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Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya]

Shinrin Hanzo
Shinrin Hanzo

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Mar 9 Mar 2021 - 19:21
Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] Landsc11


D'aucuns trouvaient cela aisé de reconnaître un Shinrin dans la nature tant leur psyché et caractère étaient marquées d'une commune signature qui prenaient la forme d'une série de valeurs martelées à même leur chair. L'un de ses commandements, peut-être le plus notoire de cette famille retranscrivait en quelques mots ce qui faisait leur popularité la plus cruelle en ces terres et celles d'ailleurs : Du combat, seuls les lâches s'écartent.

Étrange était la sonorité de ce pan de forêt qui, curieusement, ne se détaillait guère comme à son habitude en une myriade de pépiements, de glatissements, de zinzinulement, de brames, de criquètements et de craquements sylvestres. C'était comme si le bosquet entier s'était tu sous l'admiration du spectacle qui se déroulait en son propre sein. Là, les oiselets et les primates les plus courageux qui n'avaient guère décanillé sous le brouha du chaos observaient avec attention la saisissante et haletante exhibition qui se déroulait devant leurs yeux ébahis : celle de la rixe. Car oui, en cette heure où le grand astre était à son zénith, deux rejetons de ces terres s'adonnaient à la plus pure et dangereuse des passions : celle de la violence.

Alors tandis que grondait le sol sous le poids de leurs pas et s'effritaient les écorces sous le souffle de leur passage, c'était tout un panel de vivants et de non-vivants qui tendaient leurs esgourdes, branches et feuilles vers les deux protagonistes vibrant sous l'émotion de la compétition. Ils se martelaient le corps à grands coups de gnons sans pour autant accoler le moindre pruneau sous le manque d'ouverture. Mais si tous s'ébaudissaient sous le vrombissements de leur pugilat, il était clair pour le quelconque amateur d'arts ninjas qui passait par là que les deux damoiseaux n'exhibaient là aucune de leurs compétences propres, se jaugeant à tour de rôle, se poussant l'un et l'autre à démarrer les réelles hostilités en premier.

Se dérobant d'un assaut, le plus frêle des deux se dégageait de quelques pas sous l'ennui de cette lutte stérile.
"Mpf…" vociférait le marionnettiste tandis qu'il balayait du regard son germain. "Es-tu donc à ce point timoré mon frère ? J'eusse espéré lever le rideau sur ton niveau de puissance, mais il semble que je n'ai pas le choix d'en arriver là."
Sondant sa poche arrière, il en extirpa un rouleau que connaissait déjà bien le Mizujin. Fin sourire aux lèvres, l'Hijin semblait bien décidé à répliquer la même stratégie qu'il avait utilisé la première fois. Ainsi se dévoilait sous une fine purée de pois la panoplie de marionnettes de l'artiste qui n'attendait guère pour déplacer ses troupes tout en exhortant par 4 voix son rival du moment à venir faire la bagarre :
"Je m'en vais te découper le gras du cul, ça te fera ça de moins à trimbaler !"
Sous une inflexion, il se portait alors en l'air tandis que les deux marionnettes à son effigie se portait à droite et à gauche de l'éphèbe comme pour le ceinturer de plus belle. Si sa manœuvre était en tout point similaire à la précédente, il espérait bien que cette fois-ci le Mizujin fasse mieux que simplement stagner son croupion en place.

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Aditya
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Dim 14 Mar 2021 - 20:22
Du combat, seuls les lâches s’écartent

ft. Shinrin Hanzo


Été 204, cœur de la Forêt Millénaire, Hayashi no Kuni.

Le visage de l’ascèse ploya face à l’un des coups de son comparse, poussé vers l’arrière afin de se voir exempté des traces d’une joute qui, graduellement, s’était pressée vers des envolées bien plus sérieuses. Si au départ ne demeurait qu’un échange de poings pour délier leurs corps de l’indolence que la fraicheur de l’air avait imposé à leurs chairs, désormais, il lui apparaissait clairement que l’appétit de l’enfant du Feu pour le combat se chargeait de dominer ses gestes, quémandant toujours plus. Sa main enserra son poignet, sa jambe tenta de faucher ses appuis ; mais d’un bond en arrière, le Shinrin s’exempta de sa prise, et ce fut au tour de sa voix de réclamer sous couvert de répliques frustrées ce que ses muscles réclamaient silencieusement.

Un soupir s’échappa des lèvres du blond lorsqu’il entendit ses paroles, plus proche d’un souffle amusé pressé par l’adrénaline qu’une véritable exaspération.

« Peut-être te jettes-tu à corps perdu dans la bataille sans réfléchir, mais ça n’est pas mon cas, Hanzo. », répondit-il en laissant son attention courir sur les détours du parchemin qu’il extirpait de ses flancs.

Ses yeux se plissèrent lorsqu’il reconnut tant les inscriptions que l’apparence du rouleau qui se révéla à lui, celui-là même dont il avait usé pour presser une menace sur sa gorge lors de leur rencontre, quelques matins plus tôt. Si la rétorque du blond, bercée par l’inaction, avait achevé de planter un épieu d’insatisfaction dans l’esprit de son adjuvant, il comptait bien l’échanger pour bien plus d’effort et de fougue, aujourd’hui.

Aussi, lorsqu’il le vit déployer l’ombre de ses pantins aux coins cardinaux de cette esplanade, et surplomber sa silhouette d’un bond, Aditya éleva ses paumes sous le joug de signes incantatoires, bien décidé à préciser à cet enfant du bois que se montrer de façon plus qu’évidente dans une position de faiblesse face à lui était une chose dont il ferait mieux de se passer.

Guidés par les formes de son chakra, deux visages forgés par les flammes vinrent siéger à sur ses flancs, jusqu’à ce que chacun d’entre eux ne révèlent les traits d’oni : ces mêmes démons qui parcourraient les enseignements des déités bouddhiques dans lesquels il avait été élevé au cours de sa vie – et telles des créatures avides, ils fusèrent sur la position du Shinrin, dans l’unique but d’assaillir sa silhouette cernée de deux côtés pour l’englober dans le feu puissant qui les composaient, lorsqu’elles se retrouveraient enfin lors d’une dernière embrassade.

Bien assez tôt, les doigts de l’ascèse se relevèrent dans un mudrā unique, tandis que son regard s’écrasait sur la position de cette marionnette bien plus enrobée que les autres, et qu’il suspectait, par sa taille particulière, resceller des mécanismes plus complexes que les autres. Auquel cas, elle se serait montrée sous le même jour que ses pairs, sans nécessiter plus d’espace que son ventre ne le trahissait. Il attendit qu’elle se montre suffisamment proche de lui pour lui reléguer le même sort qu’il lui avait réservé lorsque l’enfant du Feu les avaient dévoilées à lui la première fois ; et il s’agissait-là de nulle autre chose que d’utiliser le bois qui la composait pour pourfendre son torse d’épieux de bois en éclosion, depuis sa propre échine.

Il avisa une œillade vers l’Hijin, l’un de ses sourcils arqués, l’air indifférent, comme pour appuyer le sous-entendu de ses gestes gestes.

Qui sait : peut-être serait-il satisfait. Même si le blond était conscient que ce maigre échange ne suffirait certainement pas à étancher la soif de combat qui taraudait les chairs de son vis-à-vis.

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Shinrin Hanzo
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Mar 23 Mar 2021 - 17:05
Et c'était ainsi sous un silence qui s'abattait comme une chape de plomb que le feu du combat rutilait à pleine braise. S'il était entendu que l'affrontement serait amical, ses premières expressions n'avaient rien de pacifiques, pire, c'était comme si elles manquaient de convoquer des Dieux qu'aucuns ne souhaitaient convoquer. Mais serait-ce là un entraînement convenable si celui-ci demandait de prendre en compte le bien-être de l'autre ? Il semblait qu'aussi bien le Shinrin de l'est que celui de l'ouest étaient alignés sur ce point.

C'est donc un feu tout feu tout flamme qui s'élançait sous forme de deux globes en coudes prêts à roussir le cuir du bien pâle guerrier. Et s'il pouvait en effet bien porter quelques jalousies à l'encontre de la peau basané de son germain, la perspective d'une cuisson pas si bleue n'était guère désirable.

Là, le temps s'arrêtait alors telle une toile fantasmagorique où deux champions antithétiques, jalonnés par deux soleils étriqués, se jaugent et se dévisagent ; l'un portant sur son visage l'arrogant trait de l'indifférence tandis que l'autre se drapait d'une insolente gaieté ; le tout sur un fond champêtre et vertueux contrastant parfaitement avec le chaos de l'action.
"Au regret de te décevoir cher frère, je ne mange guère de ce pain là."
Et ainsi, alors que le flux d'action reprenait son cours les deux lanternes se déflagraient l'une à l'autre sans pour autant avoir pu partager leur étreinte à l'hijin qui, tel un macaque grivois, s'en était dérobé un peu plus haut au moyen de quelques pirouettes prononcées par cette paire d'ailerons membraneux qui lui était poussée à l'échine.

Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] Sombre12
"Il n'existe nul mauvais coup pour l'homme qui ne joue pas avec les mêmes règles"
Et tandis qu'il provoquait tel un polisson son confrère des îles par l'étrangeté de ses excroissances inhumaines, sa dextre n'avait pas manqué de se mettre au labeur, camouflant son art dans quelques expressions du corps communes propre à tout homme un tant soit peu arrogant. Disposées à quelques mètres sur les flancs de l'ambré, les marionnettes s'en étaient allées à projeter depuis leurs gueules une petite flopée de lames qui ne manqueraient pas, il l'espérait, de titiller un peu l'esprit vindicatif du preux shinobi. Et si à son habitude il aurait accompagné ce met de fer de quelques onces de venin, il n'avait guère ici la volonté de déployer des cartes qu'il réservait aux vraies proies de son ire.

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Aditya
Aditya

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Lun 12 Avr 2021 - 17:13
Les yeux de l'enfant du bois se plissèrent à l'entente des paroles de son vis-à-vis, accompagnées d'un sempiternel sourire discret qui vint parer ses lèvres, non pas par sollicitude, mais par amusement. Couvert d'humilité, il laissa ses mots leur faire écho dans l'ombre d'un murmure, comme s'ils étaient tant adressés à l'envoyé du Feu qu'à lui-même, pour une âme qui débutait tout juste à se repaître de ce doux parfum qu'était celui des liens de sangs.

« Content de l'entendre. »

Mais tandis que les braises ardentes de son envol fusèrent sur les flancs du sylvestre, en débutant cette joute sous l'égide d'une danse bienveillante entre deux âmes, les détours de nervures loin de s'apparenter à celle des branchages se révéla à sa vue. Lentement, et puis tout à coup.

Ce fut comme si, émises d'une chrysalide de chair, les membranes qui s'affichaient dans l'échine du torturé y avaient toujours trôné en maître, imposant les rayons brillants du soleil que leur peau translucide ne faisait que refléter à travers elles ; et se révélant de toute leur magnificence pour l'éloigner de la menace des flammes, elles réverbéraient au même titre que leur naissance le poids diluvien du chakra qui les avait forgées. Une sensation, qui vint trahir les sens du blond jusqu'à leurs cœur. Faire frémir ses muscles de l'étau du passé pour les tétaniser d'une douce caresse – car ce dont Aditya fut témoin n'était ni l'image d'un homme ni celui d'une bête, mais celle ancrée et divinisée d'une créature qui avait mainte fois trouvé des échos de familiarité dans sa mémoire. En un instant, il lui sembla se retrouver à l'orée du Cataclysme qui avait fendu par deux fois le flanc de l'archipel, étouffé sous le siège d'une énergie qui parut révolter son corps contre lui-même. Est-ce... Non...

Ses paupières se pressèrent durement lorsque le souvenir du visage de la féline emportée par les flots ne s'imposa à lui, sa mâchoire resserrée à l'extrême. Le blond avait beau ne pas avoir choisi d'exacerber ses sens au joug du chakra, son instinct, lui, réagissait en flambeau de survie et lui criait de s'enfuir face à une présence écrasante issue des légendes de ses terres – ô, que cela était humain. Celles qui avaient bercées son enfance, murmurant aux abords des demeures de liège d'Ensō que des Divinités invisibles régissaient le monde et ses pouvoirs. Mais pouvait-il seulement croire à ce sentiment, sans penser qu'il ne s'agissait-là que du reflet de la métamorphose dont était capable la Tigresse Blanche ?

Enivré par la superbe d'un spectacle si orageux, les prunelles dardant sans détour la silhouette du Shinrin, il ne suffit que d'un mouvement de sa part – deux mouvements de chaque main – pour chasser le propre de chaque homme de son esprit, et balayer ce sixième sens de ses pensées ; car celui guerrier, lui, réclamait ses veines comme siennes face à un affrontement, doive-t-il n'être que moquerie aux yeux d'une véritable bataille. Lorsqu'il glissa une œillade sur ses flancs, encore éprit des restes de cette vue et que le reflet d'un assaut conjoint de ces pantins ne se révèle à sa conscience, Aditya eut un mouvement de recul.

Une réplique, qui se mua bien assez vite en un bond fusant sur le côté pour trouver refuge sur l'écorce d'un arbre à son pied, les lèvres tordues par une grimace malsaine ; et tandis qu'il élevait le regard sur la stature de son cousin, ses doigts se refermèrent sur les épines qui avaient foudroyé la peau de son bras et de sa hanche... avant qu'elles ne soient remplacées en sa paume par une sphère molle, dont l'impact soundain au sol relâchait d'ores et déjà une purée de poids ne tarderait pas à emplir l'espace.

Couvert par le revers de cette purée de poids, la main de l'ascèse – sa dextre, afin d'exempter son bras légèrement blessé – vint cerner les détours d'une arme de jet demeurée dans l'ombre d'une sacoche de cuir, en adjoignant son ivresse à celle d'une note explosive ; et ainsi toutes deux liées, le blond fit fendre à ce couple le manteau poudreux de ce nuage, avant que ses pieds ne prennent davantage appuis sur l'écorce de cet arbre.

Tous deux propulsés vers la dernière position connue du sylvestre, ses appuis, eux, avaient tâchés d'élever sa silhouette à proximité de l'air dont il se voulait souverain tandis que sa paume épousait les reflets bleutés d'une lame faite de ce don de chakra dont tous avaient été faits graciés. Mais ce ne fut que lorsque sa senestre s'éleva en un signe unique pour faire exploser la note et jouer à son avantage en dévoilant un signe d'intérêt et de menace que les traits d'Aditya ne percèrent à leur tour ce brouillard mêlé de cendres et de purée de poids, pour venir frapper le corps nerveux du Shinrin dans son dos, jouant de l'élan et de la surprise.

Lorsque le joug de la gravité le força à retrouver le contact du sol, les doigts de sa main et son genou pressé à terre, son regard seul transmit tout le doute qui trônait au creux de cet éther, au milieu de ce nuage grisâtre ; et sa voix, au même titre que ses prunelles, s'éleva pour cerner l'envoyé du Feu. Cette fois-ci, d'une question simple, et non pas d'un assaut.

« Es-tu l'un des hôtes ? »



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Shinrin Hanzo
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Lun 12 Avr 2021 - 23:37
Aux yeux du Jinchuuriki la situation se drapait d'une sonorité bien espiègle. Confiant, le fait d'arborer ses attributs divins lui octroyait une certaine arrogance bien dosée. Elles ressortaient en lui ce qu'il y avait de plus nuisible, ce qu'il y avait de plus vicieux. Et s'il n'était guère question de révéler son agressivité bien notoire, cela ne l'empêchait guère d'attester d'une suffisance digne d'un merdeux que la vie aurait trop gâté.

Menton levé, sourire en coin, regard carnassier, dans le creuset du combat sa personnalité la plus pure se ravivait telle une flamme rougeoyante destinée à tout consumer, à tout ravager. Et si son Surmoi s'évertuait à tempérer un peu l'ardeur de son Ca, il avait bien des difficultés à trouver les arguments pour, lui-même n'ayant bénéficié d'une bien pauvre éducation pour soutenir son sens de la morale et la retenue.

Alors enclin à se la donner, le cadet constatait la réaction du compère tout en préparant la suite des hostilités, exhibant un regard dépité sous la surprise du fumigène qui lui ôtait le luxe de la vue, et donc du spectacle. D'instinct il jouait alors de ses ailerons, tentant de quelques brises de se soustraire à cette purée de pois embaumant la pie du nocif parfum du danger. D'un coup d'ailes bien plus retentissant que les autres il voulait reprendre le contrôle de la chose en invoquant un vent céleste qui ferait table rase sur ce chaos. Mais tandis que ses excroissances membraneuses vinrent claquer l'air, cette note explosive qui pointait le bout de son nez lui fit alors comprendre que de promptitude avait manquait sa réaction.
"… et merde…"
BAOUM BOUM ! Le tintamarre lui fit prendre une posture défensive, suffisant alors occulter à son attention cet assaut emprunt de ruse qui lui arrivait de dos. Mais s'il semblait bien question pour le Gardien d'en finir en un coup, la tentative de dérobade du maître-pantin couplée à son arcane céleste quelque peu tardive semblaient avoir suffi pour dérouter l'offensive qui ne manqua pas pour autant d'atteindre d'un poil le coude du damoiseau. Et lorsqu'enfin, le fumigène n'était plus et que le guerrier sans ailes retombait au sol, le Jinchuuriki qui aurait pu jurer que l'éphèbe n'avait guère fait mouche put alors comprendre qu'il n'en était rien et que son fier membre n'était plus qu'un bras quelque peu patraque, répondant difficilement à ses injonctions. Curieux de cette manœuvre il l'observait avec intérêt et dégoût, avant de finalement reporter son attention vers le misérable coupable en contre-bas qui revendiquait une découverte pertinente.
Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] 0410

"Partager le don d'un shinobi de la brume est déjà répugnant en l'état, alors de deux ? Ca aurait été de trop…"
S'il n'était guère question de satisfaire le belligérant d'une réponse limpide, il s'amusait bien de faire référence à la cheffe Yasei qui l'accompagnait. Il espérait bien que cette petite boutade lui suffise pour qu'il comprenne ce qu'il venait de voir.

Mais en tout point tout lieu, il n'était guère le temps des palabres et d'accalmie, il avait un bras à venger, une douleur à partager. Et si pendant un instant il aurait pu paraître qu'il avait partagé là un bref moment de pause avec le blond, il n'en était cure. Car captivant de plus belle l'attention du kirijin par ses mots et usant d'un style du kugutsu dédié à la roublardise afin de camoufler sa manœuvre, l'un de ses pantins s'était attaché à raser le sol pour se défaire aux yeux levés au ciel de sa cible pour que, dans un silence de plomb il se fasse lui-même l'ombre de sa victime. Déporté ainsi dans son dos, attendant avec joie malveillante que l'intéressé décèle sa présence, il lui planta dès que ce fut le cas - et ce sans attendre moult réaction - le fil de sa lame dans son cuir lombaire afin d'agrémenter la dose de fer déjà présente dans sa chair.

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Mar 4 Mai 2021 - 14:38
Les paupières de l'enfant du bois se plissèrent face aux propos de son vis-à-vis, dont ils suspectait la nature maligne de s'enticher d'un peu de vérité. Sa mâchoire se contracta un instant lorsqu'il se redressa, d'une part d'inquiétude envers le poids qu'il lui avait été obligé de porter depuis l'instant où cet être fût scellé en lui, et d'une part de ressentiment envers celui qui l'avait poussé à se trouver livré à lui-même, loin de ses pairs.

Ses deux bras vinrent se relever face à lui lorsqu'une bourrasque de magnificence s'éleva sur les récits des arbres qui les entouraient, dont la naissance n'avait d'autres attraits que ceux des ailes membranaires que le sylvain arborait dans son dos. Pressés ainsi au-devant de ses yeux, ses coudes repliés tâchaient d'exempter la poussière de se frayer un chemin à travers ses cils, peinant à aviser l'horizon et en distinguer ses formes. Les reflux de la purée de poids irritèrent ses iris lorsqu'il sentit son souffle longer sa peau, expulsée à son tour ; et il semblait que par ce seul fait, le Shinrin venait de reléguer tout écran de fumée qui aurait pu être à l'avantage de l'ascèse.

« Est-ce pour cela que tu as été chassé de l'Empire ? », déclara-t-il en élevant sa voix vers lui, le ton haussé.

Toutefois, ses traits tâchèrent de s'adoucir, ne serait-ce qu'en partie en se remémorant face à sa vue renouvelée, les allures rieuses que son comparse semblait inculquer petit à petit au fil de leur échange, guidé sous le prisme de la bienveillance envers un sang partagé.

Malgré lui, il relâcha sa garde le temps d'une seconde lorsqu'il fut témoin de l'immobilité de son adjuvant, craignant qu'il ne lui faille quelques instants pour se reprendre ou décider de relancer une fois de plus leur combat. Une erreur, dont il ne se rendrait compte que plus tard malgré ses yeux tous attachés aux mouvements de ses mains ; mais d'ici là, il ne soufflerait qu'une rétorque à son adresse, pour raviver davantage la familiarité de cette joute.

« Répugnant ? Es-tu toujours aussi extrême dans tes propos, Hanzo ? », glissa-t-il amusé.

Il n'eut que le temps abstrait de soupirer ces paroles qu'une douleur intense vrilla les courbes de son corps, lorsqu'une lame d'acier vint réclamer sa présence au sein de ses muscles. Son buste se courba vers l'avant par réflexe instinctif, tandis que ses lèvres, elles, hoquetaient les reliques d'un souffle avorté par la surprise et qu'une mimique lancinante ne s'implante sur son visage.

Ses yeux dardèrent ses flancs avec la fougue d'une colère sourde, menée par ses nerfs à vif ; et sans longer davantage cet instant, ses chevilles vrillèrent sur le sol poudreux de la forêt pour faire face à cette figure inhumaine... pour faucher son corps d'un coup dantesque, en explosant le sommet de son pied sur ses côtes.

Sa respiration s'écourta davantage lorsque son mouvement éreinta les lisières de sa blessure ; mais bien vite, elle fut balayée par l'élan d'un poing s'enfonçant dans le visage de bois du pantin dont les cris désarticulés de ses rouages se mêleraient, dans les oreilles d'un ignorant à ces arts, à de simples babioles. Aditya, lui, connaissait la valeur que de telles créations pouvaient revêtir aux yeux de leurs porteur – alors, même si sa main s'effondra sur le tissu de ses pauvres vêtements inanimés pour la rejeter hors de ses flancs pour éviter qu'elle ne le blesse davantage, en heurtant le sol, il eut une pensée pour son cousin.

Courte, cela dit, si l'on considérait la douleur qui vrillait toujours son épaule. D'un signe élevé face à son buste en redressant son visage vers le Shinrin pour couvrir ses arrières, les doigts de l'ascèse arborèrent les détours d'un second don pour tracer à la surface de son sternum les détours d'un sceau qui saurait s'illuminer d'une couleur verdâtre, traite à l'Iroujutsu. Déjà, il pouvait sentir sa présence irradier ses muscles à l'opposé, pour cerner les blessures sur lesquelles leur présence avait été convoquée.

Lorsqu'il avisa de nouveau Hanzo, dont les mouvements s'étaient gardés d'être trop visibles à ses yeux, l'attention d'Aditya s'effondra sur ses œuvres restantes – une, peut-être deux inutilisable, et une troisième demeurant sur ses côtés.

Mais lorsque deux orbes de feu s'érigèrent sur ses flancs sous les détours de visages éthérés à l'appel de signes forgés par ses doigts mêlés, ce ne fut ni pour s'assurer de leur perte, ni pour s'attaquer directement à leur manipulateur. Au lieu de cela, le blond guida leur course, afin bafouer la dernière au contrôle de son adjuvant siégeant dans les airs.

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Shinrin Hanzo
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Mar 11 Mai 2021 - 13:31
Le Gardien Sylvestre semblait être un homme que la nature avait aussi bien doté d'un corps d'ascèse que d'un esprit stratège. Sagace, le Kirijin avait compris en quelques passes d'armes la nature propre du Jinchuuriki ainsi que l'une des raisons de son exil. Pour sûr, il était rare de croiser un shinobi de cet acabit dans les dédales du Yuukan. Indirectement et de par leur filiation, le blême exilé exprimait là un élan de fierté à l'égard de son cousin, même s'il fut étrange de voir que, à l'inverse de ses habitudes, il ne fut pas envouté par le démon de la convoitise face de telles caractéristiques.
"Oui… pour ça entre autre…" répondait-il alors face au questionnement de son pair.
Dès que sa création fit mouche, il se laissait à nouveau à quelques paroles tandis que, impuissant, il regardait le Gardien se faire vengeance sur sa poupée de bois et de fer :
"Impressionnant…"
Pour sûr, l'insulaire était doté d'une force hors du commun qu'il devait certainement puisé par un artifice quelconque. Un métamorphe ? Un expert du Taijutsu ? Il y avait fort à parier que c'était vers une de ses deux possibilités qu'il tendait, mais lorsqu'il le vit arranger ses blessures comme si elles n'avaient jamais existées alors finalement le damoiseau y voyait là une aptitude similaire à sa celle de sa bien aimée.
"Un Eisei-nin tient… ça explique certaines choses…"
Volontairement mystérieux, ses paroles infusaient l'air tandis qu'avec agilité il manipulait son pantin, le dernier, avec grâce, pour que d'une pirouette adjointe à un retourné, il vienne se dérober à l'assaut flamboyants de son frère Shinrin, qui se dissipait au loin, marquant après-coup un moment de silence sous l'absence totale de quelconque répartie de joute. Car s'il était bel et bien l'heure du combat, c'est une certaine confusion qui portait atteinte à l'esprit de l'Exilé et l'obligeait à communiquer par la langue et non la violence le temps de quelques instants.
"Il me tardait que croiser avec un frère mais je dois bien dire que… j'en viens à me demander si nous partageons bien le même sang…"
Car oui, doute fondé il y avait tant la démarche de son interlocuteur ne correspondait guère à ce qu'il avait l'habitude de voir chez les siens, ou plutôt ce qu'il avait envie de voir chez les siens. Peut-être là un désir inconscient ou une fierté mal placée ? Il était difficile de le dire tant lui-même n'était guère familier face à cette sensation. Détaillant son bras de bois dans l'air comme pour le présenter à son cousin en contrebas, il fondait ses explications dessus tandis que ses mots étaient acerbes à l'image de son ton :
"Est-ce comme cela qu'on vous forme par-delà les mers ? Est-ce de la pitié ? Une stupidité exacerbée ou encore un subtil moyen que de m'offenser… hein ?"
Et si le Gardien ne voyait toujours pas où son cousin voulait en venir, il n'avait qu'à prêter l'oreille :

Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] 7e9efa10
"Toi comme moi savons très bien qu'il t'aurait fallu un simple jutsu pour en finir. Tu préfères te jouer de mes pantins, user ton "Eclosion" sur eux au lieu de l'utiliser sur mon membre ? Oserais-tu me dire que tu n'y avais pas pensé ? Ou préfères-tu te mettre à table et reconnaître que tu n'as aucune honte à me mépriser de la sorte en considérant que tu pourrais me vaincre tout en prenant mon handicap en pitié ?"
Fierté clanique ? Masochisme maladif ? Culpabilité inconsciente ? Honneur intransigeant ? Moult possibilités se présentaient ainsi pour définir et expliquer les extravagantes et absurdes palabres d'un jeune homme qui présentait sans détour à son adversaire une façon cruelle et expéditive de l'occire.
"… Alors laisse-moi te le demander encore une fois, "Gardien"… Es-tu vraiment de mon clan ?"
Son insistance traduisait le pénible poids de ce comportement qui le tracassait. Pour autant, était-il lui-même respectueux à l'égard de son germain alors qu'il avait délibérément fait abstraction de ses fourberies les plus machiavéliques ? Qui blesse avec plaisir l'honneur des autres a rarement le sien bien portant.

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Aditya
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Ven 11 Juin 2021 - 19:30
L’ascèse fronça un sourcil face aux retorque de l’enfant du bois lorsque le revers d’émeraude quitta les détours de ses membres, l’air surpris par une telle démonstration ; mais à ses yeux, ne demeurait que les reliefs de l’apprentissage et du temps.

Toutefois, ce fut l’immobilité dont il fut frappé qui le poussa à stopper totalement ses gestes, ancrant davantage l’incompréhension dans ses pensées. Bien qu’il ne baissât pas sa garde davantage –l’expérience en compagnie du Shinrin lui ayant appris à quel point cela pouvait se révéler dangereux– il ne tenta pas de recouvrir l’ascendant sur le combat qui les opposait ; ou du moins, pas tout de suite. Son échine se redressa au gré des paroles de l’opalin dont l’objectif apparaissait clairement aux yeux du blond malgré la langueur étouffante de ses dires.

Aussi, il lui répondit avec la même patience que toujours, d'une indifférence calculée.

« Ni l'un, ni l'autre., glissa-t-il en laissant son regard s'imprégner de chacun des gestes de sa marionnette, dans le doute. Quel intérêt aurais-je à combattre un être dépossédé de l'un de ses avantages, et qui pourrait le remplacer au gré de son plaisir en prenant le bras remplaçant de l'une de ses marionnettes pour y remédier ? Je n'y aurais perdu que du temps, de l'énergie, et des opportunités. »

Un sourire amusé s'éveilla sur les lèvres de l'enfant du bois, ployant légèrement les genoux pour tester ses appuis.

« Partager une ascendance ne signifie pas avoir les mêmes désirs et objectifs, mais si tu souhaites parler plus en détail de cette façon que tu as d'attendre toujours le déni et le dédain de ceux qui te traitent avec bienveillance, libre à toi, Hanzo. », lâcha-t-il sur un ton taquin.

Du coin de l'œil, son attention trouva à nouveau les reliefs des mécanismes qui composaient le pantin demeuré inactif, sourd, à l'image de leur manipulateur ; et décidant d'user de cette résignation à son avantage, l'ascèse éleva ses doigts sous le joug d'un mudrā unique pour appeler à son concours cet attrait si cher aux yeux de son opposant. Celui de la sylve, en héritage à leur clan.

Dans le dos de l'être épris de la présence d'un Dieu, l'ombre de deux arbres se tissèrent l'une à l'autre, recoupant leurs nervures les unes entre les autres pour créer une véritable geôle restreinte sur ses flancs et son arrière, de sorte à ce que la seule échappatoire subsistant encore ne soit l'avant, ainsi que le retour à la terre ferme loin des hauteurs que le ciel vénérait – mais cette fois-ci, se furent ses deux paumes qui vinrent s'entrelacer à l'image du sigle du Tigre, avant que ses poumons ne s'essoufflent d'un air nouveau.

Et de la fine barrière de ses lèvres s'échappa l'ombre de flammes cendrées, dirigées à l'encontre de son lointain cousin. Cernant les mêmes dérobades que l'étau avait imposé à ses mouvements, elles permettraient de tenir en joug les allées et venues du marionnettiste, tout en tâchant de garder sous leur coupe n'importe quelle once de tissu ou de bois qui s'offrait à eux. Bien loin de réserver ce sort à la forêt tout entière, le blond ne cherchait à focaliser cet assaut que sur le point précis de sa précédente création ; après tout, il était loin de désirer en attenter à cette Forêt qui s'était tenue garante de tant de mystères dans son enfance.

Sans tarder, ses pas s'expulsèrent vers la position de ce pantin délaissé, seul encore en état de marche, utilisant ses appuis à ses avantages. Formant les détours d'un dernier signe de ses deux paumes, l'une d'entre elles s'imposa sur les reliefs boisés de sa silhouette inanimée, dans un but précis : celui de déposer à sa surface les détours d’un sceau, en préservant toujours son membre autrefois blessé.

Car s'il advenait que le Shinrin cherchait à se défendre de son précédent assaut par l'usage de l'un des mécanismes de cet être de bois, il ramènerait, sans le savoir, une nouvelle menace auprès de lui ; une explosion qui tiendrait lieu entre sa position et celle de son arme. Inversement, s'il décidait à abandonner son contrôle le temps d'émettre une réplique, le troisième pantin se retrouverait hors d'état de marche, à son tour.

Aditya n'était peut-être pas l'un de ces enfants élevés sous la dureté des enseignements de ses pairs, amené à préférer l'insipide méfiance à la confiance ; mais il était l'une de ces âmes à préférer les dons de la nature, où, en guise de réflexion et de choix, elle offrirait à tous ses désirs l'opportunité de retourner les actions de ses adversaires contre eux-mêmes.


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Dernière édition par Aditya le Jeu 17 Juin 2021 - 19:44, édité 1 fois
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Shinrin Hanzo
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Jeu 17 Juin 2021 - 19:21
Imbu de sa personne, il était bien courant pour le marionnettiste d'oublier en certaines occasions qu'une lutte armée se joue aussi bien par le fer que par la langue. Et s'il eut tenté de tirer de force l'âme de l'insulaire sur l'enclume pour mieux le battre et l'endurcir, dans sa présomption il en oubliait de mettre son propre esprit sur ses gardes. Ainsi, lorsqu'avec son quiet mordant l'ascèse se fit l'écho d'une odieuse vérité à l'encontre d'Hanzo, ce dernier se figeait alors comme sous l'effet d'un maléfice. Il venait de le confronter là à un ersatz de révélation qui, tiraillant le jeune démon de moult réflexions venait le débrancher de son attention ô combien substantielle à ce moment précis.

Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] 0210

Dans ses songes, il s'abandonnait aux flots et flux de son âme, battant la breloque tandis qu'il élucubrer sur cette palabre somme toute provoquante de par les perspectives qu'elle sous-tend.

Suis-je donc de ces gens ?
Est-ce que je répugne ceux qui souhaitent mon bien ?

Il était malheureux que de se poser ce genre de questions tant elles induisent une introspection aussi pénible que profonde. Mais face à ces maux intangibles, il en revenait à agir comme il l'a toujours fait, reprenant contact avec son Moi le plus prétentieux, celui d'un mioche qui se défaussait admirablement à toute dissonance.
"Non."
Mais fort était de constater que remâcher les mots de son rival en son for intérieur durant un affrontement n'était pas la plus sage des actions. Bien qu'il eut conservé ses yeux ouverts depuis le début, ce n'est qu'à ce moment précis qu'il put concevoir qu'il était en danger, quand il vit ce marasme ardent se rapprocher vivement de son être. D'instinct, il battait alors des ailes afin de reculer et se dérober comme à son habitude, ceci avant de venir se confronter à cette sculpture de bois qui, en lui heurtant la nuque lui fit prendre conscience de la fourberie de celui qui n'en portait pas les traits.
"ADITYA !"
Il vagissait sa rage sans concession, mué par sa simple envie de se préserver qui entreprit de manipuler mécaniquement son corps comme il aurait pu le faire pour sa poupée, chose qu'il fut lorsque sans crier gare il vint rappeler d'un coup de dextre son suppôt de bois.

BANG !
FRRRRRFRFFRRRRRRRRRRRRRR !


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La suite ? Ce fut le plus simple et pur résultat de sa négligence. Genou au sol, ses ailes et son derme criant douleurs, le futur Empereur subissait l'amnésie du choc, tentant avec détresse et confusion de reprendre ses esprits afin de démêler ce flot d'informations décousus et chaotiques qui lui roulait les méninges.

Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] Blessz13
"… Monstre…"
Ce fut là la seule pensée qu'il n'eut guère besoin de concevoir tant elle se présentait à lui sans artifice ni intrication.

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Jeu 17 Juin 2021 - 21:04
Les yeux d’Aditya s’écarquillèrent sous le joug tortueux d’une peur latente, ses iris fermement dardés sur la silhouette de cette âme partageant son sang, dont le sien s’épanchait de chacune des blessures que les flammes avaient imposées à ses muscles. L’espace d’un instant il ne sut que faire, ni comment agir, lui qui n’avait jamais souhaité, pensé que cet assaut ait pu se révéler aussi implacable pour le sylvestre. Ses brins d’or cernèrent les reflets de son visage lorsqu’il éleva le regard vers les rainures entachée de suie de ses ailes, où l’éther de ses iris tremblait d’une crainte qui voulut modérée, siégeant sous les serres de ce calme qui l’avait toujours tant rassuré. Mais il n’en fut rien.

Elle continuait de le dévorer, malgré les faibles fragments de secondes qui s’écoulaient ; il déglutit, fronça les sourcils, et avant même qu’il ne s’en rende compte, ses pas avaient fauché le sol de cette forêt si chère à son cœur pour fendre la distance qui le séparait de cette âme tombante des cieux, pressé par l’urgence.

Maladroitement, ses bras s’élevèrent sous le corps brûlant de vie et de meurtrissures de l’opalin en sachant, malgré lui, que son geste serait loin de suffire – qu’il s’agisse du poids que la chute avait ajouté à ses chairs, de l’arborescence de ses membranes à son dos, il serait incapable de l’empêcher de s’heurter à ce sol sacré pour tant des leurs. Mais bien qu'il en soit conscient, il ne put empêcher son mouvement, ne sentant la douleur vriller son dos que bien trop tard. Relique d'une blessure qu'il avait endiguée, refermée par l'extérieur, elle demeurait si fragile, au lendemain de son éclipse sur sa peau.

Un geignement de surprise s'avorta à la lisière de ses lèvres sans émettre le moindre son, lorsque la gravité imposa sa présence sur leurs deux silhouettes, forçant l'ascèse à ployer les genoux et percevoir, à nouveau, les reliefs terreux que le Bois arborait fièrement. Son bras s'enfonça dans le sol tandis qu'il essaya de l'en retirer avant que l'ossature de son cousin ne fasse l'épreuve de ses contours, grommelant silencieusement, les yeux pressés par cette souffrance passagère.

Ses yeux cherchèrent les traits du visage d'Hanzo au travers des mèches d'or s'épanchant sur son front avec toute la ferveur d'un désespéré, croisant, dans le coin de son regard, l'ombre des plaies suintantes qui couraient sur son corps, l'aspect courbé des égides aériennes cernant son échine. Ses paumes s'avancèrent, tâtonnantes sur son torse afin de s'assurer de le dégager suffisamment pour tracer sur les détours de ses chairs les reliefs d'un sceau ; et d'une main élevée en un signe unique, l'autre s'attacha à les tracer selon les murmures de son esprit. Lorsqu'un autre signe vint révéler sa nature bienveillante, d'une douce lueur d'émeraude reliant chacun de ses traits et infusant silencieusement l'ensemble de sa silhouette au gré des secondes s'épanchant à leurs consciences, son attention revint siéger sur le visage d'Hanzo, les sourcils froncés avec légèreté.

Il laissa, faiblement, sa senestre reposer au sommet de la couronne qui creusait les détours du crâne de son vis-à-vis, tant pour soulager son membre de quelconques autres gestes que l'empêcher de se mouvoir ; et, si peu qu'il le connaissait, il le pensait toutefois capable de s'élever par une seule colère acerbe envers lui pour se dénouer aux soins.

« Ne bouge pas, Hanzo. », souffla-t-il dans un murmure.

Il délaissa un soupir de soulagement, effacé, lorsqu'il fut certain que la présence du Dieu au creux du corps du Shinrin ne semblait pas aller à l'encontre du chakra étranger qui parcourrait ses blessures. Ses iris vinrent trouver celles de l’opalin, dépourvue de son indifférence habituelle ; mais l’accalmie, elle, semblait doucement apaiser son inquiétude.

« Pourquoi ne t’es-tu pas défendu ? »

Il s'efforça de ne pas relever, cependant, la rétorque avide de l'hôte.

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Dim 27 Juin 2021 - 2:19
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Il était courant de dire que l'on apprend peu par la victoire et beaucoup par la défaite. Mais qu'est-ce que cet événement pourrait bien apprendre à cet homme-hôte si ce n'est que la mort l'effraie ?

En son corps s'insinuaient ici et là douleurs et chocs. En quelques teintes de noirs et de roussis se dessinaient sur son cuir les reliefs de l'explosion qu'il eut dégusté de plein fouet. Et si ces stigmates qui s'infusaient également en ses tripes ne suffisaient pas, cette confusion lancinante et cet ébranlement stridant qui s'était fait l'invité de ses esgourdes donnaient ici au futur Empereur un avant-goût de la septième fosse qui se languit de sa venue depuis tant d'années. Alors il entreprenait avec une certaine pénibilité d'éclaircir sa psyché en ratissant ces flots et flux de stimulis qui harcelaient avec autant de zèle son âme que sa chair, mais tout cela semblait vain tant il peinait déjà à se remettre à cette pensée qui ne l'avait pas quitté et qui avait causé sa perte. Les maux invisibles s'entremêlent aux maux palpables et infusaient à l'esprit du Shinrin une cognition aussi sinistre qu'épouvantable : tout n'est que ténèbres.

Du combat, seuls les lâches s'écartent [Aditya] Blessz14

Lui qui se plaisait habituellement à se draper des ombres en devenait alors la victime. Mais comme un éclat qui s'immisçait dans cette noirceur, il voyait là un chemin vers l'espoir, retraçant cette lueur qui l'emmenait alors graduellement à l'écho d'une voix qui se faisait alors de plus en plus forte et familière : "…bouge pas… Hanzo..." C'était celle de son bourreau du jour.
"AAAAAAAAAAAAAH !"
Alors reprenait-il à moitié conscience, se réveillant de ce mauvais cauchemar de malheur sans pour autant qu'il n'ait pu se détacher de ces endolorissements qui lui collaient au derme et aux tripes. Le regard céruléen se croisant aux iris de l'ambré, il comprenait alors la situation ainsi que ses mots.
"Je ne sais pas…"
Là était la simple réponse d'un problème bien plus complexe. Et si il était vrai que la confusion du choc semblait avoir profondément cinglé la psyché du jeune homme, il était fort à parier que c'était avant tout sa non-volonté de connaître la réponse qui annihila toute envie d'y réfléchir.

Nanti de cette aura bienfaitrice qui recouvrait ses forces il démêlait les quelques sensations d'égarement à une réalité quelque peu rebutante pour l'arrogant : il s'était fait battre et devait subir l'affront de se faire soigner.



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Il fallut attendre le lendemain pour que l'exilé ne reprenne suffisamment de force pour retrouver son flegme original. Là, au gré d'un feu qui s'était fait leur compagnon de la nuit et tandis qu'il était encore lui-même bandé comme un oignon, il portait aux esgourdes de son germain une réflexion qu'il avait tardé à lui imposer et qui pouvait pourtant représenter la clé de voûte d'un problème fort profond :
"Le pensais-tu ?"
Et aussi énigmatique pouvait sembler ces quatre syllabes, sous le crépitement des flammes il espérait bien que le Gardien Sylvestre se fasse l'écho des troubles de son cousin et de l'objet sous-jacent de son élucubration.

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Jeu 1 Juil 2021 - 22:14

Les prunelles de l'enfant de la forêt s'élevèrent vers les détours chlorophylles des cimes s'étendant à perte de vue au-dessus de leurs pauvres silhouettes, et qui, aussi simplement que la nature lui offrait ce spectacle, laissaient filtrer les reflets de l'astre lunaire à travers leurs feuillages rendus aussi frais que toutes ses lueurs. Ses paupières se pissèrent, finement, avant de refermer tout à fait l'orée de ce monde à sa vue, les yeux clos en laissant l'ombre d'une brise de frimas venir faucher ses flancs et couvrir les détours de son visage telle une vieille amie.

Il pouvait percevoir, au loin, l'écho des paroles de quelques âmes enfantines parcourant le village d'Ensō comme seule terre connue à leurs savoirs chétifs, où les remous de l'eau et l'odeur de l'herbe seraient les seuls compagnons qui leur demeureraient inchangés. Un sourire perça le visage de marbre d'Aditya lorsqu'il entendit certains d'entre eux se disputer pour des futilités amusées et que leurs pas ne fendent l'extérieur du village sous leurs cris enjoués, allant trouver les détours du bois sans aucune crainte. D'une liberté, que les rejetons de ce village avaient appris à s'enivrer ; de considérer la Forêt Millénaire comme une douce matrone qui, toujours, saurait les guider sur le chemin du retour en veillant à la sécurité de leurs cœurs avides de curiosité.

De la même façon qu'elle avait ramené sa silhouette à son orée... et le corps tourmenté de son propre sang sur ses épaules, affligé de brûlures que ses soins n'avaient pu endiguer tout à fait.

Ses iris s'ouvrirent à nouveau à cette existence lorsque le bruissement de gestes à son dos, glissant une œillade passagère en cette direction ; et ainsi, à la lueur d'un feu égalant les reflets de ses brins d'or, Aditya observait silencieusement la présence effacée d'Hanzo, dont les meurtrissures s'étaient substituées sous le couvert de bandages. Son regard parut s'attacher à lui quelques instants de plus, sans émettre ni mot ni action. Mais ce ne fut qu'au gré du frêle coup d'œil que l'opalin lui offrit qu'il délaissa le soupir demeuré trop longtemps au bord de ses lèvres, détachant son attention de son cousin. Sa jambe vint se redresser, lâchement, au-dessus du sol terreux où il demeurait assis pour venir déposer sa jambe sur son genou tandis qu'à cet égard, des paroles murmurées par les tourmentes d'un tout autre esprit trouvaient leur écho dans celui du blond.

Il demeura muet, en toute réponse ; de ces instants plus communs que nécessaires, où les réflexions dansant dans ses pensées se révélaient à la lune, comme si elle en détenait tous les secrets de l'univers... et après l'avoir contemplée une dernière fois, le blond glissa sa réponse sur un ton simple, où sa seule parure ne fut que l'honnêteté.

« Oui et non. »

Ses prunelles éthérées vinrent trouver ses consœurs, forgées par l'encre, au-delà des crépitements du feu, comme pour accuser l'orbe des conséquences de ces paroles.

Elles s'enfouirent dans les braises, finalement, y trouvant la beauté et le réconfort de la réalité.

« Je pense que bien trop d'opportunités de la vie t'ont poussé à considérer ton prochain sous l'angle d'un obstacle ou d'un profit, et que, parfois, tu rejettes la considération simple d'un autre car elle ne sied à aucune de ces choses. »

Il prit un instant avant de poursuivre.

« Tout comme je ne suis ni véritablement un étranger, ni véritablement l'un des tiens à tes yeux et qu'il te paraît étrange de combiner le joug de l'Eau et l'héritage du bois lorsque tu envisages mon existence. »

Un soupir, aussi simple qu'indifférent à cette pensée ; elle était toute naturelle pour un homme trouvant l'attrait de son clan dans les flammèches d'un pays charnière.

« Mais je n'ai dit cela que par taquinerie. Je ne peux clamer connaître le cœur d'un homme sous l'ombre de quelques jours. »

Sa main vint s'arracher à ses détours de chair pour venir trouver ceux de la terre, foulant les grains qui pavaient le sol du bout des doigts.

« ...Et pourtant, il semblerait que cela t'aie plus touché que je ne le pensais. »

Son regard contempla une dernière fois la réaction de son vis-à-vis en coin, longuement, avant de s'en détacher comme d'une œuvre d'art dont l'absence de toute œillade ne ferait qu'en révéler la beauté ; et à celle-ci, il préféra la nature morte de ce village natal laissé à l'abandon du joug de la nuit, où l'écho des cris mourants des insectes à la lune embellissaient leurs ouïes conjuguées.

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Mer 26 Jan 2022 - 17:47
À l’aune de quelques mots prononcés, le silence se fit le seul destinataire de ses paroles : car d’instants accordés aux revers de la lune dont les lueurs baignaient d’une lumière sybille ce hameau de sylve, l’âme à qui tant de questionnements avaient été adressés s’était refusée à faire transparaître celles de ses réponses. Sous le couvert de la nuit où les rondeurs de l’astre furent les seuls témoins des sons de l’homme et de la nature, le regard de l’ascèse revint trouver cette forme immobile dont l’échine s’était tournée à sa vue – comme pour défaire les lignes de son visage à une quelconque attention.

Les braises crépitantes dansaient dans son dos comme elles ne reflétaient les terres qu’il avait laissé derrière lui : celles d’une âme abandonnée, exilée auprès des siens qu’il retrouvait dans les cimes de la Forêt Millénaire à défaut du sang battant dans les plaines du Feu : et tel tant d’autres, Aditya sembla être de ceux dont il ne souhaitait éprouver le poids du jugement, de la rétorque. Les marques de leur affrontement de plus tôt se dessinaient encore à même sa peau, là où un flux salutaire avait souhaité les endiguer de sa chair ; mais celles instiguées par les mots dans son esprit demeuraient indélébiles, encrées comme les commandements d’un ordre divin dont le Shinrin semblait suivre la course du martyr.

Alors, tandis que les détours de ses prunelles révérant au ciel amer se posèrent sur l’ombre de ces brins opalins épousant les reflets de flammèches leur conférant un tant soit peu de chaleur au soir d’un nouveau jour, l’enfant du bois ne put que laisser ce souffle d’inconfort trahir son silence. Il ne put lui en vouloir, ni forcer sur ses lèvres un mot qui pourrait traduire l’écho qu’il attendait à ses interrogations.

Ils avaient le temps. Bien d’autres fragments du monde s’offriraient à eux, que ce ne soit sous l’égide de leurs sentiers natals que de ceux où les leurs avaient trouvé l’accalmie du pouvoir.

Il resta muet, baigna ses yeux des lueurs d’or d’un feu se nourrissant de l’héritage coulant dans leurs veines. De ce spectacle de pudeur, il ne s’en ferait ni offenseur, ni adjuvant : à l’image de l’enseignement qu’Ensō avait poussé sur sa psyché incertaine du monde comme des hommes, il n’y aurait dans ses gestes et leur absence que le plus simple, le plus profond des respects.

Tâche de ne pas prendre froid., pensa-t-il simplement tandis que sa silhouette s'élevait du sol arboricole, une main pressée sur l'aube de son genou.


Fin du RP.


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