a que mes yeux pour me dire qu’il s’agit d’une femme tout à fait charmante. »

Il gloussa, fier de sa bêtise. Ses épaules se secouèrent en même temps que son rire. A dire vrai, il n’était pas si inquiet. Ni au sujet des visiteurs, ni au sujet des intrépides qui s’inventaient grands rebelles de ces arènes, police de circonstance, ânes bêtes.
Non. Le danger était plus loin. Bien plus loin au dehors des murs de Kumogakure. Il dormait, tapi dans les ombres quelque part, en attendant qu’on le débusque.
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Prêtresse d'Isonade
Prêtresse d'Isonade

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Dim 29 Aoû 2021 - 12:47
Une sorte de confusion n’avait pas tardé à s’emparer des rangs de Kumogakure. Au lieu d’un accueil chaleureux, la Prêtresse assista à une manœuvre assez inquiétante : les shinobis des nuages évacuaient les civils, se rassemblaient en petites escouades de combat, se chamaillaient la parole et proféraient même des menaces. D’inquiétude, elle recula de quelques pas.

Les mots que vous eûtes à lui offrir ne changeaient pas vos actes. Tout Kumogakure se mettait sur le pied de guerre. Les clones du Raikage parti, les civils mis en sécurité, vous multipliâtes les œillades méfiantes à l’encontre de sa troupe – ou plutôt devrait-on dire, de sa horde, tant ses sujets pouvaient être désordonnés. Par instinct, les pirates se mirent à s’écarter les uns des autres, comme s’ils déployaient un dispositif plus large. Une mesure de contre-attaque. Les gardiennes de la Prêtresse, elles, se resserrèrent autour de leur idole.

Vous ne sûtes ce qui habitait les pensées de la Prêtresse d’Isonade. Il fallait pour la comprendre se mettre à sa place : elle était venue avec une horde incontrôlable, dans un village dangereux peuplé de combattants dont certains avaient tué un Dieu, sous le couvert d’un pacte conclu avec un homme dont elle ne connaissait pas la fiabilité, et elle voyait autour d’elle ses protecteurs se languir d’un affrontement sanglant, et les habitants de la Cité des Nuages lui rabattre de pénibles mises en gardes tant parfois par leurs mots, que par leurs actes – et surtout par leurs actes, à vrai dire.
Une résistance qu’elle n’avait pas coutume de rencontrer. Pas elle, divine qu’elle se croyait être.

« Q-que… »

Vous pûtes sentir le frisson d’un doute. La pluie continuait de marteler Kumogakure, la brume dansait toujours sous vos pieds, mais là où la dame eut été pleine d’assurance quelques secondes auparavant, vous ne vîtes plus qu’une fragile prêcheuse de foi symbolique.
Qu’aurait-elle donné pour transformer l’esprit de ces pirates ? Certes, elle leur devait beaucoup – la vie, rien de moins que ça. Mais à contrario, il était difficile d’être escorté par un groupe moins recommandable que celui-ci. Parfois, sa présence ne relevait malheureusement pas assez le niveau pour qu’on ne la mette pas dans le même panier que ces barbares.
Même ses Gardiennes. Tout ce qui l’entourait était animé d’une sorte de fanatisme lugubre, tous lui paraissaient être victimes d’une passion inconditionnelle pour la rixe.
Quand ce monde trouverait-il enfin la paix ?

Deux pirates lançaient des yeux noirs à Nara Joben, pour sa défiance. Les autres avaient piaffé de rire après l’intervention de son cousin et supérieur, Nara Aizen. Ils n’avaient guère pris le temps de se concentrer sur les paroles du Yondaime ni sur ce qu’avaient à dire les autres, non. Ils n’avaient pas tari de remarques pour se railler des kumojins : les uns imitaient le plus vieux en singeant son air grincheux, les autres les sermonnaient en faisant des quolibets moqueurs. Ils adoraient humilier, même s’humilier entre eux.
Ils se moquèrent allègrement de vous. Ils étaient coutumiers de ce genre de situations. Ils ne comptaient plus le nombre de fois où ils avaient bizuté de jeunes matelots.
Les Gardiennes, elles, ne riaient pas. L’une d’elle, la Geisha, avait adressé un regard électrique à Daishi Ken. Depuis sa remarque, elle ne l’avait pas quitté des yeux et elle surveillait chacun de ses agissements, guettant ses actes. Elle n’aimait pas les provocateurs, et encore moins ceux qui refusaient de s’assumer.

Mais alors la tension baissa d’un cran dans la horde qui s’était révélée à vous, car la Grande Prêtresse avait levé la main. Et dès lors que ce geste avait été fait, tous avaient baissé la tête. Tous, hormis le Capitaine et deux barbares. Les autres avaient cessé les railleries. Le silence s’instaura pour que parle la patronne.

« Yondaime Raikage, je ne sais ce qu’on murmure à vos oreilles. J’eus espéré un accueil plus chaleureux. J’avise que vos inquiétudes font déserter les bonnes grâces. J-je ne vous tiens pas rigueur, pour cette fois, pour cette fois seulement, de cette froideur apparente. »

Il y avait quelque chose d’hautain mais fragile, aussi. Ce n’était pas difficile à comprendre. Une créature de Dieu, qui plus est une femme de ce prestige, n’avait pas à s’incliner devant un chef, ni même un seigneur. Elle incarnait la foi, le sacré, le respect d’un culte fameux à Kaminari, celui de l’Eau, celui d’Isonade. Lorsqu’elle passait dans les villages, les manants s’inclinaient, lui offraient de quoi boire et se repaître, l’invitaient à partager avec eux les délices d’un spectacle qu’on improvisait pour elle. Elle avait pris l’habitude d’être traité comme une reine. Après un si long voyage, elle s’était attendue à ce que Kumogakure terrasse tous ses concurrents en matière d’accueil et d’hospitalité.
Elle avait cru que, pour avoir déjà rencontré un Dieu, le village caché serait devenu terre promise pour ses aveux.

Au lieu de ça, elle avait l’impression de foutre les pieds dans la fange. Cette plèbe n’avait aucune noblesse. Des guerriers, des badauds, des ignares et des brutes. Ils ne lui montraient rien d’autre.
Quel accueil !

« Peut-être aurais-je pu espérer de votre part la décence de nous offrir de quoi nous sustenter ? Peut-être un homme de sang noble, n’importe quel courtisan de vos rangs, aurait eu la sagacité de s’enquérir de notre état, de la difficulté de notre voyage ou, mieux encore, de s’assurer les faveurs d’Isonade en s’inclinant devant sa prêtresse ? Malheureusement je ne vois pas cette grandeur d’âme dans vos yeux. Rassurez-vous, je ne compte pas m’éterniser ici. Je vois bien que ma présence vous dérange. »

D’un coup, le ton était devenu plus sec. La colère irradiait dans son corps et dans ses veines. De fines nervures lézardèrent sur son front, prêtes à éclater.

« En ce qui concerne cette formation, je ne vois pas en quoi je suis impliquée. Je ne porte pas les armes. Vous n’avez rien à m’apprendre, hormis la disgrâce. Voyez ça avec le Capitaine. »

Elle tourna les talons et sa langue claqua plusieurs fois contre son palais, comme lorsqu’on appelle son cheval. Ses domestiques s’empressèrent de ramasser tout ce qui venait d’être déplié.
Quelques-uns de vos gardes commencèrent à se déplacer pour les escorter. Ses pas l’entraînaient déjà vers d’autres lieux, mais avec une certaine lenteur, comme si elle attendait quelque chose.
Qu’on la retienne, par exemple.
Un échec. Pour l’heure, votre amitié avec la Prêtresse d’Isonade se résumait à un cuisant échec. Et cela n’était pas pour déplaire au Capitaine et à ses monstres.

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Le Capitaine
Le Capitaine

5/01. De l'émoi jusqu'à la bordure du doute Empty
Dim 29 Aoû 2021 - 13:35
Dans ses yeux flottaient des brumes rouges. Il se tenait debout, le regard à droite, à gauche, envahi d’une profonde envie. Les nuages d’Isonade ne l’empêchaient en rien de discerner les combattants qui s’étaient éparpillés devant eux. Son analyse lui rapporta que certains avaient décidé de faire bloc, là où d’autres tentaient adroitement de nettoyer la zone des potentielles victimes collatérales.
En d’autres temps, il aurait attaqué là, précisément. Là où son antagoniste ne pouvait déployer l’entièreté de sa force et de ses attaques, au risque de sacrifier sa population. Ses brigands auraient pris des otages, parmi les plus jeunes et les plus frêles, puis auraient fait danser leurs couteaux autour des artères de leurs gorges. Le défaut d’un dispositif étalé se résumait à cela : on pouvait le percer et s’enfoncer par la force comme on traverse une feuille de papier en la déchirant.

Mais ça, c’était du temps où il n’y avait aucun mot pour décrire à quel point il pouvait être odieux. Une époque où il se complaisait dans les richesses que lui apportait la criminalité.
Depuis, il s’était repenti. Pour Elle. Rien que pour Elle.

Hélas, rien ne pouvait tarir ce flot qui naissait à l’intérieur de lui. Ceux qui avaient affronté des dangers mortels pouvaient comprendre cette sensation : ce liquide brûlant qui rongeait ses veines de l’intérieur, qui mordait dans la chair et faisait remonter le sang dans la gorge. Cette soif terrible d’en découdre, de faire claquer le métal en assénant une mort punitive, d’enfoncer le fer dans le squelette de l’ennemi.
Surtout quand cet ennemi portait le nom de « shinobi », et se targuait d’avoir défié des Dieux.

Il ne s’offusqua pas de la réaction de la Prêtresse. Il l’avait porté sur son navire, avait transporté la belle sur les flots assez longtemps pour connaître ce caractère ferme et trempé. Heureusement. Sans cet entêtement, jamais elle n’aurait pu être respectée de ses hommes.
Le respect. Une chose importante quand on commande. Lui, il s’y prenait autrement pour l’avoir. Tout Capitaine savait sa place compromise, en tout temps, en tout lieu. Il arrivait qu’un soiffard médise de lui. Il disparaissait bien vite de sa flotte.

Il secoua la tête puis descendît, comme pour se mêler aux kumojins. Mais il s’arrêta à distance raisonnable. Assez proche pour dégainer. Assez loin pour anticiper. Derrière, vous entendîtes le brouhaha des commentaires de ses barbares. Certains pestaient. D’autres riaient.

« Par tous les diables des saintes mers ! »

Fit-il pour clore l’onde de murmures. Au-dessus de lui, les cieux continuaient de pleurer le chagrin d’Isonade.
Son unique œil, à lui, ne laissait jamais traîner de larmes.

« Cessez d’être si prudes, kumojins. Croyez-moi, nous ne sommes pas assez sots pour défier un village comme le vôtre. Je n’y vois pas le moindre intérêt. Qu’est-ce que ça pourrait me rapporter, hein ? Quelques trésors ? Ca ne vaut pas le coup que je sacrifie mes hommes. Non. Nous, à l’époque, on attaquait les plus faibles. Hein les gars ?! »

Les barbares émirent un grondement univoque. Bien sûr qu’ils s’en étaient pris aux plus faibles. Et non sans joie. Ils avaient, dans d’autres contrées, pillé bien des hameaux, principalement ceux qui étaient mal défendus. C’était toujours mieux de minimiser les pertes. Quitte à être moins gourmand sur les gains.
Ils n’avaient pas de vertu. Ils étaient pirates. Ils étaient charognards. Ils ne le cachaient pas. Ils en étaient même plutôt fiers.

« Mais aujourd’hui, c’est terminé. Nous avons compris que les richesses matérielles duraient un certain temps, nous apportaient quelques plaisirs sur le moment. Mais après ? Après, nous avons réalisé que nous n’étions pas si riches. Car la richesse, en réalité… »

Il posa sa main sur un endroit bien précis.

« … vient du cœur. »

Cela sonnait comme une fausse note. C’était comme si le diable se défendait d’être l’ami des justes. Son œil meurtrier n’irradiait aucune bienveillance. Il se targuait d’avoir profité de la faiblesse de ses victimes, puis se défendait ensuite d’avoir un cœur : deux approches paradoxales. Mais pourquoi ?
Derrière, les hommes se taisaient.

« La Prêtresse nous a appris. Elle a accepté d’enseigner aux ignares que nous étions ce qu’était la noblesse. Maintenant, on sait tous compter jusqu’à cent ! »

Plusieurs barbares agitèrent leurs bras avec joie. Ils étaient fiers de savoir compter.
Hélas, ça ne voulait pas dire qu’ils savaient lire et écrire. En fait, on pouvait bien leur faire signer n’importe quoi. Pour les plus malins, vous comprîtes qu’il était invraisemblable qu’ils aient pu imiter le sceau du Daimyo. En ce qui concernait la Prêtresse, en revanche, c’était autre chose.

« Mais parlons de ce qui nous intéresse. Votre… hé, comment ils appellent ça déjà… votre… votre daammmiiio m’a reçu, avec notre Sainte Prêtresse. Nous avons conclu quelques accords. Il nous a promis ce qui manque à tout pirate : une terre. Pas la vôtre, je vous rassure. La nôtre. La nôtre ! La… nôtre ! »

Les brutes derrière poussèrent des hourras alors qu’il se retournait en prononçant cette dernière phrase. Lui levait les bras, comme un conquérant. Partout, on les avait refoulés. Partout, ils avaient été chassés. Mais ici, ils pourraient enfin s’établir quelque part.
Un quelque-part qui serait à eux. Mais eux, seraient-ils un jour à Kaminari ?

« Notre accord est simple : on nous offre une terre, sur les côtes de Kaminari no kuni. En échange, on protège la côte de… de qui déjà… bah des mecs comme nous. »

D’eux aussi, en fait.
Soudain, alors que jusque-là son discours avait été relativement cordial et chantant, il fit une pause et s’assombrit. Il baissa sa tête et ses bras tombèrent. Vous crûtes un instant qu’il se résignait, l’air maussade. Même ses hommes s’interrogeaient.
Il fallu vous concentrer pour vous rendre compte que cet œil solitaire, derrière son arcade grossière, s’était réduit à une fente de flamme dorée.
Il ne dardait nul autre que Meikyû Raizen. Le chef parlait au chef.

« Mon équipage a établi un camp, non loin d’ici. Vous n’avez rien à craindre de nous tant que vous n’y mettez pas les pieds. Nous ne viendrons que pour apprendre les arcanes ninjas et nous repaître après l’entraînement, comme nous l’a suggéré votre seigneur. Nous apprendrons à vous connaître. Vous apprendrez à nous connaître. Vous pouvez cacher vos trésors et vos gueux comme bon vous semble, cela importe peu. Mes hommes savent se tenir. Que dire des vôtres ? »

Il indiqua, à demi-mots, la crise qui s’était cristallisée au cœur des intervenants kumojins.

« Voilà ce que je propose : je reviendrais dans deux jours, avec ou sans la Grande Prêtresse. Quelques-uns de mes hommes suivront. Nous organiserons des combats, ici-même. Quelques-uns de mes combattants, contre quelques-uns des vôtres. J’en ai déjà choisi cinq, de niveaux différents. Les autres observeront, dans un premier temps. Ils apprendront en vous regardant. Hé, descendez ! »

Les indiqués firent quelques pas en descendant les gradins.

« Voici mon équipe. J’attends la vôtre. »

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Kentoku Akio
Kentoku Akio

5/01. De l'émoi jusqu'à la bordure du doute Empty
Dim 29 Aoû 2021 - 22:12
L'image que renvoyait le village était pitoyable. La cohésion s'était envolée aussi vite qu'elle était apparue. Fixant les éléments moteurs des réactions, Akio soupira. Il était d'accord sur un point logique, à savoir que l'arrivée des nouvelles têtes n'avaient pas été faites en règle. Mais pourquoi donc tout le monde cherchait à se mettre en avant sans aller dans une même direction ? Joben qui avait fait des siennes, Aizen, fatigué, qui était monté calmer tout le monde. Et Ken qui se montrait encore, de la plus mauvaise des façons.

La tension montait encore. Les forces shinobi s'étaient multipliées pour évacuer les gradins, désormais vides exceptés les membres de l'armée. Akagi, son coéquipier, s'était rapproché de leur sensei, pour pouvoir lui apporter du soutien si jamais la situation débordait sur la violence. Les annonces du Raikage permirent néanmoins d'établir une certaine marche à suivre, se dirigeant doucement vers un statut quo. Akio regarda chaque partie prenante de la discussion, avant de doucement s'avancer durant les paroles pleines de confusion de la prêtresse d'Isonade.

Elle s'en allait... Sans se retourner. Seul le fameux chef de cette bande de pirates ordonna une marche en avant. Cinq combattants s'avancèrent pour affronter des shinobi du village caché des nuages. Que cherchaient-ils ? Montrer qu'ils méritaient l'enseignement des techniques ninja ? Le Céleste, lui, avait déjà progressé et était maintenant à quelques mètres de la meneuse de cette expédition. Entourée de sa cour, elle ne semblait pas faire attention à lui. Il l'interpella alors, avec une voix teintée d'un profond respect, qu'il mimait plus qu'il ne ressentait.

- Ô Grande Prêtresse. Veuillez excuser les velléités hasardeuses de mes compatriotes. La tension reste palpable par l'expérience récente du village, et nous restons en pleine reconstruction. Je me présente, Kentoku Akio, Chûnin et intellectuel de Kumo.

Il effectua une longue révérence, très basse, un bras dans le dos, l'autre posé contre sa poitrine. Se redressant tranquillement, son visage respirait le calme et la sérénité. Il s'avança encore, un bras toujours posté dans son dos, avec une allure des plus nobles. Il jouait terriblement bien. Se rappelant des moeurs dans sa famille où le respect donnait parfois l'impression de conventions désuètes. Il avait bien compris que la situation sociale de son interlocutrice ne pouvait la rendre sensible qu'à ce type de gestuelle.

Il observa tranquillement les quelques pirates, les servantes de sa réelle cible. Devant la possible menace qu'il pouvait représenter, il laissa visible ses deux mains, sans gestes brusques. Si les combats contre les mercenaires l'attiraient inexorablement, il voyait dans cette quête de respect et de confiance auprès de la Prêtresse une magnifique occasion de briller et de montrer l'étendue de sa maturité.

- Noble Prêtresse, vous incarnez de par votre être toute la puissance et la fluidité de l'eau. Vous le savez, vous représentez la force religieuse majeure du pays de Kaminari. Aussi, et très humblement, je me propose d'être votre guide et intermédiaire durant votre séjour parmi nous. Je tenterai de répondre à tous vos questionnements et vos besoins.

Il s'inclina légèrement en avant, bras devant lui et paumes ouvertes vers le ciel, comme pour offrir ses services. L'objectif profond était clair : profiter de ne pas s'être mis en évidence par une position belliqueuse pour s'attirer les bonnes grâces et les informations que disait détenir la femme de pouvoir.


Dernière édition par Kentoku Akio le Mer 8 Sep 2021 - 21:28, édité 1 fois
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Zaiki Minako
Zaiki Minako

5/01. De l'émoi jusqu'à la bordure du doute Empty
Dim 29 Aoû 2021 - 22:46
Minako écoute les ordres de Akagi, mettant les civils en sécurité, laissant s'échapper un rire lorsque Ken se moque du discours de la demoiselle lisant le courrier pour appuyer le discours de la Prêtresse. “ Je te donne totalement raison Kenny, décidément la mise en scène de ces gens est pitoyable. ” Elle regarde ce qu'il se passe ici bas, écoutant Joben et Aizen. “ Joben, vous exagérez, mais vous avez raison d'un côté. Je sais, pour ma part, quiconque touche à ma famille et je réduit en cendres l'ennemi. Quant à vous Aizen... plus ça va, plus je vous déteste. De quel droit au vu de votre grade et de votre victoire vous osez humilier qui que ce soit de la sorte ? Fièrement, qui plus est ? ” Son regard se posant sur Anzu, elle se dit qu'il faut la protéger au cas où tout dérape. De plus, personne n'est présent pour recouvrir les corps dévêtus des deux combattants. C'est ainsi que Minako descend les marches et court rejoindre la combattante qu'elle a admiré pendant ce duel. Elle retire son long manteau noir et le pose sur les épaules de Anzu. « Ça me paraît bien petit, mais je pense que ça fera l'affaire mademoiselle, pour l'instant. Ne me remerciez pas, c'est normal. » dit-elle, découverte, habillée d'une simple jupe et veste en tailleur bordeaux et d'une chemise blanche. Elle ne peut pas couvrir Aizen, car elle n'a aucun tissu pour lui et n'a aucune envie de se montrer sympathique avec un tel malotru de sa trempe. Pourquoi montrer une telle émotion lorsque lui, gradé qu'il est, humilie un genin, qui est de plus son aîné et son homologue. Elle ne dit rien, passant d'un regard compatissant envers Joben à un regard glacial envers Aizen. Elle-même ne sait pas trop pourquoi elle prend le parti de ce fou furieux si ce n'est le comportement du victorieux qui l'énerve. Elle sourit en entendant la mélodie de Ken. Ça ne fait aucun doute qu'il a opté pour Kusuri no Taisen pour apaiser l'esprit de l'un des deux protagonistes se donnant en spectacle. Lequel ? Elle pense que son petit chéri cible le plus explosif des deux. En soi ce n'est pas une mauvaise idée, celui-ci a une bonne réserve de chakra, quant à l'autre, non.

Elle se fiche de ce que Kyouu dit au raikage, ce qui m'importe en cet instant c'est la prêtresse d'Isonade et son comportement quelque peu vilain. “ Tsss. Elle vient comme ça comme une folle et boude car on ne l'accueille pas comme il se doit. Elle a vu la gueule de ses protégés ? Elle les a payé par nature pour venir ou bien ? Elle voulait venir s'installer un temps et payer de la même manière auprès de shinobi aussi hein… ouais ouais casse toi petite cat… Tain mais je suis qui pour être aussi vulgaire ? ” Minako se souvient parfaitement de toutes les prières qu'elle a faites à ce culte lorsqu'elle vivait encore à Humy. Sa mère lui a même appris à chanter pour le culte. Depuis qu'elle a été secourue, elle s'était réfugiée dans cette religion. Elle a, par de je ne sais quelle manière, oublié comment elle a surmonté sa peur pour convaincre sa mère de devenir ninja pour protéger les civils de ce genre de manants. La pluie battante trempe entièrement la poupée humaine, son regard bleuté fixant la prêtresse et l'escorte. Elle ne savait pas quoi faire, elle n'est qu'une genin, peut-elle aller la voir lui demander pardon et lui exprimer sa foi perdue pour le culte d'Isonade ? D'un autre côté, elle voulait rester avec Anzu dans le cas où celle-ci serait en danger à cause de la potentielle explosion de colère de Joben, ce que Minako pourrait aisément comprendre en vu de la manière dont Monsieur Proutprout, le doux surnom qu'elle donne intérieurement au grand gagnant du tournoi des gradés. Elle ne veut pas qu'il y ait des dommages collatéraux et espère, simplement, que si affrontement il y a, les deux Nara le fassent dans un cadre idéal. Ce n'est pas le cas ici.

Minako a créé un clone qui ira voir la prêtresse afin de lui parler, quant à l'originale, elle a écouté les paroles de celui qui semblait être le capitaine des pirates. De ce qu'elle a compris, grâce à ce culte maritime ces pirates ont ouvert les yeux sur la véritable valeur de la richesse ? “ C'est bien,” se dit-elle. “ Apprenez aussi à frapper aux portes et ne pas vous donner en spectacle dans de telles circonstances aussi, on a déjà eu des problèmes similaires ces dernières années, si vous voulez vraiment un lien d'entente avec notre mère patrie. Par contre ça me plaît cette idée de me battre contre votre équipe. Peut-être que ça va canaliser les plus fougueux d'entre nous. ”, et esquissant un sourire, son clone passe à côté de ce cher homme barbu, borgne, à l'œil flamboyant, avant de partir en direction de la prêtresse. Elle ne dit rien à l'homme, mais, implicitement, elle le sait. Pour le coup elle est de son côté. Elle doit juste garder son masque de vulgaire chien muselé, comme elle le pense si bien. Minako bis rattrape aisément l'escorte de la Prêtresse, comme si elle n'avait rien dit à qui que ce soit. Son but est de lui demander pardon pour son silence à l'arrivée de celle-ci. Elle rejoint ainsi Akio, qui prend la parole avant elle. Le doppelganger de Minako fait une révérence à la Grande Prêtresse.

« Je me présente, Zaiki Minako, genin de Kumo, ô grande prêtresse. J'avoue être heureuse de vous rencontrer, c'est grâce au culte de Isonade que j'ai commencé à développer ma passion pour la musique, du chant plus précisément. J'aurai aimé vous accueillir avec l'un des chants que ma mère m'a appris, j'espère avoir l'occasion, un jour, d'avoir cette faveur, pour me faire pardonner d'être restée silencieuse lors de votre venue. »

Pendant ce temps, l'originale est restée aux côtés de Anzu et ne semble pas tendue par quoi que ce soit. Elle regarde les 5 combattants choisis par les pirates. Ils lui ont l'air aussi peu commodes les uns que les autres. Minako ne sait pas ce que va décider le Raikage, et surtout, elle ne sait pas comment peuvent réagir les ninjas présents ici. Elle ne montre aucun signe de stress apparent, telle une poupée elle est sage. Elle ne dit rien quant à son action, si besoin elle exprimera plus tard qu'elle n'avait pas osé saluer la prêtresse lors de l'arrivée de celle-ci. Quoique, si elle ne dit rien, elle pense que les gradés iront lui reprocher de les trahir. Alors, tout bas, à Anzu, Minako lui dit qu'elle n'a pas confiance au départ de la Prêtresse et a préféré envoyer un clone qui exprimera sa joie de rencontrer des membres de ce culte.

Minako ne le dit pas, mais ayant reconnu le style vestimentaire d'une geisha, elle a fait le rapprochement avec le fait que cette dernière connait l'art de séduire. Qui dit séduction dit chant. Dit chant dit onkyoton. Dit onkyoton dit techniques, dit techniques dit potentiellement kinjutsu au vu du culte auquel cette dernière appartient. C'est pourquoi, au fond, Minako est intéressée par Isonade.

Résumé du tour
♪ Elle écoute les ordres de Akagi et aide les civils à partir des gradins. Grâce aux indications de Ikari elle leur montre le bon chemin pour la sortie en sécurité.

♪ Elle voit et entend ce qu'il se passe, et voyant Anzu mal au point, elle se décide à aller la voir afin de lui prêter un manteau, afin qu'elle se couvre un minimum.

♪ Minako crée un clone. Ce dernier va voir la prêtresse afin d'exprimer sa joie d'enfin la rencontrer pour de vrai. L'originale reste aux côtés de Anzu.

♪ Technique utilisée :
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Metaru Anzu
Metaru Anzu

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Mer 1 Sep 2021 - 20:17
Anzu est rassurée que ces personnes ne soient pas envoyés par la famille Kagi, et c'est la seule crainte qu'elle avait. Que ces personnes daignent ne pas entrer par la porte et se contenter de faire une entrée spectaculaire est juste un artifice dans ce cas, surtout qu'ils ne semblent pas suffisamment "idiots" pour s'attaquer à un village shinobi, n'y voyant aucuns intérêts, hormis la richesse, mais ils préfèrent s'attaquer aux plus faibles pour se faire de l'argent. Restant en équilibre, elle sent un tissu venir lui frôler les épaules et tomber jusqu'au milieu des cuisses, un manteau qui se veux long, mais porter par une personne qui ait loin d'avoir la même corpulence qu'Anzu, preuve en est qu'elle ne peut pas le fermer entièrement. Elle regarde la jeune Minako qui lui a offert ce tissu, s'aidant de son épaule pour pouvoir se redresser un peu et ouvrir son ombrelle pour les couvrir de la pluie.

- Je te remercie.

Elle reprend doucement son souffle et ses esprits après cette grosse tornade qui l'a laissé sans voix pendant un moment, plus après le choc et la douleur que la surprise, elle se doutait qu'Aizen pouvait sortir une technique de ce calibre, et quelque part, cela était une victoire pour Anzu. Tous ses adversaires ont dû sortir leur plus grosse technique pour la mettre à terre, user de leur plus fourbe stratégie pour tenter de la vaincre, mais elle a tenue jusqu'en finale. Elle a certes perdus, mais de peu. Peut-être que si cette folie qui l'a pris ne lui a pas fait sortir des instincts les plus sadiques qui soit qu'elle aurait été capable de le vaincre.

- Vous auriez pu passer par la grande porte aussi ... on vous aurait préparer une meilleure réception à vos hommes et la Grande Prêtresse. Vous êtes envoyés par le seigneur Kojima après tout, et vous avez certainement fait un long voyage pour arriver jusqu'à Kumo.

Dit-elle au capitaine tandis qu'elle se tient encore à la jeune femme qui lui chuchote qu'elle a envoyé un clone parlé avec la prêtresse. Elle soupire, puis se remet sur ses deux jambes une fois les premiers fourmillements et autres déséquilibres passés. Elle se permet même de prendre le chapeau de Raizen qui a survécu aux tornades de son homonyme sans r pour le mettre sur sa tête.

- Enfin, le mal est fait de toute manière. Maintenant que nous sommes entrés en contact vous et nous, on devrait pouvoir vous accueillir comme il se doit.

Pour l'entrainement, elle laisse ça à Raizen, même si elle aimerait bien connaitre le nom de ce capitaine. Mais pour l'instant, elle va attendre avant de les inviter à manger elle-même, elle doit encore reprendre son souffle et soigner les quelques plaies en plus qui se sont rajouter à son corps à moitié dénudé.
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Nara Joben
Nara Joben

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Jeu 2 Sep 2021 - 12:46


Une vague de colère engloutît le monstre qui se targuait d’appartenir à un peuple d’assassin. Sur les traits marqués au couteau du sicaire se déguisèrent bientôt les rides d’un air de tempête. Son œil dansa d’une silhouette à l’autre, remarqua sans difficulté la maladresse avec laquelle les kumojins tentaient progressivement de l’encercler pour le garder sous contrôle. Or, ce fut à cet instant critique que l’un d’entre eux, son aïeul, osa le fustiger dans un grand élan d’orgueil. Tous les efforts qu’il avait consenti à sacrifier pour maintenir la trêve se noyèrent dans un déluge intérieur. Au plus profond de ses chairs, l’adrénaline se déchaîna comme un torrent en dévastant les rares onces de sagesse dont il espérait se servir pour gagner le repentir.
Son stoïcisme se brisa. Dans un rictus de haine, il se tourna vers l’intéressé et sa voix gronda dans les rangs comme un cor brisé rappelant toutes les haines qu’il avait laissé sur le bord des sentiers et qui l’avaient escorté jusque-là, dans une trajectoire grise qui le menait à une guerre inéluctable.

Une guerre perpétuelle contre ce monde.

Il serra sa poigne sur la chaîne qui le liait à ce boulet de fer qui pouvait creuser des tranchées et briser des os. Il serra si fort que ses doigts se mirent à jaunir et des veines lézardèrent ses vieux muscles.

« Ta stupidité est-elle si profonde qu’elle t’empêche de réaliser que je n’obéirais jamais aux ordres d’un cloporte ? Ou peut-être est-ce ta mémoire qui te fait défaut, gamin ? J’enfourchais déjà ta mère quand elle t’apprenait à marcher tout seul. Oses-tu croire que ton insigne t’empêchera de… »

Il aurait voulu terminer. Lui faire comprendre qu’il ne pourrait pas échapper à son sort. Mais alors qu’il creusait un peu plus encore la profane insubordination qui le conduirait un jour ou l’autre vers d’inexorables règlements de compte, il vit que la brume alentour se noircissait et le pauvre Aizen fut aussitôt avalé par les ténèbres. Un instant, il jeta une main vers l’avant pour tenter de le rattraper et empêcher le désastre, de peur qu’il ne s’enfonce dans le néant et ne disparaisse, emportant avec lui tout espoir de vengeance. Mais bientôt le janissaire fut lui-même emporté par une force inférieure qui le happa par les pieds. Il tenta de se débattre. Il agita ses bras et banda ses muscles pour jaillir des eaux noires qui continuaient le long cheminement qu’elles avaient débuté pour aller conquérir tout ce qu’il y avait entre la terre et le ciel.
Son corps plongea et sa vision se voila sous l’écume.

La chute fut longue et vertigineuse. Sitôt que son corps avait été dévoré par cette marée obscure, il fut aspiré vers les fonds marins au milieu de ce qu’il restait de Kumogakure : des débris de bois et de pierre, des corps désarticulés, des membres sectionnés, des oripeaux déchirés, des guenilles dépareillées, des liquides magmatiques qui s’échappaient des forges Metaru et se louvoyaient sous une forme gélatineuse. Puis tout disparût.

Il ne resta plus rien, sinon un noir abyssal. Aucun astre ne scintillait dans cette nuit. La lune était morte. Il ne sentait plus rien. Il ne touchait plus rien. Il se trouvait dans une sorte de pesanteur de l’âme, désincarné de la matière.

La léthargie continua quelques instants mais quand il reprit conscience, il se trouvait dans un nouveau monde ouvert. Autour de lui, les pointes des falaises grandissaient comme des spires. Leurs parois rocailleuses, couleur d’obsidienne, se contorsionnaient de façon à dessiner un chemin qui le plongeant au cœur d’une vallée. La lune et le soleil dansaient le même ciel, mais l’astre le plus chaud des deux était devenu une sorte de globe carmin et volcanique ; on y discernait, depuis la terre, des lacets magmatiques qui l’encerclaient en se mouvant dans un ballet singulier. Sa cousine blanche, elle, se terrait derrière de lourdes volutes noires qui marbraient une nuit infinie, singulière. Ces nuages de désastre se striaient de raies ocreuses, comme si le ciel saignait.

Au loin, des feux s’agitaient. De la lave coulait des huit récifs qui l’entouraient. De grosses montagnes noires qui se dressaient à des dimensions vertigineuses. Et des cris. Des cris de terreur. Des cris d’agonie. Des cris de colère. Des tremblements de terre et des bruits de tambour qui résonnaient à ses oreilles. Des exclamations collégiales, des hourras de guerre. Des explosions. Le crépitement de la corrosion, du feu qui fondait dans les eaux gelées. Les oriflammes qui se répandaient le long de cette allée, tracée pour lui.

Il avança. Il ne lui fallut que quelques pas pour les revoir. Aizen, Ken, Minaro, Akio, Akagi, Hideko, Sakura, Raizen, Anzu, Ikari, Kyouu, et ces barbares, ce capitaine insondable. Ils avaient tous une particularité. Leurs visages avaient muté. Ils étaient à présent marbrés de cicatrices, leurs yeux rivés sur lui. Sur chaque bandeau était gravé un nouveau symbole : 定 – Hantei. Aucun doute. C’était littéralement l’Ost du Jugement.

Tous le regardaient. Ils attendaient que vienne l’ordalie. Le 罰 – Batsu, littéralement Le Blâme devait tomber sur quelqu’un, mais pour qui ? Et pourquoi le regardait-il, uniquement lui ?

La réponse lui vint naturellement lorsqu’il réalisa qu’il traînait derrière lui une large paire d’ailes noires, dont les membranes épaisses s’articulaient autour de plusieurs segments osseux.

« … devenir le roi des enfers ? »

Ils étaient ses sycophantes. Ceux chargés de pourchasser les profanateurs et de conduire les édiles vers eux afin de les ramener à qui de droit pouvait les juger. Le condamné attrapé et lié, ils le traînaient vers le lieu de sa sentence et commençaient à y peser le poids de l’âme avant de marquer son corps, traçant un cercle au couteau autour de son bras, pour chaque faute commise. La mesure faite, les édiles n’attendaient plus que le moment de l’hécatombe, cet instant profane où pour punir l’hérésie on jetait le coupable dans la Cuve de Sang.

Le Cardinal jugeait, à la couleur de l’hémoglobine, si la créature était pardonnable et quel devait être le poids de la sanction. Il faisait alors bouillir conséquemment le coupable dans cette cuve maudite, allant parfois jusqu’à la tuer dans une atroce ébullition.

Au loin, il jeta ses yeux sur la silhouette féminine de la Faucheuse qui irradiait quelque chose d’impur et de paradoxalement majestueux. Izanami lui tournait le dos. Elle s’en allait. Il tendît sa main vers elle, sans même prendre le temps de considérer ses comparses. Puis il se ravisa.

De l’autre côté de la réalité, c’était un tout autre spectacle. Joben eut un discours complètement décousu. Ce qui dura plusieurs minutes dans l’illusion se passa en quelques secondes dans la réalité. Il venait de s’insurger contre Aizen, avant que la phrase dite dans son rêve ne se glisse dans le monde réel : Aizen, roi des enfers ?

Ce délire fut cocasse. Mais sitôt qu’il leva la main comme s’il voulait caresser la chevelure de la Prêtresse, il la rabattit à son flanc. Puis il tourna la tête et s’en fut, sans demander son reste. Ses tensions étaient apaisées. Peu lui importaient les affaires kumojines : il voulut profiter de son trône, de droit.

Il commença à se diriger vers l’Assemblée Calcinée.

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Nara Aizen
Nara Aizen

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Jeu 2 Sep 2021 - 23:15

Un laxisme équivoque, voilà ce qui dégoûtait le Nara à cet instant. Que Ikari arrive à cette conclusion à la limite, il ne l’avait jamais apprécié et cela ne le choquait guère. Mais que le Raikage en personne soutienne le même discours. Le Nara n’avait plus du tout son attention sur la joyeuse troupe de visiteurs car il l’avait déporté sur les réprimandes faites à peine à demi-mot sur la façon dont il s’était comporté.

Alors d’après ses compères il valait mieux rester unis même si un maillon pourri gangrénait toute la chaîne ? Le Nara tomba des nues, ne comprenant pas la logique du village portée par ce chef qui creusait sa propre tombe en emportant avec lui ses fidèles moutons. Comment pouvait-il défendre le comportement de Joben en évoquant seulement la désolidarisation entamée par Aizen. Bien sûr que le Nara vêtu de blanc voulait que son aîné soit considéré comme un intru. Si quelqu’un fautait dans son propre groupe il fallait le réprimander, le remettre sur le droit chemin ou le sortir du groupe s’il refusait. Mais eux souhaitaient que tous les kumojins suivent les traces du Nara fou et acceptent donc ses digressions sous couverture d’une unité caduque.

Ô que le samouraï bouillait à l’intérieur du Nara comme s’il voulait faire payer à Joben en lui tranchant la tête ce que le Kage était en train de dire. Pourquoi donc était-il en liberté ? Pourquoi donc le laisser s’exprimer de la sorte en le qualifiant des nôtres ? Y avait-il un quelconque accord qui protégeait cet homme ? Aizen garda néanmoins son calme, remettant cela à plus tard afin de porter à nouveau son attention sur le groupe des fanatiques de l’eau. Après tout que Raizen agisse ainsi lui servirait grandement. Son efficacité quant à la sécurité interne du village serait une cible facile pour le Nara en cas de débats pour des élections. Mais c’était sans compter sur les nouvelles paroles, semblables à du crachat, du Nara borgne.

Comment osait-il parler de sa mère ? L’air du Nara changea, son masque tomba et il jeta son regard le plus noir à son cousin. Il ferma ses deux mains sur les deux pommeaux de katanas prêt à bondir et à trancher son corps de sénile en deux. Savait-il seulement à quel point sa mère avait souffert ? Elle qui avait tout donné jusqu’à sa vie pour servir ce vil pays qu’était le pays du Feu. L’adrénaline monta de nouveau en lui, il se revoyait dans l’arène face à Anzu puis acclamé par la foule mais ce souvenir ne dura pas plus que ce qu’il dura en réalité : quelques secondes. Ce jour qui aurait dû être le sien il se faisait humilier, insulté et désapprouvé par collègue et supérieur. Là où Joben se trouvait rien allait et cela n’était fatalement pas une coïncidence.

Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.

Fort heureusement, sage de son enseignement, la Lumière revint au Nara avant qu’il ne commette l’irréparable. Nulle provocation ne saurait ébranler sa foi. Aucune logique n’aurait pu expliquer une tentative d’attenter à la vie de son aîné, ne cherchait-il pas que cela après tout ? Le Nara se décrispa, il lâcha ses armes et ne rétorqua qu’un sourire à celui qui venait d’insulter sa défunte mère. Et à y réfléchir plus posément. Sa mère n’avait été qu’une lâche qui avait vécu qu’en esclave de Hi par choix. Et elle l’avait abandonné aux mains de son tyran de père dont il avait dû se débarrasser seul alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Il n’avait aucune raison que d’abandonner sa crédibilité pour protéger la mémoire d’une morte qui s’était montré inutile de son vivant, inutile pour son fils en tous cas.

Il attendit que le fou de borgne s’en aille puis se posa sur un siège des gradins. Son adrénaline étant partie en même temps que l’autre Nara il avait senti une grande fatigue l’envahir, contre coup de son match récent. Il fit signe aux soigneurs de venir commencer à lui prodiguer les soins nécessaires, s’il attendait encore alors il aurait des cicatrices et il en était hors de question.

Au-delà de toute cette histoire il entendait les divagations de la prêtresse d’Isonade, il n’avait pas l’énergie ni l’envie de lécher des bottes à cet instant. Mais il n’en avait pas besoin car quelqu’un prenait ce rôle très à cœur et il ne connaissait pas chez son élève ce talent. Il voyait clair dans le jeu de Akio, ce dernier, mordu de curiosité, ne pensait sans doute rien de ce qu’il disait. Mais qui pourrait bien être Aizen pour juger un tel comportement lui qui en usait et abusait à longueur de journée. Il aurait beaucoup à gagner à ce que la prêtresse parte et rapporte son courroux au seigneur de la Foudre, si toutefois c’était bien lui qui les avait envoyés ici. Un plan se dessinait dans son esprit mais il n’avait plus aucune marge de manœuvre, plus aucune carte en mains à jouer en ce jour. Tout ce qu’il pouvait faire maintenant était laisser les autres gérer. On lui avait enlevé sa gloire, son intégrité et sa fierté. Pour autant il restait calme dans son coin à se faire soigner. La partie ne faisait que commencer pour lui. Le prédateur devait agir avec finesse et patienter jusqu’au bon moment afin d’agir, ce n’était pas encore le bon moment.

D’un coin de l’œil il vit les combattants des barbares se présenter à eux. Un rictus s’activa sur son visage, étaient-ils sérieux ? Ils pensaient vraiment que de vulgaires manants seraient capables de rivaliser avec le moindre ninja de leurs rangs ? Rien n’avait de sens en ce jour mais si le Raikage le décidait alors il se ferait un plaisir d’étriper n’importe lequel de ses pirates histoire d’étancher quelque peu sa soif de sang. Peut-être aurait-il l’occasion de fêter sa victoire cette fois au moins.



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Okita Sakura
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Ven 3 Sep 2021 - 11:40
De l’émoi jusqu’à la bordure du doute


L’arène se faisait évacuer, la rosâtre avait demandé à sa sœur et sa cousine d’aider à l’évacuation des civils. Quant à elle, la bretteuse partait au niveau de l’arène, car un Kumojin se démarquait des autres à cause de son attitude plutôt hostile envers le village. De plus, la réaction et les propos de Nara Aizen ne donnaient rien de bien rassurant vis-à-vis de ce Nara Joben, pourtant, il vient du même clan que le gagnant du tournoi. La jeune femme devait le surveiller de plus près afin d’éviter qu’un mauvais geste fait que provoquer plus de chaos. Sakura s’était mis à une distance de sécurité, malgré le fait qu’elle soit spécialisée dans le Kenjutsu donc le combat rapproché. Elle ne connaît pas trop ce Joben et elle ne souhaite pas prendre de risque inutile face à ce dernier. Il est un Nara donc ses techniques claniques pourraient être compliquées à parer pour elle. Restant sur ses gardes, ce dernier se montre plutôt vulgaire à l’encontre d'Aizen. La jeune Okita ne le quitte pas du regard, main gauche sur la garde, le pouce dessus afin de commencer le dégainement de Benihime tandis que sa main droite se rapprochait de la manche afin de la dégainer si besoin. Or, le vieil homme semble s’apaiser assez soudainement. Étrange, on ne peut pas calmer si soudainement, rivant ses yeux un peu partout, elle aperçoit un jeune homme au loin jouant avec un instrument. Du Genjutsu ? Probable, ce n’est pas impossible vu qu’elle s’y connaissait également. Au moins, il prenait le risque de calmer le colérique près d’elle. Cela dit, elle ne baisse pas sa garde pour autant, car s'il s’en aperçoit, il risque de mal le prendre et d’être violent.

D’un autre côté, le Raikage fait son apparition après d'autres intervenants. Il prend la parole en direction de la Grande prêtresse et de ses hommes et gardiennes. Là-dessus, Sakura n’a pas à intervenir, car le Yondaime était là pour gérer la situation. De plus, elle n’est pas habilitée pour jouer la diplomatie ou intervenir verbalement envers les invités. La kunoichi reste observatrice et à l’écoute de ce qui pourrait se dire. Dans un même temps, elle doit surveiller Nara Joben, difficile de savoir comment il va réagir de son côté, malgré le fait qu’il soit sous l’influence d’une illusion pour chercher à le calmer. Nara Joben semble décidé à ne pas rester et sans demander son reste. Ce silence, qu’avait-il derrière la tête ? Elle n’aimait pas trop cela. Ainsi, elle décède de mémoriser son chakra avec une technique via un mûdra. Or, la Grande prêtresse faisait remarquer le manque de politesse des Kumojin avec leur accueil plutôt glacial et inapproprié à son égard. La Onna-bugeisha pouvait également voir à la fin des propos de la femme que certains s’immiscent dans un rôle qui ne leur appartenait pas et sans l’accord d’un haut gradé comme Aizen ou le Raikage en personne. Être optimiste et chercher à calmer les choses, c’est une bonne chose. Or, il faut savoir rester à sa place, car en agissant à la place d’un Jônin ou d’un Kage, c’est agir avec insolence et décrédibiliser la notoriété de haut gradé et de leur chef. Ce n’est pas de simple Genin ou un Chunin fraichement promu qui devaient prendre la parole envers la Prêtresse. À présent, si Raizen n’agit pas, il se verra moquer et déshonorer à cause de certains de ces ninjas de bas grade. Ils agissent pour faire bien, mais il y a une hiérarchie à respecter et là, ce n’était pas le cas.

Sakura n’avait plus trop sa place dans cette arène, il y avait assez de la présence du Raikage pour régler cette situation avec la présence de gradés au-dessus du rang de Genin. D’ailleurs, même si l’arrivée de la Prêtresse d’Isonade et de ses pirates laisse à désirer, certains ninjas devraient se remettre en question pour leur intervention déplacée. Sur ce, la kunoichi se met à poursuivre Nara Joben, après vu la direction qu’il prenait afin de s’assurer que ce dernier ne fasse rien de stupide dans son coin. Il avait l’air bien en colère tout à l’heure et il avait exprimé des propos peu glorieux envers les Nuages de Kaminari. Il semble se diriger vers l’Assemblée Calcinée. Que pouvait-il bien faire là-bas ? La kunoichi allait essayer de le suivre jusque là-bas et de manière discrète, après avoir localisé son chakra, malgré tous les autres et grâce à une mémorisation de chakra. De toute façon, la plupart étaient dans l’arène donc à l’extérieur, il n’y avait rien de compliquer à le reconnaître. Prévenir personne n’était une bonne idée, mais elle doute sérieusement que ce dernier aille agir bêtement. Au pire, il cherchera à discuter ou à l’ignorer, peu importe, elle ne fera rien d’hostile envers lui, s'il ne fait rien également de son côté.

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Daishi Ken
Daishi Ken

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Ven 3 Sep 2021 - 21:07
HRP:

En voyant Joben partir vers la prêtresse, Ken, continuait son chant. Il se demanda ce qu’il se passait dans l’esprit du bûcheron psychopathe. Il se demanda si il avait bien fait finalement de lui lancer un genjutsu d’apaisement. De ce qu’il savait, un tueur calme à des chances de devenir un tueur en série. Peux être aurait t’il mieux fait de ne rien faire, qu’ils se débrouillent tous?

Il remarque soudain une femme collée à la prêtresse le fixer d’un air mauvais. Une femme d’un visage enduit d’un Oshiroi uniforme, d’un maquillage rouge sur les lèvres rappelant sans doute une feuille de Sakura, enfin, Ken le suppose. Il ne vis surtout que ses yeux haineux lui lançant comme des Raitons de rage. Avait t’il été trop loin ?

"Mais…. N’est ce…. C’est… n’est ce pas ce qu’on appel une geisha par hasard ? Ses femmes capable de dompter n’importe quel art de séduction ? La calligraphie, les massages, les jeux, la discussion mais surtout, le chant ? Serait t’il possible que je puisse en apprendre plus sur l’Onkyoton ? Je dois tenter ma chance ! Au pire je sais, je vais envoyer un clone, si elle l’attaque. J’aurais peut être un indice sur son genjutsu, si toutefois, elle en a un. "

Le shinobi romp son chant offrant à Joben, sa liberté. Il espéra juste qu’il n’y aura aucune vengeance contre lui. Il effectua un clone et l’envoya vers le groupe d ‘ étranger.

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KEN ORIGINAL

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dans les gradins :


Du coin de l’œil, il vit un Nara Aizen qu’il ne connaissait pas. D’ ordinaire, le shinobi lui faisait une drôle de sensation. Aizen lui semblait toujours viser l’impeccable, une fausse excellence. Le pompeux, le paraître. Pour Ken, Aizen était une personne clairement dans la souffrance qui se cache derrière des artifices de puissance et de bienséance. Un gros péteux, prétentieux adorant les fioritures. Pour une fois, là, sur les gradins. Ken le voit différemment.

"sous se masque de crétin pompeux, il y aurait un homme ? Hummm… tentons d’ arondir les angles."

Ken avait une once de pitié pour cet homme nouveau. Il sens la fatigue, normal vue le combat qu’il avait mené. Sans oublier l’insulte fait à maman Aizen…. Ken se souviens alors de cette phrase. « J’enfourchais déjà ta mère quand elle t’apprenait à marcher tout seul. »

"Si ça se trouve, Joben est son père ? Est ce que Aizen sait qui est son père ? Joben est nara tout comme Aizen…. Ils ont quoi ? 10 ou 20 ans de différences ? Si ça se trouve Joben viens de lui annoncer qu’il est son papa… se serait normal alors qu’il enfourche sa maman comme il le dit vue qu’il est son père… Je demanderais à l’occasion à l’un des deux…. Se serait trop bien qu’ils reforment la famille ! Ca ferait du bien a Aizen de parler à nouveau avec son père…"

Ken touché par sa déduction s’approche de Aizen avec une larme a l’oeil. Il voulait lui demander si Joben etait son papa. Il se retient après tout ça ne le regardait pas et ils étaient plus des ennemis que des amis.

— Je sais qu’a vos yeux je ne vaux rien, à peine mieux que se cailloux… Chaque un son avis. Je ne cherche pas votre sympathie, aujourd’hui, je suis fier de vous voir comme un supérieur. J’ai envie de tourner la page, alors, je vous pardonne. Peut être que vous m’en voudrais, mais j’aimerais vous soutenir. Le temps que nos médecins prennent soin de vous, permettez moi cet incartade. Je vais jouer pour vous. Prenez donc dix minutes pour vous. Si jamais les pirates nous attaquent, nous aurons besoin de tout le monde, il faut que vous soyez au top le plus rapidement possible ! Vous pourrez m’insulter de cailloux ou de me dire que je parle trop, ou me menacer si ça vous fait vous sentir mieux. Je n’agis pas que pour vous, mais surtout pour Kumo, vous devez être opérationnel le plus rapidement possible au cas où ça dégénère.

Ken s’installe auprès de @Nara Aizen mais hors d’une claque ou d’un coup de katana. Il essaye d’oublier son animosité pour cette horreur de la nature. Soufflant, il fait le vide, regardant Kaito dans son dos. Il se détend, il voit Minako dans son esprit, dans son cœur. Ca y est il tiens le genjutsu. Il joue pour Aizen, le temps que les médecins le retape, il aide le chunnin à relâcher la pression, à défaire ses tensions, à se relaxer. Tout oublier le temps de quelques instant. Aizen profitera t’il d’un moment de détente ? Les fesses à l’air sur un taureau se promenant dans une rizière sauvage, tout deux poils au vent ? peut être en pagne à la montagne ?.

Imaginer Aizen en pagne sur une plage avec une noix de coco, une paille à la bouche buvant l’eau de coco, des grosse chaussette en laine et des claquette en feuille de palmier, etait trop pour le genin. le jeune homme fit un canard faisant couiner son dizi d’un son strident en rigolant.

— Pardon, Humhum excusez moi Aizen sama… Je reprend, profitez pour malaxer votre chakra !

Ken regretta d’avoir dit ça, il espère que Aizen ne verrait pas son intervention comme un ordre ou pire, une insulte. Il était si stupidement susceptible. La seconde tentative était la bonne. Ken ne fit aucune fausse note, un Kusuri no Taïsen magnifiquement exécuter.

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Le clone

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Ken clone passe de chaises en chaises puis sur le terrain. Ne prêtant pas attention aux pirates, car après tout, il n’était qu’un clone. Il aperçu le regard de la geisha sur lui. Il y avait beaucoup de monde autour de la prêtresse. Il aperçoit sa femme, Minako. Il y avait aussi Akio. Il releva d’un sourire le fait que Joben se soit permis de saisir la prêtresse par la hanche avant de partir comme si de rien était. Il sentait sur lui beaucoup de regard. Sans doute que Akio se disait, qu’elle connerie va t’il encore sortir ?
Ken rigola timidement en se tenant l’arrière du crâne. Réfléchi et fixant la geisha il dit.

— Rhaaa mais excusez ma rudesse, comment dire… Au moins, je suis certain que vous ne venez pas en ennemi. Mon approche à sans doute parus un peu enfantin, puérile, tout ce que vous voulez. Ne vous connaissant absolument pas. Je ne savais pas à quoi m’en tenir mais voila quoi je suis comme ça. L’incorrigible Daishi, Ken pour vous servir. D’ordinaire je suis plutôt un joyeux luron et je fais un excellent soufflé paysanne ! Ken laisse quelques secondes à tout le monde de digérer ses paroles. En espérant que ses mots concernant le soufflé paysanne fasse rire la geisha ou au moins la prêtresse.

— Nous sommes partie sur une mauvaise base, j’aimerais me faire pardonner il est vrai que j’ai été effronté, un vrai…. Comment dire…. Enfin vous m’avez compris. Ayant été un peu plus rassuré, j’aimerais vous divertir durant votre séjour par mis nous pour me faire pardonner. Vous ne pouvez quand même pas m’en vouloir de montrer de la méfiance concernant des inconnus après tout, c’est assez normal je dirais.

— Bref voila, ça me plairais qu’on se le fait cette omelette de l’amitié afin de resserrer nos liens ! Si vous n’êtes pas omelette on peu se faire un barbecue ? Heuuuu…. Bref…. Héhé…. S’il vous plaît, donnez une autre chance à notre village.

Ken balaya les yeux de la geisha à la prêtresse, de la prêtresse à la geisha avec un sourire chaleureux.

résumons nous:
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Metaru Akagi
Metaru Akagi

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Sam 4 Sep 2021 - 13:07
Akagi arriva auprès d’Aizen, lui fit un signe de tête et pu détailler la délégation s’introduisant sur les terres kumojins de plus près. La grande prêtresse dotée d’une beauté irréelle aurait pu le toucher par sa grâce mais le géant de métal n’avait guère apprécié leur arrivée théâtrale. Quoi qu’elle puisse dire désormais, s’offusquant des réactions des Kumojins comme s’il eut été normal qu’ils ployèrent tous le genou face à elle pour une quelconque foi. Le Metaru ne goutait pas de ce pain-là. Ses parents ne l’avaient pas élevé dans la croyance d’une quelconque entité supérieur. Seul l’homme forgeait son destin à la force de son bras, chaque pas tel un marteau de forgeron déformait le métal de leur chemin.

L’intervention de Raizen fut concise et précise, il cherchait des preuves de leur dire et surtout d’approfondir leurs demandes. Il les somma aussi de respecter les lois du village ce que le Metaru approuva. Toutes ses demandes preuves et réaction semblaient avoir agacé la prêtresse qui souhaitait en retourner vers des occupations personnelles et laisser leur village dans son ignorance. Akagi n’en voyait pas l’inconvénient. Celle-ci n’avait qu’à être claire quant à ses intentions plutôt que de se sentir supérieur au commun des mortels. Le géant de métal ne pipa d’abord mot mais il décida en qualité d’officier qu’il était son devoir d’ajouter aux exigences du Raïkage et d’essayer de calmer la situation. En gardant sa place et son athéisme pour lui, fidèle à son poste et à Raizen qui plaidait pour la diplomatie. Il lança, courtois mais direct à la prêtresse :

« Je pense que vous saurez reconnaitre, le manque de tact d’une telle mise en scène dans une période aussi troublée que la nôtre et donc la confusion logique qui règne dans nos rangs. Kumo est plus que connue pour son hospitalité et nous serons fier de vous le prouver. Comme vous le propose mon coéquipier Akio qui est on ne peut plus érudit et compétent en la matière. »

Une fois son intervention finie, il se désintéressa totalement de la prêtresse et de ses suivantes. Il écouta Joben rester fidèle à lui-même, courroucé par la réprimande logique de son senseï. Le ténébreux borgne vomit sa haine. Mais alors que sa colère semblait plus bouillonnante que jamais il changea d’attitude. Comme perdu dans ses pensées. Le Metaru cessa de porter son attention sur celui-ci sentant le risque pour Aizen, affaiblit par son combat, s’éloigner.
La voix d'un shinobi qu'il ne reconnut pas tout de suite, aux cotés d'Aizen, s'éleva. Après examen rapide, il s'agissait de celui qui avait réagi tel un enfant depuis les tribunes à l'apparition de la délégation. Il s'agitait, désormais déblatérant sa vie pour s'excuser de son comportement, racontant ineptie sur ineptie pour s'attirer la sympathie de ceux qu'il avait conspué quelques minutes avant. Le géant de métal se demandait, comment le comportement des genins pouvaient se détériorer ainsi. Il avait fait la même académie que lui, avait il arrêter d'instruire le bon sens depuis son départ?. Akagi soupira discrètement.

Enfin la voix du capitaine s’éleva en réponse aux demandes de Raizen-sama sur les raisons de cette demande d’entrainement. A la fin du discours coloré de ce vil personnage, le sang d’Akagi chauffait doucement, la colère montant dans son esprit. Ainsi le Daimyo aurait passé un pacte avec les pirates pour qu’il s’occupe de protéger les côtes de kaminari. Celui-ci n’avait que si peu confiance en Kumo pour s’occuper de la défense de son pays qu’il faisait appel à ses gueux afin d’y pourvoir ?

Dans l’esprit du Metaru, il était clair qu’il fallait prouver au Daimyo la toute puissance militaire de Kumo. Si pour cela, il fallait passer par écraser des pirates, qu’il avait déjà affronter à Humi par deux fois, Akagi ne se gênerait pas. Le Metaru ne comprenait pas la subtilité du geste de son dirigeant n’étant pas versé dans l’art de gouverné, la seule chose qu’il tirait de cette révélation restait le manque de foi en son village shinobi.

Akagi se tourna vers Raizen, lança un regard ardent à son raikage. Ils ne se connaissaient pas et le géant de métal n’avait jamais conversé avec celui-ci mais en ce jour il espérait que son simple regard suffirait à faire comprendre à l’ombre kumojin sa volonté de prouver la valeur du village.
Résumé:


Dernière édition par Metaru Akagi le Dim 19 Sep 2021 - 13:25, édité 1 fois
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