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Que de cent huit perles jointes d'espoir, s'éveille l'égide de la bienveillance

Aditya
Aditya

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Mar 22 Juin 2021 - 22:26
Que de cent huit perles jointes d'espoir, s'éveille l'égide de la bienveillance

ft. enfants de l'eau


Automne 204, temple Higanbana, cœur de l'Hémicycle.

Sous la brise d'un automne aux aveux de renaissance, l'ombres des iris éthérées de l'ascèse vinrent retracer silencieusement les courbes de la fumée d'encens qui s'élevait au sein de cette maigre pièce ; et qui, de ses reflets opaques et enivrant, venait caresser de sa chaleur les détours d'un collier de perles érigé sur le poitrail d'une des statues de pierre. Cent huit perles bercées par les effluves épicées d'une brume révérencielle et dont ses pauvres poumons impies s'enivraient tout autant.

Dans une lenteur méticuleuse, ses doigts se délièrent du sceau de la prière, forgée par plus de respect envers les tenanciers de ces lieux que véritable croyance qu'il chérissait en son cœur – car il n'y avait que dans ces idoles dépourvues de visages qu'arborait le temple de bronze qui trouvaient l'ombre d'un prisme rassurant à ses yeux, loin des obligations que les divinités chéries par les uns imposaient à autrui.

Mais de ces réflexions ancrées dans ses pensées, ne demeurèrent que des fragments épars de souvenirs lorsque l'écho d'une voix familière s'éleva dans son dos, appelant son attention sur sa silhouette.

« Devrais-je me joindre à toi ? »

Un sourire bienveillant se glissa sur les lèvres du blond lorsque l'éclat de ses prunelles s'éleva par-dessus les détours de son épaule, pour venir trouver les traits ô si familiers d'Osamu, et de cet air taquin qui ne semblait jamais lui échapper. De simples confrères au sein de l'hôpital couvrant les meurtrissures des enfants de l'eau, tous deux trônaient désormais en partenaires dans cette entreprise qui prenait naissance sous leurs yeux, dans l'attente d'autres venues.

« Izanami aurait quelque chose à redire là-dessus., déclara-t-il en la voyant retenir un léger rire face à cette divinité dont elle avait rejeté le culte de son clan, il y a bien des années.
Certes. »

Et tels de vieux amis, les pas de l'enfant du bois vinrent trouver l'écho de ceux que la Shimazu éveillait dans son sillage, quittant l'orée de cette pièce où elle était venue s'adosser.

« Menma n'a pas posé problème durant mon absence ?
Pas nécessairement., murmura-t-elle, pensive. Mais tu le connais. Un serpent charme toujours sa proie de ses plus belles écailles avant d'agir., elle se tourna vers Aditya, sans entrecouper leur marche vers la salle commune. J'ai entendu dire que tu devrais repartir dans quelques jours. »
Il retint un soupir. « En effet. Un nouveau sommet se tiendra, j'espère ne pas vous laisser avec trop de travail sur les mains, même si Homare demeurera présente quoi qu'il advienne.
Je ne te blâmerais pas pour les volontés de notre Ombre, mais peut-être est-il plus utile de se focaliser sur l'instant présent. »

L'attention du blond vint s'échouer sur les traits gravés par les âges de la Nijūzoko, dont le regard perçant dardait leurs silhouettes jumelles dans un respect mêlé de gravité qu'elle seule avait le secret. Il crut percevoir, du coin de l'œil, l'échine de l'irounin se fléchir le temps d'un instant envers celle qui fut un jour la première à l'instruire à ces arts, d'un symbole forgé à même la paume.

Un geste, que l'ainée retint en laissant de nouveau sa voix prendre le flambeau de la parole, mais, cette fois-ci, pour s'adresser à elle seule.

« Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas eu l'occasion d'enseigner à d'autres, Osamu. Mais je ferais preuve de mensonge si j'avouais que cela ne m'enchante guère. », glissa-t-elle en allusion aux heures que la guerre civile avait imposé à la Brume, à l'aube de sa construction.

À cela, la Shimazu répondit par un sourire. Une chose, qui l'invita à prêter quelques mots à l'ascèse, cette fois-ci.

« As-tu eu l'occasion de visiter les derniers agencements de l'institut de recherche ?, elle vit le Gardien Sylvestre acquiescer, silencieusement.
En effet. Hormis l'agencement final de la serre que je laisserai à la disposition de certains de nos membres, tout me semble en ordre ; d'où votre présence aujourd'hui.
Et moi qui pensait qu'il s'agissait d'une nouvelle négociation de mon statut. »

Les iris céruléennes de l'enfant du bois vinrent trouver celles de l'homme qui venait de s'offrir à leurs présences, dont le corps couvert de bandages sous ses brins immaculés traduisait un passé gorgé par la traitrise. Ses pas le guidèrent auprès de leurs trois silhouettes conjuguées, où au-delà de partenaires ayant autrefois été abandonné par désir d'avarice, le tsuijūsha se reflétait une nouvelle fois à leurs yeux en tant que confrère.

« Mais pour ce que cela vaut, chère Osamu, je crains ne pas encore disposer des talents de métamorphose en reptile.
Je suis sûre que tu auras tout le temps nécessaire à découvrir comment y parvenir en étant confiné entre ces murs. Après tout, tu y est arrivé pour le secret des Ancêtres. À savoir si le prix en valait la chandelle. », répliqua-t-elle sur un ton acerbe, bien que couvé de velours.

Elle le vit, imperceptiblement, réfréner l'envie d'émettre une rétorque tout aussi acérée envers sa partenaire ; mais par la seule présence des autres âmes à leurs côtés, son sourire manipulateur demeura le seul reflet de ses pensées.

La venue de la gladiatrice mit fin à toutes les effusions de voix.

« Tout est prêt. Certains d'entre eux sont déjà sur la place extérieure. »

Aditya adressa une œillade envers la rougeoyante, emplie de gratitude ; et si les quelques secondes qui écoulèrent l'écho de ses dires furent offertes au silence, ses prunelles perdues dans les reflets d'or qu'arborait ce temple où regrets et renouveau se mêlaient sous l'égide d'une offrande aux générations futures... l'ascèse le briserait de nouveau, en susurrant de premières paroles, cette fois-ci, en tant qu'Isha.

« Dans ce cas, allons les accueillir. »


Que de cent huit perles jointes d'espoir, s'éveille l'égide de la bienveillance Fg7l

Shimizu Menma
紫水メンマ, tsuijūsha
Seiibutsu Homare
聖遺物誉, nijūzoko
Osamu 治,
tsuijūsha
Date Junko
伊達淳子, gun'i



salle de pière
armement des sohei
antichambre du joza
salle commune (de jour)
salle commune (de nuit)
esplanade extérieure
temple higanbana
kiosque extérieur des moines
institut de recherche

si toutes les pièces du temple sont communes, la première ligne demeure exclusive aux moines sauf autorisation de l'isha ou du nijūzoko.
l'usage de l'institut de recherche, lui, est réservé à l'hémicycle.


informations:

[invisible_edit]


Dernière édition par Aditya le Ven 10 Sep 2021 - 19:31, édité 2 fois
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Okkoto
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Mar 22 Juin 2021 - 22:58

Voilà qu’on le sifflait comme un chien, maintenant. C’était dire à quel point il était tombé. Pire encore : le maître qui l’appelait à ramener le bâton, c’était Aditya. Misère, misère …

Sa missive en main, il était en route vers le fameux temple. Un temple dont il se serait bien passé de revoir la couleur, s’il avait eu le choix. Comme pour beaucoup de choses, d’ailleurs. Les moines qui occupaient les lieux ne lui avaient pas vraiment laissé un souvenir impérissable. En fait, ils étaient tout à fait conformes à l’image qu’il avait d’eux avant même de les rencontrer : ils étaient des êtres froids, et terrés dans la honte de leur ordre. Aditya avait voulu les bouger, pour Dieu sait quelle bonne raison qui lui collait au crâne. Le résultat avait été mitigé, aux yeux de Tokage. Mais, apparemment, Barbie avait su faire valoir des arguments vendeurs.

D’ailleurs, la Barbie en question, elle avait été bien discrète pour ce qui avait été de prévenir SON PROPRE ELEVE qu’elle était revenue de Hi no Kuni. Non mais … Y’avait vraiment plus de respect. Oh bien sûr, Tokage se serait également offusqué si jamais il avait reçu des nouvelles d’Aditya. Il imaginait très bien ses propres réactions : « Comment ?! Il croit qu’il peut m’envoyer des lettres comme si on avait élevé les cochons ensemble ? Non mais le toupet du gars ! J’m’en vais te lui couper les castagnettes moi, ça te le calmera ! » Finalement, les choses n’étaient peut être pas si mal dans l’état où elles se trouvaient.

« Alors, voyons voyons … Peste, c’est qu’il y a foule au manoir. »

C’était bien vrai. Devant le temple étaient rassemblées quelques silhouettes. Certaines familières, d’autres un peu moins. Et comme un air de fébrilité flottait dans la brise. L’atmosphère était pour le moins étrange … Et elle faisait sonner dans la mémoire de Tokage des cloches dont le glas résonnait en écho sur ses souvenirs.

C’était ce même glas qu’il lui semblait avoir entendu lorsqu’il avait vu, pour la première fois, l’imposante silhouette des murailles de Kiri se profiler à travers la brume qui la protégeait. Ce même glas qui avait présidé pendant la guerre civile, pendant qu’un Dieu se déchaînait pour dévaster un village, pendant qu’un daimyô renégat faisait tout son possible pour semer le chaos dans un archipel qui se battait pour sa paix. Ce glas enfin qu’il savait avoir entendu résonner, plus qu’à ses oreilles, dans le secret de son esprit – si cher à un Yamanaka – dans les plus grands moments de l’histoire du village, et donc dans la sienne.

Tokage fut parcouru d’un frisson. Il le sentait très clairement, à présent : là, sur le porche de ce temple qu’il avait longtemps cru être la verrue honteuse qui entachait un village merveilleux, quelque chose que l’on aurait pu qualifier d’historique allait se passer. Et, chose amusante pour celui dont on aurait pu croire qu’il avait renoncé à tous les éloges et à tous les fastes de sa profession, il se trouvait alors privilégié d’être parmi ceux qui pourraient assister au grand show depuis le premier rang.

Nerveusement, automatiquement presque, il porta deux doigts à son poignet.

« Merde alors. C’est que ça me prend aux tripes cette histoire dis donc. »

Avant même de savoir de quoi il s’agissait réellement, il venait d’en avoir la preuve formelle par le pouls : il était foutrement excité. Et jamais, sans doute, n’avait-il été aussi content de voir Aditya que lorsque sa crinière dorée daigna se présenter à la porte du temple, entouré de toute une clique d’autres perruques dont la longueur n’avait rien à envier à la sienne.

C’était le moment de s’installer au fond de son siège, d’attraper le pop-corn, et de profiter. Le film commençait. Chuuuuuuuuut …

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Yuki Misaki
Yuki Misaki

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Ven 25 Juin 2021 - 19:55

Cet automne, 204 ans après l'avènement du chakra, avait une importance plus que capitale pour le village caché par la brume. Une saison historique pour Kiri qui voyait naître en son sein une unité spéciale et un domaine pour le clan des bêtes.

Cette genin bien inconnue de tous – et facilement oubliable – était là, au milieu de la foule qui s'était réuni. Du bleu céleste de ses yeux azurés, l'adolescente valsait ses pupilles de tête en tête. Présente au beau milieu d'une foule jonchée de visages connus et inconnus à l'entrée d'un temple où elle n'aurait jamais pensé y mettre les pieds. Elle ne pouvait chasser cette impression qu'elle se trouvait à un endroit où elle n'avait pas lieu d'être. Assistant à la création d'une unité qui ne rejoignait pas ses capacités ni ses désirs d'intégrations futurs, elle s'était présentée en étant autant motivée par une quête bien égoïste que par simple curiosité.

D'abord curieuse de voir quelle était cette unité dont elle avait entendu parler. En effet, en plein coeur d'une mission, Misaki avait échangé quelques mots avec sa mentore sur les maux qui maltraitait celle qu'elle aimait. Au coeur de cette joute verbale, elle lui avait parlé de la création imminente d'une unité spécialisée dans la médecine. Souhaitant en savoir plus, elle avait entendu parler de cet événement et avait décidé de voir de ses propres yeux ce qui se tramait dans ce coin du village. Elle espérait avoir le courage de demander de l'aide aux spécialités de la médecine, afin qu'ils viennent en aide à celle qu'elle aimait, mais ce n'était ni sa place ni le moment pour l'aborder.

Dans tous les cas, elle était aussi guidée par le désir égoïste d'améliorer ses propres capacités. Cherchant depuis quelque temps à maîtriser les arcanes Rinton, elle souhaitait en apprendre plus sur les effets que pouvait avoir le froid sur le corps humain. Elle n'avait que des connaissances de base sur le sujet, puisqu'elle restait une Yuki et qu'elle maîtrisait l'Hyôton, mais elle voulait en savoir plus dans le but d'améliorer son panel de technique et sa maîtrise du ninjutsu.

Apercevant dans la foule la tignasse reconnaissable de ce Yamanaka qu'elle avait croisé à quelques reprises, elle se faisait une note mentale de sa présence. Au loin, elle put aussi apercevoir cette tête qu'elle reconnaîtrait parmi des milliers d'autres. Bon, ce n'était pas tant la tête que la présence de cette arme qu'elle avait vue et revue depuis plusieurs mois déjà, elle était restée surprise de voir son enseignante parmi cette foule. Bien qu'elle aurait aimé se glisser dans la foule jusqu'à rejoindre les côtés de sa mentore, elle n'eut pas le temps d'entamer son mouvement qu'un groupe faisait leur apparition.

Là ou il y avait un véritable brouhaha, typique d'une foule s'échangeant des mots ici et là, l'arrivée du quintette avait eu pour effet de taire les paroles de la populace, dont l'attention était maintenant complètement tournée vers ceux qui représenteraient la tête de l'Han'En. Toisant du regard les cinq personnes qui se trouvaient maintenant devant le groupe, elle se faisait une image mentale de chacun d'entre eux qu'elle glissait quelque part dans son esprit. Ne sachant pas qui était qui, ça ne saurait sans doute tarder.
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Takahashi Miya
Takahashi Miya

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Mer 30 Juin 2021 - 17:42
Il y a quelques jours, tu avais reçu une lettre du Gardien Sylvestre, t’annonçant les débuts officiels de la nouvelle unité de Kiri, l’Han'en. Unité dévouée aux arts médicaux et à la formation, qui se démarquait des autres du village, que ce soit par son but ou son organisation. Elle jouissait d’une indépendance unique et d’une hiérarchie particulière, tout comme de locaux aussi impressionnants que précieux. Le temple Higanbana était un lieu régi par des moines, dont tu avais hâte de faire la connaissance. En lisant les quelques phrases qui composaient le courrier, tu comprenais que le Jonin t’inviter à l’ouverture de l’unité, occasion pour que tu lui fasses part de ta décision. Toutefois, cette décision était prise bien avant la réception de la lettre. Un sourire se dressant sur ton visage, la relecture de ces mots marquait un nouveau tournant dans ta vie, aussi bien de médecin que de kunoichi. Tournant que tu étais prête à prendre, surtout lorsqu’il correspondait aussi bien à tes attentes. Finalement, tu avais l’impression que rejoindre l’Han’en était une évidence. Et tu n’avais plus qu’à l’annoncer à son directeur.

Arpentant le chemin du temple, tu reconnaissais ses paysages, tout comme ses éléments d’architecture. La foule, elle, était nouvelle. Il y avait des shinobis et des civils curieux, murmurant entre eux. Ignorant s’il y avait eu une annonce à l’échelle du village, tu te doutais que le bouche à oreille avait fait son effet pour qu’autant de personnes se réunissent. Constat qui te fit sourire car, peu importe si leur intérêt était fugace ou persistant, leur présence devrait constituer une première satisfaction auprès des dirigeants de l’unité. D’ailleurs, ces derniers se dévoilèrent, surplombant la place où vous vous situiez. Non loin de l’entrée, tu pus de suite reconnaître la silhouette d’Aditya et de celle qui avait un contrôle total sur l’hémoglobine, Osamu. Souvenirs de la leçon que tu avais partagé avec ces derniers, tu t’approchas timidement vers eux, baissant doucement ton front pour les saluer. Tu te redressas pour finalement te tourner vers l’auteur de ta lettre, sortant ledit papier que tu avais soigneusement gardé.

Je voulais vous remercier pour votre lettre. J’espère que, de votre côté, votre voyage à Hi no Kuni s’est bien passé.

Un sourire accompagnant ta parole, tu eus vent de son périple au-delà des terres de Mizu, enviant légèrement son voyage au Pays du Feu. Tu déplias délicatement la lettre, jetant un coup d’œil derrière toi.

Je ne vais pas vous accaparer trop longtemps, j’accepte de rejoindre l’Hémicycle, si votre proposition tient toujours. Tu pris une respiration avant de reprendre. Mais, comme pour l’hôpital, je voulais être sûre que vos activités puissent me permettre de rester disponible auprès du dispensaire familial…

Tu étais prête à t’organiser encore plus sérieusement que tu ne le faisais déjà pour pouvoir tout assumer. Ton poste à l’hôpital, tes impératifs familiaux et maintenant ta place dans l’unité spéciale. C’était ta seule condition et tu espérais qu’elle ne soit pas trop préoccupante. Et tu finis par te présenter aux autres personnes qui l’accompagnaient, de nouveaux visages pour un nouveau départ.
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Kaguya Mei
Kaguya Mei

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Lun 5 Juil 2021 - 18:39

Que de cent huit perles jointes d'espoir, s'éveille l'égide de la bienveillance



C’est à pas de velours que tu serpentes le long des premiers échos au rassemblement solennel qui avait été glâné ça et là en ville. Longeant en te pensant discrète des murs pourtant plus petits que toi, t’isolant dans des ombres trop faibles pour éteindre ta silhouette. Un félin sans zèle qui martèle de son regard avide les constructions à peine terminées. Quand la peinture fraîche n’assaillait pas tes narines, les couleurs endormies des colonnes boisées s’occupaient de faire renaître en toi ce sentiment qui te tiraillait entre l’admiration et le dégoût. Un aveu de faiblesse contre la hantise d’avoir à l’accepter : Kiri t’impressionnait… d’une manière qui te rongeait de l’intérieur. Ce dynamisme qu’Hayashi ne connaissait pas; ces constructions qui allaient les esprits scientifiques et pieux, toutes ces images qui s’entassaient dans ton esprit quitte à te donner l’impression d’exploser.

Tu n’avais pas eu envie de venir. Pas avant de savoir qui montrerait ses dents devant la foule qui commençait à naître autour du temple principal. Le petit pont qui amenait à lui était saturé de silhouettes plus où moins atypiques. D’autres s’entassaient autour de l’esplanade qui abriterait sûrement les premières sérénades. L’hôte principal des lieux n’était autre que celui dont le nom n’avait été jusque lors qu’un mirage à tes yeux ; un leader effacé, un fantôme fait de chair et de sang. Son avancée vers la foule confirme les métaphores, sa peau légèrement basanée faisant ressortir la toge de nacre que ses cheveux symbolisent. Accoudé de 4 autres personnes, il a l’allure que les rumeurs décrivent, mais en pire. La sagesse, ta Némésis, transpirait de ses traits.

Peut-être t’avaient-ils ainsi punie pour n’être qu’un rebut de trop, en t’associant avec une pointure de renom dont le calme étoufferait ta colère. Quand quelque chose d’obscur gêne; on le noie dans la lumière. Et un simple coup d’oeil vers ce nouveau dirigeant suffisait à comprendre l’évident; Il était empli de brillance.

Ton corps se cache à moitié derrière une des colonnes au carmin dévalé qui portent le mastodonte monial; ne laissant déborder que ton visage enragé et envieux. Tes prunelles, si elles le pouvaient, jetteraient des éclairs vers le malheureux qui fêtait aujourd’hui un commencement, mais pour qui tu ne souhaitais que la fin. Tes traits se tordent presque comme une caricature défigurée par le dégout, ne démontrant qu’une unique chose : Tu n’étais qu’une petit conne conviée chez les sages, suintant la médisance enfantine.
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Gozan Arukisa
Gozan Arukisa

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Lun 12 Juil 2021 - 13:24
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Parmi les lieux qui composaient le décor de Kiri, les temples étaient les garants de la mémoire du passé de l’archipel. Parsemés dans le village, ces endroits de culte renfermant de nombreux secrets étaient occupés par certains des plus grands érudits de Mizu. Les moines perpétuaient les traditions anciennes et prodiguaient leur savoir avec parcimonie. Ainsi, il n’était pas courant de voir autant de monde s’amasser dans un temple. Si celui du lycoris avait ouvert ses portes à cet événement majeur dans l’histoire récente de Kiri, c’est que même les hommes les plus sages du village croyaient à ce projet appelé l’Han’en.

C’était donc à la naissance d’une nouvelle unité spéciale qu’Arukisa venait assister en s’approchant près de l’arche qui faisait office d’entrée. Loin des préparatifs, la gladiatrice avait tout de même entendu des bruits de couloir concernant la construction et l’évolution de ce projet faramineux. Quand elle sut que derrière celui-ci se tenait Aditya en chef de troupe, la Rose n’eut pas besoin d’être convaincue pour décider d’assister à son inauguration. S’il y a bien une personne qui profitait pleinement des recherches du Gardien sylvestre, c’était Arukisa. La création révolutionnaire qui lui servait aujourd’hui de pied droit était son œuvre. La jônin lui était reconnaissante éternellement pour cet outil qui lui permettait de vivre une vie normale malgré son accident. Si d’une manière ou d’une autre elle pouvait la soutenir dans son entreprise, elle le ferait sans hésiter. D’ailleurs, après son entrevue imprévue avec Miya, Aru’ voyait également un intérêt personnel à se rendre à cette réunion…

A première vue, toute la haute sphère de Kiri était invitée à l'événement. La foule était composée de hauts gradés shinobis, de marchands certainement curieux de pouvoir faire des affaires, des chercheurs, des membres de l’hôpital général et autres individus attirés aussi par la curiosité de cette bonne nouvelle pour le développement du village. La quintette qui dirigeait l’Han’en s’éparpilla parmi les convives afin de répondre aux différentes sollicitations. Un exercice qu’elles ne pouvaient évidemment pas refuser à cet instant. Avant d’aller féliciter Aditya pour cette réussite, Aru’ jeta un rapide coup d'œil aux alentours afin de repérer d’éventuelles têtes connues.

Adoptant toujours un comportement inaccoutumé et suspicieux, Tokage était de la partie. Le genin au caractère atypique semblait, pour une fois, ne pas avoir été traîné par ses supérieurs pour assister à cette inauguration. On pouvait presque lire un sourire naissant sur son visage. Presque. Voyant qu’il était venu en solitaire, tout comme elle, la Rose pensa à aller le rejoindre pour lui tenir compagnie mais son attention fut captée par une autre personne. Ce sera pour plus tard.
Son élève, Misaki, se trouvait à quelques mètres d’elle. Aru’ s’attendait à la voir ici, elle lui avait évoqué la création de cette unité quelque temps avant. Celle-ci était peut-être un motif d’espoir pour trouver un remède au mal qui rongeait Mayumi. Nul doute que la Yuki s’était rendue en ce lieu pour tenter de trouver des réponses. Ce n’était pas le jour pour entamer ces discussions mais il fallait un début à tout. Et, pour bien se faire voir, il fallait d’abord se présenter. C’est là que sa sensei intervint. La gladiatrice se fraya un chemin parmi les convives pour arriver dans le dos de sa protégée qui observait les dirigeantes de l’Han’en. En la dépassant, elle lui glissa quelques mots.

- Suis-moi, je vais te présenter. Dit-elle en lui faisant un signe de la tête et un clin d’oeil. Le grand homme blond c’est Aditya, certainement le meilleur eisei-nin du village, en plus d’être un shinobi d’exception. C’est à lui que je dois ma prothèse. Apprends tout ce que tu peux apprendre de lui, et écoute le attentivement.

Bien qu’elle soit sa sensei attitrée, Arukisa encourageait son élève à s’inspirer et à observer les autres gradés. D’autant plus quand ceux-ci étaient des experts dans leur domaine. Kiri pouvait se targuer d’avoir dans ses rangs des shinobis d’exception. Aditya, Reikan, Shitekka et tant d’autres qui seraient utiles à l’enseignement de n’importe quel genin qui voulait progresser.

En arrivant près du petit groupe qui s’était formé autour du Gardien sylvestre, la gladiatrice aperçut également la douce Miya, son ange-gardien. Une étonnante eisei-nin qui se trouvait toujours dans les parages lorsqu’Arukisa était en détresse. D’ailleurs, c’était grâce à elle que la Rose s’intéressait depuis peu aux arcanes du Rentanjutsu.

- Miya, Aditya. Prononça la kunoichi en faisant un signe de tête. Félicitations pour ce bel événement, je suis certain que ce sera une réussite ! Dit-elle à l’attention du blond. J’imagine qu’une shinobi aussi talentueuse et attentionnée que toi ne devrait pas tarder à intégrer cette unité, n’est-ce pas ? Demanda-t-elle à Miya. En plus de mon soutien total à ce projet… Elle désigna sa cheville en rigolant légèrement. Notre discussion sur le rentanjutsu m'a donné envie d’en savoir plus, j’espère que vous donnerez des cours pour débutante. Ajouta-t-elle en souriant avant de tourner sa tête vers Misaki. Je vous présente Yuki Misaki, mon élève. Comme je te l’ai dit, sans cet homme, je serais sûrement enfermée dans un bureau à remplir de la paperasse ! Termina-t-elle en riant de nouveau.
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Yuki Misaki
Yuki Misaki

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Mer 11 Aoû 2021 - 4:40
Apparemment, elle n’avait pas été assez subtile et Arukisa l’avait elle aussi remarquée. Le duo de maître et d’élève avait passé plusieurs jours ensembles et avait réalisé un certain nombre de mission, rendant beaucoup plus facile pour elles de se remarquer, même au travers d’une foule. Cependant, il s’agissait là d’une véritable bénédiction pour la Yukijine qui, très franchement, était à la recherche de la meilleure façon pour aborder les représentants de cette nouvelle unité spéciale.

S’il y avait toujours la possible d’aller simplement les saluer et les félicitations, ça ne valait rien à comparer d’éventuelle introduction provenant de l’une des jônins du village. Pressant le pas, elle valsait au travers de la foule afin de rejoindre. Écoutant sagement les paroles de son enseignante, elle avait reconnu le nom du grand blond. Difficile de ne pas connaître Le Gardien Sylvestre, un shinobi d’exception qui avait été un élément clé dans la bataille contre le dieu de l’eau. Ce qu’elle ne savait pas, cependant, c’était qu’il était aussi à l’origine de la prothèse d’Arukisa. D’une confection telle que Misaki en venait même à oublier qu’il manquait un pied à la Gozan. C’est dire à quelle point c’était de la qualité – ou que les capacités d’observations de la genin étaient à travailler.-

Arrivant face au regroupement, en compagnie de La Rose Rouge, Misaki se contentait d’être là, silencieux et discrète. Elle ne voulait pas déranger les échanges qu’il y avait entre son enseignante et cette Miya qu’elle n’avait encore jamais rencontrée. Elle avait cependant reçu des compliments sur son talent et ses accomplissements de la part de la cheffe de son équipe et ça en disaient long sur la kunoichi qu’elle devait être.

Puis, elle abordait une discussion sur le Rentajutsu qu’elle avait dû avoir avec cette même femme. Dans la psyché de l’adolescente, deux fils venaient de se toucher et elle arborait désormais un franc sourire, ayant fait le lien entre la présence de son enseignante à la bibliothèque et la quantité de livre qu’elle avait sur elle lors de leur dernier entraînement. Elle avait bien envie de placer un petit : « Aaaaah ! Ça explique les livres. » Sauf qu’elle avait fait le choix de rester silencieuse jusqu’à ce qu’on lui adresse directement la parole.

Elle n’eut pas longtemps à attendre, car l’instant d’après, Arukisa faisait les présentations. Au moment où elle prononçait son nom, Misaki s’inclinait respectueusement en direction du chef de l’Han’En. Deux longues mèches de cheveux dorées, victime de la gravité, était tombée vers le sol et lui longeait de visage. Solennellement, elle attendit quelques instants et, en se relevant, en coinçait l’une des deux derrière son oreille.

Misaki - Enchanté ! Répondit-elle d’une voix douce et apaisée. C’est vraiment un honneur de faire votre connaissance. Je ne peux que vous féliciter pour la création de cette unité spéciale.
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Aditya
Aditya

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Ven 10 Sep 2021 - 23:20
Bon nombre de visages se dévoilèrent à la contemplation des âmes dont la direction de ces lieux avait été offerte, de commun accord entre la spiritualité qu'elle imprégnait à chaque pierre forgeant les murs de cet édifice, de chaque promesse d'un futur où la honte et le passé ne sauraient être oubliés, mais formeraient le fondement principiel de tout enseignement. Une relève, pour une génération qui finirait par succéder aux erreurs d'un ancien temps tandis que les regards et les savoirs de toute âme de bonzes et de shinobis se mêlaient en cette esplanade extérieure sous le joug d'un union fomenté d'un seul mot d'ordre : celui du respect.

À ce titre, qu'ils soient isha, nijūzoko, tsuijūsha ou simple gun'i, aucun être n'ayant voué son engagement à cette unité ne fit l'affront de l'outrager. Malgré les rancœurs et les actes odieux, les différences de pensées ou d'actions, tous s'affichèrent face à la foule comme les représentants d'une nouvelle ère qui saurait faire d'autrefois l'engrais d'une école n'ayant pour seul but que la bienséance et l'avidité du savoir.

Bien assez tôt, les prunelles céruléennes du Gardien Sylvestre s'épanchèrent sur la foule à l'image de ses confrères, d'une attention glissant sur chacun des traits curieux qui se pressaient ainsi auprès du temple dont l'entrée demeurait toutefois refusée à trop d'individu, par soucis de bienveillance envers les moines dont les habitudes du jour avaient réclamé la seule règle de quiétude.

Au loin, l'enfant du bois perçu les œillades inquiètes que l'un de ses élèves imprégnait à l'événement ; et d'un soupir glissé à la gladiatrice, sa présence se révéla à la conscience du quintet sous l'ombre de quelques mots.

« Tokage est ici.
Je m'en occupe. »

D'une réplique portée par le poids de ses envies, la silhouette de Junko se fraya un chemin hors de la compagnie des dignitaires de cette nouvelle unité, fendant la foule de pas pressés par la légèreté d'une marche déterminée.

Lorsqu'elle parvint à ses côtés, se glissant sur son flanc comme s'il n'en avait rien été, elle ne put se refuser, en un sens, à une rétorque forgée du même acabit dont tous leurs échanges s'étaient vus graciés ; d'une part de mésentente et d'une autre de franchise.

« Merde alors. C’est que ça me prend aux tripes cette histoire dis donc.
J'espère bien. »

Elle osa une œillade en sa direction, le sourcil arqué par l'ombre de son attitude habituelle.

« Si tu te dois de faire partie de cette unité, ce ne sera pas pour te laisser aller à ton flegme légendaire. », déclara-t-elle en croisant les bras souverainement.

L'attention de la nécromancienne vint s'attarder sur le départ de la Gun'i, laissant ses yeux retracer son chemin silencieusement, jusqu'à ce que les mouvements de ses lèvres ne puissent traduire sourdement le reflet de ses paroles échangées avec, semble-t-il, un confrère tant la foule paraissait fausser son regard.

Elle adressa, toutefois, quelques mots à l'enfant du bois ;

« N'est-il pas l'un de vos élèves ?, accompagna-t-elle d'une œillade en coin dans sa direction.
En effet. Je lui ai fait parvenir une missive pour l'inviter ici., il sentit le poids de son regard quitter ses traits pour aviser de nouveaux ceux de ce doux imbécile heureux.
Y a-t-il une raison en particulier ? L'impression qu'il a laissé sur les moines n'était pas exactement bénéfique de ce que j'ai cru comprendre.
J'aime à croire que sa présence dans l'unité pourrait se révéler intéressante, s'il trouve la force de faire un pas vers elle., face à ses interrogations muettes, il ajouta ; C'est un membre du clan Yamanaka, dont les dons se sont effacés, selon les rapports officiels. Mais d'un peu d'entrainement ou de vérité, ces derniers pourraient certainement lui revenir.
Je vois. », soupira-t-elle.

Avant que l'ombre d'un quelconque échange ne pu prendre la relève à ces dires, la stature d'une jeune femme se glissa jusqu'aux abords de ces quatre corps, de brins roux parant son visage de leurs reflets cuivrés ô combien familiers, tant pour l'éphèbe que l'une des désormais directeurs de formation.

Les traits d'Osamu s'égayèrent lors qu'ils furent ainsi témoin de la venue de la Takahashi, d'orbes sanglantes trahissant l'excitation muselée par son devoir qui se lisait ainsi dans ses yeux.

« Te voilà, Miya. Je me demandais quand est-ce que tu viendrais nous rendre visite.
Je suis heureux que tu aies pu faire le déplacement... et plus encore que tu accèdes à ma requête. Osamu a lourdement insisté sur cela, pour être tout à fait honnête. »

D'un geste de la main, la Shimazu balaya les paroles de son confrère sur un ton amusé.

« N'exagérons rien, voyons. Je suis simplement ravie d'avoir une élève non seulement à mes côtés à l'hôpital, mais également ici, au sein de l'unité. Le département de recherche sera tout à toi.
J'imagine que nous serons amenés à nous croiser, si tel est le cas. »

D'une main avancée vers la demoiselle, d'une politesse référentielle pour celui qui était connu par ses confrères comme gardien de bien des secrets et des sournoiseries, ses gestes ne semblaient échapper en aucun détail à l'attention de l'irounin ou de l'enfant du bois, sans qu'aucun n'intervienne.

Et de cette proposition sourde, l'homme l'affubla d'une présentation digne de ce nom.

« Shimizu Menma, très chère. Enchanté. J'espère que vos ambitions sont à la hauteur des louanges qui nous sont parvenues. »

Il ne revenait qu'à la Takahashi d'empoigner sa paume ou de la refuser dans ce bref temps de silence laissé à la suite de ses mots, qu'Aditya décida de combler de quelques précisions, afin d'apaiser les craintes que la jeune femme avait émis plus tôt à leur adresse.

« En ce qui concerne ton poste à l'hôpital ou auprès des tiens, n'aie aucun doute là-dessus. Si cette unité se veut faite d'enseignement et de rigueur, elle n'a pas la rigidité ou l'austérité des règles de ses consœurs. Tiens seulement à nous prévenir de tes absences., l'intéressé osa un regard vers le tsuijūsha, sans laisser transparaître davantage que la bienveillante indifférence qui siégeait en tout temps sur son visage. Menma a en effet la responsabilité des recherches que mènera l'Hémicycle sur différents fronts. C'est un savant manieur de poison et de concoctions en plus d'autres... qualités que tu seras amenée à faire l'expérience à ses côtés.
Allons, cher Isha, cela fait suffisamment d'éloge pour un jour., glissa-t-il sur un ton équivoque à l'ironie, qui poussa Osamu à intervenir de nouveau, sa bonne humeur tranchant à l'adresse de la Takahashi.
N'hésite pas si tu as un quelconque problème. »

D'un simple hochement de tête, le rejeton du soleil mit fin à cet échange ; ou, plutôt, ce fut l'ancienne sabreuse de ces terres qui en prit la relève lorsqu'elle ne se pressa aux côtés de Miya, affublée de celle qui semblait être l'une des kunoichi sous sa garde. D'un sourire humble en rétorque à ses paroles, Aditya se contenta d'aviser les traits de cette chère Arukisa avec la même attention qu'il s'était toujours efforcé de lui donner, à elle, ainsi qu'à cette nouvelle frimousse de la Brume qu'il ne lui semblait pas avoir eu l'occasion de croiser jusqu'ici.

« Je te remercie, Arukisa., souffla-t-il simplement en reportant son regard sur la jeune rousse, guidé par les dires de la gladiatrice. As-tu des nouvelles d'Imekanu, à tout hasard ? J'avais fait parvenir une lettre dictée auprès d'elle, mais je crains ne pas l'avoir encore aperçue. Je me doute que l'exploration des Neiges a dû être éprouvante pour elle, pour l'avoir vécu une première fois aux côtés de Kaya. »

Il laissa, cette fois-ci, l'ombre de ses prunelles forgées par l'éther trouver leurs égales dans les iris de la jeune Yuki, d'un ton à la fois avenant, et éternellement bienveillant.

« Enchanté, Misaki. Aditya, comme tu dois le savoir., dit-il en ployant légèrement l'échine envers elle avant d'ajouter, se redressant ; J'ai eu l'occasion de m'instruire sous les enseignements de ta cheffe de clan, avec qui Reikan – ma coéquipière – et moi-même entretenons encore de forts liens., il échangea un regard avec le reste de la foule, brièvement. Je crains ne pas avoir beaucoup de temps aujourd'hui à accorder à de profondes discussions sur d'autres sujets, mais si tu souhaites échanger lors d'une nouvelle aube, n'hésite pas à venir me trouver, que ce soit au temple Seidou, ici-même ou au sein du village., ses yeux vinrent trouver Arukisa, puis Miya, comme pour leur glisser cette information à leur tour. Je me dois de m'absenter pendant quelques temps encore pour repartir au Pays du Feu dans quelques jours au nom de la Brume, mais cette occasion pourrait se trouver une fois de retour. »

D'un coup d'œil, l'enfant du bois croisa le reflet des traits de chacun de ses comparses, avant de terminer ;

« Toutefois, la création de cette unité revient à bien d'autres personnes en plus de moi-même, qu'il ne s'agisse de l'Ombre ou des âmes qui se tiennent à mes côtés ayant accepté mon concours. Il ne serais pas juste que mon nom soit le seul à être mentionné, mais je vous remercie pour votre attention. Que je sois présent ou non, Osamu, Menma ou dame Homare – qui dirigera l'unité en mon absence – pourront vous aiguiller sans problème. »

L'intéressée lui porta un fragment d'attention avant de n'observer la jeune irounin et la demoiselle munie d'une prothèse, de cette habituelle sévérité qui avait accompagné sa vie depuis les premières heures où la guerre civile avait eu fait de forger son caractère.

À la suite d'un instant de silence, la marionnettiste prit la parole, d'un ton posé, mais raisonnable.

« Vous avez mentionné le Rentanjutsu, plus tôt. Si ce domaine vous intéresse, c'est là le rôle de l'Hémicycle que d'enseigner à des âmes curieuses toutes les connaissances dont elle dispose., déclara-t-elle d'un air vertueux, minutieux. Ses yeux s'ancrèrent sur la silhouette de Shimizu Menma sans appel, d'un ton devenu légèrement plus grave, insidieux ; de ces changements discrets dont peu pouvaient desceller les sous-entendus. Je n'ai aucun doute quant aux savoirs que vous pourriez leur apporter. »

Le maître des concoctions se contenta d'un sourire serpentin, les yeux plissés. Si son corps couvert de bandages pouvaient laisser planer une certaine... curiosité à son propos, ses paroles, elles, paraissaient bien changeantes.

« Bien sûr., répondit-il, tandis qu'Aditya reprenait à son tour le fil de la discussion.
Dame Homare sera certainement tout aussi indiquée pour ce sujet, bien que ses arts se rapprochent davantage de la maîtrise poussée que des premiers enseignements. »

À cela, l'ancienne directrice de la morgue ne trouva rien à rajouter.

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Gozan Arukisa
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Lun 13 Sep 2021 - 18:11
La Rose ne doutait pas de la bienséance et des bonnes manières de son élève, mais elle fut tout de même satisfaite de la voir s’adresser à une personne qu’elle tenait en haute estime avec tant de respect. Aditya méritait qu’on ne le traite pas comme un individu lambda, bien que toute cette politesse puisse l'embarasser. La Yuki n’aurait pas de seconde chance de faire une bonne première impression.

Arukisa fut étonnée des questionnements du Gardien sylvestre à propos de la jeune Imekanu. Non pas pour son inquiétude légitime, mais plutôt pour les liens qu'elle entretenait avec l'Urumi. Il est vrai qu’elle ne l’avait pas croisée depuis quelque temps. De par son grade, la gladiatrice était au courant des nombreuses missions et affaires en cours au sein de la Brume et elle avait également ouïe dire qu’elle et Kaya étaient parties depuis plusieurs semaines dans les terres gelées de Yuki. En réalité, la faucheuse connaissait peu l’archère, elle l’avait surtout croisée pendant un festival étrange et loufoque dans un village tout aussi barré. L’image de la pointe de cette flèche dans son derrière la fit sourire.

- Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de la croiser ces derniers temps. Mais tu as raison, son voyage a dû l’épuiser. Tous ces changements de température font du mal à l’organisme, enfin vous le savez mieux que moi. Dit-elle en réalisant qu’elle s’adressait à des experts du corps humain. Je suis certaine qu’elle ne tardera pas à venir vous voir pour se renseigner sur l’unité, elle a du talent et son rentanjutsu est original ! En tout cas, son poil à gratter est efficace. J’en ai fait les frais. Finit-elle en gloussant légèrement.

Si la visite de la jônin était motivée par le rôle et la présence d’Aditya, elle fut tout aussi ravie de rencontrer les autres éminents membres fondateurs de l’Han’en. L’Hémicycle était le résultat d’un lot de compétences complémentaires portés par des shinobis aguerris dans chacun de leur domaine. Ainsi, lorsqu’une des piliers de l’unité s’adressa à elle, elle fut ravie de voir ses interrogations trouver un début de réponse. La dame, dont l’expérience se lisait tant sur son visage que dans la sagesse de ses propos, capta l’attention de la Rose qui l’observa avec retenue, tentant de ne pas paraître plus excentrique qu’elle ne pouvait l’être parfois. Or, c’est un autre visage qui titilla sa curiosité. Les traits fins, une longue chevelure azur, des bandages énigmatiques couvrant son corps et une timidité dans la voix qui attira la sympathie de la jeune kunoichi. Cependant, elle ne sut déceler si cette intonation était de la timidité ou de la discrétion.

- Je ne peux m’engager à intégrer l’Han’en en tant que membre, mes responsabilités au sein de la Kenpei ne me permettent pas tant de liberté. Mais je serais ravie de prendre quelques leçons, si vous me le permettez. Dit-elle en s’adressant directement à Shimizu Menma avant de s’approcher de lui pour s’entretenir avec lui de façon plus intime. Je n’ai pas eu l’occasion de me présenter, Gozan Arukisa, jônin de la Brume. Ajouta-t-elle en inclinant sa tête avec respect. Nous ne nous sommes jamais croisés au sein du village mais je suis certaine qu’Aditya s’est entouré des hommes et femmes les plus compétents dans leur domaine. J’imagine que votre emploi du temps est chargé pour les semaines à venir mais si des cours particuliers sont possibles, sachez que je suis une élève motivée et ambitieuse ! Peut-être pourrions-nous en discuter à un moment plus opportun ? Je connais quelques endroits calmes dans le village, éloignés de toute cette foule. Je pense que faire connaissance avant serait préférable, vous n’enseignez peut-être pas votre art à la première venue, non ?

Si son intention première était de découvrir le rentanjutsu, l’apparence atypique de cet individu suscitait un émoi incontrôlable chez la jônin. Elle voulait connaître le secret derrière tous ces artifices.
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Imekanu
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Dim 19 Sep 2021 - 11:53

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Le retour à la brume s’était fait sans encombre, Kaya s’était dirigée vers le palais du Mizukage pour lui faire un rapport urgent de la situation alarmante à Yuki et Imekanu avait été congédiée chez elle pour se reposer. Le changement extrême de température lui avait donné le vertige et c’était dans un coin de rue qu’elle avait rendu son déjeuner du matin. Les voyages en mer n’avaient jamais été un problème pour elle, mais celui-ci avait été éprouvant. Se tenant le ventre, elle s’était donc dirigée jusqu’au logement de Shitekka. Fort heureusement, ses bras chauds l’avaient aidé à se remettre de cette aventure qu’elle n’avait pas hésité à lui narrer du début à la fin, devant un bon bouillon de bœuf accompagné d’un bol de riz blancs.

Son retour fut animé d’une missive qu’elle attendait depuis bien des mois. Cependant, son absence avait retardé la réception de celle-ci et la voici quelque peu… en retard pour le jour J. L’accompagnateur lui fit une lecture précise des mots écrits par Aditya : son unité spéciale ouvrait enfin les yeux et elle était invitée à se présenter au temple pour son baptême. De plus, elle souhaitait que la kunoichi fasse partie de l’unité qu’il avait créée. Entre ses mains, différentes annexes qu’elle n’arrivait à comprendre, sauf peut-être la carte qui menait au lieu en question. Déjà apprêtée, elle remercia l’homme en question qui retourna à son travail. Une fois seule chez elle, elle paniqua et fit le tour du logement : il était hors de question qu’elle y aille les mains vides !

Elle chercha alors les graines qu’elle avait gardées de côté pour l’occasion, pour les présenter au sylvestre et se mit à la confection rapide de Anpan, une recette qu’elle avait apprise dans le Yuukan et qui était aimée des Kirijins. C’était long, la cuisson l’était aussi, la pâte de haricot rouge fut écrasée avec ferveur avant de se retrouver dans les petits pains. Une bonne heure après, tout était prêt. Le Kaguya ayant déjà quitté les lieux à l’aurore, Imekanu en fit de même à son tour et commença une course effrénée jusqu’au temple aux mille plantes. Très rapidement, ses pas se firent plus lents, notamment à cause de la foule qui se dressait devant les lieux. Elle se demandait si les moines appréciaient qu’il y ait autant de personnes dans cet endroit sacré. En effet, Imekanu savait qu’elle honorerait les personnes venant prier sur ses autels, mais beaucoup de monde, ce serait peut-être un peu trop étouffant.

Intimidée, la kunoichi tenta de se frayer un chemin, disant poliment qu’elle était attendue par Aditya. Des visages familiers se présentèrent à elle, notamment la demoiselle qui l’avait soignée lors de l’attaque de Sanbi. Cependant, elle était trop gênée d’être arrivée après, alors elle se contenta de baisser légèrement la tête et de chercher le jonin de la brume. Et très rapidement, elle le trouva en train d’échanger avec la fille aux chauves-souris et à celle aux pouvoirs de glace, qu’elle avait croisée au tournoi étrange qui s’était déroulé il y a quelques semaines.

Restant en retrait, la kunoichi armée de son nouvel arc attendit le moment opportun pour se présenter. À ses côtés, se tenait Seiibutsu Homare, dont elle ne pouvait oublier la beauté et la prestance qui l’avait tant subjuguée. Elle savait qu’elle allait beaucoup apprendre ici, à leur côté et espérait pouvoir leur rendre la pareille. Une fois le moment venu, elle s'approcha doucement et salua brièvement mais poliment les deux demoiselles, avant de porter son attention sur le destinataire de la lettre. Ses joues se colorèrent légèrement, alors qu'elle tendait de dire quelque chose. Elle décida alors de s'incliner, dos penché et mains tendues vers Aditya.


« Bon… bonjour Aditya, bon... bonjour Dame Homare. Pardonnez-moi pour mon retard, le message est arrivé seulement aujourd’hui, à cause de mon voyage dans le pays froid. Je vous ai ramené ces Anpan, ainsi que ces graines qui viennent de mon kotan, pour vous remercier et je suis prête à entendre ce que vous avez à me dire de votre unité spéciale, qui, comme vous le savez, me tient beaucoup à cœur. En espérant que vous ne changerez pas d’avis à mon sujet. »

Termina la traqueuse timidement. La jeune femme garda sa tête inclinée, espérant ne pas décevoir la chevelure blonde qui lui faisait face. Ce qu’elle avait découvert dans les serres lui avait donné de la volonté à s’investir davantage pour la brume, et il serait très dommage qu’elle perde cette occasion à cause d’un malheureux retard. Alors, elle attendit la sentence.


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Okkoto
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Dim 19 Sep 2021 - 16:38

Qu’est-ce qui aurait pu ternir l’admiration sourde qui avait quelque peu chamboulé l’esprit pourtant si stable de Tokage ? Rien d’autre, sans doute, que la vision terrible de cette jeune femme à la crinière de feu qui fendit la foule pour le rejoindre. Il la salua d’une de ses grimaces les plus évocatrices, tant il était content de la revoir. Il avait eu le bonheur de ne plus la recroiser depuis son retour de l’Empire, et ne s’en portait pas mal du tout. Mais il aurait dû se douter qu’elle ferait partie des forces en présence, autour de la reine Aditya … Après tout, elle devait bien avoir le titre de favorite, ou quelque chose comme ça. Même si Tokage devinait qu’il n’y avait, tristement, que le platonisme le plus lassant entre eux, qui que fût ce Platon.

« Tiens tiens. Si c’est pas miss donneuse de leçons. T’es juste là pour escorter ton p’tit copain, ou pour me remonter les bretelles alors que j’ai même pas fait de bêtise encore ? »

Pour toute réponse, il eut droit à un regard dénué de toute animosité, mais seulement empli de mépris. Si bêcheuse qu’elle fût, il fallait tout de même reconnaître à cette Junko une certaine royauté dans son attitude … Il aurait cependant préféré s’arracher la trachée avec les ongles plutôt que de le lui avouer.

« Et j’vois pas en quoi j’me dois de faire partie de cette unité. A la base, moi on est juste venu me chercher pour que j’aide à dégotter un boui-boui qui serve de quartier général. Et en plus, j’ai pas vraiment servi à grand-chose. Ceci dit, j’me souviens que c’était plutôt marrant de se foutre de la gueule des moines ... »

Il avait un reste de souvenir fait de grimaces à l’égard des novices, simplement pour essayer de leur arracher un rire ou, à défaut, un sourire. Mais c’était bien le seul moment palpitant de cette mission, dans sa mémoire.

« Ce à quoi j’ajoute que je vois difficilement à quoi je pourrais servir. Penser les plaies purulentes des lépreux locaux, non merci. Ca me donne la gerbe, et j’ai pas envie d’attraper les saloperies qui traîneront ici quand les premiers malades ramèneront leur brancard. Berk. »

La seule pensée des bubons lui éclatant à la figure suffisait à lui donner des hauts-le-coeur, alors il préférait ne pas imaginer sa réaction si on lui en foutait des vrais de vrai sous les yeux, en lui demandant de s’en occuper. Bien sûr, d’autres facteurs s’opposaient à son entrée dans cette nouvelle unité, parmi lesquels sont manque total d’empathie envers les inconnus n’était pas en mauvaise position, suivi de près ou de loin par son caractère des plus lunatiques qui n’aidait pas franchement à travailler en sa compagnie.

Il scruta un germe de réaction sur le visage de Junko, mais celle-ci restait aussi froide que sa couche. Ses yeux semblaient le scruter comme si elle cherchait à pénétrer son âme. HA ! La sotte. Si elle espérait supplanter un Yamanaka à ce petit jeu-là, elle se fourrait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.

« Je n’ai pas dit que ça me réjouirait de te voir hanter les couloirs. Mais tu devrais faire attention à ce que tu laisses transparaître. Il n’y a pas que des défauts … j’imagine. »

Diable. Disait-elle la vérité ? Tokage s’efforçait pourtant de faire attention à ce qu’il laissait transparaître, justement, de façon à ce qu’on ne voie que ses défauts. Se pourrait-il qu’il ait commis une erreur ?

« Enfin, si tu as des qualités, personnellement je ne les vois pas. Mais il faut croire qu’Aditya est plus perspicace. Ca, ou alors il a juste pitié de toi. Et j’aurais du mal à le blâmer pour ça. »

Tokage encaissa le coup sans broncher, mais en imaginant en silence mille formes de tortures par lesquelles il se serait fait une joie de faire ravaler ses piques à cette assassine du dimanche. Non mais.

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Takahashi Miya
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Jeu 25 Nov 2021 - 20:09
Face au temple qui accueillait la nouvelle unité spéciale de Kiri, tu t’entretenais avec ceux qui régneraient sur les lieux. Parmi ces derniers, tu en connaissais quelques uns, notamment Aditya et Osamu, que tu avais déjà rencontré auparavant. Figures de l’hôpital dans lequel tu travaillais et shinobis accomplis, ils réussiraient à guider leurs nouveaux membres sans aucun doute. Toi-même tu te sentais en confiance en leur compagnie. Une nouvelle aventure pour toi puisqu’ils administreraient autre chose que tes compétences médicales, tes ambitions de recherche. Pour ce qui était des autres, soit tu ne les connaissais pas personnellement, soit tu n’avais jamais entendu parler d’eux. En tous cas, venir ici te permettait de mettre un visage sur chacun de leur nom. Et c’était un visage familier qui s’approcha de toi dans un premier temps, celui de la Shimazu qui participait déjà activement dans tes apprentissages. Son intervention ainsi que le commentaire du gardien sylvestre vinrent accentuer le sourire que tu avais aux lèvres. Si tu avais trouvé ta place au dispensaire familial et à l’hôpital du village, être aussi bien accueillie dans cette unité te touchait véritablement. Un hochement de tête en guise de remerciement, tu fixais la bâtisse avec curiosité.

C’était un des inconnus qui prit la suite de vos échanges. Shimizu Menma, un homme étrange au corps recouvert de bandages, certainement pour une raison particulière. Fixant sa main qu’il te tendait, tu vins glisser la tienne contre sa paume dans une poigne polie. Tu comprenais plus ou moins bien que lui aussi était en quête de découvertes ou du moins, qu’il prenait du temps pour travailler au département de recherche. Et il s’agissait sûrement de la première personne que tu rencontrais qui partageait cela avec toi, outre ton entourage familial. Alors intriguée, tu décidas de lui répondre, très rapidement.

J’espère pouvoir voir le sujet de vos recherches un de ces jours, si c’est le cas.

Toujours ce même sourire aux lippes, tu retournas auprès d’Aditya après lui fait part de ton unique réserve. Tu ne voulais pas sacrifier une de tes occupations actuelles pour faire partie de cette unité, et tu fus soulager d’apprendre que cela n’allait pas se produire.

Je ne manquerai pas de vous prévenir quand je ne pourrai pas être présente. Vous pouvez compter sur moi.

Reconnaissante, tu semblais impatiente de commencer. Et si tu doutais du fait qu’il y aurait déjà des cours de prévu aujourd’hui, tu espérais pouvoir explorer les lieux. Surtout que tu ne voulais pas accaparer l’attention de tes nouveaux formateurs.

Est-il possible de voir le département de recherche justement ?

Revenant vers celle qui t’en avait parlé dans un premier temps, Osamu, tu étais prête à attendre s’ils voulaient plutôt organiser des visites groupées. Non pas que tu craignais de t’y aventurer seule, tu préférais juste le faire avec l’un d’entre eux.
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Yuki Misaki
Yuki Misaki

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Jeu 2 Déc 2021 - 20:22

Aditya. Un homme important aux capacités qui n'avait plus à être prouvé. Créateur de la prothèse de son enseignante, ancien major de la Kenpei et connu sous le nom du Gardien Sylvestre pour ses actions lors de l'attaque du dieu de l'eau. Misaki pouvait sentir toute l'importance des paroles de sa propre mentore, alors qu'elle l'invitait à écouter le chef de l'Han'En avec attention.

Elle ne put s'empêcher de sourire et de pétiller de vie, alors qu'il lui révélait que Yuki Kaya, la cheffe actuelle de son propre clan, avait été l'enseignante d'une figue aussi importante pour le développement de la brume. Ça remettait définitivement en perspective la chance qu'avait Misaki d'être là, alors qu'un moment historique pour la brume était en train de s'écrire.

[Misaki] - Je ne savais pas que Kaya avait eu des élèves. J'adorerais échanger avec vous dans le futur. Dit-elle en toute sincérité. Il y a même un sujet spécifique sur lequel j'aimerai apprendre et l'Han'En est sans doute la place la plus propice pour ça, mais bien entendu, lorsque le moment s'y prêtera.

Misaki n'avait tout simplement pas pu s'empêcher d'aborder le sujet d'une certaine façon. Bien entendu, elle ne s'attendait pas a avoir une réponse dans l'immédiat et elle avait tant de recherche encore à faire sur le sujet avant même d'être prêt à rencontrer quelqu'un de l'Han'En. Cependant, il lui avait ouvert une porte et elle ne pouvait s'empêcher de l'ouvrir un petit peu. D'autant plus que l'Han'En avait exactement cette volonté ; celle d'enseigner aux âmes curieuses. Quoique la curiosité de Misaki se voulait être bien concentré sur un seul et unique sujet : le Rinton.

Dans tous les cas, elle avait décidé de ne pas en rajouter et était restée en retrait. Observant de près les interactions des différentes figures qui passaient devant elle. Elle était restée près de son enseignante, d'abord parce qu'elle appréciait sa compagnie, mais aussi parce qu'elle était curieuse d'en découvrir plus sur l'intérêt qu'avait son enseignante face à l'Han'En. Après tout, elle en apprenait autant sur des figures importantes de la brume qu'elle en apprenait sur sa propre enseignante.

Cependant, alors qu'elle souhaitait se faire discrète. Le commentaire d'Arukisa sur la férocité du poil à gratter d'Imekanu avait arraché un sourire à Misaki.

[Misaki] - Et ses flèches aussi...

Ricanait-elle tout bas, alors qu'elle visualisait parfaitement la flèche de l'archère plantée dans les fesses de son enseignante.
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Aditya
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Jeu 2 Déc 2021 - 22:48
Un rire fin échappa au sceau des lèvres de l'ascèse lorsque les paroles de la gladiatrice trouvèrent leur fin sur une note amusée, bercée par le souvenir d'une certaine concoction devenue le propre de l'archère au gré du temps.

« Je vois., souffla-t-il. J'ai pu être témoin de l'ampleur de sa détermination lors des derniers évènements ayant heurté le village, aussi... ce ne serait certainement pas moi qui vous contredirait sur le talent qu'elle détient. »

Les yeux du Gardien Sylvestre se plissèrent face à l'engouement de la jeune femme ; mais, d'une sorte de pudeur mêlée de respect, il laissa son attention voguer sur la foule comme pour la débarrasser du poids de ses prunelles et ainsi octroyer tout le temps nécessaire à ses confrères de répondre aux questionnements qui étaient soulevés à leurs adresses. D'un passé l'ayant lui aussi mené à enjoindre les rangs de la Main de la Justice, le blond savait pertinemment qu'il lui était impossible de s'enrôler pleinement dans son apprentissage sous l'égide de cette nouvelle unité spéciale – leurs rôles étaient-là incompatibles par nature. Après tout, ce n'était qu'en abandonnant volontairement son poste de Major, avec la bénédiction de Yamamoto Nâam, que son nouveau statut avait pu trouver une certaine légitimité hors des murs de la Kenpei. Dame Homare l'ignorait, peut-être ; mais ce n'était pas là sa place de trouver les mots pour le lui expliquer. Arukisa l'avait d'ores et déjà fait, avec toute cette diplomatie qui était la sienne.

« Oh. Je vois. Quoi qu'il en soit, la nature de ce groupuscule est d'enseigner à autrui tout en agissant de concert avec les autres forces de la Brume ; votre profil est tout indiqué, que vous en fassiez partie ou ne recherchiez simplement de quoi vous instruire sur un sujet. »

Alors, de tout le naturel que cette vie avait placé en lui, son attention vint s'échouer sur quelques visages connus dans ces silhouettes anonymes. Sur celui de Tokage, dont la discussion avec Junko semblait animée de cette animosité sybille qui trahissait tant leur relation – et si ses yeux s'adoucirent d'une tendresse infime à la vue de la rougeoyante, il s'arracha toutefois à la contemplation de cet art lorsque l'or creusé dans ses paupières trouva l'azur des siennes.

Et pour cause : la voix de la jeune Urumi venait de percer le silence de ses pensées.

Les yeux doucement écarquillés par une bienveillante surprise, il accueillit sa venue en égal à celle de tous les autres avant elle ; avec sa pleine attention. Un nouveau sourire para ses lèvres fines, ses iris réverbérés sous les lueurs de ses brins révérant les lueurs d'un astre solaire.

« Imekanu. Je suis heureux de te voir ici. Je craignais que les Neiges ne t'aies retenue, mais mon inquiétude était inutile. Il n'y a aucun mal comme il n'y a de retard, chacun est libre d'aller et venir comme ses obligations le lui permettent., l'éther de son regard glissa sur les courbes de ses offrandes, en laissant un simple rictus amusé lui échapper. Je te remercie pour tout cela, ta sollicitude est toujours aussi appréciée. »

Il ne lui suffit que d'un coup d'œil à la marionnettiste pour lui soupirer sourdement de ne pas se montrer trop implacable avec la demoiselle. Étonnement, elle n'eut pas besoin de capter son geste pour reléguer cette sévérité qui était la sienne derrière un brin de bénévolence. Son visage légèrement marqué par l'étonnement face à ces cadeaux, elle observa simplement son collègue gardien guider ses paumes auprès de celles de la plus jeune dont le dos s'était courbé et ses joues rougies par la gêne et l'appréhension.

« Je vous attendais, Imekanu. Votre absence comparée à votre travail auprès de la serre me paraissait étrange, mais je vois là qu'il est davantage synonyme d'envie de se montrer présente quoi qu'il arrive que de ne se dérober aux objectifs qui sont les vôtres., déclara-t-elle simplement, les épaules droites, les cils plissés sur ses prunelles avant d'observer Aditya. Si c'est mon accord que tu attends, considères-le acquis. »

Un vent de quiétude traversa l'ascèse lorsqu'il croisa le coup d'œil d'Homare, avant de contempler la chasseuse qui venait de faire ses premiers pas dans ces lieux nouveaux.

« Si c'est ainsi... Bienvenue au sein de l'Hémicycle, Imekanu. », l'une de ses mains se libéra du poids de ces offrandes, portées sur sa senestre seule, pour se distinguer du reste de son corps en s'adonnant paume ouverte vers le ciel. Un geste simple, n'en appelant aucun autre ; comme pour désigner ses futures paroles en son creux. « As-tu des questions en particulier sur son fonctionnement ? »

À son flanc, ce fut au tour d'un être demeuré bien plus silencieux depuis les premières aurores du jour d'être victime du fruit de sa diablerie ; d'une pantomime qui avait attiré l'intérêt de plus d'un et l'avait placé, involontairement, au centre des attentions conjuguées de ses comparses, veillant à chacun de ses mots et de ses gestes dans l'ignorance des âmes qui se tenaient devant eux.

Aussi, s'en fut tout aussi difficile de réprimer le rictus amer qui se frayait un chemin au bord de ses lèvres lorsque l'envoyée de la Kenpei toucha un point... sensible, disons. Sa bouche se retroussa finement de ces airs de reptiles, ses yeux se plissèrent et sa mâchoire se tendit ; mais de deux mains glissées dans son dos fermement liées, ses paupières devinrent closes sous l'égide d'un visage tamisant la rancœur qu'il dissimulait sous ses bandages, ne laissant devant lui que le reflet d'une âme indifférente et faussement bienveillante.

« Oh, disons que je tiens à mes petites habitudes. Vous me trouverez ici la plupart de mon temps, je ne suis pas si friand de l'extérieur que l'on peut le croire. »


« Mais allons, qui suis-je pour vous refuser ce que mon rôle m'incombe. L'institut fera parfaitement l'affaire, n'est-ce pas ? », glissa-t-il en appuyant son regard céruléen sur la Takahashi.

L'une de ses paumes vogua sur le côté, lâchement comme si l'on s'en débarrassait, les bout de ses doigts laissés lâche à tout contrôle.

« Je vous en prie, suivez-moi., ajouta l'homme en détournant les talons.
Je vais vous accompagner. »

Le Shimizu marqua un temps d'arrêt... avant d'observer sa comparse.

« Oh ?
Après tout, nous serons les plus indiqués pour vous expliquer son fonctionnement, ne penses-tu pas ? »

Ou pour se surveiller.

« Je t'en prie. »

Les prunelles de l'enfant du bois vinrent trouver le départ de ses adjuvants, glissant une attention particulière aux envoyés de leur Brume-mère qui seraient placés sous leur prudence. Il affubla ses lèvres d'une seule mimique avant d'hocher la tête envers Osamu... puis de laisser la Yuki accaparer son intérêt.

« En effet. Ses dispositions de diplomate, Heidan et main-droite de dame Watanabe, à l'époque, ne lui laissaient que peu de temps pour former des nouvelles recrues en plus de son rôle de dirigeante du clan Yuki. Yasei Reikan et moi-même furent quelques rares exceptions., il enjoignit la discussion sur ce petit détail qu'elle ajouta, toutefois. Devant la certaine discrétion dont elle l'enroba, il tâcha toutefois de ne pas creuser trop le sujet sans qu'elle ne le fasse d'elle-même. Quoi qu'il en soit, sache que comme l'a dit dame Homare à Arukisa, l'Hémicycle pourra tenter de t'apporter son aide sur ce qui t'interroge, si nous le pouvons. »


[...]


Les pas du Shimizu, affublé à ses côtés de la révérente à Izanami, se stoppèrent de concert à l'approche des marches d'une salle d'envergure, aux reliefs trahissant la précision de ses outils. Quelques âmes anonymes se trouvaient, ici et là ; le nez planté dans ses écrits ou affublant de nouvelles pièces sur des meubles, changeant d'agencements pour en favoriser la rentabilité.

Le Tsujisha fut le premier à s'avancer et à laisser transparaître son ombre sous les lueurs du jours tamisées à travers les lames de bois quadrillant les fenêtres. Quelques cartes enroulées trônaient à son flanc avant qu'Osamu n'en fasse de même, sous les arches boisées de ce qui fut autrefois une salle laissée à l'abandon, mais qui, en quelques mois, avait su trouver ses lettres de noblesse.

institut de recherche

« Des premières impressions ? », questionna-t-il affublé d'un sourire malin aux lèvres, ses yeux épiant vos réactions en coin tel un chasseur patient.


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Gozan Arukisa
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Mer 8 Déc 2021 - 11:25
Arukisa ne put cacher son regard étonné lorsque le Shimizu exprima ses habitudes casanières. Les sourcils relevés, les yeux grands ouverts, elle resta muette quelques secondes. Quel genre d'oiseaux se plaisait à errer indéfiniment dans le même bâtiment pendant tout son temps ? Ce visage avenant cachait-il finalement un être renfermé et solitaire ? La Rose éprouvait la plus grande peine à sonder l’âme de son interlocuteur. Elle aurait préféré faire plus ample connaissance dans un cercle plus privé mais si elle devait se restreindre au cadre de l’Han’en, elle s’en contenterait.

- Si vous vous sentez plus à l’aise entre les murs de l’Institut… Dit-elle en exprimant son approbation à l’aide de ses paumes ouvertes en signe d’acceptation et de son expression faciale conciliante.

Accompagnée de Miya et d’Omasu, la Rose fut donc invitée à une visite privée d’une partie des lieux. Cette simple attention suffit à satisfaire la curiosité insatiable de la jônin. Son rang lui permettait désormais d’obtenir ce genre de faveur tout à fait appréciable. Si la kunoichi n’était pas spécialisée dans le domaine médical, son attrait pour le savoir et son enthousiasme lui ouvrait la porte de l’Institut de recherche.
Dans un silence religieux, Arukisa suivit la marche de ses guides. Une atmosphère studieuse régnait sur les lieux. L’importance des travaux en cours demandait probablement une concentration et une application qui ne pouvait être distraite par des discussions futiles. Une rigueur qui donna des vertiges à la gladiatrice tant la focalisation requise était loin de ses standards. D’ailleurs, cette ambiance allait de pair avec l’architecture monastique de la pièce. Une lumière terne, un mobilier rustique, un agencement réfléchi et espacé de façon à créer une harmonie apaisante favorisant l’émulsion cérébrale. Un nombre incalculable d’objets inconnus de la Rose et de documents avait déjà été récolté. Le travail en amont afin de recréer cet espace de savoir et d’échange vertueux était colossal.

Ébahie par cette découverte, Arukisa ne mit que quelques secondes à se faire remarquer par son étourderie candide. Pivotant sur elle-même pour observer le plafond décoré, le manche de Mikazuki vint percuter légèrement une sphère métallique qui siégeait un piédestal. Assez pour la faire chuter sur le sol dans un fracas inhabituel en ces lieux qui, par conséquent, alerta tout l’auditoire. Pour couronner son action, l’objet fit plusieurs rebonds qui semblèrent interminables pour bien signaler la maladresse de la kunoichi à ceux qui cherchaient encore la coupable. Rouge de honte, Arukisa accourut à la poursuite de la sphère pour la ramener sur son perchoir. Aussi délicatement que ses capacités le permettaient, elle la reposa. Malgré cette bévue, dont elle s’était accommodée depuis le temps, elle ne perdit pas son exaltation.

- Désolé. Dit-elle en serrant les dents et en regardant Menma d’un air malheureux. Seulement, sa mine gênée ne dura que quelques secondes. C’est très reposant comme endroit, ça donnerait presque envie de se plonger dans des recherches minutieuses pendant des heures. Mais j’imagine que c’est le cas ! Tant qu’on est pas dérangé. Répondit-elle avec une pointe d’auto-dérision. Quelles sont vos recherches en cours ? Je n’y connais pas grand chose mais je serais curieuse de savoir à quoi ressemble la recherche médicinale de pointe. Toutes ces personnes ont une formation médicale ? Questionna-t-elle en observant les gestes des scientifiques. C'est donc ici que vous passez le plus clair de votre temps ? Ajouta-t-elle en tournant vers le Shimazu.
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Takahashi Miya
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Ven 31 Déc 2021 - 18:28
L'Han'en était ce jour le lieu de toutes les curiosités. Parmi les silhouettes qui s'y présentaient, il y avait des shinobis prêts à en faire partie. C'était ton cas, surtout après les échanges que tu avais eus avec Aditya et Osamu. Outre le fait qu'ils étaient des personnes que tu affectionnais, tu semblais particulièrement intéressée par leur projet d'ouvrir une unité spéciale consacrée aux arts médicaux et à la formation. A la différence des autres unités, tu trouvais en l'Han'en un espace fait pour toi, un espace conciliant à la fois tes dons curatifs et tes ambitions de recherche. Quelque part, tu sentais pour la première fois que ta vie de kunoichi et de soignante pouvaient réellement se superposer. Tu n'étais pas sûre que cela se produirait mais tu croyais. Tu y croyais suffisamment pour décider de t'y investir. Seulement, ce n'était pas une raison pour perdre en lucidité. Te tournant vers ceux qui seraient les enseignants principaux de l'unité, tu les interrogeas précisément sur l'organisation de l'unité.

Quels liens allons-nous avoir avec l'hôpital de Kiri ? J'imagine qu'il pourrait fournir le matériel nécessaire à la formation médicale.

Concernant la partie recherche, tu pensais que cette dernière serait assurée par les ressources du temple. La visite des locaux finirait certainement par te donner ces réponses. Toujours le sourire aux lèvres, tu suivis silencieusement la manieuse de sang et le Shimizu, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent à l'entrée d'une pièce aussi grande que le rez-de-chaussée du dispensaire Takahashi. Un souffle traduisant ton étonnement finit par rompre ton silence alors que tes pupilles inspectaient soigneusement l'architecture de la bâtisse. Les détails de chacune des arches tout comme la lumière traversant la pièce la démarquaient du Complexe Shinobi et des autres salles où tu avais pu étudier. De suite, ton attention se porta sur les multiples décorations qui remplissaient les meubles, t'approchant de l'un d'eux doucement pour ne pas déranger les habitués du lieu.

D'où viennent tous ces objets ? Tu passas devant toutes les cases du meuble, y trouvant alors une succession de contenants de différentes formes. J'imagine qu'il doit y avoir une histoire derrière chacun d'eux.

Tu n'étais jamais entrée dans un temple comme celui-ci, rien que les murs pouvaient narrer les expériences qui s'étaient déroulées ici. Tu te doutais que tes interlocuteurs ne pouvaient pas tout te raconter. Tu aurais pu te tourner vers un des moines du temple mais tu ne souhaitais pas les déranger dans leur sagesse. Finalement, tu pensais à la source d'informations la plus évidente : les livres. Te retournant vers ceux qui guidaient la visite, tes prunelles s'illuminaient suite à ton idée naissante.

Est-ce qu'il y a une bibliothèque ? J'aimerais beaucoup voir quel type d'ouvrages il y a dans un temple comme celui-ci.

Tes envies d'investigation au service de ta curiosité grandissante, tu croisas le regard d'Osamu et de Menma avant de retrouver les lignes qui délimitaient le département de recherche. Un endroit inspirant où tu pouvais clairement t'imaginer.
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Narrateur
Narrateur

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Mar 18 Jan 2022 - 19:00

Shimizu Menma
紫水メンマ, tsuijūsha
Osamu
治, tsuijūsha


« Il n’y a pas de mal. »

Si le regard de la jeune femme trouva dans le geste de la gladiatrice une certaine maladresse divertissante, poussée par la gêne de la découverte de ces lieux encore inconnus pour elle, elle ne laissa transparaître sur sa peau aucun attrait de telles pensées : si ce n'est un simple air bienveillant qui l'enjoignait à délaisser les rougeurs ayant épris ses traits au surnom floral que l'on lui donnait.

Quant au Shimizu, l'intéressé se contenta d'un sourire trahissant ses lèvres d'amusement lorsqu'il glissa l'arche de son crâne vers l'arrière pour observer la sphère glissant au sol, avant qu'elle ne retrouve l'emprise de celle qui l'avait délogée de son piédestal. D'un petit rire étouffé tandis qu'il ferma les yeux brièvement, sa réaction suffit à n'éveiller que le plus simple désintérêt à vos yeux – vraisemblablement, toute casse ou fracas ne paraissait nullement le déranger. Ou peut-être était-ce seulement là une manière de vous mettre à l'aise.

« J'imagine que vous comprenez maintenant pourquoi je ne ressens pas le besoin de m'échapper de ces murs, très chère. », déclara-t-il à la suite des paroles de la Gozan en prenant place sur une chaise non loin des échafauds de rouleaux et d'inscriptions. « J'ai déjà ici tout ce que je ne peux désirer. »


« Si j'ai toutefois le loisir d'avoir un lieu de recherches qui m'est propre, l'institut est très certainement celui où je passe le plus clair de mon temps, en effet. La majorité ont les fondements d'une formation médicale – c'est-là le rôle de l'unité que de pousser ces maigres connaissances en un franc apprentissage, non le mien – mais ils sont tous férus et désireux de découvertes. C'est tout ce que nous leur demandons. »
« La plupart des futurs Irounin sont formés en double partie tant ici, au sein du temple, qu'à l'hôpital de la Brume. L'un de mes plus proches collègues, qui a été le mentor d'Aditya, m'accompagne ainsi que ce dernier pour leur apprendre tout ce dont ils ont besoin. Mon rôle est de faire la passerelle entre les conseils du Gardien Sylvestre en ces lieux, et ceux d'Ōgai – mon confrère – lorsqu'ils font face aux patients afin d'assurer un certain suivi. », avança la jeune femme. « S'ils ne peuvent arriver à se maîtriser suffisamment pour ne pas aggraver leurs blessures à défaut de les soigner, nous faisons en sorte d'équilibrer le temps théorique au profit de la pratique, et inversement. Mais la plupart des âmes que vous verrez à l'Institut sont les assistants de Menma dans ses recherches. »

Les yeux d'Osamu se déposèrent sur la jeune Takahashi lorsqu'elle finit de répondre à ses questionnements, doublés par ceux de la Jônin. Elle se permit toutefois de préciser un point.

« Pour ce qui est des ressources, l'hôpital se débrouille pour le moment seul, même si certaines périodes de l'année peuvent être dures. C'est pour cela que l'unité a également vocation à supporter leurs besoins cliniques. Il me semble qu'un projet de serre a été envisagé pour les diverses plantes pouvant être utilisées dans des concoctions de soin ou d'empoisonnement ? », interrogea-t-elle en posant ses yeux sur la gladiatrice. « Pour le moment, c'est grâce à une jeune femme maîtrisant le don de faire grandir la flore à l'aide de son chakra que les rations sont loin de manquer, mais nous préférerions toutefois une autonomie pure qui permettrait de ne pas se reposer entièrement sur son flux. Elle est encore jeune et inexpérimentée, et si ses intentions sont bienvenues, ni moi ni Aditya ne souhaiterions l'exploiter. »
« Ishikawa Chihiro, c'est cela ? Il me semble avoir vu son air affolé une fois ou deux lorsqu'elle ne savait pas où mettre les pieds lors des aménagements. », glissa l'homme en élevant un coup d'œil vers sa collègue.

À cela, elle hocha simplement la tête. Menma profita de son geste pour retourner son regard vers vos deux présences, l'air vraisemblablement exaspéré, à peine. Sa voix traduit un soupir à venir tandis que sa paume balayait mollement l'air :

« Enfin, ne vous fourvoyez pas. Les ressources de non plus un, mais deux bâtiments majeurs ne reposent pas sur une enfant. Son apport est certes louable, mais bien trop mineur. D'où la nécessite d'adapter son initiative à bien plus grande échelle. Un ou deux baumes par mois sont loin de suffire, d'autant plus au lendemain de la libération d'un Dieu que l'on peine à enfermer, visiblement. Les blessés et les morts épuisent rapidement ces concoctions. »

Mais à votre surprise, un sourire trahit les lèvres du manieur de poison lorsque la rouquine ajouta un nouvel questionnement dans l'air. Comme si, en un sens, une pointe de fierté maligne avait régi ses pensées. Son menton vint reposer sur la peau de ses bras croisés au-dessus du dossier de son siège, assis à l'envers sur sa stature de bois. Ses yeux, plissés, parurent l'observer et suivre la trace de ses mouvements lorsqu'elle se déplaça pour mieux observer les divers étalages, alors que sa bouche se tordait en un fin rictus serpentin.

« Tous ces objets m'appartiennent. », dit-il simplement. « Il sont le résultat d'années passées à poursuivre mes travaux de recherches, que j'ai moi-même confectionné ou récupéré lors de voyages. »

Osamu glissa un coup d'œil vers le fugitif du Vent, d'une savante façon de le presser à ne pas aller plus loin dans ces explications qui tendaient à révéler son imprudence. L'intéressé sembla croiser ces orbes d'encre, puis ajouta :

« Comme vous pouvez le voir, il y en a bien trop. Aussi ai-je préféré me concentrer sur ceux que je possédais déjà et cesser d'arpenter le monde, haha. »

L'Irounin prit le flambeau de la discussion, obtenant avec elle le contrôle – ou lui sembla-t-il – de ce que son confrère pouvait bien trop facilement se risquer à instiguer dans l'esprit de ces jeunes recrues.

« Il n'existe pas de bibliothèque à proprement parlé. La plupart des écrits sont rassemblés ici sous la forme de rouleaux, mais... »
« Il y a toutefois une salle d'archive adjointe à l'Institut. À peine plus grande qu'un large placard à balais : mais c'est là que sont stockés les écrits que nous n'avons pas apportés ici pour s'enquérir de leur lecture. Après tout, cela deviendrait bien trop chaotique si nous nous laissons portés par leur étude sans veiller à les sélectionner et les ordonner, n'est-ce pas ? »

Son sourire revint parer ces lèvres, d'un gage impossible à discerner... avant que son attention ne trouve le visage d'Osamu, ses prunelles améthyste perçant celles de sa vis-à-vis.

« Je suis certain que ma partenaire adorerait vous la faire découvrir. »
« Je– »

Les lèvres de la jeune femme se plissèrent ensemble, mesurant le pour et le contre. Elle ne pouvait refuser sans laisser paraître un malaise : et l'intéressé le savait pertinemment.

Aussi, lorsqu'elle se retourna vers la Takahashi, ce fut à son tour affublée de son plus bel air bienveillant.

« Bien sûr. Je peux te montrer le chemin si tu le désires, Miya. Après tout, j'imagine tu passeras de nombreuses heures ici. Autant que tu ne soies d'ores et déjà familière avec les lieux. »


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Takahashi Miya
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Dim 30 Jan 2022 - 18:46
Tu pouvais aisément imaginer les liens qui unissaient l’hôpital de Kiri et cette nouvelle unité spéciale, rien qu’à travers Osamu et Aditya que tu croisais parfois au détour de consultations. De même, tu te voyais partager ton temps entre les deux lieux, d’autant plus que tu souhaitais développer tes propres travaux depuis quelques semaines. Et outre un cadre favorable, l’Han’en t’offrait également des enseignements variés avec les meilleurs éléments du village, idéal pour parfaire et consolider tes connaissances médicales. Fille de médecins, tu avais déjà le regard lucide et pratique, forcément que tu te posais des questions d’ordre matériel. Si le dispensaire Takahashi pouvait être autosuffisant, une unité aussi importante devait demander énormément de provisions. Et l’idée qu’une personne puisse accélérer la croissance des plantes dans un but de production t’intriguait. Tu espérais la croiser un jour et la voir utiliser son don. Tu imaginais que c’était une variante de l’Iroujutsu, mais pour les végétaux. L’intervention de Menma rapportait tout cela à la réalité. Le talent seul de celle nommée Chihiro ne suffisait pas et tu le comprenais tout à fait.

La serre devrait porter tout cela à une plus grande échelle. D’ailleurs, je pourrais en parler avec ma famille, nous avons notre propre collection de fleurs médicinales et nous serions ravis de compléter celle de l’Han’en.

Tu faisais référence aux végétaux qui entouraient l’ancien dispensaire familial, avant que vous ne vous installiez à Kiri. Un environnement humide la plupart du temps mais qui connaissait des périodes sèches, propice à l’émergence de nouvelles espèces. Et vous ne croyiez pas au hasard. Si la nature vous les apportait, c’était pour que vous puissiez leur trouver une ou plusieurs vertus, dans l’exercice de soin. Avec un regard nostalgique, tu croisas les iris chargées de fierté du Shimizu.

J’espère un jour entendre les segments d’histoire derrière chacun de ses objets, si vous le voulez bien.

Un sourire au visage, tu quittas les étagères pour revenir auprès d’Osamu. Tu adorais les histoires, surtout quand cela concernait les cabinets de curiosités. Tu avais l’intuition que Menma en avait beaucoup à raconter. Tu l’écouterais volontiers, peut-être autant de temps que tu passerais devant un livre. Tu suivis la manipulatrice de sang jusqu’à la salle d’archive, une petite pièce où plusieurs étagères avaient percé les cloisons. Des planches qui servaient de présentoir à plusieurs rouleaux, plus ou moins poussiéreux.

Merci Osamu. Je suis sûre qu’il y a des écrits passionnants ici. A qui appartiennent-ils ?

Tu passas ta paume sur le rouleau le plus haut que ton bras pouvait attraper, avant d’en lire la note. Un compte-rendu de recherche. Aussitôt, tu pensais aux tiens et tu repris, les prunelles dirigées vers ton interlocutrice.

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais la dernière fois que nous nous sommes vus avec Aditya, je vous avais parlé de mes ébauches de recherche… Je ne voulais pas trop l’accaparer tout à l’heure, beaucoup attendait derrière moi pour lui parler et le féliciter. Puis-je vous laisser mes notes pour vous lui transmettiez et les lisiez quand vous auriez un moment ?

L’autre main qui glissait dans ta poche dorsale, tu saisis les morceaux de parchemin que tu avais soigneusement rassemblés en pile avant de lui tendre. Même si tu venais tout juste de rejoindre l’unité, tu ne voulais pas perdre une seule seconde. Et t’investir dès le départ était une manière de les remercier, pour ce qu’ils faisaient pour le village mais aussi pour ce qu’ils allaient t’apporter.
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Gozan Arukisa
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Lun 7 Fév 2022 - 20:05
Les réponses conjointes des deux membres de l’hémicycle comblèrent les interrogations de la Rose. L’Han’en véhiculait des valeurs qui se rapprochaient de celles que tentaient d’enseigner Arukisa à ses propres élèves. Le talent était nécessaire pour devenir un shinobi, tout être doué de chakra était spécial. Mais le moteur de la réussite était avant tout l’envie de progresser et de découvrir de nouvelles voies. Ainsi, l’unité ne se voulait pas élitiste et ne cherchait pas qu'à recruter tous les génies du domaine médical que comptait Mizu. Les membres besogneux et rigoureux semblaient aussi y trouver leur place, à condition d’avoir de la détermination.

La gladiatrice approuva leurs propos d’un discret hochement de la tête, comme si son accord semblait nécessaire. Une façon de démontrer son approbation et sa compréhension de la philosophie appliquée en ces lieux.

Quand le nom Ishikawa fut prononcé, Arukisa ne put s’empêcher d’hausser les sourcils démontrant un intérêt particulier pour cette jeune femme. En effet, ce n’était pas la première fois qu’elle l’entendait. Au-delà de ses responsabilités au sein de la serre en construction, les Ishikawa proposaient depuis un certain temps son talent aux services du Gardien sylvestre. Lors de la pose de sa prothèse, la kunoichi se souvint parfaitement que la crème qui apaisait ses maux était concoctée par cette même famille. Ce produit miracle soulageait ses nuits mouvementées et fut d’une grande aide pour qu’elle s’habitue rapidement à son nouveau pied.
Sans gêne, Arukisa détâcha la fermeture de sa botte pour découvrir le contour supérieur de sa prothèse en bois.

- Les concoctions de la famille Ichikawa sont un vrai soulagement pour certains soins post-opératoires. Dit-elle en levant son pied. A défaut d’obtenir la quantité suffisante pour satisfaire tous les besoins, les patients qui en bénéficient sont de réels privilégiés. Appuya-t-elle sur un ton reconnaissant. Je vais me proposer pour aider à l’avancée de cette serre, il me semble qu’Imekanu s’était portée volontaire également. Je dois bien ça à Chihiro.

L’échange prit une toute autre tournure aux yeux de la jônin lorsque le sujet dériva sur les différents objets qui étaient entreposés ici et là dans la pièce. La quantité était étonnante, tout autant que la bizarrerie de certains. En observant de plus près ce véritable repère d’antiquaire, la Rose se perdit quelques secondes dans ses vieux souvenirs. Quelques scènes de son grand-père lui dévoilant ces découvertes ramenées des quatre coins du Yuukan refirent surface. Stockées dans le grenier, ce tas de bibelots l’avait plongée dans des aventures imaginaires des dizaines de fois. Mais surtout, ces moments partagés aïeul étaient les plus heureux de son enfance. Des instants rassurants et inspirants qui l’avaient assurément menée à devenir la femme qu’elle était aujourd’hui.
Ainsi, lorsqu’Arukisa entendit que tous ces objets appartenaient à Menma et qu’ils les avaient récupérés pendant ses années d’exploration, elle fut prise d’un émoi intérieur qu’elle eut du mal à contenir. Son cœur s’emballa de façon incontrôlée, comme si elle venait d’apprendre une heureuse nouvelle. Elle fit mine d’écouter le reste de la discussion mais tout à coup ses jambes devinrent fébriles et elle détourna le regard du médecin pour tenter de reprendre le contrôle. L’érudit, dont la personnalité intriguait déjà la Rose, décupla l’attention de la kunoichi. Elle ne put nier que les similitudes avec son grand-père étaient certaines, mais pourquoi était-elle si mal à l’aise ? Si tourmentée ?

Voyant que Miya et Osamu commençaient à prendre leurs distances pour continuer la visite en duo, la Rose profita de leur éloignement pour s’extraire de cette situation qui la mettait mal à l’aise.

- Je vous remercie pour cette visite, Menma. Je ne voudrais pas vous accaparer durant toute la cérémonie. Il y a sûrement d’autres invités qui attendent d’échanger avec vous. Dit-elle en baissant la tête en signe de remerciement avant de tourner les talons. Ne m’oubliez pas pour le rentanjutsu ! Je veux un rendez-vous ! Dit-elle haut et fort en s’éloignant. Un cours ! Pardon, un cours ! Se rattrapa-t-elle en se retournant vers l’érudit et en devenant aussi rouge chaperon.

Déstabilisée par sa propre maladresse, elle se contenta de lever la main et de faire un sourire niais avant de rejoindre à grandes enjambées la cour centrale tête baissée.
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Que de cent huit perles jointes d'espoir, s'éveille l'égide de la bienveillance

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