Voici maintenant plusieurs jours que l’attaque du Colisée s’était terminée, et que ce dernier avait été prix. S’il y avait bien quelque chose qui était sûr dans le Yuukan, c’était que Kaze no kuni était un pays qui regorgeait de bien de mystères ; surtout ces derniers temps. Hiko avait pu participer à certains de ces prétendus mystères, même s’il s’était mystérieusement volatilisé du Colisée par les règles magiques du HRP, ses amis et frères d’armes de Kaze avaient réussi à terminer le travail et Ôji s’était débrouillé comme un chef…

Tandis que l’autre, Keijiro, avait réalisé des prouesses que peu pouvaient se targuer d’avoir fait. Et c’était d’ailleurs lui que recherchait notre jeune héros aux cheveux blancs en cette matinée déjà bien chaude. Afin de payer son loyer et se faire une petite réserve d’argent, le Sairyo acceptait de temps à autre des contrats. Celui-ci consistait à identifier de potentielles menaces pour le nouveau régent, un homme qui avait un jour eut la fois de se dresser face à l’insurmontable… Prouvant ainsi son extrême habilité à prendre les décisions qui s’imposaient, sa capacité à, un jour, régner sur le pays du Vent !

Il déambula donc rapidement dans les rues de la ville à la recherche de celui qui fut un jour traité tel un gladiateur. Il ne lui fallut pas longtemps pour le retrouver, en chemin pour se retrouver au point de rendez-vous qui avait été communiqué lorsque la mission avait été dévoilée. D’un bond agile, Hiko sauta du toit de la bâtisse sur laquelle il se trouvait pour atterrir légèrement aux côtés de son nouveau partenaire de mission.

Salut Keijiro, la forme ?!

Lui lâcha-t-il avec un sourire tout en attendant que ce dernier réalise qu’ils s’étaient rencontrés bien plus tôt qu’au point de rendez-vous. Et croyez le ou non, tout cela n’était pas le fruit du hasard. Car Hiko, ayant côtoyé les raclures traînant au Teikoku, avait l’habitude des ennemis rusés et sans scrupule, il n’était donc pas à exclure que tout ceci ne soit déjà arrivé à leurs oreilles.

J’ai préféré venir te voir sur le chemin car il y a une probabilité que l’endroit de rendez-vous ne soit surveillé. Si jamais les instances de Tayio ont été infiltrées, il nous faudra être plus malins qu’eux… Tu comprends ?

La question était importante. Hiko ne savait pas si le combattant à ses côtés était doté d’intelligence ou s’il s’agissait uniquement d’une brute sans cervelle à qui on donnait juste carte blanche pour tabasser tout ce qui bougeait. Ou si, au contraire, il savait aussi faire preuve de réflexion lorsque la situation l’imposait.

Sa réponse nous en dirait donc un peu plus.